LE CBRS - CHU Limoges

Transcription

LE CBRS - CHU Limoges
N° 112 - mai 2015
Dossier
LE CBRS
Rencontres
FABIENNE AUROY
DR STOYAN BOYADZHIEV
ISABELLE BESCOS
Mieux connaître
LES EXAMENS D’IMAGERIE SONT
VISUALISABLES SUR INTERNET
Sommaire
LE CBRS
04 ACTUALITES
05 A VENIR
08 RECHERCHE
Des cellules immunitaires se font « hara-kiri »pour éviter l’allergie
09 MIEUX CONNAITRE
Les examens d’imagerie sont visualisables sur internet
Le CIMA
12 CHIFFRES
L’obésité
CHU de Limoges
2 av. Martin-Luther-King
87042 Limoges cedex
Tél. : 05 55 05 55 55
www.chu-limoges.fr
Publication du service
de la communication
service.communication@
chu-limoges.fr
Directeur de la
publication
Hamid Siahmed
Rédacteurs en chef
Maïté Belacel,
Philippe Frugier
Secrétaire de rédaction
Maïté Belacel
Photographies
Phanie Presse,
Christophe Chamoulaud
Illustrations
Frédéric Coiffe
Mise en page
Christophe Chamoulaud
Imprimeur
Fabrègue, St-Yrieix (87)
Tirage
9 500 exemplaires
Dépôt légal
2ème trimestre 2015
ISSN 0986-2099
Chorus_02
14 DU COTE DE LA GERONTOLOGIE
15 TRAVAUX
16 DOSSIER
Le CBRS (Centre de Biologie et de Recherche en Santé) :
hygiène, sécurité et fonctionnalité
29 RENCONTRES
Fabienne Auroy
Dr Stoyan Boyadzhiev
Isabelle Bescos
32 AILLEURS
Incubateur
34 RESSOURCES HUMAINES
Médailles d’honneur départementales et communales
Mouvements - Carnet
Editorial
Projet de loi santé :
considérons bien
les articles 27 et 49
par Hamid Siahmed,
Directeur général
5
7 articles, 2 000 amendements et beaucoup, beaucoup d’informations ou de contestations relayées par les médias... donc autant
de bonnes raisons de s’arrêter sur quelques points importants
de ce projet de loi de santé pour nos activités. Ce n’est pas d’eux
que vous avez le plus entendu parler, et pourtant, le Groupement
Hospitalier de Territoire (GHT) et la mutualisation des services entre
hôpitaux sont l’une des propositions phare du futur projet de loi. Cet
article 27 dispose ainsi qu’au 1er janvier 2016, « chaque établissement
public de santé, sauf dérogation tenant à sa spécificité dans l’offre de
soins régionale, est partie à une convention de groupement hospitalier
de territoire ». Tous les GHT s’associeraient à un CHU au titre des
activités hospitalo-universitaires. « Cette association est traduite dans
le projet médical du GHT ainsi que dans une convention d’association
entre l’établissement support du GHT et le CHU qui vise à renforcer
l’implication des établissements concernés dans les activités de recherche
clinique, d’enseignement et d’accueil des professionnels de santé en formation. » Concrètement, cela signifie que notre CHU devra coordonner
les missions d’enseignement de formation initiale des professionnels
médicaux et celles de recherche, de gestion de la démographie médicale et de référence et de recours. Et l’article 49, l’avez-vous vu ? Il
s’agit pourtant de celui qui « pose les bases d’une modernisation de la
gouvernance interne des établissements ». Il parle de pôles, de leur taille
minimale ou maximale, de services et d’UF... Il parle aussi des nouvelles
attributions du PCME. Cet article 49 évoque également la place des
sages-femmes et des usagers dans les instances. Il inscrit les grands
principes du fonctionnement en pôle dans le règlement intérieur de
l’établissement afin que le directoire puisse donner des orientations
garantissant que les projets de pôle prennent en compte la cohérence
du projet médical et la nécessité du dialogue avec les personnels.
L’Assemblée nationale a adopté ce projet de loi de santé sur lequel le
Sénat devrait se prononcer en séance extraordinaire en juillet prochain.
Mais ça y est... je suis sûr que vous êtes déjà en train de reconsidérer
sa portée.
Chorus_03
Actualités
Evolution de la messagerie électronique CHU
L’ancien serveur de messagerie du CHU (boîte
mail en @chu-limoges.fr) a été remplacé par un
nouveau serveur plus performant en version " Exchange 2010 ". Côté utilisateur, les nouveautés sont
les suivantes :
- Capacité des messageries : elles sont par défaut
de 1 Go (contre 50 Mo auparavant). Pour les utilisateurs le nécessitant en fonction de leur activité,
la capacité de la boite aux lettres a été majorée
jusqu’à un maximum potentiel de 20 Go.
- Facilité de recherche : le nouveau serveur est
bien plus performant que le précédent ce qui permet de faire une recherche sur tous les messages
de la boîte mail en quelques secondes (contre
plusieurs minutes avant).
Un long métrage au CHU
Le 21 mars le CHU a accueilli le tournage de deux
scènes d’un long métrage cinématographique intitulé " De là où tu es, tu peux m’entendre ". Il s’agit
d’un film réalisé par Jean-Philippe Martin, avec
notamment les acteurs Baptiste Sornin et Bernie
Bonvoisin. Une scène a été tournée dans une
chambre inutilisée au premier étage de l’hôpital
Dupuytren et une autre sur le parking de l’école
de sage-femme au Cluzeau.
Déménagement des activités du garage
Les activités de maintenance des équipements
automobiles du CHU ont été délocalisées sur le
CH Esquirol. Ce déménagement intervient dans le
cadre du plan de modernisation et la construction
du bâtiment médico-chirurgical.
Des travaux ont été réalisés sur le garage d’Esquirol afin d’accueillir les 3 agents du CHU dans des
locaux neufs, offrant ainsi de meilleures conditions
de travail.
Concernant le prêt de véhicules pour les déplacements professionnels, pour le moment, la
procédure reste identique : la réservation se fait
en contactant Frédéric Bouchilloux au 56078 et le
retrait des véhicules se fait dans les anciens locaux
sur le site des services techniques.
Nouveau secrétaire au CHS-CT
Le nouveau CHS-CT s’est réuni le 26 mars. A
cette occasion, Christel Sudrot (syndicat FO) été
désignée secrétaire.
Chorus_04
Le tome 6 de la Saga des Limousins est sortie
Troisième génération est le tome 6 de " La saga
des Limousins " écrit par le Pr Yves Aubard. Il se
déroule entre les années 1025 et 1031. Les descendants du seigneur de Châlus vont apprendre toutes
les difficultés et les dangers qu’il y a à gérer un
fief.
En savoir plus : sagadeslimousins.com
Ouverture d’un point info HAD
Un " Point Info HAD " a ouvert le 16
mars dernier dans le hall de l’hôpital
Dupuytren. Une permanence y sera
tenue tous les jours de la semaine
par une secrétaire qui pourra ainsi
informer les patients, leurs familles et
leurs proches ainsi que l’ensemble des
personnels du CHU sur les possibilités
qu’offre l’HAD.
Cette présence sera renforcée, en fonction des possibilités, par des visites
dans les différents secteurs MCO.
Gala Munforte : nouvelle directrice
de la contractualisation et du contrôle de gestion
Le 1er avril, Gala Munforte a rejoint notre CHU
en tant que directrice de la contractualisation et
du contrôle de gestion. Pour son premier poste,
à l’issue des deux années de formation à l’Ecole
des Hautes Etudes en Santé Publique, elle a choisi
le CHU de Limoges « pour son ambitieux projet
d’établissement ». Diplômée de l’ESSEC Business
School, spécialisée en finance, elle a successivement travaillé en banque d’investissement, puis en
entreprise sur des fonctions de marketing, avant
de préférer le secteur public et le monde hospitalier « pour sa fascinante complexité, sa richesse et la
passion qui anime ses acteurs » selon elle.
Actualités
Accès YouTube et sorties son
La chaîne YouTube du CHU de Limoges, qui
connaît déjà une forte audience, va continuer d’accueillir de nouvelles vidéos dans les semaines qui
viennent. Nous vous rappelons que vous pouvez
consulter cette chaîne depuis vos postes de travail.
Si vous rencontrez des difficultés en lecture, ou
si vous aviez besoin de faire installer des hautparleurs n’hésitez pas à contacter informatique
assistance par téléphone au 58501 ou par mail
[email protected]
Nouveau : paiement en ligne des frais d’hospitalisation
Depuis le 9 mars, les patients hospitalisés au CHU
peuvent payer en ligne leurs frais d’hospitalisation. Un lien présent sur la page d’accueil du site
internet du CHU permet d’accéder à un serveur
de paiement sécurisé de la Direction générale des
finances publiques pour procéder au règlement.
Plus simple, plus rapide, et évidemment sécurisé,
ce nouveau service s’inscrit dans la politique de
modernisation de l’hôpital.
Pour accéder au service : www.chu-limoges.fr/
payez-en-ligne-vos-frais-d-hospitalisation.html
ou http://goo.gl/EVUuY6
Les Universités d’endoscopie à l’honneur
Le Pr Sautereau vient de recevoir le prix national de la meilleure formation
médicale continue pour les Universités d’endoscopie. Lancées en septembre
2001, elles se fondent sur la méthode EASIE® (Erlangen Active training
Simulator for Interventional Endoscopy), qui permet l’apprentissage et le
perfectionnement sur un modèle animal, aux principales techniques utilisées
en endoscopie digestive. Initialement à destination des internes en hépato-gastro-entérologie, ces universités ont été successivement ouvertes aux
praticiens libéraux, puis aux praticiens hospitaliers et chefs de clinique assistants. Les infirmiers en endoscopie sont aussi concernés, avec une formation
spécifique. Les universités sont désormais placées sous l’égide de la Société
Française d’Endoscopie Digestive (SFED), de la Société Nationale Française de
Gastro-Entérologie (SNFGE) et du Club de Réflexion des Cabinets de Groupe
en Gastro-Entérologie (CREGG). Organisées par l’Institut de formation et de
recherche en endoscopie digestive présidé par le Pr Sautereau, ces universités
ont contribué à former près de 2 500 internes et médecins depuis 14 ans. Voilà
donc un prix bien mérité !
Nouveau concept, mêmes services
Votre agence MNH de Limoges fait peau neuve.
Vous pouvez venir la redécouvrir dans l’entrée du
restaurant du personnel de Dupuytren et rencontrer votre conseiller Quentin Dubosclar. Vous
bénéficierez d’un bilan de votre protection actuelle
et de solutions personnalisées, adaptées à vos
besoins et à votre budget. Il vous présentera aussi
l’ensemble des services à votre disposition.
Contact : 06 83 23 67 06
[email protected]
Cirque à l’hôpital de la mère et de l’enfant
Du 10 au 16 avril, le cirque s’est installé à l’hôpital
de la mère et de l’enfant dans une yourte sur le
parvis, pour offrir aux enfants et à leurs familles
des actions culturelles et artistiques. Au programme : spectacles, ateliers et visites dans les
chambres pour les enfants qui ne pouvaient pas se
déplacer. Une exposition sur le thème du cirque a
également été proposée dans le hall d’accueil de
l’hôpital.
Des résidents de l’hôpital Jean Rebeyrol ont également été conviés à assister à des représentations,
dans le cadre des rencontres intergénérationnelles
organisées avec l’association ABEL.
Cette action a été menée en partenariat avec le
Sirque - Pôle national des arts du cirque de Nexon
(voir également photo en dernière page).
Témoignages d’étudiants d’IFSI
à Bac Thrang Long
8 étudiants de l’IFSI de la Croix-Rouge viennent de réaliser un stage de 5
semaines à Viet Duc (Vietnam). Premier étonnement : la famille fait partie
intégrante des soins bénéficiant même de dortoirs réservés dans l’hôpital. La
prise en charge de la douleur, pour des raisons économiques, culturelles et
d’expériences des personnes, est aussi très différente de celle en France. Les
médecins et soignants de Bac Thrang Long, ont aussi témoigné des progrès en
qualité et efficacité des soins grâce à leur partenariat avec le CHU de Limoges.
Chorus_05
Actualités
Inauguration de la nouvelle voie Pr Descottes
La nouvelle voie, baptisée " rue Bernard Descottes ", permettant de desservir
le Centre de Biologie et de Recherche en Santé (CBRS) et le futur bâtiment
médico-chirurgical, a été inaugurée le 16 avril en présence notamment de
Emile-Roger Lombertie, maire de Limoges, Gérard Vandenbroucke, président
de la Communauté d’agglomération Limoges Métropole, Ann-Christine et
Johan Descottes.
Mars bleu : le CHU mobilisé
Les professionnels du CHU ont participé fin
mars à la campagne nationale de prévention et
de dépistage du cancer colorectal. " Mars bleu "
a été l’occasion d’informer sur les moyens de
prévention et la maladie, et en premier lieu sur
son dépistage. Des stands d’informations dans
Dupuytren ont permis d’échanger avec le public
mais aussi d’autres professionnels de l’hôpital.
Une conférence organisée en fin de journée à la
BFM de Limoges a permis de compléter l’information des personnes les plus intéressées. Prévention,
dépistage, coloscopie, chirurgie colique et rectale...
Les Pr Mathonnet et Buchon et les Dr Legros et
Jacques se sont relayés en tribune pour sensibiliser
et expliquer la lutte contre un cancer qui a causé
près de 30 000 décès en France (chiffre 2012 source Inca 2015).
Don en pédiatrie
Le 3 mars dernier, la société Vinci et l’association
Les blouses roses ont distribué aux enfants en
pédiatrie et aux urgences pédiatriques des jeux des
7 familles et des exemplaires du Journal de Mickey.
Chorus_06
Fête du printemps
Pour fêter le printemps et égayer le quotidien des
patients et des personnels, le comité patient du
service d’hématologie et de thérapie cellulaire a
organisé une journée de maquillage ludique le 20
mars dernier.
Vendredi
20 mars
Service d’hematologie clinique
et therapie cellulaire
Objectif :
tidien des
Egayer le quo
des soignants
patients et
Des sessions denses pour
le Conseil stratégique de la qualité
La cinquantaine de membres permanents ou invités du Conseil stratégique de
la qualité se sont réunis les 21 janvier et 4 février. Ouvertes par le Directeur
général et le Président de CME, ces sessions ont permis la présentation de
l’avancée des travaux de préparation de certification par les pilotes et animateurs des thématiques, accompagnés des référents de la direction de l’organisation, de la qualité - gestion des risques et des relations avec les usagers. Les
descriptions des processus et thématiques ont été examinées successivement,
permettant de programmer pour chacun les ajustements et actions complémentaires. La cartographie des principaux risques a été l’autre point d’attention de ces réunions, pour prévoir leur réalisation ou leurs évolutions.
Galette de la MNH
Le 23 janvier dernier,
la MNH a organisé sa
traditionnelle galette
des rois dans la salle de
spectacle de l’hôpital
Jean Rebeyrol.
A venir
Accessibilité du CHU : en progrès... mais pas assez
La loi handicap du 11 février 2005 précisait que les conditions d’accès des personnes handicapées dans les établissements recevant du public devaient être
les mêmes que celles des personnes valides, ou à défaut d’une qualité d’usage
équivalente. Mais face au retard accumulé, le Premier Ministre a confirmé
le 26 février la mise en place des " agendas d’accessibilité programmée "
(Ad’AP), avec des délais de report qui peuvent atteindre 6 ans au maximum,
voire 9 ans pour les " patrimoines complexes ". Le CHU de Limoges a une
volonté de devancer cet agenda, et a lancé un plan d’actions très volontaire,
associant largement les professionnels au sein de l’établissement et sollicitant des appuis extérieurs. Des réalisations très concrètes voient le jour, et
d’autres sont en cours ou programmées. Le prochain numéro de Chorus vous
