Actualité environnementale au Cameroun au courant du

ACTUALITE ENVIRONNEMENTALE DE LA PRESSE ECRITE
CAMEROUNAISE EN MARS – AVRIL 2009
1. Mois de mars 2009
Développement : les bons plants d’Awaé (Ville du Cameroun)
Cameroun Tribune 05/03/2009, page 09
L’Agence Nationale d’Aménagement des Forêts (ANAFOR) et l’association Akok Mvele ont
signé pour une durée de trois (03) ans, une convention visant à promouvoir le reboisement
et la production d’arbres fruitiers soit : 1000ha de palmier à huile, 50 000 pieds de Njansan
(Irvingia Gabonensis) et 50 000 pieds d’Okok (Gnetum Africanum). L’appui technique
sollicité de l’Agence vise la promotion de la culture des produits forestiers non ligneux
(PFNLs) par des organisations paysannes, le reboisement de 35km de rue dans cinq (05)
communes regroupées au sein de deux associations villageoises. Il faut rappeler que cette
convention fait suite à celles déjà signées entre ANAFOR plus de huit communes du
Cameroun.
Eau : Les pays pauvres trinquent toujours
Cameroun Tribune 23/03/2009, page 16
La journée mondiale de l’eau a remis sur la table l’éternel problème de l’approvisionnement
en eau potable dans les pays sous – développés. Il ressort que 12% de la population
mondiale utilise 85% des ressources en eau, selon le forum mondial de l’eau, tenu
dernièrement à Istanbul. L’accès en eau n’est pas une évidence pour la majorité des
habitants de la planète. Par ailleurs, 80% des cas de maladies dans les pays en
développement sont liées à l’eau. Yaoundé et Douala, les deux grandes métropoles du
Cameroun n’en sont pas épargnées. Au Cameroun en plus de la Cameroon Water Utilities
Corporation (Camwater), l’accès à l’eau potable se fait à travers des puits et forages
Eau : Une affaire de partage
Cameroun Tribune 24/03/2009, page 18
La célébration de la journée mondiale de l’eau a fait un état de lieu de l’accès à l’eau potable
au Cameroun et dans le monde entier. Au Cameroun particulièrement un peu plus de 50%
des populations urbaines ont accès à l’eau potable et les dépenses mensuelles par ménage
sont de 15000FCFA pour le traitement des maladies hydriques chez les moins de cinq ans.
Pour remédier à cette situation au delà de l’intégration régionale, des programmes nationaux
sont développés par le Gouvernement avec l’appui des partenaires tels que la Chine,
l’Agence Française de Développement et la banque européenne pour accroître la fourniture
en eau et l’assainissement dans certaines villes du Cameroun.
Les forêts d’enseignement et de recherche en quête d’un statut au Cameroun
Cameroun Tribune 31/03/2009, page 05
Un atelier sur les forêts d’enseignement et de recherche (FER) s’est tenu à Yaoundé jeudi
26 mars sur l’initiative de la Fédération des Femmes Rurales de Dja et Lobo dans la région
du Sud-Cameroun avec le parrainage de la Facilité pour la Gouvernance Forestière (FGF). Il
était question au cours de cet atelier de relever au grand public la situation des FER afin de
susciter, développer et animer un débat national sur leur importance et leur gouvernance. A
ce jour au Cameroun, il n’existe aucun texte indiquant l’entité chargée de gérer ces forêts,
donc en fait elles n’ont pas de statut légal. Autant le souci doit être de conserver les forêts
autant leur exploitation devrait permettre le développement des communautés riveraines.
