La mairie - Boulogne
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La mairie - Boulogne
La mairie Société La ville accueille 1 700 nouveaux habitants Paroles de Boulonnais « Mon mari vit à Boulogne-Billancourt depuis qu’il est enfant.Donc, nous ne sommes pas des nouveaux venus, mais nous avons changé de quartier cette année, passant du boulevard Jean-Jaurès à la rue de Silly. Nous aimons cette ville pour tous les avantages qu’elle offre et sa qualité de vie. » services municipaux, à l’invitation désormais traditionnelle du sénateur maire. Quelques heures pour connaître leurs élus, se familiariser avec leurs quartiers, découvrir les Pour la cinquième année consécutive, la ville a organisé une manifestation d’accueil de ses nouveaux résidents. Certains ont quitté Paris, une ville des Hauts-de-Seine, la province, voire... l’Australie ! D’autres ont tout simplement changé de quartier. Depuis le 1er septembre 2004, Boulogne-Billancourt a enregistré plus de 4 400 nouveaux venus et plus de 2 500 changements d’adresse. « Je me réjouis de voir parmi vous beaucoup de familles, de nombreux ménages avec enfants : votre jeunesse participe du dynamisme de cette ville », s’est félicité Jean-Pierre Fourcade qui a tenu à rappeler que « pour la première fois depuis 20 ans, les projections de l’INSEE font apparaître une population des moins de 20 ans supérieure à celle des plus de 60 ans. » La ville rajeunit, la ville change, et les préoccupations de ses habitants évoluent également. En témoigne le classement des stands municipaux qui ont attiré le plus de monde au cours de cette manifestation : l’urbanisme, les grands projets, la communauté d’agglomération et les affaires économiques ont été, cette année et pour la première fois, les plus visités. Avec néanmoins un succès toujours renouvelé pour la culture, la communication et l’état-civil qui a permis à 44 nouveaux Ali, Sihana et Inès « Nous sommes arrivés il y a un an, lorsque nous avons décidé de devenir propriétaires. Nous habitons le quartier Silly-Gallieni, qui est un quartier neuf, calme, trop calme peutêtre, car nous trouvons qu’il n’y a pas beaucoup de vie nocturne ! C’est une ville agréable, verdoyante avec de nombreux espaces verts. Seul point noir : le manque de crèches. Nous n’avons pas encore résolu le problème de garde d’Inès. » Pierre, Sophie et Côme « Nous avons vécu à Aix-en-Provence et à Levallois-Perret, nous recherchions à nous rapprocher de notre travail. Nous avons été séduits par la diversité et la proximité des commerces : dans certaines villes, sans voiture, on ne s’en sort pas ! À Boulogne-Billancourt, tout peut se faire à pied. Et on adore la piscine ! » Anne-Madeleine Le sénateur maire et son conseil municipal ont accueilli les nouveaux Boulonnais dans les salons d’honneur. venus de s’inscrire directement sur place sur les listes électorales. Le temps d’une matinée, ces nouveaux résidents ont découvert les potentialités sportives, culturelles, associa- Les stands de la culture, de la famille, de la jeunesse et sports ont attiré de nombreux visiteurs. tives et économiques de la ville. « J’espère que vous serez des Boulonnais heureux ! », a souhaité Jean-Pierre Fourcade à l’issue de cette manifestation. maire adjoint chargée des Affaires générales et des Ressources humaines William, Gilda et Alison Ce samedi 15 octobre, ils sont venus nombreux, très nombreux, 1 700 selon le comptage des potentialités de cette ville dans laquelle ils ont choisi de s’installer depuis quelques mois. Christine Bruneau Pourquoi choisit-on de vivre à Boulogne-Billancourt ? Sans doute existe-t-il autant de raisons que d’habitants. « Je suis arrivée de Cannes le 1er septembre ; je souhaitais me rapprocher de mon fils qui vit à Rueil-Malmaison. Je voulais être près de la capitale, mais sans y vivre, car Paris est trop stressante. Mon choix s’est porté sur Boulogne-Billancourt, et j’en suis très heureuse. Il y a ici une vraie richesse culturelle : j’assiste aux conférences du Forum universitaire, j’ai visité le musée des Années 30, demain j’irai écouter un concert à la bibliothèque Marmottan ; je me distraie aussi avec les cours de bridge au centre Georges-Gorse, c’est un endroit animé par tous les enfants qui le fréquentent. Vraiment, je n’ai que des compliments à faire et je voudrais remercier tous ceux qui m’ont accueillie à la mairie comme au centre de sécurité sociale. J’ai été très touchée par tant de gentillesse. » Pourquoi est-il important d’accueillir les nouveaux habitants ? Depuis cinq ans, les Boulonnais viennent en nombre – plus d’un millier de personnes à chaque réception – à cette cérémonie que j’ai initiée. Il est très important pour une ville d’aller au-devant des personnes et des familles nouvellement arrivées afin de faciliter leur adaptation. Cette réception par les élus à l’hôtel de ville représente bien davantage qu’une cérémonie conviviale et festive. Elle marque la volonté de la municipalité de favoriser l’intégration des nouveaux arrivants et son désir de renforcer ainsi leur sentiment d’appartenance à cette ville qu’ils ont choisie. Tous les nouveaux Boulonnais ont souligné la qualité de l’accueil qu’ils ont reçu à leur installation. L’accueil est le premier contact des habitants, anciens ou nouveaux, avec leur mairie. Nous nous devons de leur offrir écoute, courtoisie et attention. Depuis trois ans, nous nous sommes engagés dans une démarche de qualité, afin de répondre au mieux aux attentes des Boulonnais. Nos efforts, engagés avec détermination par les services état-civil, élections, formalités administratives et accueil de la population ont été couronnés de succès puisque Boulogne-Billancourt a obtenu le 15 juillet dernier le label Qualiville. Nous sommes la première ville d’Ile-de-France et la quatrième au plan national, à obtenir cette certification. Depuis cette date, il ne se passe pas un jour sans que nous ne recevions des appels de mairies ou de sociétés de consulting, désireuses de s’inspirer de notre démarche. En ce qui concerne plus spécifiquement l’accueil des nouveaux Boulonnais, nos efforts ont notamment porté sur la transversalité, afin de faire mieux travailler ensemble les différents services de la ville et nos partenaires institutionnels. Nous avons ainsi mis en place un véritable guide pratique qui permet de sérier tous les problèmes que peut rencontrer chaque nouvel arrivant : a-t-il pensé à inscrire ses enfants à l’école ? À la carte B plus B ? A-t-il songé à changer sa carte grise, à signaler sa nouvelle adresse à sa caisse de sécurité sociale, à son centre des impôts ? Souhaite-t-il une carte de stationnement résidentiel ? Est-il inscrit sur les listes électorales ? Nous avons ainsi établi toute une liste de démarches administratives que chaque nouvel habitant se doit d’effectuer et aux quelles il ne pense pas toujours. Les hôtesses des banques d’accueil, les télé-opérateurs du centre d’appels ont reçu une formation spécifique pour répondre aux questions des nouveaux Boulonnais, les guider et les accompagner dans leurs démarches jusqu’à leurs termes. Je crois que ce sont tous ces efforts conjugués qui donnent satisfaction aux administrés. Élise « Je me suis installée à Boulogne-Billancourt il y a 14 ans. Si je suis ici aujourd’hui, c’est parce que je viens de changer de quartier. Grâce aux efforts de la municipalité, j’ai pu bénéficier d’un logement social, je vis maintenant dans un quatre-pièces avec mes trois enfants. J’aime cette ville, je ne partirai pour rien au monde. J’encourage tous les nouveaux Boulonnais à la découvrir. C’est une ville merveilleuse ! » Boulogne~Billancourt 16 ➛ novembre 20005 Information Boulogne~Billancourt ➛ novembre 2005 Information 17 Henri, psychologue, Djuma, moniteur éducateur et Jean-Laurent, animateur socio-culturel. Paroles de résidents Dominique Située rue Victor-Griffuelhes, La Colombe est un centre de réinsertion pour personnes en grande difficulté. Solidarité Geneviève, Michel, Leila, Catherine entourent le directeur Jean-François Morin. La Colombe réinsère les «esquintés» de la vie Depuis dix ans, La Colombe accueille des personnes en difficulté pour les remettre sur les rails. Longtemps installé dans des Algéco provisoires, ce centre de réinsertion dispose depuis quelques mois d’un bâtiment construit par la ville, sur un terrain qui abritera également un foyer pour personnes handicapées mentales, créé par la fondation privée Michelle-Darty. Ces nouveaux locaux ont été inaugurés le 17 septembre par Philippe Bas, ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille. C’est un petit immeuble de deux étages, situé tout au fond d’un terrain en face du square Henri-Barbusse et bordé par le parc des Dominicaines où passent en riant les jeunes se rendant au gymnase ; le marché de Billancourt est à deux pas, et tout à côté se construit un immeuble de logements de standing. Assis sur un banc, se chauffant au soleil, Usman sourit à la vie. « Je suis bien ici », affirme-t-il. Ici, c’est La Colombe. Des locaux