12ème Festival International de Films - CRAJEP Midi

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12ème Festival International de Films - CRAJEP Midi
12ème Festival International de Films
du 4 au 11 Juillet 2008
Foix - Ariège
DOSSIER DE PRESSE
Mai 2008
Contact presse : Valérie Guillaudot
Festival International de Films Résistances
24 avenue du Général de Gaulle / 09 000 Foix
Tel : 05 61 65 44 23
Mail : [email protected]
http://festival-resistances.fr
Le Festival Résistances ouvre à nouveau des fenêtres sur le monde à travers 80
documentaires et fictions. Des films porteurs d'un regard critique et parfois force de
propositions. La programmation, accompagnée de débats, se décline sur 4 thématiques:
La cité idéale
Alternatives locales à l'économie mondiale
Résistants ou terroristes?
Langues et accents ...
Avec un questionnement général sur les apports du mouvement 68 et une incursion dans
les Pays de L'Est. Une trentaine de réalisateurs et de personnalités présents pour de
nombreux échanges.
8 jours - 80 films - 5 débats - 30 réalisateurs invités
Cette 12ème édition de Résistances apparaît à la fois comme évidence et comme
renaissance.
Evidence de la nécessité de penser le monde à travers l'outil et l'art cinématographiques,
de donner à voir des films contemporains mais aussi des oeuvres d'hier, et parfois des chefsd'oeuvres du patrimoine qui résonnent encore fortement en 2008 : un cinéma engagé, un cinéma
qui dérange parfois, qui soulève, en tous cas, la chape de plomb du formatage, du prêt-à-penser,
du « tout image » par trop indigeste. Résistances – c'est une de ses particularités – est un festival
qui s'attache à proposer à la fois des films documentaires, des films de fiction, d'animation, car il
n'est pas de forme d'expression qui finisse de dessiner les contours du réel, autant d'approches
pour donner un temps à la réflexion et à l'échange. Pour un cinéma des résistances, de prise de
conscience, de création, d'invention des possibles, pour un espace de débats et de rencontres
dans un département rural à l'histoire sociale mouvementée et riche. Résistances n'est pas un
festival de compétition, il se veut un espace d'émulation.
Renaissance, grâce à la mobilisation autour de ce festival qui était annoncé pour mort en
2006 suite au départ des fondateurs. C'était sans compter l'énergie et la créativité de quelques
personnes en Ariège et à Toulouse, qui ont relancé l'aventure en lui donnant un tournant collectif et
horizontal. Dès l'hiver 2006 dans l'urgence et dans l'enthousiasme, des séances de travail
publiques ont été menées à Foix, et c'est ainsi que se sont constitués un collectif d'organisation et
des comités de programmation, composés de professionnels de l'audiovisuel, militants associatifs,
public du festival, citoyens tout court... Il a fallu une structure juridique, la confiance progressive
des institutions et surtout une énergie bénévole incroyable pour aboutir aux quatre jours de festival
2007. Au final l'édition passée a été une réussite humaine et cinématographique saluée par le
public malgré les difficultés financières et les problèmes qu'inévitablement, elles engendrent. Le
festival retrouve en 2008 une durée de 8 jours, c'est un défi pour un espace d'expression hors du
commun. Une renaissance qui a besoin de reconnaissance pour durer.
Au programme cette année une programmation riche, inventive, qui parcourt l'histoire et
l'actualité avec non seulement des points de vue, mais de véritables regards... Utopies
architecturales, expérimentations collectives, luttes armées, rouleau compresseurs de l'industrie
en marche, écologie au sens fort, alternatives économiques et relationnelles, les films et les huit
jours de festival tissent un programme fort de rencontres.
Sans oublier une soirée de cloture fuxéenne aux accents musicaux dé-territorialisés (ou
presque) d'André Minvielle et de Jean-Paul Raffit...
