Yann Arthus-Bertrand £19.95
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Yann Arthus-Bertrand £19.95
People from all over the world lay bare their hopes and fears in this mammoth project by the renowned photographer and environmentalist, Yann Arthus-Bertrand. Human A Portrait of Our World Yann Arthus-Bertrand Illustrated throughout 28.5 x 22.0cm 224pp ISBN 978 0 500 292143 Paperback £19.95 September 2015 A4 Book pr o vi o si n al C OV ER ContentS Women Justice Tolerance Poverty War Happiness Human 80 rubrique 81 école dans le camP de hagadera, camPs de réfugiés somaliens de dadaab, kenya. (0°0’ s – 40°22’e) Dadaab accueille l’un des plus grands camps de réfugiés au monde : 443 000 personnes y vivent, parfois depuis 20 ans. Désormais, c’est la troisième ville la plus peuplée du Kenya, derrière la capitale Nairobi et le centre économique, Mombasa. Elle compte plusieurs écoles et hôpitaux. Et si les réfugiés n’ont officiellement pas le droit de travailler, de petits commerces sont tolérés. maKiNG oF alexaNDre SMIrNov l’histoire d’une homophobie ordinaire… a vant de venir filmer en Russie, nous avons pendant plusieurs semaines échangé par email. Alexandre était suspicieux et hésitant, il voulait tout savoir du projet et de l’utilisation de son témoignage dans “Human”. Jamais on ne m’avait posé autant de questions avant de dire “oui” à une interview. Je me suis même demandée si ça valait la peine de le faire venir, tellement il ne me semblait pas sûr de vouloir partager son histoire. Dès que je lui posais des questions à mon tour, il ne répondait plus, puis quand il le faisait enfin, c’était très vague. Pourtant je savais qu’il en avait déjà parlé, il a même été licencié suite à une interview dans un journal moscovite. Pourquoi? Parce qu’Alexandre est le premier fonctionnaire russe à avoir publiquement fait son « coming out ». Et surtout, il l’a fait à un moment où la Russie a durci la législation, votant une loi qui punit tout acte de «propagande» homosexuelle. Difficile de savoir ce qu’est cette « propagande ». Est-ce que dire haut et fort qu’on est homosexuel ou tenir la main de son compagnon dans la rue relève de la propagande ? La loi est très floue… Mais la plupart des gays dans ce pays ont pris peur, tous ceux qui m’avaient d’abord répondu « oui » pour être interviewés se sont désistés par la suite. Je les comprends. On n’a pas envie d’aller en prison pour une interview. Alors je n’ai poussé personne à changer d’avis mais en même temps il me semblait essentiel d’en parler. Finalement le jour de l’interview Alexandre est bien là. Il m’appelle quand il arrive en bas de l’immeuble où on filme, me demande de venir le chercher, seule. Il veut s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un piège. Je lui montre la brochure du film et quelques témoignages que nous avons recueillis ailleurs dans le monde. Il est rassuré. Il m’avoue que depuis son « coming out » il reçoit tellement de menaces par téléphone et par email, qu’il n’a plus confiance en personne. J’essaye de me mettre à sa place mais n’arrive pas à imaginer à quoi doit ressembler sa vie si à chaque fois qu’il va quelque part, il se pose la question de ce qu’il pourrait lui arriver. On démarre l’interview, Alexandre est très calme, souriant mais ce qu’il raconte tranche avec ce sourire doux, son air si paisible. Il explique que deux jours après ce fameux « coming out », alors qu’il était attaché de presse à la mairie de Moscou, sa cheffe entre dans son bureau et lui dit gentiment : « Il va falloir que tu démissionnes ». Ils travaillent ensemble depuis plus de sept ans, elle savait très bien qu’il était homosexuel, pourtant désormais elle ne veut plus rien à voir avec lui. « Tu as pris ta décision, il faut que tu assumes ». Voilà le prix qu’on paye en Russie si on ne veut pas vivre caché. Alors, il part. Quelques semaines plus tard, il rencontre un homme sur Internet, le voit plusieurs fois dans un café, il lui plait, le met en confiance. Alexandre l’invite chez lui. Le jour du rendez-vous, me lam nullorecte ni omnimendit, quat. alors qu’Alexandre cuisine le dîner, son nouveau « copain » ouvre la porte et laisse entrer un autre homme. Quand Alexandre se retourne et comprend ce