en dira plus... mais toutes les bonnes volontés, remarques et propositions de
solutions peuvent être adressées par mail à Philippe Frugier, en charge de la
coordination de ces actions :
[email protected] ou 05 55 05 62 49.
Culture à l’hôpital :
appel à participation des agents du CHU
La commission Culture à l’hôpital accompagnera le projet présenté par le CHU de Limoges et
l’Académie. L’Académie est l’école supérieure de
théâtre du Limousin. Elle fait partie des 11 écoles
supérieures d’art dramatique habilitées par le
Ministère de la culture et de la communication.
Le projet qui se déroulera sur 2015 et 2016 veut
s’appuyer sur l’art théâtral pour rappeler l’importance des mots et des gestes dans les relations
soignants-soignés. Nous cherchons donc des hospitaliers volontaires pour rencontrer les acteurs
de l’Académie, et témoigner de situations vécues
(évidemment en tout respect de l’anonymat des
patients). Ces éléments associés aux contributions
d’associations d’usagers, constitueront la " matière
première " des étudiants et enseignants. Ceux-ci
écriront ensuite une pièce qu’ils joueront sur une
scène de théâtre de Limoges. L’objectif est de
sensibiliser soignants et soignés à leurs attitudes
(gestuelle et verbale) et leurs relations.
En savoir plus : [email protected]
ou 05 55 05 62 49.
Zouk, biguine et maloya à l’EHPAD Dr Chastaingt
Mardi 9 juin de 14h à 17h, dans le cadre de leur
formation à l’IFCS du CHU de Limoges, les étudiants cadres de santé organisent une après-midi
intergénérationnelle créole. Cette rencontre conviviale réunira les résidents et les enfants d’une
classe de l’école des Homérides (Limoges). Ce projet mettra à l’honneur la solidarité et le partage.
Au programme : animation par le groupe Faham,
chorale des enfants et goûter créole.
Pédagogie et management à l’heure des réseaux
sociaux : quelle réflexion pour les cadres de santé ?
Dans un contexte professionnel où les réseaux
sociaux sont de plus en plus présents, les étudiants
de l’IFCS de Limoges s’interrogent sur leur impact
au sein des établissements et des formations de
santé. Afin de réfléchir et d’échanger sur ce thème,
ils vous convient à une soirée le 11 juin à la faculté
de médecine, amphithéâtre E de 18h30 à 20h30.
La soirée sera clôturée par un buffet.
Afin d’organiser au mieux ce moment nous vous
remercions de bien vouloir vous inscrire avant le
31 mai à l’adresse suivante :
quelcadrepourlesré[email protected]
JOURNEES DE LA SANTE
MAI
05 : Journée mondiale de l’asthme
12-13 : Journées européennes des droits du patient
12 : Journée mondiale de la fibromyalgie
22 : Journée nationale de la santé du pied
22 : Journée nationale de prévention et de dépistage
des cancers de la peau
23-30 : Semaine de sensibilisation à la sclérose en
plaque
23 : Journée européenne de l’obésité
30-05 : Semaine du développement durable
31 : Journée mondiale sans tabac
JUIN
02-07 : Semaine nationale de sensibilisation
au dépistage de l’hémochromatose
02-08 : Semaine nationale de prévention du diabète
14 : Journée mondiale du donneur de sang
19 : Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose
20 : Journée nationale de l’alimentation en
établissement de santé ou en EHPAD
22-26 : Journées nationales d’information et
de dépistage de la DMLA
22 : Journée nationale de réflexion sur le don d’organes
28 : Journée mondiale contre l’hépatite
Chorus_07
Recherche
DECOUVERTE
DES CELLULES IMMUNITAIRES SE FONT
« HARA-KIRI »POUR ÉVITER L’ALLERGIE
Brice Lafleur, post doctorant,
et le Pr Michel Cogné
Des chercheurs du CNRS, de l’Inserm, de l’université et du CHU de Limoges au sein du
laboratoire « Contrôle de la réponse immune B et lymphoproliférations »1, ont fait une
découverte majeure dans la compréhension du mécanisme des allergies.
L
BIBLIOGRAPHIE
Self-Restrained B
Cells Arise following
Membrane IgE
Expression. Laffleur et al., 2015,
Cell Reports, sous
presse. DOI 10.1016/j.
celrep.2015.01.023
1
En collaboration avec
une immunologiste du
laboratoire Microenvironnement et cancer
(Inserm/Université de
Rennes 1).
2
Les immunoglobulines,
ou anticorps, sont des
protéines secrétées
par les lymphocytes
de type B en réaction
à l’introduction dans
l’organisme d’une
substance étrangère
(antigène).
Chorus_08
’équipe de recherche du Pr Michel Cogné
a démontré que la production d’immunoglobulines de type E (IgE)2 par les lymphocytes B induit une perte de leur mobilité et
l’initiation de mécanismes de mort cellulaire.
Ces anticorps, présents en faible quantité, sont
les " armes " les plus puissantes du système immunitaire et peuvent déclencher des réactions
immunes très violentes ou des allergies immédiates (asthme, urticaire, choc allergique),
dès que leur taux augmente légèrement. Ces
résultats, publiés en ligne dans Cell reports le
12 février 2015, élucident ainsi la manière dont
notre organisme restreint la production d’IgE
pour éviter une réaction allergique.
Les lymphocytes producteurs d’IgM, IgG ou
IgA sont nombreux, aisément identifiables et
persistants (en tant que " cellules mémoires ").
Pour des raisons jusqu’ici inexpliquées, les
cellules productrices d’IgE sont rares et ont
donc été très peu étudiées. Afin de comprendre
les mécanismes de contrôle des IgE, les chercheurs ont tout d’abord contraint, par génie
génétique, des cellules à produire ces anticorps en grand nombre. Ils ont alors réussi à
mettre en évidence deux mécanismes majeurs
de contrôle. Ils ont démontré que dès qu’un
lymphocyte B porte sur sa membrane une IgE,
il se " fige " : il s’arrondit, perd ses pseudopo-
des et devient incapable de se déplacer, alors
que les lymphocytes sont habituellement très
mobiles. Les scientifiques ont également révélé que le lymphocyte active plusieurs mécanismes d’apoptose, la mort programmée
de la cellule. Cette autodestruction provoque
l’élimination rapide des lymphocytes porteurs
d’IgE tandis que les autres cellules du système
immunitaire sont capables de survivre jusqu’à
plusieurs années.
Notre organisme a donc développé, au cours de
l’évolution, plusieurs systèmes d’autocensure
autour d’une de ses " armes " immunitaires
les plus puissantes, l’IgE. Comme la cellule
porteuse d’IgE ne peut plus se déplacer, elle ne
peut survivre que durant un temps bref, suffisant pour jouer un rôle protecteur ponctuel
contre les parasites, les toxines et les venins.
Elle s’autodétruit ensuite par une sorte d‘ " hara-kiri ", qui limite très fortement la production
des IgE et donc le déclenchement d’allergies.
Les chercheurs souhaitent désormais explorer
plus avant les différentes voies moléculaires
de cette autocensure. Elles sont en effet autant
de nouvelles cibles thérapeutiques dont l’activation pharmacologique pourrait contrer les
allergies, voire permettre de censurer d’autres
lymphocytes B pathologiques, comme ceux
impliqués dans les lymphomes.
Mieux connaître
NUMERIQUE
LES EXAMENS D’IMAGERIE SONT
VISUALISABLES SUR INTERNET
Depuis le 1er mars , la quasi-totalité des examens d’imagerie réalisés au CHU de Limoges peuvent être consultés par les patients
et leurs médecins prescripteurs sur un serveur web sécurisé. Une
solution numérique nommée " PACS " (Picture Archiving and
Communication System) qui présente de nombreux avantages
pour les patients et les professionnels de santé.
L
’imagerie est un élément essentiel du diagnostic, du suivi et du
traitement des patients. Les progrès technologiques ont considérablement fait évoluer l’ensemble des techniques d’imagerie
désormais accessibles sous format numérique.
Un progrès que le CHU de Limoges se devait de partager avec ses patients
et les médecins qui ont prescrit ces examens, en s’équipant d’un système
intitulé PACS. Ce service permet de traiter, d’interpréter les images
acquises en imagerie, puis de les stocker pendant toute la durée légale,
de les indexer et les rendre accessibles sur un serveur sécurisé. Après
chaque examen d’imagerie un numéro d’examen et un numéro patient
seront remis au consultant, puis au médecin prescripteur avec le compte
rendu. Entrés sur le site web sécurisé https://imagerie.chu-limoges.fr,
ces éléments d’identification donnent accès à la version numérique des
images. Anonymisées, ces images sont proposées en format .jpg, ou
au format Dicom pour les professionnels qui ont besoin d’une qualité
encore accrue.
Chaque image reste 6 mois en ligne mais peut être republiée à la demande du patient pour une nouvelle période. Cette nouvelle solution
va optimiser la coopération entre professionnels de santé tout au long
du parcours de soins du patient, et améliorer le diagnostic et le suivi
des traitements par un accès aux antériorités. Cette diffusion des images
par le web met donc fin à la remise de CD, DVD ou films et contribue
ainsi à l’engagement développement durable de l’hôpital. Néanmoins,
les supports papier ou disque seront réalisés et remis aux patients qui
en feront la demande auprès du service ayant réalisé les examens.
Le CHU de Limoges réalise chaque
année un peu plus de 200 000 actes
ou examens d’imagerie.
Sont déjà disponibles sous la solution
Pacs tous les résultats d’examens de
radiologie, IRM, scanner, échographie,
les imageries réalisées en vasculaire,
sénologie, pédiatrie, en médecine
nucléaire.
Seront disponibles dans un second
temps, les images de cardiographie,
de gynécologie, d’endoscopie, de
bloc opératoire, et les images de
dermatologie.
Chorus_09
Mieux connaître
CONGRES
CIMA :
L’ACCOMPAGNEMENT AU ZÉNITH
En réunissant près de 1 000 professionnels sur 3 jours, le 1er Congrès international des
acteurs de l’accompagnement a tenu ses promesses. Partenaire majeur de l’événement
organisé par la Mutualité Française et l’ARS Limousin, le CHU a pu échanger avec des
professionnels venus de toute la France et de l’étranger sur les pratiques innovantes
dans l’accompagnement des patients ou résidents.
A
l’occasion du Cima, le Zénith de Limoges
s’est organisé en 3 grands espaces.
D’abord l’auditorium, la salle du Zénith,
qui a accueilli les conférences plénières et les
ateliers de réflexion. Une scène sur laquelle le
Pr Dantoine est intervenu sur la conférence
traitant de la responsabilisation et l’autonomisation des malades face à leurs problématiques
de santé. Une intervention devant un large auditoire qui a permis de partager des retours
d’expériences avec Jennifer Raymond, Directrice des programmes fondés sur des preuves à
l’Hebrew Rehabilitation Center (Havard Medical School) venue spécialement des Etats-Unis
et Céline Loubières, Chargée de missions " participation des usagers " de Psycom, organisme
public d’information, de formation et de lutte
contre la stigmatisation en santé mentale.
Ensuite, le forum, dans un lieu et un format plus
réduit mais aussi plus propice à l’interaction
entre orateurs et public. Le directeur général
de notre CHU était d’ailleurs du premier atelier de ces 3 jours, intitulé " L’accompagnement
sera-t-il le business model du système de santé
de demain ? ". Une table ronde partagée avec
le directeur général de l’ARS du Limousin, la
Présidente de la CNSA, le Président de la FEGA-
Chorus_10
PEI et du Président de la Mutualité Française.
L’esplanade du Zénith, accueillait quant à
elle une quinzaine de stands de collectivités,
associations et entreprises mobilisées proposer
des solutions innovantes aux difficultés
rencontrées par les personnes en situation de
fragilité. 4 de nos équipes se sont succédées
sur le stand du CHU de Limoges : Hemipass,
HAD/SSIAD, Upsav, Mupa. Pour le Dr Huron Le
Vêve, sa présence était évidente : « J’ai tout de
suite été enthousiasmée de pouvoir participer au
CIMA. Etant gériatre, m’occupant du SSIAD et de
l’HAD du CHU, je connais bien la problématique
du maintien à domicile des personnes fragilisées
et du soutien de leurs aidants naturels. Je suis
venue découvrir pendant ce congrès, d’autres
connaissances utiles dans ce maintien à domicile,
notamment sur l’évolution de la domotique, toutes
les nouvelles technologies de l’accompagnement,
les nouveaux métiers... Peut-être que grâce à
ce congrès, les limites du maintien à domicile
pourront être encore repoussées grâce à une
meilleure coordination de tous ? »
Les motivations du Dr Bernikier, pour participer à ce congrès étaient aussi de promouvoir
Hémipass auprès des professionnels présents :
« Notre activité de prise en charge à domicile de
Mieux connaître
Moments forts
patients ayant des séquelles d’AVC nous amène à
beaucoup communiquer avec les différents intervenants se rendant auprès de ces patients. Nous
menons des actions de coordination afin d’aller
vers des objectifs communs pour le patient. Nous
sensibilisons aussi des aidants professionnels aux
différentes séquelles. L’intervention d’une ergothérapeute et d’une neuropsychologue apportent
des compétences dans en rééducation/ réadaptation à des patients qui, sans cette équipe, n’en
auraient pas bénéficié. Notre expérience d’équipe
mobile post AVC nous a donc paru intéressante
à présenter au public de ce congrès, en insistant
sur l’ouverture vers l’extérieur d’une équipe mobile hospitalière qui contribue à la fluidité de la
filière AVC. »
La fréquentation et la qualité des échanges ont
convaincu Michel Dubech, directeur général de
la mutualité française limousine, et Philippe
Calmette, directeur général de l’ARS Limousin
a proposé des suites à cette première édition.
L’accompagnement est un sujet majeur en Limousin, et trouvera prochainement d’autres
supports propices à aborder ses problématiques et solutions. Site internet, journal, et
événements doivent prolonger l’élan impulsé.
A suivre…
.
Malgré les grèves dans le transport aérien puis
ferroviaire pendant le congrès, une dizaine de
professionnels étrangers réputés ont pu venir
proposer leur vision de l’accompagnement. Leurs
pensées confrontées à ceux d’intervenants évoluant
dans des environnements culturels différents ont
constitué quelques moments forts.
Le discours d’Yves Couturier, professeur au
département de service social de l’Université de
Sherbrooke (Canada) aux côtés d’Axel Kahn, a
constitué un de ces instants dans un espace devenu
trop petit pour l’affluence.
Un autre ressortissant du même pays a su
capter l’attention de son auditoire : le Pr Patrick
Fougeyrollas. Anthropologue, et président du
Réseau International sur le Processus de Production
du Handicap (RIPPH). Il a expliqué comment
l’accompagnement des personnes ayant un
handicap doit se faire avec elle et non à leur place,
« pour elles ». Des propos renforcés dès la plénière
d’ouverture par les témoignages justes et pleins de
convictions de personnes en situation de handicap,
expliquant leur quotidien et leurs aspirations.
Marcel et Jill Nuss de l’Association pour la
Promotion de l’Accompagnement Sexuel (APAS) ont
aussi animé un forum attendu, évoquant sans tabou
les métiers de l’accompagnement sexuel pour les
personnes handicapées et en perte d’autonomie. Un
sujet traité encore discrètement en France même
si certains projets d’établissements commencent
à intégrer la prise en compte de la vie affective
et sexuelle des résidents, et la formation des
personnels sur ces sujets.
Chorus_11
Chiffres
OBESITE
Monde : Top 10 des pays ayant le plus d’obèses
source : thelancet.com

