adidas - Université Lille 2
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CHAPITRE 1 Analyse y de la consommation sportive p et du comportement des consommateurs de biens et services sportifs Connaissance des pratiques corporelles Licence 3 Management g O. NEYS Devoir écrit 2h 1. Les difficultés liées à l’analyse de la consommation sportive 1.1. L’achat : version économique 1.2. 1 2 Les usages : version sociologique La consommation ((achat et usage) g ) des chaussures de sport •2001 : 36 millions de paires achetées = 13% du budget sport. •50% de la dépense = jeunes <18 ans. •Hommes = 2/3 des dépenses en valeur. ale r •12-17 ans : 75% des chaussures ont un usage non sportif. Population globale : 66% des chaussures ont un •Population usage non sportif. Source : NPD Sports Tracking Europe LL’exemple exemple de la stratégie marketing g d’Adidas Du sport vers la mode… Berlin,, des résultats p prometteurs… Jesse Owens gagne 4 médailles d’or avec des chaussures signées Adi Dassler. Ni Naissance de d lla marque « adidas did » Adolf Dassler lance ‘adidas’ adidas une combinaison de son surnom ‘Adi’ et des trois premières lettres de son nom. nom Ni Naissance des d « 3 bbandes d » Apparition du trèfle adidas did 1952 Helsinki 1928 A Amsterdam d 1968 Mexico 1972 Munich La plupart des athlètes portent des chaussures adidas Première présence aux J.O. 1932 Los Angeles g Première médaille olympique 85% des athlètes sont en adidas 78% des médailles avec des chaussures adidas Adi Dassler: D l une success story… t 1936 B li Berlin J. Owens gagne 4 médailles d’or 1960 Rome 1976 Montréal 1964 Tokyo 75% d des athlètes thlèt sontt en adidas did 1956 M lb Melbourne 33 records du monde pour adidas 83% des athlètes sont en adidas 80% des athlètes sont en adidas 1980 L k Placid Lake Pl id 1980 Moscou 1996 Atlanta 85% des athlètes sont en adidas 63 médailles en sports d’hiver 60% des athlètes sont en adidas 1984 Sarajevo j 40 médailles en sports d’hiver 1984 L Angeles Los A l 259 médailles en adidas 1998 Nagano g Et lle succès è continue… ti 1988 Séoul adidas did domine d i les l disciplines di i li nordiques di 1992 Barcelone 2002 Salt Lake City 365 médailles en adidas adidas est la marque n° 1 55% des athlètes en adidas 2000 Sydney adidas présent dans 26 sports sur 28 1970 Mexique 1958 S èd Suède 85% de l’élite du foot est en adidas La majorité des joueurs sont en adidas 1966 Angleterre 75% des joueurs sont en adidas 1974 Allemagne ll’Allemagne Allemagne devient, devient pour la seconde fois, fois Championne du monde en adidas S Succès encore p plus flagrant g En football… 1998 France 1978 Argentine La France est championne du Monde en adidas 80% jouent en adidas 1962 Chili 1990 Allemagne L’Allemagne, championne du Monde pour la 3ème fois,, en adidas p Toutes les 32 équipes sont en adidas L’un des trois frères Dassler ss’éteint éteint à l’âgede l âgede 51 ans… Il laisse derrière lui une entreprise au rang de numéro 1 mondial du sport, sport mais il n’a pas eu le temps de mener à terme la restructuration d’adidas. L 2 frères Les fè se disputent di t t … création é ti de d PUMA. PUMA adidas marque le pas. La fin des années 80 clôt l’histoire d’adidas comme “entreprise familiale”. adidas démarre trop tard le processus de restructuration visant à transformer une entreprise d production de d ti en une société iété pilotée il té par lle marketing. k ti En se focalisant sur la rivalité avec son voisin – Puma adidas sous estime l’arrivée de nouveaux concurrents américains qui percent grâce à de nouveaux secteurs: le running (Nike) et le fitness (Reebok). (Reebok) U nouveau capitaine… Un it i Sous l’impulsion de Robert Louis-Dreyfus, un groupe d’investisseurs d’i ti acquiert i t le l contrôle t ôl d’adidas d’ did « Personne ne peut tuer une marque comme adidas, adidas il faut simplement la secouer... » adidas did entre t en bourse… b adidas Salomon AG adidas signe un contrat d’acquisition de Salomon Worldwide et devient: adidas - Salomon AG La réunion et ll‘union union de…. …Cultures identiques. Héritage Innovation Passion pour adidas - Salomon AG le sport Qualité …Marques prestigieuses. Salomon: S l 51% Taylor Made: 38% Mavic: 5% Bonfire: 5% Arc‘Teryx: 1% Un éévènement U è t