Ill Chemistry

Transcription

Ill Chemistry
 Ill Chemistry
Hope Street 11
Illustration : Rocco
Desdamona (voix) & Carnage the Executioner (beatbox)
featuring
Mohamed Abozekry : oud
François Corneloup : saxophone
Paul Marino : arrangements
Sortie en magasin le 30 janvier 2012
Produit par Jean Rochard pour nato
Distribué par l’Autre Distribution
02.47.50.79.79
Contact presse : Christelle Raffaëlli
[email protected]
06 82 65 92 73
www.natomusic.fr
ILL CHEMISTRY
D’un côté Desdamona, rappeuse aux teintes soul qui sait ce qu’être femme veut dire, de
l’autre Carnage the Executioner, beatboxer phénoménal qui connaît le sens de la vie. Au
centre Ill Chemistry, duo à nul autre pareil.
C’est en 1998, que Carnage rencontre Desdamona dans un café de Minneapolis. En panne
de DJ, elle lui demande de beatboxer pour elle.
Petit à petit et de toute évidence le groupe se façonne, tranquillement, quelques temps sans
dénomination et puis, un soir, un fan hurle « votre truc c’est de la chimie malade ». Ça leur a
plu et crac, le nom est adopté. Ill Chemistry se soude instantanément et devient désormais
une entité, un véritable orchestre.
En 2006, Ill Chemistry est élu meilleur "Best Hip Hop Artist/Group" aux Minnesota Music
Awards.
En 2007, le duo se produit à la Block Party du Black Dog (St Paul Minnesota) présentant ou
jamant avec les autres invités (New Congress, Brother Ali), mais aussi avec l’orage qui
menace. Le chorégraphe Andrew Rist les embauche alors pour un ballet intitulé Black Dog
Café dont ils assurent toute la musique. Aux côtés d’autres rappeurs, au festival Soundset,
dans les clubs ou encore dans les écoles (le duo travaille énormément en milieu scolaire et
beaucoup avec des enfants en difficulté), Ill Chemistry, depuis lors, multiplie ses
interventions comme autant de chimie souvent explosive et bien vivante.
Pour leur premier album en compagnie de l’ingénieur du son-arrangeur Paul Marino, ils ont
invité sur deux morceaux aux titres évocateurs : le saxophoniste François Corneloup pour
« Antarctica » et le joueur de oud Mohamed Abozekry pour « Tahir Square everywhere ».
Tout le reste de l’album est joué avec les deux bouches aimantes de Desdamona et
Carnage the Executioner.
Liste des morceaux
1- Illchemy
2- Love at first write
3- Phenom-a-mama
4- Hold on
5- Tahrir Square everywhere
6- Hustle the struggle
7- If you only knew
8- State of affairs
9- Mush
10- Antarctica
11- Resuscitate
12- Underground
2’41
4’53
3’17
3’44
5’53 feat. Mohamed Abozekry
4’27
1’41
3’06
3’12
4’43 feat. François Corneloup
2’14
3’01
Disque accompagné d’un livret de 56 pages avec illustrations de Rocco.
BIOGRAPHIE
Desdamona : vocal
Desdamona est née en Iowa à Mount Pleasant où elle grandit. Sa grand-mère écrit de la poésie et
avec elle, chaque jour après l'école, elle concocte de petits poèmes en les illustrant. Ses parents sont
enseignants et sa mère s'adonne aussi à la poésie. Son père se déguise en comte Dracula pour lui
lire des histoires avant de dormir. Cette occupation se développe sans discontinuer jusqu'au collège
où Desdamona a une envie forte de musique en voulant associer ses poèmes à ce qu'elle entend.
Là, elle crée un groupe de trois chanteurs, très inspirée par le groupe de r'n'b TLC. C'est avec un
camarade de ce groupe qu'elle arrive à Minneapolis en 1996. Là, faisant la tournée des scènes
ouvertes (open mic), elle est très vite remarquée et développe une carrière dans le hip hop, mais
aussi de lectrice de ses textes. Elles fait la première partie de groupes comme Les Nubians, Wyclef
Jean, GURU, Bahamadia, Zap Mama, Black Uhuru/Sly & Robbie, Saul Williams, Ursula Rucker,
Eternia, Bgirl Rockafella et est invitée d'artistes du label Rhymesayers comme Brother Ali, Eyedea ou
Atmosphere.
Privilégiant le lien social, Desdamona s'active dans des ateliers, rencontres, résidences dans des
écoles, des universités, des prisons pour adolescents ou pour adultes. Elle est co-créatrice de B Girl,
premier festival international dédié aux femmes dans le hip hop. Les connections sont dans différents
pays : le We B*Girlz Festival à Berlin en 2008, le SheRock Festival de Minneapolis en 2008. Elle se
bat pour imposer la présence féminine dans un milieu qui en a bien besoin.
En 2005, elle enregistre son premier disque The Ledge qui comprend des titres produits par Sly &
Robbie, puis en 2007 un second album The Source avec d'autres titres produits par le légendaire
Sud-jamaïcain.
Avec le beatboxer, Carnage, elle crée le duo Ill Chemistry.