AVANT-PROGRAMME
5 et 6 juillet 2008
La Cité idéale
Architecture, urbanisme mais également écologie ou mixité sociale sont des questions au
coeur des projets du "vivre ensemble". Des projets visionnaires de l'après-guerre au repli
sécuritaire actuel en passant par les errances démesurées des années 70, notre habitat est
à l'image de notre société.
LES FILMS
La Zona fiction de Rodrigo Pla, 2008, Mexique
Mexico. Trois adolescents des quartiers pauvres pénètrent dans l'enceinte de la Zona, une
résidence aisée entourée de murs et protégée par un service de sécurité
privé. Ils s'introduisent dans une maison, mais le cambriolage tourne mal.
Plutôt que de prévenir les autorités, les résidents décident de se faire justice
eux-mêmes. Une chasse à l'homme sans pitié commence...
Play time Jacques Tati, 1967, France
Des touristes américaines ont opté pour une formule de voyage grâce à laquelle elles visitent une
capitale par jour. Mais arrivées à Orly, elles se rendent compte que l'aéroport est identique à tous
ceux qu'elles ont déjà fréquentés. En se rendant à Paris, elles constatent également que le décor
est le même que celui des autres capitales...
Ode pavillonnaire documentaire de Frédéric Ramade, 2006, France
Des façades mornes et identiques qui se répètent le long de ruelles proprettes. Repliés sur euxmêmes et peu enclins à la sociabilité, les lotissements et les pavillons sont, malgré leurs défauts,
devenus le mode d’habitat le plus répandu en France durant les trente dernières années. De
retour dans le pavillon où il a passé son enfance, Frédéric Ramade met en scène les membres de
sa famille et les amène à se pencher de façon critique sur la genèse de leur maison, et les désirs
qui ont guidé leurs choix esthétiques et techniques.
Shangai, en attendant le paradis documentaire de Sylvie Levey, France, 2001
Les Wang, trois générations, habitent sous le même toit, 18 m2, au cœur du vieux Shanghai. Ils
apprennent que leur maison va être rasée… Caméra en main, la réalisatrice malouine Sylvie
Levey, (qui vit à Shanghai depuis 1999 et y est la seule journaliste française accréditée) va filmer
cinq ans durant, le quotidien des Wang… A la manière de Pagnol, se tisse alors le portrait de
chinois qui nous sont si proches… Colères, désirs, amours, dégoût de la propagande, fierté des
Jeux Olympiques, souvenirs cruels de la Révolution culturelle…
Et aussi, Dans la maison radieuse de Christian Rouaud en présence du réalisateur, Pas lieu
d'être de Philippe Lignières, La maison de Jean Prouvé de Stan Neumann, Et aussi L'amour
existe de Maurice Pialat...
LES DEBATS
Le 5 juillet à 17 h : «Quelle ville pour demain? » avec Alain Ciekanski, architecte urbaniste
Le 6 juillet à 17h : Habitat collectif, autogestion, coopération : de l'utopie à la pratique,
avec Bruno Thouvenin, ARESO
7 juillet
Alternatives locales face à l'économie mondiale
Quand les citoyens producteurs et consommateurs inventent de nouveaux modèles,
ils découvrent (ou redécouvrent) des échanges plus riches, plus humains, qui tentent de
dépasser les standardisations marchandes. Expérimentations d'hier et d'aujourd'hui, entre
processus collectifs, créativité et luttes politiques...
LES FILMS
Les Femmes de la Bruckman, Isaac Isitan, Canada, 2006 Inédit en France
Avant-première France
En 2001, au moment de la crise financière en Argentine, les ouvrières
d’une manufacture de vêtements pour hommes occupent leur usine
désertée par les patrons et poursuivent la production sur le mode
autogestionnaire. Ce documentaire raconte leur lutte au quotidien, faite
de courage, de sacrifices, d’espoir et de solidarité, malgré d’inévitables
frictions... Cette aventure, qui n'était au départ qu'une démarche de
survie, est devenue pour ces femmes une véritable école de
citoyenneté qui les a marquées pour la vie.
