dossier de presse - Charleroi

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dossier de presse - Charleroi
DOSSIER DE PRESSE
Biennale d’art urbain
18.05 > 14.06 2014
LES ECURIES – LA PISCINE UT
INFOS & TICKETS
T +32 (0)71 20 56 40
www.charleroi-danses.be
www.asphalte-charleroi.be
PRESSE
BE CULTURE (SPCC)
T + 32 (0)2 644 61 91
[email protected]
—
Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles
CHARLEROI SIEGE SOCIAL : Bld Pierre Mayence 65c - B 6000 Charleroi
BRUXELLES : Rue de Manchester 21 - B 1080 Bruxelles
T + 32 (0)71 20 56 40
F + 32 (0)71 20 56 49
[email protected]
charleroi-danses.be
Participer au renforcement de l’attractivité de la ville et positionner Charleroi sur la
scène culturelle, artistique et sociale belge, voilà l’objectif d’Asphalte #1, Biennale
d’art urbain.
Portée par l’ASBL du même nom, Asphalte #1, Biennale d’art urbain revient cette saison sous une
nouvelle mouture après l’édition Asphalte#0, Inside Out/Smile ! de 2012. Articulée autour d’un axe central
– les arts visuels – mais se déployant autour de volets complémentaires tels que le théâtre, la danse ou
encore les projets citoyens participatifs, la Biennale d’art urbain de Charleroi envahit la ville dès le 3 mai.
Le B.P.S.22 espace de création contemporaine propose en effet un important volet visuel et produit pour
l’occasion des interventions d’artistes de renom dont Maya Hayuk (USA), Invader (F), Steve Powers (USA), Escif
(E), Hell’O Monsters (B). Une dizaine d’artistes investissent les chancres, les friches et les pignons aveugles pour
remodeler la ville, sous le commissariat d’Alice van den Abeele et Raphaël Cruyt. D’autres opérateurs carolos
étoffent la programmation d’Asphalte#1 et nous font découvrir l’art urbain dans sa diversité. Charleroi Danses
présente le bluffant MÉDUSES, du graffiste artiste Vincent Glowinski (alias Bonom). Ce dernier travaille, avec
l’artiste des médias Jean-François Roversi, à un équivalent sur scène de ses fresques de rue. Des artistes de la
scène hip-hop sont sur scène, en rue, dans des lieux atypiques : les frères Pédros et les Feux d’ArthyFresh en
première mondiale, Milan SuperShowman Emmanuel ou encore les Crazy Alliance. Ceux-ci se confrontent à des
pointures de la danse contemporaine telles que le Brésilien Marcelo Evelin qui proposera une parade
participative. A l’Eden I Centre culturel régional de Charleroi, Temps danses urbaines organise son concours de
danse : HipHopà6000. L’Eden présente également deux séries de concerts avec, notamment, The Subs et
Raketkanon et pilote les Fêtes de la Musique aux genres rock, folk, électro, classique ou encore musique du
monde avec des concerts aux quatre coins de la ville. L’Ancre, théâtre de création, porte à la scène Les Villes
Tentaculaires, recueil de poésie d’Emile Verhaeren accompagné d’un quatuor à cordes, d’un musicien électro et
de projections créées par le collectif Dirty Monitor. Asphalte #1, c’est aussi un festival de musique électronique,
des parcours dans la ville, un raid urbain, une expo, des débats, colloques et ateliers artistiques pour s’interroger
sur les métamorphoses de la ville et les nouvelles urbanités. C’est plus de 20 manifestations au total.