qui est en train de se passer, il est trop tard. On le frappe sur la tête avec une bouteille. Il se retrouve par terre. Quand il reprend conscience, il entend les deux hommes à côté de lui discuter de la façon dont ils vont tuer « ce sale pédé ». Alexandre me raconte son histoire calmement, comme si c’était arrivé à quelqu’un d’autre, comme si c’était un film. Pourtant on est bien dans la réalité. « Tu sais, me dit Alexandre, à cet instant j’ai compris à quel point je tenais à la vie, alors je suis resté à genoux pendant plus d’une heure, les suppliant de ne pas me tuer ». Finale- ment les deux hommes partent, après l’avoir tabassé et cambriolé. Il ne peut même pas porter plainte à la police car il sait pertinemment qu’apprenant qu’il est homo, les policiers pourraient très bien le frapper à leur tour, ou alors le condamner utilisant cette fameuse loi contre la propagande homosexuelle, puisqu’il ne cache pas qu’il est gay. « Même si c’est très dur, je veux raconter mon histoire car c’est important, il faut que les gens sachent ce qui se passe chez nous, en Russie, me dit Alexandre de sa voix douce. Et qui sait si je serai encore en vie quand votre film verra le jour ? » Depuis cette interview, nous sommes devenus amis. Alexandre n’est pas mort, a l’asile aux Etats-Unis, et il a démarré une nouvelle vie à New York où il apprend l’anglais. Mais combien d’autres hommes et femmes comme lui se font condamnés, humiliés, tabassés ou tués partout dans le monde tous les jours? En faisant des interviews sur tous les continents, je me suis rendue compte qu’aucun autre sujet ne suscitait autant de haine et de rejet que celui de l’homosexualité et que même les gens les plus gentils et les plus ouverts d’esprit me lam nullorecte ni omnimendit, quat. 98 discriminations making of 99 56 rubrique 57 école dans le camP de hagadera, camPs de réfugiés somaliens de dadaab, kenya. (0°0’ s – 40°22’e) Dadaab accueille l’un des plus grands camps de réfugiés au monde : 443 000 personnes y vivent, parfois depuis 20 ans. Désormais, c’est la troisième ville la plus peuplée du Kenya, derrière la capitale Nairobi et le centre économique, Mombasa. Elle compte plusieurs écoles et hôpitaux. Et si les réfugiés n’ont officiellement pas le droit de travailler, de petits commerces sont tolérés. 28 rubrique 29 école dans le camP de hagadera, camPs de réfugiés somaliens de dadaab, kenya. (0°0’ s – 40°22’e) Dadaab accueille l’un des plus grands camps de réfugiés au monde : 443 000 personnes y vivent, parfois depuis 20 ans. Désormais, c’est la troisième ville la plus peuplée du Kenya, derrière la capitale Nairobi et le centre économique, Mombasa. Elle compte plusieurs écoles et hôpitaux. Et si les réfugiés n’ont officiellement pas le droit de travailler, de petits commerces sont tolérés. tribuNe malala Je suis maLaLa - Je suis ces 66 miLLioNs de fiLLes qui soNt privées d’éducatioN. E n décembre 2014, Malala Yousafzai a reçu à 17 ans le prix Nobel de la Paix avec l’indien Kailash Satyarthi, ce qui fait d’elle la plus jeune lauréate de l’histoire de ce prix. Cette jeune pakistanaise s’était fait connaître dès l’âge de onze ans , en 2009, en tenant un blog « Journal d’une écolière pakistanaise », dans lequel elle dénonce les violences des talibans et leur actions contre l’éducation des filles. En octobre 2012 un taliban tente de l’assassiner en lui tirant dessus dans le bus qui l’amenait à l’école. Voici le texte du discours qu’elle a prononcé lorsqu’elle a reçu le prix Nobel. Bismillah hir rahman ir rahim. In the name of God, the most merciful, the most beneficent. Your Majesties, Your royal highnesses, distinguished members of the Norweigan Nobel Committee, Dear sisters and brothers, today is a day of great happiness for me. I am humbled that the Nobel Committee has selected me for this precious award. 