Russie
Obèsité =
IMC > 30

Allemagne

Etats-Unis

Egypte

Mexique

Pakistan

Inde
Ces nations totalisent à
elles seules plus de la moitié des
individus obèses dans le monde
(671 millions de personnes).

Chine
L’obésité est à l’origine de 3,4
millions de morts par an
dans le monde (chiffre
de 2010).

Indonésie

Brésil
Koweit
Pays avec le taux de femmes
obèses le plus important
(> 50 %) : Koweït et Qatar
Qatar
France
source : enquête ObEpi 2012
3 à 4 % des enfants
15 % des adultes
+3,2
Répartition de la population
de personnes obèses
selon le niveau d’instruction
millions
d’obèses
en 15 ans
Primaire
+35
%
chez les
25-34 ans
entre 2009
et 2012
7%
32 %
Secondaire court
Secondaire long
(Bac)
25 %
48 %
Bac + 2
52 %
Chorus_12
> Bac + 2
18 %
18 %
Chiffres
200
000
personnes
ont déjà eu
une chirurgie
de l’estomac
x3
47 000
triplement du
nombre
d’interventions
en 8 ans
personnes
opérées
en 2014
Limousin
source : enquête ObEpi 2012

Nord-Pas de Calais
Zones les plus concernées


Haute- Picardie
Normandie

ChampagneArdennes
6ème

Alsace
région française
métropolitaine
la plus touchée
par l’obésité
Nord de la
Haute-Vienne
Creuse

