Orchestre National du Capitole de Toulouse
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Orchestre National du Capitole de Toulouse
samedi 13 février – 20H Dmitri Chostakovitch Ouverture de fête entracte Sergueï Rachmaninov Danses symphoniques Orchestre National du Capitole de Toulouse Tugan Sokhiev, direction Denis Matsuev, piano Coproduction Orchestre National du Capitole de Toulouse, Salle Pleyel. Ce concert est retransmis en direct par Radio Classique. Fin du concert vers 21h30. Orchestre National du Capitole de Toulouse | Samedi 13 février Sergueï Rachmaninov Rhapsodie sur un thème de Paganini Dmitri Chostakovitch (1906-1975) Ouverture de fête en la majeur op. 96 Composition : 1954. Création : le 6 novembre 1954 à Moscou par l’Orchestre du Bolchoï sous la direction d’A. Melik-Pachaiev. Durée : environ 6 minutes. « Je suis un compositeur soviétique et je considère notre époque comme héroïque », écrivit Dmitri Chostakovitch dans sa jeunesse. Le musicien, qui connut une ascension rapide durant les années vingt, perdit son enthousiasme réel (et sincère) pour la Révolution lors de l’accession de Staline au pouvoir. Ses opéras Le Nez (d’après Gogol) et Lady Macbeth (d’après Leskov) furent sévèrement critiqués et condamnés irrémédiablement au silence. Dans l’immédiat après-guerre, le pouvoir en place renforça son emprise sur la vie artistique. Jdanov, le conseiller de Staline en matière culturelle, promulgua une série de mesures ayant pour dessein d’amoindrir les influences occidentales, jugées pernicieuses. Le théâtre et les lettres furent les premiers domaines atteints, puis la musique fut à son tour l’objet de mesures coercitives. Chostakovitch et Prokofiev devinrent les cibles du régime, accusés de promouvoir un art « formaliste » – adjectif alors peu défini mais permettant de dénigrer aisément les artistes trop novateurs. On demanda à l’un comme à l’autre d’assouplir un langage jugé trop abstrait et d’écrire des œuvres plus immédiatement accessibles au public. Créée au moins de novembre 1954 afin de célébrer le trente-septième anniversaire de la Révolution d’octobre, l’Ouverture de fête (op. 96) répond à cette requête. Chostakovitch déclara qu’il avait voulu exprimer alors « les sentiments d’un homme ayant vécu la souffrance de la guerre et qui désirait s’impliquer dans les projets de reconstruction ». La page, courte, se veut résolument optimiste. Les thèmes sont de nature festive et se succèdent avec célérité au cours d’une mosaïque brillante, dominée par les fanfares de cuivres, les échanges véloces entre les pupitres, les modulations rapides dans les tons majeurs. Le style lumineux et démonstratif – quelque peu emphatique estimeront certains – correspond à la destination de l’œuvre comme à la demande plus générale d’un « nouveau réalisme », terme qui n’avait alors comme seul dessein que de mettre la modernité à distance… 2 samedi 13 février Serge Rachmaninov (1873-1943) Rhapsodie sur un thème de Paganini op. 43 Composition : 1934. Création : le 7 novembre 1934 à Baltimore par l’auteur au piano, sous la direction de Leopold Stokowski. Durée : environ 25 minutes. « Paganini n’eut jamais de disciple, il n’en pouvait point avoir, car ce qu’il avait de meilleur, ce qui forme le degré le plus élevé de l’art, on ne peut l’enseigner ni l’apprendre », écrit Heinrich Heine en 1844. Si l’on peut discuter avec le poète allemand l’existence d’une réelle descendance de Paganini, on ne peut contester la fascination que le virtuose exerça de son vivant comme bien après sa mort. Le violoniste déclencha les passions, fit naître les légendes les plus excentriques (son âme vendue au diable en l’échange de talents hors de pair…) et suscita un nombre impressionnant de vocations. Ce sont les pianistes qui, paradoxalement, exprimèrent les premiers leur dette envers le musicien à travers une série d’œuvres étincelantes. Chopin écrivit