La mairie - Boulogne

Transcription

La mairie - Boulogne
La mairie
Société
La ville accueille
1 700 nouveaux habitants
Paroles de Boulonnais
« Mon mari vit à Boulogne-Billancourt depuis
qu’il est enfant.Donc, nous ne sommes pas
des nouveaux venus, mais nous avons changé
de quartier cette année, passant du boulevard Jean-Jaurès à la rue de Silly. Nous aimons
cette ville pour tous les avantages qu’elle offre
et sa qualité de vie. »
services municipaux, à l’invitation désormais traditionnelle du sénateur maire. Quelques
heures pour connaître leurs élus, se familiariser avec leurs quartiers, découvrir les
Pour la cinquième année consécutive, la ville
a organisé une manifestation d’accueil de ses
nouveaux résidents. Certains ont quitté Paris,
une ville des Hauts-de-Seine, la province,
voire... l’Australie ! D’autres ont tout simplement changé de quartier. Depuis le 1er septembre 2004, Boulogne-Billancourt a enregistré plus de 4 400 nouveaux venus et plus
de 2 500 changements d’adresse. « Je me réjouis
de voir parmi vous beaucoup de familles, de
nombreux ménages avec enfants : votre jeunesse
participe du dynamisme de cette ville », s’est
félicité Jean-Pierre Fourcade qui a tenu à rappeler que « pour la première fois depuis 20 ans,
les projections de l’INSEE font apparaître une
population des moins de 20 ans supérieure à
celle des plus de 60 ans. »
La ville rajeunit, la ville change, et les préoccupations de ses habitants évoluent également. En témoigne le classement des stands
municipaux qui ont attiré le plus de monde
au cours de cette manifestation : l’urbanisme,
les grands projets, la communauté d’agglomération et les affaires économiques ont été,
cette année et pour la première fois, les plus
visités. Avec néanmoins un succès toujours
renouvelé pour la culture, la communication
et l’état-civil qui a permis à 44 nouveaux
Ali, Sihana et Inès 
« Nous sommes arrivés il y a un an, lorsque
nous avons décidé de devenir propriétaires.
Nous habitons le quartier Silly-Gallieni, qui
est un quartier neuf, calme, trop calme peutêtre, car nous trouvons qu’il n’y a pas beaucoup de vie nocturne ! C’est une ville agréable,
verdoyante avec de nombreux espaces verts.
Seul point noir : le manque de crèches. Nous
n’avons pas encore résolu le problème de garde
d’Inès. »
Pierre,
Sophie
et Côme
« Nous avons vécu à Aix-en-Provence et à
Levallois-Perret, nous recherchions à nous
rapprocher de notre travail. Nous avons été
séduits par la diversité et la proximité des
commerces : dans certaines villes, sans voiture, on ne s’en sort pas ! À Boulogne-Billancourt, tout peut se faire à pied. Et on adore
la piscine ! »
Anne-Madeleine 
Le sénateur maire et son conseil municipal ont accueilli
les nouveaux Boulonnais dans les salons d’honneur.
venus de s’inscrire directement sur place sur
les listes électorales. Le temps d’une matinée,
ces nouveaux résidents ont découvert les
potentialités sportives, culturelles, associa-
 Les stands de la culture, de la famille, de la jeunesse et sports ont attiré de nombreux visiteurs.
tives et économiques de la ville. « J’espère que
vous serez des Boulonnais heureux ! », a souhaité Jean-Pierre Fourcade à l’issue de cette
manifestation.
maire adjoint chargée
des Affaires générales et
des Ressources humaines
 William, Gilda et Alison
Ce samedi 15 octobre, ils sont venus nombreux, très nombreux, 1 700 selon le comptage des
potentialités de cette ville dans laquelle ils ont choisi de s’installer depuis quelques mois.
Christine Bruneau
Pourquoi choisit-on de vivre à Boulogne-Billancourt ?
Sans doute existe-t-il autant de raisons que d’habitants.
« Je suis arrivée de Cannes le 1er septembre ;
je souhaitais me rapprocher de mon fils qui
vit à Rueil-Malmaison. Je voulais être près
de la capitale, mais sans y vivre, car Paris
est trop stressante. Mon choix s’est porté sur
Boulogne-Billancourt, et j’en suis très heureuse. Il y a ici une vraie richesse culturelle
: j’assiste aux conférences du Forum universitaire, j’ai visité le musée des Années 30, demain j’irai écouter un concert
à la bibliothèque Marmottan ; je me distraie aussi avec les cours de bridge
au centre Georges-Gorse, c’est un endroit animé par tous les enfants qui
le fréquentent. Vraiment, je n’ai que des compliments à faire et je voudrais
remercier tous ceux qui m’ont accueillie à la mairie comme au centre de
sécurité sociale. J’ai été très touchée par tant de gentillesse. »
Pourquoi est-il important d’accueillir
les nouveaux habitants ?
Depuis cinq ans, les Boulonnais viennent
en nombre – plus d’un millier de
personnes à chaque réception – à cette
cérémonie que j’ai initiée. Il est très
important pour une ville d’aller
au-devant des personnes et des familles nouvellement arrivées afin
de faciliter leur adaptation. Cette réception par les élus à l’hôtel de ville
représente bien davantage qu’une cérémonie conviviale et festive.
Elle marque la volonté de la municipalité de favoriser l’intégration
des nouveaux arrivants et son désir de renforcer ainsi leur sentiment
d’appartenance à cette ville qu’ils ont choisie.
Tous les nouveaux Boulonnais ont souligné la qualité
de l’accueil qu’ils ont reçu à leur installation.
L’accueil est le premier contact des habitants, anciens ou nouveaux,
avec leur mairie. Nous nous devons de leur offrir écoute, courtoisie
et attention. Depuis trois ans, nous nous sommes engagés dans une
démarche de qualité, afin de répondre au mieux aux attentes des
Boulonnais. Nos efforts, engagés avec détermination par les services
état-civil, élections, formalités administratives et accueil de la population
ont été couronnés de succès puisque Boulogne-Billancourt a obtenu
le 15 juillet dernier le label Qualiville. Nous sommes la première ville
d’Ile-de-France et la quatrième au plan national, à obtenir cette
certification. Depuis cette date, il ne se passe pas un jour sans que
nous ne recevions des appels de mairies ou de sociétés de consulting,
désireuses de s’inspirer de notre démarche.
En ce qui concerne plus spécifiquement l’accueil des nouveaux
Boulonnais, nos efforts ont notamment porté sur la transversalité,
afin de faire mieux travailler ensemble les différents services de la
ville et nos partenaires institutionnels.
Nous avons ainsi mis en place un véritable guide pratique qui permet
de sérier tous les problèmes que peut rencontrer chaque nouvel
arrivant : a-t-il pensé à inscrire ses enfants à l’école ? À la carte B plus B
? A-t-il songé à changer sa carte grise, à signaler sa nouvelle adresse
à sa caisse de sécurité sociale, à son centre des impôts ? Souhaite-t-il
une carte de stationnement résidentiel ? Est-il inscrit sur les listes
électorales ? Nous avons ainsi établi toute une liste de démarches
administratives que chaque nouvel habitant se doit d’effectuer et aux
quelles il ne pense pas toujours. Les hôtesses des banques d’accueil,
les télé-opérateurs du centre d’appels ont reçu une formation
spécifique pour répondre aux questions des nouveaux Boulonnais, les
guider et les accompagner dans leurs démarches jusqu’à leurs termes.
Je crois que ce sont tous ces efforts conjugués qui donnent satisfaction
aux administrés.
Élise
« Je me suis installée à Boulogne-Billancourt
il y a 14 ans. Si je suis ici aujourd’hui, c’est parce
que je viens de changer de quartier. Grâce aux
efforts de la municipalité, j’ai pu bénéficier
d’un logement social, je vis maintenant dans
un quatre-pièces avec mes trois enfants. J’aime
cette ville, je ne partirai pour rien au monde.
J’encourage tous les nouveaux Boulonnais à
la découvrir. C’est une ville merveilleuse ! »
Boulogne~Billancourt
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Boulogne~Billancourt
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Henri, psychologue, Djuma, moniteur
éducateur et Jean-Laurent, animateur
socio-culturel.
Paroles de résidents
Dominique
Située rue Victor-Griffuelhes, La Colombe est un centre de réinsertion pour personnes en grande difficulté.
Solidarité
Geneviève, Michel, Leila, Catherine entourent le directeur Jean-François Morin.
La Colombe réinsère
les «esquintés» de la vie
Depuis dix ans, La Colombe accueille des personnes en difficulté pour les remettre sur les rails. Longtemps
installé dans des Algéco provisoires, ce centre de réinsertion dispose depuis quelques mois d’un bâtiment
construit par la ville, sur un terrain qui abritera également un foyer pour personnes handicapées mentales, créé
par la fondation privée Michelle-Darty. Ces nouveaux locaux ont été inaugurés le 17 septembre par Philippe
Bas, ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille.
C’est un petit immeuble de deux étages, situé
tout au fond d’un terrain en face du square
Henri-Barbusse et bordé par le parc des Dominicaines où passent en riant les jeunes se rendant au gymnase ; le marché de Billancourt
est à deux pas, et tout à côté se construit un
immeuble de logements de standing. Assis
sur un banc, se chauffant au soleil, Usman
sourit à la vie. « Je suis bien ici », affirme-t-il.
