Bien mesurer votre pression artérielle

Projet-MicrolifePatient:Mise en page 1
24/09/08
Nicolas POSTEL-VINAY
Guillaume BOBRIE
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Nicolas POSTEL-VINAY
Guillaume BOBRIE
Unité d’hypertension artérielle
Hôpital européen Georges-Pompidou
20, rue Leblanc,
75908 Paris Cedex 15
E-mail: [email protected]
Site : www.automesure.com
© Éditions Imothep médecine-sciences – Septembre 2008
Illustration Yann Hamonic – Photo non contractuelle
19, avenue Duquesne, 75007 Paris – France
www.imothep.com
Les informations, idées, conseils et autres éléments figurant dans cette brochure
n’engagent que la responsabilité de ses auteurs. Le Laboratoire Microlife n’intervient
pas dans la rédaction.
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réservés pour tous pays. Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux
termes de l’article L. 122-5, 2° et 3° a), d’une part, que « les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les « analyses et les courtes citations dans
un but d’exemple et d’illustration, toute représentation ou reproduction intégrale,
ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou des ayants droit ou ayants
cause est illicite » (art. L. 122-4). Toute représentation ou reproduction, par quelque
procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles
L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
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Bien mesurer
votre pression artérielle
Vous souhaitez mesurer votre tension
vous-même?
C’est une bonne initiative pour votre santé puisque
l'automesure est désormais recommandée par les
médecins en raison de sa précision. Mais attention,
les résultats de l'automesure ne sont utiles que si votre
appareil est validé et que si vous respectez bien les
règles de mesure. Prenez le temps de lire cette brochure
et suivez ses conseils. Tenez aussi compte des
recommandations de votre médecin et veillez à bien lui
montrer vos résultats de mesure.
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Quelques définitions
pour mieux comprendre
● Qu’est-ce que la tension artérielle ?
Grâce à l’action du cœur, le sang coule dans les artères avec
une pression. Quand le cœur se contracte, il chasse le sang dans
les artères, et la pression monte jusqu’à un niveau maximal dit
tension systolique. Quand le cœur se relâche, elle s’abaisse
à un niveau minimal dit tension diastolique. Ainsi, la tension
varie continuellement.
● Qu’est-ce que l’hypertension ?
On parle d’hypertension lorsque la tension artérielle reste en
permanence trop haute. Ce diagnostic est posé par le médecin,
qui s’assure de la permanence de l’élévation par plusieurs
mesures lors de consultations différentes et, au mieux, par une
automesure. Une authentique hypertension doit être traitée,
car sinon elle expose, à plus ou moins long terme, à des
accidents cardiaques, vasculaires ou cérébraux. Le traitement de
l’hypertension diminue le risque de maladies cardiovasculaires.
● Qu’est-ce que l’hypertension
« blouse blanche »?
Lorsque la tension mesurée par le médecin ou l’infirmière au
cabinet médical dépasse 140/90 mmHg, et qu’en automesure,
au domicile, elle se maintient au-dessous de 135/85 mmHg, on
parle d’hypertension « blouse blanche ». L’automesure est
particulièrement utile pour reconnaître cette situation assez
fréquente.
● Qu’est-ce que l’hypertension « masquée » ?
Lorsque la tension est normale au cabinet médical (c’est-à-dire,
au-dessous de 140/90 mmHg), et qu’elle est plus élevée en
automesure au domicile (donc supérieure à 135/85 mmHg) on
parle d’hypertension « masquée ». Cette situation peut
conduire le médecin à proposer un renforcement du traitement.
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Comment mesure-t-on
la tension ?
La tension est mesurée avec un appareil nommé tensiomètre.
Les mesures peuvent s’effectuer dans des lieux différents : au
cabinet médical (ou à celui de l’infirmière ou du médecin du
travail), au domicile, dans une pharmacie.
Ces différentes circonstances ne donnent pas, forcément, des
résultats équivalents.
● Au cabinet du médecin
Le patient est installé confortablement (en position assise ou
couchée). Le médecin doit attendre quelques minutes avant
d’effectuer la mesure qui sera répétée deux à trois fois de suite.
Lors de la première consultation, le médecin mesure la tension
aux deux bras.
● Chez le pharmacien
Les mesures effectuées dans les pharmacies ne sont pas
toujours aussi fiables en raison des moins bonnes conditions
de repos et de position.
● Au domicile : l’automesure
Il est possible de mesurer soi-même sa tension en utilisant un
appareil électronique automatique. La mesure se fait au
domicile, le matin et le soir.
● En déplacement, sur toute une journée ou la
nuit : la MAPA
Il est possible d’enregistrer la pression
artérielle durant toute une journée et même
la nuit. L’appareil, qui est prêté par le
médecin, se fixe à la ceinture, est équipé d’un
brassard enfilé autour du bras, qui se gonfle
automatiquement (tous les quarts d’heure
environ). Une mémoire enregistre les
résultats, qui seront analysés ultérieurement
par le médecin. On parle de Holter tensionnel ou de mesure
ambulatoire de pression artérielle (MAPA). Pendant toute
la durée de la mesure ambulatoire, le patient poursuit ses
activités habituelles, peut se rendre à son travail ou faire ses
courses ; il dort avec l’appareil.