son Souvenir de Paganini après un concert de l’artiste à Varsovie ; Schumann intitula l’une des pièces de son Carnaval du nom du virtuose puis rédigea, ainsi que Liszt, des Études d’après Paganini. Après la mort du violoniste, Brahms puis Rachmaninov rendirent de nouveau hommage au musicien en écrivant chacun des séries de variations sur un même thème : celui du vingt-quatrième et dernier Caprice pour violon. À la différence de Brahms qui conçut son ouvrage pour le piano seul, Rachmaninov pensa immédiatement son opus pour orchestre. Il l’acheva au cours de l’année 1934, dans sa propriété de Senar, en Suisse, et le créa lui-même avec succès au mois de novembre 1934 à Baltimore sous la direction de Leopold Stokowski. Ce nouveau triomphe américain marqua pour le compositeur la fin d’une période difficile où des conflits douloureux avec les autorités soviétiques étaient venus s’ajouter à des problèmes persistants de santé – ceux-là mêmes qui devaient l’emporter dix ans plus tard. En choisissant le titre de « rhapsodie » et non de « concerto », Rachmaninov se libérait de toute contrainte formelle, que ce soit la division tripartite traditionnelle ou la référence plus ou moins obligée aux structures fixes, héritées du passé. La partition peut, de ce fait, admettre plusieurs écoutes. Elle peut être conçue, en premier lieu, comme une mosaïque d’épisodes différents, unifiés par une source thématique commune et donnant lieu à un travail prodigieux de caractérisation, chaque variation ayant sa couleur propre : la septième prend l’allure d’un choral aux sonorités modales ; la huitième fait songer à une danse macabre ; la onzième dilue le thème en une série de cadences virtuoses évoquant quelque paraphrase d’opéra, tandis que la vingt-quatrième est une « étude-tableau » concluant l’ensemble avec panache. L’ouvrage peut être perçu par ailleurs comme une symphonie avec piano principal : une introduction précède un allegro initial (variations 2 à 10), un mouvement lent (variations 11 et 12), un scherzo (variations 13 à 15), un intermède lyrique (variations 16 à 18) puis un finale éblouissant. De cet ensemble grandiose, qui évoque le plan quadripartite traditionnel, se détachent plusieurs « moments ». La variation dix fait entendre l’un des thèmes les plus dramatiques de l’histoire de la musique : le Dies irae grégorien issu de la messe des morts. Préparée par 3 le choral entendu lors de la septième variation puis rappelée sous forme de réminiscence lors des dernières mesures, la mélodie fait office de « deuxième thème » et sert à articuler une forme de conception monumentale malgré le titre de « rhapsodie ». Les variations seize à dix-huit forment un autre ensemble particulier. Les teintes y sont adoucies, les alliances de timbres sensuelles, l’écriture plus lyrique. La dix-huitième variation – la plus longue de l’ensemble – fait entendre une mélodie élégiaque au lyrisme typiquement russe. « Je l’ai écrite pour mon imprésario », confia Rachmaninov par humour mais aussi par pudeur, car l’instant est chargé d’émotion. Point culminant de la Rhapsodie, l’épisode rappelle la définition de la musique donnée par le compositeur dans une lettre adressée à Walter Koons en 1932 : « Une nuit calme au clair de lune, un bruissement de feuillage en été, un lointain carillon au crépuscule ! Sa sœur est la poésie et sa mère le chagrin ». Jean-François Boukobza Danses symphoniques op. 45 Non allegro Andante con moto (Tempo di valse) Lento assai Composition : 22 septembre-29 octobre 1940 à Long Island (New York). Création : le 3 janvier 1941 par l’Orchestre de Philadelphie sous la direction d’Eugène Ormandy, dédicataires. Durée : environ 35 minutes. Composée trois ans avant sa mort, cette œuvre est la dernière que Rachmaninov ait signée, et la seule qu’il ait composée de bout en bout aux États-Unis. Ces Danses, d’abord intitulées « fantastiques », reflètent