Critique - Ivan THIRION

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Critique - Ivan THIRION
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Apér’opéra. Onze solistes du Cnipal : charmante soirée
chez Monsieur Rossini. Avignon (17-XII-2011).
Apér’opéra Puccini. Onze solistes du Cnipal. Avignon (17-XII-2011).
(photo Cnipal)
Giacomo Puccini, extraits de Gianni Schicchi, Madame
Butterfly, Turandot, Edgar et La Bohème.
Mise en espace Jean-Louis Pichon, piano Nina Uhari.
Onze des 16 chanteurs de la promotion Roberto Alagna : Irina
Aleksidze mezzo, Simona Caressa mezzo, Dae Gweon Choï
ténor, Anaïs Constans soprano, Michaël Guedj baryton,
Irakli Kakhidze ténor, Taeill Kim baryton, Jennifer Michel
soprano, Yuko Naka soprano, Kakhaber Shavidze basse,
Ivan Thirion baryton.
Quel beau cadeau que cet Aper’Opera du 17 Décembre !
La présentation était bien ficelée, l’emballage attrayant ; quand au
programme, un vrai bijou (mis en scène par Louis Pichon). Et le
Foyer de l’Opéra se révèle toujours trop petit…
La soirée intitulée « Dans le salon de Monsieur Puccini »
donnait le ton d’emblée. Les artistes ont présenté l’hôte du jour,
Giacomo, et les débuts d’une carrière flamboyante et prolifique.
Les jeunes solistes, nombreux, ont donné le meilleur
d’eux-mêmes.
Nous avons à nouveau écouté avec grand plaisir les Voix
georgiennes du précédent apér’opera : Irina Aleksidze dans l’air
dramatique (Air de Musetta « é destin ») de La Bohême ; la basse
Kakhaber Shavidze ; et le ténor Irakli Kakhidze, dans l’air du
Prince de Turandot «Nassum dorma », voix veloutée, énergique
et puissante, majestueuse dans le final « Vincello ».
Nous avons beaucoup apprécié les nouveaux venus. Ivan
Thirion dans un extrait peu connu d’Edgar (Questo amor) nous a
révélé une très belle voix pleine de ressources ; et les aigus
difficiles d’ Anaïs Constant avec Gianni Schicchi (« o mio babbino
caro )» nous ont séduits.
N’oublions pas le ténor Dae Gweon Choi et la soprano
Yoko Naka Soprano, dans le duo « o suave fanciulla », air fameux
s’il en est, et Yoko Naka seule dans le « si mi chiamano Mimi ».
Les applaudissements nourris ont salué leur talent.
N’oublions pas non plus la prestation très enlevée de
Jennifer Michel dans la Valse de Musetta de la Bohême, dont la
mise en scène dérida si besoin était un public attentif.
Quant aux trois barytons Michael Guedj, Ivan Thirion et
Taeill Kim, nous n’aurions garde de les oublier : leur performance
fut aussi de qualité.
Une petite émotion en écoutant Simona Caressa : une
voix et un physique si proches de Callas à ces débuts. Elle
interpréta avec Yuko Naka le duo « scuti quella fronda » de
Madame Butterfly.
Nina Uhari fut une fois de plus une excellente
accompagnatrice, mais interpréta aussi en solo une introduction
très remarquée, et de surcroît participa à différentes saynètes.
Ph.S. et G.ad.

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