En guise de bilan

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(Film Noirfilm)
PRIX : 1,50 € - N° 428
LUNDI 6 JUIN 2005
En guise de bilan
MADRID :
FIN DE FERIA
ET TRIOMPHE
D’EL CID
TOUT SUR LA
SAN ISIDRO
CAPTIEUX
OREILLE
POUR SAVALLI
ET CASQUINHA
Le rendez-vous tauromachique le plus important de l’année, la feria de San Isidro de
Madrid, vient de se terminer. La San Isidro est à la corrida ce que le festival de Cannes est au
cinéma ou Roland-Garros au tennis. On n’y voit pas forcément les meilleurs spectacles de
l’année, mais tout succès y prend une dimension considérable et connaît un impact médiatique sans égal.
Cette feria, la première organisée par une nouvelle empresa après quinze ans de
gestion des Lozano, a été d’un bon niveau général.
Le point le plus positif a été le haut pourcentage de bons toros. La corrida la plus complète a été celle d’Alcurrucén, mais il y a une quantité considérable de toros importants. Dans
l’ordre chronologique, et pardon pour les oublis, me reviennent en mémoire un toro de Bohórquez, deux d’El Pilar, un de Valdefresno, deux de Charro de Llén, deux d’Atanasio, un de
Jandilla, deux de Guardiola, deux de Cuvillo, un de Miura, un d’Adolfo Martín et deux de
Victorino.
Beaucoup de toros importants, mais très peu de toreros à leur hauteur, ce qui est dans
le même ton que la dernière feria de Séville.
Le cartel étoile de la feria, celui des triomphateurs, est formé par César Rincón, El Cid
et Sébastien Castella.
Après deux portes du Prince, El Cid ouvre pour la première fois la grande porte de
Madrid après avoir compris à merveille deux toros de Victorino très différents, parvenant à
toréer lentement et sûrement. Le nec plus ultra. El Cid est le grand triomphateur de la temporada 2005.
Rincón est la seule vedette à être venu en grande vedette, connaissant l’une de ses
plus belles journées de torero le 17 mai.
Sébastien Castella est la grande révélation de la feria et le torero qui en sort lancé.
Inutile de nous répéter.
Se sauvent quelque peu César Jiménez, sur une dernière faena intelligente, et Serafín
Marín, avec une première journée intéressante. Tout le reste n’est que déception. Un tas de
toreros n’ont en rien justifié les contrats qu’ils collectionnent cette année. Les Vega, Manzanares, Perera, Tejela, Fandi, Uceda, Dávila, Valverde, Gallo, entre autres, sortent de Las Ventas l’aile basse. Des figures comme Ponce et Juli ont manqué de sérieux dans l’élection de
leurs adversaires. Et des guerriers comme Esplá, Liria ou Robleño nous ont paru bien fatigués.
À la quantité de toros importants, il faut ajouter d’excellents novillos de Fuente Ymbro,
Ortega Cano et Ventorrillo. Mais là aussi, aucun novillero ne reste dans notre souvenir.
Les corridas à cheval, y compris celle organisée le 5 juin hors feria, ont été très
brillantes. Pablo Hermoso de Mendoza connaît un moment de splendeur, mais il a trouvé du
répondant chez Rui Fernandes, Sergio Galán, Álvaro Montes, Andy Cartagena et le fils Moura.
Le rejoneo vit une très belle époque.
Si, comme il y a vingt ans, les ferias de l’été se bouclaient à l’issue de cette San Isidro, nul ne doute que les cartels seraient sensiblement différents de ceux qui sont affichés
depuis de trop nombreuses semaines. Mais l’organisation des spectacles tauromachiques en
est arrivée à de cet aberrant extrême qui, transposé dans le football, consisterait à établir
aujourd’hui la composition d’une équipe pour le mondial 2010.
Entre ce que veut voir le public et ce qu’on lui propose, le divorce se consomme à la
quantité de billets qui restent à vendre aux guichets.
Marc LAVIE
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SEMANA PASADA
EN FRANCE
. Captieux (Gironde)
. Dimanche 5 JUIN. Temps superbe. Plein. Novillos
de Javier Sanchez Arjona (les 3 premiers d’origine
Coquilla, les suivants de Domecq), fortement charpentés et correctement présentés, braves et de jeu
varié (excellent le 1er), pour Sergio SERRANO, céleste
et or (un avis avec silence et un avis avec silence)
Mehdi SAVALLI, bordeaux et or (division et une oreille)
Nuno CASQUINHA, rose et or (silence et une oreille).
Président : Jean Paul Delpech.
Sergio Serrano se présentait en France et Nuno Casquinha débutait avec picadors. Nuno Casquinha a dédié
le 3e à sa famille et le 6ème à Michel Bertrand.
Mehdi Savalli a dédié le 5e à Richard Milian.
Le banderillero Angel Utrera, poursuivi par le dernier
novillo, souffre d’une entorse de la cheville droite
nécessitant des examens complémentaires.
Le prix Fernando Dominguez récompensant la meilleure
estocade à été attribué à Nuno Casquinha. Le prix de
la meilleure cuadrilla a été décerné à Medhi Savalli.
LE STRESS DES DÉBUTS
Sergio Serrano et Nuno Casquinha ont semblé un
brin nerveux et stressés par leur présentation en
France tandis que Medhi Savalli continue à étaler
sa joie de toréer à chacune de ses sorties.
Sergio Serrano doit au plus vite apprendre à tuer
s’il veut continuer dans cette carrière. Il est apparu
emprunté et énervé avec les épées face à ses deux
adversaires, perdant même une oreille du noble
troisième. Mis à part cela, Serrano a servi les gestes
les plus doux de la journée, notamment lors des
deux séries droitières d’ouverture en citant le toro
de loin ainsi que dans un onctueux changement de
main et des circulaires à son second novillo.
Mehdi Savalli a envie de triompher et cela se voit.
Devant son premier, crochetant de la corne, il réalise un tourbillonnant tiers de banderilles terminé
par un énorme “violín”.
Mehdi fait ensuite face tel un gladiateur, sans toutefois s’aventurer sur le bord gauche, avant d’abréger avec raison. Il se jette d’entrée à genoux au
cinquième avant de l’amener au centre par des véroniques pieds joints.
Des chicuelinas ajustées, un tiers de banderilles
soulevant l’enthousiasme du public mais hélas le
novillo se coince entre le burladero et les planches
du callejón.
Il faudra un quart d’heure pour le sortir de là, les
cuadrillas françaises aidé de Richard Milian se
chargeant de faire “sauter” le burladero au pied
de biche. Le toro en ressortira groggy et ira se réfugier aux planches. Savalli se mettra alors au plus
près des cornes pour lui arracher quelques passes
sans liaison possible.
Nuno Casquinha devait rêver d’un adversaire plus
docile pour ses débuts avec picadors. Le troisième
Sánchez-Arjona sort violent et envoie des coups de
têtes. Accusant le manque de métier, le Portugais
fait face sans briller. Au sixième cependant, il coupera une oreille après une bonne faena essentiellement droitière, où sa verdeur s’effacera lors de
longs muletazos terminés par un maître coup d’épée.
(B. Ferret)
RESEÑA DES NOVILLOS. 1. “Barbero”, n° 65, negro (né en février
02). 2. “Faldero”, n° 76, negro (né en avril 02). 3. “Charlatán”,
n° 67, negro (né en février 02). 4. “Quesero”, n°17, negro (né en
février 02). 5. “Guasón”, n°47, negro (né en février 02). 6.
“Macarón”, n° 27, negro (né en février 02).
