Première partie : coloriages
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Première partie : coloriages
Dessin BitMap … Logiciel : Photoshop Notions : Contrainte par champ opératoire des outils de dessin Couleurs Opacité Calques Première partie : coloriages Op 1 : lancer le logiciel Photoshop et depuis ce logiciel charger l’image Sanglier0.jpg. Vérifier l’intégrité du corps de l’animal: son contour doit être noir sans aucun trou. Pour cela, sélectionner l’outil Pot de Peinture. En double-cliquant sur l’icone dans la palette des outils, faire apparaître la fenêtre de réglage de cet outil. Le mode doit être normal et la tolérance nulle, comme sur l’exemple ci-contre. Choisir une couleur assez franche dans le nuancier comme un jaune vif. Op 2 : cliquer à l’intérieur du sanglier. Le jaune doit couler et amplir l’ensemble de l’animal, à l’exception d’une partie de la queue, les crocs, la langue, une oreille, une patte. Si l’effet obtenu n’est manifestement pas celui, attendu, c’est qu’il y aurait un trou dans la ligne de contour. Dieu merci, ici, ce n’est pas le cas. Op 3 : annuler le remplissage : [CTRL]-Z sur PC ou [Pomme]-Z sur Mac. Op 4 : toujours avec le pot de peinture, colorer en gris tout ce qui est extérieur au sanglier (attention à la boucle de la queue ! De même, emplir de peinture, la langue, l’oreille droite (qui est derrière) ainsi que la patte postérieure droite. Notion de champ opératoire ou comment restreindre l’action des outils. On aborde ici une notion assez fondamentale, en profitant de l’outil pot de peinture, mais le principe s’applique à n’importe quel outil de dessin : au lieu de le faire agir sur tout l’espace de travail, on peut limiter son champ d’action à une zone préalablement définie en tant que sélection. Soit l’exemple de la patte antérieure droite. Si on y versait de la peinture, celle-ci se répandrait dans tout le corps car il n’y a pas de solution de continuité entre cette patte (du moins ce que l’on perçoit comme telle) et le reste du corps. Certes il serait possible de dessiner une frontière en faisant appel à l’outil crayon. Mais on introduirait une rupture autant graphique qu’anatomique. Il est plus rapide et plus logique d’user du pot de peinture, à l’intérieur d’une zone au contour préalablement sélectionné. D’où : Op 5 : dans le menu sélection , vérifier que l’article tout déselectionner est bien inactif. Si tel n’est pas le cas, c’est qu’une sélection est en cours ; activer alors ce sous-menu avant de continuer comme indiqué ci-après. Op 6 : sélectionner l’outil Lasso (dans la palette ou en tapant L au clavier). Quitte à zoomer (loupe), enserrer la patte à colorier, de façon naturelle. On peut s’y reprendre autant de fois que nécessaire, agrandir, diminuer, déplacer le contour de la sélection (Cf. TD Sélections). Op 7 : sélectionner l’outil “pot de peinture” puis une couleur de premier plan (dans le nuancier) et verser (par clic) dans le morceau de patte ainsi délimitée. De la même façon, sélectionner puis colorer le groin et l’intérieur de l’oreille (il sera peut-être plus pratique de changer d’outil de sélection). Le sanglier doit commencer à être assez expressif. Il le serait encore plus si son pelage était mieux mis en valeur. A cet effet il faudra appliquer une couleur de fond puis faire apparaître un coloriage plus ou moins expressif à l’aide des outils pinceau et doigt. Mais comment ne pas déborder ? Réponse : en restreignant le champ opératoire à la seule zone encore blanche du sanglier. D’où la phase suivante. Op 8 : choisir l’outil de sélection baguette magique ; cliquer sur une zone vide du poitrail de l’animal. Tout ce qui n’est pas coloré se trouve sélectionné et les outils de dessin qui pourront être maintenant appliqués seront contraints à cette seule zone. A la fin de ce travail, ne pas oublier d’annuler la sélection courante menu Sélection\tout dessélectionner Seconde partie : calques Jusqu’à présent, le travail a porté sur une image supportée par un seul espace. En fait, il est possible de répartir l’information graphique sur plusieurs plans superposés. Ainsi, au lieu de ‘peindre’ le sanglier sur un support unique, comme on le fait sur un bristol ou une toile (de maître), on inscrit le corps et rien que le corps du sanglier sur une plaque transparente tandis qu’en dessous on fixe un fond. Bien entendu, le sanglier de la première couche (ou du dessus) masque partiellement l’image de fond, et c’est justement cette caractéristique qui est intéressante, comme on va le voir par la suite ! Une vision alternative consiste à penser en terme de couche arrière et de couche frontale (les couches sont donc verticales comme les plans (arrière-avant) de la photographie. + arrière-plan = avant-plan image percue Op 9 : en déroulant le menu Fenêtre\Afficher calques faîtes apparaitre la palette … des calques. La déplacer à un endroit pratique, par exemple vers la droite de l’écran. Bien observer cette palette en profitant du shéma ci-dessous. Clic sur l’oeil, il se ferme, le