Ici, c’est La Colombe. Des locaux spacieux
comprenant chambres collectives pour
hommes, pour femmes et même une chambre
individuelle pour deux personnes handicapées, sanitaires, réfectoire, cuisine, lingerie,
bureaux... et un imposant escalier en colimaçon, issue de secours vite devenue lieu de
palabres. Ici, les résidents sont « des esquintés de la vie, comme l’explique le directeur
Jean-François Morin, pour la plupart passés
par la rue et par des centres d’hébergement
d’urgence avant de nous être adressés. »
La Colombe a été créée en octobre 1995 par
Solange Lorca, à l’initiative de Marie-Noëlle
de Portzamparc, alors maire adjoint, aujourd’hui conseillère municipale, présidente de
la Mission locale du Val de Seine, qui souhaitait un lieu de mise à l’abri des personnes
en détresse. Une idée aussi généreuse que
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Information
courageuse. Car la compassion a ses limites
et il n’est pas facile pour un maire d’installer
dans sa ville un centre d’accueil pour les plus
démunis. Mais à Boulogne-Billancourt, grâce
au soutien sans faille de Jean-Pierre Fourcade, la solidarité a fonctionné à plein et le voisinage a bien joué le jeu.
Un centre de réinsertion sociale
et professionnelle
D’abord Samu social de nuit pour personnes
sans domicile fixe, abrité dans des bungalows provisoires devenus totalement vétustes
au cours des ans, La Colombe a évolué en
1999, sous la présidence de Dominique Gillis
et la direction de Jean-François Morin, en
centre de réinsertion sociale et professionnelle. « Il s’agit de re-socialiser des personnes
que l’isolement, la maladie, la détresse morale
ont conduit à la précarité. » Des personnes qui
avaient un logement, une famille, un travail,
et qui ont plongé dans la spirale infernale du
chômage, du divorce, de la perte du logement. « Ça peut arriver à n’importe lequel
d’entre nous », assure le directeur. Un engrenage terrible que Dominique, 40 ans, silhouette d’adolescent, accepte de raconter.
Enfant martyrisé, il fuit sa famille d’accueil
à 14 ans : « Tout ce que je sais, je l’ai appris
dans la vie active. J’ai passé un CAP de mécanicien. J’ai toujours travaillé. J’ai fait plein de
petits boulots : mécanicien, déménageur, chauffeur-livreur, de l’intérim. J’ai pris tout ce qui
venait. En 2003, j’ai été déclaré inapte. Je ne
pouvais plus exercer mon emploi qui était très
physique. Sans salaire, je ne pouvais plus payer
mon loyer. Par correction pour la personne qui
s’était portée caution pour moi, je suis parti au
bout de six mois. Quand je suis arrivé ici, cela
faisait soixante jours que je vivais dehors. »
La Colombe accueille actuellement 32 pensionnaires pour 34 lits, 29 hommes et 3
femmes, dont une jeune femme en fauteuil roulant. Le plus jeune a 20 ans, le plus âgé, 59.
Tout un public en difficulté, des Boulonnais
adressés par les assistantes sociales de la ville,
des habitants du département, (suite p. 21)
La Colombe
en bref
• Dominique Gillis
président, Claude
Renard trésorier, Marc
Pouchoulin secrétaire,
Jean-François Morin
directeur.
• Une équipe socioéducative permanente
de 6 personnes.
• 34 lits, actuellement
32 pensionnaires.
• 149 personnes
ont été accueillies
en 2004.
• 31 personnes ont
décroché un CDD ou
un CDI, 3 ont obtenu
une formation,
4 sont en attente
de régularisation
de leur statut,
2 ont été placées en
maisons de retraite.
• 21 569 repas
ont été préparés :
pour les résidents
de La Colombe,
le restaurant
social du CCAS,
les sans-abri
du centre
Thiers-Vaillant.
« Le premier jour de mon arrivée,
je suis resté assis sur un banc,
à ne rien faire. Mais dès le
lendemain, je me suis bougé.
Il faut avoir envie de s’en sortir »,
affirme Dominique. « J’ai obtenu
une formation d’agent administratif,
je voudrais plus tard me spécialiser
dans le design informatique. Je vais
avoir six mois de mise à niveau
puis quatorze mois de formation,
tout sera payé. » Seulement cet
ancien résident – il est resté deux ans à La Colombe – ne s’est pas
préoccupé de son logement. Hébergé temporairement dans un hôtel
social (« pendant 7 mois et 15 jours »), le voici aujourd’hui en quête
d’un nouveau toit, secondé dans ses recherches par l’équipe de
La Colombe. « Je n’ai pas d’exigences, je demande juste le minimum.
Ce qui m’angoisse, c’est l’hiver qui arrive. J’ai peur de retomber... »
Brigitte
Elle arrive, précédée
par le claquement
de ses talons hauts
sur le carrelage.
Démarche assurée,
silhouette fine,
ravissante dans
son tailleurpantalon. Brigitte
partage une
chambre avec
deux autres
pensionnaires. Dans son coin, des peluches et des photos de ses
deux enfants, son fils et sa fille de 12 ans. « Je suis ici depuis un an et
trois mois. Avant, je travaillais, j’étais assistante-vétérinaire. J’ai perdu
pied à la mort de mon fils. Il avait 24 ans. Ici, il y a une très bonne
équipe sociale, je suis bien entourée. Je reconnais que je suis très
indépendante, c’est dur parfois de devoir se plier aux règles, de
partager sa chambre, nous n’avons pas d’intimité. Je travaille à l’hôpital
Ambroise-Paré. La prochaine étape, c’est le logement ; j’espère alors
récupérer ma fille qui a été placée en famille d’accueil. Aujourd’hui,
je me bats pour elle. Heureusement que j’ai une vie en dehors du
centre, sinon je ne tiendrais pas. Le plus dur, c’est le regard des autres
lorsqu’on dit qu’on vit à La Colombe, ce qu’ils imaginent sur nous.
Pourtant, ici, il y a beaucoup de gens qui veulent s’en sortir. Chacun
a sa propre histoire... »
Boulogne~Billancourt
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Information
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La mairie
Le centre Thiers-Vaillant
Accueil de nuit pour les sans-abri
••• des étrangers en attente de régularisation mais néanmoins en ordre avec l’administration, des réfugiés politiques, tel Usman
qui a obtenu son statut en avril. Fuyant la
guerre civile qui ravageait son pays la Sierra
Leone – « Mon père a été tué à coups de hache
sous mes yeux » –, il débarque à La Colombe
en octobre 2004. « Il a appris à parler français
en quelques mois ; son seul handicap maintenant, c’est qu’il ne sait ni le lire ni l’écrire. Mais
je n’ai pas d’inquiétude, il est encore jeune et il
a une telle volonté qu’il s’en sortira », assure
Jean-François Morin.
Stimuler leur volonté de s’en sortir
La volonté, c’est bien la chose la plus difficile
à faire renaître chez ces exclus. « Notre premier travail, c’est l’accueil. Offrir un toit, un
repas, un vestiaire. Un endroit où se poser, où
redevenir propre. Il nous faut d’abord rassurer.
On parle beaucoup », assure Catherine, travailleur social. Accueillir, soulager, remettre
debout. La Colombe dispose d’une petite
équipe socio-éducative au dévouement admirable – Geneviève, Catherine, Michel, Djuma,
Pierre, Jean-Laurent – de stagiaires comme la
jeune Leila, d’un psychologue, présent deux
fois par semaine et qui reçoit systématiquement chaque nouvel arrivant, d’un médecin
bénévole qui assure des consultations gratuites.
Beaucoup doivent refaire l’apprentissage de
la vie en commun. La plupart ont une telle
perte de repères qu’il leur faut retrouver des
règles simples mais strictes : pas d’alcool, pas
de violence, se lever le matin, participer à l’entretien des locaux de La Colombe – faire son
lit, le ménage, mettre le couvert, servir à table,
faire la plonge. « C’est une façon de leur apprendre
à respecter les autres. La Colombe assure également le repas du centre de sans-abri de ThiersVaillant : c’est pour nos résidents un acte de solidarité essentiel », estime le directeur.
Puis vient le long travail de réinsertion. Pour
 Patrick seconde
Djamal, cuisinier
extérieur (à droite),
dans la préparation
des repas servis par
le centre.
 Usman sourit
désormais à la vie.
certains, La Colombe n’est qu’un simple accident de parcours ; ceux-là repartiront vite
dans la vie. Mais pour ceux qui ont déjà connu
beaucoup d’échecs, qui n’ont pas exercé d’activité professionnelle depuis longtemps, pour
les plus âgés, le parcours est rude. Il faut les
aider à définir leur projet, à rechercher un
emploi, les obliger à se rendre aux rendezvous. Lutter contre leur inertie, leur tristesse
résignée. « Parfois, c’est décourageant », concède
Jean-François Morin. « Mais ils nous donnent
tellement », tempère aussitôt Catherine, le
sourire éclatant. Pour les aider dans leur
recherche, l’équipe socio-éducative dispose
d’un important réseau : les sociétés d’intérim
avec lesquelles ils ont l’habitude de travailler,
les associations intermédiaires comme Ardeur,
Active, Starter, l’Anpe, les petites annonces
sur Internet...
« Retrouver du travail, c’est retrouver sa dignité
d’homme », affirme Jean-François Morin.
Lorsque les résidents disposent de ressources
régulières, La Colombe les aide à trouver un
logement social ou une chambre d’hôtel. Mais
là encore, la quête est difficile. « La Colombe,
ce n’est qu’une étape, même si cette étape est parfois longue. Tous aspirent à retrouver leur indépendance. Ici, ils souffrent malgré tout de la promiscuité, du mélange de cultures. Ils sont toujours
heureux de partir », sourit le directeur.