Le débutant de Captieux, Nuno Casquinha
EN ESPAGNE
. Madrid
. Lundi 30 MAI. Plaza de Las Ventas. Troisième novillada de la feria de San Isidro. Temps lourd et vent
gênant. 4/5 entrée. Novillos d’El Ventorrillo, correctement présentés, encastés et donnant en général un
bon jeu, pour Santiago AMBEL POSADA, mercure et
or léger (silence et silence) Álvaro JUSTO, rose et or
souligné de noir (une oreille et silence) Sergio SERRANO, bleu roi et or (ovation et un avis avec ovation).
Président : Manuel Muñoz Infante. Sergio Serrano se
présentait à Madrid. Novillada télévisée par Digital
Plus. Encore une novillada où le bétail a dominé et où
les toreros n’ont été guère inspirés. Le premier novillo
fut mit en pièces par la pique, mais Ambel Posada ne
connecta avec aucun de ses opposants.
Alvaro Justo tira de belles naturelles, un peu de miroir,
du deuxième qu’il tua d’une entière en entrant droit.
L’alguacil alla chercher l’oreille à la cour d’équarrissage. Sergio Serrano fut agité, spectaculaire et sans
profondeur. Il possède du courage mais n’a pas le
sens du temple. Il tua bien le troisième et mal l’excellent dernier.
RESEÑA des NOVILLOS. 1. “Capuchino”, n° 6, castaño albardado,
480 kg (né en octobre 01). 2. “Bravo”, n° 41, jabonero salpicado,
455 kg (né en septembre 01). 3. “Adoptivo”, n° 57, sardo, 495 kg
(né en septembre 01). 4. “Callejero”, n° 28, negro, 475 kg (né
en novembre 01). 5. “Gazpachero”, n° 78, castaño, 486 kg (né
en octobre 01). 6. “Corcito”, n° 46, jabonero, 488 kg (né en septembre 01).
. Mardi 31 MAI. Quinzième corrida de feria. Temps
pluvieux, avec forte averse à la moitié du spectacle.
2
Plein (plus de billets). 4 toros des fils d’Eduardo Miura,
inégaux en présentation et en jeu (faible, noble et
suave le 1er; changés pour invalides les 2e et 3e ;
brave sous la pique le 4e; brave, noble mais limité
de force le 5e; plus solide et difficile le dernier), et
2 de Puerto Frontino (2e bis, 3e bis), très bien armés,
faible le 2e et bon le 3e, pour José Pedro Prados “EL
FUNDI”, vert bouteille et argent (silence et silence)
José Ignacio RAMOS, rose et argent (ovation et un
avis avec ovation) Juan José PADILLA, canari et or souligné de noir (ovation et ovation).
Président : César Gómez Rodríguez (lamentable).
Ramos a dédié le 2e à un ancien ministre de Burgos.
Corrida télévisée par Digital Plus.
PROUESSES ET ESTOCADES
SOUS LE DÉLUGE
Le mérite des toreros ne fut pas mince. Tuer une
corrida de Miura dans des conditions aussi difficiles fut une extraordinaire prouesse. La pluie, qui
menaçait puis balbutiait en début de spectacle,
tomba en déluge lors du troisième combat. La
logique aurait été d’interrompre le spectacle à la
mort de ce troisième, ne serait ce qu’un quart
d’heure, pour laisser passer l’averse et permettre
à la piste, parfaitement drainée, de reprendre un
aspect praticable. Mais le commissaire César
Gómez, qui a démontré une nouvelle fois son incapacité à présider, se précipita et ordonna rapidement la sortie du quatrième. Cela nous priva de
voir dans des conditions acceptables le toro le plus
intéressant de la soirée, prenant une première pique
durant plus de trois minutes, mais qui resta ensuite
inédit car les toreros ne pouvaient marcher normalement dans une véritable piscine. Le comble de
la stupidité présidentielle fut atteint à la mort de ce
quatrième : le président communiqua, par hauts
parleurs, que la corrida était suspendue… sans
avoir consulté les toreros! Ceux-ci, par gestes, firent
comprendre au public qu’ils n’étaient pas d’accord,
la pluie cessa et, après quelques minutes, la corrida reprit dans une ambiance sensiblement différente. D’abord parce que les deux derniers Miura
étaient beaucoup plus sérieux et typés que les trois
premiers. Ensuite parce que le public sut
apprécier le courage et le professionnalisme admirables de Ramos et de Padilla.
La première faena du Fundi, avec un Miura d’une
rare douceur et suavité, ne trouva aucun écho sur
les gradins. Une entière basse ne ranima pas les
ardeurs. Le fameux quatrième, celui de la très
longue pique, ne put être jugé sereinement dans des
conditions épouvantables.
José Ignacio Ramos a été remarquable avec la cape,
les banderilles - surtout au cinquième, en laissant
venir le Miura de loin - et la muleta. Mais il a excellé
avec l’épée. La première estocade qu’il porta au
deuxième, un réserve très armé de Puerto Frontino, en basculant sur la corne, fut d’une rare émotion. Un tel coup d’épée paie tout un combat et le
public ne s’y trompa point, se dressant pour applau-
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dir le torero malgré deux descabellos. En d’autres
temps, une telle estocade aurait valu à Ramos un
trophée. On en gardera longtemps le souvenir bouleversant. Ramos aurait pu couper l’oreille du cinquième, le plus beau Miura de la soirée, colorado,
haut, long comme un train, qu’il toréa avec aisance,
mais cette fois, l’épée ne s’enfonça qu’au troisième
essai. Les deux premières fois, le torero de Burgos
entra droit, sans tricher, mais piqua dans l’os. On
dit que le meilleur matador actuel est l’ineffable
Uceda Leal. C’est peut-être vrai pour l’efficacité.
Mais pour l’émotion que procure l’exécution loyale
d’une estocade, Ramos est cent coudées au dessus.
Padilla a été lui aussi admirable de bout en bout.
Le déluge le surprit quand il toréait, pas mal du
tout, le deuxième réserve auquel il porta une entière
dans la croix, autre estocade de toute beauté. Il y
eut forte pétition dans les gradins couverts, seuls
spectateurs à pouvoir sortir leur mouchoir mais
bon… on connaît la finesse du président.
Juanjo s’agenouilla dans le bourbier pour recevoir
par deux largas le sixième Miura, le moins noble atypique cette candeur des Miura - auquel il posa
de grandes paires de banderilles, la deuxième au
sesgo et la troisième au violon, servant ensuite une
faena très courageuse et tuant encore, au deuxième
essai cette fois, d’une très grande estocade. ¡ Así
se matan los toros!
P.S. 1 : l’élevage de Puerto Frontino est l’une des
multiples divisions de Guardiola, dans sa version
Villamarta.
P.S. 2 : tous les Miura sortis en piste avaient le fer
en haut de la cuisse, ce qui à l’origine distinguait
l’origine Cabrera. Qu’en est-il aujourd’hui?
RESEÑA des TOROS. 1. “Fogata”, n° 36, negro entrepelado bragado
meano gargantillo, 629 kg (né en décembre 00). 2bis. “Galante”,
n° 46, negro, 580 kg (né en septembre 99). 3bis. “Cartago”, n° 47,
negro, 623 kg (né en septembre 99). 4. “Erizo”, n° 21, negro
listón, 572 kg (né en décembre 00). 5. “Lagañoso”, n° 66, colorado salpicado, 578 kg (né en mars 01). 6. “Señaladito”, n° 69,
negro bragado meano listón, 630 kg (né en février 01).