l’amitié du compositeur pour le chorégraphe Fokine, son voisin à Long Island, et qui avait déjà représenté les Variations Paganini ; l’idée d’un spectacle dansé n’était donc pas exclue, d’autant que Rachmaninov a repris quelques thèmes de son ballet inachevé Les Scythes (1915). À Fokine, il a confié trois titres : Jour – Crépuscule – Minuit. Dans cet ouvrage, il unit une certaine modernité de langage avec son lyrisme naturel, ainsi qu’avec l’ampleur postromantique, très colorée, de son orchestre. La première danse est un beau scherzo qui mérite le qualificatif de « fantastique ». L’insistance des notes en batterie, l’obsession d’un appel descendant de trois notes tantôt harcelant, tantôt humoristique (Prokofiev n’est pas loin) n’empêche pas certains habillages vaporeux, la vibration de la harpe ou du piano purement accompagnant, le voile des cordes. La partie centrale offre une rêverie très poétique des hautbois et du cor anglais, mais surtout du saxophone : Rachmaninov avait demandé les conseils de Robert R. Bennett, et l’on n’avait pas entendu la présence aussi charmeuse de cet instrument à l’orchestre classique depuis l’Arlésienne de Bizet. Cette mélodie amoureuse est reprise aux cordes, puis le scherzo revient progressivement en imprimant à l’appel de trois notes une orientation 4 samedi 13 février montante et épique. La fin de la pièce scintille avec magie au glockenspiel : Rachmaninov, on le sait, adore les cloches. La deuxième danse est un rêve de valse langoureux, à mi-chemin entre les raffinements de Ravel et les effets piquants d’un scherzo mahlérien. La mélodie caressante des violons est souvent contrepointée par des flûtes et piccolo espiègles et fugaces. Une introduction crépusculaire aux cuivres bouchés, des transitions volontairement indécises mais inventives font de ce volet central une page remplie de psychologie ambiguë. La dernière danse est un poème symphonique, presque une symphonie de treize minutes, qui comporte entre autres un adagio très chantant et un scherzando enlevé à l’espagnole. Le thème principal de la pièce est le Dies irae, motif grégorien que Rachmaninov affectionne ; avant d’apparaître, il est déjà varié, revêtu d’effets « fantastiques » ou malicieux (on songe à la Troisième Symphonie de Saint-Saëns) et ne se démasque qu’à la coda. Un autre thème lui fait face, l’hymne orthodoxe de la Résurrection que le compositeur a déjà traité dans ses Vêpres. Dans cette lecture à la fois romantique et moderne du plain-chant, Rachmaninov, pour son dernier trait de plume, résume à la fois sa métaphysique et ses atouts compositionnels ; « Alléluia », note-t-il vers la fin de son manuscrit. Isabelle Werck 5 Denis Matsuev Suite à sa victoire au 11e Concours International Tchaïkovski en 1998 à Moscou, Denis Matsuev est rapidement devenu l’un des pianistes les plus réputés de sa génération. Il se produit dans le monde avec les orchestres les plus réputés et est régulièrement invité par les grands orchestres russes tels que l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg ou l’Orchestre du Théâtre Mariinsky. Denis Matsuev travaille avec des chefs comme Lorin Maazel, Yuri Temirkanov, Mikhaïl Pletnev, Valery Gergiev, Mariss Jansons, Semyon Bychkov, Myung-Whun Chung, Vladimir Fedosseiev, Leonard Slatkin, Iván Fischer, Gianandrea Noseda, Paavo Järvi… Les grands moments de cette saison le verront se produire avec l’Orchestre Philharmonique de New York et les Berliner Philharmoniker avec Valery Gergiev, le London Symphony Orchestra et Semyon Bychkov, l’Orchestre Philharmonique de Londres, l’Orchestre et le Chœur du Mai Musical Florentin sous la direction de Zubin Mehta, l’Orchestre Philharmonique de Radio France avec Leonard Slatkin, l’Orchestre Symphonique de Chicago et l’Orchestre de Paris avec Paavo Järvi. Il effectue des tournées avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse et Tugan Sokhiev en