L`histoire du « Mondial Air Ballons » à travers les 12 éditions

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L`histoire du « Mondial Air Ballons » à travers les 12 éditions
L’histoire du « Mondial Air Ballons » à travers les 12 éditions
FRATERNITE 89
Du 28 juillet au 6 août 1989 (150 000 visiteurs)
C’est presqu’en 1989 que tout débute. Bien sûr, il y a eu
les six éditions précédentes du Challenge Pilâtre de
Rozier qui se déroule à Metz (Moselle) depuis 1983
(année du bicentenaire du premier vol humain) avec jusqu’
à 150 montgolfières dans le ciel de la capitale
administrative lorraine. Mais depuis la participation de
l’équipe Pilâtre de Rozier à l’édition 1986 de la « Balloon
Fiesta » d’Albuquerque (Etats Unis – Nouveau Mexique) a
germé l’idée de réaliser un événement fort autour de la
Fraternité à l’occasion du bicentenaire de la Révolution
Française.
En octobre 1988, dans la tête de Philippe Buron Pilâtre la
décision est prise. Il va quitter l’AFP en congé sabbatique
pour un an, le temps d’organiser l’événement, de se
remettre de ses émotions, après l’organisation du Challenge Pilâtre de Rozier, qu’il ne
compte pas abandonner. Le projet est ambitieux car il lui faut encore obtenir ce congé,
trouver un terrain assez grand (soit plus de 200 hectares entre Metz et Nancy),
constituer une équipe, inventer le spectacle et trouver des partenaires pour un budget
de plus de 12 millions de francs. La date choisie pour correspondre à la volonté
touristique de permettre au plus grand nombre d’assister à l’événement est l’été.
Dernier week-end de juillet et premier du mois d’août. Dix jours ! C’est d’ailleurs la
meilleure période pour les montgolfières et pour les pilotes et équipages qui sont à
90% des amateurs et non des professionnels, donc qui ne peuvent se déplacer que
pendant leurs périodes de vacances. Il est question que la manifestation se déroule
dans les Hauts de Seine et en Lorraine, mais finalement seule la Lorraine hérite de la
manifestation. Le Conseil Régional de Lorraine confirme rapidement son souhait d’être
le partenaire N°1 par l’intermédiaire de son Présid ent, le Sénateur Jean-Marie Rausch
et de son directeur Général, Dominique Schmidt. Et de proposer que l’événement se
déroule sur le site du futur aéroport de Metz Nancy Lorraine. Six sites étaient possibles
dans la région. Dès janvier 1989, une petite équipe de six personnes (recrutée en
quelques jours) se met au travail à Courcelles-Chaussy (Moselle), dans la maison de
Philippe Buron Pilâtre, transformée en ruche 24 heures sur 24, avec le soutien des
volontaires du Challenge Pilâtre de Rozier, déjà rompus à cet exercice. Ainsi débute
l’aventure qui dure toujours en 2009. L’événement ne devait être qu’unique. Il s’est
transformé en biennale à l’issue de la première édition. D’une manifestation organisée
en centre ville comme à Metz à une gigantesque plate forme qu’il faut aménager (les
fouilles archéologiques sont à peine achevées et la noria de camions et de pelleteuses
préparent le terrain pour le futur aéroport. Il faut tout inventer : adduction d’eau,
d’électricité, de téléphone, dessiner les villages, les parkings, les aires d’envol. Un
casse tête qui finit pourtant par trouver des solutions.
Le concept des BallonVille nait. Et celui qui sera vraiment novateur sera celui des
partenaires. Une petite city verte faite de loges avec jardin pour que les partenaires
puissent recevoir leurs clients. Dans le monde des pilotes après l’étonnement d’avoir
cette poignée de jeunes français qui se lancent dans une aventure déjà rodée comme
à Albuquerque arrivent vite les premières inscriptions. Le point majeur pour nous est
d’intéresser le monde américain, canadien et européen. Les Français boudent. Ils
pensent (comme d’habitude que cela ne se fera pas).
Jour après jour l’impossible est fait. 723 équipages sont présents (moyenne de
présence de 3 jours et demi), soit près de 3615 personnes. Les parrainages affluent
des ministères et des organismes internationaux. Il faut dire que le bicentenaire de la
Révolution Française est un bon atout, même si au final, les fonds espérés ne
viendront jamais ou seulement partiellement. L’inauguration est réalisée sous la
conduite de Roger Bambuck, Ministre de la Jeunesse et des Sports. Trois cents jeunes
de quartiers en difficulté sont associés à l’organisation de l’événement, de même que
des demandeurs d’emplois par l’intermédiaire d’associations de réinsertion. C’est un
moment privilégié, une rencontre des cinq continents. Un pari contre l’impossible.
L’événement restera gravé dans les mémoires.