Estocade de José Ignacio Ramos.
. Mercredi 1er JUIN. Seizième corrida de feria. Chaleur orageuse et pluie en deuxième partie de spectacle. Plein (plus de billets). 3 toros de Partido de
Resina, beaux, encastés et difficiles (le meilleur fut le
2e), 2 de Puerto Frontino (1er bis, 3e bis), braves
au cheval, nobles mais éteints et courts au dernier
tiers, et 1 de Mauricio Soler Escobar (5e bis), manso,
pour Manolo SÁNCHEZ, vert wagon et or (silence et
sifflets) Victor PUERTO, ivoire et or (un avis avec sifflets et applaudissements) José Pacheco “EL CALIFA”,
bleu marine et or (un avis avec ovation et un avis
avec silence).
Président : José Manuel Sánchez García. Les banderilleros Curro Robles, au 2e, et F.J.Rodríguez, au 5e,
ont salué. Le picador Pedro Iturralde a été applaudi
au 1er. Corrida télévisée par Digital Plus.
UN DEMI LOT
Seulement trois toros de Partido de Resina (PabloRomero) furent tués en piste. Le premier, de sortie
rapide et nerveuse, boita au deuxième tour de piste
et fut remplacé. Idem pour le cinquième, qui
s’écroula au troisième tour. Le troisième prit les
capes avec classe, mais s’écroula sous la pique. Le
président évoqua la patience, mais dut se résoudre
à le changer à la troisième paire de banderilles.
Des trois qui restèrent, il y eut un toro très intéressant, qui fut le deuxième. D’abord en présentation,
une véritable estampe, l’un des plus beaux toros de
la feria : élancé, fin de silhouette, terriblement
sérieux en contours et en armure. Il vient de loin à
la cape, et poussera fixement dans deux piques.
Toro brave? Pas vraiment, car il lui en coûtera toujours de galoper à contre querencia, vers le centre
de la piste. Mais toro encasté, mobile et d’indiscutable personnalité. Les deux piques très appuyées
n’entameront guère son moteur et sa vitesse. Victor Puerto s’appliquera en début de faena à lui donner de la distance. Mais la violence du fauve débordera le torero qui, peu à peu, perdra la partie. Victor
le tuera de la plus vilaine des façons, une infâme
lame dans le flanc, qui sera abondamment sifflée
alors que la dépouille du toro sera applaudie.
Les deux autres toros de Partido de Resina s’emploieront moins dans le combat, garderont la tête
haute et seront de rudes clients. Manolo Sánchez,
qui avait été très bref avec un toro noble mais éteint,
liquidera sans sauver les apparences le quatrième.
Avec le sixième, El Califa, volontaire et très soutenu par le public, mettra davantage de volonté
mais le résultat ne sera pas plus brillant et la conclusion, avec l’épée, fatale. Califa fut pris sans mal
par un autre réserve de Puerto Frontino, qu’il tuera
au premier essai. Victor Puerto fera un effort digne
d’éloges avec le cinquième bis, d’Escobar, manso
comme on n’en voit plus guère.
RESEÑA des TOROS. 1bis. “Azadillo”, n° 54, negro bragado, 546 kg
(né en mai 00). 2. “Novicio”, n° 69, cárdeno claro, 573 kg (né en
mai 01). 3bis. “Holandés”, n° 56, negro bragado, 592 kg (né en
avril 00). 4. “Portorriqueño”, n° 22, cárdeno, 573 kg (né en octobre
00). 5bis. “Niebla”, n° 38, castaño, 545 kg (né en mars 00). 6.
“Morero”, n° 71, negro bragado meano entrepelado gargantillo,
575 kg (né en mai 01).
. Jeudi 2 JUIN. Dix-septième corrida de feria. Chaleur estivale. Plein (plus de billets). Toros d’Adolfo
Martín, bien présentés, très bien armés, braves, encastés et donnant un jeu varié (supérieur le 3e, très brave
sous la pique et de grand jeu; nobles les 2e et 6e;
3
dangereux le 4e; encasté et mordant le 5e; plus fade
le 1er), pour Luis Francisco ESPLÁ, horrible orange
brodé de bleu marine (silence et bronca) Pepín LIRIA,
vermillon et or (silence et silence) Fernando ROBLEÑO,
bleu cobalt et or (sifflets et silence).
Président : Manuel Muñoz Infante. Le picador Marcial
Rodríguez a été fortement ovationné au 3e. Le mayoral a salué en piste à la fin de corrida. Esplá est passé
à l’infirmerie à la mort du premier, souffrant de douleurs à la jambe. L’infante Elena occupait la loge royale.
Corrida télévisée par Digital Plus.
LE TORO DE LA FERIA.
Adolfo Martín a envoyé à Madrid le toro le plus
brave de la feria - et de nombreuses ferias. Long,
un peu plus haut que ses frères mais armé plus
court, il sortit avec un bon galop et prit une première pique en chargeant de loin, avec promptitude, et en rechargeant maintes fois le matelas. La
deuxième rencontre, pour laquelle le toro fut placé
un peu plus loin, fut à nouveau poussée et rechargée. Torero et picador, sur insistance de la présidence, s’appliquèrent à mettre l’animal en valeur
pour une troisième pique, chargée de loin, et une
nouvelle fois rechargée, qui fit plus de vingt mille
bonheurs. Le deuxième tiers fut logiquement écourté
mais le cornu, après s’être énormément employé
sous le fer, garda au dernier tiers du son, du moteur
et, du moins sur la gauche, une charge droite et
franche que Robleño fut incapable d’endiguer, multipliant les erreurs de placement et les accrochages.
L’Adolfo partit à l’équarrissage sans avoir été toréé.
Un pinchazo, une entière dans le haut, énorme ovation au toro - avec une trop faible pétition de tour
de piste qui n’aurait pas été usurpé - et sifflets au
torero. Face au sixième, fortement piqué, mal lidié,
noble mais quelque peu distrait en fin de passe,
Robleño fut désemparé et tua horriblement.
Comment quelqu’un qui s’adonne à la peinture
comme Esplá peut sortir en piste accoutré dans un
costume d’aussi mauvais goût. Le premier chargea
au pas, avec noblesse et mollesse. Le quatrième,
nerveux, se retourna sec et dangereusement. Esplá
ne fit rien ni à l’un, ni à l’autre. Ni ne posa les banderilles. Et la lidia du quatrième fut une pure calamité. L’heure de la retraite a sonné.
Le meilleur toro pour le torero fut le deuxième,
limité de force mais noble au dernier tiers. Liria
commença bien sa faena, par le bas en trincheras
vers le centre, et lia une bonne série droitière.
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Ensuite, Pepín, appuyant sur l’accélérateur, perdit
le rythme et tourna plus vite que son opposant. L’intensité de son travail se dilua peu à peu et se termina en points de suspension avec un pinchazo,
une courte et un descabello. Le cinquième, qui grandit sous le châtiment, terminant encasté, collant,
terriblement agressif, ce qui déborda le vieux guerrier qui s’en débarrassa péniblement.
À la fin de la course, Adolfo Martín nous confiait
qu’il avait versé quelques larmes sur ce troisième
toro, selon lui le plus brave jamais sorti sous son fer.
RESEÑA des TOROS. 1. “Mosquero”, n° 26, negro entrepelado bragado meano, 536 kg (né en décembre 00). 2. “Jardinero”, n° 45,
cárdeno, 498 kg (né en mars 01). 3. “Madroñito”, n° 59, cárdeno
531 kg (né en mai 01). 4. “Sevillano”, n° 75, cárdeno claro, 527 kg
(né en avril 01). 5. “Comadrón”, n° 3, cárdeno, 506 kg (né en octobre
00). 6. “Aviador”, n° 9, cárdeno, 585 kg (né en novembre 00).