spacieux comprenant chambres collectives pour hommes, pour femmes et même une chambre individuelle pour deux personnes handicapées, sanitaires, réfectoire, cuisine, lingerie, bureaux... et un imposant escalier en colimaçon, issue de secours vite devenue lieu de palabres. Ici, les résidents sont « des esquintés de la vie, comme l’explique le directeur Jean-François Morin, pour la plupart passés par la rue et par des centres d’hébergement d’urgence avant de nous être adressés. » La Colombe a été créée en octobre 1995 par Solange Lorca, à l’initiative de Marie-Noëlle de Portzamparc, alors maire adjoint, aujourd’hui conseillère municipale, présidente de la Mission locale du Val de Seine, qui souhaitait un lieu de mise à l’abri des personnes en détresse. Une idée aussi généreuse que Boulogne~Billancourt 18 ➛ novembre 2005 Information courageuse. Car la compassion a ses limites et il n’est pas facile pour un maire d’installer dans sa ville un centre d’accueil pour les plus démunis. Mais à Boulogne-Billancourt, grâce au soutien sans faille de Jean-Pierre Fourcade, la solidarité a fonctionné à plein et le voisinage a bien joué le jeu. Un centre de réinsertion sociale et professionnelle D’abord Samu social de nuit pour personnes sans domicile fixe, abrité dans des bungalows provisoires devenus totalement vétustes au cours des ans, La Colombe a évolué en 1999, sous la présidence de Dominique Gillis et la direction de Jean-François Morin, en centre de réinsertion sociale et professionnelle. « Il s’agit de re-socialiser des personnes que l’isolement, la maladie, la détresse morale ont conduit à la précarité. » Des personnes qui avaient un logement, une famille, un travail, et qui ont plongé dans la spirale infernale du chômage, du divorce, de la perte du logement. « Ça peut arriver à n’importe lequel d’entre nous », assure le directeur. Un engrenage terrible que Dominique, 40 ans, silhouette d’adolescent, accepte de raconter. Enfant martyrisé, il fuit sa famille d’accueil à 14 ans : « Tout ce que je sais, je l’ai appris dans la vie active. J’ai passé un CAP de mécanicien. J’ai toujours travaillé. J’ai fait plein de petits boulots : mécanicien, déménageur, chauffeur-livreur, de l’intérim. J’ai pris tout ce qui venait. En 2003, j’ai été déclaré inapte. Je ne pouvais plus exercer mon emploi qui était très physique. Sans salaire, je ne pouvais plus payer mon loyer. Par correction pour la personne qui s’était portée caution pour moi, je suis parti au bout de six mois. Quand je suis arrivé ici, cela faisait soixante jours que je vivais dehors. » La Colombe accueille actuellement 32 pensionnaires pour 34 lits, 29 hommes et 3 femmes, dont une jeune femme en fauteuil roulant. Le plus jeune a 20 ans, le plus âgé, 59. Tout un public en difficulté, des Boulonnais adressés par les assistantes sociales de la ville, des habitants du département, (suite p. 21) La Colombe en bref • Dominique Gillis président, Claude Renard trésorier, Marc Pouchoulin secrétaire, Jean-François Morin directeur. • Une équipe socioéducative permanente de 6 personnes. • 34 lits, actuellement 32 pensionnaires. • 149 personnes ont été accueillies en 2004. • 31 personnes ont décroché un CDD ou un CDI, 3 ont obtenu une formation, 4 sont en attente de régularisation de leur statut, 2 ont été placées en maisons de retraite. • 21 569 repas ont été préparés : pour les résidents de La Colombe, le restaurant social du CCAS, les sans-abri du centre Thiers-Vaillant. « Le premier jour de mon arrivée, je suis resté assis sur un banc, à ne rien faire. Mais dès le lendemain, je me suis bougé. Il faut avoir envie de s’en sortir », affirme Dominique. « J’ai obtenu une formation d’agent administratif, je voudrais plus tard me spécialiser dans le design informatique. Je vais avoir six mois de mise à niveau puis quatorze mois de formation, tout sera payé. » Seulement cet ancien résident – il est resté deux ans à La Colombe – ne s’est pas préoccupé de son logement. Hébergé temporairement dans un hôtel social (« pendant 7 mois et 15 jours »), le voici aujourd’hui en quête d’un nouveau toit, secondé dans ses recherches par l’équipe de La Colombe. « Je n’ai pas d’exigences, je demande juste le minimum. Ce qui m’angoisse, c’est l’hiver qui arrive. J’ai peur de retomber... » Brigitte Elle arrive, précédée par le claquement de ses talons hauts sur le carrelage. Démarche assurée, silhouette fine, ravissante dans son tailleurpantalon. Brigitte partage une chambre avec deux autres pensionnaires. Dans son coin, des peluches et des photos de ses deux enfants, son fils et sa fille de 12 ans. « Je suis ici depuis un an et trois mois. Avant, je travaillais, j’étais assistante-vétérinaire. J’ai perdu pied à la mort de mon fils. Il avait 24 ans. Ici, il y a une très bonne équipe sociale, je suis bien entourée. Je reconnais que je suis très indépendante, c’est dur parfois de devoir se plier aux règles, de partager sa chambre, nous n’avons pas d’intimité. Je travaille à l’hôpital Ambroise-Paré. La prochaine étape, c’est le logement ; j’espère alors récupérer ma fille qui a été placée en famille d’accueil. Aujourd’hui, je me bats pour elle. Heureusement que j’ai une vie en dehors du centre, sinon je ne tiendrais pas. Le plus dur, c’est le regard des autres lorsqu’on dit qu’on vit à La Colombe, ce qu’ils imaginent sur nous. Pourtant, ici, il y a beaucoup de gens qui veulent s’en sortir. Chacun a sa propre histoire... » Boulogne~Billancourt ➛ novembre 2005 Information 19 La mairie Le centre Thiers-Vaillant Accueil de nuit pour les sans-abri ••• des étrangers en attente de régularisation mais néanmoins en ordre avec l’administration, des réfugiés politiques, tel Usman qui a obtenu son statut en avril. Fuyant la guerre civile qui ravageait son pays la Sierra Leone – « Mon père a été tué à coups de hache sous mes yeux » –, il débarque à La Colombe en octobre 2004. « Il a appris à parler français en quelques mois ; son seul handicap maintenant, c’est qu’il ne sait ni le lire ni l’écrire. Mais je n’ai pas d’inquiétude, il est encore jeune et il a une telle volonté qu’il s’en sortira », assure Jean-François Morin. Stimuler leur volonté de s’en sortir La volonté, c’est bien la chose la plus difficile à faire renaître chez ces exclus. « Notre premier travail, c’est l’accueil. Offrir un toit, un repas, un vestiaire. Un endroit où se poser, où redevenir propre. Il nous faut d’abord rassurer. On parle beaucoup », assure Catherine, travailleur social. Accueillir, soulager, remettre debout. La Colombe dispose d’une petite équipe socio-éducative au dévouement admirable – Geneviève, Catherine, Michel, Djuma, Pierre, Jean-Laurent – de stagiaires comme la jeune Leila, d’un psychologue, présent deux fois par semaine et qui reçoit systématiquement chaque nouvel arrivant, d’un médecin bénévole qui assure des consultations gratuites. Beaucoup doivent refaire l’apprentissage de la vie en commun. La plupart ont une telle perte de repères qu’il leur faut retrouver des règles simples mais strictes : pas d’alcool, pas de violence, se lever le matin, participer à l’entretien des locaux de La Colombe – faire son lit, le ménage, mettre le couvert, servir à table, faire la plonge. « C’est une façon de leur apprendre à respecter les autres. La Colombe assure également le repas du centre de sans-abri de ThiersVaillant : c’est pour nos résidents un acte de solidarité essentiel », estime le directeur. Puis vient le long travail de réinsertion. Pour Patrick seconde Djamal, cuisinier extérieur (à droite), dans la préparation des repas servis par le centre. Usman sourit désormais à la vie. certains, La Colombe n’est qu’un simple accident de parcours ; ceux-là repartiront vite dans la vie. Mais pour ceux qui ont déjà connu beaucoup d’échecs, qui n’ont pas exercé d’activité professionnelle depuis longtemps, pour les plus âgés, le parcours est rude. Il faut les aider à définir leur projet, à rechercher un emploi, les obliger à se rendre aux rendezvous. Lutter contre leur inertie, leur tristesse résignée. « Parfois, c’est décourageant », concède Jean-François Morin. « Mais ils nous donnent tellement », tempère aussitôt Catherine, le sourire éclatant. Pour les aider dans leur recherche, l’équipe socio-éducative dispose d’un important réseau : les sociétés d’intérim avec lesquelles ils ont l’habitude de travailler, les associations intermédiaires comme Ardeur, Active, Starter, l’Anpe, les petites annonces sur Internet... « Retrouver du travail, c’est retrouver sa dignité d’homme », affirme Jean-François Morin. Lorsque les résidents disposent de ressources régulières, La Colombe les aide à trouver un logement social ou une chambre d’hôtel. Mais là encore, la quête est difficile. « La Colombe, ce n’est qu’une étape, même si cette étape est parfois longue. Tous aspirent à retrouver leur indépendance. Ici, ils souffrent malgré tout de la promiscuité, du mélange de cultures. Ils sont toujours heureux de partir », sourit le directeur. Dominique de Faucamberge Ouvert en décembre 