La prise en charge du cancer de la prostate

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La prise en charge du cancer de la prostate
GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE
La prise en charge
du cancer de la prostate
Juin 2010
Pourquoi ce guide ?
Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer de la
prostate, son traitement et son suivi, et pour faciliter le dialogue.
Il complète le guide adressé par votre organisme d’assurance maladie, « La prise en
charge de votre affection de longue durée », qui explique la prise en charge
administrative et financière de la maladie. Votre médecin traitant a en effet établi un
protocole de soins* qui vous permet d’être remboursé à 100 %, sur la base du tarif de
la Sécurité sociale, pour les soins et traitements en rapport avec la maladie.
D’autres sources d’information, notamment associatives, sont indiquées en page 8 du
présent document. Elles peuvent être utiles pour vous accompagner pendant et après
la maladie.
Quels sont les auteurs de ce document ?
Ce guide a été rédigé par la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Institut National du
Cancer (INCa) en coopération avec les professionnels de santé et les associations de
patients concernés.
La HAS, autorité publique indépendante à caractère scientifique, et l’INCa, agence
sanitaire et scientifique chargée de coordonner la politique nationale de lutte contre le
cancer, partagent, dans le domaine du cancer, une mission d’information du public.
Qu’est-ce qu’un cancer de la prostate ?
Un cancer de la prostate est une maladie des cellules de la prostate, une glande de
l’appareil génital masculin. Ce cancer se développe à partir d’une cellule initialement
normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique pour former une tumeur
maligne. Avec le temps, la tumeur peut s’étendre localement. Des cellules
cancéreuses peuvent s’en détacher et migrer vers d’autres tissus ou organes où elles
forment de nouvelles tumeurs, appelées métastases. Cette maladie a souvent une
évolution lente sur plusieurs années.
Avec plus de 70 000 nouveaux cas estimés chaque année en France, le cancer de la
prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme. Il est exceptionnel avant 50 ans.
L’âge moyen au moment du diagnostic est de 70 ans.
*
Glossaire pages 6 et 7.
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Le diagnostic et le choix de vos traitements
Comment est fait le diagnostic ?
Le bilan comprend un examen clinique* incluant notamment un toucher rectal, et
un dosage du PSA*
Le diagnostic de votre cancer est établi par les résultats de l’examen
anatomopathologique* des tissus prélevés au niveau de la prostate. Ces
prélèvements, appelés biopsies, sont pratiqués lors d’une échographie
transrectale*.
Selon les besoins, d’autres examens (scanner*, IRM*, scintigraphie osseuse*)
peuvent être nécessaires pour évaluer l’extension de la maladie. Ils ne sont pas
systématiques pour tous les patients.
À quoi servent ces examens ?
Ces examens permettent de vous proposer un traitement adapté à votre situation,
selon l’extension de la maladie (son stade), son degré d’agressivité (score de
Gleason*), votre état de santé général, votre âge et les éventuelles contreindications aux traitements.
Comment est fait le choix de vos traitements ?
Des médecins de spécialités différentes se réunissent lors d’une réunion appelée
réunion de concertation pluridisciplinaire* (RCP). Compte tenu de votre situation et
en s’appuyant sur des référentiels de bonne pratique*, ils élaborent une proposition
de traitement. Celle-ci vous est ensuite expliquée par le médecin qui vous prend
en charge. Elle tient compte de votre avis et doit faire l’objet de votre accord. Un
programme personnalisé de soins* (PPS) vous est alors remis. Il peut également
vous être proposé de participer à un essai clinique*.
Quels sont les professionnels de la santé qui vous prennent
en charge ?
