l`arbre champêtre certifié d`origine locale

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l`arbre champêtre certifié d`origine locale
L’ARBRE CHAMPÊTRE
CERTIFIÉ D’ORIGINE LOCALE
C’est plus de 4 millions d’arbres qui sont
implantés chaque année sur le territoire national
par les opérateurs de l’arbre champêtre dont les
agriculteurs sont des contributeurs importants.
Mais, que savons-nous de l’origine des plants
actuellement utilisés dans nos projets, en dehors de l’espèce botanique ?
sont-ils adaptés à nos contextes pédoclimatiques ? Ont-ils une diversité génétique suffisante
pour résister aux évolutions ? Impossible d’y répondre encore hier, à l’exception des principales
espèces d’arbres forestiers.
C’est pourquoi, une filière d’arbres et d’arbustes d’origine locale certifiée est née pour garantir
la provenance des végétaux.
De quoi parlons-nous ?
Un végétal d’Origine Locale est un végétal indigène et autochtone. C’est-à-dire originaire du
milieu où il se trouve (aire de répartition naturelle), spontané (non introduit par l’homme), et
adapté aux conditions particulières du sol et du climat en raison de sa présence de longue date.
Quels en sont les enjeux ?
L’incertitude sur la provenance du matériel végétal induit des risques d’introduction de pathogènes,
de sensibilité au gel, de décalage de floraisons, de baisse du patrimoine génétique de l’espèce,….
C’est autant de facteurs aggravants qui risquent à court et moyen terme de compromettre la
réussite des projets de plantations et de leurs évolutions.
Un signe de qualité Végétal local
En 2011, l’AFAC-Agroforesteries, la Fédération
des Conservatoires Botaniques Nationaux et
Plante & Cité ont répondu à un appel à projet du
Ministère de l’Ecologie pour la construction et
le dépôt d’un signe de qualité « Végétal local »
assurant la traçabilité de l’approvisionnement
en végétaux, une garantie jusqu’à présent
inexistante.
Ce signe de qualité s’appuie sur l’identification de
11 régions d’origine pour la France métropolitaine,
d’un règlement d’usage, d’un référentiel technique,
et d’un ensemble de guides techniques accessibles
en ligne : http://afac-agroforesteries.fr/nos-projetsen-cours/demarche-nationale-certificationdarbres-arbustes-origine-locale/
Ce dispositif est opérationnel depuis avril 2015
Il garantit ainsi :
• la provenance locale des végétaux ;
• la prise en compte de la diversité
génétique dans les lots de plantes et
d’arbres porteurs du signe de qualité ;
• une conservation de la ressource (plantes
et arbres mères) dans le milieu naturel ;
et ce pour une quarantaine d’espèces
ligneuses les plus plantées sur l’ensemble
de la France, en plus des arbres bénéficiant
déjà de la réglementation forestière (MFR*).
Une filière encore jeune qui nécessite de
monter en puissance en associant tous les
acteurs (collecteurs, leveurs, pépiniéristes,
prescripteurs, acheteurs et planteurs).
* Matériel Forestier de Reproduction
Contact : Eric CIROU
CA17 - Service Economie et Territoires 05 46 50 45 00
Le programme EVA 17 s’implique dans cette
filière
Après un recentrage de la palette végétale aux espèces
principalement indigènes, la Chambre d’agriculture et le Conseil
départemental se sont dès le début associés à cette démarche.
Après la garantie d’origine des plants forestiers certifiés
« Matériel Forestier de Reproduction », c’est maintenant les
autres arbres et arbustes d’origine locale (érable champêtre,
troène, cornouiller, fusain, viorne,…) qui vont progressivement être implantés
dans les projets de plantation du programme EVA 17.
au
Nouve
Nouveau système de pulvérisation :
encore plus de modulation.
La société Agrotronix lance un
système d’application précise de la
pulvérisation baptisé « Hawkeye »
qui
permet
de
dissocier
complètement la pression de
travail et le débit grâce à une
électrovanne que l’on positionne
sur chaque buse et qui module le
temps d’ouverture/fermeture de la
buse pour adapter le débit.
Le but est de travailler à une
pression constante pour avoir une
taille de goutte idéale et ensuite
de moduler la dose à la buse. Ce
système prend tout son intérêt
dans les virages car il adapte la
vitesse d’ouverture des buses pour
avoir toujours la même dose sur
toute la largeur de la rampe.
Le coût de l’équipement serait de
l’ordre de 10 000 €.
Source : http://www.agriculture-nt.com
La gestion de l’irrigation : toujours en
évolution.
A
l’international,
l’utilisation
des capteurs au sol reste une
pratique innovante : une entreprise
israëlienne, CropX, promet d’éviter
le gaspillage de 25 % en eau sur les
systèmes d’irrigation actuels grâce
à son système de surveillance
à base de trois capteurs dans
la
parcelle.
Ces
capteurs
transmettent un ensemble de
données (topographie, structure du
sol, humidité…) qu’un logiciel sur
une plateforme internet analyse
en direct pour émettre en bout de
chaîne, des recommandations en
matière d’arrosage transmises
aux agriculteurs, par le biais du
site Internet ou au travers d’une
application mobile.
Mais en France la coopérative
Terrena mise sur la modélisation
pour
contourner
les
coûts
d’installation et de gestion des
sondes. Depuis trois ans, la
coopérative et ses partenaires
- Météo France et Agrocampus
Ouest - testent un modèle
de
comportement
hydrique
du sol fonctionnant avec des
données
climatologiques
et
les caractéristiques du sol.
Les prévisions sont également
accessibles par internet.
Source : http://www.agriculture-nt.com
CA17 - infos du mois N°35- juillet 2015 - p 3