2002 par la municipalité, le centre d’accueil de nuit des personnes sans domicile fixe qui fonctionne grâce aux associations caritatives boulonnaises, avec le soutien de la ville et du Centre communal d’action sociale (CCAS), a accueilli 200 personnes au cours de l’hiver 2004-2005. Situé au 62, avenue Édouard-Vaillant, il ouvre ses portes chaque année du 15 novembre – dès le 1er novembre en cas de grand froid –, au 31 mars. Toutes les nuits, de 19h30 à 23h, les bénévoles de la Croix-Rouge, du Secourscatholique, des Œuvres hospitalières françaises de l’ordre de Malte, des Bancs publics, de Saint-Vincent-de-Paul se relaient pour offrir accueil et dîner, préparé par le centre d’insertion La Colombe. Deux bungalows, l’un pour le couchage et la toilette, l’autre pour les repas, sont mis à la disposition des personnes démunies, quelque 25 personnes, exclusivement des hommes adultes vivant régulièrement à Boulogne-Billancourt. Comme l’année dernière, le centre reste également ouvert tout au long de l’année, le mardi, pour permettre des rendez-vous avec une assistante sociale. Des soins médicaux sont assurés gratuitement par sœur Michèle, religieuse infirmière, et par un médecin en retraite de l’ordre de Malte. Un bus dentaire permet aux personnes sans domicile fixe de recevoir des soins courants et d’hygiène gratuits. Enfin, le Samu social « grand froid » reprend chaque hiver ses tournées nocturnes quotidiennes pour apporter nourriture, boissons chaudes et couvertures aux sans-abri qui préfèrent rester dans la rue. • Centre communal d’action sociale. Annexe de l’hôtel de ville. 64, rue de la Saussière. Tél. : 01 55 18 47 48. Une solidarité sans faille Inaugurés le 17 septembre par Philippe Bas, ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille, les nouveaux locaux de La Colombe ont été construits par la ville (Gérard Planes, architecte - Christian Petit, directeur adjoint des Bâtiments) en étroite collaboration avec l’association. Réalisé par Bouygues habitat social, le chantier a été mené tambour battant. Le bâtiment a été livré tout équipé, y compris les cuisines et les chambres froides. La Colombe fonctionne grâce à une subvention de la ville (la plus forte), de la DASS et du conseil général des Hauts-de-Seine. La ville prend également en charge l’entretien général, les coûts d’électricité et d’eau. L’entreprise Carrefour solidarité a fourni les étagères du magasin d’alimentation qui permettent de stocker les denrées fournies, à l’année, par la Banque alimentaire. Boulogne~Billancourt ➛ novembre 2005 Information 21 La mairie Urbanisme Installation du conseil d’experts pour le devenir de l’île Seguin Terrains Renault Le Trapèze accueillera également des lieux de culte « Nous travaillons depuis plus de trois ans sur ce projet. Les nombreuses discussions, engagées régulièrement par Gérard de Vassal, premier maire adjoint, Dorothée Pineau, maire adjoint en charge de l’Urbanisme et des Grands projets, et l’évêque de Nanterre, Monseigneur Favreau puis Monseigneur Daucourt, ont permis de définir un préprogramme répondant aux attentes du diocèse, que nous vous présentons aujourd’hui », a exposé le sénateur maire qui accueillait le 20 septembre dernier Monseigneur Michel Pansard, vicaire général du diocèse de Nanterre, afin de présenter aux Boulonnais le projet de création d’un nouvel ensemble pastoral catholique sur les terrains Renault. Il s’agit de créer dans ce futur 8e quartier et plus précisément au cœur du Trapèze (macro- lot B4), un ensemble pastoral catholique comprenant à la fois une salle de culte pouvant accueillir 350 personnes* – 450 lors de manifestations exceptionnelles – et des salles de rencontres ou de réunions. Situé à proximité immédiate du tramway et du nouveau parc, à un emplacement bien visible, cet ensemble s’ouvrira sur le chemin de traverse qui reliera la place Jules-Guesdes à la Seine. Un parvis à l’abri de la circulation automobile pourra être dégagé devant son entrée. D’une superficie d’environ 1 150 m2 shon, cet équipement sera réalisé en R+1 et sera en partie imbriqué avec l’immeuble de logements voisin. Un signal fort (croix, clocher...) permettra de le repérer facilement. « La construction de cet ensemble pastoral catholique sera financée par le diocèse. Elle sera réalisée sur un terrain que la ville mettra à disposition du diocèse par un bail emphythéotique, après l’avoir racheté à Renault », a précisé Dorothée Pineau maire adjoint en charge de l’Urbanisme et des Grands projets. Une opération estimée à 3 millions d’euros – hors foncier, mais honoraires d’architecte et taxes compris – et envisagée à l’horizon 2009-2010. Répondant à une question de la salle, le sénateur maire, confirmant ses engagements antérieurs, a précisé qu’un lieu culturel et cultuel musulman serait également construit sur le Trapèze, à proximité de l’ensemble immobilier du Pont-de-Sèvres. Il est destiné à remplacer celui hébergé actuellement dans un ancien hangar industriel de Renault. * À titre de comparaison, l’église de l’ImmaculéeConception peut accueillir 1 000 personnes, Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus, 700, Notre-Dame de Boulogne, 500 et Sainte-Cécile, 450. Lieu de culte catholique Paysagistes • Olivier Philippe • Gilles Clément • Pascal Cribier paysagiste paysagiste paysagiste Arts plastiques/Musée • Bruno Racine président du Centre Pompidou • Jean-Hubert Martin ancien directeur du musée d’Art moderne, directeur du musée de Dusseldorf • Michel Coté directeur du musée des Confluences (musée des Sciences et de la Vie) à Lyon Le projet d’une future église catholique construite sur le Trapèze a été présenté au cours d’une réunion Musique • Pierre Boulez • Marc-Olivier Dupin publique animée par Jean-Pierre Fourcade, Monseigneur Michel Pansard, Dorothée Pineau, maire adjoint à l’Urbanisme et aux Grands projets, Jean-Louis Subileau, directeur général délégué de la SAEM Val-de-Seine, Alain Lotodé, curé de la paroisse de l’Immaculée-Conception, Gérard de Vassal, premier adjoint. • Marie-Thérèse François-Poncet L’actualité des terrains Renault • Le nouveau pont qui reliera le Trapèze à l’île Seguin, conçu par Marc Barani et Setec TPI, sera construit par le groupement Bouygues TP/Victor Buyk Steel construction SA/ETDE. L’ouvrage arrivera par la Seine en trois parties depuis la Belgique et la mer du Nord. Il sera assemblé par levage. Le plus important tronçon – celui qui franchira le fleuve – pèsera 800 tonnes à son arrivée, 1 200 quand il sera rééquipé. • Le parking, dont le permis de construire vient d’être signé, sera réalisé par l’entreprise Solétanche-Bachy. Le démarrage de ces deux chantiers devrait intervenir avant la fin de l’année, après une phase de préparation : abattage de huit arbres sur le quai de Stalingrad à hauteur du pont, déplacement de la RD1 qui sera rapprochée du Renault Square Com, déplacement des péniches à l’emplacement de la nouvelle pile du pont... Un carrefour est en cours de réalisation sur le quai de Stalingrad, en face de l’île Seguin, pour permettre l’entrée et la sortie des engins de chantiers qui disposeront ainsi d’un accès direct au Trapèze, sans avoir à passer par le cœur de ville. ➛ novembre 2005 Information Réajustement au sein du conseil municipal Après avoir réuni le 8 octobre dernier l’ensemble des élus de sa majorité, le sénateur maire Jean-Pierre Fourcade a souhaité procéder, en concertation avec les présidents des groupes de la majorité (UMP et apparentés, UDF) à quelques réajustements dans les délégations et les missions qui sont confiées aux maires adjoints et aux conseillers, et cela afin de renforcer l’efficacité de l’équipe municipale. Personnalités qualifiées Architecture/Aménagement • Jean Nouvel architecte • Christian de Portzamparc architecte Boulogne~Billancourt 22 Nicolas Sarkozy, président du conseil général des Hautsde-Seine et Jean-Pierre Fourcade, sénateur maire de Boulogne-Billancourt installeront le 10 novembre prochain le conseil d’experts pour le devenir de l’île Seguin. Après le retrait de François Pinault et de son projet de musée d’art contemporain, il s’agit de définir un projet, ambitieux mais réaliste, pour ce site stratégique et remarquable de l’Ile-de-France. L’île Seguin, dans la première boucle aval de la Seine, aux portes de Paris, offre une opportunité exceptionnelle d’aménagement d’un lieu unique pouvant organiser la rencontre de la science, de la création contemporaine et du loisir familial, au bénéfice de tous. Au cours de ces derniers mois, le caractère exceptionnel du site de l’île Seguin a suscité le foisonnement d’idées, de propositions et de projets. Il appartiendra au conseil mis en place, constitué de personnalités de haut niveau, de tous horizons culturels et professionnels, d’apprécier ces idées et ces propositions mais aussi de conduire ses propres réflexions afin de faire des propositions organisées et évaluées pour l’avenir de l’île Seguin. Le conseil d’experts pour l’île Seguin sera installé le jeudi 10 novembre à 16 heures, au