TP Installation et configuration du firewall logiciel IPCOP

Transcription

TP Installation et configuration du firewall logiciel IPCOP
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IPCOP 1.4.x
Mise en œuvre
du Pare Feu
Et
Des Addons
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1. Description du contexte et de l’architecture
IPCOP est une distribution Linux gratuite et OpenSource permettant la mise en place
simplifiée d’un pare-feu puissant à moindre de coût.
La distribution utilisée pour ce TP est la version 1.4.16
1.1. Pré requis :
Connaitre au minimum le plan d’adressage coté LAN (voir schéma ci-dessous), La
manipulation de fichiers sous Linux est un plus.
Disposer d’un ordinateur connecté et configuré sur le réseau LAN et disposant d’un
navigateur Internet.
La machine hôte doit disposer d’un minimum de 2 cartes réseau, afin de pouvoir reproduire le
schéma suivant :
Réseau
Rouge
192.168.1.0
Liaison commutée ou
lien LAN to LAN
Pare Feu
IPCOP
Postes et serveurs
Site distant ou
accès web (FAI)
Réseau LAN
192.168.0.0
Dans le cas du produit IPCOP les deux cartes seront nommées comme suit :
Green (verte) pour la liaison LAN
Red (Rouge) pour la liaison vers l’extérieur (Web, Site distant…)
Le produit IPCOP est tout à fait « virtualisable » cependant il est recommandé de tout de
même disposer de 2 cartes réseau physique sur l’hôte.
1.2. Création du support d’installation :
Le fichier téléchargé est de type image CDROM au format ISO (environ 45Mo). Ce dernier
doit donc être gravé sur un media de type CD-R ou CD-R/W.
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2. Lancement de l’installation :
Une fois le media crée, ce dernier doit être inséré dans le lecteur cdrom du pc hôte. Il est alors
nécessaire de booter avec ce cd (configuration requise dans le setup du poste).
A cet écran il est possible de démarrer l’installation en pressant « Entrée », les options
permettent soit de préciser certains paramètres liés au matériels soit de modifier des
paramètres tels que la langue d’installation, ou le partitionnement par défaut de l’installation.
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Sélectionner sur cet écran la langue d’installation d’IPCOP, dans notre exemple nous
choisirons Français.
Valider en pressant la touche entrée.
Sélectionner ici Ok plus valider avec Entrée.
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Ici le programme nous indique qu’il va partitionner le disque et installer les fichiers,
sélectionner Ok puis valider.
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Sur cet écran, s’il s’agit de la première fois que vous installez IPCOP sélectionner « Passer »
(en vous déplaçant avec les flèches puis en validant votre choix avec la barre d’espace) puis
valider.
Cet écran est primordial dans l’installation d’IPCOP car c’est ici que allez définir votre carte
réseau Green (VERTE) liée au LAN. IPCOP dispose d’un module de recherche et de
configuration automatique pour de nombreuses cartes réseau. Valider alors la fonction de
recherche.
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Cet écran nous indique qu’IPCOP a bien trouvé et configuré une carte réseau sur votre
système. Vérifier que cette dernière correspond bien au matériel présent dans votre machine et
valider.
Sur cet écran vous allez définir l’adresse IP de votre carte réseau VERTE.
Cette adresse doit être libre dans votre réseau LAN, dans notre exemple nous choisirons
l’adresse : 192.168.0.254
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A cet écran l’installation d’IPCOP est terminée, nous allons désormais procéder à la première
étape de la configuration.
Sur cet écran choisir le clavier correspondant à votre disposition de clavier. Dans notre cas
choisissons fr-pc puis validons.
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Sur cet écran, choisissez le fuseau horaire dans lequel vous vous situez, puis validez.
Saisir sur cet écran le nom d’hôte de votre machine puis validez, dans notre cas nous gardons
le nom par défaut, à savoir ipcop.
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A cet écran, choisissez le nom de domaine de votre infrastructure réseau, ce dernier peut être
de type FQDN, nous choisirons dans notre exemple bloktout.dom, puis validez.
Cet écran permet de configurer une liaison (Rouge) de type RNIS ou Numéris (FT).
Aujourd’hui rare, nous choisissons de désactiver cette fonction.
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2.1. Configuration complémentaire
Nous allons finaliser la configuration réseau de notre pare-feu. Nous allons alors choisir le
type de configuration réseau nous retenons.