. Vendredi 3 JUIN. Dix-huitième et dernière corrida
de feria. Chaleur lourde et ciel nuageux, vent intermittent. Plein (plus de billets). Toros de Victorino
Martín, très bien présentés, braves sous la pique,
encastés et donnant un jeu varié (supérieurs les 2e
et 3e), pour Luis Miguel ENCABO, vert perroquet et
or (silence et ovation) EL CID, bleu amiral et or (deux
oreilles et tour de piste après un avis) Luis BOLÍVAR,
lilas et or (sifflets et silence).
Président : César Gómez Rodríguez. El Cid a dédié le
5e à César Rincón. El Cid est sorti en triomphe par la
grande porte. Corrida télévisée par Canal Plus Espagne.
TRIOMPHE GÉNÉREUX,
ATTENDU ET MÉRITÉ
Toute la plaza de Madrid a poussé l’épée derrière
El Cid pour que ce merveilleux torero, perdant
maintes fois les oreilles de grandes faenas avec
l’acier, puisse enfin parvenir en triomphe sur la
calle Alcalá. Tout Madrid attendait El Cid et les
Victorino. Au marché noir, les places de tendidos
se négociait autour de 500 euros. Et si la deuxième
oreille nous a semblé généreuse, elle a été fortement réclamée par la plaza et très peu protestée
ensuite.
Ce deuxième toro de Victorino, mince et bien armé,
fit son devoir avec distraction sous le fer et termina
avec un bon parcours. Le gaucher de Salteras commença sa faena par naturelles, avec de très bons
moments, même s’il fut surpris à la deuxième série
lors d’un cite tardif. C’est lorsqu’il prit la main
droite que Manuel put exprimer la meilleure corne
du toro, la charge plus longue, dans des séries
courtes, chantées, bien liées. L’estocade fut irréprochable : dans la croix, bien exécutée. Et ce fut
le délire.
Nous avons pour notre part préféré la faena du Cid
au cinquième, un Victorino bien moins évident que
le torero comprit à merveille et toréa comme Dieu
veut, en citant de loin, avançant la jambe, pénétrant la charge de tout son corps, la brisant comme
une vague ou la conduisant jusqu’à son terme. Pour
ces séries droitières sonnèrent vingt mille “olés”
qui dans le cratère de Las Ventas, donnent toujours
la chair de poule. Hélas, on retrouva notre Cid avec
l’épée : deux pinchazos, une entière basse, un avis
et un tour de piste longuement acclamé.
Luis Miguel Encabo réapparaissait après une fracture de la clavicule et évita de poser les banderilles.
Omniprésent dans la lidia, il fit un effort remarquable face au difficile quatrième, court de charge
et nerveux, animant une faena par son courage et
ses recours professionnels. Un pinchazo, une demi
lame en arrière, deux descabellos et grande ovation. Face au premier, bravito, Encabo et El Cid
avait alterné avec volonté dans les quites, celui
d’Encabo par chicuelinas et une belle demie étant
le plus brillant. Mais le toro termina fade et le plat
manqua de sel.
Dirigé par Victorino fils, Luis Bolívar toréait sa
quatrième corrida en Europe depuis l’alternative.
Trop peu, sans doute, pour une telle épreuve. Le
Victorino ganadero devra s’en prendre au Victorino apoderado, car le troisième toro ne fut pas
exprimé avec bonheur, le torero le travaillant de
loin, dans des séries circulaires disgracieuses qui
énervèrent l’assistance. Ovation au toro de Victorino et sifflets au torero de Victorino. Bolívar alla
courageusement recevoir le sixième à genoux face
au toril, batailla avec la muleta face à un sérieux
client qui le prit spectaculairement, mais sans mal,
en cours de faena.
Ainsi se terminait cette San Isidro, l’une des plus
passionnantes de ces dernières décennies.
RESEÑA des TOROS. 1. “Verdecito”, n° 183, negro entrepelado,
573 kg (né en décembre 00). 2. “Gamberro”, n° 150, cárdeno,
542 kg (né en décembre 00). 3. “Verecundo”, n° 175, cárdeno
claro, 562 kg (né en décembre 00). 4. “Paquetero”, n° 129, cárdeno, 554 kg (né en décembre 00). 5. “Baratero”, n° 179, negro,
546 kg (né en janvier 01). 6. “Mentorillo”, n° 176, cárdeno, 560 kg
(né en décembre 00).
deux adversaires qu’il tenta de tuer sans muleta,
comme le faisait Galán. Comme il réussit cette
entreprise au premier, il y eut une forte pétition
d’oreille. Emilio de Justo, de Cáceres, a eu le lot
le plus incommode : un deuxième sans fixité devant
lequel il fit une faena courageuse et qu’il tua d’une
bonne estocade (pétition d’oreille) et un cinquième
violent et difficile qui le déborda. Il n’enfonça l’épée
qu’à la septième reprise.
Iván Fandiño a servi les meilleures séries de la
journée, notamment face au troisième, noble et
faible, auquel il fit une faena suave et templée terminée par un pinchazo et une estocade d’effet lent.
(collaboration de Germán Jiménez)
RESEÑA des TOROS. 1. “Desprentero”, n° 53, negro, 470 kg (né
en avril 02). 2. “Lumbrerito”, n° 81, negro, 469 kg (né en mai
02). 3. “Llovizno”, n° 87, negro, 490 kg (né en février 02). 4.
“Rancherito”, n° 70, negro, 485 kg (né en mars 02). 5. “Recovón”,
n° 72, castaño, 510 kg (né en mars 02). 6. “Aguilillo”, n° 56,
negro, 475 kg (né en février 02).
Séville
. Dimanche 5 JUIN. Plaza de la Real Maestranza.
Chaleur caniculaire (43 °C). 1/2 entrée. 5 novillos
de Montealto, inégaux (faible et distrait le 1er; encasté
et violent le 2e; noble le 3e; noble et fade le 4e;
faible le 5e), et 1 du Comte de la Maza (6e bis),
manso et difficile, pour Manuel CARBONELL, tabac et
or (silence et un avis avec silence) Andrés PALACIOS,
sang et noir (silence et silence) Fernando López “CURRITO”, blanc et argent (tour de piste et ovation).
Président : Juan Murillo. Les banderilleros Julio Campano, au 2e, et Roque de Vega, au 4e, ont salué.
Currito, de Cordoue, se présentait à Séville. Carbonell
a dédié le 1er au docteur Ramón Vila.
C’est le novillero orginaire du village cordouan de
Fernán Núñez, Currito, qui a réalisé au troisième
la plus jolie faena de la journée, commencée par
le bas, courte, mesurée, variée dans les terminaisons, avec le chic et l’élégance qui plaisent à l’afición sévillane, mais il n’a tué que d’un pinchazo,
une estocade et un descabello.
Le reste est passé inaperçu.
Autres corridas
El Cid
Barcelone
. Dimanche 5 JUIN. Temps splendide. Faible entrée
(environ trois mille personnes). Novillos d’El Zurgen,
bien présentés et de jeu inégal, pour José María López
“EL JOSE”, rose et or (tour de piste et silence) Emilio de JUSTO, rouge et or (tour de piste et un avis
avec silence) Iván FANDIÑO, blanc cassé et noir (un
avis avec ovation et deux avis avec ovation).
Président : Benjamin Blanco. Les trois novilleros se
présentaient à Barcelone.