AGENDA ASPHALTE
07 | 04 > 30 | 09
VILL3
Piscine UT
03 & 04 | 05
10:00 & 11:00
HIPHOPÀ6000
Eden
07 | 05
8:45 > 17:00
L’ART DE LA PARTICIPATION
Piscine UT
09 | 05
18:00 > 19:00
URBAN GAMEJAM
Piscine UT
10 | 05
20:00
THE SUBS + B + AFTERPARTY MAYA COX VS GLOBUL
Eden
11 | 05
9:45
L’ART, LA VILLE ET NOUS
Maison de la presse
14 | 05
18:30
DANGER DAVE
Vecteur
17 | 05
21:00
FULL METAL RACKET
Rockerill
18 | 05
15:00 > 19:00
LE BAL
CHARLEROI DANSES & L’Espace Magh | Piscine UT
21 | 05
9:30 > 13:30
CHARLEROI : VILLE, CULTURE ET DÉVELOPPEMENT
Piscine UT
14,21 & 28 | 05
13:00 > 18:00
URBAN DAYS
Esplanade de la gare et rue de la Montagne
23 | 05
21:00 > 06:00
BREAK THE KRASH
Charleroi Expo
28 & 29 | 05
18:00
BATUCADA
CHARLEROI DANSES | Les Ecuries
31 | 05
20 :00
LEMNISCATE
CHARLEROI DANSES | Les Écuries
06 | 06
20 :00
MÉDUSES
CHARLEROI DANSES | Les Écuries
07 | 06 > 26 | 10
PARCOURS ARTS VISUELS
Centre-Ville
07 | 06 > 26 | 10
COLLECTIF ARTURBAIN
Centre-Ville
12 | 06 > 14 | 06
20 :30
LES VILLES TENTACULAIRES
Piscine de l’UT
12 | 06
21 :00
APERO ASPHALTE
Rockerill
14 | 06
16 :00 > 20 :00
HIP HOP & BURLESQUE
CHARLEROI DANSES | Les Écuries
19 > 22| 06
FÊTE DE LA MUSIQUE
Plusieurs endroits de la ville
22| 06
10:30 > 15:00
RAID URBAN
Piscine de l’UT
30| 06 > 04|07
09:30 > 16:30
GEOGRAPHIE SUBJECTIVE
Piscine de l’UT
AGENDA ASPHALTE @ CHARLEROI DANSES
18 | 05
15:00 > 19:00
LE BAL
Espace Magh
Piscine UT
28 & 29 | 05
18:00
BATUCADA
Marcelo Evelin
Les Écuries
31 | 05
20:00
LEMNISCATE
Crazy Alliance
Les Écuries
06 | 06
20:00
MÉDUSES
Bonom
Les Écuries
14 | 06
16:00 > 20:00
SOIREE COMPOSEE
No Way Back, Happy Brothers
Les Écuries (salle &
extérieurs)
Le rêve introduit dans le projet ne tend pas à nous
détourner du réel mais ouvre la voie d’un réel inédit,
auquel nous osons croire.
Repositionner Charleroi et ses acteurs
culturels
sur
la
scène
belge,
en
approfondissant ses singularités et en
empruntant
des
créneaux
artistiques
inexplorés, tel est l’objectif de cette biennale
d’art urbain, articulée autour d’un axe central
– les arts visuels – mais se déployant autour
de volets complémentaires tels que le théâtre,
la danse ou encore les projets citoyens
participatifs. S’agissant de la danse, c’est bien
sûr Charleroi Danses qui est à la manœuvre,
proposant pour l’occasion des artistes issus
de la scène hip-hop  : les frères Pédros
autrement nommés les Happy Brothers dont
une étape des Feux d’Artifresh sera proposée
en première mondiale Milan Super Showman  
Emmanuel ou encore les Crazy Alliance.
Ceux-ci se confronteront à des pointures de la
danse contemporaine telles que le Brésilien
Marcelo Evelin qui proposera un show
participatif, ou des artistes œuvrant dans des
champs voisins tels le graffeur visionnaire
Bonom et son bluffant MÉDUSES.
LE BAL
Bal populaire
Compagnie Espace Magh
Dimanche 18| 05 - 15:00 > 19:00
Piscine UT
—
Dans le cadre des 50 ans de l’immigration marocaine
L’idée est d’offrir une soirée dansante au
rythme des tubes, de tous horizons, ayant
bercé l’arrivée de l’immigration. Un peu
comme jouer la bande son de ce merveilleux
et long métrage qu’a été cette période et dont
l’écho retentit au cœur de la commémoration,
cinquante ans plus tard. Le concept est assez
simple : Un lieu sympa réaménagé pour
l’occasion, des DJ’s armés d’une sélection
musicale extrêmement variée et un animateur
chaud bouillant pour ne laisser personne
frileux devant une danse, qu’elle soit du
ventre ou des canards. A n’en pas douter, lors
de cet événement, il sifflera dans les cieux
comme un air de mélancolie. Ce bal sera
également un moment festif et fédérateur qui
permettra à chacun de célébrer le futur à
travers un hommage musical rendu à ce beau
et riche passé plein d’histoires.
