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Date de la sortie : 1 juillet 2015 Cavité / zone de prospection : Gouffre Parada Massif : Commune : Personnes présentes Temps Passé sous Terre : Type de la sortie : Prospection, Classique, Exploration, Scientifique, Initiation, Plongée Rédacteurs Colombier. Bauges. Aillon le Vieux (73) Christian Carrez et Guy Masson. 6h Explo GM SGCAF - SCG Nous partons de (relativement) bonne heure pour profiter de la fraîcheur matinale mais Christian qui mène la marche fait « chauffer le moteur » tout au long des 800 m de dénivelé de la montée… Nous sommes au trou en 1 h 5 mn, complètement trempés ! Qu’il est agréable de se poster devant l’entrée qui exhale son haleine fraîche ! Nous allons dans la salle de -130 et trouvons le passage sous ladite salle, là où nous voulons élargir le sommet d’un redan inviolé, sans la douche habituelle. Ainsi je peux jouer de la cartouche et après 7 ou 8 trous le passage est ouvert. La difficulté était d’agrandir une paroi puis le sol en contrebas sans titiller une trémie juste à côté. Un bout de corde est jeté dans le trou et nous glissons le long d’un joint incliné à 50°. Puis un élargissement latéral forme une salle confortable de 5 m par 10 m, avec au plafond un monstrueux bloc coincé. De là nous allons visiter tout un ensemble de diverticules vers le haut ou le bas, parfois ventilés, mais sans trouver de passage vers l’affluent exploré en remontant depuis la salle Chartreuse, qui pourtant arrive pas très loin. Notre but qui était de trouver un shunt au passage actuellement utilisé pour aller vers le fond du gouffre (passage où une méchante trémie est en voie de déstabilisation) ne sera pas atteint. La topo, que j’effectue pendant que Christian escalade de ci de là, montrera que nous restons sous la salle de -130, trop à l’Est. Les vides découverts sont quand même inattendus, le cavernement en cet endroit est conséquent. Nous nous extirpons du gouffre en milieu d’après-midi et sommes à la voiture en 50 mn. Christian fera une immersion quasi complète dans le bassin en face de l’église, le nirvana ! (il parait même qu’il se serait ensuite endormi au bord du Chéran, la rivière locale où il est allé laver son matériel…). Bref, une journée comme on les aime !