Vous êtes pris en charge par une équipe spécialisée dans un établissement qui
dispose d’une autorisation de traiter les personnes atteintes d’un cancer (liste des
établissements autorisés de votre région disponible sur www.e-cancer.fr). Cette
équipe rassemble toutes les compétences qui vous sont nécessaires. Elle travaille
en lien régulier avec votre médecin traitant (un médecin généraliste le plus
souvent). Selon votre situation, différents professionnels peuvent être impliqués :
urologue, oncologue radiothérapeute, oncologue* médical, pathologiste*,
radiologue, anesthésiste, infirmiers, kinésithérapeute, diététicien, psychologue,
assistante sociale, etc.
Bien s’informer pour mieux participer
■
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■
■
N’hésitez pas à poser toutes vos questions aux professionnels qui
s’occupent de vous. C’est en dialoguant que vous pourrez prendre
ensemble les décisions adaptées à votre situation.
Notez éventuellement vos questions pour préparer les consultations.
À chaque étape, vous pouvez être accompagné par un proche ou la
personne de confiance* que vous avez désignée.
Les associations de patients peuvent aussi vous apporter une écoute ou
vous permettre un partage d’expériences (voir coordonnées page 8).
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Les traitements du cancer de la prostate
Doit-on toujours traiter ?
Du fait de l’évolution généralement lente de la maladie, une phase de surveillance
peut parfois vous être proposée avant d’envisager la mise en route des traitements.
On parle alors de surveillance active et de traitement différé.
À quoi servent les traitements proposés ?
Selon les cas, les traitements proposés peuvent avoir pour buts :
- de guérir du cancer en cherchant à détruire la tumeur et les autres cellules
cancéreuses éventuellement présentes dans le corps ;
- de contenir l’évolution de la maladie ;
- de traiter les symptômes afin de vous assurer la meilleure qualité de vie possible.
Quels sont les traitements disponibles ?
Une chirurgie ou une radiothérapie peuvent être utilisées pour guérir du cancer en
supprimant la tumeur.
La chirurgie consiste à enlever la prostate par une opération appelée prostatectomie
totale.
La radiothérapie utilise des rayons pour détruire les cellules cancéreuses tout en
préservant au maximum les tissus sains voisins. Il peut s’agir d’une radiothérapie
externe* ou d’une curiethérapie*.
Dans certains cas, une hormonothérapie* peut être proposée. Elle a pour objectif de
freiner ou de stopper le développement de la maladie. Une hormonothérapie est le
plus souvent un traitement par des médicaments. Elle peut être utilisée seule ou en
complément d’une chirurgie ou d’une radiothérapie.
Plus rarement, on peut utiliser une chimiothérapie*.
D’autres techniques de traitement sont en cours d’évaluation dans certains
établissements de santé : traitement par ultrasons de haute intensité*, cryothérapie*.
Vous pouvez être traité par un ou plusieurs traitements combinés. Tous les
traitements proposés peuvent avoir des effets indésirables* (troubles urinaires et
sexuels notamment). Ces derniers vous sont expliqués par le médecin qui vous suit
et qui s’assure de leur prise en charge.
Les soins de support
En plus des traitements spécifiques du cancer, des soins et soutiens
complémentaires peuvent être nécessaires face aux conséquences de la maladie et
de ses traitements : douleur, troubles de la sexualité, troubles urinaires, fatigue,
troubles alimentaires, besoin de soutien psychologique, problèmes sociaux…
Ces soins, appelés soins de support, sont assurés au sein de l’établissement de
santé dans lequel vous êtes suivi, en ville ou dans le cadre d’un réseau de santé,
par différents professionnels : médecin spécialiste de la douleur, kinésithérapeute,
diététicien, psychologue, assistante sociale.
Bien comprendre les enjeux du traitement
■
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Votre traitement vise à prendre en charge la maladie tout en préservant le
mieux possible votre qualité de vie. Il est adapté à votre cas.
Les traitements peuvent provoquer des effets indésirables. Les troubles
urinaires et sexuels sont fréquents, mais peuvent être pris en charge. N’hésitez
pas à en parler à votre urologue ou à votre médecin traitant.