El José fut vaillant, décidé et brouillon devant ses
4
. ARANJUEZ. 30 mai. Plein (plus de billets). 5 toros
de Daniel Ruiz, faibles et nobles, et 1 d’Antonio San
Román (2e bis), faible, pour Enrique Ponce (un avis
avec silence et deux oreilles après deux avis) Morante
de la Puebla (silence et deux oreilles après un avis)
El Juli (une oreille et une oreille). Grandes faenas de
Ponce et de Morante.
. CÁCERES. 30 mai. 1/2 entrée. 5 toros de Maria
Olea et 1 du Comte de la Corte, inégaux en présentation et en jeu, pour Antonio Ferrera (une oreille et
division) Manuel Bejarano (deux oreilles et division)
Serafín Marín (ovation et silence).
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(Film Noirfilm)
SEMANA PASADA
. LEDESMA (Salamanque). 30 mai. Corrida concours.
3/4 entrée. Toros d’Andrés Ramos (noble mais faible),
Justo Nieto (dangereux), Adelaída Rodríguez (bon),
Sayalero (invalide), Hoyo de la Gitana (encasté) et El
Sierro (maniable) pour Domingo López-Chaves (une
oreille, silence, ovation, silence, deux oreilles et ovation).
. SANLUCAR DE BARRAMEDA. 3 juin. 3/4 entrée.
Toros de Gavira, faibles et nobles, pour Jesulín de
Ubrique (une oreille et ovation) Juan José Padilla
(deux oreilles et une oreille) Javier Conde (une oreille
et un avis avec sifflets).
. HARO (Rioja). 4 juin. 3/4 entrée. 2 toros de
Murube, maniables, pour le rejoneador Pablo Hermoso
de Mendoza (ovation et une oreille). 4 toros de Torrestrella, limités de force et maniables, pour Salvador
Vega (silence et ovation) Miguel Angel Perera (ovation et tour de piste).
. LA MUELA (Saragosse). 4 juin. 1/3 entrée. 3 toros
de Joselito et 3 de Martín Arranz, pauvrement armés
et nobles en général, pour Francisco Rivera Ordóñez
(un avis avec ovation et silence) Sébastien Castella
(ovation et une oreille) César Jiménez (une oreille
après un avis et deux avis avec silence). Rivera Ordóñez
réapparaissait après la blessure d’Osuna. Castella remplaçait El Fandi.
. SANLUCAR DE BARRAMEDA. 4 juin. Corrida
Goyesca. Toros de Núñez del Cuvillo, bons en général, pour Enrique Ponce (ovation et deux oreilles) El
César (ovation et ovation) El Cid (deux oreilles et une
oreille). Le ganadero Alvaro Núñez est sorti en triomphe
avec Ponce et El Cid.
. LEBRIJA (Séville). 5 juin. 1/4 entrée. Un novillo
de Julio de la Puerta pour le rejoneador Leonardo
Hernández fils (deux oreilles et queue). 4 toros de
Julio de la Puerta, nobles, pour Victor Puerto, lilas et
or (deux oreilles et deux oreilles et queue) Juan Contreras, noir et jais (une oreille et deux oreilles et queue).
Novilladas
. UBRIQUE (Cadix). 5 juin. Faible entrée. Novillos
de María del Carmen Camacho, bons, pour Antonio
José Blanco, violet et or (deux oreilles et ovation)
David Galán, céleste et argent (quatre oreilles) Alejandro Talavante, turquoise et or (ovation et silence).
CORRIDAS
À CHEVAL
. Madrid
. Dimanche 5 JUIN. Plaza de Las Ventas. Chaleur
estivale. Plein (plus de billets). Toros de Los Espartales, corpulents et donnant en général un bon jeu,
pour João MOURA père, en costume à la française
bleu marine et or (une oreille et silence) Pablo HERMOSO de MENDOZA, en gilet gris (ovation et ovation) João MOURA fils, en costume à la française vert
anglais et or, qui confirmait l’alternative (ovation et
une oreille).
Président : José Manuel Sánchez García. Pour la première fois, une corrida était télévisée par “pay per
view” (payable à la séance) sur Digital Plus.
INHABITUEL
Les deux cavaliers portugais tuent bien et coupent
chacun une oreille, alors que Pablo, phénoménal,
tue très mal et perd un triomphe. Voilà qui est inhabituel. Moura fils confirma l’alternative - chose
aussi inhabituelle dans le rejoneo - recevant son
premier sur “Cuatro vidas” avec brio, multipliant
les esquives, banderilles en main, sur “Belmonte”,
posant les roses mais échouant trois fois avec le
descabello après avoir porté une lame d’effet lent.
Il brilla face au dernier sur “Horizonte” puis sur
“Campo pequeño” et tua d’un pinchazo, une lame
et un descabello.
Moura père fut très bon face au deuxième, notamment sur “Paquirri” avec lequel il cloua à l’étrier.
Il posa deux courtes, une rose et une lame bien placée lui valant une oreille. Il y eut aussi de très bons
moments face au quatrième sur “Espartaco”, un
superbe cheval isabelle, et sur “Farol” mais la mise
à mort laissa cette fois à désirer. Pablo reçut ses
deux toros sur “Curro”. Il fut prodigieux sur “Chenel” face au deuxième, malgré une situation compromise, posa une paire de banderilles courtes sur
“Nativo” mais perdit les deux oreilles méritées par
la faena en n’enfonçant la lame qu’au cinquième
essai. Il fit une lidia très variée du cinquième, utilisant “Curro”, “Labrit”, “Silveti”, “Campogrande” et “Nativo”. Il mit pied à terre après un
rejón, fut pris sans mal mais échoua deux fois avec
le descabello. Arènes archicombles, deux jours
après la fin de la feria de San Isidro.
RESEÑA des TOROS. 1 “Muñeco”, n° 12, negro, 618 kg (né en
mars 01). 2. “Taranto”, n° 1, negro, 557 kg (né en mars 01). 3.
“Ecijano”, n° 14, negro bragado, 583 kg (né en janvier 01). 4.
“Colombiano”, n° 42, negro, 504 kg (né en février 01). 5. “Mayordomo”, n° 39, negro, 562 kg (né en janvier 00). 6. “Sereno”,
n° 33, negro bragado, 559 kg (né en août 00).
João Moura, vu par David Colado
MORT D’UN GRAND
AFICIONADO
Georges ZWOBADA
MORT D’UN MANADIER
Claude SAUMADE
Le grand manadier Claude Saumade est décédé le 26 mai des suites de la trop fameuse
longue et pénible maladie. Il avait 71 ans. Ses obsèques se sont déroulés le samedi
28 mai dans son village natal de Saint-Mathieu-de-Treviers (Hérault).
Créée en 1972, la manade Saumade a atteint la consécration en course camarguaise
avec l’attribution de cinq Biou d’Or : Samouraï (1984), Président (1993 et 1994) et
Tristan, son préféré (1996 et 2001).
Il y avait une grande affluence devant le parvis de l’église. Toutes les personnalités importantes de la bouvine étaient présentes, tout comme les gardians avec les tridents crêpés
de noir dirigés vers le sol.
Ce fut ensuite Gérard Saumade, maire de la ville et ancien président du conseil général,
qui fit des adieux émouvants à son frère. À sa fille Magali et à ses petits enfants, Semana
Grande présente ses plus sincères condoléances.
Jean ROSSI
Georges Zwobada est décédé cette semaine des suites d’une
pénible maladie. Une foule immense, avec de nombreuses
personnalités du monde taurin, est venu à ses obsèques à
La Teste le 4 juin.