Les Lip, l'imagination au pouvoir
documentaire de Christian Rouaud, 2007, nominé pour les César 2008.
En présence du réalisateur
Donne à voir et à entendre les hommes et les femmes qui ont mené la grève
ouvrière la plus emblématique de l'après 68, celle des usines horlogères LIP
à Besançon. Un mouvement de lutte incroyable qui a duré plusieurs années,
mobilisé des foules entières en France et en Europe, multiplié les actions
illégales sans céder à la tentation de la violence, porté la démocratie directe
et l’imagination à incandescence.
Winstanley documentaire de Kevin Brownlow, fiction, 1975, GB
Avril 1649. Gerrard Winstanley, ancien marchand d'habits ruiné par la guerre, fonde une
communauté. L'objectif des "Diggers" (Les "Bêcheurs") est de travailler la terre pour produire du
pain ensemble. La communauté recrute ses nouveaux membres parmi les agriculteurs pauvres et
les soldats démobilisés. Winstanley se heurte à l'agressivité farouche du pasteur John Pratt, riche
propriétaire terrien qui considère l'activité des "Diggers" comme un péché mortel.
Et aussi Fils de Lip de Thomas Faverjon, Une entreprise comme il faut de Thomas Balmès,
Chasse au miel à Socotra documentaire de Richard Hamon, Paysan et rebelle, un portrait de
Bernard Lambert de Christian Rouaud.
LE DEBAT Mardi 7 juillet à 17h30
« Construire autrement en milieu rural... »
Avec Clément David, réseau pour l'habitat choisi, Terre de lien, Marc Carballido, maire de Dun et
Conseiller Régional, André Rouch, président du Parc naturel régional Pyrénées ariégeoises.
L'habitat est un espace porteur d'alternatives. Autoconstruction, éco-hameau, yourtes ou
maisons dans les arbres, les expériences foisonnent mais restent souvent aux marges de la
légalité. En cause une législation très pointilleuse qui refuse par exemple en Ariège les maisons
aux façades en bois. En partant du principe que tout ne peut être construit n'importe où, faut-il
entraver toute initiative ? Quel accès à la terre pour tous ?
8 et 9 juillet
Résistants ou terroristes?
Une histoire de limite, de frontières, de basculement... ou une question d'angle de vue ? Qui
décerne le label « terrorisme » et qu'occulte-t-il ? Des fictions et documentaires qui
illustrent différentes versions de passage aux armes à travers la planète et l'histoire.
LES FILMS
Itchkéri K enti, d o c u m e n ta ire d e F lo re n t M a rc ie , 2 0 0 7
Tourné clandestinement en Tchétchénie pendant la première guerre,
monté dix ans plus tard pour témoigner d'une histoire oubliée, Itchkéri
Kenti est, aux yeux des Tchétchènes, un film symbole. Limiter sa portée
à la Tchétchénie serait pourtant réducteur. En France, en Europe, en
Algérie, l'intensité des réactions parle d'elle-même : chacun se
découvre un peu Tchétchène après avoir vu ce film. Itchkéri Kenti est un
film sur l'humain dans la guerre et la résistance. Un film qui interroge
notre mémoire.
Buongiorno, notte, fiction de Marco Bellocchio, 2004
A Rome, en 1978, Chiara, jeune terroriste engagée dans la lutte armée,
est impliquée dans l'enlèvement et la séquestration d'Aldo Moro. A
travers ses yeux, nous voyons se dessiner l'univers complexe des
"années de plomb". Sa foi absolue dans la révolution l'emprisonne dans
les rituels de la clandestinité. En contrepoint, elle mène une vie au
grand jour, un quotidien ordinaire.
