Etude de Modélisation d`un Générateur Photovoltaïque
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Etude de Modélisation d`un Générateur Photovoltaïque
10ème Séminaire International sur la Physique Energétique 10th International Meeting on Energetical Physics Etude de Modélisation d’un Générateur Photovoltaïque K .TAHRI, B. BENYOUCEF Département de physique Unité de Recherche Matériaux et Energies Renouvelables Université Abou Bakr BELKAÏD- B.P. : 119 TLEMCEN 13000. E-mail: [email protected] Résumé- Convertir l’énergie solaire c’est satisfaire au besoin d’énergie de notre globe terrestre, faciliter la tache de la conquête spatiale. La cellule solaire est le processus le plus efficace pour convertir directement l’énergie solaire en énergie électrique. La puissance délivrée par une cellule reste actuellement faible. L’association série / parallèle de cellules pour former des modules et des panneaux permet l’obtention de la puissance désirée. Afin d’exploiter au mieux les générateurs photovoltaïques et d’optimiser leur rendement, il est nécessaire de mettre au point une conception de panneaux basés sur des méthodes numériques modernes. Nous avons élargi la modélisation aux modules et aux panneaux solaires en développant leurs grandeurs caractéristiques. Un programme de simulation permettant l’adaptation d’un panneau à été mis au point. Mots clés La jonction P-N, le silicium (Si), la modélisation, la simulation, conversion photovoltaïque, cellule solaire, module PV, panneau PV, générateur PV. I. INTRODUCTION La conversion photovoltaïque est l’un des modes les plus intéressants d’utilisation de l’énergie solaire. Elle permet d’obtenir de l’électricité de façon directe et autonome à l’aide d’un matériel fiable et de durée de vie relativement élevée, permettant une maintenance réduite. Les pays à fort ensoleillement pourraient devenir les grands bénéficiaires de cette forme d’énergie. Le climat et la situation géographique de l’Algérie ont pris place parmi les pays les plus avantagés en ce domaine. Pour améliorée la connaissance de ces systèmes, plusieurs voies sont possibles. L’expérimentation en vraie grandeur peut apporter des réponses aux questions posées, mais Cette solution est longue et coûteuse à mettre en œuvre, et ne permet pas de généraliser les résultats ; L’autre voie fait appel à la modélisation et a des Journal of Scientific Research N° 0 vol. 1 (2010) programmes de simulation sur ordinateur permettant de traiter un grand nombre de cas en un temps et avec un coût très réduit. II. CELLULE SOLAIRE La conversion directe de la lumière en énergie électrique s’obtient par l’intermédiaire de la cellule solaire, selon un processus appelé « Effet Photovoltaïque ». II.1. Effets Photovoltaïques L’effet photovoltaïque a été découvert en 1839 par Alexandre Edmond Becquerel, un chercheur français qui se demandait pourquoi certains matériaux faisaient des étincelles lorsqu’ils étaient exposés à la lumière il a pu démontrer qu’il s’agissait d’une conversion directe de la lumière en énergie électrique. En 1905 Albert Enstien a écrit sur l’effet photovoltaïque en postulant que la lumière pouvait entrer à l’intérieur des atomes, et que la collision entre les photons et les atomes pouvait faire sortir des électrons de leurs orbites permettant la création d’un courant électrique [1]. Figure1. Schéma de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque 192 II.2. Cellule Solaire La cellule photovoltaïque est constitué d’un semiconducteur de type P et d’un semi-conducteur de type N séparés par une zone de charge d’espace lorsque la surface de l’une des régions est déclarée, les photos absorbés possédant une énergie E h ν c λ Supérieur à l’énergie de la bande interdite Eg du semi conducteur et créent des pairs électrons - trou. Ces paires générant un courant grâce au champ électrique régnant au niveau de la jonction. Rendement des cellules commercialisées 6 à 8%. Appareils de faible puissance, production d’énergie embarquée, modules de grandes dimensions. 4. Couches minces Technologie émergente Rendements inférieurs au silicium cristallin mais les coûts sont potentiellement inférieurs (cette technologie nécessite moins de matériaux semiconducteurs). Modules de grandes dimensions. II.4. Groupements des cellules solaires 0.04 0.035 0.03 Pmax courant I ( A ) Pmax 0.025 0.02 (G ) (1 ) 0.015 0.01 0.005 0 0 0.5 1 1.5 Tenion V ( volt ) 2 2.5 (a) 0.16 0.14 courant ( A ) 0.12 Pmax 0.1 0.08 (G ) 0.06 0.04 Figure2. Groupement d’une cellule solaire éclairée 0 II.3. Production de Cellules et de Modules Il existe essentiellement quatre technologies de cellules photovoltaïques : 1. Silicium multicristallin 50% du marché mondial. Rendement des cellules commercialisées 12 à 14%. Moins cher que le monocristallin. Module de grandes dimensions, générateurs de toutes tailles. 