Récupération des métaux précieux

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Récupération des métaux précieux
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LES DECHETS A FONDRE
Le principe est de mettre en fusion à l’intérieur
d’un creuset un mélange comprenant :
les déchets métalliques.
les fondants : ils vont faciliter la fusion et nettoyer la fonte d’une partie de ses impuretés. On
utilise principalement :
●
●
Le borax :
qui dissout les oxydes de métaux communs ou
les empêche de se former.
Le carbonate de soude :
qui rend fusible la silice et l’alumine (sables,
émeris, cendres).
Le salpêtre (nitrate de potassium) :
qui achève les combustions et oxyde le fer entre
autres.
Le soufre :
Il forme avec le fer entre autres des sulfures
solubles dans le carbonate de soude.
Il faut un minimum de 50 g d’or fin contenu pour
qu’une fonte soit rentable.
A l’issu de la coulée en lingotière, on obtient
donc une fonte homogène.
Le lingot, suivant son poids,
sera foré en plusieurs endroits (en 2 points au
minimum, recto et verso). Ces forures seront analysées séparément.
On obtient alors d’un coté une cendre finement
tamisée, et de l’autre un refus de tamis appelé
«Menu-gros».
Il est possible suivant la qualité de retraiter ces
menus-gros par voie de fusion.
Tout d’abord le mélange,
étape très importante puisqu’il conditionne
l’échantillonnage. Longtemps fait à la main, il se
fait désormais à l’aide de machines spécifiques
équipées de vis sans fin qui permettent une
homogénéisation parfaite du lot.
Plusieurs échantillons seront prélevés par sonde.
Ces réductions de lot successivement mélangés puis réduites à nouveau aboutiront à un lot
final de 400 à 500 g.
ECHANTILLONNAGE :
La norme établie conjointement par les essayeurs
et les affineurs prévoit que chaque échantillon
sera de 200 g de poudre enfermés dans un récipient de verre ou plastique de telle façon que son
humidité ne varie pas.
Un échantillon scéllé est à disposition des deux
parties en cas de litige.
ANALYSE :
LES DECHETS A FILTRER
ECHANTILLONNAGE :
plusieurs techniques sont utilisées suivant les cas :
ANALYSE :
Coupellation (voie sèche) :
technique courante d’analyse qui sépare les
métaux précieux des métaux communs par
adduction de plomb.
Absorption atomique :
comparaison d’atome dans l’alliage par rapport à
des étalons précis.
Chimie :
de haute précision pour les alliages plus complexes.
LES DECHETS A CALCINER
Le principe est de brûler, de broyer les cendres
finement et de tamiser en plusieurs passes de
façon à éliminer au maximum les grenailles de
métaux et infusibles.
Idem chapitre déchets à fondre.
A L’ATELIER
La filtration des eaux usées à l’atelier de bijouterie présente des difficultés par suite de la présence de quantités relativement importantes de
savons. Les savons classiques proviennent du
traitement des matières grasses - suif - par la
soude. Ces savons de soude précipitent en présence du calcium contenu dans l’eau de ville, en
bouchant les pores des filtres.
La solution peut consister soit à utiliser de l’eau
déminéralisée, soit en utilisant d’autres types de
savons, soit plus simplement à utiliser d’autres
types d’appareils de récupération :
Le feutre :
bien qu’à peu près abandonné à cause de ces
inconvénients : odeur, propreté, tendance à se
boucher, il est il encore utilisé pour son coût peu
élevé.
Les bacs filtrants à charbon de bois :
donnent de bons résultats mais la vidange est difficile ainsi que la recharge. Coût élevé.
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Les bacs de décantation en PVC :
donnent de très bons résultats. Volume encombrant.
Aucun filtre ne récupère l’or à 100%. Les eaux
usées contiennent toujours de l’or. Mais il faut
que la quantité d’or rejetée soit telle que sa récupération coûte plus cher que la valeur du métal.
Cette quantité d’or rejetée dépend du nombre de
mg par litre mais aussi du débit d’eau utilisé.
D’une façon générale, la récupération est bonne
si la teneur ne dépasse pas 2 à 3 mg/l.
Il existe en matériel de laboratoire des dispositifs
extrêmement pratiques permettant des filtrations
rapides et qui sont en générale peu connues.
Ces appareils ne concerne pas les lavures de
mains, mais les autres filtrations comme les
limailles, chlorure d’argent, or de déverdissage,
or ou platine d’affinage...
Le principe est de filtrer dans une fiole en créant
un vide par l’intermédiaire d’une trompe à vide.
Opération peu coûteuse.
DECHETS GENERES PAR
LA GALVANOPLASTIE
DECHETS SOLIDES
Ces techniques sont essentiellement basées sur
des opérations de démétallisation ayant pour but
de récupérer :
● des métaux précieux,
● des pièces pouvant être réutilisés,
● des montages, attaches, et autre systèmes se
métalisant au cours du traitement.
CHIMIQUE
Cette technique est la plus utilisée, elle consiste
à mettre en solution le métal précieux en immergeant la pièce à traiter dans un bain contenant
un démétallisant (stripper).
ÉLECTROCHIMIQUE.
DECHETS LIQUIDES
Cette technique est utilisée le plus souvent pour
démétalliser les montages. L’opération a lieu
dans une cuve équipée en moyens d’électrolyse
et consiste à immerger les pièces à traiter dans
METHODES CHIMIQUES
Cas de l’or :
Deux types de traitements sont utilisés :
- les rappels au zinc ou à l’aluminium,
- les réductions au formol, sulfites ou
borohydrures.
Il faut savoir que, pour bien réduire les métaux,
ces solutions doivent être préalablement préparées par ajustage du pH et quelquefois du potentiel Red/Ox.
Cas de l’argent :
Le type de traitement le plus utilisé dans les ateliers de galvanoplastie concerne la précipitation
de l’argent par le chlorure de sodium dans les
bains de désargenture sulfonitrique.
Les méthodes chimiques sont généralement utilisées pour la récupération des métaux dans les
bains concentrés.
Les métaux sont souvent récupérés après filtration et séchage sous forme de poudres riches. Ils
seront ensuite dirigés vers un fondeur-affineur
pour l’extraction du métal fin.
LES
Deux méthodes sont employés :
LA DÉMÉTALLISATION
La poudre sera ensuite séchée et donnée à traiter
pour valorisation du métal contenu à un fondeuraffineur.
LES
AU LABORATOIRE
LA DÉMÉTALLISATION
un bain fortement cyanuré. La pièce reliée au
pôle (+), anode, permettra aux métaux précieux
de passer en solution et d’aller se déposer sur
une cathode (-) (souvent en inox) où il sera récupéré sous forme métallique (poudre).
METHODES ELECTROCHIMIQUES
Ces méthodes sont simples et pratiques dans un
certain nombre de cas pour les métaux précieux
suivants : or, argent, palladium, rhodium, platine.
Avant d’effectuer la récupération électrolytique
de ces métaux, il faudra vérifier que les solutions
de ces métaux sont bien électrolysables.
L’apparition d’électrolyseurs sur le marché pour
ce type de traitement a facilité la tâche de façon
considérable
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