The Weather Underground, documentaire de Sam Green et Bill Siegel, 2005
A la fin des années 60 en Amérique, une poignée d'étudiants issus de la
«middle-class», révoltés par la guerre au Vietnam et par les sévices
perpétrés à l'encontre des minorités se rassemblent pour créer
"The Weather Underground", une formation armée révolutionnaire ayant
pour but de renverser – avec violence - le gouvernement en place.
D'anciens membres du groupe parlent ouvertement des raisons qui les ont
poussés à «faire la guerre dans leur pays» et retracent le chemin qui les a
conduits à la clandestinité.
Et aussi La marche des gueux de Louis Campana François Verlet, 2008, Black Panthers
d'Agnès Varda, 1968, Résister n'est pas un crime de Marie-France Collard, 2006...
LE DEBAT
Mercredi 9 juillet à 17 h
De l'usage de la violence comme mode d'expression politique,
du Pays basque à la Tchéchénie en passant par le Moyen Orient.
Avec Xavier CRETTIEZ, chercheur, auteur de Violence et nationalisme (2006), La France rebelle,
tous les foyers, mouvements et acteurs de la contestation (2002).
Qu'elles soient idéologique ou territoriale, les luttes armées, émanation d'un peuple opprimé ou
expression d'un groupuscule, sont de plus en plus taxées de terrorisme. Que se cache-t-il derrière
cette appellation? Regards croisés sur les critères de cette labellisation.
10 et 11 juillet
Langues et accents...
Premières marques identitaires, nos langues et nos accents ont subi le rouleau
compresseur de la centralisation, de l'intégration et de la réussite sociale. Les médias, le
cinéma ont porté, en particulier en France, cette volonté de nous standardiser. Pourtant ces
langues minoritaires pourchassées depuis plusieurs siècles ont résisté jusqu'à aujourd'hui,
qu'en sera-t-il demain?
2008, Année Internationale des Langues, décrétée par l'UNESCO
LES FILMS
La Maison jaune, fiction de Amor Hakkar, France-Algérie, 2008
Paysan berbère, un père va chercher à vélo le corps de son fils à travers
cette région sauvage et belle. Ce film a été intégralement tourné en chaoui,
langue berbère parlée par les habitants des Aurès. Un choix du réalisateur,
d'origine chaoui qui a grandi en Franche-Comté.
The Sounds of Aus, documentaire de Lawrie Zion, Australie, 2007
Quand les Australiens se mettent à parler, aucune confusion possible quant
à leur provenance. Raconté à travers une collection d'interviews illuminées
de linguistes, d'historiens, de comédiens, et d'un tas de gens aux anecdotes
hilarantes, le documentaire examine avec humour et profondeur l'évolution
d'un accent que beaucoup d'Australiens ont voulu rendre plus "cultivé"...
Drôles d'accents, documentaire de Marc Khan, 2007
En présence du réalisateur
Un film scientifique et réjouissant sur la diversité pour nous faire goûter ces accents d'aujourd'hui
et d'hier avant qu'ils ne soient à leur tour érodés par ceux de demain.
Las Sasons, documentaire fiction de Pamela Varela, 2008
Ce film aborde la vie de neuf femmes âgées de 19 à 80 ans qui vivent dans le Périgord et qui
parlent occitan. Quelle est la vie de ces femmes ? Comment voient-elles le monde évoluer ? Quel
sens cela a t-il pour elles, de parler l'occitan aujourd'hui ?
Et aussi La Dictionnaire d'Abnousse Shalmani, D'une langue à l'autre de Yohann Lafort,
Idiomatics de Philippe Truffaut, Les esprits du Koniambo de Jean-Louis Comolli...
LE DEBAT Vendredi 11 juillet, à 17h 30
Un avenir pour les langues minoritaires ?
