CR de la première réunion

Transcription

CR de la première réunion
Lancement du groupe Qui-n’a-pas-de-nom
Compte-rendu de la première réunion
Objet : Lancement d’un groupe de jeunes chercheurs travaillant autour de la thématique « Questions
Sociales et Inégalités », et en lien avec la Métro
Présents : Alain Faure, Ewa Martin (chercheurs à Pacte) ; Julien, Benjamin, Manon, Bart, Rachid, Eva
(doctorants à Pacte, département PO) ; Chloé (doctorante, laboratoire GESCOP).
Date, lieu : le 25 septembre 2012, à Sciences-Po Grenoble
Introduction
Alain Faure : Communication à faire au niveau de Pacte-Territoire (seuls des doctorants PO sont
présents). Le laboratoire PACTE est prêt à soutenir le groupe financièrement.
Un des enjeux possibles du groupe : permettre de mieux structurer la collaboration avec la Métro,
dans le cadre de la « fabrique métropolitaine », et du choix de la Métro de s’axer sur le social. La
Métro est prête à financer des colloques de recherche. Mais il faut que les demandes émanent d’un
groupe, pas d’un ou deux chercheurs isolés.
Ewa Martin : Constat : isolement des doctorants, manque d’initiatives et de lieux où présenter leurs
réflexions, en débattre entre eux.
Autre enjeu possible du groupe : permettre de gagner des contrats de recherche de manière
collective, de manière à financer les thèses et/ou les projets de recherche
EW+AF : Nous recherchons des doctorants qui acceptent d’être les porteurs de ce projet. Nous
n’avons pas vocation à animer ce groupe, simplement à le lancer.
Tour de table
Julien Levy : Doctorant en première année, thèse sur la politique du logement d’abord, directeur :
Philippe Warin. Ancien travailleur social, actuellement employé par son association (financement
Fondation Abbé Pierre + ministère). Anime un groupe de réflexion sur les pensions de famille au
niveau de la Fondation Abbé Pierre.
Benjamin Vial : Doctorant en première année, étude du non-recours aux dispositifs d’insertion et de
formation, directeur : Philippe Warin.
Eva Simon : Doctorante en première année, étude des personnes pauvres habitant le parc privé
dégradé, directeur : Alain Faure
Manon : Doctorante en deuxième année en CIFRE, étudie les politiques éducatives locales au niveau
de la Métro
Chloé Leconte : Laboratoire GESCOP. A une formation en sciences cognitives, et travaille sur les
dynamiques d’innovation de produits à destination des personnes vivant avec moins de deux dollars
par jour.
Bart Barcik : Doctorant, étudie la lutte contre les discriminations à Grenoble et à Cracoville
(perception et vécu des individus ; institutions), directrice : Ewa Martin
Rachid Mendjeli : Thèse sur les concepts d’Etat-Providence et d’intégration républicaine, avec
comme terrain l’habitat de personnes immigrées dans quatre villes
Discussion (extraits d’après mes quelques notes…)
Alain Faure : Je vois trois enjeux : 1) Que ce groupe soit un endroit où on ait envie de travailler
ensemble et où vous faites avancer votre thèse ; 2) Comment fait-on pour être plus nombreux, en
particulier pour avoir des personnes de Territoire ? 3) Comment se situe-ton par rapport au
diagnostic posé par Alain&Ewa ?
Bart : Je serais intéressé un échange sur le fond, inter-disciplinaire et inter-thématique : mélanger les
aspects santé, éducation, logement, etc.
Alain Faure : Je propose que vous ouvriez une page internet, au sein de la thématique « Questions
Sociales et Inégalités », qui listerait les thèses qui se font sur ce sujet. Permettra d’être visible. Mais
pour cela, il faut un nom.
Manon : Est-il pertinent de retenir l’entré « métro » dans notre groupe ??
Eva : Peut-on inviter d’autres doctorants, venant d’autres labos ? (Réponse : oui, tant que les
institutions ne sont officiellement pas au courant)
Chloé : Problème du lieu de réunion (pas très pratique pour elle ni les doctorants de Territoire).
Eva : je propose de se réunir à Territoire ?
Chloé : Il faut que nous partions du contenu de nos thèses.