clé lé pour adidas France ! Coupe du Monde de Football Adidas revient au grand jour et démontre sa capacité à Ré i fface à Nik Réagir Nike… Prendre des risques dans sa communication… L saga continue… La ti Championnats d’Europe La F L France gagne ett renforce f la l crédibilité édibilité d’ d’adidas did d dans l’l’univers i du football et parallèlement des sports d‘équipes. Herbert HAINER succède à R b t LOUIS-DREYFUS Robert LOUIS DREYFUS à la tête du Directoire d’adidasSalomon AG Mission: « devenir la marque leader sur le marché du sport ». Un positionnement clair : « From performance to lifestyle » Une nouvelle organisation par divisions : Sport performance / Sport Heritage / Sport Style PERFORMANCE « Engineered E i d to t Perform P f » Cible Les pratiquants qui recherchent le plus haut niveau d fonctionnalité de f ti lité adaptée d té au sportt qu’ils ’il pratiquent ti t Produits Techniques portant l’empreinte d’un style Une signature… HERITAGE « Once Innovative, Innovative Now Classic, Classic Always Authentic » Cible Les consommateurs qui achètent des vêtements inspirés par l’univers du sport, mais pour les porter dans un cadre de détente. Produits Articles réintroduits, réinterprétés, reconçus. Une signature… STYLE « Simply Unexpected » Cibl Cible Consommateurs en quête de prestige, d’innovation d innovation et de performance Produits Conception d’avant-garde « Sportif p f intensiff » Pratique 1 à plusieurs fois / jour, + de 18/30 ans, Athlètes,, Licenciés,, Il vit SON sport, Recherche des produits techniques pour plus de performance. « Sportif p f régulier g » Pratique 1 à plusieurs fois / semaine, semaine Cible large de 14 à 45 ans, Souvent licenciés en club, Adepte de plusieurs sports, Recherche des produits techniques & durables du a es pou pour l’aider a de da dans s sa pratique p a que dans da s Un souci de performance/Protection. Influencés par les stars sportives « Sportif p f occasionnel » Pratique 1 à plusieurs fois / mois, 25/35 ans, Pratique q son sport p dés q que p possible,, Pour le plaisir & pour entretenir sa forme. Essaie de concilier vie professionnelle Avec pratique d’un sport. Recherche des produits multisport dans un esprit Sport + détente. « Sportif p f loisir » Pratique sans rythme, mais plutôt lorsque o sque c c’est es poss possible e 5 à 12 ans & > 35 ans. Le sport reste un « plaisir partagé », Recherche des produits « sportswear » lookés pour un usage « vie quotidienne » . L prix Le i estt un élément élé t déterminant dét i t « Trend setter » « Interprètent la vie, vie Créent la mode ». » Recherche ceux que les autres n’ont pas Résident dans les grandes métropoles 25 / 35 ans Travaillent dans la mode & communication (artistes, designers, Stylistes, DJ’s) « Style y leader » « Interprètent la mode, Créent les tendances ». Urbains, résident dans les grandes métropoles nationales. 20 / 30 ans Recherchent des produits pour se démarquer Mais qui q i ont été déjà int introduits od its par les trend setters Travaillent dans les médis, é la musique, la mode « Style y adopter p » « Interprètent les tendances , Créent les marchés ». U b i des Urbains d banlieues b li Développent un phénomène fort de « tribus/clans » 14 / 20 ans,, Etudiants « Mainstream » Constituent le marché à proprement parlé Très sensible aux effets de mode, fort pouvoir de prescription. Ils banalisent les tendances, Dans a s la a lignée g ée du spo sportswear/style s ea /s y e de vie, e, 12 à 24 ans LIFESTYLE SPORT La marque Adidas et le créateur de mode Yamamoto Jeux Olympiques de Sydney, 2000 : Y ohji Y am am oto demande l’autorisation d’utiliser des chaussures Adidas « relookées » pour ses défilés de mode. Les modèles n’étaient pas destinés à la vente mais, sous la pression de clients japonais, Adidas lance la fabrication de quelques modèles collector commercialisés au prix de 500 euros. La tentative est un succès inattendu et débouche sur un partenariat pour la création d’un label : Y 3 (Y pour Yamamoto et 3 pour les trois bandes Adidas). Lors des défilés de collections, « les rédactrices de mode font la hola (pour saluer) les survêtements au chic neutre et noir ». C hacune des parties affiche son intérêt commercial : « Avec cette ligne, je peux atteindre