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Nancy [54] : Un policier porte plainte contre Lorraine Nationaliste Mercredi 1 octobre 2014 - UNITÉ SGP POLICE - F0 163, avenue Gallieni 93170 Bagnolet Nancy. « Deux de nos militants sont convoqués à l’hôtel de police de Nancy mardi prechain. Flics républicains, refusez d’obéir ou démissionnez avant qu’il ne soit, trop tard, car on se souviendra de vos têtes !» C’est Lu pour le texte posté le 17 septembre sur la page face book de Lorraine Nationaliste. vous " Cela devient vraiment inquiétant. Il y a de plus en plus de groupuscule, d’extrême droite ou d’extrême gauche, qui n’ont plus aucun scrupule et qui n’hésitent plus à insulter la police sur leurs sites. Ils veulent nous imposer leur loi et leur règle. Il faut que notre administration nous protège plus et se constitue partie civile dans ce genre d’affaire, martèle Abdel Nahass, le responsable départemental d’Unité SGP-Police-FO. Dans l’affaire de la page facebook de Lorraine Nationaliste, un détail choque particulièrement le syndicaliste : les menaces contre la police ont été approuvées d’un "j’aime" par un avocat du barreau de Toulouse proche des milieux nationalistes. "Qu’un avocat se permette cela, c’est scandaleux. On marche sur la tête ! " proteste Abdel Nahass. Justice Le groupuscule d'extrême droite a diffusé des menaces sur sa page face book Un policier porte plainte contre Lorraine Nationaliste Nancy. « Deux de nos militants sont convoqués à l'hôtel de police de Nancy mardi prechain. Flics républicains, refusez d'obéir ou démissionnez avant qu'il ne soit , trop tard, car on se souviendra de vos têtes ! » C'est le texte posté le 17 septembre sur la page face book de Lorraine Nationaliste. Le policier nancéien qui a convoqué les deux militants du groupuscule d'extrême droite le mardi 23 septembre et qui les a placés en garde à vue, n'a pas apprécié. Il a porté plainte contre Lorraine Nationaliste pour <<menaces sous condition contre une personne dépositaire de l'autorité publique». Le policier s'était intéressé aux deux activistes et à l'extrême droite dans le cadre d'une enquête sur la banderole homophobe déployée sur la façade du centre Saint-Sébastien à l'issue de la gay pride à Nancy le 31 mai. Les deux suspects ont été trahis par leur ADN qui a été découvert sur les lieux de leur coup d'éclat. A l'issue de leur garde à vue, ils ont été remis en liberté et ils seront jugés le 24 octobre par le tribunal correctionnel. Les propos agressifs tenus sur la page face book de leur groupuscule n'ont pas fait réagir que le policier chargé de l'enquête sur la banderole homophobe. Le syndicat Unité-SGP-Police-FO veut également monter au créneau. Car cet incident arrive après la banderole provocatrice tendue devant l'hôtel de police de Nancy, le 13 septembre, par un autre groupuscule, Génération Identitaire. « Cela devient vraiment inquiétant. Il y a de plus en plus de groupuscule, d'extrême droite ou d'extrême gauche, qui n'ont plus aucun scrupule et qui n'hésitent plus à insulter la police sur leurs sites. Ils veulent nous imposer leur loi et leur règle. Il faut que notre administration nous protège plus et se constitue partie civile dans ce genre d'affaire», martèle Abdel Nahass, le responsable départemental d'UnitéSGP-Police-FO. Dans l'affaire de la page face book de Lorraine Nationaliste, un détail choque particulièrement le syndicaliste : les menaces contre la police ont été approuvées d'un« j'aime>> par un avocat du barreau de Toulouse proche des milieux nationalistes. « Qu'un avocat se permette cela, c'est scandaleux. On marche sur la tête ! » proteste Abdel Nahass. C.G.