glossaire logiciel libre

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Logiciel libre
Définition de la Free Software Fondation (FSF)
Aujourd'hui, un logiciel est considéré comme libre, au sens de la Free Software Foundation, s'il confère à
son utilisateur quatre libertés (numérotées de 0 à 3)7 :
0. la liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages ;
1. la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins ;
2. la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de
donner que de vendre des copies) ;
3. la liberté d'améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire
profiter toute la communauté.
L'accès au code source est une condition d'exercice des libertés 1 et 3.
La FSF précise quelques points. D'abord ces libertés doivent être irrévocables. Chacun doit avoir la
possibilité d'en jouir sans devoir prévenir un tiers. La redistribution du programme doit pouvoir se faire
sous toute forme, notamment compilée, éventuellement à la condition de rendre disponible le code source
correspondant. L'utilisateur doit pouvoir fusionner des logiciels libres dont il n'est pas lui-même l'auteur.
La FSF accepte toutefois des restrictions mineures quant à la façon dont un logiciel modifié doit être
présenté lorsqu'il est redistribué.
Format ouvert
Les termes format ouvert, format libre ou encore spécification ouverte, désignent des formats de
données interopérables et dont les spécifications techniques sont publiques et sans restriction d’accès ni
de mise en œuvre, par opposition à un format fermé ou propriétaire.
Définition
Le format de données est la manière utilisée en informatique pour représenter et stocker des données.
C’est une convention utilisée pour représenter des données, soit des informations représentant un texte,
une page, une image, un son, un fichier exécutable,
Un format de données est dit ouvert si son mode de représentation a été rendu public par son auteur et
qu’aucune entrave légale ne s’oppose à sa libre utilisation (droit d’auteur, brevet, copyright).
Les formats ouverts sont généralement créés dans un but d’interopérabilité. Un document enregistré dans
un format ouvert sera indépendant du logiciel utilisé pour le créer, le modifier, le lire et l’imprimer.
L’interopérabilité laisse le choix du logiciel pour utiliser le document libre.
Un standard ouvert est un format ouvert ou libre qui a été approuvé par une organisation internationale de
standardisation. Il faut souligner que plusieurs organisations de standardisation acceptent certaines formes
de limitations à la diffusion de leurs standards : un standard ouvert peut par conséquent être basé sur un
format ouvert mais non-libre.
Définition légale en France
La loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour « la confiance dans l’économie numérique » définit ainsi
l’ouverture des formats :
« On entend par standard ouvert tout protocole de communication, d’interconnexion ou
d’échange et tout format de données interopérable et dont les spécifications techniques sont
publiques et sans restriction d’accès ni de mise en œuvre5. »
Définition légale au niveau européen
Le programme IDABC de l’Union européenne a défini le cadre européen d’interopérabilité. Dans sa
version 1 de novembre 2004, les critères minima pour être reconnu comme un standard ouvert sont
définis comme suit :
«
• Le standard est adopté et sera maintenu par une organisation sans but lucratif et ses
évolutions se font sur base d’un processus de décision ouvert accessible à toutes les
parties intéressées (consensus ou vote à la majorité, etc.).
• Le standard a été publié et le document de spécification est disponible, soit
gratuitement, soit au coût nominal. Chacun a le droit de le copier, de le distribuer et de
l’utiliser, soit gratuitement, soit au coût nominal.
• La propriété intellectuelle – c’est-à-dire les brevets éventuels – sur la totalité, ou une
partie, du standard est irrévocablement et gratuitement mise à disposition.