Dominique de Faucamberge
Ouvert en décembre 2002 par la municipalité,
le centre d’accueil de nuit des personnes
sans domicile fixe qui fonctionne grâce aux
associations caritatives boulonnaises, avec
le soutien de la ville et du Centre communal
d’action sociale (CCAS), a accueilli
200 personnes au cours de l’hiver 2004-2005.
Situé au 62, avenue Édouard-Vaillant, il ouvre
ses portes chaque année du 15 novembre
– dès le 1er novembre en cas de grand froid –,
au 31 mars.
Toutes les nuits, de 19h30 à 23h, les
bénévoles de la Croix-Rouge, du Secourscatholique, des Œuvres hospitalières françaises
de l’ordre de Malte, des Bancs publics, de
Saint-Vincent-de-Paul se relaient pour offrir
accueil et dîner, préparé par le centre
d’insertion La Colombe. Deux bungalows,
l’un pour le couchage et la toilette, l’autre
pour les repas, sont mis à la disposition des
personnes démunies, quelque 25 personnes,
exclusivement des hommes adultes vivant
régulièrement à Boulogne-Billancourt.
Comme l’année dernière, le centre reste
également ouvert tout au long de l’année,
le mardi, pour permettre des rendez-vous
avec une assistante sociale.
Des soins médicaux sont assurés gratuitement
par sœur Michèle, religieuse infirmière, et
par un médecin en retraite de l’ordre de Malte.
Un bus dentaire permet aux personnes
sans domicile fixe de recevoir des soins
courants et d’hygiène gratuits.
Enfin, le Samu social « grand froid » reprend
chaque hiver ses tournées nocturnes
quotidiennes pour apporter nourriture,
boissons chaudes et couvertures aux sans-abri
qui préfèrent rester dans la rue.
• Centre communal d’action sociale. Annexe
de l’hôtel de ville. 64, rue de la Saussière.
Tél. : 01 55 18 47 48.
Une solidarité sans faille
Inaugurés le 17 septembre par Philippe Bas,
ministre délégué à la Sécurité sociale, aux
Personnes âgées, aux Personnes handicapées et
à la Famille, les nouveaux locaux de La Colombe
ont été construits par la ville (Gérard Planes,
architecte - Christian Petit, directeur adjoint
des Bâtiments) en étroite collaboration avec
l’association. Réalisé par Bouygues habitat
social, le chantier a été mené tambour battant.
Le bâtiment a été livré tout équipé, y compris
les cuisines et les chambres froides.
La Colombe fonctionne grâce à une subvention
de la ville (la plus forte), de la DASS et du
conseil général des Hauts-de-Seine.
La ville prend également en charge l’entretien
général, les coûts d’électricité et d’eau.
L’entreprise Carrefour solidarité a fourni les
étagères du magasin d’alimentation qui
permettent de stocker les denrées fournies,
à l’année, par la Banque alimentaire.
Boulogne~Billancourt
➛ novembre 2005
Information
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La mairie
Urbanisme
Installation du conseil
d’experts pour le devenir
de l’île Seguin
Terrains Renault
Le Trapèze accueillera
également des lieux de culte
« Nous travaillons depuis plus de trois ans sur
ce projet. Les nombreuses discussions, engagées
régulièrement par Gérard de Vassal, premier maire
adjoint, Dorothée Pineau, maire adjoint en charge
de l’Urbanisme et des Grands projets, et l’évêque
de Nanterre, Monseigneur Favreau puis Monseigneur Daucourt, ont permis de définir un préprogramme répondant aux attentes du diocèse,
que nous vous présentons aujourd’hui », a exposé
le sénateur maire qui accueillait le 20 septembre
dernier Monseigneur Michel Pansard, vicaire
général du diocèse de Nanterre, afin de présenter aux Boulonnais le projet de création
d’un nouvel ensemble pastoral catholique sur
les terrains Renault. Il s’agit de créer dans ce
futur 8e quartier et plus précisément au cœur
du Trapèze (macro- lot B4), un ensemble pastoral catholique comprenant à la fois une salle
de culte pouvant accueillir 350 personnes* –
450 lors de manifestations exceptionnelles –
et des salles de rencontres ou de réunions.
Situé à proximité immédiate du tramway et
du nouveau parc, à un emplacement bien
visible, cet ensemble s’ouvrira sur le chemin
de traverse qui reliera la place Jules-Guesdes
à la Seine. Un parvis à l’abri de la circulation
automobile pourra être dégagé devant son
entrée. D’une superficie d’environ 1 150 m2
shon, cet équipement sera réalisé en R+1 et
sera en partie imbriqué avec l’immeuble de
logements voisin. Un signal fort (croix, clocher...) permettra de le repérer facilement.
« La construction de cet ensemble pastoral catholique sera financée par le diocèse. Elle sera réalisée sur un terrain que la ville mettra à disposition du diocèse par un bail emphythéotique,
après l’avoir racheté à Renault », a précisé
Dorothée Pineau maire adjoint en charge de
l’Urbanisme et des Grands projets. Une opération estimée à 3 millions d’euros – hors foncier, mais honoraires d’architecte et taxes
compris – et envisagée à l’horizon 2009-2010.
Répondant à une question de la salle, le sénateur maire, confirmant ses engagements antérieurs, a précisé qu’un lieu culturel et cultuel
musulman serait également construit sur le
Trapèze, à proximité de l’ensemble immobilier du Pont-de-Sèvres. Il est destiné à remplacer celui hébergé actuellement dans un
ancien hangar industriel de Renault.
* À titre de comparaison, l’église de l’ImmaculéeConception peut accueillir 1 000 personnes,
Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus, 700,
Notre-Dame de Boulogne, 500 et Sainte-Cécile, 450.
Lieu de culte
catholique
Paysagistes
• Olivier Philippe
• Gilles Clément
• Pascal Cribier
paysagiste
paysagiste
paysagiste
Arts plastiques/Musée
• Bruno Racine
président du Centre Pompidou
• Jean-Hubert Martin ancien directeur du musée d’Art moderne,
directeur du musée de Dusseldorf
• Michel Coté
directeur du musée des Confluences
(musée des Sciences et de la Vie) à Lyon
 Le projet d’une future église catholique construite sur le Trapèze a été présenté au cours d’une réunion
Musique
• Pierre Boulez
• Marc-Olivier Dupin
publique animée par Jean-Pierre Fourcade, Monseigneur Michel Pansard, Dorothée Pineau, maire adjoint à
l’Urbanisme et aux Grands projets, Jean-Louis Subileau, directeur général délégué de la SAEM Val-de-Seine,
Alain Lotodé, curé de la paroisse de l’Immaculée-Conception, Gérard de Vassal, premier adjoint.
• Marie-Thérèse
François-Poncet
L’actualité des terrains Renault
• Le nouveau pont qui reliera le Trapèze à l’île Seguin, conçu par Marc Barani et Setec TPI,
sera construit par le groupement Bouygues TP/Victor Buyk Steel construction SA/ETDE.
L’ouvrage arrivera par la Seine en trois parties depuis la Belgique et la mer du Nord.
Il sera assemblé par levage. Le plus important tronçon – celui qui franchira le fleuve –
pèsera 800 tonnes à son arrivée, 1 200 quand il sera rééquipé.
• Le parking, dont le permis de construire vient d’être signé, sera réalisé par l’entreprise Solétanche-Bachy.
Le démarrage de ces deux chantiers devrait intervenir avant la fin de l’année, après une phase
de préparation : abattage de huit arbres
sur le quai de Stalingrad à hauteur du
pont, déplacement de la RD1 qui sera
rapprochée du Renault Square Com,
déplacement des péniches à
l’emplacement de la nouvelle pile
du pont...
 Un carrefour est en cours de
réalisation sur le quai de Stalingrad,
en face de l’île Seguin, pour permettre
l’entrée et la sortie des engins de
chantiers qui disposeront ainsi d’un
accès direct au Trapèze, sans avoir
à passer par le cœur de ville.
➛ novembre 2005
Information
Réajustement au sein
du conseil municipal
Après avoir réuni le 8 octobre dernier l’ensemble des élus de sa majorité,
le sénateur maire Jean-Pierre Fourcade a souhaité procéder, en concertation avec les présidents des groupes de la majorité (UMP et apparentés, UDF)
à quelques réajustements dans les délégations et les missions qui sont
confiées aux maires adjoints et aux conseillers, et cela afin de renforcer
l’efficacité de l’équipe municipale.
Personnalités qualifiées
Architecture/Aménagement
• Jean Nouvel
architecte
• Christian de Portzamparc architecte
Boulogne~Billancourt
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Nicolas Sarkozy, président du conseil général des Hautsde-Seine et Jean-Pierre Fourcade, sénateur maire de
Boulogne-Billancourt installeront le 10 novembre prochain
le conseil d’experts pour le devenir de l’île Seguin.
Après le retrait de François Pinault et de son projet de musée d’art
contemporain, il s’agit de définir un projet, ambitieux mais réaliste,
pour ce site stratégique et remarquable de l’Ile-de-France.
L’île Seguin, dans la première boucle aval de la Seine, aux portes
de Paris, offre une opportunité exceptionnelle d’aménagement
d’un lieu unique pouvant organiser la rencontre de la science, de
la création contemporaine et du loisir familial, au bénéfice de tous.