En 2008, elle participe avec ce groupe à la Black Dog Block Party pendant la convention républicaine
à St Paul. L'affiche réunit des artistes comme The Coup, Junkyard Empire, Los Nativos, Kill the
Vultures ou Fantastic Merlins, groupe avec lequel elle jamme volontiers. Desdamona est aussi l'invité
de Junkyard Empire dans leur disque Real Politik. En 2009, elle se produit au festival Concrete and
Grass de St Paul, ville où elle demeure, avec un orchestre élargi. Son activité pédagogique demeure
importante.
Elle est invitée du festival Sons d'Hiver en février 2010 avec Ursus Minor et Boots Riley puis
enregistre avec le groupe I will not take "but" for an answer.
Carnage the Executioner : beatbox
Carnage the Executioner s’appelait Terrell Woods lorsqu’il vit le jour le 14 décembre 1974 au cœur
du West Side de Chicago. La vie est dure. «J'ai vécu avec ma mère en cherchant vainement une
stabilité familiale. Lorsque j’ai eu 12 ans, elle a perdu la garde de mes sœurs. J’ai vu son copain la
maltraiter, puis est venu l’alcool, la drogue. La vie ne faisait pas de cadeaux, mais j’ai réussi à garder
la tête sur les épaules et garder espoir ».
Se forge au travers de ces épreuves une nécessité d’expression et de transmission. Il se fascine dès
son plus jeune âge pour la culture hip hop au travers de groupes comme Run DMC et The Sugar Hill
Gang. Entendant les Fat Boys à 9 ans, il découvre le beatboxing et le breakdancing commence à
s’adonner aux deux. L’écoute de « Rock it » d’Herbie Hancock est un choc. Il a envie d’être DJ, mais
vivant dans des conditions difficiles, souvent en hébergement social, et sans moyen de s’offrir une
platine, il renforce sa pratique du beatboxing tout en écrivant ses première rimes.
Ses héros sont alors L.L. Cool J, Public Enemy, Kool G. Rap, Eric. B. & Rakim, KRS-ONE and
Superlover Cee. Terrell émigre à Minneapolis où il sera diplômé en art et psychologie à l’Université de
Hamline et devient T. Swift en 1987 pour ses premières prestations. En 1991, il se produit avec DJ XCaliber. Il forme son premier groupe The Sweeps avec lequel il participe à « The collective »
compilation d’artistes du Minnesota en 1996. En 2001, The Sweeps publient Bootleg Tracks From
Junkion" et Foreign Genetics en 2003. Dans sa spécialité : le beatboxing selon le jargon rap, il « tue »
puis « exécute ». Terrell est désormais Carnage the Executioner. Il partage sa vie entre sa fonction
de travailleur social pour enfants en difficulté, le rap et le beatboxing, les deux activités sont pour lui
complémentaires. Doté d’une énergie spectaculaire, après une série de sorties « non officielles », il
publie son premier album Sense Of Sound en 2007.
Entre temps, il travaille avec Eyedea dans un ensemble qui comprend aussi le batteur JT Bates et le
bassiste Casey O’Brien. Il fonde le duo Ill Chemistry avec la rappeuse féministe Desdamona.
L’ensemble est immédiatement remarqué et reçoit en 2006 le Minnesota Music Award pour « Best Hip
Hop Artist/Group ». Véritable homme orchestre qui délivre non seulement les rythmes les plus divers,
mais aussi les vents avec toutes sortes d’harmonies, Carnage s’allie avec Desdamona pour une paire
unique, une petite bombe dans le monde du hip hop.
On le trouve souvent dans des situations d’improvisation avec les groupes Fantastic Merlins ou
Jelloslave. En 2007, il se produit en duo lors du festival Minnesota sur Seine avec le violoncelliste
Didier Petit et en 2008 participe à un mémorable et impromptu concert lors de Call and answer (série
contre la Convention Républicaine à St Paul) avec Anthony Cox, Bill Mike, Peter Schimke, et Stokley
Williams. Lors du même événement, il beatbox pour le groupe Los Nativos alors que leur DJ est
empêché
En janvier 2011, il publie Worth the wait (Fill In The Breaks records) et lors de cette même année
enregistre avec Desdamona pour Hope Street (nato) le premier disque d’Ill Chemistry auquel
participent l’ingénieur du son Paul Marino, le joueur de oud Mohamed Abozekry et le saxophoniste
François Corneloup.
Son activité pédagogique reste pour lui déterminante. « Beaucoup d'enfants ont des sentiments de
désespoir, j’essaie de donner un exemple qu’il est des possibilités de rendre votre vie meilleure avec
une forte détermination quel que soit l’environnement négatif. Je crois que j’ai la responsabilité de
donner quelque chose à cette communauté qui m’a aidé à devenir l'homme que je suis aujourd'hui. »

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