PARTICIPANTS D`ENTEPRISE

Transcription

PARTICIPANTS D`ENTEPRISE
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
MODÉRAT EUR
Philippe Deschênes
Analyste financier, BRP Inc.
PRÉSENT ATION
Téléphoniste
CONFÉRENCIERS INVITÉS
José Boisjoli
Président et chef de la direction, BRP Inc.
Sébastien Martel
Chef de la direction financière, BRP Inc.
PARTICIPANTS À LA CONFÉRENCE
Steve Arthur
RBC Marchés financiers
Jaime Katz
Morningstar
Robin Farley
UBS Valeurs mobilières
Anthony Zicha
Banque Scotia
Martin Landry
GMP Valeurs mobilières
Benoit Poirier
Desjardins
Gerrick Johnson
BMO Marchés des capitaux
Mark Petrie
CIBC
Derek Dley
Canaccord Genuity
Tim Conder
Wells Fargo
Craig Kennison
Baird
Cameron Doerksen
Financière Banque Nationale
Bonjour Mesdames et Messieurs, bienvenue à la
présentation des résultats de BRP pour le troisième
trimestre 2016. L’appel est sur le point de débuter, je
cède maintenant la parole à Monsieur Philippe
Deschênes.
Philippe Deschênes, analyste financier, BRP Inc.
Bonjour, et bienvenue à la téléconférence du troisième
trimestre de l’exercice 2016 de BRP. Je suis en
compagnie de M. José Boisjoli, président et chef de la
direction et de M. Sébastien Martel, chef de la direction
financière. Je vous rappelle que certains énoncés
prospectifs seront faits pendant cet appel qui sont sujets
à divers risques et incertitudes. Je vous invite à prendre
connaissance du Rapport de gestion de BRP pour en
trouver la liste complète. Allusion sera faite pendant la
téléconférence à des diapositives que vous trouverez
sur notre site, à BRP.com, sous l’onglet Relations avec
les investisseurs.
Je donne la parole à José Boisjoli.
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Bonjour tout le monde. Je tiens à vous dire que les
quelques derniers mois ont été positifs pour BRP, même
si la conjoncture économique mondiale demeure
délicate. Comme vous le savez, nos résultats financiers
sont solides en raison de notre diversification au plan
géographique, au plan industriel et au plan des produits,
ainsi que de notre capacité d’innovation. Au niveau des
marchés, les États-Unis demeurent notre but porteur,
l’Europe occidentale, la Scandinavie et l’Asie-Pacifique
affichant une amélioration notable. En revanche la
Russie demeure un marché difficile, et difficile à prédire
également. Plus près de nous, l’ouest du Canada donne
des résultats décevants par rapport aux quelques
dernières années, à cause du ralentissement
économique entraîné par la baisse des prix du pétrole.
Tous nos produits sont bien accueillis dans le monde et
nous avons une trajectoire positive dans le monde
entier.
La mise en place de la chaîne de fabrication du
Defender se déroule comme prévu à Juárez et nos
Page 1
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
résultats au niveau des motomarines ont été excellents
ainsi que dans les VTT.
Jetons un coup d’œil aux faits saillants financiers du
trimestre avec la diapositive 4. Les revenus ont
augmenté de 10 pour cent, dépassant légèrement le
milliard de dollars. Cette croissance a été surtout
impulsée par de bonnes ventes aux États-Unis, qui ont
bénéficié d’une variation favorable du taux de change.
L’augmentation des revenus a également été attribuable
à un enrichissement de la répartition des produits dans
notre portefeuille. Au niveau du bénéfice, et malgré une
baisse de 10 millions de dollars attribuable au taux de
change, notre BAIIA normalisé atteint 142 millions de
dollars, soit une augmentation de 7 millions, ce qui a
donné lieu à un bénéfice par action dilué normalisé de
0,62 $, une augmentation de 3 pour cent sur l’an dernier.
À présent nos résultats pour le secteur de détail. Nos
ventes de détail en Amérique du Nord pour les produits
saisonniers et toutes saisons ont augmenté de 7 pour
cent; si l’on exclut les motoneiges, l’augmentation se
monte à 11 pour cent. Nous avons entamé une
trajectoire très favorable aux États-Unis avec une
croissance dans le bas de la tranche des 10 à 20 pour
cent pendant le trimestre, sous l’impulsion de bonnes
ventes de véhicules hors-route et une bonne fin de
saison pour les motomarines.
La situation au Canada était très différente. Même si
l’ouest du Canada a toujours été un bon marché pour
BRP, la conjoncture difficile entraînée par la baisse du
cours du pétrole a notamment affecté nos secteurs,
entraînant une baisse se situant au milieu de la tranche
de 0 à 10 pour cent pour nos ventes de détail au
Canada pendant le troisième trimestre, y compris une
chute de 30 pour cent dans l’ouest du Canada. Au fur et
à mesure que progresse la saison de vente au détail de
motoneiges, nous suivons la situation de très près.