Limousin
Plateau de
Millevaches
Evolution du pourcentage
de personnes obèses
17,8 %
8,1 %
1997
2012
CHU Limoges
Le CHU possède une
ambulance barriatrique
les
Pour nnes
persopoids est
le
dont
kg
> 160
Chorus_13
Du côté de la gérontologie
Au mois de janvier, le CHU de Limoges a ouvert une Unité
d’Hébergement Temporaire d’Urgence - Médico-Sociale, " UHTUMS ". Basée sur le site de l’hôpital-EHPAD Dr Chastaingt, cette
unité est destinée aux personnes âgées de plus de 60 ans, en attente
d’un retour à domicile ou d’un hébergement en EHPAD.
L
’UHTU-MS est une structure d’aval à l’hospitalisation, qui propose durant un mois, renouvelable une fois au maximum, un lieu de
vie adapté et sécurisé. La tarification appliquée
Numéros
de téléphde l’EHPAD
à cette unité est identique
à celle
one utile
s
de Chastaingt. L’UHTU-MS, d’une capacité
de
16 lits, répond à plusieurs objectifs :
- les urgences dites " médico-sociales ", nécesUHTU-M
sitant un accompagnement en Etablissement
S
d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) ;
- les patients stabilisés actuellement accueillis
dans des lits inadaptés à leurs polypathologies ou en sortie de soins de suite et de réadaptation gériatrique ;
- les patients en attente soit d’un retour à
domicile, soit d’une admission en EHPAD.
Les résidents hébergés en UHTU-MS sont accompagnés
par une équipe pluridisciplinaire, formée et qualifiée et bénéficieront
d’un plateau technique de proximité. Des animations quotidiennes sont
proposées aux résidents. Ce projet s’inscrit dans la complémentarité et
la cohérence du parcours de soins du patient âgé dépendant.
Assistan
te socia
le
05 55 05
69 68
Service
de
05 55 05 soins
92 24
07-01
L
e Relais des Familles a pour objectif d’apporter un soutien aux aidants familiaux.
Des modules de formations sont animés
par des professionnels hospitaliers et des professionnels du domicile.
Le prochain atelier aura lieu le jeudi 21 mai,
de 14h à 16h, à l’hôpital-Ehpad Dr Chastaingt
(salle de réunion, rez-de-chaussée) sur le
thème " Etre aidant : accompagner tout en se
protégeant ".
N’hésitez pas à vous inscrire par le biais de la
plaquette du Relais des familles ou par téléphone (05 55 05 69 68 ou 05 55 05 60 11).
L’UHTU-MS
GED_G
ENE-DS
-761 - PAO
RELAIS DES
FAMILLES 2015
Cadre de
santé
05 55 05
69 21
Médecin
respo
05 55 05 nsable
69 63
Centr
e hos
pi
2, ave
nu
talier
e Mar
tin
Tél.
:
05
unive
rsitai
re de
Limog
r King
- 8704
2
55
Limog
AIRE D’U
UNITE
RGENCE D’HEBERGEMENT
- MEDICOSOCIALE
es
es ced
ex
05
55 5
5
www
.chu
-limo
ges.
fr
La présence des familles conditionne
souvent le maintien à domicile des
personnes âgées dépendantes.
Cette démarche de soutien nécessite
aide, accompagnement et formation.
Le relais des familles vous invite au prochain module :
ETRE AIDANT :
ACCOMPAGNER TOUT EN SE PROTÉGEANT
en présence d’une psychologue et des animateurs
des groupes de parole MSA-CARSAT
Jeudi 21 mai 2015
14h - 16h
Hôpital-Ehpad Dr Chastaingt
(salle de réunion - rez-de-chaussée)
Une permanence téléphonique est assurée tous les jeudis de
14h à 17h (sauf congés scolaires) pour une écoute, des conseils
sociaux et une orientation éventuelle vers le professionnel ou
l’organisme le plus compétent.
PAO 08-02
Tél. : 05 55 05 69 68
ou 05 55 05 60 11 (secrétariat du service social)
e-mail : [email protected]
PUBLIC
TOUT RATUIT
G
S
E
C
AC
Luthe
TEMPOR
Qui peut bénéficier de l’accompagnement en UHTU-MS ?
- toute personne âgée de plus de 60 ans hospitalisées au CHU de Limoges :
- en attente d’un retour à domicile ou d’un hébergement dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)
hors CHU,
- ayant donné son consentement éclairé et son acceptation concernant
le financement du séjour.
Pour tout renseignement
Tél. : 05 55 05 69 96 ou 05 55 05 69 78
Hôpital-Ehpad Dr Chastaingt, 2 rue Henri de Bournazel
87038 Limoges cedex
Association
des médecins coordonnateurs
de la Haute-Vienne
Hôpital Docteur Chastaingt,
rue Henri Bournazel
87038 limoges cedex
Tél : 05 55 05 69 35
9ÈME KERMESSE " CHASTAINGT
ET REBEYROL EN FÊTE "
L
Site de
ingt
Chasta
s
ation
Anàim an
Je ol
Rebeyr
THEME 2015
Avec la participation
de la MACSF
•Ateliers IFSI...
•Atelier pastel
•Cartes postales
de la plus belle
carte postale
•Les chiens visiteurs
•L’aumônerie et la pesée du jambon
•L’Eglantino do Lemouzi
•Cool side
•Patrice chante Delpech
•Participation des écoles (IFAS...)
•Participation du CHAL
•Promenades en calèche
Chorus_14
•Miss Haute-Vienne
et ses dauphines
•L’accueil de jour de Chastaingt
et son exposition
•L’atelier chiffon de Chastaingt
•Jeux, crêpes, gâteaux, buvette
a 9ème kermesse organisée par l’association " Chastaingt et Rebeyrol
en Fête " aura lieu le samedi 30 mai prochain sur le site de l’hôpital-Ehpad Dr Chastaingt. Une animation aura également lieu sur
l’hôpital Jean Rebeyrol. Cette année, le thème de la journée est " Les
premiers congés payés ".
Un concours est organisé pour réaliser la plus belle carte postale de
vacances. De nombreuses animations seront proposées lors de cette
journée avec notamment, un atelier pastel, une exposition et une vente
de différents objets créés par les résidents/patients, un spectacle de l’association " L’Eglantino do Limousi " et bien d’autres... Une tombola est
également organisée. Venez nombreux tenter votre chance ! Nous faisons
un appel à votre générosité afin de récolter les lots pour la kermesse.
Pour offrir des lots, contacter Bernard Mariaux
Tél. : 05 55 05 69 17
EHPAD Dr Chastaingt, 2 rue Henri de Bournazel
87 038 Limoges cedex
Travaux
HOPITAL DUPUYTREN
Blocs opératoires
Création de deux salles de rythmologie au sein des
blocs opératoires.
1,2 M€ - 22 semaines de travaux
Neuroradiologie interventionnelle
Création d’une salle d’opération de radio vasculaire au
1er sous-sol, à proximité de la médecine nucléaire.
425 000 € - 24 semaines de travaux
CTCV
Restructuration du service au 3ème étage.
180 000 €
Imagerie médicale
Création de salles d’échographie, avec une réorganisation de la salle d’attente, des vestiaires et de l’accueil.
Des travaux complémentaires sur la sécurité incendie
sont en cours de finalisation.
240 000 €
Alimentation en eau
Un 2ème compteur d’eau indépendant a été mis en service pour sécuriser l’alimentation en eau de Dupuytren.
Ce compteur permettra de garantir une continuité de
fonctionnement de l’établissement, de répondre à des
obligations réglementaires et de permettre des opérations de maintenance sur le réseau plus facilement
pour les équipes.
600 000 €
• Création d’un accueil mutualisé en radiologie-sénologie.
1er étage
• Création d’une salle de naissance supplémentaire au
bloc obstétrique.
• Modification de la salle de tri des urgences néonatologiques et agencement du service.
• Création de 3 chambres avec salles de bains en
suites de couches.
• Création d’une chambre de garde et d’un bureau
pour les internes en grossesses pathologiques.
2ème étage
• Création de nouvelles pièces pour le secrétariat.
• Création de 4 chambres avec salles de bains et
réagencement du secteur d’hospitalisation saisonnière.
• Réagencement du secteur ambulatoire et nouvelles
attributions des pièces.
• Création de 2 secteurs distincts en hospitalisation de
pédiatrie et de chirurgie conventionnelle : 1 secteur 0/4
ans et 1 secteur adolescents.
▶Secteur 0/4 ans :
- Création de 2 chambres de sur-occupation
- Mise aux normes des fluides médicaux en rapport
avec l’âge des patients
- Réagencement total du secteur avec nouvelles
attributions des pièces
▶Secteur adolescents :
- Création de 3 chambres à 2 lits et 1 chambre à 1
lit (toutes avec douche).
Traitement d’air
Le changement d’une centrale de traitement d’air
avait pour but d’améliorer l’extraction des locaux du
2ème sous-sol comme l’atelier signalisation et l’atelier
courants faibles.
80 000 €
3ème étage
• Hospitalisation de gynécologie :
- Création de 3 chambres doubles avec salle de bains
et douche
- Réagencement du service
- Transformation d’une chambre en utilités et d’une
autre en pièce bien-être
HOPITAL DE LA MERE ET DE L'ENFANT
Sécurité incendie
Des colonnes sèches vont être mises en place au cours
de l’année 2015. Ces travaux permettront de faciliter
l’intervention en cas de sinistre.
Montant : 110 000 € - 14 semaines de travaux
Les travaux de restructuration et de mise aux normes
de l’hôpital de la mère et de l’enfant sont terminés.
Montant : 2,1 M€ - septembre 2013 - avril 2015
Ils ont concerné :
1er sous-sol
• Création d’un local vestiaire (détente du personnel de
service intérieur).
Rez-de-chaussée
• Restructuration du service d’ophtalmologie et ORL
avec la création d’une grande salle d’attente centrale
commune.
• Création de 2 bureaux d’assistantes sociales dans le
hall d’accueil.
• Création en cours d’un 4ème guichet d’admissions
• Création d’une aire de jeux jouxtant la salle d’attente
de consultations de chirurgie pédiatrique.
• Création de 2 bureaux de consultations au niveau des
consultations de gynécocologie.
• Circuit patients des urgences pédiatriques repensé
avec diverses zones d’attente et de prise en charge.
Création de 2 box supplémentaires, de 2 grandes
réserves. Délocalisation au sein du service de la pièce
de déchocage.
Locaux VDI (Voix Données Images)
Devant le nombre d’équipements informatiques
installés dans ces locaux techniques, il était nécessaire
de limiter l’élévation de la température par l’installation
d’une unité de climatisation.
Montant : 90 000 €
HOPITAL JEAN REBEYROL
3ème étage, aile A
Les travaux de restructuration du 3ème A (clinique
médicale et gérontologie clinique) sont achevés. Ils
ont permis la réfection de toutes les chambres et des
locaux communs.
Montant : 778 000 €
UPSAV et URC
Les locaux de l’Unité de Prévention de Suivi et
d’Analyse du Vieillissement (UPSAV) et de l’Unité de
Recherche Clinique (URC) ont été restructurés.
Montant : 80 000 €
Chorus_15
Dossier
Chorus_16
Dossier
Lumineux,
spacieux, agréable,
fonctionnel, les qualificatifs ne manquent pas pour
définir le Centre de Biologie et
de Recherche en Santé (CBRS) qui a
ouvert ses portes en décembre 2014. Outre
des locaux plus agréables, ce bâtiment -commun au CHU et à l’université de Limoges- était
une nécessité en termes d’hygiène et de
sécurité pour les activités de biologie
et de recherche. Ce projet offre
également de nouvelles perspectives de développement aux équipes.
Chorus_17
Dossier
CONCEPTION - TRAVAUX
LE CBRS EN CHIFFRES
Montant toutes dépenses confondues,
hors équipement : 41 210 000 €
CHU : 30 110 000 €
Université : 11 100 000 €
Montants des équipements biomédicaux
pour le CHU : 1 600 000 € TTC
Surface : 15 340 m²
CHU : 10 990 m²
Université : 4 350 m²
Réception du permis de construire :
avril 2011
Début des travaux :
1er septembre 2012
Réception du bâtiment :
14 août 2014
30 entreprises ont travaillé sur le chantier
Chorus_18
L
e Centre de Biologie et de Recherche en
Santé (CBRS), c’est un imposant bâtiment
de 15 000 m² regroupant sur 4 niveaux les
laboratoires hospitaliers appartenant au pôle
biologie-cancer du CHU et les laboratoires de
recherche de l’université. 300 personnes environ y travaillent.
Du côté hospitalier les professionnels du CHU
évoluent dans des équipes mixtes de recherche,
et les services de :
• bactériologie-virologie-hygiène
• parasitologie-mycologie
• hématologie biologique
• biochimie et génétique moléculaire
• pharmacologie, toxicologie et pharmacovigilance
• anatomie pathologique
• immunologie et immunogénétique
La partie universitaire héberge les équipes labellisées CNRS et INSERM et l’Institut fédératif de recherche GEIST (Génomique, Environnement, Immunité, Santé et Thérapeutiques).
Dossier
« Le maître mot du projet
c’est la compacité. »
DEUX
PROJETS :
UN BATIMENT
Suite à un concours d’architecte, deux