Au cours de ces derniers mois, le caractère exceptionnel du site
de l’île Seguin a suscité le foisonnement d’idées, de propositions
et de projets. Il appartiendra au conseil mis en place, constitué
de personnalités de haut niveau, de tous horizons culturels
et professionnels, d’apprécier ces idées et ces propositions
mais aussi de conduire ses propres réflexions afin de faire des
propositions organisées et évaluées pour l’avenir de l’île Seguin.
Le conseil d’experts pour l’île Seguin sera installé le jeudi 10
novembre à 16 heures, au conseil général des Hauts-de-Seine.
Équipe municipale
compositeur et chef d’orchestre
compositeur, directeur de l’orchestre
régional d’Ile-de-France, ancien directeur
du Conservatoire national de musique
Responsable de la commission musiques
actuelles de la Fédération nationale
des communes pour la culture - FNCC
Développement durable
• Dominique Bourg
philosophe, professeur, directeur
du Centre d’études et de recherches
• Bertrand Collomb
président directeur général
de Lafarge, président de l’AFEP
• Anne Ducroux
présidente du Conseil national
du développement durable
Scientifiques/Universitaires
• Xavier Chapuisat
ancien président de Paris-XI,
ancien président de la conférence
des présidents d’universités
• Christian Bréchot
directeur général de l’INSERM
• Armand Frémont
géographe, ancien recteur de l’académie
de Versailles, spécialiste de l’aménagement
du territoire
• Jacques Glowinski
Professeur - directeur du Collège de France
Personnalités diverses
• Jean-Marie Rouart
écrivain - membre de l’Académie Française
• Alain Finkelkraut
écrivain
• Louis Schweitzer
Président du conseil d’administration
de Renault
• Bernard Faivre d’Arcier Ancien directeur du Festival d’Avignon
Participeront également aux travaux du conseil d’experts les maires
de Sèvres et de Meudon, ainsi que les trois conseillers généraux
et les trois premiers maires adjoints de Boulogne-Billancourt.
Pierre-Mathieu
Duhamel,
Léon
Sebbag,
2e maire
adjoint, est
maire adjoint
chargé de
l’Éducation,
de la Culture et
de la Jeunesse.
Éric Vincent
Dorothée
Pineau,
3e maire
adjoint,
est maire
adjoint chargée
de l’Urbanisme,
des Grands
projets
et des Grands équipements,
de l’Environnement
et des espaces verts.
est conseiller
municipal délégué,
chargé de l’Emploi.
Magalie Martin,
Jean-Michel
Cohen,
12e maire
adjoint,
est maire
adjoint chargé
des Sports.
Thierry Solère,
14e maire
adjoint,
est maire
adjoint
chargé de
l’Informatique
de gestion.
conseiller
municipal,
est chargé
des
questions
relevant
de la vie
quotidienne du quartier
Point-du-Jour (n°4).
Sa candidature au poste
de 17e maire adjoint sera
présentée au conseil
municipal du 17 novembre.
Philippe Tellini
est conseiller
municipal délégué,
chargé du Tourisme,
des Jumelages
et des Relations
internationales.
est conseillère municipale
chargée du Centre d’action
communale et sociale, de la
circonscription
sociale, de
l’Espace
santé
jeunes,
de
l’Hygiène
et de la
Salubrité.
Francine
MoratVuong,
est
conseillère
municipale
chargée
de la Santé
et des pratiques médicales.
Boulogne~Billancourt
➛ novembre 2005
Information
23
La mairie
Actualités en bref
Inscriptions sur les listes
électorales
Semaine de la santé
réapprendre à manger
Initiée par la municipalité en 1997, la
Semaine de la santé a pour but de sensibiliser les Boulonnais à la prévention. Elle
a choisi cette année de se consacrer à l’alimentation. Du 21 au 26 novembre, cette
manifestation va mobiliser différents services de la ville autour de cet enjeu national : l’amélioration de nos comportements
alimentaires.
Du 21 au 26 novembre, avec en point d’orgue
le 25 novembre à l’espace Landowski une conférence grand public organisée par des personnalités du monde médical, la Semaine de la
santé va s’attacher à démontrer que l’alimentation doit participer au bien-être et à la bonne
santé de chacun. Avec pour tous, un seul
conseil : manger de tout, mais manger mieux !
* Baromètre santé nutrition 2002
Les animations
Paradoxe de notre époque, au sein même de
nos sociétés d’abondance, nous souffrons de
plus en plus de malnutrition. Obésité, maladies cardio-vasculaires, diabète, ostéoporose,
cancers : chaque année plus de 15 000 personnes meurent en France de déséquilibre
nutritionnel. Trop de sucres, trop de graisses,
trop de grignotages, trop de temps passé devant
la télévision ou l’ordinateur : pour lutter contre
ces mauvaises pratiques, notamment responsables en grande partie d’un excès de poids
chez nos enfants – on estime qu’il existe déjà
plus d’un million d’enfants obèses en France
– les pouvoirs publics ont lancé un plan sur
cinq ans (2001-2005), le Programme national nutrition santé (PNNS). L’objectif ? Réduire
de 20 % la prévalence du surpoids chez l’adulte
et interrompre son augmentation chez l’enfant, passée en 10 ans de 5,1 % à 12,5 % (rapport Inserm 2000). Les recommandations sont
simples : manger des fruits et des légumes cinq
fois par jour, des produits laitiers trois fois par
jour, du poisson au moins deux fois par semaine,
réduire les apports lipidiques, consommer
moins d’alcool, bouger pour lutter contre la
sédentarité. Un message que relaye sans cesse
la ville de Boulogne-Billancourt. Après l’opération Un fruit pour ma récré lancée pour la
première fois en 2003, après la Fraîch’ attitude du 30 mai au 3 juin dernier, la Semaine
de la santé va mobiliser différentes structures
municipales – espace santé jeunes, crèches,
centres de loisirs, clubs seniors – mais aussi
des partenaires comme le conseil général, la
CPAM et les marchés boulonnais autour de
ce problème de santé publique.
• Crèches : petit déjeuner
pédagogique proposé
aux enfants et aux parents.
• Centres de loisirs
élémentaires : spectacle, débat
avec les enfants, ateliers, jeux
animés par une diététicienne.
• Espace santé jeunes (ESJ) :
actions d’éducation à la santé
pour tous les jeunes de
12 à 25 ans. Petit déjeuner
équilibré au collège Jean-Renoir
afin de sensibiliser les jeunes
à l’importance de ce premier
repas ; interventions par une
diététicienne attachée à l’ESJ pour près de
200 élèves de 6e et 5e des collèges Bartholdi
et Jean-Renoir et leurs encadrants ;
pour tous : exposition au ESJ, groupes de paroles
en mini-groupes, débats à partir de vidéo...
encadrés par des diététiciennes et des
spécialistes de l’éducation pour la santé
(CRAMIF, CPAM, ESJ, Aprifel).
30, rue Thiers. Tél. : 01 46 09 00 92.
• Clubs seniors : débat, conférence, ateliers
de cuisine, projection de film, sculpture sur
légumes et fruits.
• Marchés Escudier et Billancourt : stand tenu
par le conseil général et Aprifel. Information
et conseils sur les produits de saison, plaquette
de recettes équilibrées et menus bon marché.
• Centre de PMI - Croix-Rouge : exposition
sur la nutrition de la femme enceinte et jeux
interactifs pour les enfants. Sensibilisation
des assistantes maternelles de la ville à cette
problématique par la direction PMI-PE du
Conseil général.
• Espace culture santé de la CPAM :
ateliers et réponses aux questions diverses
sur l’alimentation.
• Espace Landowski : point fort de cette semaine,
la conférence grand public qui se tiendra vendredi
25 novembre à 20h, sur le thème Psychologie
de l’acte alimentaire. Intervenants : le docteur
Jean-Michel Cohen, nutritionniste, le professeur
Bertrand Chevallier, chef de service des urgences
pédiatriques d’Ambroise-Paré, le docteur Zannoti,
pédopsychiatre.
• Programme détaillé auprès du service
des Politiques familiales et de Santé.
Tél. : 01 55 18 53 00.
date butoir le 31 décembre
Si vous avez emménagé à Boulogne-Billancourt, si vous venez d’être naturalisé Français, si vous avez changé d’adresse au sein
de la commune ou si vous allez fêter vos
18 ans avant le 1er mars, vous n’avez plus
que quelques semaines pour vous faire inscrire sur les listes électorales de la ville. La
date limite est en effet celle du 31 décembre.
Cette inscription est indispensable pour
pouvoir voter à partir du 1er mars 2006.
Un conseil : inscrivez-vous dès à présent,
sans attendre la bousculade des derniers
jours. En 2004, les services municipaux
ont enregistré 3 452 nouvelles inscriptions, dont 1 583 en décembre et 214 le
31 décembre.
La démarche est simple : il suffit de se présenter aux guichets du service état civil,
élections et formalités administratives
après avoir pris un ticket auprès des
hôtesses d’accueil des Affaires générales
et des Élections. Vous devez être muni
d’une carte nationale d’identité et d’un
justificatif récent de domicile, ainsi que
des photocopies de chacun de ces documents. Pour améliorer l’accueil du public,
une signalétique sur les délais d’attente, en
fonction des jours et des heures, est mise
à jour quotidiennement : les zones vertes
indiquent une attente faible (moins de 30
minutes), les zones orange une attente
moyenne de 30 minutes à une heure, et les
zones rouges, une attente forte, au-delà
d’une heure. Ces indicateurs sont consultables sur le site Internet de la ville –
www.boulognebillancourt.com – rubrique
formalités administratives – et sont également disponibles auprès des hôtesses
d’accueil. Pour compléter cette information, un module installé dans le hall de
l’hôtel de ville donne en temps réel le délai
d’attente aux guichets.