• Il n’y a pas de restrictions à la réutilisation du standard
Formats ouverts et secteur public
Depuis le milieu des années deux-mille3, certains États ou administrations (administration fédérale suisse,
gendarmerie nationale française ainsi que le gouvernement britannique) se sont montrés très attentifs à
l’utilisation de formats ouverts4. Au-delà de l’intérêt direct pour ces acteurs (qui tient essentiellement à
l’interopérabilité), deux raisons expliquent ce soutien :
• D’une part, le secteur public ne peut adopter un format fermé pour ses échanges avec les
administrés ou les usagers sans imposer l’utilisation d’un logiciel particulier, ce qui revient à
donner à son éditeur une position dominante sur le marché, qui pourrait alors en abuser, et rendrait
ce secteur dépendant de cet éditeur pour l’accès à ses propres données et outils.
• D’autre part, manipulant des données sensibles (secret défense, informations fiscales ou médicales
par exemple) et archivant ses documents, la puissance publique doit avoir l’assurance que ces
données restent consultables à l’avenir, même si le logiciel qui les a générées n’est plus
disponible.
OPEN DATA = donnée ouverte
source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Données_ouvertes
Une donnée ouverte est une donnée numérique, d'origine publique ou privée, publiée de manière
structurée selon une méthodologie qui garantit son libre accès et sa réutilisation par tous, sans restriction
technique, juridique ou financière. L'ouverture des données (en anglais open data) représente à la fois un
mouvement, une philosophie et une pratique de publication de données numériques en ligne.
CLUF = Contrat de licence utilisateur final
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_de_logiciel
Une licence de logiciel est un contrat « par lequel le titulaire des droits du logiciel autorise un tiers à poser
des gestes qui autrement les enfreindraient.»1.
Pour avoir le droit d'utiliser un logiciel, il faut que le titulaire des droits l'autorise. La licence est le
document dans lequel il énumère les droits qu'il accorde au licencié (installer le logiciel, l'utiliser, faire
une copie de sauvegarde). Utiliser sans licence un logiciel dont on n'est pas l'auteur revient à violer le
droit d'auteur.
Souvent, le titulaire des droits ne se contente pas de concéder la licence, il ajoute également des exigences
comme l'interdiction d'utiliser le logiciel à plusieurs, d'étudier le logiciel, de publier des mesures de ses
performances, etc. Pour le grand public, l'achat d'un logiciel revient en fait à obtenir une licence, puis à
accepter le contrat de licence utilisateur final (CLUF).
Mais l'obtention d'une licence ne confère que des droits d'utilisation du logiciel (appelé aussi "progiciel"
lorsqu'il s'agit d'un logiciel standard) : « quelle que soit la forme du contrat l'utilisateur ne bénéficie que
d'une concession de droits d'utilisation. De ce fait l'utilisateur ne devient en aucun cas titulaire d'un
quelconque droit intellectuel sur le progiciel mais dispose uniquement de certaines prérogatives qui
constituent la contrepartie de ses obligations vis-à-vis du distributeur ou de l'éditeur. Il en va évidemment
de même lorsque le progiciel est diffusé sous ce que l'on appelle communément une licence libre »2.
Le principe de la licence d'utilisation est fondé sur une approche théorique classique du droit du logiciel
qui repose sur le paradigme de l'immatérialité et de la conception monolithique de la chose logicielle.
Cette théorie classique est restée la théorie de la doctrine majoritaire jusqu'en 2012 nonobstant l'existence
d'une doctrine minoritaire que l'on peut qualifier de théorie matérialiste du droit du logiciel qui défend
une qualification dualiste et matérialiste de la chose logicielle3.
Schéma de classification des CLUF
Le terme Contrat de Licence Utilisateur Final (CLUF) est une traduction du terme anglais EULA, End
User License Agreement.
Il s'agit d'un contrat liant une personne installant un logiciel affecté par ce type de licence sur un/son
ordinateur et l'éditeur du logiciel. La plupart d'entre elles, que l'on dénomme aussi licences de logiciels
propriétaires, limitent le nombre de machines sur lesquelles on peut installer le logiciel, le nombre
d'utilisateurs qui peuvent utiliser le logiciel, et contiennent d'autres limitations qui ne sont pas inhérentes à
la technologie.