un plus large public » déclare Yamamoto (C A de 90 millions de dollars en 2002) ; M ichalsky, le directeur du département C réation d’Adidas, lui répond : « nous apportons toutes nos connaissances en termes de performances sportives et Yohji s’occupe de l’esthétique - nous explorons un territoire totalement nouveau » (C A prévu en 2003 de 300 millions de dollars), (M ixt(e), février-mars 2003). M ais Adidas reste une marque de sport : « les produits réalisés sous la marque Y-3 ne risquent pas de mettre en péril l’assise de la marque aux trois bandes sur son terrai historique (… ) ; l’impact médiatique généré par cette alliance sur les leaders dd’opinion opinion restant un coup de maître » (Sport Première, novembre 2002). En 2003, la collection s’adresse à une cible plus large. Elle se scinde en trois segm ents . o Une ligne distribuée dans une quinzaine de boutiques de luxe à travers le monde (à Paris : Y’s et C olette) et à des prix élevés (des robes à 1 800 euros) ; o une deuxième ligne plus accessible distribuée dans vingt-cinq magasins en Europe et une poignée en Asie et aux Etats-Unis ; o une troisième plus largement distribuée et visant le grand public (des T-shirts à 75 euros par exemple). Source : F. F C assani assani, Le vêtem ent urbain.(sociologie, urbain (sociologie m arketing et tendances), tendances) mémoire de maîtrise management, management UFR ST A PS, PS Strasbourg, Strasbourg 06-2003. 1.3. La polysémie é du sport Christian Pociello (1994 1994,, p. 158) 158) distingue 4 f fonctions ti principales i i l au sportt : 1. 2. 3. 4. Une Une Une Une fonction fonction fonction fonction intégrative et fédérale, éducative et scolaire, spectaculaire et médiatique, ludique et transgressive transgressive.. Définir le sport Ù définir le marché sur laquelle q se p positionne la marque 1.3. La polysémie é du sport L’augmentation exponentielle de la légitimité é é du sport entraîne de nombreuses demandes de « labellisation »! EXEMPLES : Les jeux vidéos qui deviennent un « sport professionnel » (Cf. les championnats du monde en septembre 2004 ou la création du Ligue professionnelle aux USA, USA etc…) etc ) En 1995, la FF d’échecs fait une demande d’adhésion au CNOSF La définition du sport dépend des cultures : la dimension sportive des fléchettes a peu de chance d’être reconnue en France alors qu’en qu en Grande Grande--Bretagne, la fédération Darts constitue une fédération importante (4 millions de licenciés). 1.3. La polysémie é du sport Selon les définitions du sport retenues, certains biens et services sont inclus ou exclus des classifications : Pour l’INSEE l INSEE, la rubrique « matériel pour sports nautiques » (36.40.11) englobe les planches à voile, mais exclut les bateaux de plaisance (classés dans les transports, 35.1E) et les voiles (classées sous la rubrique textile, 17.4C). 2. Repères sur la démographie sportive 2.1. Les taux de pratique sportive des Français. Les sports les plus pratiqués 2.3. La pratique hors fédérations EXEMPLES : La FF de voile dépasse à peine les 200 000 membres, alors qu’on estime à 600000 le nombre de pratiquants occasionnels de planche à voile. voile. O évalue On é l à 1 million illi l nombre le b de d pratiquants i d jogging de j i pour une FF d’athlétisme qui ne regroupe que 166 000 personnes toutes disciplines confondues. confondues. 3. Repères sociosocio-démographiques de la consommation de sport. 3.1. L’influence variable des revenus et des professions sur les consommations sportives. 3.1.1. L’influence des revenus. 3.1.2. L’influence des PCS Niveau 1 Code Libellé 1 Agriculteurs 2 Artisans, commerçants et chefs d'entreprises 3 Cadres et professions intellectuelles supérieures 4 Professions intermédiaires 5 Employés 6 Ouvriers L’influence des PCS Ni Niveau 2 Code 10 21 22 23 31 33 34 35 37 38 42 43 44 45 46 47 48 52 53 54 55 56 62 63 64 65 67 68 69 Libellé Agriculteurs (salariés de leur exploitation) Artisans (salariés de leur entreprise) Commerçants et assimilés (salariés de leur entreprise) Chefs d'entreprise de 10 salariés ou plus (salariés de leur entreprise) Professions libérales (exercées sous statut de salarié) Cadres de la fonction publique Professeurs, professions scientifiques Professions de