FIV : le café oui, mais avec modération…

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FIV : le café oui, mais avec modération…
INFO
FIV :
le café oui,
mais avec modération…
Une baisse des prix
de 42% de médicaments
remboursables, en Algérie
Vous appréciez le café au point d’en
boire, au moins, cinq tasses par
jour ?
Sachez que si vous devez être prise
en charge dans le cadre d’une fécondation in vitro (FIV), vos chances
de réussite en seront diminuées
de… moitié ! C’est ce qu’affirment
des chercheurs danois, qui comparent, très sérieusement, les effets du café «à ceux de la cigarette.
Uniquement dans le domaine de
la fertilité. Ouf… Cette étude a été
menée par le Dr Ulrik Schiøler
Kesmodel, qui pratique dans un
centre d’assistance médicale à la
procréation (AMP) de l’Université
de Aarhus, au Danemark. Présentée le 3 juillet dernier au congrès
de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie
(ESHRE) à Istanbul (Turquie), elle a
concerné 4 000 femmes, prises en
charge dans le cadre d’un processus de fécondation in vitro «classique» ou par injection directe du
spermatozoïde dans le cytoplasme
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Santé-MAG N°08 - Juillet 2012
de l’ovocyte (ICSI). Parallèlement,
les participantes ont été interrogées sur les quantités de café
qu’elles absorbaient par jour, dès
le début de leur prise en charge
médicale.
Le café mis en cause
Résultat : à partir d’une consommation, quotidienne, de cinq tasses
de café, les femmes ont vu leurs
chances d’entamer une grossesse,
diminuer de 50%. Quant à la probabilité de parvenir au terme, elle
a, également, été réduite de 40% !
Malgré ces chiffres inquiétants,
les auteurs se veulent rassurants,
pour les consommatrices plus
modérées : «Au-dessous de cinq
tasses, aucune relation, entre la
consommation de café et le taux
de fécondations ou de succès,
n’est observé», explique ainsi le
Dr Schiøler Kesmodel. Il paraît,
toutefois, surpris par l’ampleur de
ces résultats : «Nous ne sommes
pas étonnés de constater que le
café affecte le taux de réussite de
nos FIV. En revanche, le chiffre de
50% nous surprend» révèle-t-il.
Ainsi, explique-t-il, que l’impact
de la consommation, excessive, de
café serait comparable, en quelque
sorte, à celui du tabagisme !
«Sans vouloir inquiéter inutilement
les candidates à la FIV, il semble
raisonnable de leur conseiller de
limiter leur consommation de café
au-dessous de ce seuil de 5 tasses
quotidiennes», conclut-il
Les prix de 42% de médicaments remboursables ont enregistré une baisse sur
le marché algérien grâce à l’application du
système tarif de référence, a-t-on, appris
auprès du ministère du Travail, de l’Emploi
et de la Sécurité sociale. «La liste de médicaments remboursables comprend 1365
dénominations communes internationales
(DCI) soit 4.550 marques, dont 590 DCI sont
sous tarif de référence» qui a permis de
réaliser une baisse de prix de 42% de médicaments remboursables, a indiqué, à l’APS,
le Directeur général de la Sécurité sociale,
Djaouad Bourkaib.
Le tarif de référence, établi par la Sécurité sociale a permis de baisser les prix de
médicaments remboursables de «grosse
consommation», des médicaments essentiels et importants», a affirmé M. Bourkaib.
Ce dispositif s’inscrit dans le cadre des
réformes du système de sécurité sociale
visant à assurer des prestations de qualité, pour améliorer la prise en charge des
soins de santé du citoyen. Les médicaments
représentent «le premier aspect dans les
dépenses de la Sécurité sociale, en matière
d’assurance maladie». La politique nationale de remboursement de médicaments
porte, notamment, sur des mesures incitatives, au profit des pharmaciens et médecins, pour encourager la prescription et
la vente du produit pharmaceutique local,
c’est à dire fabriqué en Algérie. M. Bourkaib
a annoncé que «1.069 produits pharmaceutiques, qui étaient, auparavant, importés
sont, actuellement, fabriqués en Algérie,
par des Etrangers», grâce à ces mesures
incitatives et à la politique de remboursement, en plus de politique de l’Etat, basée
sur l’encouragement de l’investissement
local. Il est à rappeler que le secteur de la
sécurité sociale avait décidé d’introduire le
prix référentiel, pour les médicaments, en
2006 et de l’appliquer, de manière progressive, dans le cadre des réformes engagées,
notamment celles visant une meilleure maîtrise des dépenses, de réguler le marché
des médicaments et la baisse des prix