BATUCADA
Danse/Parade
Compagnie Marcelo Evelin
mercredi 28| 05 & jeudi 29| 05 - 18:00
Les Écuries
—
50 performeurs-citoyens de partout dans le monde
.
Dernière création du chorégraphe brésilien Marcelo
Evelin, BATUCADA est une intervention, un show
participatif confrontant les citoyens rencontrés et
redéfinissant le paysage de l’espace public.
BATUCADA réunit quelque 50 performeurs et
citoyens du monde entier, personnes de
nationalités, métiers, classes sociales, âges,
genres, communautés, croyances et idéaux
différents. Le terme BATUCADA se réfère aux
ensembles de percussions utilisés dans la samba
qui, au Brésil, rassemblent des personnes issues de
tous les horizons. Pour cette BATUCADA, les
principaux instruments utilisés seront les corps et
les singularités de chaque participant alors que les
structures rythmiques, rapides et répétitives de la
musique se trouveront retranscrites dans la
composition chorégraphique. BATUCADA est un
rite urbain, une procession citoyenne, le défilé
allégorique d’un cirque hypnotique, un carnaval
païen, un festin barbare, une manifestation farce,
l’explosion d’une révolution interne.
LEMNISCATE
Danse
Compagnie Crazy Alliance
Samedi 31| 05 - 20:00
Les Écuries
—
Directeur Artistique Dhimoïla Spiro
Danseurs Bitaho Patrick / Dhimoïla Tomo / Ennaday Hamza
/ Mwaku-Muloshi Xavier / Roekaerts Maximilien /
Rutankabandi Kevin
Scénographie Dhimoïla Spiro
Création Lumières Jean-Jacques Deneumoustier.
Création Vidéo Mike Latona / Thomas Tellier
Création costumes Fadila Aalouchi
Créations Musique Michel Rorive / Fidele & Jules-César
Murengezi
Musiques Vitamin String Quartet / Philip Glass / Amon
Tobin / Torgue / Ludovico Einaudi / Apocalyptica / Philip
Glass – Ravi Shankar
Résidence Yuka Dance Academy
Dans un monde soumis à l’apparence, le corps est
devenu le centre de l’identité contemporaine. Dans
ce contexte nouveau, notre quête d’identité devient
lutte contre les stéréotypes. Pourtant, est-il possible
de nous débarrasser de toutes ces peaux de
conformité qui nous recouvrent ? Au revers de
l’uniformisation des corps, la lemniscate est cette
torsion salutaire qui tente d’échapper à ce théâtre
de l’humain. Lemniscate explore cette frontière
insoumise qu’est le corps dans le mouvement
dansé.
MÉDUSES
Danse/Vidéo
Compagnie Bonom
Vendredi 06| 06 - 20:00
Les Écuries
—
Mise en scène et chorégraphie Vincent Glowinski
Développeur du logiciel et consultant artistique Jean-Francois
Roversi
Danse Vincent Glowinski, Luke Jessop
Musique originale Elko Blijweert, Teun Verbruggen
Assistante dramaturgique Greet Van Poeck
Depuis 2008, le street artiste Vincent Glowinski (aka
Bonom) travaille avec l’artiste des media JeanFrançois Roversi à un équivalent sur scène de ses
fresques de rue. Dans MÉDUSES, c’est l’impression
du corps lui-même qui génère les formes
représentées. Un mouvement libre sans intention
figurative permet d’interpréter des structures
visuelles. La trace, vestige du rythme dansé,
perpétue et étire l’instant. MÉDUSES est l’image
d’un corps qui s’use, qui s’affronte. C’est un corps
qui se trouve dans l’obscurité avec comme unique
mémoire, l’image de lui-même.