l'information, des arts et des spectacles Cadres administratifs et commerciaux d'entreprises Ingénieurs et cadres techniques d'entreprises Professeurs des écoles, instituteurs et professions assimilées Professions intermédiaires de la santé et du travail social Clergé, religieux Professions intermédiaires administratives de la fonction publique Professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprises Techniciens (sauf techniciens tertiaires) Contremaîtres, agents de maîtrise (maîtrise administrative exclue) Employés civils et agents de service de la fonction publique Agents de surveillance Employés administratifs d'entreprise Employés de commerce Personnels des services directs aux particuliers Ouvriers qualifiés de type industriel Ouvriers qualifiés de type artisanal Chauffeurs Ouvriers qualifiés de la manutention manutention, du magasinage et du transport Ouvriers non qualifiés de type industriel Ouvriers non qualifiés de type artisanal Ouvriers agricoles et assimilés L’influence des PCS Ni Niveau 3 : Exemples E l Code Libellé 100x Agriculteurs et éleveurs, salariés de leur exploitation 210x Artisans salariés de leur entreprise 220x Commerçants et assimilés, salariés de leur entreprise 231a Chefs de grande entreprise de 500 salariés et plus 232a Chefs de moyenne entreprise, de 50 à 499 salariés 233a Chefs d'entreprise du bâtiment et des travaux publics, de 10 à 49 salariés 233b Chefs d'entreprise de l'industrie ou des transports, de 10 à 49 salariés 233c Chefs d'entreprise commerciale, de 10 à 49 salariés 233d Chefs d'entreprise de services, de 10 à 49 salariés 311c Chirurgiens dentistes 311d P Psychologues, h l psychanalystes, h l psychothérapeutes h hé ((non médecins) éd i ) 311e Vétérinaires 312a Avocats 3.1.3. Des consommations dissonantes. Même si les CSP et les revenus demeurent des outils importants p de l’analyse des consommations, leur utilisation systématique é comme référence ne semble pas appropriée : D’une part, en raison d’une massification de certaines consommations (Ohl, Ohl, 2004)); 2004 D’autre part, il existe de nombreuses dissonances au sein de chaque catégorie sociale et dans les pratiques culturelles (Lahire, Lahire, 2004) 2004). 7 Les segmentations du marché par les professionnels du marketing du sport ne tiennent rarement compte que des revenus et des professions professions. f i . 3.2. Les effets de l'âge et du sexe sur la consommation sportive 3.2.1. L’influence des cycles de vie sur la consommation sportive L Les modifications difi ti d des situations it ti sociales i l ett économiques liées à l’âge ont des conséquences : 1. Sur la consommation 2. Sur le rapport à la technique et à la technologie Effets variables de l’âge sur la pratique d’un sport 2 raisons de l’importance de l’âge sur la consommation sportive : 1. 2. L’activité sportive s’inscrit dans une « culture des sorties » sensible à ce paramètre paramètre. è . Le vieillissement a des effets sur s le corps et les possibilités d’engagement physique.. physique Les désinvesties (30 %) Les sélectifs (17 %) Femmes, + de 60 ans. Non-consommatrices d’articles. Hommes, + de 40 ans, CSP +. Motivation : détente, convivialité, entretien, nature. Pratiques : golf, ski alpin, voile… Recherche de qualité, de confort et de technicité. La marque comme gage de qualité. Soucieux des services : sensibles à l’accueil dans les magasins, à la compétence et la disponibilité des vendeurs, au SAV. Magasins spécialisés ou multisports. Les sport-addicts (14 %) Hommes, - de 30 ans, toutes CSP. Motivation : se défouler défouler, jouer, jouer se dépasser dépasser, partager partager. Pratiques : toutes sauf randonnée pédestre. Hyper-consommateurs d’articles de sport. Recherche de marque, qualité, esthétique, mode et confort. Sensibles à la notoriété des marques et des enseignes et à la modernité des magasins Magasins multisports et de marque. L pères Les è tranquilles t ill (20%) Hommes, 30-39 ans. CSP moyennes et Habitat - 20 000 hab. Motivation : jjouer,, p partager, g , se détendre,, profiter p de la nature. Pratiques : pétanque, chasse, pêche. Sensibles au prix des produits, au rapport qualité-prix des enseignes, aux promotions et à l’accès à la distribution. GSA et catalogues Les