Inhalt – Sommaire Editorial
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Inhalt – Sommaire Editorial
Nr. 2- 2010 Public Health Schweiz · Santé publique Suisse · Salute pubblica Svizzera Editorial Soziale Verantwortung und Gesundheit Letztes Jahr stand an der Swiss Public Health Conference die Gesundheitskompetenz im Mittelpunkt, dieses Jahr wollen wir in Nottwil die Gesundheit aus einer anderen Optik beleuchten. Ziel ist es, einen Überblick über die Theorie, Empirie und Praxis der an sozialen Determinanten orientierten Gesundheitsförderung zu bieten. Drei Themenschwerpunkte stehen dabei im Mittelpunkt: Thema 1: Soziale Sicherheit und Gesundheit Gerade in Zeiten von Wirtschaftskrisen wird besonders deutlich, wie wichtig die ökonomische Unterstützung durch den Staat für die individuelle Situation und damit auch für die Gesundheit von einzelnen Menschen und ihrer Familien sein kann. Andererseits ist die ökonomische Unterstützung nur ein (wenn auch sehr wichtiger) Aspekt des sozialen Wohlbefindens. Menschen brauchen neben der ökonomischen Absicherung auch Perspektiven. Dabei geht es um ein Bedürfnis der Sicherheit vor Phänomenen wie angedrohter und realer Gewalt oder andern Belästigungen wie Trinkexzessen, Krawallen rund um Fussball- und Eishockeyspiele oder Vandalismus. Hier stellt sich die Frage, welche Auswirkungen die repressiven Massnahmen zur Verminderung solcher Bedrohungen (z.B. Wegweisungsgesetze) auf das soziale Zusammenleben haben. Obwohl das Bedürfnis nach Sicherheit, Ruhe und Ordnung selbstverständlich legitim ist, fördern stark repressive Massnahmen nicht nur den Widerstand, sondern sie führen auch zur verstärkten Exklusion von bestimmten Zielgruppen. Angesichts der Bedeutung von sozialen Kontakten für die Gesundheit kann sich dies für die Mitglieder von diesen Gruppen durchaus nachteilig auswirken. Es gilt also ein ausgewogenes Mass zwischen individueller Freiheit und Einschränkung dieser Freiheit zu finden – eine Aufgabe, die nicht nur rund um die soziale Sicherheit, sondern auch in der Erziehung nicht immer einfach zu bewältigen ist. Inhalt – Sommaire Santé et responsabilité sociale En 2009, la Conférence Suisse de Santé Publique s’était penchée sur le thème des compétences en santé; cette année à Nottwil, nous souhaitons apporter un nouvel éclairage sur le thème de la santé. Le but est de transmettre une vue d’ensemble sur les bases théoriques, empiriques et pratique d’une promotion de la santé orientée vers les déterminants sociaux. La conférence se base sur trois axes thématiques: Thème 1: Santé et sécurité sociale En temps de crise économique, l’importance du soutien économique de l’Etat devient particulièrement évidente pour améliorer la situation, et par voie de conséquence la santé des citoyens et de leur famille. D’un autre côté, le soutien économique n’est qu’un élément (bien que très important) de l’aspect du bien-être social. En dehors de la sécurité économique, les individus ont aussi besoin de perspectives. On peut encore mentionner un besoin légitime de sécurité face à certains phénomènes tels que la violence perçue ou réelle, ou encore d’autres nuisances telles que les excès d’alcool («Botellones» etc.), les bagarres aux alentours des stades de football et de hockey sur glace ou encore le vandalisme. La question se pose de savoir quelles répercussions les mesures répressives pour la réduction de telles menaces (par ex. concept de renvoi préventif) peuventelles avoir sur la vie sociale? Bien qu’un besoin de sécurité, de calme et d’ordre soit légitime, des mesures trop répressives peuvent non seulement engendrer de la résistance, mais aussi mener à une exclusion renforcée de certains groupes de la population. Etant donné que les contacts sociaux influencent la santé, ceci peut se répercuter de façon injuste sur les membres de ces groupes de population. Le bon équilibre entre la liberté individuelle et la restriction de cette liberté exige énormément de doigté – une tâche qui n’est pas toujours facile à gérer, que ce soit dans le cadre de la sécurité sociale, ou dans celui de l’éducation. Editorial 1-2 Wichtiger Etappensieg für das Präventionsgesetz 3 BMI-Monitoring in der Schule 4 4. Gesundheitsbericht des Kantons Bern 5 Financial incentives in the prevention of obesity 6 EUPHA Conference 2010 in Amsterdam 7 quint-essenz 8 Aktionsbündnis psychische Gesundheit 9 Analyse coûts-bénéfices des mesures de prévention 10 International Journal of Public Health IJPH 11 Agenda / Neumitglieder 12 2 -10 The Swiss Society for Public Health Editorial Prof. Kurt Gschwind Thema 2: Gesundheit in Organisationen Unser Leben ist durchzogen von Organisationen, und wenn man in der modernen Gesellschaft etwas verändern will, dann muss man auf der Ebene der Organisation ansetzen. In Hinblick auf die Erwerbsarbeit hat das betriebliche Gesundheitsmanagement in den letzten Jahren enorm an Bedeutung gewonnen – zahllose Tagungen und Publikationen zur Thematik bestätigen diesen Eindruck genau so wie neue Labels und Projekte. Wir regen dazu an, das betriebliche Gesundheitsmanagement zu erweitern auf "Gesundheitsmanagement in Organisationen", denn dieser erweiterte Zugang erlaubt, nicht nur die Mitarbeitenden in den Fokus der gesundheitsförderlichen Aktivitäten zu stellen, sondern auch andere Menschen, die mit den Organisationen in Kontakt stehen: SchülerInnen, KlientInnen, BewohnerInnen, KundInnen etc. . Thema 3: Gesundheit durch Gestaltung öffentlicher Räume Sozialräume bilden sich im Zusammenspiel von örtlichen und sozialen Grenzen. So nutzen Jugendgruppen urbane Räume ganz anders für ihre Bedürfnisse als Familien oder ältere Menschen. Ein verlassenes Fabrikareal kann daher für die einen ein (ästhetisches) Ärgernis sein, während es für andere eine attraktive Umwelt für die Pflege sozialer Kontakte und für sonstige Freizeitaktivitäten darstellt. Die Gestaltung öffentlicher Räume zur Förderung der Gesundheit wird damit zu einem hochgradig interdisziplinären Feld, in welchem neben den relevanten Politikbereichen (Siedlungspolitik, Verkehrspolitik, Jugendpolitik, Sicherheitspolitik etc.) auch unterschiedliche Berufe und Professionen mitwirken: Städteplaner, Landschaftsarchitekten, Verkehrsfachleute und Polizei genau so wie die Soziale Arbeit mit ihren Tätigkeitsbereichen der Soziokulturellen Animation, der Gemeinwesenorientierung und der Gemeinde-, Stadt- und Regionalentwicklung. Die Hochschule Luzern – Soziale Arbeit freut sich, als Co-Organisatorin der Konferenz in Nottwil mit Ihnen diese Themen diskutieren zu können und so einen Beitrag zur Weiterentwicklung des Public Health Ansatzes zu leisten. Prof. Dr. Martin Hafen Thème 2: Santé au sein des organisations Les organisations représentent des contextes environnementaux centraux dans notre vie. Si quelque chose doit être modifié dans la société moderne, il est nécessaire de le faire au niveau des organisations. Le souci de rentabilité a permis au management de la santé en entreprise de gagner en importance ces dernières années – les nombreux séminaires et les nombreuses publications sur ce thème renforcent cette impression, tout comme l’émergence de nouveaux labels et d’innombrables projets. Nous suggérons d’élargir le concept de management de la santé en entreprise pour en faire un "Management de la santé au sein des organisations", car cette ouverture plus large permet de ne pas se limiter à mettre les collaborateurs au centre des activités de promotion de la santé, mais également d’autres personnes qui sont en contact étroit avec les organisations: écoliers/écolières, client(e)s, locataires, clientèles etc. Thème 3: Santé et conception des espaces publics Les espaces sociaux naissent de la cohabitation entre frontières géographiques et sociales. Les jeunes utilisent les lieux urbains différemment des familles ou des personnes âgées. Une usine désaffectée peut soulever l’incompréhension de certains au niveau de l’esthétique, alors que pour d’autres elle offre l’endroit rêvé pour soigner les contacts sociaux et s’adonner à des activités de loisirs. La conception d’espaces publics favorables à la santé devient un domaine hautement interdisciplinaire impliquant non seulement de nombreuses politiques publiques (planification des quartiers, optimisation