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Quels appareils
doit-on utiliser ?
● Que veut dire
« tensiomètre validé » ?
On dit qu’un tensiomètre est validé
lorsqu’un organisme officiel non lié
au fabricant atteste que l’appareil a
passé avec succès des tests appelés
« protocoles de validation ». Ils sont
un gage de qualité. En France, la liste
des appareils validés est consultable
sur les sites Internet afssaps.sante.fr
et automesure.com.
● Pourquoi préférer
les appareils avec brassard
huméral à ceux mesurant
la tension au poignet ?
La fiabilité de l’automesure dépend,
notamment, de la position du bras
pendant la mesure. C’est une des
raisons pour lesquelles la mesure
avec brassard huméral est considérée plus fiable. En pratique, les
appareils avec brassard huméral
doivent être préférés à ceux de
poignet.
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Des chiffres qui varient,
mais des limites à ne pas dépasser
● Quels chiffres pour parler de la tension ?
En langage courant, le médecin dit souvent :
« – Vous avez quatorze – neuf ! »
Cela signifie que vous avez 14 de pression systolique (la
maxima) et 9 de pression diastolique (la minima).
Avec les appareils automatiques, les écrans affichent trois
valeurs : la pression systolique (SYS), la pression diastolique (DIA), le nombre de battements cardiaque par
minute (PULSE).
SYS (pression artérielle systolique)
DIA (pression artérielle diastolique)
PULSE (pouls)
Une question d’unités – La pression artérielle s’exprime en
millimètres de mercure (mmHg). C’est l’unité que l’on peut lire
sur les écrans des appareils automatiques. Mais, dans le
langage courant, on utilise souvent les centimètres de mercure.
Ainsi, une pression systolique à 142 mmHg est équivalente
d’une pression systolique à 14,2 cmHg. Le mieux est de
s’habituer à parler comme sur les écrans des appareils
automatiques, car, en millimètres, on est plus précis.
● Pourquoi les chiffres de tension
ne sont-ils jamais les mêmes ?
La tension varie en fonction des activités de la vie quotidienne.
Elle s’élève transitoirement lors d’un effort, d’une activité physique, d’un sport, d’une émotion, d’un rapport sexuel. À l’inverse,
elle s’abaisse pendant le repos et le sommeil. Ces variations
naturelles ne sont pas synonymes de maladie: une élévation
transitoire de la pression artérielle ne correspond pas forcément
à une hypertension artérielle. Le médecin ne parle d’hypertension que si l’élévation est permanente. Seul le médecin
établit le diagnostic d’hypertension artérielle.
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● Quels sont les chiffres à ne pas dépasser ?
La tension artérielle normale, mesurée chez le médecin, doit
être inférieure à 140-90 mmHg. Quand on est hypertendu,
le traitement a pour but de faire baisser la tension, c’est-à-dire
de ramener les chiffres de tension au-dessous d’une valeur
donnée, dite « objectif tensionnel ». C’est la valeur de la
tension que le médecin souhaite faire atteindre grâce au
traitement. Cette valeur peut être différente suivant l’état
de santé de chaque personne. Elle est déterminée individuellement par le médecin. Le plus souvent ce sont :
140/90 mmHg au cabinet médical et 135/85 mmHg
en automesure.
Pour juger du dépassement de la limite, il faut s’assurer que la
tension a été prise dans de bonnes conditions et prendre en
compte plusieurs mesures. Une mesure seule, isolée de
son contexte, n’a guère de signification.
Notez vos résultats
pour les communiquer
à votre médecin
Comment, à quel rythme,
dans quelles conditions prendre
sa tension artérielle ?
● Vaut-il mieux prendre sa tension
au bras droit ou au bras gauche ?
L’important est de toujours faire les différentes mesures au
même bras. Si vous êtes droitier, mettez le brassard au bras
gauche ; faites l’inverse si vous êtes gaucher. Lors de la
première consultation chez votre médecin, la pression artérielle
doit être mesurée aux deux bras. En cas de différence
importante entre la droite et la gauche, les mesures ultérieures
devront être faites au bras où les valeurs les plus hautes ont été
trouvées.
● Prendre sa tension pendant trois jours
consécutifs, n’est-ce pas trop court ?
La pratique de l’automesure sur trois jours au minimum est
recommandée par la Haute Autorité de santé (3 fois le matin,
3 fois le soir pendant 3 jours). Le minimum est de 2 mesures
le matin, 2 mesures le soir, pendant 3 jours (soit un minimum
de 12 mesures valides). Par ailleurs, les recommandations
européennes proposent 2 mesures matin et soir pendant
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Le matin, faites
vos mesures avant
la prise
des médicaments
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Bras dénudé.