Réalisée par Stanislas BILA, Technical Assistant, CARPE-Cameroon
Editée par Antoine Justin EYEBE CARPE Focal Point Manager-Cameroon
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2. Mois d’Avril 2009
Parc de la Bénoué : la gestion des ressources préoccupe
Cameroun Tribune 02/04/2009, page 10
Le parc national de la Bénoué (PNB) retenu par l’UNESCO comme Réserve de Biosphère
rapporte près de 80 millions Francs CFA chaque année aux communes et communautés
riveraines. Cet argent leur est redistribué sous forme de quotes-parts sur les droits
d’affermages. Le non respect des obligations des cahiers de charges par les guides de
chasse et l’exploitation non contrôlée des ressources par les populations riveraines ne
permet pas une optimisation de la rentabilité de la Réserve. Le fonds mondial pour la nature
(WWF) pour permettre une implication réelle des populations dans la gestion des ressources
naturelles a organisé à Lagdo près de Garoua (Nord-Cameroun) dans le cadre de son Projet
Savanes soudaniennes du Nord un atelier de mise en place d’une plate forme entre les
communauté et les chasseurs professionnels autour du parc national de la Bénoué afin de
promouvoir des échanges entre les deux parties pour une gestion durables des ressources
et la conservation de la biodiversité dans cet espace. Les principaux acteurs ont
recommandé entre autre le renforcement des campagnes d’information et de sensibilisation,
et l’application des textes réglementaires relatifs à la conservation des ressources
naturelles.
Exploration et production du pétrole et gaz : Des investisseurs chinois
s’impliquent
Cameroun tribune 03/04/200, page 05
Un contrat de partage de production pour la recherche pétrolière sur les blocs Zina et
Makary dans le bassin du Logone Birni région de l’extrême nord (Cameroun), a été signé à
Yaoundé entre la Société Yan Chang Logone Development Holding Company Limited et le
Ministre de l’industrie, des mines et du développement technologique Badel Ndanga Ndinga
et la Société Nationale des Hydrocarbures. Les deux blocs concernés sont onshore, dans le
bassin du Logone Birni à près de 1000km de la côte atlantique. Le bloc Zina est situé à
20km au nord du parc de Waza et celui de Makary est proche du Lac Tchad, tous deux
situés dans une zone transition entre les sous système de rift d’Afrique de l’Ouest et
Centrale. La société Yang Chang s’engage à réaliser un programme pour une première
période de quatre ans, ce programme prévoit : l’acquisition, le traitement et l’interprétation de
1200km de sismiques 2D et le forage d’un puits d’exploration. Ce programme pourra se
poursuivre en fonction des résultats de la première période sur deux autres périodes de deux
années supplémentaires chacune avec à chaque période l’acquisition de 200km² de
sismique 3D et le forage d’un puits.
The Ministry of Forestry and Wildlife launches tree planting campaign 2009
Cameroun Tribune 03/04/2009, page07
The ministry of Forestry and wildlife, Elvis Ngolle Ngolle launched the tree planting season in
Yaoundé. It’s aimed at satisfying the country’s need in fuel wood, pastures, embellishment,
ecotourism and the restoration of the vegetation cover so as to fight against desertification
and climate change. This campaign will lay more emphasis of tree fragile ecological zones of
the country including the Yaoundé periphery,,the Mount Bamboutos (West Cameroon) and
the surroundings of Lake Chad. The objectives during 2009, is planting 10 000trees around
Yaoundé, 150 000 trees on Mount Bamboutos and 250 000 around the Lake Chad. In order
to attend these objectives, the ministry will work in partnership with decentralized structures,
the civil society and non governmental organizations.
Les députés inquiets pour la forêt
Cameroun Tribune N° 9323/5522 du 06/04/2009, page 04
Afin d’impliquer davantage les parlementaires dans la protection de l’environnement, une
cérémonie de lancement du projet de participation et de représentation pour l’amélioration de
la gestion des forêts parrainé par le Président de l’Assemblée Nationale du Cameroun et
Réalisée par Stanislas BILA, Technical Assistant, CARPE-Cameroon
Editée par Antoine Justin EYEBE CARPE Focal Point Manager-Cameroon
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représenté par son vice-président a été organisé vendredi 03 Avril à l’hôtel Hilton (Yaoundé)
par NESDA-CA avec l’appui de la World Ressource Institute et le soutien financier de la
GTZ. L’objectif du programme vise le renforcement du réseau des parlementaires pour la
gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale (REPAR) et du réseau des
populations autochtones et locales pour la gestion durable des forêts denses et humides
d’Afrique centrale (REPALEAC) au Cameroun et en RDC. Fondamentalement, il est question
d’impliquer les populations dépendantes de la forêt dans la gestion de leur environnement.