Avec Claude Sicre, association Escambiar à Toulouse
Langues en péril, langues dites minoritaires, en voie d'extinction... Alerte rouge face aux langues
dominantes, favorisées par le politico-business. L'hypercentralisme français, en refus obstiné
d'appliquer et de garantir la Charte Européenne des Langues Régionales, se trouve isolé dans
l'Espace européen où tous les pays favorisent l'expression écrite, orale, télévisuelle des langues et
cultures de leurs propres territoires. Quelle analyse aujourd'hui et quelles perspectives pour
infléchir la tendance dans le respect des peuples, de leurs cultures et de leurs langues?
PROGRAMMATIONS SPECIALESS
Soirée d'inauguration Vendredi 4 Juillet à 21h à Foix
Autour d'un film surprise
Le Lundi 7 Juillet
Une soirée Claude Faraldo
En hommage à ce réalisateur qui nous a quittés en février, Résistances projettera deux de ses
films, véritables charges contre la société de consommation. Deux films, marqués par Mai 68, où
l'on retrouve, entre autres, Michel Piccoli, dans un rôle extrême de pourfendeur du monde du
travail qui s'adonne à la paresse et au plaisir.
Bof, anatomie d'un livreur, 1971
Themroc, 1973
Le Vendredi 11 juillet
Soirée de clôture en musique
Un concert d' André Minvielle et Jean-Paul Raffit, dans le prolongement du thème
Langues et Accents.
Batteur, scatteur, rappeur, rime-ailleurs qui bouscule les mots, André Minvielle collecte et orchestre
'Suivez L’accent', une saga subjective des parlers des territoires qu’il parcourt en prenant le temps
d’écouter, de collecter ici et là les “accents de la Francophonie, des langues de France et autres
langues à suivre… Avec le guitariste Jean-Paul Raffit, un duo de cordes sensibles…
Zoom Géographique
Europe de l'Est
un film par jour du nord au sud de l'Est
Sugisball de Veiko Ounpuu, Estonie, 2006, inédit
Jusqu’à quel point pouvons-nous être proches des autres? Peut-on faire confiance à nouveau,
après avoir vécu la fragilité du bonheur réciproque ? Quelques moments choisis de la vie de six
personnes, vivant au sein d’une vaste étendue de blocs d’immeubles, érigés sous l’ère
soviétique…
L'Enfance
Du lundi au vendredi à 10h, un rendez-vous d'éducation à l'image avec les petits
La petite Taupe, de Zdenek Miler, 1968,
République Tchèque, à partir de 2 ans
Six courts qui content les aventures de la petite taupe. Poète, artiste, ce personnage est aussi
plein d'imagination et il en faut, quand un bulldozer construit une route sur votre maison.
Et d'autres court-métrages d'animation....
Entre chaque court, un temps d'échange avec les enfants sera conduit par un professionnel. Les tout
petits nous raconteront au micro leur version de l'histoire. A l'écoute de ces paroles d'enfants,
apparaîtront les valeurs qui animent ce petit personnage.
Hors les murs
Des projections « Résistances » dans tout le département
avec le Réseau Ariège Image à Seix, Ginabat, Massat, le Mas d'azil, le Fossat, et Castillon en
Couserans
avec Ciné 9 à Ax-les-Thermes, Tarascon sur Ariège
et à Saint-Girons.
Un réseau de partenaires
Carte Blanche
l'INA
L'institut National de l'Audiovisuel a retrouvé dans ses archives des traces de la culture occitane
vue par l'ORTF. Une soirée de projection sera consacrée à cette sélection d'extraits d'émissions de
télévision des années 70.
Carte Blanche
L'Estive, Scène Nationale de Foix et de l'Ariège
Patricia Paillaud présentera, en lien avec la 'Cité idéale'
En avant, jeunesse, Pedro Costa, Portugal 2006
Perdu entre l'ancien quartier délabré où il a longtemps vécu et son nouveau
logement dans une HLM tout juste achevée, Ventura rencontre des jeunes
paumés qui deviennent tous ses « enfants ».
