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Anonimo : L’héritage florentin Les artisans d’Anonimo ont toujours travaillé à Florence. Longtemps au service de Panerai, ils créèrent cette marque sans nom après le rachat du leur parRichemont. Elle fête ses 10 ans. La saga Florentine Giovanni Panerai ouvre le premier magasin de montres à Florence en 1860. La marque prospère pendant plus d’un siècle en travaillant pour la marine militaire italienne. Au début des années 1990, des séries limitées sont proposées au grand public. Le succès de l’initiative mène au rachat de la marque et de ses deux modèles phares, Radiomir et Luminor, par le groupe Richemont. La production est délocalisée en Suisse. Les artisans italiens ont perdu leur travail mais pas leur savoir faire. A cette époque Federico Massacesi, un entrepreneur qui avait travaillé chez Salvatore Ferragamo décide de créer une entreprise dépositaire du savoir faire Florentin en matière d’horlogerie. La rencontre avec les vétérans de la fabrique marque le début de la nouvelle entreprise en 1997. Quasi incognito Le nom n’a pas été choisi par hasard. Il révèle la philosophie fondamentale des hommes de l’art : les montres ne sont pas créées pour servir leur propre marque. Elles doivent au contraire mettre en valeur l’individu qui les porte ou les valeurs qu’elles véhiculent. Anonimo est avant tout synonyme d’excellence et d’innovation au service de la marine italienne et du grand public. Parmi les nombreux modèles, les « Professionale series » résultent d’une étroite collaboration avec l’association nationale des plongeurs. La « San Marco » est quant à elle le fruit d’un projet de Dino Zei, le colonel de la marine italienne qui a géré Officine Panerai de 1972 jusqu’à 1997. Il s’est associé pour cette création à Franco Zavattaro, qui dirigea le régiment commando du même nom. Séries limitées L’univers de référence d’Anonimo, c’est la mer. Ses bracelets « Kodiak » sont rinçables, comme les tenues des plongeurs. Le modèle « Millemetri » a été conçu pour résister à la pression régnant à 1 000 mètres de profondeur. En 2001, un modèle accroché à un submersible résista à une immersion de 2 105 mètres, soit plus du double. Après avoir fêté ses 10 ans, la marque capitalise désormais sur sa réputation et s’ouvre à d’autres collaborations. La finition des boitiers a été revue via un partenariat avec l’entreprise Drass Galeazzi, leader mondial dans les aménagements de navires de plongée professionnelle et producteur de petits sous-marins à usage civile et militaire.