cabinets d’architectes ont travaillé sur le
projet du bâtiment : Atelier 4 René Pestre et
associés (Limoges) et Rageunaud et Roux
(Bordeaux). René Pestre nous explique la
démarche.
« C’est un bâtiment qui avait une dominante
technique totalement essentielle et évidente.
Tout le projet a été bâti sur cette problématique
en terme d’organisation. Concernant les modes
de distribution des réseaux de chauffage,
climatisation et gaz médicaux, le bâtiment est
desservi " en parapluie ", avec une distribution verticale. C’est-à-dire que tous les locaux
techniques se situent au dernier étage ce qui
permet d’être plus fonctionnel et de ne pas
occuper les surfaces utiles. Le maître mot du
projet c’est la compacité. Ce concept présente
trois atouts : financier, organisationnel et
environnemental. Financier, car il permet une
économie de matière. Organisationnel, car les
circulations des personnes sont raccourcies.
Enfin, il a un intérêt environnemental car les
performances énergétiques sont bien meilleures sur ce type de structure. Comme c’est
un bâtiment très compact, on l’a percé de
puits de lumière. Ces patios, au nombre de 6,
donnent de l’éclairage par un second jour aux
locaux qui ne sont pas en façade. Les façades
ouest et est quant à elles, sont composées
de brise-soleil qui permettent de tamiser
la lumière à l’intérieur, pour le confort des
utilisateurs. L’aspect esthétique et l’architecture du bâtiment sont directement induits par
ces brise-soleil. Enfin, l’idée était de faire un
bâtiment totalement homogène et harmonieux
et qu’il n’y ait pas de séparation architecturale
visible entre les deux commanditaires »
Chorus_20
Le projet du Centre de Biologie et de
Recherche en Santé (CBRS) est un bâtiment souhaité par deux propriétaires
distincts : l’université de Limoges pour
de la recherche, sur environ 1/3 des surfaces et le CHU de Limoges pour les 2/3
restants, dans le but de moderniser et relocaliser l’ensemble des laboratoires du pôle
biologie-cancer.
Carine Midon,
ingénieur
conducteur d’opérations
C
haque partie de bâtiment CHU et Université communique à
chaque niveau sur la limite de propriété. Ces passages sont fermés par des portes sous contrôle d’accès. C’est une contrainte
d’exploitation qui s’ajoute à celle de la sécurité incendie pour le bâtiment. Les équipes du CHU sont en charge de l’exploitation de l’ensemble du CBRS du point de vue de la sécurité incendie. Ainsi, en cas
de sinistre, l’évacuation du bâtiment serait totale.
L’entreprise générale a eu deux marchés bien distincts un avec le
CHU et l’autre avec l’Université. Lors de la construction, cette double
appartenance n’a pas été simple à appréhender car les attendus de
certaines prestations n’étaient pas toujours de même nature, mais
d’un point de vue réglementation le bâtiment est un ouvrage unique,
le contrôleur technique ainsi que le coordonnateur SSI (Système de
Sécurité Incendie) ont dû travailler de concert.
Rétrospective du chantier
Le 17 juillet 2012 la signature du marché a été effective pour une durée
de 22 mois dont 2 mois de préparation de chantier. Suite à des mises
au point de chantier, des demandes complémentaires, mais aussi la
comptabilisation de jours d’intempéries, la fin des travaux a été prononcée le 14 août 2014. A l’issue des levées de réserves majeures et des
essais de mises en service les premiers aménagements dans le bâtiment
ont débuté mi octobre 2014. Pour aboutir au résultat final prés de 30
entreprises ont œuvré du sous-sol jusqu’au niveau 4.
Dossier
2 ANS DE
TRAVAUX
SEPTEMBRE 2012
NOVEMBRE 2012
JANVIER 2013
MARS 2013
AVRIL 2013
MAI 2013
JUIN 2013
JUILLET 2013
SEPTEMBRE 2013
OCTOBRE 2013
JANVIER 2014
JUILLET 2014
Chorus_21
Dossier
1%
ARTISTIQUE
Le 1 % artistique impose aux maîtres d’ouvrages publics de réserver
1 % du coût de leurs constructions pour l’acquisition d’une ou plusieurs œuvres
d’art spécialement conçues pour le bâtiment considéré. Heidi Wood, artiste plasticienne
qui a été retenue, est à l’origine des brise-soleil présents sur la façade du bâtiment et
des 3 tableaux exposés dans les halls d’entrée. Elle nous explique sa démarche.
« Ce dossier était très technique dans la mesure où je souhaitais faire un dessin
libre qui respecterait les contraintes techniques, essentielles pour que ça
ne casse pas, que ça laisse rentrer suffisamment de lumière afin que les
aspects géothermiques soient respectés... Il fallait aussi respecter la
verticalité. C’était essentiel pour moi d’avoir un dessin fluide, dans
la mesure où c’est un bâtiment qui parle de choses biologiques
qui sont à priori fluides et organiques. De plus, le bâtiment
ayant une forme assez imposante et rectangulaire, c’était
une façon d’alléger cette façade, avec des motifs plus
proliférants. Je me suis donc inspirée de la prolifération
végétale ou bactérienne qu’on pourrait trouver sous
des lames de microscope. Ces brise-soleil sont
réalisés en béton fibré, une matière développée au départ pour l’industrie nucléaire. Les
architectes s’en sont emparé par la suite
pour faire des choses de plus en plus
créatives. La fabrication a été faite
de façon très artisanale, avec
un processus assez long et
complexe au rythme de 2
ou 3 pièces produites
par jour. »
« Pour les trois toiles,
j’ai imaginé les
tableaux aux formes
rondes comme des
boîtes de pétrie, avec
des proliférations en
intérieur. Ces formes
génériques évoquent
toujours cette fluidité
biologique. »
Chorus_22
CÔTÉ UNIVERSITÉ
CÔTÉ CHU
Dossier
LE CONTRÔLE
D’ACCES : UN
DISPOSITIF
ESSENTIEL
Une des grandes nouveautés du CBRS est
le contrôle d’accès. Ce dispositif a changé
les habitudes de chacun, mais il est indispensable, voire obligatoire, pour assurer la
sécurité et la qualité des activités.
L
e centre de biologie et de recherche en
santé est ouvert sans contrôle d’accès de
7h30 à 19h15. En dehors de ces horaires,
l’entrée dans le bâtiment ne peut se faire sans
la carte CPE CPS. Néanmoins, à l’intérieur du
bâtiment, de nombreuses zones sont sécurisées,
pour éviter que les personnes qui n’y sont pas
autorisées, ne puissent y pénétrer. C’est notamment les cas de l’anatomie pathologique,
de certains secteurs de la pharmacologie et des
laboratoires P2 et P3.
Ainsi, la carte CPE CPS a été généralisée pour
tous les personnels exerçant au CBRS, afin
qu’ils puissent accéder à leurs secteurs respectifs et à certains secteurs pour lesquels ils
y sont autorisés, en fonction des besoins liés à
leur activité. « Toute la difficulté est d’arriver
à faire " coller " la programmation du contrôle
d’accès avec les besoins des utilisateurs. » indique Sébastien Larcher, responsable schéma
directeur sécurité incendie et sûreté. De plus,
afin de simplifier le quotidien des équipes à
la fois universitaires et hospitalières, une réflexion commune a été menée avec l’université.
« Nous avons lancé une action avec l’université
pour pouvoir mutualiser nos données, de manière
à faciliter la vie des utilisateurs, et, qu’ils puissent
passer du côté CHU et du côté université avec une
seule carte » rajoute-t-il.
Assurer la qualité des activités
En plus de filtrer le passage des personnes,
le contrôle d’accès permet de sécuriser les
activités des laboratoires et participe à la
démarche qualité. En effet, il répond à des
objectifs fixés par des normes, notamment
au niveau de la ventilation. Il participe également à respecter des protocoles de marche
en avant pour éviter de contaminer certaines
zones par un retour en arrière. Concernant le
laboratoire P3, en bactériologie, des procédures très strictes sont à respecter. Ainsi, le
contrôle d’accès permet l’utilisation des sas
d’interlocking : on ne peut pas ouvrir la porte
d’un sas, tant que l’autre n’est pas fermée,
ceci afin d’éviter de mettre des atmosphères
en communication. Selon Sébastien Larcher.
« Ce sont de nouvelles pratiques, mais qui
vont dans le bon sens, puisque dans le cadre
de l’accréditation Cofrac, il était nécessaire de
sécuriser certaines zones. De ce fait, le contrôle
d’accès était fondamental à l’intérieur de ce
bâtiment ».
DÉMÉNAGEMENT
« UNE GESTION
DE PROJET
GLOBAL »
Vanessa Neves Groulier, référente projets logistiques revient sur
les points clefs du déménagement du CBRS. Un dossier qui a
demandé une année de préparation aux équipes…
Comment s’est préparé ce déménagement
vers le CBRS ?
Depuis l’installation de Dupuytren, c’est le plus
gros déménagement que le CHU a connu. En
raison de la complexité liée aux activités des
laboratoires, nous avons travaillé les phases de
déménagement avec les services en amont pendant un an, depuis octobre 2013. Nous avions
constitué un groupe pilote avec les cadres des
services. Cette préparation a permis de mettre
au point les scénarios qui nous permettraient
à terme d’arriver dans les meilleures conditions sur le CBRS. Ça peut paraître long,
mais l’objectif était de faire les choses correctement, et non de battre un record.
Quels étaient les enjeux de ce déménagement ?
Ce déménagement était un gros enjeu, parce
qu’il impliquait beaucoup d’intervenants, chacun ayant ses spécificités. C’est la première
grosse expérience de travail en collaboration
Vanessa Neves Groulier,
référente projets
logistiques
Chorus_23
Dossier
que nous ayons eu à gérer. Il y avait les entreprises extérieures : les équipementiers, les déménageurs... Puis, l’apprentissage d’un travail
d’équipe entre la logistique et le biomédical,
chose qui n’était pas forcément évidente au
départ. Il a fallu se faire connaître auprès des
biologistes, et surtout, qu’ils aient confiance
en nous. Outre le déménagement nous étions
dans une gestion de projet global. Chacun a
montré sa technicité, l’apport qu’il pouvait
avoir sur ce type de projet, puis la confiance
s’est nouée. Nous avons tous travaillé dans un
esprit commun.
…Et les contraintes ?
La plus grosse contrainte c’était de pouvoir transférer les services, tout
en maintenant la continuité des analyses. De ce point de vue, ça a été
un succès puisque toutes les analyses ont pu redémarrer et il n’y a pas
eu d’arrêt d’activité. Et puis, la technicité des équipements, leur fragilité,
leur taille et leur coût (certains valent plus de 200 000 €). Heureusement,
à part une centrifugeuse qui a subit un " cabossage ", dans l’ensemble,
tout c’est bien passé.
Une anecdote ?
Nous avons eu quelques frayeurs, notamment sur deux tailles d’équipements. Des options qui avaient été rajoutées faisaient qu’on ne rentrait
plus dans l’ascenseur. C’est ainsi qu’on s’est retrouvé à démonter tout
l’intérieur d’un monte charge un matin à 7 h ! Ça c’est joué à 2 cm…
CALENDRI ER DU DE ME NA G E ME NT ( 2 0 1 4 )
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 52 52
Semaines 44 à 50
« Il n’y a pas eu de rupture de
l’activité au niveau des laboratoires. Mais bien sûr il y a eu des
difficultés, notamment le jour
du démarrage des activités sur
le CBRS. Ces difficultés ont été
rapidement résolues pour les plus
importantes d’entre elles. L’accompagnement de la direction a
été très important pour permettre
Le chantier de la nouvelle
voie desservant le CBRS
en mars 2014
Chorus_24
la continuité des analyses. Cet
accompagnement s’est fait à deux
niveaux : au niveau logistique pour
le transport des échantillons et au
niveau organisationnel, avec des
renforts de personnel sur le secteur
de la réception centralisée. »
Pr Jean Feuillard,
Chef du pôle biologie-cancer
Dossier
« NOUS AVONS
GAGNE BEAUCOUP
EN MODE DE
FONCTIONNEMENT »
Quelques mois après l’emménagement,
comment se passe la cohabitation entre
les équipes ?
Ce rapprochement est déjà bénéfique pour les
équipes du CHU. Nous sommes plus proches
que nous ne l’étions dans les anciens bâtiments. Nous partageons un peu plus de salles
de réunions, d’ascenseurs, de couloirs... ce qui
permet de se voir plus souvent et d’échanger
