Services cynophiles

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Services cynophiles
Services cynophiles
Quelques données
• Un chien peut fouiller
une voiture en
environ trois
minutes.
• Les chiens peuvent
travailler pendant
quatre heures, si on
leur accorde des
périodes de repos.
• La GRC dispose de
112 équipes
cynophiles au pays.
• On estime qu’il en
coûte 60 000 $ pour
former un membre et
dresser une équipe
cynophile.
• Il en coûte moins de
1 000 $ par année
pour nourrir et
soigner un chien de
police.
• En moyenne, les
chiens de police
travaillent jusqu’à
l’âge de sept ans.
Aperçu
Entre 1908 et 1935, il arrivait que des
membres utilisent des chiens
appartenant à des particuliers pour leurs
enquêtes. La création de la Section
canine de la GRC en 1935 a été
marquée par l’acquisition de trois
bergers allemands : Black Lux, Dale of
Cawsalta et Sultan. En 1937, le
commissaire MacBrien, convaincu de
l’utilité des chiens de police, a ordonné
l’ouverture d’une école de la GRC pour
les chiens et les maîtres de chien à
Calgary. En 1940, la GRC a eu gain de
cause pour la première fois grâce à des
preuves trouvées par un chien.
Chiens
La GRC utilise des bergers allemands
et belges (malinois) de race pure en
parfaite condition physique. Elle
considère que ces races sont les plus
indiquées pour le travail policier
puisque les chiens sont adaptables,
polyvalents, forts, courageux et
capables de travailler dans des
conditions climatiques extrêmes. On
choisit généralement des mâles. Un
chien qui commence le programme de
dressage de la GRC n’a que 17 pour
cent de chances de réussir en raison des
normes élevées qui sont exigées.
Centre de dressage des
chiens de police
Les chiens commencent le programme
lorsqu’ils sont âgés de 12 à 18 mois. Le
dressage de base dure environ
17 semaines, mais il ne prend jamais
totalement fin puisque les chiens
doivent s’exercer tous les jours pour
demeurer aptes physiquement et
mentalement. Les chiens et les maîtres
de chien doivent prouver chaque année
qu’ils répondent aux normes exigées
pour le travail sur le terrain.
Le Centre de dressage des chiens de
police de la GRC a ouvert ses portes
en 1965, à Innisfail (Alberta). Le
personnel de dressage se compose d’un
officier responsable, d’un sergent
d’état-major gestionnaire de
programme, d’un sergent d’état-major
dresseur principal, de cinq sergents
dresseurs, d’un sergent chargé des
acquisitions, de deux caporaux prédresseurs et d’un personnel de soutien
réunissant six employés de la fonction
publique.
Services cynophiles
Maîtres de chien
Les maîtres de chien sont des membres réguliers qui
se portent volontaires pour remplir cette fonction et
qui répondent aux critères du processus de sélection.
Bien que les compétences s’acquièrent avec la
formation et l’expérience, les candidats doivent dès
le départ pouvoir travailler avec les animaux et
comprendre les instincts connus des chiens. Plus de
400 noms figurent présentement sur la liste d’attente
pour la formation de maître de chien.
Fonctions
Parmi les responsabilités des chiens de police,
mentionnons la recherche de personnes perdues, le
pistage de criminels, la recherche de stupéfiants,
d’explosifs, d’alcool et d’alambics illicites, de
preuves sur les lieux de crime et de biens perdus, la
protection de personnes de marque, la maîtrise des
foules (avec l’équipe anti-émeute), l’intervention
dans des prises d’otage, la recherche et le sauvetage
en cas d’avalanche et les relations entre la police et
la communauté.
Décorations pour bravoure
Le matin du 31 août 1989, une épouvantable
explosion de gaz a secoué un immeuble à Ottawa,
endommageant lourdement sa structure. La partie
qui tenait toujours risquait de s’écrouler à tout
moment. La plupart des occupants de l’immeuble
avaient pu être évacués en toute sécurité, mais des
personnes étaient toujours coincées à l’intérieur.
Les secouristes sont intervenus rapidement et ont
cherché attentivement des victimes coincées dans les
décombres, malgré la menace d’une nouvelle
explosion.
Le gendarme Joseph Guy Denis Amyot, maître de
chien au détachement de l’aéroport d’Ottawa
(Division A), n’était pas en service lorsqu’il a
entendu parler de l’explosion au bulletin de
nouvelles. Offrant ses services et ceux du chien de
police Jocko, il est entré dans l’immeuble en
compagnie du capitaine Gerard Patry, du Service des
incendies d’Ottawa, pour chercher des victimes
coincées. Malgré le danger, ils ont cherché dans la
partie la plus endommagée de l’immeuble un garçon
qui devait plus tard être retrouvé vivant dans les
décombres.
Pour son courage et son professionnalisme, le
gendarme J.G.D. Amyot s’est vu remettre une
citation du Commissaire pour bravoure. Le capitaine
G. Patry du Service des incendies d’Ottawa a reçu
une citation du Commissaire à un civil pour le
courage dont il a fait preuve et l’assistance qu’il a
apportée au gendarme Amyot.
Pour de plus amples détails, rendez-vous au
www.rcmp-grc.gc.ca.