L’exploitation illégale des forêts du Sud – Cameroun en débat
Cameroun Tribune N° 9324/5522 du 07/04/2009, page 05
Deux ONG Camerounaises Planet Survey et GRAIG ont organisé avec le soutien de la
Facilité de la Gouvernance Forestière (FGF) une réflexion sur le thème : « Enjeux et défis de
la gouvernance dans la région du Sud ». Ceci a donné l’occasion aux élus locaux, autorités
traditionnelles et administratives et des représentants des organisations de la société civile
de débattre de l’exploitation illégale des ressources forestières qui en compte à la pelle, et
où, paradoxalement les populations croupissent dans la misère. Divers constats ont été
soulevés par les participants au rang desquels l’absence d’une véritable industrie africaine
de transformation des produits de la forêt et les limites de la loi forestière en vigueur
actuellement au Cameroun.
Soutien américain pour les écogardes
Cameroun Tribune N°9325/5524 du 08/04/2009, page24
L’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun son Excellence Janet E. Garvey a remis du
matériel (de locomotion et de communication) au Parc National de Campo Ma’an, près de la
frontière avec la Guinée Equatoriale. Ce matériel va contribuer selon le conservateur du Parc
à élargir la surveillance de cette zone protégée, surtout contre les braconniers. Pour
l’Ambassadeur ce matériel vise à renforcer le programme de lutte contre le braconnage mise
en place au Parc de Campo. Le don remis par l’Ambassadeur fait partie de l’enveloppe de
750000 dollars débloqués pour appuyer la protection de la biodiversité au Cameroun, dans
le cadre du programme de biodiversité du département de défense américain.
Le tourisme, moteur du new deal écologique
Cameroun Tribune N9332/5531 du 20/04/2009, page 04
La tenue à Yaoundé de la 48ème réunion Afrique de l’Organisation Mondiale du Tourisme
(OMT) au palais de Congrès à Yaoundé, a permis aux participants d’aller à la découverte de
certains sites écologiques du Cameroun. Sous la houlette du Ministre Camerounais du
Tourisme BABA AHMADOU, les participants se sont rendus à Ebogo à 18 km de la réserve
forestière de Mbalmayo, site futuriste de l’écotourisme. Ce site compte parmi les quatre sites
retenus par l’OMT au Cameroun pour promouvoir un tourisme durable et servir de modèle
d’aménagement et de structuration parmi les moyens de lutte contre la pauvreté à travers le
développement du tourisme.
Ces derniers sont allés à la découverte de la biodiversité d’une forêt qui conserve des
essences aux vertus établies. Au cours de cette réunion il a été question de placer le
tourisme au cœur des mesures de relance et du new deal écologique.
Projet de récupération des gaz à effet de serre : La décharge de Nkolfoulou à
l’épreuve
Cameroun Tribune du 22/04/2009, page 23
75000 tonnes de méthane, soit environ 1,6 million de tonnes de gaz carbonique à récupérer
en 25 ans. 2,5 milliards d’investissement, et environ 200 emplois générés tel se présente le
projet de récupération. Le projet pionnier mise en œuvre par l’entrepris Hygiène et Salubrité
au Cameroun (HYSACAM) a été visité par les experts de l’Association Espagnole de
Normalisation et de Certification (AENOR), cette mission avait pour but de s’assurer de la
conformité du projet par rapport aux normes du Mécanisme pour le Développement Propre
(MDP), l’ultime étape avant une publication sur le web de l’entité opérationnelle, ou par
Réalisée par Stanislas BILA, Technical Assistant, CARPE-Cameroon
Editée par Antoine Justin EYEBE CARPE Focal Point Manager-Cameroon
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soucis de transparence les avis sont enregistrés et pris en compte dans le rapport final
adressé à l’ONU.
Réalisée par Stanislas BILA, Technical Assistant, CARPE-Cameroon
Editée par Antoine Justin EYEBE CARPE Focal Point Manager-Cameroon
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