Georges Poirier - France
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Georges Poirier - France
Monsieur le président de l’Assemblée nationale du Québec Monsieur le Délégué général du Québec, Chers amis Monsieur le président, sachez que je suis très honoré et très touché en recevant la médaille de l’Assemblée nationale du Québec. Je vous adresse mes plus sincères remerciements et vous exprime ma profonde gratitude. Merci également pour les mots bienveillants que vous avez prononcés à mon endroit. Cette marque de considération, je la partage avec tous ceux qui m’accompagnent depuis longtemps sur le pont de l’amitié francoquébécoise. Ce sont mille mercis que je dois. D’abord à vous Monsieur le Délégué général, à toi cher Michel. Merci pour ton amitié indéfectible depuis vingt-cinq ans. Je me souviens, entre autres, de ton accolade chaleureuse lorsque tu es venu aux obsèques de mon père. Un grand merci Michel et Marie-Dominique. Merci à ma régionale de Laval-Québec. Elle m’irrigue de force depuis trente ans et surtout elle m’a permis de rencontrer ma compagne Françoise. Merci Françoise pour ton soutien et ton amour, Merci Richard, mon président, d’être là. Tu associeras à ces remerciements notre centaine d’amis de Laval. Dont notre jeune administratrice québécoise, Jacinthe. Dans trois semaines, j’aurai le plaisir de célébrer son mariage, un mariage franco-québécois. Merci au bureau national et à tout le réseau de France-Québec pour leur confiance depuis tant d’années. C’est un réseau vivifiant, un réseau essentiel. Si l’Association n’existait pas, il manquerait quelque chose dans la relation franco-québécoise et je n’aurais pas autant d’amis dans l’hexagone et au Québec. Merci à l’équipe de la revue. France-Québec mag, c’est une grande aventure bénévole. Chaque numéro relève souvent de la prouesse. J’ai la chance de compter sur une belle équipe de journalistes et d’universitaires, tous passionnés du Québec. Plusieurs me font l’amitié d’être présents : Monique Andris, Valérie Lion … Merci aussi pour sa présence à un ami de longue date, Christian Rioux, correspondant du Devoir à Paris. Merci également à l’Année francophone internationale qui m’a sollicité en 2000. Le Québec m’a ouvert les portes de la Francophonie. Je pense à tous les francophiles rencontrés : Edgar le Flamand, Juan Carlos le Colombien, Natallia l’Ukrainienne, Ziad le Palestinien et bien d’autres. Merci à mes amis de l’AFI venus ce soir : le Congolais Anicet Mobé, le poète québéco-français Jacques Rancourt. L’ADN de l’engagement, je le dois à mes parents. Ils s’étaient connus à la JOC, la Jeunesse ouvrière chrétienne. J’ai toujours aimé le beau mot de militant. Je crois beaucoup en l’espérance combative. Comme journaliste, j’ai toujours eu du respect pour les bénévoles qui s’investissent et tissent du lien social. Comme élu local chargé de la vie associative, j’essaie d’apporter le soutien et la reconnaissance que l’on doit aux associations. Il y a 40 ans, J’ai fait partie de l’armée des coopérants. J’ai été un « maudit chanceux » - c’était le nom du bulletin des coopérants que j’animais. J’ai aimé tout de suite ce Québec en pleine effervescence. La langue française affirmée 101 fois plutôt qu’une. L’esprit pionnier accroché à tous les érables. J’ai eu la chance, professionnelle et personnelle, de vivre de grands moments au Québec. Du stade olympique recevant Jean-Paul II en 1984 au forum mondial de la langue française à Québec en 2012. Je me souviens aussi de René Lévesque tapotant sa cigarette sur mon magnétophone ou de cette Innu chaleureuse nous fumant un saumon au bord du Saint-Laurent, au delà de Natashquan. Bref, le Québec est devenu, au fil des ans et des voyages, ma seconde patrie. Votre pays monsieur le président de l’Assemblée nationale du Québec, on l’aime ; votre pays, on y croit. Ce soir, je suis très sensible à ce témoignage d’amitié du Québec qu’incarne cette médaille. Merci infiniment. Georges POIRIER