conseil général des Hauts-de-Seine. Équipe municipale compositeur et chef d’orchestre compositeur, directeur de l’orchestre régional d’Ile-de-France, ancien directeur du Conservatoire national de musique Responsable de la commission musiques actuelles de la Fédération nationale des communes pour la culture - FNCC Développement durable • Dominique Bourg philosophe, professeur, directeur du Centre d’études et de recherches • Bertrand Collomb président directeur général de Lafarge, président de l’AFEP • Anne Ducroux présidente du Conseil national du développement durable Scientifiques/Universitaires • Xavier Chapuisat ancien président de Paris-XI, ancien président de la conférence des présidents d’universités • Christian Bréchot directeur général de l’INSERM • Armand Frémont géographe, ancien recteur de l’académie de Versailles, spécialiste de l’aménagement du territoire • Jacques Glowinski Professeur - directeur du Collège de France Personnalités diverses • Jean-Marie Rouart écrivain - membre de l’Académie Française • Alain Finkelkraut écrivain • Louis Schweitzer Président du conseil d’administration de Renault • Bernard Faivre d’Arcier Ancien directeur du Festival d’Avignon Participeront également aux travaux du conseil d’experts les maires de Sèvres et de Meudon, ainsi que les trois conseillers généraux et les trois premiers maires adjoints de Boulogne-Billancourt. Pierre-Mathieu Duhamel, Léon Sebbag, 2e maire adjoint, est maire adjoint chargé de l’Éducation, de la Culture et de la Jeunesse. Éric Vincent Dorothée Pineau, 3e maire adjoint, est maire adjoint chargée de l’Urbanisme, des Grands projets et des Grands équipements, de l’Environnement et des espaces verts. est conseiller municipal délégué, chargé de l’Emploi. Magalie Martin, Jean-Michel Cohen, 12e maire adjoint, est maire adjoint chargé des Sports. Thierry Solère, 14e maire adjoint, est maire adjoint chargé de l’Informatique de gestion. conseiller municipal, est chargé des questions relevant de la vie quotidienne du quartier Point-du-Jour (n°4). Sa candidature au poste de 17e maire adjoint sera présentée au conseil municipal du 17 novembre. Philippe Tellini est conseiller municipal délégué, chargé du Tourisme, des Jumelages et des Relations internationales. est conseillère municipale chargée du Centre d’action communale et sociale, de la circonscription sociale, de l’Espace santé jeunes, de l’Hygiène et de la Salubrité. Francine MoratVuong, est conseillère municipale chargée de la Santé et des pratiques médicales. Boulogne~Billancourt ➛ novembre 2005 Information 23 La mairie Actualités en bref Inscriptions sur les listes électorales Semaine de la santé réapprendre à manger Initiée par la municipalité en 1997, la Semaine de la santé a pour but de sensibiliser les Boulonnais à la prévention. Elle a choisi cette année de se consacrer à l’alimentation. Du 21 au 26 novembre, cette manifestation va mobiliser différents services de la ville autour de cet enjeu national : l’amélioration de nos comportements alimentaires. Du 21 au 26 novembre, avec en point d’orgue le 25 novembre à l’espace Landowski une conférence grand public organisée par des personnalités du monde médical, la Semaine de la santé va s’attacher à démontrer que l’alimentation doit participer au bien-être et à la bonne santé de chacun. Avec pour tous, un seul conseil : manger de tout, mais manger mieux ! * Baromètre santé nutrition 2002 Les animations Paradoxe de notre époque, au sein même de nos sociétés d’abondance, nous souffrons de plus en plus de malnutrition. Obésité, maladies cardio-vasculaires, diabète, ostéoporose, cancers : chaque année plus de 15 000 personnes meurent en France de déséquilibre nutritionnel. Trop de sucres, trop de graisses, trop de grignotages, trop de temps passé devant la télévision ou l’ordinateur : pour lutter contre ces mauvaises pratiques, notamment responsables en grande partie d’un excès de poids chez nos enfants – on estime qu’il existe déjà plus d’un million d’enfants obèses en France – les pouvoirs publics ont lancé un plan sur cinq ans (2001-2005), le Programme national nutrition santé (PNNS). L’objectif ? Réduire de 20 % la prévalence du surpoids chez l’adulte et interrompre son augmentation chez l’enfant, passée en 10 ans de 5,1 % à 12,5 % (rapport Inserm 2000). Les recommandations sont simples : manger des fruits et des légumes cinq fois par jour, des produits laitiers trois fois par jour, du poisson au moins deux fois par semaine, réduire les apports lipidiques, consommer moins d’alcool, bouger pour lutter contre la sédentarité. Un message que relaye sans cesse la ville de Boulogne-Billancourt. Après l’opération Un fruit pour ma récré lancée pour la première fois en 2003, après la Fraîch’ attitude du 30 mai au 3 juin dernier, la Semaine de la santé va mobiliser différentes structures municipales – espace santé jeunes, crèches, centres de loisirs, clubs seniors – mais aussi des partenaires comme le conseil général, la CPAM et les marchés boulonnais autour de ce problème de santé publique. • Crèches : petit déjeuner pédagogique proposé aux enfants et aux parents. • Centres de loisirs élémentaires : spectacle, débat avec les enfants, ateliers, jeux animés par une diététicienne. • Espace santé jeunes (ESJ) : actions d’éducation à la santé pour tous les jeunes de 12 à 25 ans. Petit déjeuner équilibré au collège Jean-Renoir afin de sensibiliser les jeunes à l’importance de ce premier repas ; interventions par une diététicienne attachée à l’ESJ pour près de 200 élèves de 6e et 5e des collèges Bartholdi et Jean-Renoir et leurs encadrants ; pour tous : exposition au ESJ, groupes de paroles en mini-groupes, débats à partir de vidéo... encadrés par des diététiciennes et des spécialistes de l’éducation pour la santé (CRAMIF, CPAM, ESJ, Aprifel). 30, rue Thiers. Tél. : 01 46 09 00 92. • Clubs seniors : débat, conférence, ateliers de cuisine, projection de film, sculpture sur légumes et fruits. • Marchés Escudier et Billancourt : stand tenu par le conseil général et Aprifel. Information et conseils sur les produits de saison, plaquette de recettes équilibrées et menus bon marché. • Centre de PMI - Croix-Rouge : exposition sur la nutrition de la femme enceinte et jeux interactifs pour les enfants. Sensibilisation des assistantes maternelles de la ville à cette problématique par la direction PMI-PE du Conseil général. • Espace culture santé de la CPAM : ateliers et réponses aux questions diverses sur l’alimentation. • Espace Landowski : point fort de cette semaine, la conférence grand public qui se tiendra vendredi 25 novembre à 20h, sur le thème Psychologie de l’acte alimentaire. Intervenants : le docteur Jean-Michel Cohen, nutritionniste, le professeur Bertrand Chevallier, chef de service des urgences pédiatriques d’Ambroise-Paré, le docteur Zannoti, pédopsychiatre. • Programme détaillé auprès du service des Politiques familiales et de Santé. Tél. : 01 55 18 53 00. date butoir le 31 décembre Si vous avez emménagé à Boulogne-Billancourt, si vous venez d’être naturalisé Français, si vous avez changé d’adresse au sein de la commune ou si vous allez fêter vos 18 ans avant le 1er mars, vous n’avez plus que quelques semaines pour vous faire inscrire sur les listes électorales de la ville. La date limite est en effet celle du 31 décembre. Cette inscription est indispensable pour pouvoir voter à partir du 1er mars 2006. Un conseil : inscrivez-vous dès à présent, sans attendre la bousculade des derniers jours. En 2004, les services municipaux ont enregistré 3 452 nouvelles inscriptions, dont 1 583 en décembre et 214 le 31 décembre. La démarche est simple : il suffit de se présenter aux guichets du service état civil, élections et formalités administratives après avoir pris un ticket auprès des hôtesses d’accueil des Affaires générales et des Élections. Vous devez être muni d’une carte nationale d’identité et d’un justificatif récent de domicile, ainsi que des photocopies de chacun de ces documents. Pour améliorer l’accueil du public, une signalétique sur les délais d’attente, en fonction des jours et des heures, est mise à jour quotidiennement : les zones vertes indiquent une attente faible (moins de 30 minutes), les zones orange une attente moyenne de 30 minutes à une heure, et les zones rouges, une attente forte, au-delà d’une heure. Ces indicateurs sont consultables sur le site Internet de la ville – www.boulognebillancourt.com – rubrique formalités administratives – et sont également disponibles auprès des hôtesses d’accueil. Pour compléter cette information, un module installé dans le hall de l’hôtel de ville donne en temps réel le délai d’attente aux guichets. • Service état civil, élections et formalités administratives. Rez-de-chaussée de l’hôtel de ville. Lundi, mardi, mercredi de 8h30 à 17h30 ; jeudi de 8h30 à 12h et de 14h à 19h15 ; vendredi de 8h30 à 16h45 ; samedi de 8h30 à 11h45. Chambre départementale des Notaires informations gratuites La chambre départementale des Hauts-deSeine qui