Valider en pressant « entrée »
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Afin de correspondre au schéma initialement présenté, nous choisissons GREEN+RED (Les
autres configurations seront détaillées plus loin), puis nous validons.
Il faut ensuite définir les affectations de cartes réseau (Pour la carte Rouge dans notre cas)
Sélectionner Affectation des pilotes et des cartes puis valider.
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Nous voyons ici que la carte RED (rouge) n’est pas configurée. Il faut alors valider ici pour
effectuer une recherche de la carte réseau.
Une fois la carte trouvée, il nous est proposé de l’affecter au réseau RED (rouge). Valider à ce
niveau.
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A ce stade, tout va bien, il faut valider.
Nous allons désormais procéder à la configuration de l’adresse de la carte RED :
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Choisir RED puis OK.
Ici nous pouvons soit choisir de saisir une adresse IP statique correspondant au réseau rouge
(Souvent dans le réseau du routeur), soit de laisse le routeur ou le FAI nous fournir une
adresse IP (DHCP) soit passer par les protocoles PPPOE (Point to Point Protocol Over
Ethernet) ou PPTP (Point to Point Tunneling Protocol). Dans notre cas nous choisissons
Statique et saisissons 192.168.10.1 comme adresse IP Rouge. Nous conservons le masque
réseau proposé.
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Nous allons maintenant configurer les adresses des serveurs DNS et de la passerelle que doit
interroger IPCOP.
Saisir ici les adresses DNS de votre fournisseur d’accès internet, ainsi que l’adresse IP (LAN)
de votre routeur(box…)
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Il ne reste plus qu’a définir si IPCOP doit être serveur DHCP ou non.
En fonction de votre architecture, vous pouvez soit activer ou désactiver DHCP. Si vous
l’activer, vous devrez alors connaitre votre plan d’adressage IP LAN, afin de créer l’étendue
DHCP. Dans notre cas nous n’activerons pas le DHCP.
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Nous avons désormais terminé la configuration Réseau de notre IPCOP, nous pouvons passer
à la dernière étape consistant à configurer les différents mot de passe du système. Valider
l’option « Continuer ».
Il est fort probable que l’écran de configuration DHCP apparaisse de nouveau, valider alors
par le bouton OK.
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Le premier mot de passe que nous devons saisir est celui du compte « root » à savoir le super
utilisateur qui vous permet d’entrer en mode console sur votre ipcop et surtout de pouvoir
installer les AddOns.
Si lorsque ce vous saisissez le mot de passe, rien ne s’affiche, c’est normal
Le second compte appelé « admin » permet quant à lui d’administrer IPCOP depuis
l’interface Web, ce compte ne permet pas d’ouvrir une session en mode console.
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Enfin le dernier mot de passe permet de protéger la clé de cryptage des sauvegardes de
configuration d’IPCOP.
Si vous arrivez à cette page, c’est bon signe ! IPCOP doit alors redémarrer
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3. Accès à IPCOP
3.1. Accès local en mode terminal
Lorsque vous arrivez à cet écran il vous est possible d’ouvrir une session avec le compte
« root »
Vous pouvez alors relancer la configuration IPCOP en tapant la commande « setup »
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Vous pouvez alors effectuer les modifications nécessaires et quitter si besoin.
N’oubliez pas de fermer votre session sur IPCOP avec la commande « logout »
3.2. Accès à distance via un navigateur Internet
Pour des raisons que j’ignore j’ai pu constater que l’affichage des menus était de meilleure
qualité avec Internet Explorer qu’avec Firefox. J’utilise donc dans ce tutoriel Internet
Explorer.
Exécutez alors votre navigateur internet favori puis saisissez l’adresse IP GREEN de votre
IPCOP dans la barre d’adresse de votre navigateur suivie de :81 comme ci-dessous :
Selon le navigateur employé, il vous est demandé de valider un certificat de sécurité :
On arrive alors à la fenêtre de configuration IPCOP :
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Il faut désormais vous connecter en cliquant sur le bouton « Connexion »
Saisir ici le login « admin » avec le mot de passe configuré auparavant.
Vous avez désormais accès à toutes les fonctions de votre IPCOP.
