inauguration festival jazz in marciac

PREFECTURE DU GERS
CABINET DU PREFET
Bureau de la communication interministérielle
et des systèmes d’information
Auch, le 31 juillet 2006
COMMUNIQUE DE PRESSE
INAUGURATION FESTIVAL JAZZ IN MARCIAC
LE 31 JUILLET 2006
Messieurs les Ministres
Monsieur le député, Président du conseil général,
Messieurs les Parlementaires
Monsieur le Maire,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs les directeurs et chefs de service,
Mesdames et messieurs,
Je viens pour la seconde fois inaugurer cette édition de Jazz in Marciac et c’est
pour moi un très grand plaisir d’être parmi vous ce soir dans ce qui devient, à
partir de maintenant, et pour les 15 jours à venir, une des capitales mondiales
du jazz en cette terre de Gascogne et de Midi-Pyrénées.
Je viens à Marciac avec d’autant plus de plaisir que je puis apprécier, avec
vous, une nouvelle étape franchie par JIM. Si la dynamique marciacaise est
depuis longtemps reconnue - et même au delà de notre continent - l’année
2006 sera inscrite dans le grand livre du développement local de la Bastide du
jazz sur une page historique, avec la labellisation, par l’Etat, du projet culturel
sous forme de Pôle d’Excellence Rurale .
Le ministre délégué à l’aménagement du territoire, M. ESTROSI, avait bien
compris, lors de sa venue dans le Gers, en mars dernier, qu’au delà de cette
action culturelle qui irrigue le département, et qui en soi mérite tous les
encouragements, la démarche entamée par les inlassables animateurs locaux
3, Place du Préfet Claude Erignac, 32007 AUCH CEDEX 05.62.61.44.00 Fax 05.62.05.47.78
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s’inscrivait dans la durée, cette pérennisation allant de pair avec des projets de
développement économiques et touristiques.
L’appel à projets «
Pôles d’Excellence Rurale » a confirmé la volonté
gouvernementale d’appuyer les initiatives du monde rural, dans lesquelles
modernité se décline très souvent avec développement économique et
innovation.
Le projet global du « Pôle culturel de Marciac », tel qu’il a été finalisé il y a
quelques mois dans ses 3 ambitions, dans ses 3 programmes et dans ses 2
« Maisons », affiche en priorité le besoin d’une salle de concerts, attendue,
nous le savons tous, par les amateurs des rendez-vous du jazz qui, tout au
long de l’année, viennent ici.
J’ai d’abord retenu de cette préparation de candidature une mobilisation
collective de l’ensemble des acteurs impliqués dans le développement de
Marciac, et en premier lieu les élus, qu’ils soient locaux, départementaux, du
Pays Val d’ Adour, de la région Midi Pyrénées,… avec l’appui total de l’Etat.
Ensuite, le montage de la candidature a permis d’approfondir l’argumentaire
permettant de répondre aux différents critères annoncés pour la sélection
nationale :
création
d’emplois,
développement
durable,
ancrage
rural,
partenariat public-privé, innovation, conduite du projet…. Ce travail, dans
lequel chacun a apporté sa contribution, a été examiné localement – et j’en
remercie les services déconcentrés de l’Etat et notamment la Direction
Régionale des Affaires – puis au niveau national.
Et fin juin, Monsieur le premier ministre publiait la « première promotion » des
Pôles d’Excellence Rurale » : 175 labels attribués, dont 13 en Midi-pyrénées,
avec les 2 du Gers : le Laboscope de Nogaro et la salle de concerts de Marciac.
Pour ce projet de 3,6 Millions d’ Euros, le partenariat financier prévu
comprendra un soutien significatif de l’ Etat – le montant des crédits P.E.R. est
toujours en cours d’arbitrage interministériel – aux côtés de ceux du Conseil
régional et du Conseil général : mais nous devrions savoir maintenant assez
rapidement les engagements qui vont être pris. Au-delà, j’en profite pour vous
annoncer que l’Etat poursuit son aide au développement touristique de la
commune de Marciac en développant son attractivité, puisque je viens
d’attribuer une subvention de
263 000 € à la CACG pour terminer les
aménagements du lac et qu’une première tranche de travaux de 160 000 €sur la
flèche de l’église devrait être présentée à la programmation régionale début
2007.