calque correspondant ne participe plus à la composition de l’image : l’image qu’il supporte est masquée. Nouveau clic : tout revient comme avant. Les calques sont rangés de bas (arrière-plan) en haut (avant-plan). Pour l’instant il n’y a encore qu’un seul calque intitulé Fond Double-clic sur le nom d’un calque pour le modifier, ainsi que certains paramètres. S’il s’agit du fond, toute renomination transforme en un calque standard. Menu local de gestion des calques : ajout, suppression, fusion, etc. Op 10 : dans la palette des calques double-cliquer sur la mention ‘fond’ ; une boîte de dialogue Convertir en calque apparaît ; servir le titre ‘sanglier’ puis valider. Op 11 : demander un nouveau calque et l’appeler ‘néon’. Ce calque devient actif, dès sa création (on peut dessiner dessus…). Noter que ce calque se trouve au dessus du calque‘sanglier’ ; en voici une preuve radicale. Op 12 : sélectionner l’outil Pot de Peinture ; fixer une couleur -par exemple- vert foncé. Cliquer n’importe où. Le sanglier disparait! Masqué évidemment par la couche supérieure devenue toute verte. Op 13 : maintenant, dans la palette de gestion des calques, faire glisser la ligne ‘néon’ sous la ligne ‘sanglier’ : la couleur vert-foncé qui masquait le sanglier à l’écran s’est évanouie. On retrouve le sanglier bordé de gris des pages précdentes. Op 14 : cliquer sur la ligne ‘sanglier’ pour activer le calque associé (la ligne ‘néon’ redevient blanche tandis que la ligne ‘sanglier’ devient verte). Travail sur un calque non au premier plan. Il va s’agir de créer un effet de …néon ; quelle surprise. Op 15 : avec l’outil de sélection baguette magique , cliquer sur la zone grise extérieure au sanglier, puis appuyer sur la touche [Suppr] du clavier : le gris disparaît, révélant le fond -rappel- vert foncé. Op 16 : activer le calque ‘néon’, en cliquant sur la ligne correspondante dans la palette des calques. Choisir l’outil pinceau , régler sa forme (en fait son type de diffusion) et sa couleur. Pour cela déclencher les menu Fenêtre\Afficher formes et Fenêtre\AfficherNuancier . Maintenant, faire le tour de l’animal. Observer comment la couleur déposée n’affecte pas le corps même du sanglier. Pour bien réaliser où cette couleur a été déposée, cliquer sur l’œil -ouvert- à gauche de la ligne intitulée ‘sanglier’ . L’œil se ferme ; le sanglier disparait et seul le contour tout fraîchement réalisé est affiché. Cliquer à nouveau sur l’œil -fermé- pour restaurer l’image intégrale. Cliquer à nouveau sur la ligne ‘sanglier’ pour réactiver le calque correspondant. Cette notion de calque, associée au concept de restriction du champ opératoire, permet toutes les investigations. Ci-dessous, le si simple sanglier du début jette maintenant un halo des plus inquiétants tandis qu’oeil et oreilles semblent bien tourmentés. A chacun librement. d’expérimenter Troisième partie : échange avec d’autres logiciels Par défaut, les sauvegardes du travail graphique utilisent un format de fichier que seul Photoshop est capable de comprendre a priori. Sont ainsi enregistrés l’ensemble des calques et des couches composant l’image. Dans le monde PC l’extension associée est .pdd . Il peut être utile pour de futures utilisations de disposer d’une image sur une seule couche. On peut alors enregistrer son travail dans un format de fichier compréhensible par d’autres applications. Par exemple, on a besoin d’insérer dans un texte une image. Ou l’on veut diffuser via l’Internet une image. On procède alors à la fusion des calques soit avant enregistrement soit lors de l’export. Fusion des calques Afficher le gestionnaire de calques, activer le calque le plus élevé dans la palette, enfin dérouler le menu local de gestion (en haut à droite de la palette). Lancer l’ordre de fusion : une seule couche subsiste; tout ce qui dans un calque est masqué par un élément graphique d’un calque supérieur disparaît. Dans la (seule) couche restante (issue de la fusion), il devient loisible de sélectionner tout ou partie de l’image, de la copier, de la coller dans le document contrôlé par une autre application. Noter que l’opération allége considérablement le fichier. Mais attention : les fusions sont irréversibles. Après, il est difficile de corriger un effet mis en place sur un calque, et bien entendu impossible de réorganiser sa composition. Il est donc recommandé de garder la version initiale sur plusieurs calques, avant toute fusion ! Formats de fichier Dérouler le menu Fichier\Enregistrer une copie . Une boîte d’enregistrement assez classique est dispensée. Dans le bas du déroulant opter pour le format JPEG. Après avoir choisi le nom du fichier et sa destination, cliquer (une ou deux fois) sur le bouton Enregistrer . Le panneau propre au format JPEG est alors affiché. Régler comme ci-contre et valider. Pour clôre ce document, voici deux exemples de réinvestissement du travail sous Photoshop. A gauche une pochette de CD, à droite une affiche annonçant un concert. © 2003 db Iufm Versailles centre Antony Vdb