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L’histoire du « Mondial Air Ballons » à travers les 12 éditions
2ème Biennale Mondiale de l’Aérostation
Du 26 juillet au 4 août 1991 (512 500 visiteurs)
Nous le savons, cet événement plait au grand
public, reçoit le soutien des partenaires et la
bienveillance des médias. Les pilotes sont
décidément accrochés à la Lorraine où ils
trouvent des conforts de vol qu’ils n’ont pas
ailleurs. Malheureusement nous savons qu’il
nous faudra trouver un autre terrain si nous
souhaitons continuer à organiser cet
événement en Lorraine. Il est décidé de
reconduire Fraternité 89 et de lui donner le
nom de Biennale Mondiale de l’Aérostation.
Elle sera organisée tous les deux ans, les
années impaires. Il est difficile, voire impossible de demander aux pilotes d’être
présents chaque année, d’autant que pour certains, ils doivent traverser le monde. De
plus la recherche et la mobilisation des partenaires pour d’aussi gros budgets se
révèleraient compliquées.
Les problèmes de la première édition se retrouvent. Eau, électricité, téléphone,
installations, parkings, hébergements, signalisation. Ce qui va être le leitmotiv pendant
20 ans s’installe : l’éphémère qui dure et qu’il faut sans cesse reconduire. Perte de
temps, perte d’argent et fatigue inutile. Mais c’est ainsi !
Alors que ce phénomène n’était pas constaté lors des éditions du Challenges, ni lors
de Fraternité 89, les partenaires veulent désormais faire voler leurs clients. Ce qui
n’existe pas au tennis, en Formule 1 ou dans le foot, c'est-à-dire que les invités ne
descendent pas dans les stades ou sur les pistes pour se mêler aux compétiteurs,
arrive à la Biennale. La démarche purement sponsoring affichage est en train d’évoluer
au profit d’actions commerciales et de relations publiques. Il nous faut nous adapter.
L’équipe d’organisation est sérieusement étoffée, d’autant que Philippe Buron Pilâtre
ne démissionnera de l’Agence France Presse qu’en janvier 1992. Jusque là il
continuera ses allers et venues avec Paris, même en congé de création d’entreprise.
24 personnes composent le staff pour répondre à tous les objectifs de développement
qui ont été fixés. Cinq cents personnes seront présentes pendant la manifestation dont
240 issus de quartiers défavorisés. C’est l’engagement personnel du concepteur que
d’associer tout le monde à la fête. 237 entreprises sont présentes. On ne dénombre
pas moins de 35 loges avec une logistique impressionnante, jamais atteinte en termes
de câbles téléphoniques et électriques, de WC, tentes, tables et chaises. Il ne faudra
pas moins de 30 semi remorques pour tout acheminer. Une centaine de forains et
exposants sont invités à se joindre à la manifestation. En deux ans, l’impossible est
bouclé.
Nous attendons 300.000 personnes avec en plus la Patrouille de France et l’arrivée du
Tour d’Europe des pilotes (parmi lesquels un pilote que l’on retrouvera quelques
années plus tard comme astronaute : Jean-François Clervoy). 11.000 invités transitent
par le village partenaire. Une première enquête de satisfaction est lancée avec le
soutien des étudiants de Notre Dame de Peltre (Moselle), spécialisée dans le
tourisme. Il en ressort que les personnes reviennent au moins deux fois durant les dix
jours, le public arrivant vers 16h00 et restant souvent trois heure en attendant l’envol
des ballons. Le public est essentiellement familial et se rend sur l’événement dans une
voiture avec quatre personnes. Les fréquentations maximum sont les samedis et
dimanches ainsi que le mercredi. Rien d’étonnant pour ce public très familial.
Le climat international est compliqué avec la 2ème guerre du Golfe (Guerre du Koweit)
pourtant les retombées presse seront à la hauteur des espérances des organisateurs.
A cette date sont institutionnalisés les voyages de presse de groupe au départ de
Paris et en train. La médiatisation est record. Nous disposons même d’une immense
structure gonflable en forme de montgolfière dans la gare de l’Est pour faire la
promotion de l’événement. La notion de carrefour des continents naît et même si les
Américains se font moins nombreux, les pays européens et français se montrent plus
enthousiastes. On ne dénombre pas moins de 1.100 pilotes, 2.500 équipiers, pour
cette rencontre qui reçoit la « Catégorie 1 Fiesta » par la Fédération Aéronautique
Internationale. Classement qui sera abandonné par la suite en raison de la lourdeur
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L’histoire du « Mondial Air Ballons » à travers les 12 éditions
d’un tel engagement. Cinq épreuves sont disputées avec la présence pour la première
fois de Polonais. On institue également le jumelage avec d’autres activités
aéronautiques comme le parachutisme. Mais c’est la promotion de l’aéroport et de son
futur lancement qui est le plus fort. A noter encore que ce sera la première et la
dernière fois que des envols décentralisés (dans les Vosges) auront lieu. Trop
compliqués. Manque de visibilité et souhaits profonds des pilotes d’être sur le même
terrain.