Georges Zwobada était un grand aficionado, qu’on rencontrait dans toutes les ferias importantes de la planète taurine :
Castellón, Nîmes, Séville, Madrid, San Cristóbal, Dax, et tant d’autres. Sa gentillesse, sa
classe et sa discrétion n’avaient d’égales qu’une grande culture et une rare finesse dans ses
commentaires et ses points de vue. Nous l’avions rencontré au retour de la dernière feria
de Castellón. Un peu fatigué, mais ses yeux brillaient d’illusion dès qu’il parlait des nouvelles promesses du toréo qu’il venait de découvrir en ce début de temporada. Semana
Grande envoie à son épouse ses condoléances émues. Il y a désormais un grand vide dans
le coeur de tous ses amis.
5
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(Film Noirfilm)
PEOPLE IN MADRID
Réunion de “taurinos” (de g. à dr.) : Manuel Luque,
Justo Ojeda, Olivier Baratchart et Emilio Moreno.
Une partie du jury des trophées de “Los Admiradores
de Ordóñez” en Casa Paco : Juan de la Rosa,
Domingo Delgado de la Cámara, José Antonio del
Moral, Marc Lavie et Iñigo Crespo.
“Los del Plus” : les maestros Muñoz et
Antoñete entourant Molés.
Le grand peintre César Palacios avec José María
Sotomayor.
David Shohet.
Victorino arrivant à “sa” plaza le jour
de “sa” corrida.
Le député-maire
de Bayonne,
Jean Grenet,
avec le duc de
Gor.
6
Javier Hurtado, de TVE, réalisant un reportage
pour “Tendido Cero”.
Tertulia matinale de la Cadena Ser à l’hôtel
Velada : Emilio Muñoz, Marc Lavie et Manolo
Molés.
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(Film Noirfilm)
À L’AFFICHE
JUIN
8. MADRID. (19h) 6 Samuel Flores. Miguel Abellán, El
Cid, Antón Cortés. 9. CEHEGÍN (Murcie). 6 El Torero. Finito
de Córdoba, Pepín Liria, El Fandi
9. PLASENCIA (Cáceres). (nov) 6 Santiago Bueso. Sergio
Marín, Ambel Posada, Daniel Morales. 9. VALENCIA. (nov)
6 Clairac. Oscar Sanz, Gabriel Picazo, Alejandro Morilla.
10. PLASENCIA. (rej) 6 La Castilleja. Leonardo Hernández, Andy Cartagena, Sergio Galán, João Moura fils. 10.
VALENCIA. (nov) 6 Capea. Emilio de Justo, Alejandro Talavante, Cayetano García. 11. ALAGON (Saragosse). (nov)
6 El Retamar. Bruno Espligares, Daniel Cuevas, Cayetano.
11. MARBELLA. (mixte) 6 Las Monjas. Javier Conde, Salvador Vega, Cayetano Rivera. 11. PLASENCIA. 6 Jandilla.
Juan Mora, Enrique Ponce, El Fandi. 11. TOPAS (Salamanque). 4 Bañuelos. Javier Castaño, Miguel Angel Sánchez (mano a mano). 11. VALENCIA. (nov) 6 Yerbabuena.
Lumbrerita, Ambel Posada, Curro Sierra. 11. VAUVERT
(Gard) (nov) Concours (Sepúlveda, F. André, Mercedes P.
Tabernero, Cuillé, Javier P. Tabernero, Meynadier). Jeremy
Banti, Ismael López, Sergio Serrano. 12. BARCELONE.
(19h) 6 J.P.Domecq. F. Rivera Ordóñez, El Juli, El Fandi.
12. GIMONT (Gers) (nov) (17h30) 6 Tardieu. El Charra,
David Galán, Medhi Savalli. 12. GIMONT. (nov ss pic)
(11h) 2 Gallon + 2 L’Astarac. Marco Leal, Joselillo. 12.
LA MUELA (Saragosse). 6 García Jiménez. José Luis Bote,
Finito de Córdoba, Enrique Ponce. 12. MAUGUIO (Hérault).
6 Montalvo. M.D. “El Cordobés”, Sébastien Castella (mano
a mano). 12. MONOVAR (Alicante). (nov) 6 M.L.Paniagua. Iván Pérez, Julio Benítez, Eugenio Pérez. 12. PLASENCIA. 6 Victorino Martín. Luis Miguel Encabo, El Cid, Luis
Bolívar. 12. SÉVILLE. (nov) 6 Comte de la Maza. Murillo
Márquez, Paco Ureña, Alejandro Romero. 12. VALENCIA.
(nov) 6 Nazario Ibáñez. Sergio Marín, Alvaro Justo, Raúl
Martí. 12. VAUVERT. (nov) 6 Caridad Cobaleda. David
Mora, Javier Benjumea, Camille Juan. 17. ALICANTE. (nov)
6 Ortigão Costa. David Galán, Javier Benjumea, Eugenio
Pérez. 18. AIRE SUR L’ADOUR. 6 Canas Vigouroux. Fernández Meca, Dávila Miura, Fernando Cruz. 18. ALICANTE.
6 Manolo González. F. Rivera Ordóñez, Miguel Abellán, El
Fandi. 18. ISTRES. (nov mixte) (18h) 4 Blohorn + 2 Tardieu. Tomás Preciado, Mehdi Savalli, Joselito Adame. 18.
LA BRÈDE. 6 Jiménez Pasquau. Javier Conde, Miguel Angel
Perera (mano a mano). 18. LA MUELA. 6 Concha y Sierra.
El Fundi, J.J.Padilla, L.M.Encabo. 19. AIRE SUR L’ADOUR.
6 Palha. El Fundi, L.M.Encabo, Luis Vilches. 19. ALICANTE.
(rej) 6 Bohórquez. F. Bohórquez, P. Hermoso de Mendoza,
Andy Cartagena. 19. BARCELONE. (19h) 6 Zalduendo.
Enrique Ponce, Finito de Córdoba, Serafín Marín. 19. GUIJUELO (Salamanque). (goyesca) 6 Vellosino. Javier Conde,
Eduardo Gallo, El Capea. 19. ISTRES. (18h) 7 Salustiano
Galache. Marie Sara (rej), Juan Bautista, Iván Vicente, Paulita. 19. MURO (Baléares). 6 Juan Albarrán. Jesulín de
Ubrique, M.D. “El Cordobés”, Antonio Ferrera. 19. SÉVILLE.
(nov) 6 Marquis d’Albaserrada. Antonio José Blanco, Rafael
Ronquillo, Antonio João Ferreira. 20. ALICANTE. 6 Torrealta. El Cid, Matías Tejela, El Capea. 21. ALICANTE. (nov)
6 Torrealta. Iván Pérez, Julio Benítez, El Capea. 22. ALGECIRAS. (nov) 6 Jandilla. Chiqui de Ronda, Julio Benítez,
Cayetano. 22. ALICANTE. 6 Jandilla. L.F.Esplá, Enrique
Ponce, Manzanares fils. 23. ALGECIRAS. 6 Carlos Núñez.
Antón Cortés, César Girón, Juan Miguel Montoya (alternative). 23. ALICANTE. 6 Sánchez-Arjona. Manzanares fils,
Miguel Angel Perera, F.J.Palazón. 24. ALGECIRAS. 6 Bar-
ral. César Rincón, F. Rivera Ordóñez, Octavio Chacón. 24.