s’est installée dans notre ville à la rentrée assure des permanences téléphoniques gratuites pour répondre aux demandes d’information du public. Ces permanences se tiennent le jeudi tous les quinze jours du mois le matin. Les prochaines permanences auront lieu les 10 et 24 novembre, le 8 décembre de 10h à 12h. • 9, rue de l’Ancienne-Mairie. Tél. : 01 41 10 27 80. Fax : 01 48 25 86 38. [email protected] Boulogne~Billancourt ➛ novembre 2005 Information 25 La mairie Actualités en bref Stationnement gênant des deux-roues attention aux contraventions Dans le cadre de l’opération Libérez nos trottoirs, la ville a décidé de faire la chasse aux deux-roues garés sur les trottoirs. Après une campagne d’information et de mise en garde démarrée en février, la police municipale a engagé depuis l’été une phase de répression. • Le 6 septembre, les policiers municipaux ont dressé 14 procès verbaux (P.V.) : 12 pour stationnement sur le trottoir, 1 pour circulation sur le trottoir, 1 de 68 euros pour émission de bruit gênant. • Le 12 septembre, ils ont dressé 16 P.V. : 14 pour stationnement sur le trottoir, 1 pour circulation sur le trottoir, 1 pour circulation en sens interdit. • Le 22 septembre, ils ont relevé 11 infractions : 1 P.V. pour stationnement sur le trottoir, 1 pour franchissement de feu rouge, 1 pour stationnement sur un emplacement réservé GIG-GIC, 1 pour émission de bruit gênant (68 €). Cette opération a pour but d’inciter les conducteurs à utiliser les aires de stationnement qui leur sont spécialement réservées. Ce sont 1 105 places qui ont déjà été installées sur l’ensemble de la ville. Par ailleurs, la police municipale poursuit, en cette rentrée, ces opérations de contrôle de vitesse dans les rues de la ville. À Boulogne-Billancourt, la vitesse est limitée à 50 km/h, sauf dans les Zones 30, signalées par des panneaux. • Le 20 septembre, entre 12h30 et 14h, les policiers municipaux ont effectué une opération de contrôle de vitesse sur le quai du Quatre-Septembre, à hauteur de la rue de l’Abreuvoir. Huit P.V. pour excès de vitesse de moins de 20km/h ont été dressés. La vitesse la plus élevée était de 70 km/h. • Le 7 octobre, 250 véhicules ont été mesurés avenue Édouard-Vaillant entre 12h30 et 14h : 2 P.V. ont été dressés à l’encontre de 2 motos circulant à 72 et à 81 km/h. Boulogne~Billancourt 26 ➛ novembre 2005 Information Parcours des années 30 la brochure rééditée C’est l’histoire d’un succès ininterrompu depuis 20 ans, celui du Parcours des années 30. Initiée en 1985, cette balade à suivre à pied ou à bicyclette permet de découvrir les réalisations boulonnaises des plus grands architectes du 20e siècle : Le Corbusier, Rob Mallet Stevens, Auguste Perret, Tony Garnier, Georges-Henri Pingusson, Jean Niermans... Tous ces bâtisseurs de génie ont rivalisé d’audace et de talent pour construire dans notre ville hôpitaux, collèges, villas, églises, ateliers d’artistes et immeubles, jusqu’à l’imposant hôtel de ville. Réactualisée et modernisée, la brochure vient d’être rééditée. • Elle est disponible au musée des Années 30 (espace Landowski), au BBTourisme (28, rue Le-Corbusier. Tél. : 01 55 18 50 50. Fermé le lundi) et auprès des hôtesses d’accueil de la mairie. Le prélèvement dématérialisé 3 façons de payer ses impôts locaux Pour faciliter la vie des contribuables et afin de simplifier les formalités administratives, le ministère de l’Économie rappelle les différentes façons de s’acquitter de ses impôts locaux. Avec le prélèvement annuel des impôts locaux, le contribuable paye sa taxe d’habitation en une fois en novembre (ou décembre) et sa taxe foncière en octobre. Plus de chèque à envoyer ou de déplacement à effectuer, aucun risque d’oublier et de subir une majoration de retard de 10 % ! Nouveau : l’usager bénéficie d’un avantage de trésorerie car son compte est prélevé 10 jours après chaque date limite de paiement. Avec la mensualisation des impôts locaux, le paiement est étalé sur 10 mois, voire 11 ou 12 en cas d’augmentation d’une année sur l’autre. Plus aucune formalité de paiement à effectuer. Avec le paiement direct en ligne, le contribuable paye ses impôts locaux directement sur Internet, jusqu’à minuit le jour de la date limite de paiement. La connexion est sécurisée et l’internaute s’identifie grâce à son numéro fiscal personnel. Nouveau : le contribuable bénéficie d’un avantage de trésorerie, car son compte est prélevé 10 jours après chaque date limite de paiement qui peut être fait dans les cinq jours qui suivent cette date limite. Renseignements : www.impots.gouv.fr • Trésorerie de Boulogne-Billancourt. 32, rue Fessart. Tél. : 01 46 03 88 03. Jeunesse : vacances de février ringuette, crazy carpet et chiens de traîneau ! La ville propose beaucoup de nouveautés pour les jeunes Boulonnais cette année. Et tout d’abord, un voyage au Québec ! À quoi ressemble l’hiver dans cette contrée lointaine, où l’on parle français avec un délicieux accent ? Ce séjour d’exception propose de plonger des jeunes de 15 à 17 ans dans un univers où l’on pratique la « ringuette », sorte de hockey joué par les amérindiens, et la « pêche blanche » en faisant un trou dans la glace. Ils profiteront des grands espaces en motoneige (avec un conducteur québécois), en ski de fond, en raquettes et même en « crazy carpet »... une spécialité à découvrir. Bien entendu, figurent également au programme la visite de Montréal et de Québec, et quelques belles surprises comme les chutes gelées de Montmorency. Bref, c’est un voyage plein d’aventures et d’émotions que feront 30 jeunes Boulonnais, en bénéficiant d’une aide de la ville qui peut Petite enfance achat de places dans des structures privées La ville a engagé depuis plusieurs années un programme de réalisation d’équipements d’accueil des enfants pour répondre à une demande toujours grandissante des familles. En 2004, deux nouveaux établissements ont été ouverts : Le Ballon rouge, rue d’Aguesseau, et Berlingot, rue Mahias, qui proposent 95 nouvelles places. Deux nouveaux programmes sont actuellement en cours, une crèche de 60 places rue Gallieni et une structure multi-accueil de 25 places rue Heinrich. Il convient de rappeler que chaque place en crèche a un coût d’investissement d’environ 100 000 €. Bien que le taux de réponse de la ville aux demandes de places en crèches soit nettement supérieur à la moyenne nationale, seulement 35 % des demandes sont satisfaites. Pour améliorer cette situation, la ville a décidé d’acheter des places dans des structures privées dont on constate le développement depuis deux ans. Après une mise en concurrence, la commission d’appel d’offres a retenu les propositions de Babilou et de Tout petit monde. Le nombre de places susceptibles d’être achetées chaque année est de 5 à 18 places pour Babilou qui compte un total de 24 places, et de 8 à 32 places pour Tout petit monde sur un total de 40 places. Cet achat de places par la ville per- atteindre, en application d’une tarification établie en fonction du quotient familial, 80 % du coût du séjour. De nombreuses autres escapades attendent vos enfants. La programmation de l’hiver 2006 essaie en effet de répondre à toutes les attentes. Pour les mordus du ski, de nombreux séjours « sports d’hiver » sont organisés, depuis le multineige pour les plus petits, jusqu’au ski-évasion pour les skieurs aguerris. Quant aux passionnés de JO d’hiver, ils pourront s’inscrire aux Olympiades winter organisées en Suisse. À découvrir aussi, le quad des neiges ou le quad des champs, sports mécaniques en vogue, et les courses en chiens de traîneaux (séjour dans le Puy-de-Dôme) pour ceux qui aiment les chiens câlins et la nature dans le plus pur style trappeur. Une rencontre avec les organisateurs La direction municipale Jeunesse et Sports organise pour la première fois une rencontre mettra aux deux sociétés retenues de bénéficier de subventions de la Caisse d’allocations familiales et du conseil général des Hauts-de-Seine et d’appliquer le barème national des participations familiales fixées par la CAF. Les places seront attribuées par la commission municipale selon les mêmes critères que pour les établissements municipaux. Cette première année, ce sont 50 places qui sont achetées. Un premier bilan sera effectué après six mois de fonctionnement. Droits et devoirs des enfants exposition dans les écoles Les écoles élémentaires Jean-Baptiste Clément et Denfert-Rochereau accueilleront, pour l’une du 14 au 18 novembre, pour l’autre du 21 au 25 novembre, une double exposition conçue par la direction départementale de la protection judiciaire et de la jeunesse et par l’UNICEF. Cette exposition a pour thème les droits et les devoirs des enfants en France et dans le Tiers Monde. Son originalité repose sur la mise en parallèle des droits élémentaires des enfants, difficilement assurés dans les pays en voie de développement, avec la crise des devoirs qui s’étend dans les pays occidentaux. Cette exposition, strictement réservée aux élèves du CM1 à la 5e, ne se visite que