Et l’édition s’achève sur une interrogation. Où se déroulera la prochaine édition ?
3ème Biennale Mondiale de l’Aérostation
Du 30 juillet au 8 août 1993 (plus de 300 000 visiteurs)
C’est une première, la Biennale arrive sur un
nouveau terrain. Il n’a pas été facile
d’abandonner le site de Pagny-les-Goin.
Mais depuis octobre 1991 des avions se
posent et décollent de l’aéroport. Pas de
place pour les ballons. Fort heureusement
depuis 1989, grâce au Président du Club
Ulm de Chambley, M. François Di Carlo,
nous avons en ligne de mire cette ancienne
base américaine où vécu l’un des trois héros
d’Apollo 11, Michael Collins. A la tête du
Conseil Régional de Lorraine, un nouveau
Président a été élu, le Sénateur Gérard Longuet. Il s’est engagé à soutenir
l’événement dès son arrivée en juillet 1992 avec son nouveau Directeur Général
Patrick Thull. Une mission est engagée entre l’Etat (Tourisme), la Région et
l’organisation Pilâtre de Rozier pour trouver un site susceptible d’accueillir le Mondial
et les projets de développement d’un site européen dédié aux loisirs aéronautiques.
Une mission de 6 mois qui s’achève au jour de l’élection du nouveau président de
Région. Vingt terrains ont été passés au crible. Sur tous les aspects : aériens, météos,
voisinage, proximité des grands axes, des hébergements et dépourvus de lignes
électriques à haute tension, préjudiciables pour les montgolfières. C’est Chambley qui
est retenu. Même si l’Armée n’entend pas se désengager de ce site qui sert de base
de secours pour Toul Rosières. Le terrain est quasi à l’abandon.
Pour Pilâtre de Rozier, l’aventure Challenge Pilâtre de Rozier s’est achevée en 1992
après 10 éditions de bons et loyaux services. Le cap est fixé désormais sur la Biennale
et sur les activités tout au long de l’année. D’où un besoin urgent de s’implanter sur un
site permanent et de ne plus squatter le domicile de Philippe Buron Pilâtre à
Courcelles-Chaussy (Moselle). D’autant que l’atelier de réparations de montgolfières
est devenu une fabrique de ballons, que le centre se développe et que les
déplacements à l’international se multiplient. Une vingtaine de personnes sont
employées à l’année. Beaucoup d’opérations de réinsertion sociale et l’organisation
accueille des jeunes étudiants qui y effectuent leur service militaire. La notion de
village aéronautique prend naissance sur le site. Eglise, mairie, postes, cafés,
restaurants, même hébergement dans la Tour de Contrôle, animations. L’organisation
va créer une grande ville sous toiles avec tous les services (du téléphone au fax), le
long du taxiway et de la piste. Mais il faut entretenir le terrain, le viabiliser et lui rendre
un aspect à peu près correct, au milieu de baraques en ruine et de la végétation qui
mange, ce qui fut l’un des fleurons de l’armée américaine dans les années 50 et 60.
Mais ce qui est le plus dur à gérer c’est la distance pour les hébergements. Très vite
les pilotes sympathisent avec les locaux pour trouver une chambre d’accueil. Un grand
coup de fouet pour l’économie locale. C’est un peu comme lorsque les Américains sont
arrivés.
38 nations seront représentées, avec 763 montgolfières (dont 15 ballons en forme).
1.122 pilotes inscrits, 2641 équipiers ; 305 membres de l’organisation et deux
escadrons de gendarmerie. Ce qui représente près de 17.230 nuitées (campings,
fermes auberges, gîtes, etc.). Au total ce seront 30 loges VIP, 60 partenaires (dont une
quinzaine de régionaux), 16 vols effectués sur 19, 70 exposants et forains. On estime
pour la première fois à 50 millions de francs, les retombées économiques directes de
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L’histoire du « Mondial Air Ballons » à travers les 12 éditions
la manifestation. On se souviendra longtemps de l’arrivée de l’Orient Express en gare
d’Onville, amenant les journalistes à bon port, des jeunes mariés américains des
années 53 revenus sur le site se souvenir, de l’arrière petit neveu du Président
américain George Washington, sans oublier les nombreux pilotes de l’ancien bloc
soviétique qui sont la cible de tous les médias. Un fantastique effort en matière de
promotion touristique est consenti et l’engouement pour la population locale est lancé.
14 épreuves sont disputées en dix jours avec près de 150 concurrents.