Alain Faure : Intérêt des thèses hybrides, périphériques, quand on travaille sur les questions sociales
Benjamin : cela pourrait être intéressant d’inviter des personnes extérieures au monde de la
recherche
Rachid : On serait un groupe qui travaille plus sur le local que sur le territoire de la Métro ; sur le
social ; où l’on échangerait sur nos recherches
Eva : Je suis d’accord pour travailler sur le « fond » ; les aspects « innovation » et « rechercheaction » m’intéressent.
Julien : la question de l’innovation m’intéresse
Manon : derrière la question de l’innovation, savoir si il y a superposition ou transformation des
systèmes ?
Bart : la question d’innover le social est très présente dans nos thèses.
Alain Faure : Il faut vous trouver un nom qui soit signifiant.
Bilan – Conclusion de la réunion
Nous nous accordons sur l’idée d’un groupe qui échange sur le fond, pas sur les méthodes ni pour se
filer un coup de main (CHOCOLAT existant pour cela). Nous voudrions regrouper des thésards de
disciplines diverses, en lien avec la thématique « question sociale et inégalités ». Parmi les sujets
d’intérêt communs, nous avons identifié la question de l’innovation, et la question de la rechercheaction (ou de l’articulation entre recherche et action).
Ce qu’il faut faire maintenant : trouver un nom (qui soit signifiant) ; prendre contact avec d’autres
doctorants ; préparer un petit texte pour Pactactualités et à mettre sur le site internet de Pacte.
La prochaine réunion se ferait a priori à Territoire. Eva est provisoirement désignée secrétaire du
groupe.
Mots-clés notés (idées pour le nom du groupe ?) : Social extrême ; innovation ; fil rouge ; rechercheaction ; décision ; comparaison ; génie social ; innover le social ; millefeuille ; chat botté
Contribution d’Helena REVIL
Je suis Héléna Revil, je finis cette année ma thèse, sous la direction de Philippe Warin.
Je travaille sur les questions d'accès aux droits et de non recours tout particulièrement dans le
domaine de la santé et de la perte d'autonomie. J'ai mené des enquêtes aux niveaux local et national,
notamment avec les organismes de Sécurité sociale, centres de santé, collectivités territoriales... J’ai
été amenée, avec l’Observatoire des non recours aux droits et dans le cadre de ma thèse, à élaborer
des outils innovants d’observation du non recours à partir des systèmes d’informations des acteurs.
La question de l’innovation au sein des territoires, de ses conditions de réalisation à travers
notamment des partenariats acteurs socio-économiques/ chercheurs m’intéresse ainsi tout
particulièrement.
Je suis très intéressée par la dynamique de rapprochement des jeunes chercheurs que vous impulsez
sur les "Questions sociales et les inégalités" et je souhaite "entrer dans la boucle". Je ne pense
malheureusement pas être très disponible en cette fin d’année car je me concentre sur la fin de
rédaction de thèse.
Ce mail pour me signaler et dire que je serai heureuse d'échanger sur les sujets de recherche qui sont
les nôtres et de faire part, si cela peut être utile, de quelques expériences que j'ai pu mener ces
dernières années avec d'autres doctorants du labo (organisation de Journées jeune recherche
interdisciplinaire « Regards croisées sur les populations vulnérables », co-organisation du séminaire
"La santé (re)mise en ordre" avec lequel des ponts sont peut être à tisser…).
Ces quelques mots donc pour dire mon envie de participer à la démarche de rapprochement des
jeunes chercheurs bossant sur les questions sociales, que j'ai pour certains le plaisir de côtoyer (ou
d'avoir côtoyé) au sein de l'Odenore ou dans les séminaires du labo.
A bientôt, Héléna.
Contribution d’Helene MILLET
(Contribution faite en parallèle de la réunion)
Réfléchir aux conditions et modalités du dialogue
entre monde universitaire et monde de la décision
Depuis les collectivités territoriales – Metro, Ville de Grenoble – les relations avec l’université et la
recherche sont perçues comme souhaitables, positives quand elles existent, susceptibles
d’amélioration souvent.
Elles s’élaborent fréquemment au fil de relations interpersonnelles, ou au rythme d’habitudes
acquises de travail avec des étudiants, généralement stagiaires, ou de façon plus élaborée et moins
fréquente sous forme de projet ponctuel, intégré à la formation et répondant à un besoin de la
collectivité.