3.3. Accès à distance via un accès Telnet sur SSH
Pour cela nous allons sur la page de configuration Web dans l’onglet « Système » puis « accès
SSH »
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Il faut alors cocher les case « Accès SSH », et « autorise le transfert TCP », puis
« Enregistrer »
Nous pouvons désormais utiliser Putty pour administrer notre IPCOP à distance :
Noter bien la ligne en surbrillance : IPCOP écoute sur le port 222 pour SSH et non 22
Tout comme notre navigateur, Putty nous informe qu’il faut accepter un certificat pour
accéder a IPCOP, nous répondons donc Oui.
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4. Installation des Add-Ons :
Pour installer les add-on sur IPCOP nous allons avoir recours au logiciel permettant
d’envoyer des fichiers sur la machine IPCOP depuis un poste Windows à savoir WinSCP.
Pour utiliser WINSCP il est impératif d’avoir activé le protocol SSH sur l’IPCOP (voir plus
haut)
4.1. Installation de AdvancedProxy
4.1.1. Transfert du fichier d’installation
Via WinSCP transferer le package AdvancedProxy.x.x.x.tar.gz dans le dossier /tmp de
l’IPCOP
Saisir les informations de connexion puis cliquer sur « Connecter ».
Comme pour Putty, il faut accepter le certificat.
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Nous avons alors ici une interface ou à gauche se trouve les fichiers de votre micro, et à droite
les fichiers de votre IPCOP.
Nous allons alors nous positionner dans le répertoire « tmp » de l’IPCOP.
La copie s’effectue par un simple Glisser-Coller, nous allons alors sélectionner le fichier
d’installation d’advancedProxy puis le glisser vers le répertoire /tmp de l’IPCOP
La fenêtre suivante apparait pour confirmer la copie :
Cliquer sur Copier
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Nous constatons que le fichier est bien copié.
4.1.2. Installation de l’addon
Nous allons alors passer en mode console ou directement sur notre machine pour installer cet
add-on.
Basculer dans le répertoire tmp, avec la commande « cd /tmp »
Lister le contenu du répertoire avec la commande « ll »
Commençons par installer l’Advanced Proxy, pour cela il faut tout d’abord extraire les fichier
de l’archive compressée en TAR :
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En tapant la commande « ll » nous constatons qu’un nouveau répertoire s’est crée :
Entrons alors dans ce dernier pour exécuter l’installation d’Advanced Proxy :
Pour lancer l’installation il faut taper la commande suivante : « /install » comme ci-dessous :
Une fois l’installation terminée, nous avons ce type d’écran :
4.1.3. Configuration de Advanced Proxy
Lorsque nous retournons dans notre navigateur à la page de configuration d’IPCOP, nous
avons dans l’onglet « Services » les fonctionnalités que nous venons d’ajouter :
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4.1.3.1.
Activation du Proxy Avancé :
Afin d’utiliser le proxy dans sa configuration initiale, il est impératif de l’activer.
Le mode transparent permet de se passer de toute configuration sur les postes clients au
niveau des navigateurs internet (paramétrage du proxy). Tout trafic passant par la passerelle
IPCOP sera analysé par le proxy.
Si cette solution peut être séduisante nous verrons plus loin qu’elle peut poser quelques
problèmes dans certains cas.
4.1.3.2.
Activation des Logs
Ensuite nous allons activer les Logs de tout ce qui passe par IPCOP :
4.1.3.3.
Gestion du contrôle d’accès
La section Contrôle d’accès par le réseau permet de définir les réseaux et sous réseau permits
pour utiliser IPCOP.
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Il est également possible ici de définir les IP ou adresses Mac non restreintes ou interdites.
Une adresse non restreinte n’est pas affectée par la réduction de bande passante par exemple.
Une adresse interdite, ne pourra pas accéder à internet !
4.1.3.4.
Les restrictions de temps
La section restrictions de temps, permet de définir les horaires d’accès au web.
Nous verrons lors de la configuration d’UrlFilter une méthode de restriction plus poussée.
4.1.3.5.
Les limites de transfert
La section Limites de transfert permet (à confirmer) de donner une limite sur la taille des
fichiers en réception et en emission.
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4.1.3.6.
Réduction du téléchargement
La section réduction du téléchargement, permet d’allouer de la bande passante globale et/ou
par poste client.
Dans cet exemple, le débit total ENTRANT est de 1024kBit/s soit 128 Ko/s max, et le débit
par hôte est de 256kBit/s soit 32Ko/s.