du trafic, politique de la jeunesse, politique de la sécurité etc.) mais aussi différents corps de métiers et professions: urbanistes, architectes paysagistes, spécialistes du trafic, policiers, etc. Les différents domaines d’activités du travail social entrent également en jeu par le biais de l’animation socioculturelle, de l’information à la communauté, et du développement de la commune, de la ville et de la région. La Haute Ecole de Lucerne – Travail social se réjouit en tant que co-organisatrice de la Conférence de débattre avec vous à Nottwil sur ces thèmes et de pouvoir ainsi contribuer au développement de la santé publique. Impressum Redaktionskommission – Comité de rédaction: Nicole Baltisberger, Raphaël Bize, Markus Kaufmann, Brigitte Ruckstuhl, Ursula Zybach Public Health Schweiz Santé publique Suisse Salute pubblica Svizzera Effingerstrasse 54 Postfach 8172, 3001 Bern Tel. 031 389 92 86 Fax 031 389 92 88 [email protected] www.public-health.ch Die Artikel erscheinen in deutsch, französisch oder englisch. Deutsche und französische Artikel werden jeweils in der anderen Sprache kurz zusammengefasst. Texte und Leserbriefe von Mitgliedern sind sehr willkommen. Les articles paraissent en français, allemand ou anglais. Un résumé est fait dans l’autre langue, lorsque les articles sont en allemand ou en français. Les propositions de textes et les lettres de lecteur sont les bienvenues. Kontakt / Contact: [email protected] Auflage / tirage: 1200 Expl. Layout: Martin Mühlethaler, Bern Druck / impression: Tipografia Poncioni SA, Losone Prof. Kurt Gschwind Prof. Dr. Martin Hafen Hochschule Luzern - Soziale Arbeit Werftestrasse 1 Postfach 2945, 6002 Luzern www.hslu.ch Präventionsgesetz Markus Kaufmann, MPH Zentralsekretär Wichtiger Etappensieg am 25. März "Der 25. März 2010 war ein wichtiger Tag für die Geschichte der Prävention in der Schweiz" – so beschreibt Ignazio Cassis den Entscheid der nationalrätlichen Gesundheitskommission SGK, auf das neue Präventionsgesetz einzutreten. Dieser Debatte ging ein zähes Ringen zwischen Gegnern und Befürwortern voraus. Die vom Gewerbeverband angeführte Allianz der Präventionsgegner AWMP hatte schon im August 2009 mit dem Referendum gedroht und tat alles, um das Gesetz bereits in der vorberatenden Kommission zu beerdigen. Nach den kritischen Zeitungskommentaren zur Botschaft des Bundesrates im Herbst schien dies vorerst zu gelingen. Im Januar begann sich das Blatt jedoch zu wenden. Die FDP entschied sich für ein Ja zum Präventionsgesetz und trat in der Folge aus der AWMP aus. Die Kantone sprachen sich klar dafür aus. Santésuisse, die Stiftung Gesundheitsförderung Schweiz und die Allianz "Gesunde Schweiz" forderten die SGK-Mitglieder in einem gemeinsamen Brief zu einem Ja auf. Grosses Gewicht hatte schliesslich der Leitartikel von Bundesrat Burkhalter, der am 23. März in der NZZ und Le Temps erschien. "Wenn wir heute nicht gezielt in die Prävention investieren, werden wir es uns eines Tages nicht mehr leisten können, krank zu sein" – mit diesem Satz beendete der neue Gesundheitsminister allfällige Spekulationen, dass er den Gesetzesentwurf seines Vorgängers fallen lasse. Rückblick auf die bisherigen Arbeiten Der im 2005 gestartete Prozess zur Stärkung von Prävention und Gesundheitsförderung kann somit weitergeführt werden. Public Health Schweiz hat sich seit Beginn aktiv engagiert: In der Fachkommission PGF 2010, die im Herbst 2006 einen Bericht mit sieben Thesen verabschiedete, in den Hearings und der Vernehmlassung, und insbesondere in der politischen Lobbyarbeit, die wir seit Sommer 2008 zusammen mit rund 50 anderen Fachorganisationen im Rahmen der "Allianz Gesunde Schweiz" machen. Gemeinsam steht diese Allianz hinter den Zielen, die mit dem Präventionsgesetz erreicht werden sollen: · Die Schliessung gesetzlicher Lücken im Bereich der chronischen und psychischen Krankheiten. · neue Koordinationsinstrumente in Form nationaler Ziele und einer bundesrätlichen Strategie. · klarere Aufgabenteilung zwischen Bund und Kantonen. · Massnahmen zur Sicherstellung der Qualität und zur Förderung der Wirksamkeit. · regelmässige Gesundheitsberichterstattung und die Harmonisierung der Datenerhebung. Der Entscheid der SGK hat gezeigt, dass es möglich ist, eine Mehrheit in den eidg. Räten für diese Ziele zu finden. Wir sind auch überzeugt, dass das Präventionsgesetz in einer allfälligen Volksabstimmung angenommen werden wird. Die StimmbürgerInnen unterstützen Gesundheitsanliegen in den letzten Jahren in der Regel sogar noch stärker als die ParlamentarierInnen. Knacknuss Organisationsstruktur Noch keinen Konsens gibt es für die Frage, welche Organisationsform gewählt werden soll. Das im Gesetzesentwurf vorgeschlagene Institut wird von vielen Seiten abgelehnt. Kritisch sind die Vertreter der Kantone und Versicherer aber auch viele Nichtregierungsorganisationen. Befürchtet werden eine zu starke Zentralisierung und ein Abdrängen von privaten Initiativen. Die Debatte in der SGK hat deutlich gezeigt, dass es in dieser Frage eine alternative Lösung braucht, um eine Mehrheit im Parlament zu finden. Die Allianz "Gesunde Schweiz" hat auf der Grundlage einer Befragung aller Mitglieder einen Vorschlag in die Diskussion eingebracht. Dieser sieht vor, anstelle des Instituts eine Kommission für Prävention und Gesundheitsförderung zu schaffen. Deren Aufgabe wäre es, die Mittel aus dem Tabakpräventionsfonds und dem Prämienzuschlag zu verteilen. Zudem sollen die Kantone und NGO’s bei der Umsetzung von Programmen fachlich unterstützt und die Umsetzung der nationalen Ziele koordiniert werden. Der Spatz in der Hand Die Detailberatungen in der nationalrätlichen Kommission beginnen Ende Juni. Wenn sich die SGK auf eine Konsenslösung einigen kann, behandelt der Nationalrat das Gesetz in der Herbstoder Wintersession. Schon heute ist klar, dass dabei nicht alle unsere Anliegen berücksichtigt werden können. Wie so oft in der Politik werden wir einen Spatz in der Hand erhalten. Für uns Public Health Fachleute wird dieser Spatz aber ein grosser Schritt vorwärts sein von einem nur auf die Versorgung ausgerichteten Gesundheitswesen hin zu einem System, in welchem Prävention und Gesundheitsförderung eine gesetzlich verankerte Rolle spielen werden. Damit wir diesen Schritt machen können, braucht es von allen Beteiligten die Bereitschaft, Kompromisse einzugehen und den Mut, zugunsten einer besseren Gesamtlösung themen- und organisationsbezogene Interessen etwas zurückzustellen. Nach dem Entscheid in der SGK ist klar: Wenn sich die BefürworterInnen von Prävention nicht in Detailfragen auseinander dividieren lassen, wird 2012 oder 2013 ein Gesetz in Kraft treten, für das wir uns seit fast 30 Jahren eingesetzt haben. Und wir haben den Beweis erbracht, dass auch in der Schweizer Gesundheitspolitik Reformen möglich sind nach dem Motto: Yes, we can. Le 25 mars 2010, une étape a été franchie avec la décision de la CSSS-N d’entrer en matière sur la loi sur la prévention et la promotion de la santé. Des efforts des organisations de santé, mais aussi la lettre ouverte du Conseiller fédéral Didier Burkhalter ont contribué à obtenir les faveurs des membres de la commission, démontrant qu’une majorité parlementaire pouvait aussi être trouvée. Cependant, l’idée d’un institut étant combattue de toutes parts, l’Alliance pour la santé en Suisse a proposé de créer une Commission pour la prévention et la promotion de la santé. Les délibérations commencent en juin à la CSSS-N. Tous nos souhaits ne seront pas exaucés, mais sans divisions, l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sera possible pour 2012, voire 2013. Markus Kaufmann Zentralsekretär Public Health Schweiz Effingerstr. 