J’ai pris acte avec satisfaction de l’intention manifestée aujourd’hui par la
communauté de communes Bastides et Vallons du Gers, le département et la
région de créer le syndicat mixte d’études et d’aménagement du Grand site de
Marciac. Je prendrai un arrêté préfectoral créant ce syndicat dès que toutes les
pièces nous ont été transmises. Je suis également très heureux de la
labellisation de Marciac par la région comme « grand projet de pays ».
Je tiens à saluer cette mobilisation collective exemplaire et remercier
notamment le Président du Festival M. Guilhaumon, maire de Marciac,
les
représentants des collectivités ici présentes, le Président Martin et le Président
Malvy, le Président du Pays du Val d’Adour M. Glavany, porteur du PER, le
Président Cormier de la communauté de communes Bastides et Vallons du
Gers. Je salue également l’action très positive des chambres consulaires et
notamment la réactivité de la chambre de commerce et d’industrie - j’en profite
pour saluer le Président Doligé - grâce à laquelle, le dossier du pôle
d’excellence rurale a complété de façon décisive sur le plan de l’emploi et de
l’impact économique. Je salue enfin la mobilisation des chefs d’entreprises et
des présidents d’association qui permettent à Marciac de développer le
partenariat public/privé.
Nous ne devons pas nous arrêter en si bon chemin et que trois autres projets
restent à labelliser dans le Gers. Les services de l’Etat, à l’instar de ce qui a été
fait pour Nogaro et Marciac, ne ménagerons pas leur capacité d’expertise et
leur peine afin d’obtenir la reconnaissance de tous les dossiers qui s’avéreront
porteurs d’une dynamique et d’une action collective. Il faut oeuvrer dans ce
domaine, que chacun apporte sa pierre à l’édifice et pour que le Gers soit à la
pointe de ces politiques d’aménagement du territoire.
Je souhaite revenir à présent sur l’action de l’Etat dans le domaine des
festivals et le soutien apporté à JIM.
L’action du ministère de la culture et de la communication dans le champ du
spectacle vivant vise à assurer la diversité et le renouvellement de l’offre
culturelle.
Au titre des festivals, le Ministère de la culture soutient en priorité, en appui
des collectivités locales, les manifestations d’« intérêt national » dont l’activité
s’inscrit dans une logique d’un développement culturel durable. C’est ainsi
comme en 2005 que l’Etat soutient plus particulièrement Jazz in Marciac à
hauteur
de
106 000
euros
en
2006.
Une
demande
de
financement
complémentaire est à l’étude, la décision ne pourra être prise qu’à l’automne.
Je rappelle qu’en 2000, le financement de l’Etat était de 30 000 euros, il à donc
plus que triplé en 6 ans et parallèlement, le soutien de l’Etat aux festivals
gersois à été aussi multiplié par 7 au cours de la même période.
Mais il faut sans doute aller au-delà et se poser aussi quelques bonnes
questions. Doit on uniquement financer davantage les festivals, parfois
partager avec eux leurs difficultés, se montrer seulement solidaires, voire
fatalistes, ou doit on aussi les aider à faire mieux en mutualisant les pratiques
et les moyens ?
J’ai eu l’occasion de développer cette proposition de mutualisation d’actions
et de fonctions au profit des festival afin de créer une filière économique
durable dans le Gers, mieux ancrée, permettant de valoriser au mieux les
crédits de l’Etat et des collectivités – je n’y reviens donc pas – Nous
engagerons le travail en commun dès la rentrée.
J’ajoute que ce travail sera d’une grande utilité en vue de préparer le futur
contrat de projet notamment dans son volet territorial et les programmes
européens à venir.
Nous avons donc tous intérêt à poursuivre nos efforts et nos réflexions pour
soutenir de façon efficace cette activité festivalière si chère au département et
en même temps qui en constitue une des principales ressources.
Bon festival à chacun d’entre vous.
Je vous remercie.