14 femmes Thank you to everyone for your continued support and love. Thank you for the letters and cards that I still receive from all around the world. Your kind and encouraging words strengthens and inspires me. I would like to thank my parents for their unconditional love. Thank you to my father for not clipping my wings and for letting me fly. Thank you to my mother for inspiring me to be patient and to always speak the truth- which we strongly believe is the true message of Islam. And also thank you to all my wonderful teachers, who inspired me to believe in myself and be brave. I am proud, well in fact, I am very proud to be the first Pashtun, the first Pakistani, and the youngest person to receive this award. Along with that, along with that, I am pretty certain that I am also the first recipient of the Nobel Peace Prize who still fights with her younger brothers. I want there to be peace everywhere, but my brothers and I are still working on that. I am also honoured to receive this award together with Kailash Satyarthi, prENoNS NoS lIvrES ET NoS STyloS [...]. uN ENfANT, uN profESSEur, uN lIvrE ET uN STylo pEuvENT cHANgEr lE MoNDE. Education went from being a right to being a crime. who has been a champion for children’s rights for a long time. Girls were stopped from going to school. Twice as long, in fact, than I have been alive. I am proud that When my world suddenly changed, my priorities changed we can work together together and show the world that an too. Indian and a Pakistani, they can work together and achieve I had two options. One was to remain silent and wait to be their goals of children’s rights. killed. And the second was to speak up and then be killed. Dear brothers and sisters, I was named after the inspirational I chose the second one. I decided to speak up. Malalai of Maiwand who is the Pashtun Joan of Arc. The word We could not just stand by and see those injustices of the Malala means grief stricken», sad», but in order to lend some terrorists denying our rights, ruthlessly killing people and happiness to it, my grandfather would always call me Malala misusing the name of Islam. We decided to raise our voice – The happiest girl in the world» and today I am very happy and tell them: Have you not learnt that that we are together fighting for an in the Holy Quran Allah says: if you kill important cause. one person it is as if you kill the whole This award is not just for me. It is for malala en cinq dates humanity? those forgotten children who want Do you not know that Mohammad, education. It is for those frightened 12 juillet 1997 / naissance dans la peace be upon him, the prophet of children who want peace. It is for vallée de swat, région occupée par le mercy, he says, do not harm yourself those voiceless children who want talibans. or others». change. And do you not know that the very I am here to stand up for their rights, 2009 / l’armée reprend possession de first word of the Holy Quran is the to raise their voice… it is not time to la vallée. lorsque les talibans word Iqra», which means read»? pity them. It is time to take action so interdisent aux filles l’accès à l’école, The terrorists tried to stop us and it becomes the last time that we see a attacked me and my friends who are child deprived of education. 2011 / elle reçoit le children’s Peace here today, on our school bus in 2012, I have found that people describe me Prize de la fondation des droits de but neither their ideas nor their bullets in many different ways. l’enfant. could win. Some people call me the girl who was We survived. And since that day, our shot by the Taliban. 2012 / son engagement et sa notoriété voices have grown louder and And some, the girl who fought for her gêne les talibans qui tentent de louder. rights. l’assassiner en octobre. grièvement I tell my story, not because it is unique, Some people, call me a «Nobel Laublessée et toujours menacée de mort, but because it is not. reate» now. elle est évacuée en grande bretagne. It is the story of many girls. However, my brothers still call me that Today, I tell their stories too. I have annoying bossy sister. As far as I know, JuiLLet 2013 / intervention devant brought with me some of my sisters I am just a committed and even stubl’assemblée des jeunes des nations from Pakistan, from Nigeria and from born person who wants to see every unies en elle est aujourd’hui en lice pour Syria, who share this story. My brave child getting quality education, who le prix nobel de la Paix. sisters Shazia and Kainat who were also wants to see women having equal shot that day on our school bus. But