Brassard bien ajusté
à hauteur du cœur
Notez vos résultats
pour les communiquer
à votre médecin
L’avant-bras
relâché repose
sur la table.
Le poing n’est
pas serré
Le matin, faites
vos mesures avant
la prise
des médicaments
Position assise.
Jambes non croisées
7 jours de suite. Pour calculer la moyenne des résultats,
on retiendra qu’il ne faut pas descendre au-dessous d’un
minimum de 12 mesures et qu’il n’est pas nécessaire de
dépasser 24 mesures. Il est conseillé de ne pas inclure les
résultats du premier jour dans le calcul de la moyenne. Le site
Internet automesure.com vous propose un applicatif vous
facilitant ce calcul.
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● À quelle fréquence faire les mesures ?
Si vous êtes traité pour une hypertension, mesurez votre tension
quelques jours avant la consultation avec votre médecin afin de
lui communiquer des résultats récents. Demandez-lui si cette
fréquence lui convient, car il peut avoir un avis différent. En
règle générale, il n’est pas nécessaire de mesurer sa tension
trop souvent. Faire trop de mesures est rarement utile et source
de complications pour l’analyse des résultats.
● Peut-on mesurer sa tension lors d’un malaise?
En règle générale, il n’est pas recommandé de mesurer sa
tension au milieu de la journée, en cas de mal de tête, de
stress, de douleur ou après un effort. Les mesures faites dans
ces conditions sont difficiles à interpréter. Cependant, dans
certains cas, il peut être utile de connaître la valeur de la
tension au moment d’un malaise ; par exemple, pour repérer
une trop forte baisse en position debout. Demandez à votre
médecin de vous préciser dans quelle(s) circonstance(s) la
mesure doit avoir lieu. Par ailleurs, si vous calculez la moyenne
de vos résultats, veillez à ne pas « mélanger » les tensions
prises matin et soir avec celles prises au moment d’un malaise.
Elles doivent être bien différenciées.
Comment interpréter
les résultats des mesures ?
● Les résultats sont très différents
d’une mesure à l’autre ; est-ce normal ?
La pression artérielle peut varier d’une minute à l’autre sans
que cela corresponde à un problème de santé ou à un mauvais
fonctionnement de votre tensiomètre.
● Quelles sont les valeurs normales
en automesure ?
Les seuils des pressions systolique et diastolique définissant
une hypertension par l’automesure sont plus bas que ceux fixés
pour la mesure au cabinet médical. L’équivalent pour un seuil
de 140/90 mmHg au cabinet médical, est une moyenne
des mesures à 135/85 mmHg en automesure.
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● Quelles valeurs de tension
atteindre sous traitement ?
C’est à votre médecin de répondre précisément à cette
question. En règle générale, l’objectif est d’obtenir une
moyenne de pression en automesure inférieure à
135/85 mmHg. Mais, pour les patients hypertendus ayant
un diabète ou une insuffisance rénale, des valeurs plus basses
peuvent être préférées.
Ce qu’il est préférable
de ne pas faire
● Puis-je modifier moi-même mon traitement ?
Non, il n’est pas recommandé de changer son traitement soimême, sauf instructions précises de votre médecin.
● Dans quelles situations
l’automesure n’est-elle pas préférable ?
Dans certains cas, l’automesure tensionnelle peut se révéler
délicate ou problématique. Ainsi, les personnes trop anxieuses
ou ayant des problèmes de mémoire peuvent rencontrer des
difficultés. L’automesure n’est pas bien validée pour les
femmes enceintes ou les enfants. En cas de troubles du rythme
cardiaque ou de bras très large, les appareils d’automesure
peuvent mal fonctionner. ■
Les réponses à ces questions sont conformes aux règles publiées
par la Haute Autorité de santé (HAS), organisme dépendant du
ministère de la Santé et de la Société européenne d’hypertension
artérielle (ESH).
Pour en savoir plus, consultez le site Internet :
www.automesure.com
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Solutions pour une optimisation
du diagnostic et de la prise en charge
de l’hypertension
Le dialogue peut-il mener à un meilleur
diagnostic de l’hypertension ?
Oui, il le permet.
Microlife® WatchBP a été développé conjointement avec l’ESH
(European Society of Hypertension), pour un diagnostic fiable
et une prise en charge facilitée.
• Appareil professionnel validé cliniquement
• Mesure de la pression artérielle simultanée
des 2 bras
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et auscultatoire
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de la Pression Artérielle couplé à un
appareil d’automesure
• Programmation automatique ou manuelle
(24 heures/nuit)
• Compact et léger pour un confort maximum
• Interprétation assistée des données
• Appareil d’automesure validé cliniquement
• 2 modes : Diagnostic et Usuel
• Mode Diagnostic pour un respect simplifié
et automatisé des Bonnes Pratiques
Interprétation de l’ensemble des données recueillies
grâce au Microlife® WatchBP Analyser.
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Microlife France
27, rue Taitbout
75009 Paris
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+33 1 53 24 67 15
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