Malgré la volatilité du marché, je suis très satisfait de
nos résultats. Au niveau de l’exploitation, tout fonctionne
bien et tous nos programmes se déroulent comme
prévu. M. Martel va vous donner dans quelques instants
quelques détails supplémentaires sur nos résultats
financiers.
À présent j’aimerais passer en revue quelques
événements clés du trimestre, à partir de la
diapositive 5. Comme vous vous le rappellerez peutêtre, j’ai achevé la téléconférence du deuxième trimestre
en précisant que nous étions sur le point d’inaugurer l’un
de nos meilleurs clubs de nos concessionnaires dans
notre histoire; en rétrospective, c’était sans doute peu
dire, nos produits ont été très bien accueillis : depuis, le
Club,
nous
avons
accueilli
34
nouveaux
concessionnaires dont 25 sont d’ores et déjà
opérationnels. Nous sommes en bonne voie de parvenir
à notre objectif de conclure des accords avec 75 à 85
nouveaux concessionnaires cette année. Ensuite, le
lancement de produits à l’occasion de ce Club a été l’un
des meilleurs que nous ayons jamais réalisés, notre
équipe a fait un travail incroyable de création de produits
novateurs qui vont favoriser notre croissance dans
l’avenir.
Nous avons lancé le Spyder F3-T, qui est dans la
gamme du Spyder, en intéressant un groupe de motards
semblables aux amateurs de Cruiser Bagger, il s’agit de
l’un des plus grands marchés des motocyclettes. Nous
avons également présenté le nouveau moteur Rotax
1630 ACE de 300 HP du Sea-Doo, un moteur de
300 HP qui est nouveau et plus puissant de 15 % que
les générations antérieures. Nous pensons que ce
moteur fera de nous un concurrent d’autant plus
redoutable dans le marché des motomarines
personnelles haut de gamme, qui représentent un
secteur important de l’industrie en chiffre d’affaires. Un
autre ajout intéressant à notre gamme, le
Renegate X mr, le VTT conçu pour la boue le plus
puissant sur le marché. Ceci confirme notre position
comme étant le joueur le plus important sur le marché
des VTT conçus pour la boue.
Mais la grande nouvelle du Club, c’était certainement le
Can-Am Defender. Avec le Defender, Can-Am se lance
dans le marché des VCC utilitaires, le secteur le plus
important de l’industrie, qui a connu une croissance
rapide depuis quelques saisons, et nous sommes bien
décidés à devenir un joueur clé dans ce secteur. Notre
équipe de concepteurs et d’ingénieurs a travaillé
directement sur le terrain avec des utilisateurs
quotidiens de ces véhicules pour bien comprendre leurs
besoins, et nous avons mis au point un véhicule qui est
robuste, avec un couple moteur et une puissance à
faible vitesse les meilleurs de sa catégorie, qui a des
capacités exceptionnelles au niveau de la traction au
niveau de la charge utile – encore une fois les meilleures
de sa catégorie – et qui est également très
astucieusement conçu avec son habitacle intuitif et
vaste. Ce véhicule a été testé et a été favorablement
accueilli par les médias, non seulement dans le secteur
des VCC mais au niveau des publications de chasse et
agricoles. Tout le monde s’accorde à dire que le
Defender sera un solide concurrent.
À présent, parlons de l’usine où le Defender est
construit, l’usine de Juárez 2. Il s’agit d’une réalisation
impressionnante puisque 10 mois seulement se sont
écoulés entre le début des travaux et la sortie du
Page 2
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
premier véhicule. Cette usine ultramoderne a été conçue
et construite sur la base des principes de fabrication
LEED pour la prochaine génération de véhicules VCC.
Nous avons achevé les travaux dans les délais et
conformément à notre budget. La mise en service de la
chaîne de producteur du Defender est en cours, les
premières unités ont été expédiées fin novembre; on
prévoit que le rythme ordinaire de production sera atteint
fin février. Je suis très fier de ce que notre équipe a
réalisé et je crois que cette usine jouera un rôle essentiel
pour nous permettre de parvenir à nos objectifs de
croissance, qui comportent un nouveau modèle de VCC
tous les six mois pour les quatre années à venir.
Passons à présent aux catégories de produits,
commençons par les produits toutes saisons à la
diapositive 9. Les revenus tirés des produits toutes
saisons ont atteint 260 millions de dollars, une
augmentation de 14 pour cent, sous l’impulsion d’une
variation favorable des taux de change et d’une
composition favorable des ventes de VTT et de VCC. Au
niveau des ventes de détail de véhicules hors route,
pour les VCC nos ventes de détail en Amérique du Nord
sont en hausse au milieu de la tranche de 1 à 10 pour
cent, à ce jour pendant la saison, ce qui dépasse le
rythme de l’industrie qui est dans le bas de la tranche de
1 à 10 pour cent – qui est en baisse dans le milieu de la
tranche de 1 à 10 pour cent, plutôt. Nos résultats
excellents ont été surtout impulsés par la famille
Outlander L.