Tableau des microprocesseurs du Fondeur Intel
Date
Nom
Nombre de
transistors
Finesse de
gravure
(nm)
Fréquence de
l'horloge
1971
Intel 4004
2 300
10 000
108 kHz
1974
Intel 8008
6 000
6 000
2 MHz
1979
Intel 8088
29 000
3 000
5 MHz
1982
Intel 80286
134 000
1 500
6 à 16 MHz (20
MHz chez AMD)
1985
Intel 80386
275 000
1 500
16 à 40 MHz
1989
Intel 80486
1 200 000
1 000
16 à 100 MHz
1993 Pentium (Intel P5)
3 100 000
800 à 250
60 à 233 MHz
1997
Pentium II
7 500 000
350 à 250
233 à 450 MHz
1999
Pentium III
9 500 000
250 à 130 450 à 1 400 MHz
2000
Pentium 4
42 000 000
180 à 65
1,3 à 3,8 GHz
2004
Pentium 4 D
(Prescott)
125 000 000
90 à 65
2.66 à 3,6 GHz
65
2,4 GHz (E6600)
2*291 000 000
65
3 GHz (Q6850)
410 000 000
45
3,33 GHz (E8600)
2*410 000 000
45
3,2 GHz (QX9770)
731 000 000
45
3,33 GHz (Core i7
975X)
2006 Core 2 Duo (Conroe) 291 000 000
2007
2008
2008
2008
Core 2 Quad
(Kentsfield)
Core 2 Duo
(Wolfdale)
Core 2 Quad
(Yorkfield)
Intel Core i7
(Bloomfield)
Largeur
des
MIPS
données
4 bits/4 bits
0,06
bus
8 bits/8 bits
0,64
bus
16 bits/8
0,33
bits bus
16 bits/16
1
bits bus
32 bits/32
5
bits bus
32 bits/32
20
bits bus
32 bits/64
100
bits bus
32 bits/64
300
bits bus
32 bits/64
510
bits bus
32 bits/64
1 700
bits bus
32 bits/64
9 000
bits bus
64 bits/64
22 000
bits bus
64 bits/64 2*22 000
bits bus
(?)
64 bits/64
~24 200
bits bus
64 bits/64
~2*24 200
bits bus
64 bits/64
?
bits bus
2009
2010
2011
2011
2012
Intel Core i5/i7
(Lynnfield)
Intel Core i7
(Gulftown)
Intel Core i3/i5/i7
(Sandy Bridge)
Intel Core i7/Xeon
(Sandy Bridge-E)
Intel Core i3/i5/i7
(Ivy Bridge)
774 000 000
45
1 170 000 000
32
1 160 000 000
32
2 270 000 000
32
1 400 000 000
22
3 06 GHz (I7 880)
3,47 GHz (Core i7
990X)
3,5 GHz (Core i7
2700K)
3,5 GHz (Core i7
3970K)
3,5 GHz (Core i7
3770K)
64 bits/64
bits bus
64 bits/64
bits bus
64 bits/64
bits bus
64 bits/64
bits bus
64 bits/64
bits bus
76383
147600
Date : l’année de commercialisation du microprocesseur.
Nom : le nom du microprocesseur.
Nombre de transistors : le nombre de transistors contenus dans le microprocesseur.
Finesse de gravure (nm) : le diamètre (en nanomètres) du plus petit fil reliant deux composantes
du microprocesseur. En comparaison, l'épaisseur d'un cheveu humain est de 100 microns =
100 000 nm.
• Fréquence de l’horloge : la fréquence du signal d'horloge interne qui cadence le microprocesseur.
MHz = million(s) de cycles par seconde. GHz = milliard(s) de cycles par seconde.
• Largeur des données : le premier nombre indique le nombre de bits sur lequel une opération est
faite. Le second nombre indique le nombre de bits transférés à la fois entre la mémoire et le
microprocesseur.
• MIPS : le nombre de millions d’instructions effectuées par le microprocesseur en une seconde.
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