Cependant notez bien que ces débits n’affectent que le téléchargement sur http, une personne
effectuant du téléchargement via FTP dispose de toute la bande passante disponible ( !)
Pour toute modification des paramètres de l’AdvancedProxy ne pas oublier de redémarrer le
service en cliquant sur Sauver et redémarrer
4.2. Installation de UrlFilter
4.2.1. Transfert du fichier d’installation
Via WinSCP transferer le package AdvancedProxy.x.x.x.tar.gz dans le dossier /tmp de
l’IPCOP.
4.2.2. Installation de l’addon
Via l’utilitaire Putty, extraire et installer l’addon comme suit :
Extraire…
Installer…
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L’installation de l’add-on UrlFilter est terminée.
4.3. Configuration de UrlFilter
Lorsque nous retournons dans notre navigateur à la page de configuration d’IPCOP, nous
avons dans l’onglet « Services » les fonctionnalités que nous venons d’ajouter :
4.3.1. Activation du Filtreur d’URL
Nous voyons ici que le filtreur d’URL est bien disponible, cependant pour l’activer nous
devons passer par AdvancedProxy.
Section UrlFilter :
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Et bien sur ne pas oublier d’enregistrer les changements !
4.3.1.1.
Catégories de blocage
Les catégories de blocage sont des listes de domaines et URL qu’il est possible de bloquer
simplement en cochant la case correspondante. Nous verrons plus bas comment ajouter
d’autres catégories de blocage.
4.3.1.2.
Blacklists personnalisées
Dans cette section il est possible d’ajouter rapidement un domaine ou une URL à bloquer.
Un domaine est de la forme www.monsite.com
Une URL sera de la forme http://www.monsite.com/index.php
Ne pas oublier d’activer les blacklists personnalisées !
4.3.1.3.
Whitelistes personnalisées
Dans cette section il est possible d’ajouter rapidement un domaine ou une URL qui serait
bloqué par les blacklists par défaut.
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Un domaine est de la forme www.monsite.com
Une URL sera de la forme http://www.monsite.com/index.php
Ne pas oublier d’activer les Whitelistes personnalisées !
4.3.1.4.
Liste d’expressions personnalisées
Les listes d’expressions personnalisées permettent de bloquer des termes apparaissant dans
dans une URL sans pour autant bloquer un domaine complet. Par exemple il est possible de
bloquer toutes les URL contenant l’expression : /gateway/gateway32.dll ? (pour msn)
4.3.1.5.
Bloquer les extensions de fichiers
Cette section permet de bloquer les fichiers exécutables (exe, com, bin, bat, cmd…)
compressés (zip, rar, arj, tar.gz…), audio et video (mp3, wav, wma, avi, mpg,…)
Uniquement par le biais de la navigation HTTP.
4.3.1.6.
Contrôle d’accès basé sur le réseau
Cette section permet de définir les adresse IP qui ne doivent pas être filtrées (serveurs) et celle
qui doivent être bannies.
4.3.1.7.
Contrôle d’accès basé sur le temps
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Si vous cliquer ‘définir les contraintes horaires’ vous arrivez à l’écran suivant :
Vous pourrez ici définir qui peut accéder à quoi et à quel moment de la semaine ou de la
journée (ici les postes du réseau 192.168.10.0/24 peuvent accéder sans restrictions au contenu
internet de 10h00 à 12h00 du lundi au vendredi.)
On voit qu’il est également possible de définir des quotas utilisateurs, il s’agit là de quotas
‘temps’ basés sur la durée de connexion.
4.3.1.8.
Paramètres des pages bloquées
Ici il est possible de paramétrer l’affichage de l’utilisateur lorsque ce dernier se voit être
bloqué.
4.3.1.9.
Paramètres avancés
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Vous pouvez ici par exemple activer SafeSearch, masquer le message d’erreur IPCOP pour la
catégorie ads (Très souvent utilisée).
Vous pouvez également depuis cette section pallier à une ‘ruse’ des utilisateurs qui consiste à
saisir l’ip de l’URL bloquée plutôt que l’adresse pour outre passer le filtrage, en cliquant sur
bloquer l’accès aux sites pour cette (ou ces) adresse(s) IP
Enfin c’est ici que vous activez les logs pour le filtreur d’URL.