La douleur notamment ne doit pas être minimisée ; de nombreuses solutions
existent pour la traiter, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.
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Le suivi du cancer de la prostate après les
traitements
Pourquoi un suivi ?
Un suivi vous est proposé pour :
- décider de la mise en route d’un traitement si un traitement différé a
été choisi ;
- détecter et traiter d’éventuels effets indésirables tardifs ;
- détecter le plus tôt possible les signes d’une éventuelle rechute ;
- vous accompagner afin que votre qualité de vie soit la meilleure
possible ;
- aider si besoin à retrouver une image de soi parfois altérée par la
maladie.
En quoi consiste le suivi ?
-
En cas de traitement différé, le suivi repose sur des examens
réguliers : consultation médicale, dosage du PSA, éventuellement
biopsies. La mise en route d’un traitement dépend des résultats de
ces examens.
- Après un traitement, le suivi dépend du stade auquel votre cancer a
été diagnostiqué et du traitement que vous avez reçu. Il repose
sur des consultations médicales et la surveillance du PSA selon un
rythme précisé par votre médecin. En fonction des résultats,
d’autres examens (biopsies, scanner, IRM, scintigraphie…) peuvent
être réalisés.
En dehors des examens prévus, votre médecin vous indiquera les signes qui
doivent vous amener à consulter.
Les différents médecins participant à cette surveillance se tiennent
mutuellement informés.
Pour un suivi de qualité, une surveillance est indispensable
■
Veillez à respecter le rythme des consultations et des examens convenu avec
votre médecin traitant, l’équipe soignante et les autres intervenants.
- 5-
Glossaire
Chimiothérapie : Traitement général qui
vise à détruire les cellules cancéreuses
ou à les empêcher de se multiplier dans
l'ensemble du corps. Pour un cancer de
la prostate, les médicaments de
chimiothérapie sont administrés par
perfusion.
ou des cellules prélevés sur un patient
pour repérer et analyser des anomalies
liées à une maladie. L’examen se fait
d’abord à l’œil nu, puis au microscope. Le
médecin en charge de cet examen est
appelé
anatomopathologiste
ou
pathologiste. Cet examen permet d’établir
le diagnostic de cancer et oriente le choix
des traitements.
Cryothérapie : Traitement local qui
détruit les cellules cancéreuses par un
froid intense. Guidé par une échographie,
le médecin insère une sonde dans la
prostate au travers de la peau entre les
testicules et l’anus, afin de congeler la
tumeur entre - 40 ° et - 60 °C. On parle
aussi de cryochirurgie.
Examen clinique : Examen pratiqué par
un médecin qui, après avoir posé des
questions en relation avec la maladie,
palpe et ausculte le patient.
Hormonothérapie : Dans le cas du
cancer de la prostate, traitement qui vise à
réduire ou à empêcher l’activité ou la
production d’une hormone masculine, la
testostérone, susceptible de stimuler la
croissance des cellules cancéreuses.
Curiethérapie : Traitement local du
cancer qui a pour but de détruire les
cellules cancéreuses au moyen de
rayons produits par une substance
radioactive placée à l’intérieur de la
prostate. Cet implant, sous forme de
grains ou de fils, est permanent ou
temporaire.
IRM
(imagerie
par
résonance
magnétique) : Technique d’examen qui
consiste à créer des images précises d’une
partie du corps, grâce à des ondes (comme
les ondes radio) et un champ magnétique.
Les images sont reconstituées par un
ordinateur
et
interprétées
par
un
radiologue.
Échographie transrectale : Examen qui
permet d’obtenir des images de la
prostate par ultrasons au moyen d’une
sonde introduite dans le rectum.
Oncologue : Médecin spécialiste du
cancer et de ses traitements, appelé aussi
cancérologue. Ce peut être un oncologue
médical (chimiothérapeute), un oncologue
radiothérapeute,
un
chirurgien
oncologue …
Effet indésirable
: Conséquence
prévisible et gênante d'un traitement
survenant en plus de son effet espéré.