Europe et avec l’Orchestre du Théâtre Mariinsky et Valery Gergiev aux États-Unis, ainsi qu’avec l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg et l’Orchestre Philharmonique de Londres. En plus de cela, Denis Matsuev donnera des récitals au Carnegie Hall de New York, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Théâtre des Champs-Élysées à Paris et avec l’Orchestre Philharmonique de Chicago. En 2009, il enregistre ainsi qu’en tournée en France et à l’étranger, et a enregistré deux disques chez Naïve. En 2006, il a été nommé « révélation musicale de l’année » par le Syndicat de la Critique. Ces dernières saisons, il a également dirigé des opéras au Festival d’Aix-en-Provence, au Welsh National Opera, à Madrid, à Houston, au Luxembourg et au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, avec lequel il entretient une collaboration privilégiée. La saison 2008/2009 a vu ses débuts avec l’Orchestre de l’Académie demande d’Alexander Rachmaninov, il Sainte-Cécile de Rome et l’Orchestre a été nommé directeur artistique de la Fondation. Denis Matsuev est également Symphonique de la NHK. On le retrouve au pupitre de l’Orchestre directeur artistique de deux festivals Symphonique de la Radio Finlandaise, qui ont marqué la vie musicale de la Russie : « Stars on Baikal » à Irkoutsk et de l’Orchestre National de France, du « Crescendo », avec des concerts dans le Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin, du Mahler Chamber Orchestra et monde entier. du Philharmonia Orchestra, en plus de ses nombreux engagements au Théâtre Tugan Sokhiev Depuis le 1er septembre 2008, Tugan Mariinsky et avec l’Orchestre National du Sokhiev est directeur musical de Capitole de Toulouse. En octobre 2009, l’Orchestre National du Capitole de il a dirigé l’Orchestre Philharmonique Toulouse, après avoir été pendant de Vienne au Musikverein. En janvier 3 ans premier chef invité et conseiller 2010, il est invité à diriger les Berliner musical de la formation toulousaine. Philharmoniker. À seulement 32 ans, il a notamment dirigé l’Orchestre National de France, Orchestre National du Capitole le Deutsches Symphonie-Orchester de Toulouse de Berlin, l’Orchestre Symphonique Premier chef invité et conseiller musical de la RAI de Turin, l’Orchestre Royal de l’Orchestre National du Capitole de du Concertgebouw d’Amsterdam, Toulouse depuis septembre 2005, le l’Orchestre Philharmonique de Munich, chef russe Tugan Sokhiev en est, depuis la Fondazione Arturo Toscanini, septembre 2008, directeur musical. l’Orchestre de La Scala de Milan, Créé au début du XIXe siècle pour les l’Orchestre de la Bayerische Staatsoper, saisons d’opéra du Théâtre du Capitole, et il entretient une collaboration étroite l’Orchestre du Capitole de Toulouse s’est avec le Philharmonia Orchestra, avec affirmé comme orchestre symphonique lequel il se produit tous les ans. Durant après 1945. André Cluytens et Georges ses trois premières saisons à la tête de Prêtre l’ont dirigé. L’arrivée de Michel l’Orchestre National du Capitole, il a Plasson en 1968 a été une étape décisive dirigé de nombreux concerts à Toulouse dans la vie de l’orchestre. Sous sa le Concerto n° 3 de Rachmaninov à Saint-Pétersbourg avec l’Orchestre du Théâtre Mariinsky sous la direction de Valery Gergiev. Au cours des trois dernières années, Denis Matsuev a travaillé en étroite collaboration avec la Fondation Serge-Rachmaninov et son président Alexander Rachmaninov, petit-fils du compositeur. Denis Matsuev a été choisi par la Fondation pour interpréter et enregistrer des pièces inédites de Rachmaninov. En 2008, à la 6 SAMeDi 13 févRieR direction, sa vocation symphonique s’est considérablement développée. il a entrepris de nombreuses tournées hors de france et a constitué avec eMi france une importante discographie. L’effectif de l’orchestre est passé à 104 musiciens dans le cadre du plan du renouveau musical