54, 3001 Bern Tel. 031 389 92 86 [email protected] www.public-health.ch Public Health Schweiz – Santé publique Suisse: Newsletter 2-2010 3 BMI-Monitoring in der Schule Dr. med. Ursula Ackermann Co-Leiterin Fachgruppe Schulärzte Drei hauptamtliche Schularztdienste führen seit Schuljahr 2006/07 ein BMI-Monitoring bei Schulkindern durch. Wie wird dieses Monitoring organisiert? Basel, Bern und Zürich haben schon Ende der 90er-Jahre mit der Erarbeitung einer gemeinsamen Datenerhebung zu verschiedenen schulärztlichen Themen begonnen mit der Absicht, Grundlagen für ihre Massnahmen zu schaffen. Dabei galt es sowohl die Messmethoden anzugleichen wie auch die Unterschiede der Schulsysteme und der Soziodemographie so zu behandeln, damit die Resultate vergleichbar wurden. Ein erster Bericht mit Daten 2003/04 erwies sich als so aufwändig, dass die Fortführung des Datenvergleichs in Frage gestellt wurde. Als dann Gesundheitsförderung Schweiz 2006 das Anliegen äusserte, eine BMI-Monitoring aufzubauen, griffen die 3 Dienste zu. Es wurde ein Konzept verfasst, ein Pilotmonitoring durchgeführt und ab 2006/07 mit einem offiziellen Monitoring begonnen. Die drei Dienste liefern seither einmal jährlich ihre BMI-Daten an das Sozialforschungsbüro Lamprecht&Stamm. In zwei Sitzungen pro Jahr werden die Monitoringberichte bereinigt und anschliessend von Gesundheitsförderung Schweiz veröffentlicht. Inzwischen machen zusätzlich 4 Kantone und eine weitere Stadt mit. Welche Resultate zeigt das Monitoring? Rund ein Fünftel der Schulkinder sind aktuell von Übergewicht und Adipositas betroffen. Nationalität und soziale Schicht sind die zentralen Erklärungsfaktoren. Ausländische SchülerInnen sind fast doppelt so oft betroffen; Kinder von Eltern ohne Lehrabschluss sogar 4-mal so häufig wie Kinder, deren Eltern eine höhere Schule abgeschlossen haben. Für das Untergewicht gibt es bei Kindern und Jugendlichen keine eigentlichen Grenzwerte. Das Problem hat sich (im Gegensatz zum Anstieg Ende des letzten Jahrhunderts) in den untersuchten 3 Städten auf tiefem Niveau stabilisiert. Dr. med. Daniel Frey Co-Leiter Fachgruppe Schulärzte führbare und effiziente Methode, um die Trends der Gewichtsentwicklung in Stadt und Land in Abhängigkeit von bekannten Einflussfaktoren zu verfolgen. Schulärzte stehen im Kontakt zu einer Grosszahl von Kindern und Jugendlichen. Sollte dieser Kontakt vermehrt genutzt werden für die Erhebung von Gesundheitsdaten? In der Schweiz sind Daten bezüglich Kinder- und Jugendgesundheit als wichtige Grundlage für die Planung von Strategien und Massnahmen nur lückenhaft vorhanden. Das erwähnte BMI-Monitoring ist ein gutes Modell für das, was möglich wäre. Auch bezüglich Durchimpfung liegen in den drei am BMI-Monitoring beteiligten Städten gute und weit zurückliegende Daten vor. Ein gemeinsames Impf-Monitoring scheiterte aber an den knappen Ressourcen. In jüngerer Zeit sind auch umfangreiche Schülerbefragungen zu Gesundheit und Lebensstil durchgeführt worden so z.B. in Basel (Kinder- und Jugendgesundheitsbericht 2010) oder in Zürich (Gesundheit und Lebensstil bei Jugendlichen, Schülerbefragung 2007/2008). Wichtig dabei sind der bei den hauptamtlichen Schularztdiensten vorhandene flächendeckende Zugang zur Schülerpopulation und eine gute Verbindung zu den Schulstrukturen. Für die Gesundheitsberichterstattung braucht es aber beträchtlich personelle und finanzielle Ressourcen. Hier ist dringend eine übergeordnete Institution gefordert, wie etwa Gesundheitsförderung Schweiz, welche die nötigen finanziellen Rahmenbedingungen schafft. gesunder Ernährung. Auch die Thematik der übertragbaren Erkrankungen und insbesondere die Pandemie zeigt eindrücklich, wie wichtig die Schulärztlichen Dienste sind. Das neue Präventionsgesetzes erwähnt denn auch ausdrücklich die Schulgesundheitsdienste. Moderne schulärztliche Arbeit ist vielseitig, interessant und eine der attraktivsten Public Health Aktivitäten. Leider erkennen dies noch zu wenig Ärzte und Ärztinnen, weshalb die Gewinnung von neuem Personal eine dauernde Herausforderung der Schularztdienste bleibt. Un monitorage commun de l’IMC chez les écoliers dans les villes de Bâle, Berne et Zurich existe depuis 2006/07. Les résultats montrent qu’un cinquième des écoliers est atteint de surcharge pondérale, voire d’obésité. Les écoliers étrangers sont presque deux fois plus souvent touchés. Les enfants dont les parents n’ont pas achevé de formation professionnelle sont quatre fois plus touchés que ceux dont les parents ont complété des études supérieures. Le manque de poids s’est stabilisé à un niveau peu élevé. Le monitorage est une méthode simple et efficace d’évaluation, libre de facteurs externes connus. De nombreuses écoles reconnaissent aujourd’hui la santé comme composante qualitative d’une bonne école. www.ecole-en-sante.ch Können im Rahmen des Monitorings auch Interventionsmodelle getestet werden? Nur bedingt, da in den Schulen dauernd unzählige Aktivitäten ablaufen, die unerkannt einen Einfluss nehmen auf die Gesundheit der SchülerInnen. Kausale Zusammenhänge können auf diese Weise deshalb nicht hergestellt werden. Das Monitoring ist hingegen eine leicht durch- Wie beurteilen Sie generell die Entwicklung der Funktion der Schulärzte? Kinder- und Jugendgesundheit stellen einen Schwerpunkt nationaler Gesundheitsziele dar. Schulen sind der einzige Ort, wo ein systematischer Zugang zu einer ganzen Bevölkerungsgruppe in einem für die gesundheitliche Chancengerechtigkeit entscheidenden Altersabschnitt besteht. Viele Schulen anerkennen heute Gesundheit als eine Qualitätsdimension einer guten Schule. Das Netzwerk gesunder Schulen (www.gesunde-schulen.ch) umfasst heute in der Schweiz über 800 Schulen. Es gibt viele Fälle von "examples of good practice", wie SchulärztInnen im Verbund mit anderen Fachstellen die Schulen massgeblich unterstützen, sei es in Sexualkunde, in der Bewegungsförderung oder 4 Public Health Schweiz – Santé publique Suisse: Newsletter 2-2010 Dr. med. Ursula Ackermann Leiterin Gesundheitsdienst Direktion für Bildung, Soziales und Sport der Stadt Bern Monbijoustrasse 11, 3001 Bern Tel. 031 321 69 25 [email protected] Dr. med. Daniel Frey Direktor Schulgesundheitsdienste Parkring 4, 8027 Zürich Tel. 044 413 88 98 [email protected] 4. Gesundheitsbericht des Kantons Bern Dr. phil. Nicole Bachmann Im Februar hat der Kanton Bern seinen 4. Gesundheitsbericht veröffentlicht. Welche Fragestellungen stehen im Zentrum? Dies ist der erste Gesundheitsbericht des Kantons Bern, der sich einem bestimmten Thema gewidmet hat: der Frage nach dem Einfluss der sozialen Lage auf die Gesundheit der Bevölkerung. Wir wollten wissen, wie sich die wichtigsten sozialen Determinanten (Bildung, Einkommen und berufliche Stellung) auf das Wohlbefinden, die Erkrankungsrate und die Sterblichkeit auswirken. Je nach Lebensphase (Kindheit, Erwerbsleben und Tod) standen jeweils etwas andere Fragestellungen im Vordergrund. Neben der Analyse von Unterschieden in der Gesundheit wollten wir auch mehr über die kausalen Zusammenhänge zwischen sozialer Lage und Gesundheit wissen. Für diese Frage mussten wir uns - aus Mangel an Längsschnittdaten - allerdings auf die wissenschaftliche Literatur stützen. Welches sind die wichtigsten Resultate des Berichts? Trotz der Vielzahl der verwendeten Datenquellen zeigen die Analysen ein klares Muster durch die verschiedenen Lebensalter hindurch: Sozial benachteiligte Menschen im Kanton Bern haben ein deutlich höheres Risiko, zu erkranken und frühzeitig zu sterben. Sowohl Schulbildung wie auch Einkommen und berufliche Stellung zeigen einen Zusammenhang mit der Gesundheit der Bevölkerung. Einige Zahlen: 30-jährige Männer mit ausschliesslich obligatorischer Schulbildung haben eine um sechs Jahre verkürzte Lebenserwartung verglichen mit Gleichaltrigen mit Universitäts- oder Fachhochschulabschluss. Besonders gross waren die Unterschiede beim Lungenkrebs: wer nur die obligatorische Schulzeit absolviert hat, hatte ein doppelt so hohes Risiko, an Lungenkrebs zu sterben verglichen mit den Personen mit der höchsten Schulbildung. Diese sozial ungleich verteilten Risiken zeigten sich bereits bei den Kindern und Jugendlichen in Bezug auf das Gesundheitsverhalten und danach auch sehr ausgeprägt bei den Erwachsenen (Rauchen, körperliche Bewegung und Ernährung). Wichtig scheint uns auch, dass Personen in tiefer sozialer Position offenbar stärker an psychischer Belastung und chronischen Schmerzen leiden. Gerade diese zwei Gesundheitsprobleme führen immer mehr zum Ausscheiden aus dem Arbeitsmarkt und zur IV-Berentung. Gab es einzelne Resultate, die Sie überrascht haben? Ich persönlich war beispielsweise überrascht von dem Resultat, dass Bernerinnen und Berner mit geringer Schulbildung (maximal obligatorische Schulzeit ohne Lehre) ein 3.7 Mal höheres Risiko