durant le temps scolaire, accompagné d’un enseignant qui aura au préalable réservé auprès de la direction municipale de l’Éducation (Tél. : 01 55 18 53 00). pour permettre aux parents de se renseigner, avant les inscriptions, sur les séjours choisis par la ville pour les vacances d’hiver de leurs enfants. Les organismes donneront tous les détails sur les différentes destinations. Rendez-vous le 9 novembre à l’hôtel de ville (rez-de-chaussée) de 12h à 19h. • Attention ! Contrairement aux autres années, les inscriptions pour tous les séjours se font désormais uniquement par correspondance du 14 au 23 novembre inclus. Toutes les informations sont disponibles dans la publication Destination - jeunes Hiver 2006 disponible à tous les points d’accueil de la mairie et sur www.boulogne-billancourt.com Le Mag ! et BBMix sont de sortie La sixième édition de Le Mag !, le magazine des jeunes de 15-26 ans, vient de paraître. Au programme, des astuces et des conseils pour se loger, pour décrocher des petits boulots, des idées de sorties, des informations sur la ville... Le Mag ! est désormais accompagné de BBMix, consacré aux musiques actuelles. Également trimestrielle, cette édition municipale propose des idées de sorties, d’événements, fait part des nouveautés (disques, concerts...) et des bons plans (billets de spectacles, studios d’enregistrement...). Ces deux brochures sont téléchargeables sur le site de la ville www.boulognebillancourt.com ou disponibles au Bureau Information Jeunesse (BIJ). 207, rue Gallieni. Tél. : 01 46 04 31 05. Ouvert hors vacances scolaires les mardi, jeudi et vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h45 et le mercredi de 11h à 17h45. Pendant les vacances scolaires, du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h45. Lutte contre le Sida informations à l’Espace santé jeunes Lieu d’accueil et d’écoute, anonyme, confidentiel et gratuit, à destination des jeunes de 12 à 25 ans, l’Espace santé jeunes organise du 30 novembre au 2 décembre des journées d’information animées par des professionnels de santé et consacrées à la lutte contre le Sida. • 30, rue Thiers. Tél. : 01 46 09 00 92. Boulogne~Billancourt ➛ novembre 2005 Information 27 La mairie Actualités en bref Bibliothèque Landowski une bibliothèque numérique à vocation nationale pour le handicap Depuis mai 2003, la bibliothèque de l’espace Landowski propose à ses adhérents l’accès à la première bibliothèque numérique française de livres téléchargeables à distance. Deux cents lecteurs peuvent ainsi avoir un accès permanent à plus d’un millier de titres via Internet. La bibliothèque numérique intéresse tout particulièrement les personnes à mobilité réduite et les déficients visuels. Une expérience pilote a été menée avec l’association des Locked-In Syndrome (ALIS) : une dizaine de personnes tétraplégiques et muettes ont accédé gratuitement au contenu de la bibliothèque numérique. Expérience si concluante qu’elle a soulevé un vif intérêt de plusieurs associations nationales de personnes handicapées telles que l’association française contre les Myopathies, l’association des Paralysés de France ou encore la Mission handicap de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris. La bibliothèque numérique Landowski, dans son état actuel, ne permettant pas de satisfaire les demandes massives d’adhésion qui lui sont soumises par ces organismes, le conseil municipal, dans sa séance du 29 septembre, a approuvé la création d’une bibliothèque numérique à vocation nationale dédiée au monde du handicap. Une plate-forme accessible aux personnes handicapées sera mise en place prochainement. Une phase expérimentale va s’ouvrir, dans un premier temps auprès d’un échantillon national de 400 personnes représentatives des grandes catégories de handicap – 200 personnes handicapées moteur et 200 visuels –, ensuite auprès d’un échantillon national de 1 000 personnes. Cette première année de fonctionnement fera l’objet d’une étude supervisée par un comité scientifique composé de médecins, de spécialistes de la lecture numérique et de représentants des associations participantes. La constitution de la collection initiale de cette bibliothèque d’un nouveau genre (1 000 titres en cinq exemplaires) représente un coût de l’ordre de 45 000 € . L’association française contre les Myopathies a déjà versé un don de 20 000 €. Un comité de pilotage présidé par le maire, et composé initialement de représentants de la ville, de l’association française contre les Myopathies (AFM), de l’association des Paralysés de France (APF), de l’association des Locked-in syndrome (ALIS), de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et de l’opérateur de téléphonie mobile sera créé pour assurer le suivi des activités de la bibliothèque numérique. Conseil municipal Les 25 et 26 novembre collecte pour la Banque alimentaire La collecte effectuée en 2004 à BoulogneBillancourt a permis de récolter près de 22 tonnes de denrées non périssables, soit une augmentation des dons de 14 %. Malgré cette générosité des Boulonnais, la Banque alimentaire a beaucoup de mal à satisfaire les demandes de plus en plus nombreuses de tous ceux qui ne peuvent pas ou plus subvenir à leurs besoins. Ainsi, bénéficient directement du produit de la collecte, les 40 résidents du centre d’hébergement de La Colombe, les 40 personnes reçues dès les premiers froids tous les jours à midi au centre d’accueil ThiersVaillant et plusieurs dizaines de familles dépourvues de tout auxquelles sont distribuées des colis hebdomadaires, en liaison étroite avec le Centre communal d’action sociale de la ville. Après la campagne de sensibilisation faite dans les établissements scolaires en 2004, une jeune élève a vidé sa tirelire et apporté 70 kilos de marchandises choisies avec soin... Quel exemple ! Cette année, ce sont les jeunes du lycée Étienne-Jules-Marey, particulièrement sensibles à ces problèmes de société, qui ont accepté de réaliser, avec l’aide de leurs professeurs, l’affiche de la campagne 2005. La collecte se déroulera dans les établissements scolaires participants la semaine du 21 au 25 novembre et dans les magasins partenaires* les vendredi 25 et samedi 26 novembre entre 9h et 21h et pour certains le dimanche 27 novembre de 9h à 13h. Appel aux bénévoles Pour mener à bien cette opération à laquelle s’associent de nombreux services municipaux, la Banque alimentaire a besoin de nombreux bénévoles (près de 300) pour diverses tâches : • collecte dans l’un des 11 magasins participants (distribution de tracts, information, rangement des denrées offertes...), • tri des denrées à l’Entraide familiale, 11, rue de Clamart, le vendredi après-midi Cimetière Pierre-Grenier reprise de terrains À partir du 1er janvier 2006, à l’exclusion des concessions dont sont titulaires les victimes civiles et militaires de la guerre, il sera procédé à la reprise des terrains de cinq ans antérieurs au 1er janvier 2001, des concessions de 10 ans antérieures au 1er janvier 1996 (enfants seulement), des concessions de 30 ans antérieures au 1er janvier 1976. Toutefois en ce qui concerne les concessions temporaires décennales et trentenaires, les concessionnaires ou leurs ayants droit auront la faculté de renouveler celles-ci jusqu’au 31 décembre 2007. Boulogne~Billancourt 28 ➛ novembre 2005 Information Les principales décisions du 29 septembre Communauté d’agglomération du Val de Seine ou le samedi toute la journée, • tri des denrées au centre de la rue Castéja, le samedi toute la journée. Toutes les personnes, de 7 à 97 ans, désireuses de participer à ce bénévolat humanitaire, peuvent le faire si elles disposent de deux heures consécutives ces journées-là. Pour ceux qui disposeraient de plus de temps, il y a également des besoins pour la distribution des colis et des repas tout au long de l’année. Cette année encore, la Banque alimentaire a besoin de vous ! Pour tout renseignement supplémentaire, vous pouvez consulter le site boulonnais de la Banque alimentaire : http://perso.wanadoo.fr/banquealimentaire-bb/ Pour proposer vos services pour ces journées, merci de téléphoner à Françoise Saint Raymond au 01 46 20 53 45. * Magasins partenaires : Atac (231, boulevard Jean-Jaurès), Franprix (11bis, rue Carnot ; 36, rue du Dôme ; 20, boulevard Jean-Jaurès), Hyper Champion (67, avenue du Général-Leclerc), Inno (5, rue Tony-Garnier), Monoprix (187, boulevard Jean-Jaurès ; 140, route de la Reine), Shopi (3 bis et 27, boulevard Jean-Jaurès ; 108, rue du Point-du-Jour). Les familles concessionnaires des terrains en reprise au 1er janvier 2004 et qui n’ont pas sollicité le renouvellement de ces concessions sont invitées à faire enlever les plantations, monuments et signes funéraires existants sur ces terrains dans le délai de trois mois, à dater du 31 décembre 2005. À l’expiration de ce délai, ces objets seront enlevés d’office par l’administration mais resteront pendant une année à la disposition des familles qui pourront les réclamer, en justifiant de leurs droits, au conservateur du cimetière. Passé ce délai, ils seront considérés comme objets abandonnés. nouveau transfert de compétences Les compétences concernant la voirie et la propreté ont été transférées à la communauté d’agglomération dès sa création le 31 décembre 2003. Pour ce qui concerne l’environnement et la protection du cadre de vie, la compétence transférée ne portait que sur la lutte contre la pollution de l’air et les nuisances sonores, ainsi que sur l’élimination et la valorisation des déchets des ménages. Celle en matière de réalisation et de gestion des espaces verts n’y étant pas explicitement citée. Quant à la compétence en matière de voirie, elle a été étendue « aux espaces verts attenant à la voirie », c’est-à-dire aux espaces verts interstitiels, aux jardinières, aux espaces canins, et à la gestion des arbres d’alignement communaux et départementaux. Afin de constituer un bloc homogène et complet, les compétences encore exercées par la commune en matière de création, d’aménagement, d’entretien et de gestion des espaces publics dédiés aux espaces verts et espaces boisés sont entièrement transférées à la communauté ainsi que le fleurissement des villes et la décoration florale des bâtiments publics communaux qui sont aujourd’hui réalisés par les mêmes équipes d’employés communaux. 