lancé par Marcel Landowski et, en 1980, le ministre de la culture lui a décerné le titre d’orchestre national. Michel Plasson a quitté la tête de l’Orchestre National du Capitole en août 2003, et en est chef d’orchestre honoraire. L’Orchestre National du Capitole présente sa saison symphonique à la Halle aux Grains de Toulouse, donne des concerts de décentralisation régionale et assure la saison lyrique et chorégraphique du Théâtre du Capitole. il est l’invité régulier de nombreux festivals (Piano aux Jacobins, Toulouse les Orgues, Présences de Radio france, Nuits de fourvière, Chorégies d’Orange…) et salles de concert. en 2009/2010, il est programmé pour deux concerts à la Salle Pleyel. De nombreuses tournées à l’étranger lui permettent également de se faire connaître par un public international, comme la tournée européenne de 11 villes qu’il a réalisée en 2008/2009, ou bien encore celles qui sont prévues notamment en Chine et au Japon ainsi qu’en Allemagne et en Autriche cette saison. Tugan Sokhiev et l’Orchestre National du Capitole ont enregistré deux disques chez Naïve : l’un consacré aux Tableaux d’une exposition de Moussorgski/Ravel et à la Symphonie n° 4 de Tchaïkovski (2006), l’autre à Pierre et le loup de Prokofiev, avec la participation de valérie Lemercier (2007). en 2008, l’orchestre a reçu une « victoire d’honneur » à l’occasion de la 15e édition des victoires de la Musique Classique, qui s’est déroulée à la Halle aux Grains de Toulouse. Karol Beffa a été le compositeur en résidence de l’orchestre de septembre 2006 à la fin de la saison 2008/2009. Dans le cadre de cette résidence, il a notamment composé un Concerto pour violon pour Renaud Capuçon (2008) et un Concerto pour piano pour Boris Berezovsky (mai 2009), deux œuvres créées par les dédicataires, sous la baguette de Tugan Sokhiev. L’association Aïda est partenaire de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse ; elle le soutient en particulier dans sa politique discographique et lors de tournées internationales. Premier violon solo Geneviève Laurenceau Violons solo Blagoja Dimchevsi Laurent Pellerin Daniel Rossignol Violons I Maryse Ursule ion Georgescu Sébastien Plancade Olivier Amiel Alexandre Dalbigot Aude Puccetti Sulliman Altmayer Jean-Paul Jourdan Alexandre Kapchiev Jérôme Merlet Asim Delibegovitch Olivier Blache Violons II fabien Mastrantonio eugen Tichindeleanu Mohamed Makni Christine Bayle françois Drouhin Yves Sapir virginie Allemand edwige farenc Anne-Laure Cornet David Benetah Lodewijk Theo Da Silva Rosa frédéric Pazio Georges Tudorache Alix Catinchi Altos Domingo Mujica Bruno Dubarry Michel Raynaud Rosine Guermandi isabelle Mension Tymoteuz Sypniewski Gilles Apparailly Claire Pelissier vincent Cazanave-Pïn Cyrile Robert Antoine Dautry Benjamin Beck Violoncelles Pierre Gil Sarah iancu vincent Pouchet Annie Ortet Christophe Waltham Alain Bes Benoît Chapeaux elise Robineau Nicolas Saint Yves Askar ishangaliyev 7 Contrebasses Damien-Loup Vergne Igor Boranian Daniel Massard Michel Renault Daniel Ben Soussan Ulysse Vigreux Tanguy Menez Matthieu Carpentier Flûtes François Laurent Claude Roubichou Florence Fourcassie Hautbois Christian Fougeroux Jean-Michel Picard François-Xavier Bourin Justine Gadave Trompettes René-Gilles Rousselot Hugo Blacher Guy Messler Jean-Paul Alirol Ernst Kessler Trombones Dominique Dehu David Locqueneux Patrick Dubarry Sébastien Breda Tuba Sylvain Picard Saxophone Philippe Lecocq Timbales Jean-Loup Vergne Clarinettes David Minetti Francis Tropini Percussions Michel Ventula Pierre Rembert Jean-Paul Decamps Christophe Dewarumez Emilien Prodhomme Bassons Lionel Belhacene Christophe Vivies Estelle Richard Luc Bagur David Dubois Harpes Gaëlle Thouvenin Wladimir Weimer Cors Jacques Deleplancque Hervé Lupano Lionel Speciale Jean-Wilfried Grongnet Arnaud Bonnetot Jean-Pierre Bouchard David Harnois Piano Inessa Lecourt 8