haben, an starken Rückenschmerzen zu leiden, als Personen mit Schulbildung auf Tertiärstufe. Ausserdem hatte ich nicht mit dieser Konsistenz der ungleichen Gesundheitschancen gerechnet: die Unterschiede zeigen sich auf der physischen, der psychischen wie auch der sozialen Ebene. Im Bericht wurden erstmals Daten aus der Swiss National Cohort für die Bevölkerung eines Kantons ausgewertet. Wie wurde das gemacht? Diese Auswertungen wurden in unserem Auftrag von Dr. phil. Adrian Spörri und Prof. Marcel Zwahlen vom Institut für Sozial- und Präventivmedizin der Universität Bern vorgenommen, die ja am Aufbau dieser wertvollen Gesundheitsdaten beteiligt waren. Diese Kohorte hat es erlaubt zu analysieren wie sich die soziale Lage einer Person zum Zeitpunkt der Volkszählung 2000 auf die Sterblichkeit in den folgenden 5 Jahren ausgewirkt hat. Wiederum war die Konsistenz der Resultate verblüffend: sowohl die Sterblichkeit an Krebserkrankungen wie auch an Herz-Kreislauferkrankungen zeigte einen klaren Zusammenhang mit der sozialen Position. Weiter verwendet wurden u.a.: Die Schweizerische Gesundheitsbefragung (BFS), die Medizinische Statistik (BFS) und die Health Behaviour in School-Aged Children (SFA). Welche Massnahmen plant der Kanton Bern, um die Chancengleichheit zu verbessern? Der Gesundheits- und Fürsorgedirektor Regierungsrat Philippe Perrenoud setzt sich mit verschiedenen Massnahmen zur Verbesserung der Gesundheitschancen für sozial Benachteiligte in unserem Kanton ein. Zwei Schwerpunkte sind die Prävention von Armut und die Verbesserung der Startchancen von Kindern aus bildungsfernen oder armutsbetroffenen Familien. Aber auch die Gesundheitsförderung und Prävention soll sich stärker auf die Zielgruppe der sozial benachteiligten Bevölkerungsgruppen konzentrieren. Ob es gelingt, andere Politikbereiche wie beispielsweise Bildungs-, Umwelt-, Arbeits- und Lohnpolitik für die Verbesserung der Chancengleichheit in der Gesundheit zu gewinnen, ist zur Zeit noch offen. Le Quatrième rapport sur la santé dans le canton de Berne montre que la situation sociale influence les chances en santé dès le plus jeune âge. Les adultes dont le niveau scolaire est faible souffrent bien plus fréquemment de forts maux de dos, l’un des principaux motifs de mise en invalidité. Les femmes et les hommes ayant un statut social inférieur sont nettement plus nombreux à être atteints de graves problèmes psychiques nécessitant une hospitalisation. Le risque de mortalité est considérablement supérieur chez les personnes qui ont perdu leur emploi. Et tout cela malgré un système de santé efficace. L’amélioration de l’égalité des chances passe par celle des conditions sociales et par l’autonomisation et le renforcement des personnes. Swiss National Cohort (SNC) The SNC is a long-term, census-based, multipurpose cohort and research platform. It is based on the linkage of individual data from the Census 1990 to the Census 2000. This basic database has been enhanced with information from the mortality records from 1991 up to 2005. Because in Switzerland we lack of an individual identifier, the method of probabilistic record linkage was used to assign a record from the mortality statistic to a record in the Census data. www.ispm.ch/1126.html Dr. phil. Nicole Bachmann Abteilung für wissenschaftliche Auswertung Gesundheits- und Fürsorgedirektion Kt. Bern Rathausgasse 1 3011 Bern Tel. 031 633 79 50 [email protected] www.gef.be.ch/statistiken Public Health Schweiz – Santé publique Suisse: Newsletter 2-2010 5 Financial incentives in the prevention of obesity Eva Martin-Diener MS MPH Introduction In the prevention of overweight and obesity, financial incentives are suggested by WHO 2004, and specific measures such as a fat tax are brought up in the political debate. Basically, such economic measures can either be financial disincentives such as taxes or charges or positive incentives like tax reductions or subsidies. They can target dietary or physical activity behaviour or weight loss directly. In the context of the European Congress on Obesity 2008 in Geneva, a workshop brought together experts from different disciplines to discuss the potential of economic measures to counteract obesity. This overview summarises the approaches considered and presents the main conclusions. The full report can be downloaded at: www.public-health.ch >specialized groups >nutrition Targeting dietary behaviour Panos Konandreas (Food and Agriculture Organization - FAO) and Sean B. Cash (University of Alberta and University of Wisconsin) concentrated on agricultural policies as well as taxes and subsidies, respectively. Economic interventions can either be designed to have an impact on agricultural production or the consumption of consumer products. Any taxes on primary agricultural products and on food are regressive, in that the largest relative impact will be on lowerincome consumers. In contrast, subsidies on desirable food such as fruits and vegetables are progressive because low-income individuals respond most to price signals. Taxing or subsidising foods raises fundamental questions. What is the goal of a tax - a reduction of disease or the collection of revenue for health promotion or subsidies? How will the producers and the market react to shifts in the demand of taxed or subsidised foods? What are the substitutes among those who cannot afford the taxed foods? Thus, food taxes as a stand-alone measure are not desirable. Subsidies are likely to be more acceptable, but they require high funding and careful intervention designs. Taxes combined with subsidies on desired foods may play a role in future Annette Matzke MSc Andy Biedermann MD nutrition policy. Taxes might also be of value to raise funds for nutrition education and prevention programs. Taxing food via VAT could be a viable option if basic food items are excluded. Transport-related physical activity Tom Rye, (Edinburgh Napier University), and David Ogilvie, (MRC Epidemiology Unit Cambridge) discussed the potential of financial incentives and disincentives to alter the individual choice of transport modes. There are different levels of decision making which could be influenced by financial measures. Firstly, regional and local transportation investment decisions; secondly, location choice decisions (for workplaces, services, housing) made by institutions and urban planners; and finally individual travel choice decisions. The discussion concentrated mainly on the third level. In order to alter individual mobility behaviour usually financial disincentives (e. g. oarking fees) for the use of cars are applied. Sometimes also incentives to make alternative modes of transports more attractive are offered (e.g. subsidies for public transportation). There is sufficient evidence for using financial (dis)incentives for the reduction of car use. The effects on cycling and walking are less clear, because they are often not assessed. Other factors like access, quality or availability of infrastructure and motivation might be at least as important. There seems to be some weaker evidence that financial disincentives, can increase the number of cyclists (and pedestrians), in particular in locations where there is appropriate infrastructure for active transportation. Congestion charges can increase the number of cyclists as well. There is a clear lack of intervention studies addressing changes in total physical activity as an outcome. Thus, more pilot interventions linking financial incentives with behaviour change that are properly evaluated are needed. Addressing weight loss directly Interventions targeting weight loss with financial measures directly could be another option. Virginia Paul - Ebhohimhen (University of Aberdeen) presented a systematic review. Evidence for the effectiveness of this approach seems to be limited. Only a few studies with limited effects could be identified. Apart from financial incentives, all intervention groups were offered behaviour change support and diet or physical activity advice. A meta-analysis of seven studies showed no significant effect of using financial incentives on weight loss in the long term. Further subanalysis revealed some weak trends: Interventions using substantial incentives, rewards