• Service état civil, élections et formalités
administratives. Rez-de-chaussée de l’hôtel
de ville. Lundi, mardi, mercredi de 8h30
à 17h30 ; jeudi de 8h30 à 12h et de
14h à 19h15 ; vendredi de 8h30 à 16h45 ;
samedi de 8h30 à 11h45.
Chambre départementale
des Notaires
informations gratuites
La chambre départementale des Hauts-deSeine qui s’est installée dans notre ville à la
rentrée assure des permanences téléphoniques
gratuites pour répondre aux demandes d’information du public. Ces permanences se
tiennent le jeudi tous les quinze jours du
mois le matin. Les prochaines permanences
auront lieu les 10 et 24 novembre, le 8
décembre de 10h à 12h.
• 9, rue de l’Ancienne-Mairie.
Tél. : 01 41 10 27 80. Fax : 01 48 25 86 38.
[email protected]
Boulogne~Billancourt
➛ novembre 2005
Information
25
La mairie
Actualités en bref
Stationnement gênant des deux-roues
attention aux contraventions
Dans le cadre de l’opération Libérez
nos trottoirs, la ville a décidé de faire
la chasse aux deux-roues garés sur les
trottoirs. Après une campagne d’information et de mise en garde démarrée
en février, la police municipale a engagé
depuis l’été une phase de répression.
• Le 6 septembre, les policiers municipaux
ont dressé 14 procès verbaux (P.V.) :
12 pour stationnement sur le trottoir,
1 pour circulation sur le trottoir, 1 de
68 euros pour émission de bruit gênant.
• Le 12 septembre, ils ont dressé 16 P.V. :
14 pour stationnement sur le trottoir,
1 pour circulation sur le trottoir,
1 pour circulation en sens interdit.
• Le 22 septembre, ils ont relevé 11 infractions : 1 P.V. pour stationnement sur le trottoir, 1 pour franchissement de feu rouge,
1 pour stationnement
sur un emplacement
réservé GIG-GIC,
1 pour émission de
bruit gênant (68 €).
Cette opération a
pour but d’inciter les
conducteurs à utiliser
les aires de stationnement qui
leur sont spécialement réservées.
Ce sont 1 105 places qui ont
déjà été installées sur l’ensemble
de la ville.
Par ailleurs, la police municipale
poursuit, en cette rentrée,
ces opérations de contrôle de
vitesse dans les rues de la ville.
À Boulogne-Billancourt,
la vitesse est
limitée à 50
km/h, sauf dans
les Zones 30,
signalées par
des panneaux.
• Le 20 septembre,
entre 12h30 et 14h,
les policiers municipaux ont effectué
une opération de
contrôle de vitesse
sur le quai du
Quatre-Septembre,
à hauteur de la rue
de l’Abreuvoir.
Huit P.V. pour excès
de vitesse de moins
de 20km/h ont été
dressés.
La vitesse la plus
élevée était de
70 km/h.
• Le 7 octobre,
250 véhicules ont
été mesurés avenue
Édouard-Vaillant
entre 12h30 et
14h : 2 P.V.
ont été dressés
à l’encontre de
2 motos circulant
à 72 et à 81 km/h.
Boulogne~Billancourt
26
➛ novembre 2005
Information
Parcours des années 30
la brochure rééditée
C’est l’histoire d’un succès ininterrompu depuis 20 ans, celui
du Parcours des années 30. Initiée en 1985, cette balade à suivre
à pied ou à bicyclette permet
de découvrir les réalisations
boulonnaises des plus grands
architectes du 20e siècle : Le
Corbusier, Rob Mallet Stevens, Auguste Perret, Tony
Garnier, Georges-Henri Pingusson, Jean Niermans... Tous
ces bâtisseurs de génie ont rivalisé d’audace
et de talent pour construire dans notre ville
hôpitaux, collèges, villas, églises, ateliers d’artistes et immeubles, jusqu’à l’imposant hôtel
de ville. Réactualisée et modernisée, la brochure vient d’être rééditée.
• Elle est disponible au musée des Années 30
(espace Landowski), au BBTourisme
(28, rue Le-Corbusier.
Tél. : 01 55 18 50 50. Fermé le lundi)
et auprès des hôtesses d’accueil de la mairie.
Le prélèvement dématérialisé
3 façons de payer ses impôts locaux
Pour faciliter la vie des contribuables et
afin de simplifier les formalités administratives, le ministère de l’Économie rappelle les différentes façons de s’acquitter
de ses impôts locaux.
Avec le prélèvement annuel des impôts
locaux, le contribuable paye sa taxe d’habitation en une fois en novembre (ou
décembre) et sa taxe foncière en octobre.
Plus de chèque à envoyer ou de déplacement à effectuer, aucun risque d’oublier
et de subir une majoration de retard de
10 % ! Nouveau : l’usager bénéficie d’un
avantage de trésorerie car son compte est
prélevé 10 jours après chaque date limite
de paiement.
Avec la mensualisation des impôts locaux,
le paiement est étalé sur 10 mois, voire 11
ou 12 en cas d’augmentation d’une année
sur l’autre. Plus aucune formalité de paiement à effectuer.
Avec le paiement direct en ligne, le contribuable paye ses impôts locaux directement
sur Internet, jusqu’à minuit le jour de la date
limite de paiement. La connexion est sécurisée et l’internaute s’identifie grâce à son
numéro fiscal personnel. Nouveau : le
contribuable bénéficie d’un avantage de
trésorerie, car son compte est prélevé 10
jours après chaque date limite de paiement
qui peut être fait dans les cinq jours qui
suivent cette date limite.
Renseignements : www.impots.gouv.fr
• Trésorerie de Boulogne-Billancourt.
32, rue Fessart. Tél. : 01 46 03 88 03.
Jeunesse : vacances de février
ringuette, crazy carpet et chiens de traîneau !
La ville propose beaucoup de nouveautés
pour les jeunes Boulonnais cette année. Et
tout d’abord, un voyage au Québec ! À quoi
ressemble l’hiver dans cette contrée lointaine, où l’on parle français avec un délicieux accent ?
Ce séjour d’exception propose de plonger des
jeunes de 15 à 17 ans dans un univers où l’on
pratique la « ringuette », sorte de hockey joué
par les amérindiens, et la « pêche blanche »
en faisant un trou dans la glace. Ils profiteront
des grands espaces en motoneige (avec un
conducteur québécois), en ski de fond, en
raquettes et même en « crazy carpet »... une
spécialité à découvrir. Bien entendu, figurent
également au programme la visite de Montréal et de Québec, et quelques belles surprises
comme les chutes gelées de Montmorency.
Bref, c’est un voyage plein d’aventures et
d’émotions que feront 30 jeunes Boulonnais,
en bénéficiant d’une aide de la ville qui peut
Petite enfance
achat de places dans des structures
privées
La ville a engagé depuis plusieurs années un programme
de réalisation d’équipements
d’accueil des enfants pour
répondre à une demande toujours grandissante des familles.
En 2004, deux nouveaux établissements ont été ouverts :
Le Ballon rouge, rue d’Aguesseau, et Berlingot, rue Mahias,
qui proposent 95 nouvelles
places. Deux nouveaux programmes sont actuellement
en cours, une crèche de 60 places rue Gallieni et une structure multi-accueil de 25
places rue Heinrich. Il convient de rappeler
que chaque place en crèche a un coût d’investissement d’environ 100 000 €.
Bien que le taux de réponse de la ville aux
demandes de places en crèches soit nettement supérieur à la moyenne nationale, seulement 35 % des demandes sont satisfaites.
Pour améliorer cette situation, la ville a décidé
d’acheter des places dans des structures privées dont on constate le développement depuis
deux ans.
Après une mise en concurrence, la commission d’appel d’offres a retenu les propositions
de Babilou et de Tout petit monde. Le nombre
de places susceptibles d’être achetées chaque
année est de 5 à 18 places pour Babilou qui
compte un total de 24 places, et de 8 à 32
places pour Tout petit monde sur un total de
40 places. Cet achat de places par la ville per-
atteindre, en application d’une tarification
établie en fonction du quotient familial, 80 %
du coût du séjour.
De nombreuses autres escapades attendent
vos enfants. La programmation de l’hiver
2006 essaie en effet de répondre à toutes les
attentes. Pour les mordus du ski, de nombreux séjours « sports d’hiver » sont organisés, depuis le multineige pour les plus petits,
jusqu’au ski-évasion pour les skieurs aguerris. Quant aux passionnés de JO d’hiver, ils
pourront s’inscrire aux Olympiades winter
organisées en Suisse. À découvrir aussi, le
quad des neiges ou le quad des champs, sports
mécaniques en vogue, et les courses en chiens
de traîneaux (séjour dans le Puy-de-Dôme)
pour ceux qui aiment les chiens câlins et la
nature dans le plus pur style trappeur.
Une rencontre avec les organisateurs
La direction municipale Jeunesse et Sports
organise pour la première fois une rencontre
mettra aux deux sociétés retenues de bénéficier de subventions de la Caisse d’allocations familiales et du conseil
général des Hauts-de-Seine et
d’appliquer le barème national
des participations familiales
fixées par la CAF.
Les places seront attribuées
par la commission municipale
selon les mêmes critères que
pour les établissements municipaux. Cette première année,
ce sont 50 places qui sont achetées. Un premier bilan sera
effectué après six mois de fonctionnement.