4.3.1.10. Ajout massif de Blacklist
Pour d’avantage de filtrage il est conseillé d’installer d’autres Blacklist complémentaire à
celle en place par défaut.
J’ai pour ma part choisi les blacklist suivantes :
Blacklist de l’université de Toulouse : ftp://ftp.univtlse1.fr/pub/reseau/cache/squidguard_contrib/blacklists.tar.gz
Blacklist Shalla Secure Services : http://www.shallalist.de/Downloads/shallalist.tar.gz
La combinaison de ces deux blacklists permet un filtrage assez poussé comme le démontre la
nouvelle liste de catégories alors disponible :
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4.3.1.11. Installation des blacklists
Dans le bas de cette page il nous est possible d’uploader un fichier de blacklist :
En cliquant sur parcourir, nous allons allez chercher notre fichier de blacklist :
On sélectionne le fichier blacklists.tar.gz
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Puis on clique sur charger la blacklist. En fonction de la blacklist et de la puissance de la
machine cette opération peut prendre de 1 à 10 minutes !
Ne surtout pas redémarrer votre IPCOP pendant cette période !!!
Une fois terminée cette opération, nous constatons que la liste des catégories a évolué de
façon significative :
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5. Configuration de l’authentification :
Il est possible dans IPCOP de procéder à l’identification des utilisateurs d’Internet.
Cependant pour activer cette fonction, plusieurs points sont à prendre en considération :
-
Le mode Proxy Transparent doit être désactivé
Les postes clients doivent donc être configurés pour passer à travers le proxy
Plusieurs méthodes d’authentification sont disponibles sous IPCOP :
Dans le bas de la fenêtre de configuration du Proxy Avancé nous avons :
None
L’authentification est désactivée, aucun login/mot de passe n’est demandé.
Local Authentication
Cette méthode d’authentification est la préférée des petites structures, la gestion des
utilisateurs et mot de passe est effectuée par IPCOP lui-même.
Authentication avec identd
Cette méthode est particulièrement prisée pour les entreprise ou
• l’authentication doit se faire de manière masquée
• le proxy doit fonctionner en mode transparent
• Les login utilisateurs sont davantage utilisés pour les log que pour une réèlle
authentification.
Cette méthode requiert cependant l’installation d’un client idend sur les postes clients (surtout
Microsoft)
Authentication utilisant LDAP
Cette méthode est la plus utilisée pour les réseau de moyenne et grande taille.
Les utilisateurs devront s’authentifier lors de l’accès aux site web par un couple login / Mot
de passe
Les informations sont alors vérifées, par un serveur LDAP externe
Advanced Proxy fonctionne avec ces type de serveurs LDAP :
• Active Directory (Windows 2000 and 2003 Server)
• Novell eDirectory (NetWare 5.x und NetWare 6)
• LDAP Version 2 and 3 (OpenLDAP)
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Note: le protocole LDAPS (Secure LDAP) n’est pas supporté par Advanced Proxy.
Windows authentication
Les utilisateurs doivent s’authentifier lorsqu’isl accèdent au web, les informations
d’identification sont vérifiée par une contrôleur de domaine externe tel que :
• Windows NT 4.0 Server or Windows 2000/2003 Server
• Samba 2.x / 3.x Server (running as Domain Controller)
RADIUS authentication
Les utilisateurs doivent s’authentifier lorsqu’ils accèdent au web, les informations
d’identification sont vérifiées par serveur RADIUS externe :
Dans notre cas nous allons utiliser l’authentification Locale.
Nous devons donc dans notre cas désactiver le mode transparent, et cocher l’option « locale »
Nous pouvons donc dès maintenant gérer nos utilisateurs en cliquant sur Gestion des
utilisateurs :
Dans la partie droite de cette fenêtre nous avons la possibilité d’affecter 1 groupe parmi 3 à
chaque utilisateur :
Standard : Toutes les restrictions sont actives tout le temps
Etendu : Les membres de ce groupe outrepassent les restrictions
Désactivé : Permet de désactiver un compte sans le supprimer
Une fois les utilisateurs crées, ils apparaissent comme ci-dessous :
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Maintenant passons à la configuration du navigateur client :
Il s’agit de configurer la navigateur pour passer à travers le proxy :
Pour Internet Explorer :
Lors de l’ouverture du navigateur nous avons alors une fenêtre du type :
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L’utilisateur peut alors changer son mot de passe à l’adresse suivante :
http://adresse-ip-verte-ipcop:81/cgi-bin/chpasswd.cgi
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6. Installation des Addons supplémentaires :
6.1. Installation de Update Accelerator
Update Accelerator est un outils fort utile sur un réseau d’entreprise effectuant régulièrement
des mises à jour logicielles d’antivirus, de correctifs Windows et Linux. En effet ce dernier
stocke localement les produits téléchargés et les met donc à disposition localement pour les
utilisateur de manière totalement transparente pour ce dernier.