for behaviour change rather than for weight change, and rewards based on group performance rather than for individual performance seemed to be most promising to support weight loss. Final conclusions The relation between agricultural policy, marketing and consumer behaviour is complex, the development of targeted financial interventions to improve dietary behaviour will be challenging. In the physical activity domain, promoting transport-related physical activity, in particular cycling, could be a promising strategy. The evidence for effectively addressing weight loss directly is limited. Research efforts are needed in order to be able to design economic interventions on sound scientific grounds. Eva Martin-Diener MS MPH Swiss Federal Institute of Sports Magglingen [email protected] Annette Matzke MSc Swiss Society for Public Health, Bern [email protected] Andy Biedermann MD CardioVasc Suisse, Bern [email protected] Brian Martin MD MPH Institute of Social and Preventive Medicine, University Zurich [email protected] References: World Health Organization (2004). Global Strategy on Diet, Physical Activity and Health. WHO, Geneva. Martin-Diener E, Matzke A, Biedermann A, Hawkes C. Martin BW. Financial incentives in the prevention of obesity. Report of a workshop at the European Congress on Obesity, Geneva May 14-17-2008. Swiss NGO Alliance Nutrition and Physical Activity, Bern. 6 Brian Martin MD MPH Public Health Schweiz – Santé publique Suisse: Newsletter 2-2010 EUPHA Conference 2010 What is the central theme of the 3rd European Public Health Conference in Amsterdam? "Integrated Public Health" and a key issue in European public health with its major challenges such as the growing interdependency of social, physical, environmental and behavioural determinants to public health in general and the emerging existence of Public Private Partnerships as a challenge to public health in particular. Integration is then associated with the bringing together of people, disciplines, organisations, sectors, communities, and societies. As such, integration is an inherent aspect of public health given its definition: "Public health is the science and art of preventing disease, prolonging life and promoting health through the organised efforts and informed choices of society, organisations, public and private, communities and individuals." In the light of this theme, the conference aims at providing a multidisciplinary platform for active participation, exchange of expertise and lateral thinking. All scientists, policy makers, practitioners and educators who are interested in integrated public health are welcome to participate and contribute to the conference. What are the highlights of the conference? One highlight of our conference is the Plenary debate on Public Private Partnership on Friday afternoon on the 12 th of November. The format will be of a plenary debate between policy makers, public health experts and representatives of the industry. Invited are Josep Figueras, Director of the European Observatory on Health Systems and Policies and head of the WHO European Centre on Health Policy (moderator); Walter Ricciardi, President elect of EUPHA; Martin McKee, European Centre on Health of Societies in Transition, London School of Hygiene and Tropical Medicine; Mariusz Michalik, Scientific and Regulatory Affairs Director, PepsiCo Europe; Paulus Verschuren, Senior Director, Partnership Development Group, Unilever R&D; Andrew Vallance-Owen, Medical director of BUPA Group and Michael Hübel, Head of the Unit Health Determinants, DG Health & Consumer Policy, European Commission. Another highlight is that both the new EU Commissioner for DG Consumers and Health and the new Regional director for WHO/EURO are participating in the plenary programme. Can you tell us about the pre conference activities on Wednesday November 10? In Amsterdam 2010 we have an impressive number of pre conference and satellite events planned. Apart from the EUPHA sections and the ASPHER working groups organising their annual events, we also have some newcomers. For instance, the European Society for Prevention in Research is organising its first conference. For a full and updated overview of all the pre conference activities, please see the full pre-conference programme on our website: http://www.eupha.org/ siteupcoming_conference_pre_conferences.php through this new system, is Prof. Walter Ricciardi from Italy, who will take up his functions on 11 November 2010 in Amsterdam. Since 2 years the European Public Health Association (EUPHA) organizes the conference together with and the Association of Schools of Public Health in the European Region (ASPHER). What are the experiences you made with this collaboration? We have had very positive experiences in organising the conferences jointly with ASPHER. After the first year (2008) where the conference were organised "back-to-back", the format was changed to a real joint conference (2009 and Amsterdam as well). Of course, joining two conferences means being flexible and having open discussions, but this was taken up by both associations. There are two main positive outcomes of this collaboration. First the training and education in public health is now very visible at the conference; including discussions on public health core competencies and life-long learning. Second, the audience has enlarged, there are more students, there are more "deans and directors". In Amsterdam EUPHA will elect for the first time a president for more the one year. What are your expectations for this new leadership model? The reorganisation of EUPHA’s structure in November 2008 meant that the presidency of EUPHA is no longer linked to organising the annual scientific conference. The advantages of the new election system are: that the president is elected for 2 years, meaning that he/she can develop priority activities for EUPHA; and that the president is elected based on his/her plans for EUPHA. We hope that this will lead to a stronger leadership and a further development to build the capacity and knowledge of public health in Europe. The first president, elected Dineke Zeegers Paget, LLM., PhD. Executive director EUPHA [email protected] Thomas Plochg Local Conference Manager [email protected] p/a NIVEL Otterstraat 118-124, Postbus 1568 NL - 3500 BN Utrecht www.eupha.org Public Health Schweiz – Santé publique Suisse: Newsletter 2-2010 7 quint-essenz Günter Ackermann Gesundheitsförderung Schweiz unterhält seit einigen Jahren das Qualitätssystem quint-essenz. Was bietet dieses System? quint-essenz bietet Fachpersonen und Institutionen der Gesundheitsförderung und Prävention vielfältige Unterstützung für die Planung, Umsetzung und Evaluation ihrer Projekte und Programme. Im Zentrum des Systems, welches Aspekte der Gesundheitsförderung, des Projektmanagements und der Qualitätsentwicklung verbindet, stehen die 24 Qualitätskriterien für erfolgreiche Projekte. Um diese Kriterien herum erläutern ausgewählte Thementexte die wesentlichen Aspekte guter Projektarbeit in der Gesundheitsförderung und Prävention. Speziell entwickelte Instrumente wie das Ergebnismodell, praktische Vorlagen, Planungstabellen oder Checklisten unterstützen die Umsetzung dieser Aspekte. Im Jahr 2007 wurden die Hauptinstrumente zu einem integrativen Projektmanagement-Tool weiterentwickelt, mit dessen Hilfe Fachleute ihre Projekte gemeinsam online entwickeln und verwalten können – von der ersten Skizzierung über das Konzept bis hin zum Schlussbericht. Das Qualitätssystem kann je nach Bedürfnis ganz unterschiedlich genutzt werden: als Referenzrahmen für Qualitätsförderung und -entwicklung, als Nachschlagewerk, als Toolbox, als integratives Projektmanagement-Tool oder seit Neustem auch als Austauschplattform und Projektdatenbank. Das Angebot ist kostenlos in Deutsch, Französisch, Italienisch und Englisch zugänglich. Wie ist quint-essenz wissenschaftlich abgestützt? quint-essenz versteht sich als Unterstützungsangebot an der Schwelle zwischen Wissenschaft und Praxis. So ist es wichtig, dass die Inhalte des Qualitätssystems dem aktuellen wissenschaftlichen Wissen entsprechen, gleichzeitig muss das System aber auch praxistauglich sein. Beim Aufbau des Qualitätssystems