Droits et devoirs des enfants
exposition dans les écoles
Les écoles élémentaires Jean-Baptiste Clément
et Denfert-Rochereau accueilleront, pour l’une
du 14 au 18 novembre, pour l’autre du 21 au
25 novembre, une double exposition conçue par
la direction départementale de la protection
judiciaire et de la jeunesse et par l’UNICEF.
Cette exposition a pour thème les droits et les
devoirs des enfants en France et dans le Tiers
Monde. Son originalité repose sur la mise en
parallèle des droits élémentaires des enfants,
difficilement assurés dans les pays en voie de
développement, avec la crise des devoirs qui
s’étend dans les pays occidentaux. Cette exposition, strictement réservée aux élèves du CM1
à la 5e, ne se visite que durant le temps scolaire, accompagné d’un enseignant qui aura au
préalable réservé auprès de la direction municipale de l’Éducation (Tél. : 01 55 18 53 00).
pour permettre aux
parents de se renseigner, avant les
inscriptions, sur les
séjours choisis par
la ville pour les
vacances d’hiver de
leurs enfants. Les
organismes donneront tous les détails
sur les différentes destinations.
Rendez-vous le 9 novembre à l’hôtel de ville
(rez-de-chaussée) de 12h à 19h.
• Attention ! Contrairement aux autres
années, les inscriptions pour tous les séjours
se font désormais uniquement par
correspondance du 14 au 23 novembre inclus.
Toutes les informations sont disponibles dans
la publication Destination - jeunes Hiver 2006
disponible à tous les points d’accueil de la
mairie et sur www.boulogne-billancourt.com
Le Mag ! et BBMix
sont de sortie
La sixième édition de Le Mag !, le magazine des jeunes de 15-26 ans, vient de
paraître. Au programme, des astuces et
des conseils pour se loger, pour décrocher
des petits boulots, des idées de sorties,
des informations sur la ville...
Le Mag ! est désormais accompagné de
BBMix, consacré aux musiques actuelles.
Également trimestrielle, cette édition
municipale propose des idées de sorties, d’événements, fait part des nouveautés (disques, concerts...) et des
bons plans (billets de spectacles, studios d’enregistrement...). Ces deux
brochures sont téléchargeables sur
le site de la ville www.boulognebillancourt.com ou disponibles au
Bureau Information Jeunesse (BIJ).
207, rue Gallieni. Tél. : 01 46 04 31 05. Ouvert
hors vacances scolaires les mardi, jeudi et
vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h45
et le mercredi de 11h à 17h45. Pendant les
vacances scolaires, du lundi au vendredi de
10h à 12h30 et de 14h à 17h45.
Lutte contre le Sida
informations à l’Espace santé jeunes
Lieu d’accueil et d’écoute, anonyme, confidentiel
et gratuit, à destination des jeunes de 12 à 25 ans,
l’Espace santé jeunes organise du 30 novembre
au 2 décembre des journées d’information animées
par des professionnels de santé et consacrées
à la lutte contre le Sida.
• 30, rue Thiers. Tél. : 01 46 09 00 92.
Boulogne~Billancourt
➛ novembre 2005
Information
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La mairie
Actualités en bref
Bibliothèque Landowski
une bibliothèque numérique
à vocation nationale pour le
handicap
Depuis mai 2003, la bibliothèque de l’espace Landowski propose à ses adhérents
l’accès à la première bibliothèque numérique française de livres téléchargeables à
distance. Deux cents lecteurs peuvent ainsi
avoir un accès permanent à plus d’un millier de titres via Internet.
La bibliothèque numérique intéresse tout
particulièrement les personnes à mobilité
réduite et les déficients visuels.
Une expérience pilote a été menée avec
l’association des Locked-In Syndrome
(ALIS) : une dizaine de personnes tétraplégiques et muettes ont accédé gratuitement au contenu de la bibliothèque numérique. Expérience si concluante qu’elle a
soulevé un vif intérêt de plusieurs associations nationales de personnes handicapées telles que l’association française contre
les Myopathies, l’association des Paralysés
de France ou encore la Mission handicap
de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris.
La bibliothèque numérique Landowski,
dans son état actuel, ne permettant pas de
satisfaire les demandes massives d’adhésion qui lui sont soumises par ces organismes, le conseil municipal, dans sa séance
du 29 septembre, a approuvé la création
d’une bibliothèque numérique à vocation
nationale dédiée au monde du handicap. Une
plate-forme accessible aux personnes handicapées sera mise en place prochainement.
Une phase expérimentale va s’ouvrir, dans
un premier temps auprès d’un échantillon
national de 400 personnes représentatives des grandes catégories de handicap
– 200 personnes handicapées moteur et
200 visuels –, ensuite auprès d’un échantillon national de 1 000 personnes. Cette
première année de fonctionnement fera
l’objet d’une étude supervisée par un comité
scientifique composé de médecins, de
spécialistes de la lecture numérique et de
représentants des associations participantes.
La constitution de la collection initiale de
cette bibliothèque d’un nouveau genre
(1 000 titres en cinq exemplaires) représente un coût de l’ordre de 45 000 € .
L’association française contre les Myopathies a déjà versé un don de 20 000 €.
Un comité de pilotage présidé par le maire,
et composé initialement de représentants
de la ville, de l’association française contre
les Myopathies (AFM), de l’association
des Paralysés de France (APF), de l’association des Locked-in syndrome (ALIS),
de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris
(AP-HP) et de l’opérateur de téléphonie
mobile sera créé pour assurer le suivi des
activités de la bibliothèque numérique.
Conseil municipal
Les 25 et 26 novembre
collecte pour la Banque alimentaire
La collecte effectuée en 2004 à BoulogneBillancourt a permis de récolter près de 22
tonnes de denrées non périssables, soit une
augmentation des dons de 14 %. Malgré cette
générosité des Boulonnais, la Banque alimentaire a beaucoup de mal à satisfaire les
demandes de plus en plus nombreuses de
tous ceux qui ne peuvent pas ou plus subvenir à leurs besoins. Ainsi, bénéficient directement du produit de la collecte, les 40 résidents du centre d’hébergement de La Colombe,
les 40 personnes reçues dès les premiers froids
tous les jours à midi au centre d’accueil ThiersVaillant et plusieurs dizaines de familles
dépourvues de tout auxquelles sont distribuées des colis hebdomadaires, en liaison
étroite avec le Centre communal d’action
sociale de la ville.
Après la campagne de sensibilisation faite
dans les établissements scolaires en 2004,
une jeune élève a vidé sa tirelire et apporté
70 kilos de marchandises choisies avec soin...
Quel exemple ! Cette année, ce sont les jeunes
du lycée Étienne-Jules-Marey, particulièrement sensibles à ces problèmes de société,
qui ont accepté de réaliser, avec l’aide de leurs
professeurs, l’affiche de la campagne 2005.
La collecte se déroulera dans les établissements scolaires participants la semaine du
21 au 25 novembre et dans les magasins partenaires* les vendredi 25 et samedi 26
novembre entre 9h et 21h et pour certains le
dimanche 27 novembre de 9h à 13h.
Appel aux bénévoles
Pour mener à bien cette opération à laquelle
s’associent de nombreux services municipaux, la Banque alimentaire a besoin de nombreux bénévoles (près de 300) pour diverses
tâches :
• collecte dans l’un des 11 magasins participants (distribution de tracts, information,
rangement des denrées offertes...),
• tri des denrées à l’Entraide familiale,
11, rue de Clamart, le vendredi après-midi
Cimetière Pierre-Grenier
reprise de terrains
À partir du 1er janvier 2006, à l’exclusion des
concessions dont sont titulaires les victimes
civiles et militaires de la guerre, il sera procédé à la reprise des terrains de cinq ans antérieurs au 1er janvier 2001, des concessions de
10 ans antérieures au 1er janvier 1996 (enfants
seulement), des concessions de 30 ans antérieures au 1er janvier 1976. Toutefois en ce
qui concerne les concessions temporaires
décennales et trentenaires, les concessionnaires
ou leurs ayants droit auront la faculté de renouveler celles-ci jusqu’au 31 décembre 2007.
Boulogne~Billancourt
28
➛ novembre 2005
Information
Les principales décisions du 29 septembre
Communauté d’agglomération
du Val de Seine
ou le samedi toute la journée,
• tri des denrées au centre de la rue Castéja,
le samedi toute la journée.
Toutes les personnes, de 7 à 97 ans, désireuses
de participer à ce bénévolat humanitaire, peuvent le faire si elles disposent de deux heures
consécutives ces journées-là.
Pour ceux qui disposeraient de plus de temps,
il y a également des besoins pour la distribution des colis et des repas tout au long de
l’année. Cette année encore, la Banque alimentaire a besoin de vous !
Pour tout renseignement supplémentaire,
vous pouvez consulter le site boulonnais de
la Banque alimentaire : http://perso.wanadoo.fr/banquealimentaire-bb/
Pour proposer vos services pour ces journées,
merci de téléphoner à Françoise Saint Raymond au 01 46 20 53 45.
* Magasins partenaires : Atac (231, boulevard Jean-Jaurès),
Franprix (11bis, rue Carnot ; 36, rue du Dôme ; 20, boulevard Jean-Jaurès), Hyper Champion (67, avenue du
Général-Leclerc), Inno (5, rue Tony-Garnier), Monoprix (187, boulevard Jean-Jaurès ; 140, route de la Reine),
Shopi (3 bis et 27, boulevard Jean-Jaurès ; 108, rue du
Point-du-Jour).