plus facilement. Entre l’hôpital et l’université, souvent les responsables de services hospitaliers sont aussi directeurs des unités de
recherche qui se situent au même étage. Nous
n’avons plus qu’une porte à franchir pour être
soit d’un côté, soit de l’autre, ce qui a facilité
notre quotidien et celui de nos équipes. Ce
rapprochement nous a aussi permis de positionner entre les services hospitaliers et les
unités de recherche, les plateformes technologiques communes.
Quels sont les bénéfices de ce nouveau bâtiment pour les équipes ?
D’abord il y a un bénéfice individuel. Nous
sommes dans des locaux adaptés en termes
d’hygiène et de sécurité, ce qui n’était pas le
cas auparavant. Les locaux sont très lumineux
et fonctionnels. Nous avons gagné beaucoup
en terme de mode de fonctionnement. Sur le
plan plus transversal, ça a permis des mises
en commun de pratiques, tels que la réception des échantillons, l’enregistrement des
demandes d’analyses, de certains automates
et de méthodes plus sophistiquées entre différents services. Quelques mois après le déménagement les choses continuent d’évoluer et
nous réfléchissons à optimiser encore du fait
de notre proximité.
Lors de sa conception ce bâtiment était
décrit comme un pont entre la recherche
fondamentale et la recherche clinique…
Ce bâtiment a favorisé le lien entre la recherche
fondamentale et la recherche clinique, c’est-àdire l’utilisation des échantillons biologiques
de patients pour comprendre des pathologies,
mais aussi, le transfert des mises au point de
la recherche fondamentale, vers le laboratoire
d’analyse biologique. Mais pour aller
jusqu’au bout de la recherche clinique, il
ne faut pas oublier la partie menée par les
cliniciens au lit du patient.
Pensez-vous que ce centre représente
un élément d’attractivité pour les chercheurs ?
Une partie des locaux est réservée pour l’accueil, dans la partie universitaire du CBRS. Car
quand on s’adresse à des chercheurs, il faut
leur donner un certain cadre de travail, c’està-dire le minimum nécessaire pour pourvoir
lire et écrire des publications au calme, pouvoir
faire des manipulations et encadrer des étudiants. Nous n’avions plus ça dans les anciens
bâtiments, car les locaux étaient sur-occupés.
J’espère que cela permettra d’attirer…
Pensez-vous que ce bâtiment va permettre
une meilleure visibilité de ce qui se fait à
Limoges ?
Oui, ce bâtiment va y contribuer. Nous avons
organisé dernièrement un stage de formation
de pharmacogénétique où nous avions des
collègues d’un peu toute la France. Ils étaient
impressionnés par la qualité du bâtiment et
l’installation des laboratoires. Je pense donc
que le CBRS va constituer un élément marquant de la qualité de ce qui se fait ici. Je recommande d’ailleurs que nous organisions de
plus en plus d’ateliers, de workshop à Limoges,
ici dans ce bâtiment. Je pense que ça participe
de la reconnaissance de la recherche et de la
biologie à Limoges. Avoir de plus beaux bâtiments, des plateformes à disposition plus près
facilite les choses.
Pr Pierre Marquet, viceprésident du directoire
en charge de la
recherche, responsable
du laboratoire de
pharmacologie,
toxicologie et
pharmacovigilance,
directeur de l’unité 850
" pharmacologie des
immunosuppresseurs
en transplantation "
Justement, quelle est la réputation de nos
équipes de recherche ?
Nous n’avons pas beaucoup d’équipes de recherche, mais elles ont une très bonne réputation. Elles sont toutes soit reconnues au plus
haut niveau national, ou au niveau international avec des contrats, des collaborations, des
participations à des consortiums européens ou
internationaux, avec une très bonne appréciation de l’Inserm ou du CNRS.
Chorus_25
Dossier
« CE BATIMENT
FACILITE LES
ECHANGES ENTRE
LES EQUIPES »
Quelques mois après le déménagement,
quel regard portez-vous sur ce bâtiment ?
Déjà d’un point de vue esthétique c’est un beau
bâtiment. Les locaux sont beaux, spacieux, aérés, lumineux. Les espaces sont au moins aussi
grands, voir systématiquement plus grands,
avec des dispositions et des organisations qui
me paraissent plus fonctionnelles. Le confort
et les conditions de travail sont bien meilleurs.
Etait-il important que les équipes aient
été associées à la conception du bâtiment
et qu’est-ce que ça a permis ?
C’est mon prédécesseur, François Denis, qui a
été très intégré à la conception et au projet de
ce bâtiment. Ça a été très important, dans sa réflexion, sa conception et la définition de ce à quoi
chacun des étages pouvait être dédié. Ainsi, par
son architecture et la géographie des locaux, ce
bâtiment favorise le travail collectif des équipes
ce que ne permettait pas le bâtiment Dupuytren.
Par exemple, nous avons pu mettre en place une
réception centralisée commune. C’est-à-dire
qu’au lieu d’avoir 7 réceptions, il n’y en a plus
qu’une, par laquelle arrivent tous les prélèvements. Les plateaux de biologie moléculaire infectieuse ou non infectieuse ont été réfléchis de
façon transversale et commune. Pour ce qui est
spécifique à l’immunologie et l’hématologie : la
cytométrie en flux a été réfléchie de façon commune pour que les équipes puissent travailler
ensemble. Il y a un plateau mutualisé qui va se
monter sur l’électrophorèse des protéines entre
l’immunologie et la biochimie. Enfin, au 3ème niveau, tout ce qui est microbiologie a réussi à
mutualiser ses secrétariats, ce qui contribue à
améliorer les fonctionnements, notamment lors
des périodes de congés.
Quels sont les bénéfices de ces nouveaux
locaux en termes d’hygiène et de sécurité ?
Pr Franck Sturtz
responsable du Laboratoire de biochimie
et génétique moléculaire
« La médecine évolue très vite, au même
rythme que les techniques analytiques et de
communication. Il est donc très important
d’avoir les moyens matériels de suivre, et
même d’anticiper ces évolutions majeures.
Les actes de biologie, même s’ils ne sont
pas réalisés au lit du patient, prennent une
place de plus en plus importante dans la
prise en charge au même titre que l’imagerie médicale. Selon moi, 30 à 60 % des diagnostics médicaux sont établis grâce à un
apport décisif des examens biologiques. Il
convient donc que ceux-ci soient faits dans
des conditions optimales de réalisation. »
Chorus_26
Malgré les différentes études qui ont été
menées, il était impossible de mettre aux
normes les anciens locaux sur Dupuytren.
Désormais, la manipulation des microbes
est complètement en P2 donc dans des
conditions " normales " au sens hygiène
et sécurité. Pour la manipulation des " T
toxiques ", toutes les hottes sont en place
pour protéger les personnels de l’exposition
aux toxiques. Pour l’anatomie pathologique,
les conditions sont telles que les personnels ne
seront pas exposés au formol et aux solvants...
Quel est l’intérêt du rapprochement des
équipes hospitalières et universitaires ?
Le bâtiment comprend trois ailes : une aile pour
la recherche et deux pour l’hospitalier. C’est
un plus indéniable dans la mesure où cela permet le partage des outils lourds de la biologie
entre la recherche et l’hospitalier. De plus, les
échanges entre les équipes hospitalières et les
équipes de recherche sont facilités. Enfin, le
développement applicatif de la recherche vers
la routine se fait aussi plus facilement maintenant.
Pr Jean Feuillard,
chef du pôle biologiecancer, responsable
du laboratoire
d’hématologie
biologique
Ce bâtiment constitue t-il un facteur d’attractivité ?
Oui bien sûr. Même si les fondamentaux n’ont
pas changé, car nous ne sommes pas passés
de mauvais à très bons. Mais désormais, nous
avons un beau bâtiment à présenter, des locaux propres, une grande salle de réunions
qui permet d’accueillir jusqu’à 100 personnes
et de pouvoir organiser des séminaires. Nous
pouvons accueillir des invités scientifiques de
renom de façon décente. Nous avons désormais
des réserves foncières qui offrent des possibilités d’accueil, voire d’expansion...Tout cela
participe à la vitrine et donc cela constitue à
mon sens un élément d’attractivité.
Pr Michel Cogné
responsable du laboratoire
d’immunologie et immunogénétique,
directeur de l’unité 850 " pharmacologie des
immunosuppresseurs en transplantation "
« Le CBRS représente la reconnaissance
d’une vraie dynamique de recherche et
l’affirmation d’une synergie entre le CHU et
l’Université ainsi qu’entre les activités de
soins et celles de recherche biologique et médicale. C’est aussi l’attribution d’un " contenant " à des équipes qui se sont battues
sur le long terme pour générer solidement
du " contenu " en termes de compétences,
de publications ou de brevets. Ce bâtiment
permet également la sécurisation de ces acquis pour donner aux activités de diagnostic,
comme aux activités de recherche, des outils
partagés et répondant aux standards internationaux. C’est enfin l’affirmation de l’ambition
d’aller plus loin grâce à ces bases... »
Pr Marie-Cécile Ploy
responsable du laboratoire
bactériologie, virologie, hygiène, directeur
de l’unité 1092 " anti-infectieux : supports
moléculaires des résistances et innovations
thérapeutiques "
« Le CBRS est une chance pour la biologie
médicale et la recherche en santé, permettant de mettre à profit pour les patients les
spécificités d’innovation et de recherche
émanant des laboratoires hospitaliers et des
laboratoires de recherche. La co-existence
des structures universitaire et hospitalière au sein d’un même bâtiment font du
CBRS un lieu unique en France. De plus,
il permet aux équipes de travailler dans
des locaux répondant aux exigences de
sécurité biologique et de bonnes pratiques
de laboratoire. »
Dossier
LA RÉCEPTION CENTRALISÉE
La réception centralisée constitue l’une des grandes nouveautés du CBRS. Désormais une
seule réception reçoit les prélèvements pour l’ensemble des laboratoires (sauf l’anatomie pathologique). Une équipe pluridisciplinaire de 14 personnes (+ 3 agents en renfort
jusqu’au 30 juin 2015) assure la réception, et le tri des prélèvements 24h/24.
Réception des prélèvements
Saisie des prélèvements par les agents
de la réception centralisée
Les prélèvements passent dans le trieur automatique
Envoi du prélèvement vers le laboratoire concerné
via le pneumatique interne
Qualité
Pr Jean Feuillard
chef du pôle biologie cancer,
responsable du laboratoire
d’hématologie biologique
« La réception centralisée constitue un grand changement. Avant il y avait 7 réceptions différentes,
pour chacun des laboratoires. Maintenant, il n’y en a
plus qu’une, par laquelle arrivent tous les prélèvements. C’est un atout, car au lieu d’avoir 6 dossiers
biologiques, on n’en aura qu’un seul. On pourra faire
des dossiers biologiques intégrés qui prennent en
compte toutes les dimensions du laboratoire avec
un grand " L ", au sens Cofrac du terme, donc des
services biologiques. Il nous faudra je pense, toute
l’année 2015 pour qu’elle soit stabilisée et elle ne
sera pleinement fonctionnelle que dans son environnement avec le pneumatique et la prescription
connectée. »
L’accréditation du
laboratoire du CHU
selon la norme NF
EN ISO 15189 a été
prononcée le 31
juillet 2014 par le
COFRAC (Comité
Français d’Accréditation).
« La construction
d’un bâtiment dédié
à la biologie est un
atout majeur pour la
démarche d’accréditation du laboratoire
de biologie médicale
du CHU. Outre la mise
en conformité des
locaux techniques
et la sécurisation de
l’accès au laboratoire,
le transfert des activités dans le CBRS
a permis la mise en
place de nouvelles
organisations basées
sur la mutualisation
Dr François Esclaire,
responsable qualité
du laboratoire
des équipements et
des personnels. L’un
des exemples de la
réorganisation du
laboratoire dans le
CBRS est la mise en
place d’une réception centralisée des
prélèvements qui, dès
qu’elle sera complétée par la prescription