auto-centrées (19%) Femmes, 30-39 ans. Professions intermédiaires. Villes de + 200 000 hab. Motivation : se détendre, détendre entretien du corps corps, se défouler défouler. Pratiques : fitness, danse, jogging, gym. Hyper-consommateurs d’articles de sport. Sensibles au rapport qualité-prix, à l’esthétique et la mode. Sensibles à l’ambiance des magasins et la compétence des vendeurs. Magasins multisports, Décathlon, GSA (grandes surfaces alimentaires) Une typologie des Français et de leur consommation de matériels sportifs (à partir de FPS, 2002) On observe depuis les années 60 : une diversification des formes de distribution, un développement de grandes surfaces spécialisées (avec l’émergence l émergence de groupes importants - notamment Décathlon), une augmentation des surfaces de vente (on passe de 204 000 m² en 1966 à plus de 1,2 millions de m² en 1996), une évolution de la densité commerciale un accroissement des p parts de marché du commerce spécialisé. 5. Les tendances 4 grandes tendances pour les années futures : L’égonomie é : le fait d’être ê reconnu comme q individu unique Le burrowing : le fait d’être enfoui dans un terrier Le bunkering : le fait de s’enfermé dans un bunker pour se protéger des agressions Le zending : le fait d’être économe 6 Les styles de vie 6.Les « Le style de vie d’un d un individu naît de ll’interaction interaction entre trois niveaux de proximité et d’ancrage chez lui : * Les valeurs et la personnalité (niveau stable) * Les attitudes et activités qui lui sont propres (niveau intermédiaire) * Les comportements effectifs de consommation (niveau ( périphérique p p q éphémère) p ) L’ensemble des gens ayant un style de vie semblable (des modes de comportement analogues sur chacun des niveaux) constitue un groupe homogène ayant un mode de vie identique » P. Valette Valette--Florence (1986) 7. Efficacité symbolique d objets des bj t techniques t h i Pour les offreurs, la crédibilité de la marque sportive passe par la technique. technique Pour 2 raisons : Enjeu économique : vente de produit coûteux grâce à la technicité => marge plus importante Enjeu j symbolique y q : être une marque q technique q = être une marque sportive ≠ marques associées aux aspects éphémères de la mode 8.Efficacité symbolique d objets des bj t techniques t h i L’intérêt des marques sportives est de diffuser l’idée que la dimension technique est importante dans toutes les pratiques et pour tous les produits MAIS cette tâche est difficile : Dans les pratiques peu appareillées ou celles qui se déroulent en salle : les exigences de technologie portent majoritairement sur les chaussures et très peu sur le textile (fitness, danse, etc.) Dans lles disciplines D di i li liées lié à la l nature t (outdoor), ( td ) les l dimensions di i techniques t h i sontt plus l présentes : - pour des raisons objectives d’efficacité - parce que les publics sont plus spécialisés et davantage capables d’expertise d expertise - parce que la technologie exerce une séduction plus importante auprès de certains sportifs (tendance nettement plus marquée chez les hommes). 9.La Technologie : une nécessaire visibilité Les consommations sportives font référence à une diversité de signification : Conso sportives = signe d d’appartenance appartenance à un groupe de pratiquants (le vêtement en commun) C Conso sportives ti = indicateurs i di t du d niveau i de d pratique ti (il y a des d objets bj t quii tracent les frontières entre les meilleurs sportifs et la masse). Conso sportives => mise en scène de la grâce féminine (couleur et forme des vêtements féminins) Conso sportives => mise en scène de la réussite sociale (les pratiques sportives ostentatoires) Conso sportives => la mise en scène de la sportivité des non sportifs (souvent l’essentiel de la consommation de chaussures et de vêtements sportifs) 10. Décalages Offreurs / Dem nde Demandeurs Les décalages entre producteurs et consommateurs sont réels et importants mais n’ont n ont pas nécessairement des conséquences très importantes sur la vente des produits. Pourquoi ? De nombreux consommateurs sous sous--estiment leur sensibilité aux imaginaires technologiques Les producteurs ne sont pas toujours en relation avec les consommateurs