4ème Biennale Mondiale de l’Aérostation
Du 28 juillet au 6 août 1995 (près de 400 000 visiteurs)
Une bien étrange année. C’est l’heure du
bilan pour un redémarrage après une
période de troubles financiers. L’équipe
Pilâtre de Rozier a déjà organisé 10
Challenges Pilâtre de Rozier à Metz,
3 Biennales Mondiales de l’Aérostation,
2 circuits Grand Prix en France et
9 rencontres originales. Elle a créé le
premier centre Ecole d’aérostation en
Europe, de nombreuses opérations de
réinsertion sociale (avec près de 300 jeunes
venus de quartiers défavorisés) et utilise la
montgolfière comme vecteur de communication, participant à la relance de
l’aérostation depuis dix ans. C’est aussi le premier centre de fabrication de
montgolfières en France et l’un des plus modernes en Europe.
L’équipe s’est également lancée dans la compétition avec un titre de Champion de
France en 1995. Déjà plus de 10.000 heures de vol effectuées, 25.000 passagers, 45
pilotes formés, 2000 jeunes (défavorisés, mais aussi étudiants et stagiaires) ont été
initiés à la pratique de l’aérostation, 20 montgolfières en gestion, des partenariats
conclus avec une dizaine de Grandes Ecoles françaises et américaines. L’équipe
pratique 17 métiers au quotidien, de l’édition à la gestion du fret aérien. L’espoir
aujourd’hui est donc de réussir à créer la première ville aéronautique sur la base de
Chambley, à l’instar des « air parks américains ».
Après de longues tergiversations, l’équipe se lance à corps perdu pendant douze mois
intensifs pour la préparation de cette nouvelle édition. Un pari de fou d’autant qu’il faut
également assumer l’organisation de Festival du Film fantastique que l’équipe a lancé
l’année précédente (1994).
Réhabilitation de la Tour de Contrôle, valorisation du site. Depuis 1991, l’organisation
aura englouti près d’un million de francs de travaux et de personnels pour rester dans
les normes. Mais l’équipe est payée en retour. Pour la première fois 18 vols sur 19
sont réussis. Une véritable folie avec un temps magnifique du début à la fin de la
rencontre ce qui va générer près de 400.000 visiteurs. Le monde rural s’organise pour
accueillir les flots d’équipages à la recherche d’un gite à proximité pour éviter les longs
déplacements vers Metz, Nancy, Verdun, Amnéville et autres villes. C’est l’époque où
l’on développe les voyages de presse par groupes de 80 sur deux jours venant de
Paris. C’est aussi la dernière édition avec le Minitel car déjà Internet a fait son
apparition et nous parions sur ce nouveau média.
On accueille CharLélie Couture, Jean-François Clervoy, une dizaine de vétérans
américains avec le passage le jour de l’ouverture de 4 Jaguars de l’escadron 2/11
Vosges, à basse altitude, mais aussi le sac postal arrive par la voie des airs en
parachute, le retour de la Patrouille de France durant deux jours et la fabuleuse
collection des avions de Jean Salis.
Le clou du spectacle sera d’être capable pour la première fois 117 montgolfières sur la
piste en ligne. Une moyenne de 212 montgolfières prennent leur envol matin et soir ce
qui représente 3816 décollages non compris les deux gonflements de nuit. 2852
personnes réalisent leur rêve : voler dans une montgolfière.
La folie des cartes téléphoniques bat son plein. 200.000 reproduisant le visuel (image
d’Epinal) de la manifestation sont éditées. Pour la première fois la Biennale entre dans
le Guinness Book avec un total de 425 ballons s’élevant en même temps. On assiste à
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L’histoire du « Mondial Air Ballons » à travers les 12 éditions
l’arrivée du Tour de France Ulm sur le site ainsi qu’à des démonstrations de l’équipe
de France de parachutisme de voltige.
Le site de Chambley est requalifié en aéroport international avec l’implantation des
douanes sur place pour effectuer les opérations de dédouanement des ballons hors de
la communauté européenne.
Pour la dernière fois d’importantes animations terrestres sont mises en place :
majorettes, démonstrations canines, présentation autos et motos, concerts,
présentation statique d’avions, exhibition de la CRS n°1, meetings aériens. Tout cela
pour un résultat très mitigé. Définitivement les spectateurs viennent voir les ballons.
5ème Biennale Mondiale de l’Aérostation
Du 25 juillet au 3 août 1997 (253 000 visiteurs)
Le contexte économique est trouble. Des consignes de
sécurité renforcées sont édictées. Fort heureusement
tout se passe bien et les retombées médiatiques et
économiques prouvent s’il en était encore besoin, que
cette manifestation remplit ses fonctions de catalyseur.