Attention : Cet addon s’avère extrêmement gourmand en espace disque ou bout de quelques
temps (en fonction de votre parc) il malheureusement il ne s’installe pas sur la plus grande
partition Linux de votre IPCOP . Un disque dur d’un minimum de 40 Go et un
redimensionnement sont donc impératif.
Le redimensionnement peut se faire avec Gparted Live CD Edition disponible ici :
http://ftpclubic31.clubic.com/files/bb5451de46edea0176eca239e76fe873/492ab59d/logiciel/g
parted-live-cd_gparted_live_cd_0.3.7-7_francais_18746.iso
Recommandations :
- Réduire la partition /var
- Augmenter en conséquence la partition /
6.1.1. Transfert du fichier d’installation
Via WinSCP transferer le package Ipcop-updatexlrator.x.x.x.tar.gz dans le dossier /tmp de
l’IPCOP.
6.1.2. Installation de l’addon
Via l’utilitaire Putty, extraire et installer l’addon comme suit :
Extraire…
Installer…
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6.1.3. Configuration d’update accelerator
Une fois installé l’addon se trouve dans le menu SERVICES d’IPCOP :
Cependant pour activer la fonction de cet addon il est impératif de passer par le Proxy
Avancé :
Une fois activé une des seules actions à mener est de vérifier l’espace disque disponible de
façon régulière en cliquant sur Maintenance.
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Il est alors possible ici de purger certains fichiers obsolètes :
6.2. Installation de Sarg
Sarg est un outils de journalisation des activités de navigation au travers d’un proxy Squid.
Une version spéciale IPCOP à été développée, nous allons procéder à son installation et
visualiser quelques logs (disponibles à partir d’un minimum de 24 heures)
6.2.1. Transfert du fichier d’installation
Via WinSCP transferer le package sarg_ipcop.x.x.x.tar.gz dans le dossier /tmp de l’IPCOP.
6.2.2. Installation de l’addon
Via l’utilitaire Putty, extraire et installer l’addon comme suit :
Extraire…
Installer…
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6.2.3. Visualisation de journaux IPCOP
Sarg est alors disponible via l’onglet Journaux d’IPCOP :
Au bout de 24 heures (rotation et enregistrement de log par défaut) :
Lorsqu’on cliquer sur Daily :
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6.3. Installation de BlockOutTraffic (BOT)
Par défaut IPCOP filtre tous les paquets entrant par le biais de sa fonction principale à savoir
Pare-Feu.
Or lors d’une utilisation en entreprise l’accès Internet de cette dernière est parfois (voir
souvent !) utilisée à des fins peu scrupuleuses par certains utilisateurs.
Jusqu'à maintenant IPCOP autorise la quasi-totalité des services en sortie, y compris le Peer 2
Peer, les prises de main à distance, le ftp…….
BlockOutTraffic permet de contrôler davantage ce qui sort de notre IPCOP. Dans notre
exemple nous allons voir les points suivants :
•
•
•
•
Créer les règles de base pour accéder au web
Autoriser certains services
Affiner les droits utilisateurs
Créer des groupes d’ordinateurs et leur affecter des règles différentes
6.3.1. Transfert du fichier d’installation
Via WinSCP transferer le package BlockOutTraffic.x.x.x.tar.gz dans le dossier /tmp/BOT de
l’IPCOP.
6.3.2. Installation de l’addon
Via l’utilitaire Putty, extraire et installer l’addon comme suit :
Extraire…
Installer…
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6.3.3. Configuration de BOT
La première action à mener est de se rendre dans l’onglet Pare-Feu puis Gérer le traffic
sortant :
Un message nous informe que le fichier de configuration est invalide :
Il faut alors cliquer sur le bouton ‘Modifier’
Saisir les informations suivantes
•
•
•
•
•
L’adresse MAC du pc d’administration, sans cette dernière, vous ne pourrez pas
administrer votre IPCOP sur le port 81.