wurden in einem internationalen Team von ExpertInnen systematisch Erfolgsfaktoren von Interventionen gesammelt und in einem mehrstufigen Prozess zu phasenspezifischen Qualitätskriterien und Indikatoren verdichtet. Gleichzeitig stützte sich die Entwicklungsarbeit auf Theorien des Projektmanagements, des Qualitätsmanagements und der Gesundheitsförderung. Instrumente werden jeweils gemeinsam mit Fachleuten aus Wissenschaft und Praxis entwickelt und im Feld getestet. Die Checkliste Migration wurde beispielsweise vom 8 Forum für Migrationsstudien in Zusammenarbeit mit dem Bundesamt für Gesundheit entwickelt, das Ergebnismodell in Zusammenarbeit mit den ISPMs Bern und Lausanne. Die BeraterInnen von RADIX, welche subventionierte Schulungen und Beratungen zum Qualitätssystem quint-essenz anbieten, sind ein hervorragendes Feedbackorgan, welches systematisch für Neuentwicklungen und Optimierungen von Instrumenten genutzt wird. Seit dem 7. Mai ist quint-essenz community, die Austauschplattform für Fachleute der Gesundheitsförderung und Prävention online. Was können wir uns darunter vorstellen? Auf quint-essenz community können neu Profile von Fachpersonen, Organisationen, Netzwerken und Projekten öffentlich gemacht werden. Fachpersonen können beispielsweise ihre Kompetenzen, Interessen und Publikationen sichtbar machen, Organisationen ihre Dienstleistungen und Stellenangebote veröffentlichen und die Projektdatenbank ermöglicht es, von den Erfahrungen anderer Projektteams zu lernen. Die Verbindungen, die zwischen Organisationen, Projekten und Fachpersonen existieren, werden aufgezeigt. Dies ermöglicht bei guter Nutzung erstmals einen systematischen Überblick über unsere "Szene" und andererseits kann gezielt gesucht werden, z.B. eine Fachperson mit Schwerpunkt Partizipation, ein Evaluationsinstitut in der Westschweiz oder ein Projekt im Bereich gesunder Ernährung im Kindergarten. Überdies geben öffentliche oder geschützte Fachgruppen die Möglichkeit, sich mit anderen Fachpersonen auszutauschen, eigene Erfahrungen einzubringen und auf interessante Literatur und Links hinzuweisen. Jedes Mitglied kann selber eine thematische Gruppe eröffnen und moderieren. Wer hat mitgearbeitet beim Aufbau der Plattform? Gesundheitsförderung Schweiz hat die neue Austauschplattform "quint-essenz community" in enger Zusammenarbeit mit dem Büro für Qualitätsentwicklung in Zürich und RADIX entwickelt. Gleichzeitig wurde eine Arbeitsgruppe aus ca. 30 VertreterInnen unterschiedlichster Fachorganisationen gebildet, welche die Entwicklungsarbeiten begutachtete und mit gestaltete. Registrierte NutzerInnen finden auf der Startseite die Liste aller an der Entwicklung beteiligten Fachleute. Wer soll quint-essenz community nutzen? Alle Fachleute und Organisationen der Gesundheitsförderung und Prävention aus der Schweiz und dem Ausland sind willkommen, welche am fachlichen Austausch und neuen Kommunikationsformen interessiert sind. Die community beschränkt sich nicht auf Projektleitende, sondern spricht bewusst auch Verantwortliche in Institutionen, Geldgeber, Gesundheitsförderungsbeauftragte in Kantonen, Gemeinden und Betrieben, ForscherInnen und EvaluatorInnen sowie Dozierende und Studierende in unserem Feld an. Promotion santé suisse anime depuis quelques ans le système de qualité "quint-essenz". Ce système propose aux spécialistes et aux institutions de promotion de la santé un soutien varié dans la planification, la mise en place et l’évaluation de projets et de programmes. Au centre du système se trouvent vingt-quatre critères de qualité pour mener un projet avec succès. En 2007, l’instrument principal a été développé en outil intégré de gestion de projet. Depuis, les spécialistes peuvent développer et mettre à jour leur projet en ligne en collaboration, de la première esquisse, en passant par le concept, jusqu’au rapport final. L’offre est gratuite. Elle se décline en quatre langues sous: www.quint-essenz.ch Günter Ackermann Leiter Wirkungsmanagement Gesundheitsförderung Schweiz Dufourstrasse 30, 3000 Bern 6 Tel. 031 350 04 31 [email protected] www.quint-essenz.ch Public Health Schweiz – Santé publique Suisse: Newsletter 2-2010 Aktionsbündnis Psychische Gesundheit Schweiz Dr. Hans Kurt, Präsident Politisches Lobbying im Zentrum Nach längeren Vorbereitungsarbeiten wurde im Herbst 2008 das Aktionsbündnis Psychische Gesundheit Schweiz gegründet. Das Aktionsbündnis versteht sich als ein Netzwerk verschiedenster Organisationen aus dem Mental Health-Bereich. Über 50 Patientenorganisationen, Angehörigengruppierungen, Fachgesellschaften und Fachverbände haben sich zusammen getan, um die psychische Gesundheit in der Schweiz zu fördern und dafür zu sorgen, dass psychisch kranken Menschen und ihren Angehörigen genügend Sorge getragen wird. Natürlich stand auch die Frage im Raum, wieso es überhaupt eine neue Organisation neben den bereits vielen bestehenden Vereinigungen braucht. Als wichtigster Grund ist der bisherige Mangel an einer politischen Unterstützung im Bereich Mental Health zu nennen. Es besteht keine namhafte Lobby, um die Probleme und Aufgaben in diesem Bereich anzugehen und insbesondere politisch umzusetzen. Das Bewusstsein und der Handlungswille sind hingegen bei somatischen Erkrankungen ganz anders. Ein weiterer wichtiger Grund, ein umfassendes Netzwerk zu knüpfen, war die Feststellung, dass im Bereich der psychischen Gesundheit und natürlich auch der psychischen Erkrankungen in der Schweiz eine hohe Fragmentierung der verschiedenen Angebote, der Betroffenen, aber auch anderer beteiligter Organisationen festzustellen ist. Mit einer Vernetzung kann eine bessere gegenseitige Information und Zusammenarbeit erreicht werden, was einer einheitlicheren Stossrichtung und Vorgehensweise nur dienlich sein kann. Gemeinsame Erklärung von 50 Organisationen Alle im Aktionsbündnis vertretenen Organisationen haben sich zu einer gemeinsamen Erklärung bekannt, in der die Hauptanliegen der noch jungen Organisation festgehalten werden. Was wollen wir erreichen: wir wollen auf der politischen Ebene Vorschläge einbringen und Unterstützung anbieten, um die psychische Gesundheit der Schweizer Bevölkerung zu fördern und zu verbessern, aber auch psychischen Krankheiten vorzubeugen und alles zu unternehmen, dass diese - auch in Zeiten knapper werdender materieller Ressourcen - adäquat behandelt werden. Die Bevölkerung soll für die zentrale Bedeutung von Mental Health resp. der psychischen Gesundheit sensibilisiert werden, damit jeder Bürger begreift, dass psychische Gesundheit eine persönliche, familiäre, berufliche und gesellschaftliche Ressource bedeutet. Die Schweizer Bevölkerung soll aber auch über die psychische Gesundheit und psychische Krankheiten objektiv informiert werden, damit Vorurteilen und stigmatisierenden Pauschalisierungen entgegengetreten werden kann. Als möglichst grosses und umfassendes Netzwerk wollen wir uns gegen jede Stigmatisierung, Marginalisierung und Diskriminierung von psychisch Kranken und ihren Angehörigen wehren. Daraus folgert auch, dass wir uns für eine verbesserte Integration und aktive Teilnahme von Menschen mit psychischen Erkrankungen und Behinderungen auf allen Ebenen in der Gesellschaft einsetzen wollen. Petition „Für uns alle – gegen Ausgrenzung“ Aus diesen Grundsätzen heraus hat der Vorstand zusammen mit den Mitgliederorganisationen des Aktionsbündnisses beschlossen, eine schweizweite Petition zu lancieren. Die Petition "Für uns alle - gegen Ausgrenzung" soll möglichst breit gestreut werden und ein machtvolles Zeichen setzen, dass in der schweizer Politik den Anliegen und Fragestellungen von Mental Health endlich genügend Nachdruck verschafft wird. Die Petition stellt drei Forderungen auf, nämlich eine breite, landesweite Entstigmatisierung in die Wege zu leiten, die Prävention und Behandlung von psychischen Erkrankungen denen von körperlichen Erkrankungen gleichzusetzen - wie es eigentlich in der Bundesverfassung verlangt wird - und die Integration psychisch kranker Menschen in unserer Gesellschaft endlich vollumfänglich umzusetzen. Fondée à l’automne 2008, Alliance Santé Psychique Suisse réunit plus de cinquante organisations actives dans le domaine de la santé mentale en Suisse. Elle a pour but de rassembler les forces actives