Les familles concessionnaires des terrains en
reprise au 1er janvier 2004 et qui n’ont pas
sollicité le renouvellement de ces concessions
sont invitées à faire enlever les plantations,
monuments et signes funéraires existants sur
ces terrains dans le délai de trois mois, à dater
du 31 décembre 2005. À l’expiration de ce
délai, ces objets seront enlevés d’office par
l’administration mais resteront pendant une
année à la disposition des familles qui pourront les réclamer, en justifiant de leurs droits,
au conservateur du cimetière. Passé ce délai,
ils seront considérés comme objets abandonnés.
nouveau transfert de compétences
Les compétences concernant la voirie et la
propreté ont été transférées à la communauté
d’agglomération dès sa création le 31 décembre
2003. Pour ce qui concerne l’environnement
et la protection du cadre de vie, la compétence transférée ne portait que sur la lutte
contre la pollution de l’air et les nuisances
sonores, ainsi que sur l’élimination et la valorisation des déchets des ménages. Celle en
matière de réalisation et de gestion des espaces
verts n’y étant pas explicitement citée. Quant
à la compétence en matière de voirie, elle a
été étendue « aux espaces verts attenant à la
voirie », c’est-à-dire aux espaces verts interstitiels, aux jardinières, aux espaces canins, et
à la gestion des arbres d’alignement communaux et départementaux.
Afin de constituer un bloc homogène et complet, les compétences encore exercées par la
commune en matière de création, d’aménagement, d’entretien et de gestion des espaces
publics dédiés aux espaces verts et espaces
boisés sont entièrement transférées à la communauté ainsi que le fleurissement des villes
et la décoration florale des bâtiments publics
communaux qui sont aujourd’hui réalisés par
les mêmes équipes d’employés communaux.
125 agents sont concernés.
Rentrée scolaire
bilan satisfaisant
Dans sa traditionnelle communication sur la
rentrée scolaire, Pierre-Mathieu Duhamel,
maire adjoint à l’Éducation, à la Culture et
aux Relations internationales a salué le bon
déroulement des deux chantiers les plus
importants menés pendant l’été : le nouvel
ensemble de restauration à l’angle des rues
Gallieni et de Sèvres construit selon les dernières normes notamment en matière environnementale et l’école de la rue Thiers où
l’administration et le centre de loisirs ont pu
faire leur rentrée dans des locaux flambant
neufs.
La carte scolaire est conforme à celle qui avait
été approuvée au printemps dernier (ouverture de deux classes maternelles et de deux
classes élémentaires supplémentaires, et fermeture de deux classes maternelles) auxquelles il faut ajouter la fermeture d’une classe
à la maternelle Bezançon faute d’inscriptions
en nombre suffisant en petite section.
Les effectifs sont stables en moyenne mais
l’on constate un glissement démographique
vers le centre et le sud de la ville. Le nombre
moyen d’élèves par classe en maternelle s’élève
à 26,49 (contre 26,32 en 2004) et en élémentaire à 24,44 (contre 24,80 en 2004).
Les principaux projets pour l’année scolaire
qui vient de débuter sont d’une part, le lancement, en partenariat avec le cinéma Landowski, du projet « école et cinéma » dont
l’objectif est d’ouvrir les plus petits au 7e art
et d’apprendre aux élèves des écoles élémentaires à regarder comme on apprend à
lire, d’autre part, la formation des enseignants
aux activités scientifiques en partenariat avec
l’Exploradôme et l’Éducation nationale et
l’organisation d’ateliers financés par la ville
pour un millier d’élèves boulonnais.
Conservatoire national
de région
création d’un éveil musical
pour les enfants
Le conseil a autorisé le maire à signer la
convention d’objectifs entre la ville et l’association « les Amis du Foyer ». Celle-ci fixe
les modalités et les perspectives de la collaboration entre le Conservatoire national de
région et l’association afin de mettre en
commun leurs ressources pour créer un cycle
d’orientation et d’observation, véritable tronc
commun d’éveil musical destiné aux enfants.
Avenue de Lattre-de-Tassigny
extension de l’école Rambam
Lors de sa séance du 19 juin 2003, le conseil
approuvait le principe de requalification
urbaine de l’îlot compris entre l’avenue de
Lattre-de-Tassigny, la rue du Port et le rondpoint Rhin-et-Danube. Ce programme porte
sur la réhabilitation de deux immeubles et
sur la reconstruction des immeubles situés
16, 18 et 20, avenue de Lattre-de-Tassigny
afin d’y créer notamment 40 à 50 logements
sociaux dont une partie pour des personnes
âgées valides. L’opérateur social devrait en
être désigné et le projet présenté lors d’un
prochain conseil. L’ensemble devait être complété, à la pointe ouest de l’îlot, par un programme de bureaux.
Par ailleurs, l’établissement d’enseignement
privé Rambam situé à proximité, souhaite
restructurer le site qu’il occupe actuellement,
11, rue des Abondances, qui devient trop
exigu. Le conseil accepte donc la modification
du programme afin de remplacer, 24-26,
avenue de Lattre-de-Tassigny, l’immeuble de
bureaux par un bâtiment dédié à un établissement d’enseignement privé. Le maire est
autorisé à vendre à l’association Maïmonide
- école Rambam ce terrain et les droits à
construire au prix estimé par les services
fiscaux.
Tennis Club de
Boulogne-Billancourt
renouvellement de la convention
Le conseil renouvelle la convention entre la
ville et le Tennis club de Boulogne-Billancourt. Premier club municipal français et
deuxième club par le nombre d’adhérents, le
TCBB, en contrepartie de l’utilisation des
sites de Longchamp et de Le-Gallo, s’engage
à favoriser l’accès à la pratique du tennis au
plus grand nombre et par priorité aux Boulonnais, notamment aux plus jeunes d’entre
eux et aux sportifs handicapés. Il mènera
des actions destinées d’une part à promouvoir l’image du tennis et d’autre part à préserver le sport de tous les dangers de violence et de désordre.
Ile de Monsieur
autorisation de création
d’un parc nautique
Le conseil donne un avis favorable à la
demande d’autorisation, formulée au titre de
la loi sur l’eau, en vue de la création d’un parc
nautique sur l’île de Monsieur. Le dossier de
demande d’autorisation indique, compte tenu
des variations saisonnières et climatiques,
les incidences de l’opération sur la ressource
en eau, le milieu aquatique, l’écoulement, le
niveau et la qualité des eaux ainsi que les
mesures correctrices s’il y a lieu.
Ouragan Katrina
Aide aux vitimes.
Un somme de 15 000 € est allouée à l’association des maires des grandes villes de
France pour venir en aide aux victimes de
l’ouragan qui a frappé la Louisiane et d’autres
états de la côte sud des États-Unis le 29 août
dernier.
Retrouvez le recueil des délibérations prises
après chaque conseil municipal dans le
Journal officiel de Boulogne-Billancourt
qui retranscrit l’ensemble des débats.
On peut le demander à l’accueil de la mairie
ou le télécharger en format PDF sur le site
www.boulognebillancourt.com
Prochain conseil municipal
jeudi 17 novembre à 19h.
À l’ordre du jour notamment,
le débat d’orientations budgétaires.
Boulogne~Billancourt
➛ novembre 2005
Information
29
La mairie
La tribune de l’opposition municipale
La tribune de la majorité municipale
groupe @lternance Gauche.Verts
Nous avons pu lire
dans le numéro d'octobre de BoulogneBillancourt Information un article bien
séduisant sur la récente livraison de 232
appartements rue
Nina-Berberova, dont
81 viendront grossir
Mady Claitte
le parc du logement
Conseillère municipale social de notre ville.
(PS)
Tant mieux et il était
temps, car il y a urgence. Mais ce ne sera pas suffisant puisqu'il y a déjà, à la mairie, une liste d'attente
de 3 000 demandes de logements à loyer
modéré.
200 logements sociaux chaque
année ? Le compte n'y est pas
Le maire annonce régulièrement que la ville
livre chaque année 200 logements sociaux.
Ce n'est pas vrai et je ne prendrai qu'un
exemple pour le démontrer :
En 2001, la ville préempte un immeuble de
93 logements (qui se réduiront à 68 quelques
mois plus tard !) rue de Silly et le cède à la
société HLM Le Logement Français, à charge
pour cette dernière de conventionner 50 de
ces appartements en « logements PLUS »
(Prêt locatif à usage locatif). Les logements
étant occupés, leur attribution en PLUS
devait se faire au fur et à mesure de leur libération. Mais ils n'étaient manifestement pas
prêts à se libérer.
de ne pas régler les pénalités qu'elle devrait
normalement acquitter, faute de remplir les
conditions fixées par la loi SRU (Solidarités et Renouvellement Urbain) qui a pour
objectif d'obliger les villes à compter dans leur
parc d'habitations, d'ici à 2020, au moins
20 % de logements sociaux. Cette loi SRU est
fort utile car elle incite les municipalités en
retard à faire des investissements en matière
de logement social : mais encore faut-il ne
pas tronquer les chiffres.
s'ajouter à la liste des demandeurs de logements HLM de la ville.
Nous avons à l'heure actuelle
à peine 10 % de logements
sociaux : à ce rythme, la ville
n'est pas prête de résoudre
le problème des mal logés.
Que s'est-il passé lors du conseil municipal
du mois de juillet dernier ? Le maire a obtenu
de sa majorité la levée de cette servitude,
dans le cadre de la modification du Plan
Local d'Urbanisme, en affirmant que la France
Mutualiste n'avait pas l'intention de vendre
cet immeuble. En fait, rien ne l'empêche de
le faire et, depuis que cette décision a été
prise, elle pourrait même être incitée à l'envisager. En effet, la suppression de cette
contrainte valorise forcément le coût de l'immeuble en question.