Les opérations de réinsertion sociales que nous
conduisons depuis 1989 se transforment. Ce sont
plusieurs groupes qui sont répartis sur deux mois. La
manifestation reste aussi un fabuleux tremplin pour les
jeunes étudiants et autres qui se lancent dans
l’aventure et qui trouvent de futurs employeurs sur le
site.
Le nombre de partenaires disposant d’une loge a
littéralement explosé avec 42 entreprises directes, 23
associées et quatre collectivités. Près de 4000 m2 de
tentes pour 27 loges. C’est le début des ventes de
loges à la journée. Ce qui constitue néanmoins un véritable casse tête. 21.375 invités
en dix jours et 1875 pour la seule soirée inaugurale. Les invités proviennent de toute
l’Europe. Une véritable city verte où il fait bon « être vu ». Trois restaurants sont
implantés. Une fois de plus le souhait de « couvrir » les 3000 mètres d’exposition sur
la zone grand public est un succès mitigé. C’est essentiellement la restauration qui tire
son épingle du jeu. Un village qui réunit 120 exposants dont 24 forains et 34
animations différentes (274 personnes sont mobilisées). Un record dans l’histoire des
Biennales.
Forte mobilisation médiatique avec 449 journalistes accrédités mais dans une
ambiance difficile qui fait suite à de nombreux accidents aériens lors de manifestations
aéronautiques. On assiste au baptême de la 3ème montgolfière du Conseil Régional
de Lorraine (la 1ère en juin 1986, la seconde en juillet 1991). En lien avec le Parc
Naturel Régional, l’accent est mis sur le retraitement des déchets et sur une campagne
de sensibilisation et de formation au respect des sites sensibles.
Pour la première fois les pilotes sont questionnés sur la manifestation et la Lorraine.
On apprend ainsi qu’ils dépensent près de 30.000 francs par équipage en dix
jours.C’est la plus défavorable des météos depuis la création de la Biennale. Seuls 11
vols sur 19 programmés. Une ascension en ligne sur la piste, un envol de ballons à
gaz (sur les deux programmés), deux gonflements de nuit. 1048 pilotes inscrits,
provenant de 48 nations dont le Pakistan. Ce qui représente 4.378 membres
d’équipages badgés. Les frères Leys en ballon à gaz atteignent Vienne (Autriche) et
remporteront quelques semaines plus tard, la Gordon Bennett. Une fois encore la
Patrouille de France enchante petits et grands lors du final d’un des quatre meetings
aériens.
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L’histoire du « Mondial Air Ballons » à travers les 12 éditions
6ème Biennale Mondiale de l’Aérostation
Du 30 juillet au 11 août 1999 (près de 400 000 visiteurs)
Une édition pas comme les autres. En
effet, nous avons rendez-vous avec le
passage de l’éclipse sur la France. La
manifestation doit durer 13 jours pour
arriver au mercredi 11 août à 12h30, jour
et heure du passage de ce phénomène.
Une gageure que d’aucuns avouent ne pas
vouloir recommencer. Mais pouvions nous
passer à côté « d’un gonflement de nuit en
plein jour ? ». Nous conserverons un
souvenir impérissable, de même que le
public, puisqu’en raison de la mauvaise météo, le site de Chambley fut celui
certainement où l’éclipse totale fut la mieux aperçue. D’ailleurs les photos qui ont été
diffusées dans le monde entier par l’Afp, ont été prises à Chambley. La prochaine
reviendra le 3 septembre 2081 (la précédente avait été observée le 22 mai 1724).
Parmi les grands invités on se souviendra du Général Bigeard venu en voisin (de Toul)
baptiser la nacelle du Conseil Régional de Lorraine pour la future traversée de
l’Atlantique de Laurent Lajoye et Christophe Houver. Mais aussi André Turcat, Patrick
Fourticq, Audouin Dollfus et le Cosmonaute russe Georgy Grechko.
Une animation importante a été mise en place : simulateurs de vols, réception
satellites qui permet une discussion entre Jean-Pierre Haigneré à bord de Mir et
Georgy Grechko sur le tarmac. Gros succès côté public avec une pointe de
fréquentation le dernier dimanche très chaud de près de 100.000 personnes. 878
équipages (927 ballons inscrits), soit 1014 pilotes et 48 équipages supplémentaires
inscrits durant la manifestation. 89 équipages sont revenus et repartis deux fois durant
la manifestation. Le contingent le plus important est constitué par les Britanniques
avec 153 équipages inscrits. 51 nations sont représentées. 18 vols sur 25 sont réussis
ainsi qu’un décollage en ligne.
101 entreprises privées et publiques (soit une augmentation de 30%) de partenaires et
un village invité qui accueille 23.487 personnes.
Et finalement, le terrain devant être libéré pour une association évangélique, nous
devons débarrasser le site en moins d’une semaine. Un nouveau record est établi.