Le port https d’administration : 445
Cochez la case ‘Lien autorisé, connexions établies’
Cochez la case ‘Journaliser les paquets ne correspondant pas à une règle de
BlockOutTraffic’
Action de refus par défaut : DROP
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• Cochez la case du mode ‘avancé’
• Cochez la case ‘afficher les couleurs d’interfaces dans l’aperçu des règles’
Puis enregistrer.
La configuration de BOT ressemble alors à ceci :
6.3.3.1.
Ajout des services d’accès à IPCOP
A partir de ce point nous allons devoir créer quelques services liés au fonctionnement
d’IPCOP.
Afin de pouvoir utiliser les services d’IPCOP et du filtrage et sera tout d’abord impératif de
donner quelques droits aux utilisateurs du réseau local.
Pour cela rendez vous dans Pare-Feu, puis Configuration Avancée du BOT :
Nous allons ici créer des services propres à IPCOP :
•
•
•
Un service SSH_IPCOP, permettant l’accès à la machine IPCOP par le biais du
protocole SSH sur le port 222 (par défaut)
Un service PROXY_IPCOP, permettant d’utiliser les services Proxy d’IPCOP via le le
port 800 (par défaut)
Un Service HTTPS_IPCOP, permettant l’accès à la configuration web de l’IPCOP via
le port 445 (définit par défaut)
Pour cela choisir la rubrique ‘Paramètres de services’ :
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S’affiche alors la liste des services ajoutés (vide par défaut) ainsi que la liste des services par
défaut.
Ajout du service SSH_IPCOP :
Saisir le nom du service, puis le port correspondant enfin le protocole utilisé puis ‘Ajouter’
Une fois les services ajoutés la rubrique services doit ressembler à ceci :
6.3.3.2.
Groupement des services
Afin prochainement de simplifier la création et la gestion des règles de filtrage, nous allons
regrouper ces services dans un groupe afin de ne faire qu’une règle d’accès pour ces 3
services.
Pour cela choisir la rubrique ‘Réglages pour grouper’ :
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Sous cette section nous avons la section permettant de créer des groupements de services :
Nous allons créer les groupements suivants :
•
•
ACCES_IPCOP : Ce groupe intègrera les services SSH_IPCOP, HTTPS_IPCOP,
PROXY_IPCOP
NAVIG_NORM : Ce groupe intégrera les services http(80), dns(53), pop3(110),
smtp(25), ftp(21), ftp-data(20), permettant une navigation sur le web standard
accompagnée de la possibilité de consultation de mail depuis un client en POP/SMTP
et également la possibilité d’échanger des fichiers en FTP.
Création du groupe ACCES_IPCOP :
Le groupe une fois crée et avec les 3 services :
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Avec l’autre groupe (NAVIG_NORM) :
6.3.3.3.
Création des règles d’accès à Internet
Nous avons désormais crée nos groupement de services afin de simplifier la gestion des
règles. Nous allons désormais créer les règles d’accès à Internet.
Notez bien que la règle par défaut interdit tout trafic
Le fonctionnement d’une règle de filtrage est le suivant sur IPCOP :
Il faut définir, l’interface d’entrée de la règle (celle sur laquelle le réseau source est connectée,
souvent GREEN), puis le réseau Source, éventuellement le port source, puis définir s’il s’agit
d’une règle d’accès à IPCOP ou d’accès à un autre réseau (web), par quelle interface la sortie
doit s’effectuer (souvent RED), le réseau de destination, et le service ou groupement de
service utilisé. Enfin on active ou non la règle.
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Création de la règle d’accès à IPCOP :
Notez bien que pour le moment BlockOutTraffic est désactivé (heureusement !)
Ajoutons la règle ayant pour action d’accepter le trafic vers IPCOP, en cliquant sur Nouvelle
règle.