Les effets indésirables n'apparaissent
pas de façon systématique, mais
dépendent des traitements reçus, de leur
association avec d'autres, des doses
administrées, du type de cancer et de la
façon dont la personne malade réagit. On
parle aussi d’effets secondaires.
Pathologiste : Médecin spécialiste qui
examine au microscope des cellules et des
tissus prélevés sur le patient. Son rôle est
déterminant pour le diagnostic et
l’orientation du choix des traitements lors
de
la
réunion
de
concertation
pluridisciplinaire. Il est aussi dénommé
anatomocytopathologiste, anatomopathologiste, ou « anapath ».
Essai clinique : Étude scientifique
menée avec les patients, dont l’objectif
est de rechercher de meilleures
modalités de prise en charge du cancer.
Un essai clinique peut porter sur la
prévention, le dépistage, le diagnostic, un
traitement ou la qualité de vie. Seuls les
patients qui le souhaitent participent à un
essai clinique. Ils doivent recevoir une
information orale et écrite. À tout
moment, ils peuvent revenir sur leur
décision et quitter l’étude.
Personne de confiance : Personne
choisie par le patient à son entrée à
l'hôpital pour être consultée si celui-ci se
trouve dans l’incapacité de recevoir des
informations sur son état de santé et
d'exprimer sa volonté. Ce peut être toute
personne appartenant ou non à la famille.
Programme personnalisé de soins
(PPS) : Document qui décrit le ou les
Examen
anatomopathologique
:
Examen qui consiste à étudier des tissus
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traitements à réaliser, leurs dates et
lieux, les modalités de prise charge des
effets secondaires, les coordonnées de la
personne à joindre en cas de besoin. Le
PPS est remis à l’issue d’une
consultation du dispositif d’annonce au
cours de laquelle la proposition de
traitement est expliquée au patient en
vue de recueillir son accord.
Réunion
de
concertation
pluridisciplinaire (RCP) : Réunion entre
professionnels de santé au cours de
laquelle le dossier de chaque patient doit
être étudié en vue d’élaborer une
proposition de traitement. Une réunion de
concertation pluridisciplinaire rassemble au
minimum trois médecins de spécialités
différentes.
Protocole de soins : Formulaire qui
ouvre les droits à une prise en charge à
100 %. Ce document est établi par le
médecin traitant et étudié par le médecinconseil de l’Assurance maladie qui donne
son accord. Il est ensuite remis et
expliqué par le médecin traitant au
patient qui le signe. Voir le guide de
l’Assurance maladie : « La prise en
charge de votre affection de longue
durée ».
Scanner : Examen qui permet d’obtenir
des images du corps en coupes à l’aide de
rayons X. Les images sont reconstituées
par ordinateur, ce qui permet une analyse
précise de différentes régions du corps. On
parle aussi de tomodensitométrie, abrégée
en TDM.
Scintigraphie osseuse : Examen qui
montre des images du squelette osseux.
Cette technique d’imagerie utilise des
produits faiblement radioactifs qui, une fois
injectés, se fixent sur les os. Une
scintigraphie osseuse permet de contrôler
l’absence ou la présence de cellules
cancéreuses au niveau des os.
PSA (antigène prostatique spécifique)
Abréviation de l’anglais prostatic specific
antigen. Le PSA est une substance
libérée dans le sang par la prostate. Une
prise de sang permet de déterminer sa
concentration qui se mesure en
nanogrammes par millilitre (ng/ml).
Plusieurs facteurs peuvent conduire à
une augmentation du PSA comme l’âge,
une infection de la prostate ou la
présence de cellules cancéreuses par
exemple.