125 agents sont concernés. Rentrée scolaire bilan satisfaisant Dans sa traditionnelle communication sur la rentrée scolaire, Pierre-Mathieu Duhamel, maire adjoint à l’Éducation, à la Culture et aux Relations internationales a salué le bon déroulement des deux chantiers les plus importants menés pendant l’été : le nouvel ensemble de restauration à l’angle des rues Gallieni et de Sèvres construit selon les dernières normes notamment en matière environnementale et l’école de la rue Thiers où l’administration et le centre de loisirs ont pu faire leur rentrée dans des locaux flambant neufs. La carte scolaire est conforme à celle qui avait été approuvée au printemps dernier (ouverture de deux classes maternelles et de deux classes élémentaires supplémentaires, et fermeture de deux classes maternelles) auxquelles il faut ajouter la fermeture d’une classe à la maternelle Bezançon faute d’inscriptions en nombre suffisant en petite section. Les effectifs sont stables en moyenne mais l’on constate un glissement démographique vers le centre et le sud de la ville. Le nombre moyen d’élèves par classe en maternelle s’élève à 26,49 (contre 26,32 en 2004) et en élémentaire à 24,44 (contre 24,80 en 2004). Les principaux projets pour l’année scolaire qui vient de débuter sont d’une part, le lancement, en partenariat avec le cinéma Landowski, du projet « école et cinéma » dont l’objectif est d’ouvrir les plus petits au 7e art et d’apprendre aux élèves des écoles élémentaires à regarder comme on apprend à lire, d’autre part, la formation des enseignants aux activités scientifiques en partenariat avec l’Exploradôme et l’Éducation nationale et l’organisation d’ateliers financés par la ville pour un millier d’élèves boulonnais. Conservatoire national de région création d’un éveil musical pour les enfants Le conseil a autorisé le maire à signer la convention d’objectifs entre la ville et l’association « les Amis du Foyer ». Celle-ci fixe les modalités et les perspectives de la collaboration entre le Conservatoire national de région et l’association afin de mettre en commun leurs ressources pour créer un cycle d’orientation et d’observation, véritable tronc commun d’éveil musical destiné aux enfants. Avenue de Lattre-de-Tassigny extension de l’école Rambam Lors de sa séance du 19 juin 2003, le conseil approuvait le principe de requalification urbaine de l’îlot compris entre l’avenue de Lattre-de-Tassigny, la rue du Port et le rondpoint Rhin-et-Danube. Ce programme porte sur la réhabilitation de deux immeubles et sur la reconstruction des immeubles situés 16, 18 et 20, avenue de Lattre-de-Tassigny afin d’y créer notamment 40 à 50 logements sociaux dont une partie pour des personnes âgées valides. L’opérateur social devrait en être désigné et le projet présenté lors d’un prochain conseil. L’ensemble devait être complété, à la pointe ouest de l’îlot, par un programme de bureaux. Par ailleurs, l’établissement d’enseignement privé Rambam situé à proximité, souhaite restructurer le site qu’il occupe actuellement, 11, rue des Abondances, qui devient trop exigu. Le conseil accepte donc la modification du programme afin de remplacer, 24-26, avenue de Lattre-de-Tassigny, l’immeuble de bureaux par un bâtiment dédié à un établissement d’enseignement privé. Le maire est autorisé à vendre à l’association Maïmonide - école Rambam ce terrain et les droits à construire au prix estimé par les services fiscaux. Tennis Club de Boulogne-Billancourt renouvellement de la convention Le conseil renouvelle la convention entre la ville et le Tennis club de Boulogne-Billancourt. Premier club municipal français et deuxième club par le nombre d’adhérents, le TCBB, en contrepartie de l’utilisation des sites de Longchamp et de Le-Gallo, s’engage à favoriser l’accès à la pratique du tennis au plus grand nombre et par priorité aux Boulonnais, notamment aux plus jeunes d’entre eux et aux sportifs handicapés. Il mènera des actions destinées d’une part à promouvoir l’image du tennis et d’autre part à préserver le sport de tous les dangers de violence et de désordre. Ile de Monsieur autorisation de création d’un parc nautique Le conseil donne un avis favorable à la demande d’autorisation, formulée au titre de la loi sur l’eau, en vue de la création d’un parc nautique sur l’île de Monsieur. Le dossier de demande d’autorisation indique, compte tenu des variations saisonnières et climatiques, les incidences de l’opération sur la ressource en eau, le milieu aquatique, l’écoulement, le niveau et la qualité des eaux ainsi que les mesures correctrices s’il y a lieu. Ouragan Katrina Aide aux vitimes. Un somme de 15 000 € est allouée à l’association des maires des grandes villes de France pour venir en aide aux victimes de l’ouragan qui a frappé la Louisiane et d’autres états de la côte sud des États-Unis le 29 août dernier. Retrouvez le recueil des délibérations prises après chaque conseil municipal dans le Journal officiel de Boulogne-Billancourt qui retranscrit l’ensemble des débats. On peut le demander à l’accueil de la mairie ou le télécharger en format PDF sur le site www.boulognebillancourt.com Prochain conseil municipal jeudi 17 novembre à 19h. À l’ordre du jour notamment, le débat d’orientations budgétaires. Boulogne~Billancourt ➛ novembre 2005 Information 29 La mairie La tribune de l’opposition municipale La tribune de la majorité municipale groupe @lternance Gauche.Verts Nous avons pu lire dans le numéro d'octobre de BoulogneBillancourt Information un article bien séduisant sur la récente livraison de 232 appartements rue Nina-Berberova, dont 81 viendront grossir Mady Claitte le parc du logement Conseillère municipale social de notre ville. (PS) Tant mieux et il était temps, car il y a urgence. Mais ce ne sera pas suffisant puisqu'il y a déjà, à la mairie, une liste d'attente de 3 000 demandes de logements à loyer modéré. 200 logements sociaux chaque année ? Le compte n'y est pas Le maire annonce régulièrement que la ville livre chaque année 200 logements sociaux. Ce n'est pas vrai et je ne prendrai qu'un exemple pour le démontrer : En 2001, la ville préempte un immeuble de 93 logements (qui se réduiront à 68 quelques mois plus tard !) rue de Silly et le cède à la société HLM Le Logement Français, à charge pour cette dernière de conventionner 50 de ces appartements en « logements PLUS » (Prêt locatif à usage locatif). Les logements étant occupés, leur attribution en PLUS devait se faire au fur et à mesure de leur libération. Mais ils n'étaient manifestement pas prêts à se libérer. de ne pas régler les pénalités qu'elle devrait normalement acquitter, faute de remplir les conditions fixées par la loi SRU (Solidarités et Renouvellement Urbain) qui a pour objectif d'obliger les villes à compter dans leur parc d'habitations, d'ici à 2020, au moins 20 % de logements sociaux. Cette loi SRU est fort utile car elle incite les municipalités en retard à faire des investissements en matière de logement social : mais encore faut-il ne pas tronquer les chiffres. s'ajouter à la liste des demandeurs de logements HLM de la ville. Nous avons à l'heure actuelle à peine 10 % de logements sociaux : à ce rythme, la ville n'est pas prête de résoudre le problème des mal logés. Que s'est-il passé lors du conseil municipal du mois de juillet dernier ? Le maire a obtenu de sa majorité la levée de cette servitude, dans le cadre de la modification du Plan Local d'Urbanisme, en affirmant que la France Mutualiste n'avait pas l'intention de vendre cet immeuble. En fait, rien ne l'empêche de le faire et, depuis que cette décision a été prise, elle pourrait même être incitée à l'envisager. En effet, la suppression de cette contrainte valorise