Conseiller artistique Wim Vandekeybus
Création lumière et directeur technique Davy Deschepper
Costumes Annabelle Locks
Depuis le début de mon travail de performance, je souligne et explore plus en profondeur la place du mouvement
dans ma pratique plastique. Une transition se fait entre le dessin qui crée le mouvement et le mouvement qui crée
le dessin. Avec le spectacle MÉDUSES le travail est la mise en scène, la mise en oeuvre, l’aboutissement des
explorations que je viens de citer. Il ne s’agit plus que le dessin prenne le pas sur la danse ou l’inverse. C’est un
spectacle uni, solide autour d’une seule et même énergie : la mienne. La danse est l’explosion du corps sur la
scène ! La musique est la rythmique qui vient tant du dedans que du dehors du corps. C’est de l’explosion, de la
fracture ! Les dessins sont les démons qui possèdent le corps ! C’est un corps décontenancé qui éclate sur une
scène de spectacle ! C’est ça l’intention chorégraphique. La danse, la musique, le dessin ne sont que les aspects
perceptibles de l’énergie intérieure qui s’exprime, et qui est ma priorité. Le travail est avant tout chorégraphique et
scénique. Le dispositif technologique est secondaire et n’est là que pour servir ce propos chorégraphique. Les
corps seront animés par le travail de recherche de forme, de géométrie, de symétrie ou de répétition... Tout ce
travail d’architecture du mouvement est voué à être intégré pour être oublié. Les corps sur la scène seront libérés
des contraintes d’un dessin ou d’un propos, il ne leur restera plus qu’une “culture” inconsciente, un nouveau
langage du mouvement unique et propre à ma création. Vincent Glowinski (Bonom)
Rencontre de deux démarches
La base du travail artistique de Vincent Glowinski est le dessin. Il s’est d’abord formé grâce à des cours de
morphologie et d’anatomie puis lors de longues séances d’étude dans les muséum d’histoires naturelles et les
ménageries. Ses travaux appliqués de dessin d’observation du corps animal et autour des sciences naturelles
sont dès lors des empreintes fortes dans son travail. Il entame en 2005 des études à l’école d’art visuel de La
Cambre, à Bruxelles, et les arrête en 2008. Depuis son arrivée en Belgique il a progressivement gagné la
reconnaissance du public. C’est en empruntant le nom de Bonom que l’artiste multiplie les oeuvres murales dans
la ville et crée un élan de curiosité par le mystère qu’elles transportent. Dans un premier temps l’artiste reste
discret et son anonymat fait de son pseudonyme un personnage à part entière. Mais hors du personnage et du
jeu de théâtre à ciel ouvert, le tireur de ficelle Vincent Glowinski a toujours poursuivi assidûment ses recherches.
Capturer le mouvement est l’une d’entre elles : Vincent Glowinski, inspiré des travaux d’Edward Muybridge et
Jules Marey, réalise des fresques « chrono-photographiques » le long des voies de chemin de fer. On peut voir là
une façon de tirer profit des courants sous-jacents à la ville et des directions privilégiées que le regard du public
va suivre plus ou moins inconsciemment. Vincent Glowinski tente de mettre en évidence les grandes lignes de
forces qui tailladent l’espace urbain. En 2009 un élan médiatique à lieu autour du mystère Bonom. La chaine
TVBrussel et le journal De Standaard vont même successivement suivre l’artiste en action et en rendre compte
par un reportage et un article. Cette publicité attirera l’attention policière. En mai 2010 si la presse parle encore
de Bonom, c’est en rapport à sa récente arrestation. C’est une mort symbolique du personnage. Dans l’enceinte
du bâtiment du Botanique, répondant à une commande faite en mai 2012, il peint un entrecroisement agité
d’arbres et de plantes. Plus récemment, à l’occasion du festival KANAL à Bruxelles, il dessine sur 1 km de long la
répétition de motifs de corail. La performance Human Brush, pour Vincent Glowinski, est une manière décontextualiser son travail en le dépouillant au maximum de ce qui le contraint. Faire de son corps le point central
des mouvements en s’affranchissant du cadre. Rechercher l’essence du rapport entre le corps et le dessin. JeanFrançois Roversi photographe et technicien de formation, travaille pendant dix ans en tant que directeur
technique d’un laboratoire professionnel à Paris et enseignant en traitement d’image et colorimétrie.
Parallèlement à ces activités, il devient développeur informatique autodidacte et expérimente intensément dans le
domaine du traitement vidéo en temps réel, des capteurs et actionneurs électroniques et autres systèmes orienté
création visuelle et interactivité. L’exploration du champ de la technologie et des sciences pour les arts continue
avec plusieurs installations, personnelles ou réalisées en équipe, faisant appel à des dispositifs électroniques et
hardware «faits maison», des systèmes et jeux d’optiques, mécaniques ou photographiques, lumineux, vidéo et
sonores, etc... Ces divers intérêts auxquels s’ajoutent la chimie, les feux d’artifices, la musique, la création 3D
l’ont naturellement conduit à plusieurs occasions vers le spectacle, particulièrement à travers sa collaboration
avec Bonom pour Human Brush. Tout est bon à expérimenter, démonter, détourner... le low-tech est apprécié
quand il se montre plus pertinent qu’un système plus complexe. Aucune hybridation techno-anachronique n’est
interdite, l’important étant de voir, de faire, d’essayer, et si possible, de réussir à éveiller la curiosité, surprendre et
pourquoi pas, émerveiller.