2. Silicium monocristallin 35 % du marché mondial. Procédé de fabrication bien maîtrisé. Rendement des cellules commercialisées 14 à 16%. Très bonne tenue de l’efficacité sur la durée. Matière première largement disponible. Matériau sans influence sur l’environnement. Faible coefficient d’absorption ; utilisé en couches épaisses, il nécessite de grandes quantités de matériau. Module de grandes dimensions, appareils de faibles puissances. 3. Silicium amorphe 9 % du marché mondial. Dépôts de couches minces sur du verre. Journal of Scientific Research N° 0 vol. 1 (2010) (1 ) Pmax 0.02 0 0.1 0.2 0.3 0.4 Tenion( volt ) 0.5 0.6 0.7 (b) (a) : Groupement des cellules solaires en série (b) : Groupement des cellules solaires en parallèle III. LES MODULES PHOTOVOLTAÏQUES Les puissances demandées par les charges couramment utilisées nécessitent conjointement des tensions et des courants supérieurs à ceux que peuvent fournir les cellules élémentaires (0,5 volt et 2,5A), et il faut donc envisager des groupements. Dans la pratique les connexions sont effectuées au niveau des modules regroupant un certain nombre de cellules généralement connectées en série [2,6]. Ces modules sont les éléments de base du champ photovoltaïque et l’encapsulation ainsi réalisée va avoir deux rôles principaux : La protection des cellules vis -a vis des agents atmosphériques extérieurs pour que leurs durées de vie soient significatives ; Le contrôle de la température des jonctions via un échange thermique entre les cellules et l’air ambiant (convection naturelle) au travers du matériau d’encapsulation ; III.1. Les Caractéristiques d’un Module Photovoltaïque La puissance crête, Pc : Puissance électrique maximum que peut fournir le module dans les 193 conditions standards (25°C et un éclairement de 1000 W/m2). La caractéristique I/V : Courbe représentant le courant I débité par le module en fonction de la tension aux bornes de celui-ci. Tension à vide, Vco : Tension aux bornes du module en l’absence de tout courant, pour un éclairement " plein soleil ". Courant de court-circuit, Icc : Courant débité par un module en court-circuit pour un éclairement " plein soleil ". Point de fonctionnement optimum, (Vm, Im) : Lorsque la puissance crête est maximum en plein soleil, Pm = Vm * Im Rendement : Rapport de la puissance électrique optimale à la puissance de radiation incidente. Facteur de forme : Rapport entre la puissance optimale Pm et la puissance maximale que peut avoir la cellule : Vco * Icc. III.2. Normes et spécifications concernant les modules photovoltaïques Les modules photovoltaïques doivent être conformes aux conditions d’homologation définies dans les normes CEI (Commission Electrotechnique Internationale) [1]. Les modules doivent notamment pouvoir supporter les conditions ambiantes suivantes : Température: de – 40°C à + 85°C Humidité : jusqu’à 100 % d’humidité relative Vent : jusqu’à 190 km / heure Grêlons: diamètre inférieur à 25 mm Atmosphère salée III.3. Protections des Modules L’existence d’une cellule non identique dans un module peut provoquer sa destruction, par échauffement. Donc les déséquilibres importants dus à l’occultation, d’une ou plusieurs cellules, les modules peuvent être amenés à travailler en récepteur. Pour remédies ces problèmes, des diodes peuvent être placées en parallèle et en série avec les modules [5]. Diode série une diode est intégrée dans chaque série. On l’appelle aussi diode anti-retour et elle est située en série avec les modules. b) Les diodes en parallèle Au sein d’une série un module qui ne peut plus produire d’énergie (masque, défaillance), doit être protégé pour ne pas devenir récepteur et s’endommager irrémédiablement ; des diodes sont donc placées en parallèle sur chacun des modules du générateur. Elle permet de dévier le courant produit par les autres modules de la série et sont placées en parallèle avec les modules [5]. IV. MODELISATION DE LA CELLULE SOLAIRE La caractéristique I=f (V) d’une cellule solaire pour un flux incidente et une température fixe représente la variation du courant I produit par la cellule en fonction de la tension V, et est donnée par l’expression suivante [3]. V R SI q (1) I I ph I 0 [exp (V R S I) - 1] mKTJ RP Avec : I0: Le courant de saturation (A), Tj: La température absolue de la jonction (Kelvin), IPh: Le photocourant (A), RS : La résistance série de la jonction (), RP: La résistance shunt (), m : Le facteur d’idéalité de la diode (1<m<2), K: Le constante de Boltzmaan (K=1,38.10-23 J/K), q: La charge de l’électron (q=1,6.10-19 C), Figure4. Schéma équivalent de la cellule Si on suppose que la résistance parallèle RP et très grande (cas du silicium monocristallin) et que l’expression. exp q V R I Est très Diode Parallèle mKTJ Modul e S supérieure à 1. A cet, effet l’équation (3.1) devient comme suit : q (2) I I Ph I 0 exp VR I s AKT J La représentation on graphique I=f (V) de l’équation (2) et la suivante : Figure3. Protection d’une configuration mixte a)Les diodes en série Pour empêcher la batterie de se décharger la nuit dans les cellules PV ou pour empêcher une série de modules contenant un module défaillant ou masqué de devenir réceptrice du courant fourni par le autres séries, qui ont alors une tension plus élevée qu’elle, Journal of Scientific Research N° 0 vol. 1 (2010) 194 (b) CARACTERISTIQUE I=F ( V ) 0.04 (a) : Influence du flux sur la caractéristique I=f (V) (b) : Influence de la température sur la caractéristique I=f (V) 0.035 0.03 I ( A /cm²) P max IV.3. Effet de la résistance série (Rs) et de la résistance parallèle (Rp) sur la caractéristique du module 0.025 0.02 0.015 Influence de Rs s ur la caractéris tique I = F ( V ) 0.01 0.04 0.005 0.035 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.03 0.7 V ( volt ) Figure5. La caractéristique d’une cellule solaire de surface 78,5.104 m 2 et un flux de 1000W/m2 IV.1. Rendement de Conversion d’une Cellule Solaire Il représente le rapport entre l’énergie électrique fournie par la cellule et l’énergie incidente et s’exprime par la relation [23]. PM (3) η J Courant( A /cm²) 0 Rs=2.188 ohm 0.02 Rs=1.188 ohm 0.015 0.01 0.005 0 0 0.1 0.2 0.4 0.5 0.6 0.7 (c) G B .S Influence de Rp sur la caractéristique f(I,V) 0.04 0.035 IV.2. Effet de l’éclairement et de la température sur la caractéristique du module 2 1000 W/m² 1.8 1.6 1.4 750 W/m² 1.2 1 500 W/m² 0.8 0.6 0.4 250 W/m² 0.2 0 0 5 10 15 20 0.03 Courant (A /cm²) PM : la puissance maximale fournie par la cellule ; GB : le flux global incliné ; S: la surface du champ photovoltaïque ; Se rendement de conversion dépend de plusieurs facteurs qui sont : Absorption incomplète des photos et exés des photos absorbées ; La réflexion à la surface qui peut être réduit par le traitement antireflet de la surface exposée au rayonnement à incidence normale; Rendement de collecte qui dépend des caractéristiques du matériau. 0.025 Rp=150 Rp=300 0.02 Rp =1000 0.015 0.01 0.005 0 0 0.1 0.2 0.4 0.5 0.6 0.7 (d) (c) : Influence de Rs sur la caractéristique I=f (V) (d) : Influence de Rp sur la caractéristique I=f (V) V. MODELE DU MODULE Une fois que l’on a caractérisée la cellule photovoltaïque, on modélise le module comme une association de n cellules en série, en supposant qu’elles sont identiques. Le courant de court- circuit du module est égal à celui de la cellule, tandis que la tension à circuit ouvert du module se multiplie par le nombre de cellules. La caractéristique d’un module qui comporte n cellules connectées en série est donnée par [4]. 25 I I Ph I 0 [exp (a) T=73C T=77C 2 0.3 Tension V ( volt ) V ( VOLT ) T=227C 1.5 Courant I( A ) 0.3 Tension (V) Avec I( A ) Rs=3 ohm 0.025 1 V R Se I q (V R Se I ) 1] nmKT J R Pe (4) m : facteur d’idéalité. 1<m<3. Si n est le nombre de cellules dans un module alors la résistance série, la résistance parallèle et la tension du module sera obtenue en multipliant celle d’une cellule par n. =n ; ; (4) 0.5 0 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 Tension V ( volt ) Journal of Scientific Research N° 0 vol. 1 (2010) 195 La représentation graphique de l’équation I=f (V) pour un module constitué de 36 cellules identiques, à une surface de 78,5 cm2, ayant une résistance série. RS=0,01 et une résistance parallèle RP =103 . Configuration mixte Configuration mixte I V 2 1.8 Figure 7. Schéma d’une configuration en blocs COURANT I ( A ) 1.6 1.4 On procédera donc pour la détermination de la caractéristique (I-V) du bloc de la même manière que dans le cas de la configuration série simple de module, seulement cette fois les caractéristiques des modules sont remplacées par celles des configurations mixtes. 