connectée des examens de laboratoire
et l’acheminement
par pneumatique
des prélèvements,
permettra d’optimiser
l’interface entre les
services de soins et
le laboratoire. »
Chorus_27
Dossier
LA PAROLE AUX PERSONNELS
Qui mieux que les personnels qui exercent au CBRS peut parler de ce bâtiment ? Technicien de laboratoire, médecin, secrétaire... Chorus leur a donné la parole. 5 mois après
le déménagement et une mise en route nécessaire, aujourd’hui le personnel du CBRS
est plutôt satisfait de ce nouveau lieu de travail.
« Je suis satisfaite, ce
sont des locaux neufs et
agréables, cela me plaît »
M, technicienne de laboratoire en biochimie
génétique moléculaire
« Les locaux sont très
pratiques pour travailler.
Je suis satisfaite autant
des locaux que de
l’organisation. Il y a bien
sûr encore quelques
problèmes à régler. Si
je devais citer un point
négatif, je dirais que
comparé à l’ancien
bâtiment, ici toutes les
portes de mon service
s’ouvrent avec une carte
magnétique. C’est assez
contraignant, il ne vaut
mieux pas l’oublier, mais
ce n’est qu’une habitude
à prendre. Tout n’est
pas encore au point, ça
s’améliore et c’est ce
qui compte. »
« On s’est beaucoup
perdu mais maintenant on commence à
prendre nos marques »
X, agent d’entretien
« Peu à peu je prends
mes marques. C’est un
grand bâtiment avec
beaucoup de surface
mais il est très lumineux.
C’est un endroit très
agréable pour travailler. »
« Les choses ont été
bien pensées... »
A, technicienne de
laboratoire en virologie
« Ce bâtiment a des plus
et des moins, l’agencement à l’intérieur
des pièces est bien
pensé : plus besoin de
pousser les murs, nous
sommes moins à l’étroit.
Le rassemblement des
laboratoires est un point
fort, on se voit beaucoup
plus avec le personnel
des autres services. Par
contre je regrette que
les espaces de travail ne
soient pas contigus. »
« Les quatre premiers
mois ont été difficiles »
Z, technicienne de
laboratoire BVH
« La luminosité du
bâtiment est très
appréciable, il n’y a
cependant pas de stores
aux fenêtres or nous
utilisons des réactifs et
des automates sensibles
aux UV. En attendant
l’arrivée des filtres anti
UV, nous optons pour un
système D : des cartons
et des sacs poubelles. »
« A 4 mois du déménagement, on commence
un peu à respirer »
C, bactériologiste
en virologie, secteur
mycobactérie
« L’ARS nous avait
donné une dérogation
dans les anciens bâtiments, aujourd’hui nous
sommes aux normes.
L’espace est beaucoup
plus fonctionnel et
les zones techniques
répondent bien à nos
attentes même si de
petites choses restent à
améliorer, comme dans
tous nouveaux locaux.
En amont nous ne
pensons pas forcément
à tout. Nous sommes
encore en phase
d’ajustement. Le point
délicat reste la réception
centralisée et l’absence du pneumatique
ainsi que la prescription
connectée qui nous a
obligé, à revoir notre
stratégie. A l’avenir les
prélèvements devront
arriver de manière plus
fluide et bien enregistrés. »
« Tout le monde
reconnaît la clarté des
locaux »
O, cadre de santé
bactériologie, virologie,
hygiène, parasitologie
mycologie
« L’arrivée de l’infectiologie au même étage est
vraiment un point fort
dans l’organisation du
CBRS. La mutualisation
de plusieurs secteurs
permet aux personnes
d’apprendre à travailler
ensemble. Cela fait
maintenant 4 mois que
nous sommes arrivés
dans ce bâtiment et
nous sommes encore
dans une phase d’appropriation, le personnel
cherche ses marques. Il
y a eu de gros changements, notamment au
niveau organisationnel,
il est important d’accepter de se donner le
temps de s’adapter. Le
déménagement a été un
très gros challenge qui
a demandé beaucoup
de travail en amont et
pendant. On se rappellera tous de ce déménagement, une grande
étape est passée ! Il faut
maintenant que tout
le monde prenne ses
marques et avance dans
le même sens. »
« Ce déménagement
est très positif »
E, technicienne en
bactériologie
« Le bâtiment est
plus confortable, plus
lumineux et les conditions de travail sont
meilleures. Beaucoup
de choses ont changé,
il nous a fallu un temps
d’adaptation. Il est
vrai que l’on est arrivé
un peu tôt dans les
nouveaux locaux et tout
n’était pas en place.
Ce que l’on dit est
pris en compte et les
problèmes se résolvent
au fur et à mesure. »
« C’est un beau bâtiment où il est agréable
de travailler »
C, secrétaire
« La mise en route a
été un peu difficile mais
c’est le propre d’un déménagement quel qu’il
soit. Être réunis permet
de régler les problèmes
plus rapidement. Dans
l’ensemble ce bâtiment
est très plaisant. Le seul
point faible pour moi
est l’éloignement, moi
qui suis déjà là depuis
longtemps, ne plus avoir
de contact avec d’autres
services me manque. »
« J’apprends beaucoup
de choses avec la
réception centralisée »
M, adjointe administrative
« Avec l’arrivée de la
réception centralisée,
on travaille pour tous
les laboratoires et on se
forme en même temps.
Ce qui est intéressant
avec cette nouvelle
organisation, c’est que
l’on apprend continuellement de nouvelles
choses avec une équipe
formidable. »
Chorus_28
▶Bâtiment très lumineux
▶Plus d’espace
▶Des zones techniques
adaptées aux attentes du personnel
▶Bâtiment confortable
▶Mutualisation de
plusieurs secteurs
▶Espace beaucoup
plus fonctionnel
▶Un vestiaire trop étroit
▶Une entrée froide,
peu accueillante
▶Des équipements pas
encore tous fonctionnels
Rencontres
FABIENNE AUROY
" LE SUIVI SCIENTIFIQUE ET
ADMINISTRATIF DES ESSAIS CLINIQUES "
Fabienne Auroy a d’abord été technicienne de laboratoire, puis a
travaillé en recherche et développement
pour un laboratoire pharmaceutique. Titulaire d’un Deug de biologie, elle a ensuite
suivi une formation continue et obtenu un
DIU d’Attachée de recherche clinique (DIU
FARC) pour accompagner le service d’hématologie dans cette fonction.
En quoi consiste
votre travail ?
Je suis là pour assurer
le suivi scientifique et
administratif des essais
cliniques menés par le
Pr Jaccard sur des maladies rares. J’interviens
aussi sur des travaux de
recherche clinique sur
les Natural Killers (NK)
et POEMS*, comme je
l’avais fait précédemment sur l’amylose.
Comment commence votre travail sur un
projet de recherche ?
Par la phase de découverte et apprentissage de
la pathologie concernée. Je consulte des documents, échange avec les médecins sur des cas
concrets. J’assiste le médecin investigateur dans
la construction du projet et aide à la rédaction
des requêtes pour pouvoir faire paramétrer
le logiciel par les data managers de la DSI. Je
participe, toujours avec le médecin investigateur, à la réalisation des cahiers de recueil de
données : les résultats d’analyse, de scanners,
d’examens... Et je veille à la conformité de la
partie juridique relative aux patients. Tout ce
travail est fait avec la direction de la recherche
et de l’innovation.
Vous intervenez aussi sur la mise en place
de l’étude ?
Oui, et ce dans tous les centres français où il y
a des patients inclus. La mise en place d’études
se fait à distance, par le web ou des entretiens
téléphoniques avec les investigateurs, les ARC,
les laborantins, les pharmaciens... Pour le suivi,
je me déplace pour voir si le protocole est bien
respecté, si la qualité de l’étude et les droits des
malades sont conformes. J’effectue aussi une
traçabilité des actions menées.
Quelle évolution constatez-vous sur votre
activité ?
La loi a évolué, et les projets sont à la fois plus
nombreux et plus complexes. Cette évolution
s’est accompagnée de formations, puisque l’on
suit régulièrement des formations médicales
continues. Les effectifs du service dédiés à la
recherche ont aussi augmenté. Ils ont quadruplé
depuis mon arrivée il y a dix ans.
Est-ce qu’il existe une « communauté des
ARC du CHU » ?
En fait, non. Je ne sais pas combien nous sommes
d’ailleurs. Je vois beaucoup d’ARC à l’extérieur
parce que je suis membre d’une association nationale, mais en interne on se connaît peu.
Qu’appréciez-vous dans votre travail ?
A la fois la diversité des tâches et le travail avec
les médecins, les cadres et la DRI, et l’autonomie
d’organisation dont je dispose pour mener à
bien mon activité.
Chorus_29
Rencontres
DR STOYAN BOYADZHIEV
" ON A BESOIN DE PLUS
COMMUNIQUER "
Le Dr Stoyan Boyadzhiev exerce depuis le 18 novembre 2013 au sein des unités USLD et de l’Ehpad Dr Chastaingt. Un
renfort précieux pour nos résidents et patients, qui profitent aussi de la passion de ce
médecin pour l’information et le dialogue.
Vous venez de loin... quel chemin vous a
amené à exercer au CHU de Limoges ?
J’ai d’abord lu des informations sur le système
de santé français sur le web de TV5 Monde.
J’ai ensuite parlé avec des confrères d’origine
bulgare installés en France. Puis, c’est un cabinet de recrutement qui m’a parlé de ce poste
à Limoges.
Vous étiez gériatre ?
Non. Avant de venir ici, j’ai travaillé pendant
22 ans en hôpital public, à Sofia, principalement
dans des fonctions d’urgentiste. Mais j’avais
justement envie de changer de spécialité, d’approfondir mes connaissances et de pratiquer
une autre activité. La gériatrie m’a paru intéressante.
Pourquoi ?
Je trouve que l’on a besoin de plus communiquer dans les hôpitaux. J’aime expliquer,
discuter, communiquer avec les familles et les
résidents. Je crois que les personnes âgées et
leurs proches sont plus disponibles pour ces
échanges.
La barrière de la langue, votre accent,
n’ont-ils pas justement été des freins à
votre volonté de communiquer ?
Non. Passé l’étonnement, l’accueil a été très
positif. Ça m’a vraiment motivé. Les personnes
âgées ont besoin d’aide, cherchent plus la relation humaine que les personnes actives. Elles
ont vraiment une gentillesse particulière. Avec
les familles, je prends aussi souvent une feuille
sur laquelle je dessine un corps pour expliquer
ce dont souffrent leurs proches.
Chorus_30
Qu’est-ce qui vous a le
plus étonné par rapport à votre activité en
Bulgarie ?
Tout le travail administratif. Ici, il y a beaucoup
de règles à respecter pour
écrire ce que l’on fait, tracer notre activité. Je ne
sais pas si c’est mieux ou
pas, mais c’est très différent. Une autre chose est
différente et mieux : ici, on
peut plus facilement appeler des
confrères ou des cadres du CHU ou d’autres établissements pour échanger, avoir des conseils...
On parle beaucoup de la surmédication
des personnes âgées en France, qu’en pensez-vous ?
J’ai vu en France, des personnes qui avaient
jusqu’à 19 médicaments en même temps ! Elles
prenaient 90 comprimés par jour ! C’est très
différent en Allemagne ou aux Pays-Bas, par
exemple. Mais ici les gens sont très attachés
à leurs médicaments. Ils ont presque un sac à
dos avec leurs médicaments. Et puis, les différents médecins que consulte une personne
âgée donnent chacun leur prescription : le
généraliste, les spécialistes…J’essaie d’en
parler avec les résidents et les familles pour
leur expliquer qu’il ne faut pas additionner
tous les médicaments prescrits dans le temps.
On est arrivé à faire baisser le traitement médicamenteux chez 15 % de nos résidents. Ce
n’est pas assez mais on continue ce travail
d’explication.
Rencontres
ISABELLE BESCOS
" NOUS SOMMES COMPLÉMENTAIRES
DE L’ÉQUIPE SOIGNANTE "
Isabelle Bescos est Educatrice de Jeunes Enfants (EJE) à l’hôpital de
la mère et de l’enfant. Elle fait partie d’une
équipe de 4 éducateurs qui interviennent
sur les différents secteurs de pédiatrie et
chirurgie pédiatrique auprès des enfants
âgés de 0 à 18 ans.
Pourquoi des éducateurs de jeunes
enfants à l’hôpital ?
Le CHU de Limoges
et l’un des premiers à
avoir compris que le
jeu pouvait être un facteur de guérison chez le
jeune enfant. L’hospitalisation reste cependant
une épreuve pour l’enfant et sa famille dont il
est difficile d’évaluer les
conséquences psychologiques. Le