Configuration de la source :
Interface par défaut : Green
Réseau par défaut : Green Network
Configuration de la destination :
Simplement cocher Accès à IPCOP
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Configuration du ou des services :
Cocher service utilisé, puis choisir Regroupement de services et sélectionner ACCES_IPCOP
Réglages supplémentaires :
•
•
•
•
Bien penser à cocher ‘Règle activée’
Définir l’action de la règle
Saisir un commentaire pour la règle
Désactiver les options de Match*
Si besoin définir une plage horaire de fonctionnement de la règle :
Cliquer alors sur Suivant pour visualiser votre règle avant de l’enregistrer, enregistrer
directement si vous êtes sur de vous !
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La règle que vous venez de créer est alors visible dans les règles actuelles :
6.3.3.4.
Création de la règle de navigation Web :
Ajoutons maintenant la règle ayant pour action d’accepter le trafic vers Internet, en cliquant
sur Nouvelle règle.
Configuration de la source :
Interface par défaut : Green
Réseau par défaut : Green Network
Configuration de la destination :
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Cocher : autre réseau
Réseau par défaut : Any
Configuration du ou des services utilisés :
Cocher : Service utilisé
Regroupement de services : NAVIG_NORM
Enregistrer.
Les deux règles que nous venons de créer :
A partir de ce point nous devons pouvoir activer BOT et tester la navigation.
Cliquer sur paramètres :
Cliquer sur Activer BOT :
Si tout s’est bien déroulé jusque là vous devez pouvoir naviguer sur Internet, echanger des
mails via pop/smtp et faire du ftp (Mode Actif uniquement).
Par contre vous ne devez pas pouvoir vous rendre sur une page HTTPS
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Si vous désirez autoriser le https, il suffit de se rendre dans Configuration avancée du BOT,
puis réglages pour grouper :
Et ajouter le service par défaut https(443) au groupe NAVIG_IPCOP :
Cette modification est immédiate pour les utilisateurs.
6.3.3.5.
Créer des groupes d’ordinateurs
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Dans l’état actuel d’IPCOP tout le monde y compris les serveurs et les admins disposent des
droits de navigation identiques, cela peut dans certains cas s’avérer peu pratique (Mise à jour
d’un serveur AntiVirus par exemple)
Dans ce chapitre nous allons donc voir comment affecter des services différents à différents
ordinateurs voir groupe d’ordinateurs.
Pour cela nous prendrons l’exemple suivant :
Un espace de formation, composé de 14 postes stagiaires et d’un poste formateur. Les 14
postes disposent des droits que nous venons de mettre en place, le formateur peut utiliser
n’importe quel service Internet. Si d’autres ordinateurs se connectent au réseau local, ces
derniers ne doivent uniquement pouvoir naviguer en http.
Afin de différentier les postes de travail de manière intelligente, nous allons utiliser les
adresses MAC des cartes réseau et non les adresses IP (plus pratique si vous utilisez un
serveur DHCP sur votre réseau).
Pour saisir les adresses MAC des ordinateurs rendez vous dans Configuration avancée du
BOT, puis réglages d’adresses :
Saisir un nom de poste (pas nécessairement le nom Netbios du poste) puis choisir MAC
comme format d’adresse et saisir l’adresse MAC.
Et ainsi de suite pour tous les pc que vous voulez répertorier :
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Une fois les postes crées, vous pouvez alors vous rendre dans paramètres txt du regroupement
d’adresses :
Vous allez alors pouvoir créer un groupe et y affecter un ou plusieurs postes :
Au final nous obtenons quelque chose de ce genre :
6.3.3.6.
Création de la règle pour le groupe de pc PC-FORMATEURS :
Configuration de la source :
Configuration de la destination :
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Une fois la règle terminée :
Remarque : Il est possible de modifier l’ordre d’exécution des règles ici :
6.3.3.7.
Modification de la règle pour les stagiaires :
Nous pouvons dès lors modifier la règle existante (la numéro ci-dessus) pour que seuls les pc
du groupe PC-STAGIAIRES puissent utiliser les services configurés.
Il suffit de cliquer sur le bouton ‘modifier’
et de changer la source :
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Puis d’enregistrer.
Enfin il est possible de créer une nouvelle règle permettant par exemple uniquement la
navigation http pour tous les autres pc qui se connectent au réseau :
Pour cela nous avons du recréer un groupe de services appelé NAVIG_MINI comprenant les
services domain(53) et http(80) uniquement.
Voici les regroupements que vous devez avoir si vous avez suivi ce tutoriel dans son
intégralité jusqu'à maintenant :