Tourisme durable, le Maroc parmi les Top 10 des destinations

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Tourisme durable, le Maroc parmi les Top 10 des destinations
Tourisme durable, le Maroc parmi les Top 10 des destinations responsables
Les voyagistes marocains se plaignent d'une mauvaise conjoncture du tourisme des grandes
villes avec une nette baisse des fréquentations (après une année 2014 de bon cru), mais le
Maroc continue, par la diversité de ses paysages et sa stabilité, de séduire le marché européen.
Le site "le parisien.fr" vient de classer le Maroc dans les top 10 des destinations responsables
qu'il faut visiter en cet été.
Le tourisme durable est fondé sur l'environnement et le social
En dehors des grandes villes et des grands palaces, le tourisme durable, fondé sur le social,
l'environnement et l'économie, reprend ses droits. Trois motivations principales poussent à ce
tourisme : la découverte de la nature, la rencontre avec les habitants et le manger local. Et le
site parisien de citer en quatrième position dans ce top 10 le Maroc, notamment l'Atlas. Il vient
juste après les parcs nationaux et les réserves naturelles du Costa Rica, la région de Bonitoau
Brésil et l'île du Madagascar réputée par sa diversité biologique. L'Atlas au Maroc est choisi en
raison d'abord de sa diversité naturelle. On y trouve les montagnes, la mer et le désert. Cet
Atlas est choisi ensuite en raison de sa richesse culturelle et de ses différents arts de vivre :
musique, dont celle des Gnaouas (la plus prisée par les Français), ateliers pour fabriquer ses
cosmétiques dans la vallée de l’Ourika, ceux de fabrication d’huile d’argan. Sans oublier la
cuisine locale bio où le tagine berbère occupe une place de choix. Autre atout des montagnes
de l'Atlas qui encourage à ce tourisme durable, les randonnées qu'elles permettent. La
randonnée, justifie le site parisien, "reste la meilleure façon de découvrir les majestueux
villages berbères au cœur des montagnes. Trek dans l'Atlas ou excursion à dos de chameau
dans le désert marocain, à la rencontre des populations locales et de son extraordinaire
biodiversité
."
Le besoin de dépaysement n'est pas absent dans ce choix de l'Atlas.
Il faut dire que le besoin de dépaysement n'est pas absent dans ce choix de l'Atlas comme
destination responsable : au lieu des hôtels classés, le touriste est appelé à héberger dans des
bivouacs, écolodges et autres maisons d'hôte, voire chez l'habitant. L'écotourisme solidaire
connaît en effet une dynamique sans précédent ces dernières années. Le dernier acte pour
encourager ces "destinations responsables", rappelons-le, a été l'œuvre de la Fondation
Mohamed V pour la protection de l'environnement. En ce mois de juillet 2015, elle labellisé "
clef verte
" 59 établissements touristiques. C'est un éco-label international destiné à récompenser les
hôtels, villages de vacances, maisons d'hôtes, auberges, gites, fermes d'hôtes, entre autres, qui
se sont engagés dans une démarche environnementale dynamique. Cette niche touristique a
encore en effet un bel avenir devant elle.
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