7ème Biennale Mondiale de l’Aérostation
Du 27 juillet au 5 août 2001 (plus de 300 000 visiteurs)
Les Challenges Pilâtre de Rozier à Metz se sont
achevés en 1992. En 2000, nous signons avec la
Ville de Thionville pour l’organisation du championnat
de France de montgolfières. La manifestation
recueille un grand intérêt et nous décidons
d’organiser chaque année paire, une manifestation
en ville, en alternance avec la Biennale. Le Trophée
s’appellera « les Ballons de Lumière ».
A Chambley, chaque édition apporte son lot de
nouveautés. Pour la première fois, l’Armée ayant
désamianté le mythique hangar 610, nous
l’investissons pour les besoins de la manifestation.
Nombreux sont nos grands invités comme Brian
Jones, Jean François Clervoy, Hubert de Chevigny,
Gérard Feldzer, Don Cameron, premier fabricant au
monde de montgolfières et bien d’autres… Et pose
d’une plaque sur l’esplanade du hangar 610, le 4
août, par Michel Dinet, Président du Conseil Général de Meurthe et Moselle, en
souvenir du Sénateur Bernard Parmantier, auteur du rapport sur le développement de
l’aviation légère en 1981. En présence de Marie Louise, sa veuve et de leur fils Marc.
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L’histoire du « Mondial Air Ballons » à travers les 12 éditions
117 entreprises partenaires dans trente trois loges. Apparition de la difficulté de
mobiliser du personnel sur 10 jours pour certaines sociétés. Des nouveautés dans
l’animation, comme le practice de golf, les loges remaniées. Un retour de 83% est
constaté sur les invitations lancées par les partenaires avec 22.974 badges édités en
dix jours. 1124 pilotes (dont 311 Britanniques), 2547 badges d’équipiers, 14 envols,
3612 décollages (824 aérostats différents). Moyenne de présence par pilote de deux
jours et demi. 3875 personnes bénéficient d’un baptême de l’air en ballon, Ulm,
hélicoptère et avion. 55 nations présentes. Une ouverture sur le monde renforcée par
la présence d’une vingtaine de jeunes issus de chantiers internationaux (Brésil,
Pologne, Turquie, République Tchèque et Roumanie). Et par 2500 heures d’insertion.
Il aura fallu 22 jours d’installation et 17 pour le repli et le rangement. 10.000 m2 de
tentes et installations de 40 ha de parkings. La ville grossit à chaque édition. 300
jeunes de quartiers de Meurthe et Moselle ont bénéficié « d’une journée exceptionnelle
». De plus en plus d’expositions, un grand ballon captif et 14 vols sur 19 réalisés.
Enfin à noter l’organisation de quatre meetings aériens avec 72 avions différents, d’un
drive in (projection de films en plein air et de nuit), cinquante avions visiteurs. Et
surtout création de la radio « Good Morning Chambley ». La maquette du futur
Chambley est présentée devant une délégation de vétérans américains.
Et pour finir un colloque sur « les pionniers européens » des airs a été organisé en
partenariat avec l’Association Historique du Musée de l’Air.
8ème édition Mondial Air Ballons
Du 25 juillet au 3 août 2003 (530 000 visiteurs)
Nous revenons de loin. Philippe Buron
Pilâtre qui avait décidé à la fin 2001, l’arrêt
de la rencontre faute d’avoir été entendu
par la Région Lorraine dans son projet de
développement
d’une
plate
forme
aéronautique, est revenu sur sa décision.
Nouvelles équipes, nouvelles ambitions et
engagement fort de la part de la Région
Lorraine, la Biennale devient le Mondial Air
Ballons. Un beau nom qui nous va tout à
fait. En ouverture, nous proposons
l’organisation
de
Légend’Air
(la
manifestation des constructeurs amateurs). Le budget franchit les 2 millions d’euros.
Une équipe toujours permanente, 200 volontaires, 250 intérimaires sur deux mois et
220 salariés mobilisés par les partenaires sur l’événement. De plus en plus
professionnelle, la rencontre donne satisfaction à l’ensemble des partenaires. Ils
seront 18237 invités pour les 123 partenaires dans 27 loges. 101 fournisseurs sur 123
sont Lorrains. En final un succès médiatique dans le monde entier. Sans oublier les 21
kms de bouchons pour entrer sur le site le premier samedi. Plus de cent mille
connexions sur Internet.
Avec la pléiade de nouveautés, sous la houlette du président du jury, l’Américain Don
Piccard (le père des montgolfières modernes), on retrouve le très attendu Bertrand
Piccard qui avait longtemps annoncé sa venue, auteur avec Brian Jones du premier
tour du monde en rozière. Et en guest star pour ses 50 ans, la célèbre Patrouille de
France.