dans ce domaine et d’agir au niveau politique. Elle s’engage à faire des propositions politiques concrètes pour améliorer la santé psychique de la population et pour la prévention. Elle veut sensibiliser la po-pulation à la question de la santé mentale et éviter toute stigmatisation. Elle s’engage pour une meilleure intégration dans notre société des personnes qui souffrent de troubles psychiques. Dans ce but, elle lance la pétition "Pour nous tous – contre la marginalisation". Pour signer la pétition: www.aktionsbuendnis.ch Wir laden Sie ein, die Anliegen des Aktionsbündnisses Psychische Gesundheit Schweiz zu unterstützen und die gestartete Petition nicht nur selbst zu unterzeichnen, sondern auch Ihren Bekannten, Berufskollegen und Freunden weiterzuempfehlen. Zum Unterschreiben der Petition klicken Sie bitte auf: www.aktionsbuendnis.ch Dr. Hans Kurt Präsident Aktionsbündnis Psychische Gesundheit Schweiz Postfach 686, 3000 Bern 8 Tel. 031 313 88 48 [email protected] www.aktionsbuendnis.ch Public Health Schweiz – Santé publique Suisse: Newsletter 2-2010 9 Analyse coûts-bénéfices des mesures de prévention Etudes pionnières Les investissements pour la prévention en valentils la peine quand on prend en compte les coûts? C’est pour répondre à cette question que l’OFSP a mandaté en 2007 trois études pionnières dans les domaines de la prévention de l’alcoolisme, du tabagisme et des accidents de la route. Ces études ont été conduites par l’Institut d’économie de la santé de Winterthur et par l’Institut de recherches économiques de l’Université de Neuchâtel. Les études ont été menées dans une perspective sociale, c'est-à-dire que l’analyse prend en compte à la fois tous les coûts pertinents des mesures de prévention et tous les bénéfices induits pour la collectivité dans son ensemble. Ces bénéfices résultent de la somme des coûts que les mesures de prévention ont permis d’éviter. La prévention est largement rentable Les résultats désormais publiés font apparaître le tableau suivant: les mesures ont entraîné, une diminution substantielle de la morbidité, de la mortalité prématurée et de la souffrance humaine connexe. Le "retour sur investissement" (RSI) est largement positif. Herbert Brunold de ce succès est imputable aux augmentations de taxes sur les produits du tabac, mais, selon les estimations des experts, un tiers (143'000) est à porter au bénéfice des mesures de prévention par le biais de l’information et de l’éducation. En Suisse, le tabagisme est la première cause de perte d’années de vie corrigées du facteur d’invalidité (11,2%). Le bénéfice économique de la prévention du tabagisme se situe entre 540 et 900 millions de francs par an. Chaque franc investi dans la prévention du tabagisme rapporte donc 41 fois plus à la société. Même si elle arrive derrière la prévention du tabagisme, la prévention d’une consommation nocive d’alcool (RSI: 23) affiche un succès impressionnant, malgré un accès à l’alcool nettement plus facile aujourd’hui qu’autrefois. Dans ce domaine, les mesures de prévention ont doublé entre 1997 et 2007. La proportion de la population à consommation excessive est passée, dans ce laps de temps, de 6% à 5,1%, soit un recul de 55'000 personnes. Selon l’étude, une petite moitié de ce recul, soit 25'000 personnes, est due à la prévention. succéder avant que l’on puisse s’appuyer définitivement sur leurs résultats pour optimiser la politique de prévention. Les données doivent être mieux recensées – de façon systématique et standardisée. Sind Massnahmen zur Prävention und Gesundheitsförderung nötig und ihr Geld wert? Drei vom Bundesamt für Gesundheit initiierte Pionierstudien liefern erstmals konkrete Zahlen zum Kosten-Nutzen-Verhältnis von staatlicher Prävention in den Bereichen Verkehrsunfälle, Tabak und Alkohol. Die Massnahmen in allen drei Bereichen haben die Morbidität, die Anzahl frühzeitiger Todesfälle und das daraus resultierende Leiden beträchtlich gesenkt. Der "Return on Investment (ROI)" ist durchgehend positiv. In anderen Worten: Der Nutzen der Prävention ist gemäss den Studien um ein Vielfaches höher als ihre Kosten. Obschon die Ergebnisse erfreulich sind und auch durch andere Untersuchungen bestätigt werden, betrachtet das BAG diese Zahlen mit Vorsicht. Die wissenschaftliche Gemeinschaft ist sich der Komplexität von KostenNutzen-Analysen zu präventiven und gesundheitsförderlichen Massnahmen bewusst. In diesem Sinne sind diese Pionierstudien als erste Schritte in Richtung Kosten-Nutzen-Analysen von Präventionsmassnahmen zu betrachten. Les chiffres concernant la prévention du tabagisme (RSI: 41) sont encore plus éloquents. En dix ans seulement, entre 1997 et 2007, les dépenses de campagnes contre le tabagisme et autres mesures connexes ont quadruplé – et prouvé leur bien-fondé. En effet, ce surcoût a été récompensé par un recul du nombre de fumeurs de 5,3% dans la population suisse (de 33,2% à 27,9%), soit 343'000 personnes. Certes, une grande part Pas de conclusions hâtives pour l’OFSP Malgré ces résultats réjouissants, qui confirment d’autres études, l’OFSP considère ces chiffres avec prudence. La communauté scientifique a conscience de la complexité des analyses coûtsbénéfices des mesures de prévention et de promotion de la santé. Le lien causal entre une mesure de prévention et son effet direct sur la santé est méthodologiquement difficilement démontrable. L’effet des mesures de prévention sur la santé n’est pas directement observable et n’apparaît bien souvent que des années plus tard. De plus, il convient de chiffrer l’influence d’autres facteurs tels que l’inflation, les innovations techniques, les adaptations dans la législation, les changements de goût, de mentalité et de mode ainsi que l’influence de ces changements à l’échelle mondiale. De même, le calcul du retour sur investissement représente un défi dans la mesure où investissements et effets des mesures préventives sont difficiles à chiffrer financièrement. En ce sens, ces études pionnières doivent être considérées comme un premier pas vers des analyses coûts-bénéfices de mesures de prévention. D’autres travaux devront leur 10 Public Health Schweiz – Santé publique Suisse: Newsletter 2-2010 Dans le domaine des accidents de la route (RSI: 9) les résultats sont les suivants: l’augmentation de 50% en termes réels des dépenses publiques pour la prévention des accidents de la route entre 1975 et 2007 s’est accompagnée d’une forte diminution des accidents. Selon l’étude, ces mesures de prévention ont permis d’éviter 13'500 tués, 17'300 invalidités permanentes, 98'000 blessés graves, 82'800 blessés moyens et 710'000 blessés légers. Des coûts ont été évités pour un total de 72,8 milliards de francs. L’étude a également montré que les mesures visant un comportement plus sûr sur la route affichent un meilleur rapport coûts-bénéfices que les investissements dans l’infrastructure (routes, dispositifs de sécurité). www.health-evaluation.admin.ch >Rapports et études en cours >Évaluation économique Herbert Brunold responsable Evaluation et recherche a.i. OFSP Unité de direction Politique de la santé 3003 Bern [email protected] International Journal of Public Health Prof. Niko Speybroeck Professor Niko Speybroeck works at the Institute of Tropical Medicine (Antwerp, Belgium) and holds a position at the Faculty of Medicine, Université Catholique de Louvain (Brussels). He teaches courses on epidemiology and statistics, and conducts quantitative research on vector-borne (e.g. Malaria) and zoonotic (e.g. Cysticercosis) diseases. He holds a Masters of Science in Bioengineering and in Biostatistics as well as a PhD in Applied Biological Sciences. Between 2004 and 2006, he worked at the WHO in Geneva, where he contributed to building up country-level capacities for collecting and analysing data and using these data to design and implement effective health policies. Niko Speybroeck is married and has 3 children. Which is your main field of research? My main field of research is epidemiology. I try to develop and use methodological tools that assist in an improved collection and analysis of health data. My work compares with the work of Sherlock Holmes, as I am trying to detect patterns in the muddle of health information. The chronic presence