L’aspiration à l’instauration de logiques relationnelles plus structurées, réfléchies et organisées de
façon durable et prospective, existe mais n’apparait pas a priori, particulièrement quand un début
de pratique n’existe pas encore, comme un objectif suffisamment proche pour qu’il soit envisageable
d’y consacrer du temps d’élaboration.
Du point de vue du monde universitaire, sans doute s’agira-t-il, dans la relation au monde de l’action
publique, de proposer aux étudiants des lieux d’apprentissage pratique professionnalisants, et de
rester au contact de terrains de recherche, d’observation et le cas échéant d’expérimentation.
Le projet de l’Université de Grenoble induit en outre un enjeu d’articulation des relations et des
pratiques, dans un objectif de prise en compte coordonnée de problématiques complexes.
Les questions qui se posent sont de l’ordre de :
 L’information – quelles sont les entités et qui sont les acteurs, de part et d’autre ; quelles
relations existent et comment se structurent-elles ?
 La temporalité – quel fonctionnement de travail efficace entre et le rythme administratif, les
échéances du politique, la périodicité du monde universitaire ?
 La prospective – quelles modalités de réflexion ou de veille pour accompagner, en recherche,
en expérimentation, en formation, les évolutions de l’action publique ?
 L’organisation – peut-on penser une plateforme de réflexion, de veille, de suivi et de mise en
relation, à même d’orchestrer les modalités d’échanges.
On peut envisager dans un premier temps des points de travail tous les deux mois, en se fixant très
vite des objectifs et des échéances.
Personnes ayant manifesté leur intérêt
Présents à la première réunion (cf CR) : Julien, Benjamin, Manon, Bart, Rachid, Eva (doctorants à
Pacte, département PO) ; Chloé (doctorante, laboratoire GESCOP). Nous nous sommes accordés sur
l’idée d’un groupe qui échange sur le fond, pas sur les méthodes ni pour se filer un coup de main
(CHOCOLAT existant pour cela). Nous voudrions regrouper des thésards de disciplines diverses, en
lien avec la thématique « question sociale et inégalités ». Parmi les sujets d’intérêt communs, nous
avons identifié la question de l’innovation, et la question de la recherche-action (ou de l’articulation
entre recherche et action).
Heleva Revil : Doctorante, termine sa thèse, sous la direction de Philippe Warin. Cf ci-dessus.
Helène Millet : chercheuse, travaille à la ville de Grenoble, en charge de la mission évaluation des
politiques publiques. En préparant avec Alain Faure cette association à Pacte, je lui disais que j'étais
notamment intéressée à creuser la question de l'articulation, ou la complémentarité, entre les
collectivités territoriales et la recherche. L’entrée en recherche-action me convient bien.
Josua Grabener : Doctorant, Pacte PO. Travaille sur l’accès au FSE (fonds de solidarité européen).
Intérêt du groupe : avoir accès à d’autres biblio, s’intéresse à la thématique du non-recours, avoir
accès à d’autres approches que la sienne.
Amar Thioune : Sujet de thèse : « l’influence des échelles et discontinuités territoriales sur les
politiques publiques d’aménagement du territoire en France. Une analyse à travers le projet du
Lyon/Turin et ses implications. ». Approche par la gouvernance et les jeux d’acteurs. Intéressé par ce
groupe tout d'abord pour pouvoir échanger sur les enjeux métropolitains dans une approche
pluridisciplinaire, discuter des problèmes méthodologiques et des modes de questionnement de
chaque discipline sur les problématiques territoriales.
Fabien Fortoul : Travaille sur les pôles métropolitains et les processus de métropolisation,
notamment au niveau de la réunion urbaine grenobloise.
Ouassim Hamzaoui : Doctorant, Pacte PO. Travaille sur l'évolution de la politique d'intégration des
étrangers en France. En fin de thèse. Ne suivra pas le groupe avant le printemps prochain
Claire Tollis : Actuellement en toute fin de thèse et ATER à Nice pour le 1er semestre, je ne vais pas
pouvoir me joindre à vous avant le mois de février. Mais ce sera avec plaisir car vos orientations me
plaisent. Je suis rattachée au département Territoire et ma thèse porte, notamment sur la gestion
des espaces verts de Grenoble et j'y trouve quelques éléments (notamment sur la façon dont les
jardins et parcs des quartiers "sensibles" connaissent une attention toute particulière) qui pourraient
alimenter/se nourrir de vos discussions.
Mehdi Arrignon