HIP HOP & BURLESQUE / SOIRÉE COMPOSÉE
Danse/Hip Hop
Samedi 14| 06 – 16:00 > 20:00
Les Écuries
—
Feux d’ArthyFresh
Antoine et Arthur Pedros
Chorégraphie Antoine et Arthur Pedros
Interprètes Antoine et Arthur Pedros
Lumières David Coppé
Son Teddy Descamps
—
Supershowman
Emmanuel Milan – Compagnie No Way Back
Auteur et Interprète Milan Emmanuel
Scénariste Laurent Brandenbourger
Création Lumière David Coppé
Musique Noza Vince
Régie son Antoine Thonon
Création costume Marine Stevens
Scénographie Sébastien Boucheri - Peter Mashke
Vidéaste One-Shot production / Jeremy Vanderlinden
Regard extérieur danse / dramaturgie Angélique Wilkie
Coach jeu d’acteur et clownesque Jos Houben
Coach Voix Bénédicte Wenders
Coach musique Mathieu Thonon
—
Les Polissons
Compagnie No Way Back
Une idée originale de Milan Emmanuel
De et avec Milan Emmanuel, Julien Carlier, Benoît
Quittelier, Yassin Mrabtifi
Provocatrice artistique & circassienne Catherine Magis
Coaching Olivier Nonon (jeu d’acteur), Gaspard Herblot
(coaching rythmique & vocal)
Scénographie Sébastien Boucherit
Installation système son Antoine Thonon
Pour Asphalte, Charleroi Danses propose une
soirée composée intégralement consacrée au hiphop avec des valeurs confirmées mais aussi des
nouvelles pousses. La soirée débutera donc avec la
prestation en guise de consécration, du lauréat du
« Hip-hop à 6000 dance contest » qui se sera tenu
à l’Eden début mai. S’ensuivront dans le désordre,
les prestations des frères Pedros, de Milan
Emmanuel et de la Cie No Way Back. On ne
présente plus le duo formé par les faux jumeaux qui
nous reviennent avec une étape de travail de leur
dernière création Feux d’Artyfresh, pièce inspirée de
leur parcours personnel déclinée sur le mode
burlesque. Arthy & Fresh y utilisent les techniques
du hip-hop pour les mettre au service de la narration
de leur épopée moderne. C’est ensuite au tour de
Milan Emmanuel d’enfiler son costume de
Supershowman, cousin arrogant, imbu de lui-même,
mais surtout inconnu de Superman. Mêlant numéro
de clown et techniques hip-hop, le danseur nous
entraîne dans un voyage intergalactique acrobaticoburlesque. Attention : étape de travail également. Il
revient ensuite mais en extérieur, accompagné de
trois comparses pour incarner Les Polissons ;
groupe d’individus loufoques maniant danse hip-hop
et dérision, groove et manipulations dont la mission
est de transmettre la joie et la bonne humeur
partout où leur bolide les mène.
Feux d’ArthyFresh
Antoine et Arthur Pedros
Les frères Antoine et Arthur Pedros, issus de parents danseurs, commencent la danse classique dès l’âge de 6
ans. Plus tard, Ils sont formés par Jippi qui leur apprend les bases du locking, du popping et de la house. En
2008, ils continuent leur apprentissage en suivant une formation en hip-hop et modern’ jazz au studio Harmonic
et à l’agence Dancefloor à Paris. Un an plus tard, ils remportent le concours ‘Du Tremplin à la Scène’ et créent le
spectacle Les Absents ont toujours tort(Tilla) en 2011. En plus d’avoir remporté les Hip-Hop Games de Lille en
2013, le duo s’est également hissé en finale de l’émission Belgium Got Talent, sous le nom des Happy Brothers.
Les deux frères participent à la Biennale d’art urbain avec leur spectacle Les Feux D’Artyfresh.