Quatre meetings aériens, un gonflement de nuit, quinze vols sur 19 programmés, 826
montgolfières pour 1014 pilotes (101 pilotes inscrits aux huit épreuves de compétition).
Création de nouvelles compétitions : « Autant en emporte le vent », « L’Epreuve de la
Relève », « Très Vieux brûleurs », etc.
Une année magique.
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L’histoire du « Mondial Air Ballons » à travers les 12 éditions
9ème édition Mondial Air Ballons
Du 22 au 31 juillet 2005 (250 000 visteurs)
L’organisation de l’événement a débuté
en novembre 2003 avec la promesse de
solution pour l’adduction d’eau, l’achat
de la base par la Région et
l’électrification. En mars 2004, l’équipe
régionale change de majorité et une
longue incertitude pèse sur l’avenir de
l’événement. Le nouveau Président du
Conseil Régional de Lorraine, le
Sénateur Jean-Pierre Masseret confirme
son soutien août 2004, mais sans
investissement sur la base, sans achat.
Pour ne pas perdre douze mois de préparation, l’équipe décide de continuer et de
préparer cette 9ème édition. L’action est portée sur l’aspect général de la rencontre et
sur la mise en valeur du hangar 610 qui est devenu le grand carrefour de la
manifestation.
13 vols sont disputés sur les 19 programmés avec une météo qui n’est pas toujours
fantastique, mais assez clémente pour s’ouvrir aux quelques centaines de
montgolfières. 1003 pilotes sont accueillis avec 2674 membres d’équipages et 987
montgolfières différentes, soit 58 nations. Les week-ends ne sont pas fameux en terme
de fréquentation en raison de la météo, quelques bourrasques et tempêtes, même si
des pointes de plus de 40.000 personnes sont constatées lors de l’apparition du soleil.
La semaine sauve le reste.
Avec 156 collectivités et entreprises privées, partenaires, sponsors, fournisseurs et
soutiens qui ont invité plus de 15.000 personnes, le Mondial Air Ballons prouve cette
année là son intérêt dans la médiatisation de la Lorraine. Le village public a été
entièrement modifié ce qui a permis une meilleure utilisation de l’espace avec une
présentation en ligne, favorisant la visibilité pour les visiteurs qui disposent enfin de
deux vraies allées, l’une en herbe, l’autre en béton. L’implantation du Point Info dès la
Tour de Contrôle (à l’arrivée du public) a été vivement appréciée. Le changement de
concessionnaire pour la partie grand public semble être un bienfait pour la qualité de la
restauration, même si des améliorations sont encore à trouver.
Côté disciplines aéronautiques, cela reste toujours aussi ardu de convaincre les
fédérations des autres disciplines du sport de l’air. Pourtant c’est sur ce terrain, aux
milliers de visiteurs et de passionnés qu’il faut venir chercher ses futurs adhérents.
Mais peu à peu, avec le soutien du CROS, on sent bien que « la sauce est en train de
prendre »
10ème édition Lorraine Mondial Air Ballons
Du 27 juillet au 5 août 2007 (343 470 visiteurs)
Qualité de l’accueil, qualité de l’information.
Nous espérions un grand succès, nous
pouvons honnêtement avouer que nous
avons été payés en retour. De l’avis
général, l’édition a gagné en notoriété, en
professionnalisme, en convivialité. Et divine
surprise, alors que tout l’été sera secoué
par des pluies, des orages, un mauvais
temps quasiment sur toute la France, les
seuls sept jours de beaux temps nous sont
réservés.
La ville au ballon est une « affaire bien
rodée ». Sur plus de mille mètres de façade, avec d’un côté les ballons, de l’autre le
public et les animations. Plus de soixante ont été mises en place (dynamique, virtuelle
et statique), avec une forte domination aéronautique, entre les envols du matin et de
ceux du soir. Près de 35.000 invités dans BallonVille Partenaire, 173 entreprises et
collectivités y ont reçu leurs clients, prospects, salariés. Au plan médiatique, c’est là
Contact Presse : Etienne TAGNON
+33 382 33 73 74
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L’histoire du « Mondial Air Ballons » à travers les 12 éditions
encore un satisfecit avec une couverture mondiale de la chaine privée Phoenix TV de
Hong Kong à la « Une » du journal de Bangkok en passant par le reportage de
Reuters TV diffusé dans plus de quarante télévisions sur la planète.
Côté pilotes, ce sont trois nouvelles nations qui sont accueillies avec la Birmanie, la
Corée et les Emirats Arabes Unis. Beau retour en force des Français qui passent
première nation au classement du nombre des pilotes engagés devant les
Britanniques. La durée de séjour est passée à près de 4 jours, mais toujours moins de
15% disputent les compétitions. Beaucoup préfèrent les vols « tranquilles » au-dessus
de la campagne lorraine. 1187 pilotes, 961 montgolfières, 12 ballons en forme, 3
ballons à gaz et 38 nations présentes. Quatorze vols sur 19 programmés, ainsi qu’un
gonflement de nuit et un décollage de ballons à gaz.