ALICANTE. 6 J.P.Domecq. Manzanares père, Finito de Córdoba, Salvador Vega. 24. FENOUILLET. 6 Alipio PérezTabernero. El Cid, El Fandi, Sébastien Castella. 24. TARASCON. (nov) (18h) Concours (F. André, Gallon, Tardieu,
Málaga, Margé, Laugier). Miguelín Murillo, Jeremy Banti,
Ismael López. 25. ALGECIRAS. 6 Cuvillo. Manzanares père,
Morante de la Puebla, Salvador Vega. 25. ALGECIRAS.
(nocturne) (rej) 6 Ana Maria Bohórquez. Andy Cartagena,
Rui Fernandes, Alvaro Montes. 25. ALICANTE. 6 Cuadri.
L.M.Encabo, Serafín Marín, El Renco. 25. FENOUILLET.
(après-midi) 6 Sepúlveda. Fernández Meca, J.J.Padilla,
Robleño. 25. FENOUILLET. (matin) (nov) 6 Domingo
Hernández. Ambel Posada, Alberto Aguilar, Medhi Savalli.
25. HARO. 6 Victorino Martín. El Fundi, Antonio Ferrera,
Dávila Miura. 25. LA MUELA. 6 Espartaco. Jesús Millán,
Tomás Luna, Alberto Alvarez. 25. TOLOSA (Guipuzcoa).
(rej) Fermín Bohórquez, Sergio Galán, Iván Magro. 26.
ALGECIRAS. 6 Gavira. Enrique Ponce, El Juli, El Cid. 26.
ALICANTE. 6 Palha. Pepín Liria, J.J.Padilla, Robleño. 26.
FENOUILLET. (après-midi) 6 Criado Holgado. El Fundi, Luis
Miguel Encabo, Julien Lescarret. 26. FENOUILLET. (matin)
(rej) 6 Carmen Lorenzo. Leonardo Hernández, Raúl Martín
Burgos, Patricia Pellen. 26. SAINT-SEVER. (nov) (18h)
6 Barcial. Paco Ureña, Alberto Aguilar, Antonio João Ferreira. 26. TOLOSA. (mixte) 6 Núñez del Cuvillo. Javier
Conde, Morante de la Puebla, Cayetano Rivera Ordóñez.
JUILLET
3. EAUZE (Gers). (18h) 6 Javier Pérez-Tabernero. El Fundi,
Julien Lescarret, Eduardo Gallo. 3. EAUZE. (11h) (nov ss
pic) 4 Darré. Marco Leal, El Santo.
ÉCHOS DU CALLEJÓN
. Fiesta campera à Mugron
Le samedi 4 juin a eu lieu à Mugron (Landes) une fiesta
campera (sans présidence) pour les vingt ans de la peña.
Devant environ six cents spectateurs ont été combattus des
novillos de Santafé Martón, donnant peu de jeu à
l’exception des deux derniers toréés par les novilleros El
Landeño et El Santo, qui ont été bien. Richard Milian a
toréé un novillo réfugié aux planches. André Viard a été
mis en difficultés par son adversaire qui le prit deux fois
sans mal. Julien Lescarret a été bon avec les étoffes mais a
mal tué. Tous les trophées promenés par les toreros
n’avaient aucune valeur car il n’y avait pas de présidence.
. Vilches à Aire
Serafín Marín ayant annulé ses engagements en France, il
sera remplacé par Luis Vilches le 19 juin à Aire sur l’Adour
face aux toros de Palha.
. David Galán à Gimont
Le novillero David Galán entre au cartel de la novillada du
12 juin à Gimont (Gers), en lieu et place de Jiménez
Caballero.
Meilleur lot de toros : Alcurrucén (15 voix contre 3 à El
Pilar et 1 à Victorino).
Ces prix seront remis en septembre à Bayonne.
. Prix des admirateurs d’Ordóñez
Réuni le 3 juin à la Casa Paco, le jury du prix des
“Admiradores de Ordóñez” a concédé ses prix à l’issue de
la feria de San Isidro.
Triomphateur : Sébastien Castella.
Meilleur lot de toros : Alcurrucén.
Meilleur toro : El Pilar (sixième).
. Prix de Taurovent
L’empresa madrilène Taurovent a dressé son palmarès
de la feria.
Triomphateurs : Rincón et El Cid ex-aequo.
Novillero : néant.
Meilleur toro : “Resistente”, d’El Pilar (sixième).
Rejoneador : Pablo Hermoso de Mendoza.
Picador : Marcial Rodríguez (de la cuadrilla de Robleño).
Subalterne : El Boni - Estocade : Serafín Marín.
. Prix Biarritz et Bayonne
. La Bienfaisance sur les
régionales
Le samedi 4 juin, le jury des prix Biarritz et Bayonne s’est
réuni sous la présidence du duc de Gor au restaurant
Ciriaco, en présence du maire de Bayonne et de Philippe
Morel, maire-adjoint de Biarritz.
Le palmarès est le suivant.
Triomphateur : César Rincón (par 9 voix, contre 7 à El Cid
et 3 à Castella).
Cette année, la corrida de bienfaisance de Madrid, ce
mercredi 8 juin, ne sera pas
télévisée par TVE mais par les chaînes régionales :
Telemadrid, qui produira la retransmission, Canal 9 et
Castilla La Mancha qui la relaieront. Nous ignorons encore
sur quel canal elle pourra être captée sur le satellite. Le
paséo est prévu à 19 heures et la location est forte.
7
. Prochaine corrida sur Andalucía
T.V.
Ce samedi 11 juin, une corrida sera télévisée sur Andalucía
TV en direct d’El Bosque (Cadix). Au cartel, un mano a
mano entre Finito de Córdoba et Javier Conde.
. Cartels d’Alfaro
La feria d’Alfaro (Rioja) aura lieu du 15 au 17 août avec
les cartels suivants.
Le 15, toros de José Rosa pour les rejoneadors Luis
Domecq, Pablo Hermoso de Mendoza et Sergio
Domínguez.
Le 16, toros de Juan Albarrán pour El Cid, Sébastien
Castella, El Capea.
Le 17, toros de Los Bayones pour Finito de Córdoba, El
Juli, Eduardo Gallo.
Le 18, novillos de Caridad Cobaleda pour Raúl Cuadrado,
Jiménez Caballero et Daniel Cuevas.
. Corrida à Vitoria
Le 25 juillet à Vitoria, toros de Partido de Resina pour
César Rincón, El Juli et Iker Lara.
. Cartels de Gijón
La feria de Gijón aura lieu du 10 au 15 août avec les
cartels suivants.
Le 10, novillos de Cayetano Muñoz pour Ambel Posada,
Julio Benítez, Cayetano.
Le 11, toros d’Alcurrucén pour El Cid, Manzanares fils et
Eduardo Gallo.
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(Film Noirfilm)
ÉCHOS DU CALLEJÓN
Le 12, toros de Juan Pedro Domecq pour Manzanares père,
Morante de la Puebla et Morenito de Aranda.
Le 13, toros de Torrestrella pour El Cordobés, F. Rivera
Ordóñez et El Juli.
Le 14, toros de San Martín pour Enrique Ponce, Miguel
Abellán, Antón Cortés.
Le 15, toros de Domingo Hernández pour Jesulín de
Ubrique, Finito de Córdoba, El Fandi.
. Cartels de León
La feria de León (Espagne) aura lieu du 23 au 26 juin avec
les cartels suivants.
Le 23 juin, toros de Castillejo de Huebra pour David
Luguillano, Javier Castaño et Javier Valverde.
Le 24, toros de Garcigrande pour Jesulín de Ubrique,
Miguel Abellán, César Jiménez.