Le spectacle s’inspire de notre propre parcours personnel. Au niveau de l’histoire comme au niveau du ton. Nous
avons toujours voulu mêler nos références humoristiques (Marcel Gotlieb pour la BD ou les Monty Pitons à la
e
télévision) avec notre technique hip-hop et comme il s’agit de notre 2 spectacle, nous réitérons l’exercice de faire
rire sans se décrédibiliser. Il faut savoir que dans la culture hip-hop, le second degré et la parodie sont présents
dans la gestuelle des battles mais sont encore selon nous peu assumés. Notre force vient de l’association de
techniques de danses hip-hop et de notre univers un peu cartoon, cela rend notre discipline plus accessible au
grand public et crédible en tant que ‘performers’. C’est notre volonté de créer un spectacle divertissant où la
performance est mise au service de la dérision. Les deux personnages interprétés sont des individus attachants
dont le public va se sentir proche car nous allons travailler autour d’une relation avec le public pour qu’il ait
l’impression de vivre l’histoire avec nous. Les premiers pas de ce spectacle se sont fait lorsque nous avons dû
concourir pour participer au Tremplin Hip Hop à la scène, où nous avions créé une chorégraphie autour de deux
chaises. Le numéro mettait en scène deux personnes qui forcent un peu sur la bouteille avant de sombrer dans
une ivresse parodique. Le côté cartoon ajouté aux prouesses techniques ont touché le public et cela nous a
donné l’envie de garder les personnages et de les mettre dans une série de situations propres à la carrière d’un
duo de danseurs. C’est ce rapprochement avec les personnages qui nous pousse à développer le côté
émotionnel et poétique. Ce numéro continue de tourner depuis deux ans et est devenu un peu notre carte de
visite, et au vu de son succès, on avait envie le transformer en pièce de 50 minutes à partir des personnages .
Supershowman
Emmanuel Milan – Compagnie No Way Back
Formé au breakdance avec le groupe Original Style (vice Champion Bénélux 2004) en l'an 2000 et avec les
pionniers du mouvement aux USA, à l'acrobatie et l’art du clown à l'Espace Catastrophe, à la danse classique
avec la compagnie Cieza, à la mise en scène au Watermill Center (USA) et à la chorégraphie au Tremplin Hip
Hop. Milan multiplie les expériences scéniques (théâtre, Opéra, danse, cinéma) avec des metteurs en scènes tels
que: Robert Wilson, Robert Lepage, Guy Joosten, Carmen Bianco Principal...et chorégraphes: Rosa Mei, José
Besprosvany, Kader Belarbi, Maria Clara Villa Lobos,... Il crée sa propre compagnie No Way Back en 2009 et
tourne depuis avec le spectacle No Way Back (co-production Centre Culturel Jacques Franck) et avec Les
Polissons. C'est dans la rue et au contact direct avec le public qu'il trouve l'essence de son art. Aimant pardessus tout se jouer des conventions, il fait intervenir le public pour arriver à un spectacle total et imprévisible.
Venu de la planète Starbeek, dans la galaxie Vega 3, Super Showman est le cousin, imbu de lui-même, de
Superman ! Ses superpouvoirs consistent en l’animation des foules et la transmission de l’énergie. Sa planète
ayant explosé, il n'a de cesse de reconnaitre son père dans le public et s'efforcera en vain de lui faire recouvrer
ses supers pouvoirs. Son but n’est rien moins que l’avènement d’une ère nouvelle sur terre : une période de joie,
d’amour et de puissance cosmique. Pour ce faire, il est prêt à tout! Malheureusement, terriblement rempli de sa
propre personne, il est incapable d’aucune discrétion ni discipline personnelle: il aime avant tout être au centre de
l’attention et ne manque pas une occasion de se faire remarquer. Il déteste par-dessus tout perdre le contrôle de
la situation. Loin du solo classique de hip-hop ou le protagoniste nous livre son histoire, ses origines, ses
difficultés ici les expériences et fait réels seront imbriqués dans une histoire inventée de toute pièce se jouant des
clichés du genre. Ce spectacle traite également de la paternité ou plutôt de l'absence de celle-ci, du manque de
confiance en soi et du besoin d'exister.
Les Polissons
Compagnie No Way Back
Yassin Mrabtifi | Pseudos : Dirk Kelly, l’ours de l’Atlas
Ses victoires lors de nombreuses compétitions dont les battles Nomade, Old School Time… et sa place de demifinaliste du concours international Juste debout, lui offrent une reconnaissance qui lui permet d’intégrer en 2007
le groupe ‘style control’ et sa tournée nationale pour la créatrice Lamia Ben Taher. Dans la foulée, il danse au
Théâtre National dans Naïda mis en scène par Jean-Michel Frère. En 2009, il intègre la compagnie No Way
Back de Milan Emmanuel et participe à la création et la tournée toujours actuelle de No Way Back . Depuis 2011,
il exploite plus largement ses talents de chorégraphe, dans Partenza, diffusé notamment au BOZAR et dans
Insane Solidarity, duo avec Julien Carlier.
