communauté autochtone antaya
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COMMUNAUTÉ AUTOCHTONE ANTAYA 4910, 1ere Ave Sartigan, Saint-Georges de Beauce, Qc G5Y 5B8 Tél : 418-228-9688 Fax : 418-226-0288 [email protected] ● http://genealogie-autochtone.qc.ca COMMUNIQUÉ COMMUNIQUE COMMUNIQUE LE DÉPUTÉ MAXIME BERNIER S’ENGAGE À ÊTRE LE FERVENT DÉFENSEUR ET AMBASSADEUR D’ANTAYA AUPRÈS DU MINISTÈRE DES AFFAIRES INDIENNES En effet, lors du brunch organisé par la Communauté métisse Antaya, qui avait lieu le dimanche 22 mars 2009 au Château blanc de St-Ephrem, les quelque 150 personnes qui se sont présentées ont eu droit à tout un événement. La chef de la Communauté Antaya Mme Dominique Côté, s’est tout d’abord adressé au député fédéral en le remerciant et en saluant son courage. Puis elle a ajouté que : Mes propos d’aujourd’hui s’adressent aux gouvernements ainsi qu’aux premières nations. Je m’adresse à vous aujourd’hui en tant que chef de la nation métisse Antaya. Nous croyons qu’il est temps que nous comprenions que ni la race, ni le sexe, ni la nationalité, ni la confession religieuse, ni l’orientation sexuelle, ni aucun autre aspect de l’individualité d’une personne ne devraient empêcher celle-ci de participer pleinement à la vie, et dans ce qu’elle choisit, pourvu que ce choix n’empiète pas sur les droits ou la sécurité des autres. Les différences ne doivent pas entrainer les divisions, elles doivent nous renforcer. Personne n’est meilleur ou pire, seulement différent. L’écrivain Neil Walsh dont je fais ici mes propos, dit d’ailleurs que « lorsque nous nous croyons supérieurs, regardons comment nous nous comportons, cela nous révèle que c’est justement dans ce moment que nous agissons en inférieur. Plus nous nous croyons grands, plus nous nous rapetissons » Nous avons perdu de vue en tant que peuple que nous ne faisons qu’un et que notre voie n’est pas la meilleure, elle n’en est qu’une parmi d’autres. Voilà notre réalité. C’est une époque complexe et nous affrontons des défis qui commandant bien des approches. J’ai mes idées et mon adversaire les siennes. Mon adversaire n’est pas un voyou, ce n’est pas une mauvaise personne, il a tout simplement des idées différentes des miennes. Pour moi, finie la diabolisation, fini le dénigrement, les calomnies et la dépréciation. A cause de notre conduite à tous, nous avons développé notre capacité de destruction mutuelle, plutôt que notre capacité d’entente mutuelle. N’est-il pas grand temps que nous soyons transculturels, dans le respect de notre différence Par la suite lors d’échange entre Mme Côté, M. Bernier et M. Jean Pierre Nadeau, chef de la communauté métisse alnombak, M. Nadeau a remis sont coller de griffe d’ours au cou de M. Bernier en signe de haut respect. Mme Côté a ensuite expliqué que, le monde autochtone d’aujourd’hui est vaste et très complexe. Certaines des Premières Nations ne pratiquent plus les anciennes traditions, par choix et nous les respectons dans leur identité. Certains groupes métis de l’Ouest canadien n’exercent plus les anciennes traditions, par choix et nous les respectons dans leur identité. D'autres les poursuivent et les enseignent. Nous faisons partie de celles-là par choix et c’est également correct ainsi. Nous continuons a perpétuer les traditions, mais dans les moments importants et non plus au quotidien. L’évolution oblige. . Dans le but de démontrer la différence entre la mixité et le métissage, Mme Côté a remis un arbre généalogique à celui-ci, démontrant qu’il est d’ascendances autochtone, mais pas pour autant métisse. Par la suite Mme Côté a remis une demande officielle demandant de créer une table de concertation dont tous feraient parties les chefs des différents groupes métis qui réclament actuellement ce statut, avec les représentants des premières nations, soit Abénaquis, Algonquin-huron, Malécites, micmac et nipissing. Mme Côté ajoute qu’Il est peut être idéaliste de notre part que de vouloir que tout le monde soit assis à la même table, mais nous croyons que c’est en se parlant, en échangeant les uns et les autres, et en se respectant chacun pour ce que l’on est, que nous arriverons a redonner la place aux métis dans l’histoire. C’est de cette façon que nous redonnerons un nom et une identité a tous ceux qui sont décédés sous une identité empruntée. Nous demandons le droit d’être. Pour être, je dois vivre, sans la reconnaissance, nous n’existons pas aux yeux des autres. Nous savons très bien qu’avec la reconnaissance, viennent des droits, mais nous disons, assoyez vous avec nous et parlons-en, négocions, dites-moi le trajet que vous êtes prêt a faire et je vous dirai le notre et de la, la négociation débutera. L’important, au-delà de tout n’est-il pas de se respecter l’un et l’autre en tant que peuple. Que nos convictions diffèrent n’a pas d’importance puisqu’il nous permet d’échanger et aussi d’évoluer l’un et l’autre. Nous vous demandons aujourd’hui la possibilité d’établir un pont entre nos mondes C’est après ce discours que M. Bernier s’est engagé publiquement à être le fervent défenseur d’Antaya auprès du Ministère des Affaires indiennes et d’intervenir afin d’obtenir un rendezvous entre les parties.