rights and who wants peace in every they have not stopped learning. And corner of the world. my brave sister Kainat Soomro who Education is one of the blessings of life went through severe abuse and extreme violence, even her and one of its necessities. That has been my experience during brother was killed, but she did not succumb. the 17 years of my life. In my paradise home, Swat, I always Also my sisters here, whom I have met during my Malala loved learning and discovering new things. I remember when Fund campaign. My 16-year-old courageous sister, Mezon my friends and I would decorate our hands with henna on from Syria, who now lives in Jordan as refugee and goes special occasions. And instead of drawing flowers and patterns from tent to tent encouraging girls and boys to learn. And we would paint our hands with mathematical formulas and my sister Amina, from the North of Nigeria, where Boko equations. Haram threatens, and stops girls and even kidnaps girls, just We had a thirst for education because our future was right for wanting to go to school. there in that classroom. We would sit and learn and read Though I appear as one girl, [...] I am not a lone voice, I am together. We loved to wear neat and tidy school uniforms not a lone voice, I am many. and we would sit there with big dreams in our eyes. We I am Malala. But I am also Shazia. wanted to make our parents proud and prove that we could I am Kainat. also excel in our studies and achieve those goals, which some I am Kainat Soomro. people think only boys can. I am Mezon. But things did not remain the same. When I was in Swat, I am Amina. I am those 66 million girls who are deprived of which was a place of tourism and beauty, suddenly changed education. And today I am not raising my voice, it is the voice into a place of terrorism. I was just ten that more than 400 of those 66 million girls. schools were destroyed. Women were flogged. People were Sometimes people like to ask me why should girls go to killed. And our beautiful dreams turned into nightmares. tribune 15 bibLioGraPHie rePères chronologique casques bleus) par l’ONU dans le conflit entre Israël et ses voisins arabes. ve siècle avant j.c. 1998 Les cités grecques dont Athènes lient le statut de citoyen au devoir de prendre part à la guerre Création de la Cour Pénale Internationale chargée de juger les crimes de guerre et les génocides 354-430 Saint Augustin tente de définir ce qu’est la guerre juste. films et dvd 1618-1948 Il existe une très grande variété de films et de romans sur la guerre. Parmi ceux qui ont évité l’aspect strictement militaire du sujet, on peut noter les suivants. Guerre de Trente, considérée comme la guerre la plus meurtrière de son époque. Elle a fait entre 4 et 7 millions de morts. L’Allemagne y a perdu près de 40 % de sa population. Johnny va-t-en guerre film de Dalton Trumbo, 1971. Probablement le film antimilitariste le plus terrible du cinéma. Il raconte le destin d’un soldat amputé des quatre membres et rendu aveugle, sourd et muet après une mission pendant la première guerre mondiale. 1851-1864 la révolte des Taiping. Cette révolte sociale et religieuse est considérée comme la plus importante guerre civile avec un bilan évalué entre 20 et 30 millions de morts. 1864 Les sentiers de la Gloire de Stanley Kubrick, autre grand classique du cinéma antimilitariste, revient sur les « fusillés pour l’exemple » de l’armée française – ils furent près de 400. Le film, réalisé en 1957, ne fut projeté en France que 18 ans plus tard, en 1971. Première convention de Genève sur la prise en compte des blessés sur le champs de bataille, elle ouvrira la voie à d’autres conventions à but humanitaire. 1939-1945 la Seconde Guerre Mondiale fait plus de 50 millions de morts 1945 Bombardements atomiques sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki 1945 Création de l’Organisation des Nations Unies 1948 Premier envoi d’une force de maintien de la paix (les 46 guerre la moitié du ciel de Nicholas Kristof et Sheryl WuDunn, éditions Les Arènes. 