Julien Carlier | Pseudos : Gérard Kelkor, ConeZilla
Dès 2004, il entre dans le monde de la compétition en rejoignant le groupe Bruxel’Air et s’illustre, entre autres, en
gagnant le Battle Pôle Nord 2006 et par une sélection comme un des 16 meilleurs B-Boys de Belgique (Battle of
the year 2011). Il est également membre du jury des Battles Kids du festival Expressions Urbaines 2011.
Professionnellement, outre sa pratique de formateur en breakdance et de kinésithérapeute, il danse pour de
nombreux événements comme le ‘Flagey Hip-Hop Festival’ avant d’intégrer la création Naïda de Jean-Michel
Frère joué au Théâtre National, puis la compagnie No Way Back. Il tourne actuellement avec le spectacle No
Way Back, avec le Tremplin Hip Hop et avec Insane Solidarity en duo avec Yassin Mrabtifi.
Benoît Quittelier | Pseudos : Bernard KorteKort, Grande Corde Malade
Passionné de culture Hip-hop depuis 2005, il participe à de nombreuses compétitions, en groupe et en solo. Il se
fait connaitre en remportant, avec Julien Carlier, la Battle Pôle Nord 2006 et par sa sélection comme un des 16
meilleurs B-Boys de Belgique en 2010 (UK Bboy Championship Belgium). Il a d’ailleurs été choisi comme
membre du jury des Battles Kids du Festival Expressions Urbaine 2011. Après plusieurs collaborations avec les
danseurs de la Compagnie No Way Back, il intègre maintenant la brigade des Polissons.
Danse hip-hop et dérision, groove et manipulations Les Polissons se sont fixé comme mission de transmettre la
joie et la bonne humeur partout où leur bolide les mène. Cependant, entre les paroles et les actes, il y a souvent
un monde qu’ils vous invitent à découvrir. Dans la lignée des autres créations, le projet s’attache à sortir le hiphop de ses habitudes et à l’enrichir d’une recherche artistique plus contemporaine axée sur la rencontre entre les
disciplines. Les Polissons est avant tout un projet de danse urbaine et d’acrobaties, rehaussé par des recherches
en Beat box, en percussions et chant, en jeu burlesque et manipulations d’objet. Contrairement aux autres
spectacles adaptés à la salle, cette création est conçue essentiellement pour la rue. Après une arrivée en fanfare,
le cœur de l’action se déroule sur un emplacement fixe, pour mieux emmener le public ailleurs, dans un univers
ouvert à l’imagination, rempli de rire et d’émotions. Comme une sorte de ‘police du cœur’, les polissons poussent
le public à une réflexion sur le pouvoir, les règles et limites imposées par la société, et à ce qui lient les humains
entre eux (partage, respect de l’autre, entraide).
18.05 > 14.06 2014
LIEUX
LES ECURIES
Boulevard Mayence, 65C - 6000 Charleroi
PISCINE UT
Rue Langlois, 1 - 6000 Charleroi
—
INFOS & TICKETS
Bal populaire & Batucada : gratuit
Lemniscate, Méduses & Soirée composée : 12 – 8 €
Soirée composée : 8 – 5 €
Pass découverte : 25 €
T +32 (0)71 20 56 40
www.charleroi-danses.be
www.asphalte-charleroi.be
—
QG ASPHALTE
Rue Langlois, 1 - 6000 Charleroi
Ouvert de 13h à 19h
L’ancienne piscine de l’Université du Travail qui devient le point de ralliement de la Biennale. Vidée de son eau et
aménagée en véritable lieu culturel atypique, elle est le lieu d’accueil du public et de différents événements.
—
SERVICE DE PRESSE
Be Culture
General Manager : Séverine Provost
Project Coordinators :
Pauline Bertholet (FR) [email protected] - 0473 40 05 41
Lore Lambrechts (NL) [email protected] - 0478 43 66 67
T + 32 (0)2 644 61 91 | [email protected]
Photos sur demande ou www.charleroi-danses.be (espace pro)

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