of the social context as the most important explanation of poor health has always attracted my attention. For example, differences in health between children are mainly explained by whether or not they have an educated mother. Irrespective of the aspect that this is unfair, ignoring a variable like parental education as a determinant in your data collection or analysis is scientifically inadmissible. Hence, in a natural way, part of my research will inevitably have a social component. I am especially interested in work that leads to solutions for health problems in lowincome countries. Which research topic did you address in your paper in the IJPH? The paper is a short methodological report presenting my experiences with a statistical indicator of health inequality, namely the concentration index. Health Scientists often focus on average health and try to understand its determinants. This is important; but, measuring and understanding inequalities in health, the gap in health between disadvantaged and better-off groups, should be an additional concern. Could you describe this indicator in a few words? The concentration index is a measure of the magnitude of health inequality. It is related to the percentage of a health variable that would need to be redistributed from the richer half to the poorer half of the population (in the case that health inequality favours the rich) to arrive at a distribution with an index value of zero. Other indicators have other interpretations, and the use of each needs to be done with care. I have chosen to use the concentration index because it allows developing another statistical technique called decomposition. I describe this technique in a subsequent paper which will appear in the IJPH in the near future. Can you convey any recommendations for practice? I believe that an important task of society is generating credible, comprehensible and comparable information on health resources and services. Without this, the success or failure of any intervention will remain unclear. To obtain information on health inequalities, you need two pieces of information: a measure of health and a measure of social position or advantage (an "equity stratifier"). The magnitude of health inequities across different social strata can then be summarized by using simple calculations or more complex calculations such as the concentration index. The collection of health data should therefore feasibly include equity stratifiers, or the linkage between different health and socio-economic data bases. Within a health data base, the "age" of an individual is systematically recorded - for example to be used as a standardization variable. Why is a variable like education then often disregarded? Appropriate data collection including socio-economic variables is especially meaningful when the technical and political ability to use information to implement pro-equity interventions are present as well. How could this become implemented into practice? If the society aims to adopt health equity as a core global development goal it will need to articulate evidence as utterly important. This also means that we need to avoid duplicated or conflicting data collection activities. A lack of coordination between data collection activities does not only cause a large waste of funds, it also puts a high burden on national statistics offices. From an academic point of view, the social determinants of health may need to be a compulsory part of the curriculum of medical and health practitioners. If such areas of research are part of the standard curriculum at public health schools and medical faculties scientists and policy makers will naturally recognize these as important in their future work. What are your next projects? I am involved in a large number of health-related projects in Africa, Latin America and Asia. A first challenge is obtaining better national burden of disease estimates. Medical studies within a country are often still conducted without knowing the importance of the medical problem. This is often pointless. Especially in resource-poor settings, a good assessment of the risk and consequences of a problem should be part of any study. I hope to contribute towards this global health data gap. A second challenge is the development of new instruments for analyzing the complexities of health problems. The traditional statistical and epidemiological tools cannot mimic these complexities and are not enabling us to explore the complex mechanisms that participate in the creation of poor health. Factor such as genetic aspects, educational level, age, environment and interactions with other individuals may all interact in a non-linear and indirect way when creating a health problem. This is not currently represented adequately in existing integrated models. Prof. Niko Speybroeck Université catholique de Louvain EPID - Clos Chapelle-aux-champs 30, bte 3058 B - 1200 Woluwe-Saint-Lambert [email protected] Public Health Schweiz – Santé publique Suisse: Newsletter 2-2010 11 Agenda Neumitglieder – Nouveaux membres Dr. Denise Felber MPH 20 th IUHPE World Conference on Health Promotion Gesundheitsförderung Schweiz 11. – 15. Juli 2010 CICG Genf Health, Equity and Sustainable Development www.iuhpeconference.net Swiss Day – Spezielles Angebot für Schweizer Fachpublikum 12. Juli 2010, CICG, Genf www.gesundheitsfoerderung.ch/swissday Summer School 2010 in Public Health Policy, Economics and Management SSPH+, Università della Svizzera italiana, Swiss Tropical and Public Health Institute 9. – 20. August 2010, Lugano www.ssphplus.ch Swiss Public Health Conference Public Health Schweiz 9. – 10. September 2010 GZI Nottwil Soziale Verantwortung und Gesundheit www.conference.public-health.ch 3rd European Public Health Conference EUPHA 10. – 13. November 2010 Amsterdam, Netherlands Integrated Public Health www.eupha.org Careum Congress 2010 11. – 12. November 2010, Zürich Machtfaktor Patient – Die Rolle der Patienten in der Gestaltung des Gesundheitswesens der Zukunft www.careum-congress.ch The Swiss Society for Public Health Public Health Schweiz begrüsst herzlich folgende Neumitglieder: Santé publique Suisse salue chaleureusement les nouveaux membres suivants: Einzelmitglieder – Membres individuels Bochud Murielle, Epalinges; Heri Peter, Frauenfeld; Hitz Annette, Meggen; Koch Ursula, Bern; Maeder Nicole, Winterthur; Merkel Andrea, Rüschlikon; Thoenes Martin, Meyrin; Wagner Jan Tobias, Bern Kollektivmitglieder – Membres collectifs Amgen, Zug TeilnehmerInnen Weiterbildungsprogramme – Participant(e)s programmes de formation continue Bringolf-Isler Bettina, Basel; Caviezel Beatrice, Zürich; Köhli Sandra, Thalwil; Schranek Diana, Aarau Neue Zentralsekretärin Der Zentralvorstand hat Frau Dr. Denise Felber Dietrich, MPH zur neuen Zentralsekretärin gewählt. Frau Felber arbeitet zurzeit am Swiss TPH in Basel als Koordinatorin der Schweizer Kohorten Studie: Luftverschmutzung und Gesundheit bei Erwachsenen SAPALDIA. Sie ist seit Jahren aktives Mitglied von Public Health Schweiz und der Fachärztegesellschaft. Mit ihren grossen fachlichen Kenntnisse und der breiten Vernetzung unter den Public Health Fachleuten verfügt sie über ein ideales Profil für diese Stelle. Frau Felber Dietrich tritt ihre Stelle am 15. August an. Die offizielle Übergabe der Geschäfte von Markus Kaufmann an Denise Felber Dietrich erfolgt Ende September nach der Swiss Public Health Conference. Nouvelle Secrétaire générale Le comité directeur a élu sa nouvelle Secrétaire générale en la personne de Madame Dr. med. Denise Felber Dietrich, MPH. Madame Felber travaille actuellement au Swiss TPH à Bâle en tant que coordinatrice de l’étude suisse de cohorte sur la pollution atmosphérique et les maladies respiratoires chez l'adulte SAPALDIA. Elle est un membre actif de Santé publique Suisse et de la société de spécialistes depuis des années. Ses larges connaissances professionnelles et ses contacts établis au sein des spécialistes de la santé publique font d’elle la personne idéale pour ce poste. Madame Felber Dietrich entre en fonction le 15 août prochain. Markus Kaufmann remettra officiellement le flambeau à Denise Felber à fin septembre après la Conférence Suisse de Santé Publique.