travail de l’éducateur en milieu hospitalier s’inscrit dans une politique d’humanisation. C’est
ainsi qu’un poste d’EJE a été créé à l’ouverture
de l’hôpital Dupuytren.
Quelles sont les principales missions de
l’EJE ?
L’hôpital est un milieu étranger, angoissant et
stressant pour l’enfant et sa famille. L’accompagnement et la sécurisation affective de l’enfant
sont nos principales missions. Nous sommes là
pour faire le lien avec les équipes soignantes
et dédramatiser l’hospitalisation par des mots
simples. Nous assurons également la prise en
charge éducative et ludique de l’enfant. Le jeu
est avant tout un support à la relation. Même
pendant la maladie, l’enfance continue. Les parents peuvent nous confier leurs enfants quand
ils éprouvent le besoin de " souffler ". Nous organisons également des évènements comme la fête
de la musique, la fête de Noël... Pour les enfants,
c’est un moyen de sortir du quotidien parfois
difficile. Nous pouvons également y convier
des enfants qui ont un suivi chronique et qui
reviennent ainsi à l’hôpital dans un contexte
plus joyeux.
L’EJE : un animateur ?
L’animateur anime un atelier, c’est de l’occupationnel. L’éducatif est basé sur la sécurisation et
l’accompagnement de l’enfant dans un contexte.
Les deux peuvent être complémentaires mais
c’est différent.
Comment se situe l’éducateur dans la
prise en charge globale de l’enfant ?
L’éducateur est une figure stable, un repère par
rapport aux équipes soignantes qui peuvent
changer de secteur. C’est un côté rassurant
pour les enfants et leurs familles. L’EJE perçoit
l’enfant dans sa globalité. La salle de jeux est
un lieu où l’enfant se sent protégé, où les soins
n’ont pas lieu d’être. C’est un endroit pour eux
et à eux, où ils peuvent retrouver une certaine
sérénité, tranquillité, un peu comme un havre
de paix. L’EJE peut être présent au cours d’un
soin, mais comme une " image " rassurante permettant une diversion.
Comment ont évolué les problématiques
rencontrées par les familles ?
La détresse des adolescents a toujours existé.
Cependant, on constate que les adolescents accueillis sont de plus en plus jeunes et que de
nouveaux maux sont apparus : le harcèlement
physique et moral au collège.
Chorus_31
Ailleurs
L’INCUBATEUR* DE L’UNIVERSITÉ
DANS LE TOP 10 EUROPÉEN
De g à d : Cyrille Cabaret,
président d’Ecoméris Tony Gasseling, président
d’Amcad Engineering Hugo de Gentile,
président de Prodontis Vincent Gloaguen,
vice-président délégué de
l’université et directeur
général de l’AVRUL
L’University Business Incubateur publie chaque année un classement des meilleurs
incubateurs universitaires, qui est l’équivalent du classement de Shanghai pour les
Universités ou des JO pour le monde sportif : LA référence. Autant dire, que la présence
de l’incubateur universitaire de Limoges dans le top 10 européen est très remarquée.
N
* Un incubateur
est une structure
d’appui à la création
d’entreprise qui
permet de passer
de l’idée initiale à
la réalisation et à la
consolidation d’un
projet structuré.
Chorus_32
e cherchez pas : vous ne trouverez aucun des 28 autres incubateurs universitaires français parmi les 10 meilleurs
des 220 organismes évalués ! Le département
incubateur de l’Agence pour la Valorisation
de la Recherche Universitaire en Limousin
(AVRUL) voit donc valorisé son accompagnement de porteurs de projets de création d’entreprise. Vincent Gloaguen, directeur général
de l’AVRUL, ne cache pas son plaisir et explique
les points forts de l’incubateur :
« D’abord le développement économique des entreprises soutenues, évalué par leur chiffre d’affaires et le nombre d’emplois créés. C’est aussi
le développement des compétences des porteurs
de projets, et l’accès aux fonds d’investissement
pour ces entreprises. »
Les responsables de projets soutenus s’accordent sur les ressources apportées par l’incubateur de l’Université. L’aide à l’évaluation de
la viabilité (diagnostic individuel) et au développement du projet sont des apports majeurs :
accompagnement personnalisé, hébergement et
soutien logistique, conseil et assistance, adossement à un laboratoire de recherche pour une
expertise à la fois scientifique et technique. Le
soutien pour conforter l’activité avant son démarrage par l’accès aux financements, la formation, la mise en réseaux (plus encore pour
les acteurs venant d’autres régions) est essentiel. Un entrepreneur explique que le soutien
de l’incubateur a rassuré un investisseur qui a
complété le financement de son entreprise. Un
autre complète : « La bourse d’incubation m’a
permis de recruter pendant un an une personne
dédiée à la recherche pour que je me consacre à
d’autres problématiques de développement du
projet. Une autre particularité locale participe à
l’attractivité de l’incubateur : dans certains cas,
une allocation de 1700 € par mois peut être versée
par le Conseil régional. Un investissement amorti
au bout de 6 mois d’existence de la société, par la
valeur créée et redistribuée localement » indique
Matthieu Valetas, chargé d’affaires valorisation
à l’Avrul.
Hugo de Gentile, porteur du projet Prodontis
soutenu par l’incubateur vante les atouts de Limoges : « La proximité de tous les acteurs est un
énorme avantage par rapport à de grandes villes.
Il est beaucoup plus simple de faire connaissance
et de se rencontrer ici. La qualité de vie y est aussi bien supérieure qu’à Paris, par exemple. Et il
Ailleurs
Quelques projets soutenus par l’incubateur universitaire de Limoges
Theraxis est un projet qui a pour objectif de développer et de commercialiser des solutions pour le diagnostic et le traitement
des cancers. L’approche consiste à établir des systèmes d’identification, de tri et de ciblage des Cellules Souches Cancéreuses
notamment par la cartographie de leurs biomarqueurs.
Prodontis développe un dispositif de nettoyage dentaire automatisant le brossage au quotidien. Ce dispositif remplaçant la
brosse à dents s’adressera notamment aux personnes en situation de dépendance et aux individus touchés par une maladie
parodontale.
B Cell Design conçoit et produit des anticorps monoclonaux chimériques. Passée par l’incubateur du Limousin, la société continue à s’appuyer sur les travaux de recherche de l’équipe du Pr Cogné (CHU de Limoges/ Université /CNRS). L’innovation B Cell
Design porte sur sa capacité, à partir d’une souris génétiquement modifiée, d’immortaliser ses cellules productrices d’anticorps
afin de les cultiver quasiment à l’infini pour produire un Anticorps, l’outil final, l’arme spécifique. La mission de B Cell Design
(BCD) est de promouvoir une nouvelle approche d’immunothérapies mucosales. Les bases de cette innovation se fondent sur
une plate-forme technologique permettant de générer un grand nombre de candidat-médicaments et candidat-vaccins en
infectiologie comme en oncologie.
Ceradrop, grâce à une technologie unique qui associe des encres spécifiques, développée en étroite collaboration avec le laboratoire SPCTS (CNRS/ Université de Limoges), conçoit et construit des équipements de pointe permettant d’imprimer en 2D ou
en 3D des composants électroniques céramiques ou organiques à haute valeur ajoutée. Le projet SPrinTronics a pour objectif de
doter les acteurs Européens de l’électronique et du solaire d’une technologie industrielle de rupture dans des domaines à haute
valeur ajoutée et en croissance tels que, entre autre, le secteur médical.
existe des centres de compétences particuliers qui
facilitent le maintien en Limousin pour certaines
activités. »
Quel intérêt pour notre CHU ?
Les partenariats et passerelles entre l’Université
et le CHU de Limoges se développent et sont
appelés à le faire encore. Par ailleurs, le potentiel de start-up dynamiques et de ces talents
dans notre région (les emplois créés sont classés
" hautement qualifiés " : ingénieurs/docteurs)
sont des atouts que notre établissement doit
prendre en compte. Particulièrement quand directement (Theraxis, Prodontis, B-Cell design…)
ou indirectement (Ecomeris…), ces entreprises
peuvent être des appuis pour nos propres projets ou qu’à l’inverse, nos équipes peuvent
les accompagner sur des domaines que nous
connaissons bien. Un vaccin contre le VIH, le
diagnostic du cancer, ou l’impression en 3D
(voir encadré) sont par exemple des domaines
investis par des porteurs de projets soutenus à
l’incubateur universitaire.
Les incubateurs... dans les CHU
En France, les projets d’innovation en e-santé
portés par les hôpitaux et les CHU ne manquent
pas. Certains accueillent ou créent même leur
propre incubateur. Quelques exemples :
En réponse à la réforme des achats hospitaliers,
le Clubster Santé (30 entrepreneurs du NordPas de Calais) et le CHRU de Lille se sont unis et
ont présenté dès 2012 un prototype de chambre
d’hôpital du futur qui répond de manière efficace aux exigences hospitalières : le concept
room (www.conceptroom.fr)
Le CHU de Clermont-Ferrand est co-fondateur
de BUSI incubateur d’entreprises innovantes.
Busi incubateur d’auvergne accompagne les
projets de création d’entreprises innovantes
dans les sciences de la vie, les sciences pour
l’ingénieur, les technologies de l’information et
de la communication et les sciences humaines.
Depuis 2004, le CHU de Rouen et l’incubateur
d’entreprises de la région Haute-Normandie
ACCEVAL ont signé un contrat-cadre « destiné
à favoriser l’accompagnement par l’incubateur de
porteurs de projets issus du CHU ou s’appuyant
sur celui-ci ». Opérationnel depuis fin 2000 et
financé par le ministère de la recherche, la région et l’Union européenne, ACCEVAL incube
une douzaine d’entreprises dans différents domaines dont la santé.
Nantes a très tôt voulu mettre le numérique au
service de son CHU, qui héberge un incubateur
de start-up dans les biotechs.
En 2005, l’Assistance Publique-Hôpitaux de
Paris, l’Université Paris 5 et Paris Biotech ont
signé un accord de partenariat faisant de la capitale un pôle européen de premier plan pour
la création d’entreprises innovantes en santé
humaine et biotechnologies. Incubateur de référence de l’AP-HP, Paris Biotech a dès ses 3
premières années, permis le développement de
21 projets, la levée de 40 M€, et la création de
60 emplois.
Située à Pessac, sur le site de l’hôpital Xavier
Arnozan, la PTIB (Plate-forme Technologique
d’Innovation Biomédicale) a été créée à l’initiative du CHU de Bordeaux et de l’Université
Bordeaux 2. Ce pôle a pour objectif de valoriser
la recherche dans le domaine des biotechnologies et de la santé, notamment sur les thématiques prioritaires cœur, vaisseaux, poumons
et os. La PTIB met à disposition des projets ou
des équipes de recherche près de 3 000 m² de
laboratoires équipés, ainsi qu’un espace (320
m²) de bureaux et de laboratoires dédiés à un
incubateur d’entreprises innovantes. Le centre
d’innovation technologique Biomatériaux y est
également installé.
L’Institut du Cerveau et de la Moelle (ICM)
aussi…
La pépinière iPEPS de l’ICM. L’iPEPS (Incubateur et Pépinière d’Entreprises Paris Salpêtrière)
est dédié à l’émergence et l’accompagnement
d’entreprises, en partenariat avec les équipes
de recherche de l’ICM. Il compte actuellement
18 jeunes entreprises incubées et accueille aussi
bien des entreprises de thérapeutique, de dispositifs médicaux, que de e-santé et diagnostic.
L’incubateur
universitaire
de Limoges en
chiffres
2000 : année de
création de l’incubateur
400 000 € : le
budget annuel
52 : le nombre de
projets ayant débouché sur une création
d’entreprise
80 % : 5 ans après
leur création, le taux
de survie des entreprises soutenues
165 : le nombre
d’emplois créés
par les sociétés
soutenues par
l’incubateur
Chorus_33
Humphrey,
du duo " Bibeu
et Humphrey ",
spectacle de clowns
en résidence à
l’hôpital de
la mère et
de l’enfant,
avril 2015
GED_GENE-DS-912
L’image