201O. Le texte d’ouverture de ce chapitre est extrait de ce livre bouleversant, écrit par deux journalistes du New York Times. Aximus nist doluptionem. Eperiae. Illam quisit mos ipsam que net apiet apiditi orectas pedipist ut antiscienda quiatem re numquam ius senim sim la quo tem fugitia tquatus essitae ni to odioriti bernam. Le tombeau des Lucioles de Isao Takahata (studio Ghibli), 1988, est l’un des dessins animés les plus émouvants qui soient. Basé sur une nouvelle autobiographique, il raconte le destin tragique de deux orphelins après le bombardement de leur ville par les Américains, en 1945. War Photgrapher documentaire de Christian Frei, 2001. La caméra suit au plus près l’un des plus importants photographes de guerre de son époque, l’Américain James Nachtwey. C’est le portrait d’un homme timide qui interroge sur la manière dont les journalistes doivent rendre compte des guerres et de leur atrocité. Warriors, l’impossible mission 2001. Ce téléfilm britannique relate l’engagement des soldats britanniques en BosnieHerzégovine au début des années 1990. Mandatés pour assurer la paix, ces jeunes recrues font face à leur impuissance face aux violences commises contre les civils. Ils en gardent un traumatisme profond. Stalingrad raconte un duel de snipers lors de la gigantesque bataille urbaine entre les nazis et les soviétiques. La scène d’ouverture du film pointe l’absurdité du massacre de masse et le peu d’importance accordée aux vies humaines lors de la grande guerre patriotique. Des hommes à peine armé (un fusil pour 2) et entrainés sont utilisés comme la chair à canon et s’ils reculent le commissaire les abat froidement. livres La conduite de la guerre de William Langewische, revient sur un événement survenu en 2005 durant l’occupation de l’Irak par les Etats-Unis. A Haditha, une bombe explose au passage d’un convoi de Marines tuant l’un des leurs. En représailles, ces derniers tuent 24 civils du quartier. L’auteur montre comment la violence devient normale et incontrôlable. Il analyse les causes du carnage : l’incompréhension, l’incommunication, la déshumanisation mais aussi les moyens disproportionnés mis à la disposition des jeunes marines. 1984 de George Orwell, n’est pas seulement un livre sur le totalitarisme qui surveille et écrase l’individu en permanence, c’est aussi une œuvre sur le besoin pour les Etats de créer des ennemis réels ou fictifs pour asservir leur peuple. Big Brother veille sur nous car nous sommes en guerre permanente contre nos rivaux. Il permet de conduire une réflexion sur les lois d’exception imposées par la guerre qui deviennent permanentes et nuisent aux libertés individuelles. jeux this war of mine par 11bits Studio, salué par la critique, ce jeu vidéo se propose de vous faire vivre un conflit dans la peau, non pas d’un super soldat ou d’un général, mais d’un civil. Terré dans votre abri, vous devez survivre au jour le jour , trouver de l’eau, de la nourriture, des médicaments et assurer la subsistance de votre groupe de réfugiés. Soldats inconnus, mémoire de la grande guerre par UbiSoft, a été réalisé à l’occasion des commémorations du centenaire du début de la Première Guerre Mondiale. Dans une ambiance très bandedessinée franco-belge, il permet d’incarner 5 destins confrontés à l’absurdité du conflit et à sa violence. Le jeu a le bon goût de proposer des Human bibliograPhie 47 P R O M OT I ON A L P L A N S • UK event to coincide with film launch at UN General Assembly, September • Brand partnership using selection of Yann’s aerial images for limited edition product packaging or posters free with the Guardian (circ. 174,941) • Features and interviews with contributors in e.g. Telegraph Weekend (479,290), The Big Issue (circ 43,985) • One print and one radio profile interview with Yann Arthus-Bertrand e.g. FT Weekend (213,413); BBC World Service: Outlook • Photo features in national press supplements and magazines e.g BA High Life (200,042); Sunday Times Magazine (790,442), National Geographic (39,929) • Inclusion in Christmas Gift Guides • Significant online and social media activity, including a Google Doodle • Cross-promotional activity with e.g. The School of Life, Hospital Club • Promotional materials at the planned outdoor screenings of Human, bookshops and related institutions e.g. The Eden Project Human Human ISBN 978 0 500 292143 £19.95 paperback pr o vi o si n al C OV ER