Car le nombre de ces derniers s'accroît chaque
année. Nous connaissons tous autour de
nous des jeunes mais aussi des moins jeunes
qui sont obligés de quitter la ville : les loyers
à Boulogne-Billancourt sont hors de prix
pour les familles aux revenus modestes mais
le sont devenus, aussi, pour nombre de
ménages qui disposent de ressources convenables et qui appartiennent à ce que l'on
appelle généralement les classes moyennes.
Alors, comment se contenter de ces 10 %
de logements sociaux ?
D'autant que d'autres décisions en matière
de logements aux loyers encore accessibles
nous inquiètent.
La menace de la revente
à la découpe
Mais il y a peut-être plus grave encore et
cela concerne le second ensemble immobilier, situé boulevard Jean-Jaurès, qui, lui,
comporte 420 logements. Cet immeuble faisait jusqu'à présent l'objet, en cas de vente
éventuelle, d'une servitude qui avait vocation à constituer une réserve de 140 logements sociaux.
Alors que tout le monde connaît le véritable
état de crise du logement dans notre commune et en France d'une manière générale,
le maire prend là, sciemment, le risque de voir
disparaître 140 logements d'un parc locatif
notoirement insuffisant.
Il paraît que le logement à prix accessible
est devenu la dernière grande cause nationale du Président de la République. Il n'a
pas dû le crier assez fort car, manifestement, on ne l’a pas entendu jusqu'ici.
Mady Claitte
En effet, que constate-t-on quatre ans plus
tard ? Sur ces 50 logements, 4 seulement
ont été affectés, l'un d'entre eux bénéficiant
d'ailleurs à un locataire en place.
Et pourtant, ces logements faisaient partie
des 200 logements sociaux comptabilisés
par le maire en 2001 !
Quant aux 18 appartements réservés par la
ville lors de cette opération, en échange
d'une subvention pour surcharge foncière
de plus de 700 000 €, huit n'ont pas été
encore été attribués : ces logements, eux
aussi, faisaient partie des 200 annoncés.
Cette annonce permet de surcroît à la ville
La revente à la découpe, ce n'est pas un
mythe. C'est devenu une réalité constante à
Boulogne-Billancourt.
La France Mutualiste, important investisseur institutionnel, y était depuis longtemps
propriétaire de deux grands ensembles d'immeubles locatifs. Elle vient de céder le plus
important d'entre eux (860 appartements
avenue Jean-Baptiste-Clément) à un fonds
de pension espagnol – Restaura – qui va
s'empresser d'en revendre la plus grande
partie à la découpe et au prix actuel du
marché. On imagine facilement l'angoisse
de la plupart des locataires qui n'auront vraisemblablement pas les moyens d'acheter
leur logement et qui viendront, à coup sûr,
Boulogne~Billancourt
30
Quel avenir pour l’engagement
en politique ?
➛ novembre 2005
Information
Permanences
Les permanences du groupe @lternance
gauche.verts ont lieu au 63, rue de Billancourt
du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h à
19h, et le samedi de 10h à 12h. Fermé le lundi
matin. Tél. : 01 48 25 63 61.
Fax : 01 48 25 73 97.
Courriel : [email protected]
Sylvie Morel
Conseillère municipale
déléguée
aux Relations avec
les commerçants
et les artisans de
Boulogne-Billancourt
et avec leurs
Associations
L’homme (ou la femme) politique n’est
plus à la mode. Il ou
elle n’est plus crédible. Les Français ne
leur font plus, ou peu,
confiance. C’est ce qui
ressort des conversations et des enquêtes
d’opinion. Il n’est pas
bon aujourd’hui d’être
un homme politique
et de « faire de la politique ».
À l’heure des critiques nombreuses
sur l’immobilisme
politique dont on
parle si souvent, il
me semble utile de faire un point sur
tous ces hommes et ces femmes qui
essaient de faire avancer notre pays.
Les Français ont des idées et savent se retrouver pour échanger, proposer, avancer
ensemble. Ils savent s’investir, se mobiliser :
le nombre croissant des associations à Boulogne-Billancourt en est un très bel exemple.
Mais l’engagement en politique, lui, est loin
d’être mis en valeur et avoir un mandat électoral l’est encore moins. Et pourtant que
dire des milliers d’élus qui travaillent quotidiennement (et bénévolement pour la plupart) au service de leur commune, de leur
département ou de leur région, pour le bienêtre de leurs concitoyens, ou du moins pour
l’amélioration de celui-ci.
C’est de cet engagement-là dont il s’agit aussi.
Au sens propre du mot politique, de la gestion de la cité. La gestion de notre quotidien, des crèches, des écoles, des équipements sportifs, de la culture, des espaces
verts, au sein de la ville et du soutien des
élus à tous ceux qui s’engagent de quelque
manière que ce soit, en particulier au sein des
associations.
Dans notre ville, ce ne sont pas les projets
et les réalisations qui manquent.
Pour preuves, les réalisations faites par notre
municipalité depuis plusieurs années et je n’en
citerai que quelques exemples : le centreville, son centre commercial et tous les commerçants en pleine croissance, ses cinémas
et sa Grand-Place qui redonnent vie et âme
à notre cœur de ville, des marchés quasi quotidiens et de grande qualité, les pistes cyclables,
la rénovation des squares, l’entretien des jardins, les multiples activités scolaires et extra
scolaires, l’ouverture il y a peu de la Cité de
l’enfance, les nombreuses manifestations culturelles et sportives au long de l’année, les
aides aux personnes en détresse (logement
social, foyer pour sans-abri) et aux personnes
handicapées, l’amélioration constante des
lieux de stationnement.
Alors bien sûr, tout n’est jamais parfait et
l’on peut toujours faire mieux et plus, mais
qu’en serait-il si personne ne s’investissait ?
Lorsqu’avec les commerçants, nous travaillons, par exemple, à la nouvelle Charte
de Qualité pour améliorer l’accueil des personnes handicapées, lorsque nous veillons
au bon fonctionnement des marchés ou au
dynamisme du centre artisanal, nous contribuons modestement à la qualité de vie des
Boulonnais.
Pour donner le goût de l’engagement à nos
jeunes, cessons de leur miner le moral, encourageons-les à se mobiliser et à s’investir. Ils
sont notre avenir. Ils regorgent de courage
et d’idées, ne les décourageons pas, donnons-leur l’exemple.
Toute forme d’engagement est respectable. N’ayons pas peur de nous
engager en politique, soyons fiers de nos
idées et du travail que nous pouvons
faire au service des autres ; exploitons
les talents. Notre pays et notre ville en
sont remplis.
Démobilisés, découragés, les Français ne
veulent plus se rendre aux urnes.
La tentation de l’abstention est redoutable,
c’est l’arme la plus dangereuse contre notre
démocratie. N’oublions pas que le droit de
vote est un privilège. Celui pour lequel tant
d’hommes et de femmes se sont battus, celui
qui nous permet d’être un pays libre. Vous
souvenez-vous que ce n’est qu’en 1944 que
le Général de Gaulle a donné le droit de vote
aux femmes ? Nous avons droit à la parole,
prenons-la, exprimons-nous, essayons d’être
constructifs et apprenons aussi à mettre
davantage en valeur ce qui réussit et ceux
qui réussissent. Il est en effet rare aujour-
d’hui dans les médias d’entendre parler de
jeunes créateurs d’entreprise, d’artisans, de
commerçants qui viennent de créer leur
entreprise, de créer des emplois. Ils n’ont
pas peur du travail et ils osent prendre des
risques. Ils devraient être davantage considérés et présentés comme des exemples.
Il est cependant bon de rappeler qu’à Boulogne-Billancourt, nos concitoyens ont un vrai
sens civique puisque les taux de participation, toute élection confondue, sont toujours globalement supérieurs à la moyenne
nationale.
C’est pour cette raison qu’il est impossible
de conclure sans penser à tous ceux qui nous
font confiance, qui comptent sur nous et
qui nous aident au quotidien en leur adressant un grand merci. Un grand merci pour
cette confiance, un grand merci pour ce soutien qui nous permet d’avancer, car une fois
de plus c’est avec des convictions fortes et
en rassemblant nos énergies que nous progressons pour le mieux-être de tous.
Donner de son temps pour les autres est
aussi une grande source d’épanouissement
et d’enrichissement.
majorité municipale
Logement social :
gare aux effets d’annonce
Qu’on l’admette ou non, la politique au sens
noble interfère dans notre vie de tous les
jours. Jeunes parents, trouverons-nous des
modes de garde qui nous conviennent pour
nos enfants ? Adolescents, pourrons-nous
pratiquer des activités culturelles ou sportives ? Seniors, aurons-nous les moyens de
rester à notre domicile le plus longtemps
possible ? Les décisions prises par les élus que
nous avons choisis déterminent la réponse
à ces interrogations.
Alors, n’hésitez pas, engagez-vous, car la
politique, c’est l’affaire de tous. Elle conditionne notre avenir et celui de nos enfants.
Sylvie Morel
Pour joindre vos élus UDF
Courriel : [email protected]
Permanence du Groupe des élus UMP
52 ter, rue de Billancourt
Tél. : 01 41 31 20 62. Fax : 01 41 31 20 82.
Courriel : [email protected]
Boulogne~Billancourt
➛ novembre 2005
Information
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