Pour la première fois, une double ligne a été réalisée. Mais erreur de communication et
surtout report sur le deuxième week-end, ils seront moins en deux lignes qu’ils
l’avaient été deux ans auparavant sur une seule ligne. L’édition est marquée par «
l’apparition » d’un OVNI. Durant plusieurs mois, les spécialistes se déchaînent autour
d’une photo étrange sur laquelle les ufologues croiront déceler un vaisseau étrange.
Pour finalement estimer qu’il s’agissait peut être d’un ballon de baudruche.
Deux enquêtes sont réalisées auprès du public et des pilotes. La manifestation reçoit
le Trophée des Etoiles de l’accueil par le ministère du Tourisme et Maison de la
France.
En guise de conclusion, à l’issue de la 10ème édition, près de 11.400 pilotes venus de
60 nations différentes ont participé depuis 1989 à cette grande fête des ballons, soit
plus de cinquante mille équipiers pour près de 2.500.000 visiteurs. Pour une
manifestation qui ne devait être organisée qu’une seule fois, la réalité a dépassé les
espérances.
11ème édition Lorraine Mondial Air Ballons
Du 24 juillet au 2 août 2009 (425 000 visiteurs)
Vingt ans d’existence pour le Lorraine Mondial Air
Ballons. Difficile à croire ! Et pourtant, édition après
édition, la manifestation a pris de l’ampleur et toute
sa place dans l’échiquier mondial au point d’être
devenue la première, en termes de pilotes,
d’équipiers et de nations représentées. Un beau
succès dont la renommée rejaillit sur toute la
Lorraine. Entrée en 2007 dans le « TOP TEN » des
manifestations françaises, la rencontre est devenue
une destination touristique incontournable tous les
deux ans. Douze vols sur dix neuf prévus ont pu
être effectués avec un décollage de ballons à gaz et
un gonflement de nuit, particulièrement réussi. Mais
le clou de l’édition a certainement été le gonflement
en double ligne de 329 montgolfières dressées en
même temps, sous le contrôle vigilant d’un huissier
de justice pour consacrer le record du monde,
pulvérisant le précédent avec 261 ballons (2005).
Le record de fréquentation du public a été enregistré le premier dimanche avec près
de 80.000 spectateurs. Malgré le temps parfois capricieux, les spectateurs ont répondu
favorablement, se déplaçant par vagues entières, ce qui n’a pas manqué de provoquer
d’importants bouchons routiers et a obligé les organisateurs à déployer des trésors
d’ingéniosité pour ouvrir des parkings supplémentaires, heure après heure. Le public a
largement apprécié les animations et petits villages thématiques qui avaient été
implantés. Un succès général sans oublier le développement important qu’a pris le
concept « A Space Journey » (virtuel, statique et dynamique) autour de l’astronomie,
l’espace et l’aéronautique.
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L’histoire du « Mondial Air Ballons » à travers les 12 éditions
Quarante sept nations étaient présentes, soit 1034 pilotes pour 2672 membres
d’équipages et 863 montgolfières (pour une moyenne de séjour de deux jours par
équipage). Ce qui a largement contribué aux retombées économiques et touristiques.
7440 décollages et atterrissages de ballons ont été constatés, sans incident et plus de
1100 mouvements d’avions ont été relevés sur l’aérodrome. Côté compétitions, sept
épreuves se sont déroulées et cinq challenges. L’édition a été remportée par le
Polonais Wlodzimierz Klosek. A noter que pour la première fois se déroulait en même
temps un master de voltige planeur.
Même avec la crise économique, les traiteurs ont observé un chiffre d’affaire
supplémentaire. Quant aux 175 entreprises et collectivités partenaires, ils ont reçu
32.562 invités en dix jours ce qui place cette édition dans le peloton des « bonnes
années ». Et pour en rester dans les chiffres, plus de 2.500 personnes ont effectué
leur baptême en montgolfière, Ulm, avion, hélicoptère, ailes volantes, para moteurs,
kite, etc…
La Région Lorraine, propriétaire du site avait fourni un travail important de
réhabilitation ce qui a facilité les nouvelles implantations avec notamment l’ouverture
de la piste à la circulation aérienne. Toutes les animations, nouvelles dispositions de
villages ont donc pu trouver leur place. Mais pour la prochaine édition, avec les
profondes mutations sur le site, tout est à repenser et à créer.
12ème édition du Lorraine Mondial Air Ballons
Du 22 au 31 juillet 2011
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