1.2 1C 1 36C 18C 0.8 0.6 0.4 0.2 0 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 TE NSION V ( volt ) Figure 6. Caractéristique d’un module photovoltaïque de surface 78,5.10-4m2 à un flux de 1000W/m2 V.1. LE MODELE DU CHAMP PHOTOVOLTAÏQUE Nous rappelons qu’un générateur photovoltaïque est un assemblage de modules et leurs protections en configuration série, parallèle ou mixte. L’association de ces modules permet d’introduire certaines configurations [2]. Champ en configuration série [5] La configuration série est caractérisée par un courant qui est le même dans chaque module. On détermine la caractéristique I=f (V) et les autres paramètres par une simple addition algébrique des tensions de chaque module. Champ en configuration parallèle Dans le cas parallèle c’est la tension qui est la même aux bornes des moules. La tension caractéristique du générateurs sera déterminée cette fois par la somme algébrique des courants des modules correspond à une tension commune de référence qui est déterminée à chaque pas. Champ en configuration mixte La détermination de la caractéristique d’un générateur en configuration mixte utilise un simple combinaison des cas série et parallèle et est réalisée ainsi en deux étapes : a) Détermination de la caractéristique résultante de chaque branche en se ramenant au cas série. b) Détermination de la caractéristique du générateur en associant en parallèle toutes les caractéristiques des branches déterminées dans la première étape. Champ en configuration bloc Une autre configuration est possible grâce à une association de modules série- parallèle formant un bloc, les déférents blocs sont ensuite associes en série. Cette configuration portera le nom de blocs. Comme la montre la figure si dessous la configuration bloc est simplement une association série de plusieurs champs en configuration mixte. Journal of Scientific Research N° 0 vol. 1 (2010) V.1.1. LE MODELE DE LA PUISSANCE L’ENTREE DU CHAMP PHOTOVOLTAÏQUE A La puissance d’un champ de « Ap » modules photovoltaïques est représentée par le modèle suivant [5]. Pe=GB.S.AP (5) Ou : GB : Irradiation solaire capté sur le plan incliné du module photovoltaïque (W/m2). S : surface du module photovoltaïque (m2) ; AP : nombre de modules constituant le champ photovoltaïque. V.1.2. Le modèle photovoltaïque Le rendement du rendement maximum du η Ch du champ champ photovoltaïque (PV) est donné par la relation suivante [5] : η Ch Pmax G B .S.A P (6) Où : Pmax : La puissance maximale du champ Photovoltaïque. Le rendement n’est pas constant, il est défini comme le rapport entre l’énergie transmise à la charge et l’énergie solaire incidente, il dépend de la température T et du rayonnement GB pour le silicium cristallin, la relation du rendement est : (7) : Le rendement de référence de module constituants le champ photovoltaïque sous condition standards (Tj = 25 0C, GB=1000W/m2 et AM=1,5). (GB) : Facteur de correction du rendement du champ dû au rayonnement. (TC) : Facteur de correction du rendement dû à la température de jonction. VI. CONCLUSION Afin d’exploiter au mieux et de permettre une adaptation optimal des générateur photovoltaïques, il est nécessaire de faire une étude de caractéristique de cellules, de modules et de panneaux solaires. 196 Dans le but de mettre au point une conception de panneaux basée sur des méthodes numériques modernes, une étude préliminaire sur les constituants des panneaux solaires a été réalisée dans ce travail. L’énergie produite par un champ avec suivi nécessite la mise en œuvre d’accessoires permettant le suivi du soleil et le refroidissement des cellules. Ceux-ci conditionnement le coût et l’efficacité de la conversion photovoltaïque. REFERENCES [1] [2] [3] [4] [5] [6] Ministère de L’agriculture, de L’alimentation Pêche et de Affaire Rurales, FNDAE N°12 document technique Réédition 2003, « Energie photovoltaïque, application au Traitement L’eau Potable et de Eaux Usées en Zones Rurales », Centre de Digne les Bains, Article PDF. M. Wolf and H. Rauschenbach, ‘Series Resistance Effects on Solar Cell Measurements’, Advanced Energy Conversion, Vol. 3, N°2, pp. 455 – 479, 1963. K.Agroui, A. MAALLEMI et M. BOUMAOUR , « caractérisation Electriques et thermique d’un module PV au silicium multicristallin en milieu contrôlé et sur site saharien », ICPWE, 20 au 22 Décembre 2003, Tlemcen. Description technique du module PV PWX 500, disponible sur « http://www.photowatt.com ». H.R. Kamath, R.S. Aithal, P.K. Singh Ashis Kumar Sinha and A.R. Danak, ‘Modeling of Photovoltaic Array and Maximum Power Point Tracking using ANN’, Vol. 4, N°3, 2008. _ http://journal.esrgroups.org/jes/papers/4_3_4. pdf A. Ortiz-Conde, F.J. 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