Le 25, huit toros de Zalduendo pour César Rincón, Enrique
Ponce, El Juli, El Fandi.
Le 26, toros de Flores Tassara pour les rejoneadors Luis
Domecq, Pablo Hermoso de Mendoza et Diego Ventura.
Salvador Domecq y Diez est décédé le 28 mai à Jerez à
89 ans. Troisième fils de Juan Pedro Domecq y Núñez de
Villavicencio, Salvador Domecq avait formé en 1956
l’élevage d’El Torero qui se décline aujourd’hui sous trois
fers : El Torero, Toros de Salvador Domecq et Lagunajanda.
À Salamanque est décédée le 23 mai Pilarín Coquilla. Elle
avait 98 ans et était la fille du fameux Paco Coquilla,
créateur de l’encaste portant son nom. Pilarín Coquilla avait
eu une relation avec le torero gitan Cagancho et faisait
partie de la légende du Campo Charro.
. Juli à Roland-Garros
El Juli a assisté, sur invitation du joueur de tennis Rafael
Nadal, à la demi-finale des internationaux de tennis le
vendredi 3 juin à Roland-Garros.
… et Sarkozy à Madrid
La veille du referendum, le samedi 28 mai, le président de
l’U.M.P. et à nouveau ministre de l’Intérieur, Nicolas
Sarkozy, assistait en famille à la corrida de la San Isidro
d’une barrera de Las Ventas.
. Cartels de Soria
. Réapparition d’El Fandi
Quatre spectacles taurins sont au programme de la feria de
Soria.
Le 25 juin, toros de Castilblanco pour Pepín Liria, Uceda
Leal et Sébastien Castella.
Le 29 juin, toros de Peñajara pour Luis Miguel Encabo,
Juan Bautista et Serafín Marín.
Le 2 juillet, toros de La Dehesilla pour Jesulín de Ubrique,
Manuel Díaz “El Cordobés” et El Cid.
Le 3 juillet, toros de Manolo González pour Finito de
Córdoba, El Fandi, Iván Vicente.
Convalescent de la blessure subie le 28 mai à Granada,
David Fandila “El Fandi” fera sa réapparition le 9 juin à
Cehegín.
. Corrida à Madrid
Ce dimanche 12 juin à Madrid, corrida avec des toros de
Sepúlveda pour Antonio Barrera, Iván Vicente et Leandro
Marcos.
. Possible confirmation de
Lescarret
Julien Lescarret pourrait confirmer son alternative à Madrid
le 10 ou le 17 juillet. À suivre.
. Castella entre à Calahorra
. Novilladas d’été à Madrid
Des novilladas avec picadors seront organisées à Madrid
tous les vendredis soirs du mois de juillet. Il y aura cinq
novilladas à partir du vendredi 1er juillet. Tous ces
novilladas seront télévisées en direct par Digital Plus.
. Voyage à Céret
Le cercle d’études taurines de l’A.D.A.F. de Nîmes organise
un déplacement à Céret à l’occasion de “Céret de toros
2005” le week-end du 9 et 10 juillet. Pour tous
renseignements : 04.66.38.21.59 ou 06.84.94.25.06
. Ramos et Zaza à Bayonne
Le peintre Diego Ramos et le sculpteur Zaza exposeront
leurs oeuvres du 17 juin au 22 juillet à la Peña Taurine
Bayonnaise (1, rue du Moulin à Bayonne). Heures
d’ouverture : le vendredi de 19h30 à 23h ou sur rendezvous.
Sébastien Castella a été incorporé à la feria de Calahorra,
même si les cartels ont déjà été publiés. Il remplacera
Manuel Amador le 29 août avec des toros de La Dehesilla,
aux côtés de Jesulín de Ubrique et d’El Cordobés.
. Viallat à Céret
. Le Campo en deuil
Durant la feria de Fenouillet, une grande exposition, sur le
thème “Vent du sud-est, vent du sud-ouest”, réunira les
artistes Jean Amiel, Catherine Blondeel, Michel Campistron,
Yves Duffour, Éric Marchiset, Albert Martin, Hugues Renoult,
Jean le Stum, Charlie Tastet, Francis Viguera.
Cette exposition est visible jusqu’au 23 juin à la
Trois ganaderos sont décédés la dernière semaine.
José Luis Osborne Domecq est décédé le 27 mai à 78 ans
au Puerto de Santa María. Il était l’un des quatre enfants
de José Luis Osborne Vázquez, le fondateur du célèbre
élevage d’Osborne.
SEMANA GRANDE
N° 428 - LUNDI 6 JUIN 2005
Édité par la Société Semana Grande au capital de 304,90 €.
Directeur et rédacteur : Marc LAVIE • AVIS AUX ORGANISATEURS : aucune personne ne peut se réclamer du journal sans l’accord explicite et préalable du directeur de la
publication. Impression : S.A.I. (Biarritz)
Abonnements-publicité-rédaction :
B.P. 519 - 64010 PAU (France)
Courrier électronique de la rédaction :
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Fax de la rédaction : 05.59.14.94.30
N° Commissions Paritaire : 0607K77667
Claude Viallat expose ses peintures à Céret du 17 juin au
14 juillet à la Capelleta (rue Pierre Rameil).
. Expositions à Fenouillet
médiathèque et dans le hall de la mairie de Fenouillet, et
du 23 au 26 juin sur le Campo de la Feria.
. Navalón réédité
Le fameux livre “Viaje a los toros del sol”, d’Alfonso
Navalón, édité en 1971 et depuis longtemps épuisé, vient
d’être réédité. Alfonso signait son livre le 4 juin à la foire
du livre de Madrid, dans le parc du Retiro.
. La liste internet
Semana Grande propose à ses abonnés un service unique :
celui de recevoir, quasiment en temps réel, les résultats des
plus importantes corridas sur son courrier électronique ainsi
que les informations de dernière minute (cartels, corridas à
la télé), sans avoir à faire la moindre manoeuvre sur le
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par courrier électronique, inutile d’écrire) à notre adresse :
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À LA TÉLÉVISION…
. SUR FRANCE 3 AQUITAINE… Le magazine “Tercios”,
présenté par Jean-Michel Mariou et Zocato, est diffusé le
dimanche à 11h25.
. SUR TVE2… Le magazine “Tendido Cero” est diffusé le
samedi à 13 heures.
. SUR TVE INTERNACIONAL… “Tendido Cero” est diffusé
dans le nuit du dimanche au lundi vers 0h30.
. SUR CANAL 4 CASTILLA Y LEÓN (Hispasat numérique en
clair - Transpondeur 11731 - 28126 H - SP : 601)… Le
magazine “Sol y sombra”, présenté par Carlos Martín Arroyo
et Manolo Iliana, d’une durée de 55 minutes, est diffusé
chaque semaine le jeudi à 0h30 et le dimanche vers 15h.
. SUR ANDALUCÍA T.V. (en clair sur Astra et Hispasat; Canalsatellite et canal 90 sur Digital Plus)… Le nouveau magazine “Toros para todos”, présenté par Enrique Romero, est
diffusé le samedi à 19h20 et rediffusé le dimanche soir
après minuit.
Prochaine corrida télévisée : le 11 juin à El Bosque. À partir du samedi 18 juin, retransmissions de novilladas sans
picadors tous les samedis.
. SUR TVVI (en clair sur Astra et Hispasat; également sur
Canalsatellite et canal 92 de Digital Plus)… Le magazine
“Espaí Taurí”, présenté par José Luis Benlloch et El Soro,
est diffusé le mardi à 21h45 et le vendredi à 17h.
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