Score de Gleason : Mesure de
l’agressivité d’un cancer de la prostate
établie par l’examen anatomopathologique
de prélèvements réalisés au niveau de cet
organe. Le pathologiste attribue un chiffre
de 1 à 5 aux cellules cancéreuses en
fonction de leur degré d’anormalité par
rapport à des cellules normales. Les deux
chiffres les plus représentés dans les
différents prélèvements sont additionnés.
Plus le score est élevé, plus la tumeur est
agressive.
Radiothérapie externe : Traitement
local du cancer qui a pour but de détruire
les cellules cancéreuses au moyen de
rayons produits par un appareil de
radiothérapie,
un
accélérateur
de
particules. Les rayons sont dirigés en
faisceau vers la prostate pour atteindre la
tumeur à travers la peau.
Traitement par ultrasons focalisés de
haute intensité : Traitement localisé du
cancer de la prostate qui détruit les cellules
cancéreuses au moyen d’ultrasons. Les
ultrasons sont délivrés par une sonde
introduite dans le rectum, et dirigée vers la
prostate. Ils provoquent une élévation
brutale de la température qui détruit les
cellules cancéreuses de la zone traitée.
Référentiel de bonne pratique :
Document
destiné
à
aider
les
professionnels de santé à proposer des
examens ou des traitements adaptés à
un patient dans une situation donnée.
Les référentiels résultent de l’analyse des
essais cliniques internationaux et de
l’avis d’experts. On parle parfois de
recommandations de bonne pratique.
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Pour en savoir plus
Auprès de la HAS
Haute Autorité de Santé
2, avenue du Stade de France
93218 Saint-Denis La Plaine cedex
Numéros utiles
Cancer info
Appel anonyme et confidentiel de 9 h à
19 h du lundi au samedi.
N° d’appel : 0 810 810 821 (prix d’un
appel local).
www.has-sante.fr
Auprès de la plate-forme
Cancer info de
l’Institut National du Cancer
Pour une information médicale et
sociale de référence sur les cancers.
www.e-cancer.fr/cancer-info
Droits des malades info
Appel anonyme et confidentiel de 14 h
à 20 h du lundi au vendredi.
N° d’appel : 0 810 51 51 51 (prix d’une
communication locale quel que soit le
lieu d’appel).
Auprès de l’Assurance maladie
www.ameli.fr, www.le-rsi.fr,
www.msa.fr
Votre organisme d’assurance maladie :
Santé info droits
Appel anonyme et confidentiel de 14 h
à 18 h les lundis, mercredis et
vendredis ; de 14 h à 20 h les mardis
et jeudis.
N° d’appel : 0 810 004 333 (prix d'une
communication locale quel que soit le
lieu d'appel) ou 01 53 62 40 30 (à
partir d’un portable)
http://www.leciss.org/.sante-infodroits.html
www.droitsdesmalades.fr
……………………………………
Auprès des associations de
patients
Ligue nationale contre le cancer
Présente partout en France à travers
ses 103 comités départementaux, la
Ligue accompagne, aide et soutient les
malades et leurs proches.
14, rue Corvisart
75013 Paris
N° d’appel : 0 810 111 101 (prix d’un
appel local).
AIDEA
Accompagnement et information pour
le droit à l'emprunt et à l'assurabilité.
N° d’appel : 0 810 111 101 (prix d’un
appel local).
www.aidea-ligue.net
www.ligue-cancer.net
ANAMACAP (Association nationale
des malades du cancer de la
prostate)
A pour mission d'éclairer ses membres
sur les traitements disponibles et sur
l'état de la recherche.
12, rue de Partarrieu
33124 Auros
Tél : 05 56 65 13 25, du lundi au
vendredi, de 9 h à 13 h
Vivre Avec
Accompagnement pour faciliter l’accès
à l’assurance de prêts, du lundi au
vendredi de 8 h 30 à 18 h 00 et le
samedi de 8 h 30 à 13 h 00.
N°d’appel : 0 821 218 008 (0,12 €
TTC/min).
www.vivreavec.org
www.anamacap.fr
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