forcément le coût de l'immeuble en question. Car le nombre de ces derniers s'accroît chaque année. Nous connaissons tous autour de nous des jeunes mais aussi des moins jeunes qui sont obligés de quitter la ville : les loyers à Boulogne-Billancourt sont hors de prix pour les familles aux revenus modestes mais le sont devenus, aussi, pour nombre de ménages qui disposent de ressources convenables et qui appartiennent à ce que l'on appelle généralement les classes moyennes. Alors, comment se contenter de ces 10 % de logements sociaux ? D'autant que d'autres décisions en matière de logements aux loyers encore accessibles nous inquiètent. La menace de la revente à la découpe Mais il y a peut-être plus grave encore et cela concerne le second ensemble immobilier, situé boulevard Jean-Jaurès, qui, lui, comporte 420 logements. Cet immeuble faisait jusqu'à présent l'objet, en cas de vente éventuelle, d'une servitude qui avait vocation à constituer une réserve de 140 logements sociaux. Alors que tout le monde connaît le véritable état de crise du logement dans notre commune et en France d'une manière générale, le maire prend là, sciemment, le risque de voir disparaître 140 logements d'un parc locatif notoirement insuffisant. Il paraît que le logement à prix accessible est devenu la dernière grande cause nationale du Président de la République. Il n'a pas dû le crier assez fort car, manifestement, on ne l’a pas entendu jusqu'ici. Mady Claitte En effet, que constate-t-on quatre ans plus tard ? Sur ces 50 logements, 4 seulement ont été affectés, l'un d'entre eux bénéficiant d'ailleurs à un locataire en place. Et pourtant, ces logements faisaient partie des 200 logements sociaux comptabilisés par le maire en 2001 ! Quant aux 18 appartements réservés par la ville lors de cette opération, en échange d'une subvention pour surcharge foncière de plus de 700 000 €, huit n'ont pas été encore été attribués : ces logements, eux aussi, faisaient partie des 200 annoncés. Cette annonce permet de surcroît à la ville La revente à la découpe, ce n'est pas un mythe. C'est devenu une réalité constante à Boulogne-Billancourt. La France Mutualiste, important investisseur institutionnel, y était depuis longtemps propriétaire de deux grands ensembles d'immeubles locatifs. Elle vient de céder le plus important d'entre eux (860 appartements avenue Jean-Baptiste-Clément) à un fonds de pension espagnol – Restaura – qui va s'empresser d'en revendre la plus grande partie à la découpe et au prix actuel du marché. On imagine facilement l'angoisse de la plupart des locataires qui n'auront vraisemblablement pas les moyens d'acheter leur logement et qui viendront, à coup sûr, Boulogne~Billancourt 30 Quel avenir pour l’engagement en politique ? ➛ novembre 2005 Information Permanences Les permanences du groupe @lternance gauche.verts ont lieu au 63, rue de Billancourt du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19h, et le samedi de 10h à 12h. Fermé le lundi matin. Tél. : 01 48 25 63 61. Fax : 01 48 25 73 97. Courriel : [email protected] Sylvie Morel Conseillère municipale déléguée aux Relations avec les commerçants et les artisans de Boulogne-Billancourt et avec leurs Associations L’homme (ou la femme) politique n’est plus à la mode. Il ou elle n’est plus crédible. Les Français ne leur font plus, ou peu, confiance. C’est ce qui ressort des conversations et des enquêtes d’opinion. Il n’est pas bon aujourd’hui d’être un homme politique et de « faire de la politique ». À l’heure des critiques nombreuses sur l’immobilisme politique dont on parle si souvent, il me semble utile de faire un point sur tous ces hommes et ces femmes qui essaient de faire avancer notre pays. Les Français ont des idées et savent se retrouver pour échanger, proposer, avancer ensemble. Ils savent s’investir, se mobiliser : le nombre croissant des associations à Boulogne-Billancourt en est un très bel exemple. Mais l’engagement en politique, lui, est loin d’être mis en valeur et avoir un mandat électoral l’est encore moins. Et pourtant que dire des milliers d’élus qui travaillent quotidiennement (et bénévolement pour la plupart) au service de leur commune, de leur département ou de leur région, pour le bienêtre de leurs concitoyens, ou du moins pour l’amélioration de celui-ci. C’est de cet engagement-là dont il s’agit aussi. Au sens propre du mot politique, de la gestion de la cité. La gestion de notre quotidien, des crèches, des écoles, des équipements sportifs, de la culture, des espaces verts, au sein de la ville et du soutien des élus à tous ceux qui s’engagent de quelque manière que ce soit, en particulier au sein des associations. Dans notre ville, ce ne sont pas les projets et les réalisations qui manquent. Pour preuves, les réalisations faites par notre municipalité depuis plusieurs années et je n’en citerai que quelques exemples : le centreville, son centre commercial et tous les commerçants en pleine croissance, ses cinémas et sa Grand-Place qui redonnent vie et âme à notre cœur de ville, des marchés quasi quotidiens et de grande qualité, les pistes cyclables, la rénovation des squares, l’entretien des jardins, les multiples activités scolaires et extra scolaires, l’ouverture il y a peu de la Cité de l’enfance, les nombreuses manifestations culturelles et sportives au long de l’année, les aides aux personnes en détresse (logement social, foyer pour sans-abri) et aux personnes handicapées, l’amélioration constante des lieux de stationnement. Alors bien sûr, tout n’est jamais parfait et l’on peut toujours faire mieux et plus, mais qu’en serait-il si personne ne s’investissait ? Lorsqu’avec les commerçants, nous travaillons, par exemple, à la nouvelle Charte de Qualité pour améliorer l’accueil des personnes handicapées, lorsque nous veillons au bon fonctionnement des marchés ou au dynamisme du centre artisanal, nous contribuons modestement à la qualité de vie des Boulonnais. Pour donner le goût de l’engagement à nos jeunes, cessons de leur miner le moral, encourageons-les à se mobiliser et à s’investir. Ils sont notre avenir. Ils regorgent de courage et d’idées, ne les décourageons pas, donnons-leur l’exemple. Toute forme d’engagement est respectable. N’ayons pas peur de nous engager en politique, soyons fiers de nos idées et du travail que nous pouvons faire au service des autres ; exploitons les talents. Notre pays et notre ville en sont remplis. Démobilisés, découragés, les Français ne veulent plus se rendre aux urnes. La tentation de l’abstention est redoutable, c’est l’arme la plus dangereuse contre notre démocratie. N’oublions pas que le droit de vote est un privilège. Celui pour lequel tant d’hommes et de femmes se sont battus, celui qui nous permet d’être un pays libre. Vous souvenez-vous que ce n’est qu’en 1944 que le Général de Gaulle a donné le droit de vote aux femmes ? Nous avons droit à la parole, prenons-la, exprimons-nous, essayons d’être constructifs et apprenons aussi à mettre davantage en valeur ce qui réussit et ceux qui réussissent. Il est en effet rare aujour- d’hui dans les médias d’entendre parler de jeunes créateurs d’entreprise, d’artisans, de commerçants qui viennent de créer leur entreprise, de créer des emplois. Ils n’ont pas peur du travail et ils osent prendre des risques. Ils devraient être davantage considérés et présentés comme des exemples. Il est cependant bon de rappeler qu’à Boulogne-Billancourt, nos concitoyens ont un vrai sens civique puisque les taux de participation, toute élection confondue, sont toujours globalement supérieurs à la moyenne nationale. C’est pour cette raison qu’il est impossible de conclure sans penser à tous ceux qui nous font confiance, qui comptent sur nous et qui nous aident au quotidien en leur adressant un grand merci. Un grand merci pour cette confiance, un grand merci pour ce soutien qui nous permet d’avancer, car une fois de plus c’est avec des convictions fortes et en rassemblant nos énergies que nous progressons pour le mieux-être de tous. Donner de son temps pour les autres est aussi une grande source d’épanouissement et d’enrichissement. majorité municipale Logement social : gare aux effets d’annonce Qu’on l’admette ou non, la politique au sens noble interfère dans notre vie de tous les jours. Jeunes parents, trouverons-nous des modes de garde qui nous conviennent pour nos enfants ? Adolescents, pourrons-nous pratiquer des activités culturelles ou sportives ? Seniors, aurons-nous les moyens de rester à notre domicile le plus longtemps possible ? Les décisions prises par les élus que nous avons choisis déterminent la réponse à ces interrogations. Alors, n’hésitez pas, engagez-vous, car la politique, c’est l’affaire de tous. Elle conditionne notre avenir et celui de nos enfants. Sylvie Morel Pour joindre vos élus UDF Courriel : [email protected] Permanence du Groupe des élus UMP 52 ter, rue de Billancourt Tél. : 01 41 31 20 62. Fax : 01 41 31 20 82. Courriel : [email protected] Boulogne~Billancourt ➛ novembre 2005 Information 31