Carte Blanche
Ciné 9
Réseau qui toute l'année agit pour le cinéma d'auteur en Ariège, Ciné 9 s'est investi dans
l'aventure Résistances.
California Dreamin' de Christian Nemescu, Roumanie 2007
Des soldats de l’OTAN transportant du matériel militaire se retrouvent
bloqués dans un petit village roumain par le cacique du village, le chef de
gare. Celui-ci réclame des papiers officiels pour laisser passer le convoi
malgré l’accord verbal du gouvernement. Le maire du village en profite pour
organiser une fête en l’honneur des soldats, en espérant attirer l’attention de
la presse sur son village et faire venir d’éventuels investisseurs...
Carte blanche en préparation
Deux festivals espagnols sont nos invités cette année :
Le Festival Internacional de Cine para la Infancia y la Juventud (FICI) - Madrid
Llanterne digital - Lerida, festival de films catalans et occitans
Et des coopérations avec des institutions et associations multiples :
Projections avec l'ESAV (Ecole supérieur d'AudioVisuel de Toulouse), R.E.S.F,
l'association Couserans Palestine, le Lycée Gabriel Fauré à Foix (filière cinéma)...
Du côté de la presse
L'Humanité, Radio Transparence et TV BRUITS seront partenaires du festival 2008.
Institutions Mairie de Foix - Conseil Régional Midi-Pyrénées - Conseil Général de l’Ariège
Résistances : mode d'action
Autour d'une quinzaine de films chaque jour et de nombreuses rencontres avec leurs réalisateurs,
nous proposons au public des rendez-vous quotidiens :
10 h : Café-ciné
Tous les matins sous le chapiteau, le rendez-vous avec un réalisateur, pour un moment
d'échanges privilégiés autour de son parcours, du regard qu'il porte sur le monde et sur son
expérience cinématographique.
10 h : Début des projections
2 salles de projection à Foix.
11 h : Conférence de presse
Les conférences de presse sont ouvertes à tous : public, journalistes, professionnels…Elles ont
lieu en présence des invités : auteurs, intervenants-débats, producteurs…
12 h : Forum de Radio Transparence
Une émission en direct et en public avec des réalisateurs et intervenants permet d'approfondir la
discussion sur un film ou sur la thématique de la journée.
17 h : Le débat du jour
Deux heures mélant interventions et de réflexion collective
19 h: Apéro-concert sous le chapiteau
Scène ouverte
21 h : Une projection « hors les murs »
Chaque soir, pour ceux qui souhaitent partir à la découverte des villages de l'Ariège.
22h30 : Plein air
A la tombée de la nuit, dans la vieille ville ou dans un quartier, Foix se transforme en cinéma de
plein air, le temps d’une séance gratuite.
Les plus...
Un accueil pour les enfants de 3 à 10 ans de 10h à 18h, ce service gratuit permet aux parents
d'assister aux projections pendant que leurs petits mènent des activités liées au cinéma,
encadrées par des animateurs diplômés. Cette action est proposée par l'association Francas.
Accès libre à 3 postes de visionnage individuels pour voir le film ou revoir un film, ou encore
pour découvrir une sélection Off.
Sur place : village associatif, restauration et buvette avec produits bio et locaux.
Le coeur du festival
L'Estive Scène Nationale/ Centre Culturel,
20 avenue du Général de Gaulle, 09 000 Foix
Accès :
Par le train, ligne SNCF Paris - La Tour de Carol
Par la route, sur l’axe Barcelone – Toulouse par l’autoroute A9. A 1 heure de Toulouse
Aéroport Toulouse-Blagnac
Tarifs
4 € la place - 30 € le carnet de 10 places - 50 € le pass Festival,10 € le pass – de 18 ans
Contact presse : Valérie Guillaudot
Festival International de Films Résistances
24 avenue du Général de Gaulle / 09 000 Foix
Tel : 05 61 65 44 23 / Mail : [email protected]
http://festival-resistances.fr

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