Dans les VTT nous obtenons de très bons résultats sur
les marchés internationaux, notre VTT Can-Am occupe
la première place sur le marché en Scandinavie et
continue de conquérir des parts de marché dans
l’Europe occidentale, tout en consolidant sa position
numéro 2.
À présent, les véhicules côte à côte. À ce jour pendant la
saison, l’industrie est en hausse dans le milieu de la
tranche de 1 à 10 pour cent, alors que le Can-Am est en
baisse dans le milieu de la tranche de 1 à 10 pour cent.
Le déclin de nos produits VCC est attribuable à un lent
départ de la saison aux mois de juillet et d’août. Depuis
lors, nous avons pu investir les économies réalisées au
deuxième trimestre dans un certain nombre de
programmes supplémentaires pour le troisième
trimestre, et nous avons repris notre élan dans une
certaine mesure. En septembre et octobre aux ÉtatsUnis, les ventes de détail ont augmenté dans le milieu
de la gamme de 1 à 10 pour cent, toutefois l’Ouest du
Canada demeure difficile.
Comme je l’ai dit tout à l’heure, nous venons de
commencer à expédier le Defender, les premières
expéditions sont réparties en fonction du principe que
les concessionnaires puissent avoir des unités dans
leurs salles de montre; l’impact initial du Defender sur
les ventes au détail restera sensible pendant le premier
trimestre de 2017.
Passons à présent au Spyder. La saison de
motocyclettes de 2015 a pris fin le 31 octobre, l’industrie
en hausse dans la gamme de 1 à 10 pour cent; la
Spyder Can-Am a achevé la saison avec les ventes au
détail en baisse dans le milieu de la tranche de 1 à
10 pour cent. Nos résultats ont été affectés par une
tendance défavorable sur le marché, puisque la
croissance de l’industrie était essentiellement attribuable
aux motocyclettes à faible coût. En revanche, les ventes
de motocyclettes vendues au prix de 18 000 $ et plus,
l’équivalent du Spyder, ont baissé dans le bas de la
tranche de 1 à 10 pour cent. Malgré tout nous avions
des attentes plus importantes pour la saison en
Amérique du Nord et nous sommes déçus par nos
résultats. Sur une note plus positive, la Spyder F3 donne
de bons résultats sur le marché international.
Comme je l’ai dit au deuxième trimestre, les premiers
critères d’achat des consommateurs sont basés sur
l’allure et les performances. Nous rajustons donc notre
campagne de marketing.
Le succès du Spyder F3 en Europe s’est poursuivi
pendant le troisième trimestre et les ventes au détail de
Spyder en Europe occidentale ont augmenté de plus de
30 pour cent au cours des 12 mois à venir. Nous
constatons également une tendance positive au Japon.
Avant de passer aux produits saisonniers, je voudrais
revenir sur une autre annonce qui a été faite au moment
du Club. Nous serons l’un des principaux
commanditaires de la série Sprint Cup de courses
NASCAR – grâce à notre marque Can-Am. En outre,
nous avons annoncé que Can-Am sera le
commanditaire en titre de deux des courses de la série
Sprint Cup de NASCAR, le Can-Am Duel à Daytona et le
Can-Am 500 au champ de courses Phoenix International
Raceway. Nous pensons que cette commandite
représente une occasion considérable d’accroître la
notoriété de la marque Can-Am aux États-Unis au sein
du marché cible de nos produits.
Passons à présent aux produits saisonniers à la
diapositive 10. Les revenus tirés des produits
saisonniers ont augmenté de 5 pour cent, passant à
476 millions de dollars. Cette augmentation est
attribuable à une fluctuation favorable des taux de
change, mais a été partiellement contrebalancée par
une baisse des livraisons en Russie. Le marché russe
Page 3
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
demeure difficile, nous n’avons pas atteint notre objectif
en termes de livraison. À la fin du troisième trimestre,
l’enneigement dans la plus grande partie du pays est
bon alors que nous abordons la période clé de la saison
de motoneige, mais l’économie demeure fragile et
l’accès au crédit demeure un défi pour bon nombre de
concessionnaires. Du côté américain où l’enneigement
est moins bon que l’an dernier, l’industrie des
motoneiges à la fin novembre était en baisse au milieu
de la tranche de 10 à 20 pour cent. La situation était en
hausse dans l’est du continent et en baisse dans le
centre et l’ouest.
internationaux, surtout en Asie-Pacifique et en Europe
de l’Ouest. Notre secteur PAV donne de beaux résultats
et le lancement du Can-Am Defender va contribuer à
étayer cette croissance. Les clients acheteurs de VCC
utilitaires aiment bien garnir leur véhicule d’accessoires
répondant à leurs besoins et Can-Am propose une
gamme étendue d’accessoires spécialement adaptés au
Defender.
Entre-temps, le Ski-Doo a conquis une part de marché à
raison du milieu de la tranche de 0 à 10 pour cent. Pour
stimuler les ventes au détail nous avons lancé des
programmes de vente début décembre dans la région de
l’Ouest qui est la plus affectée. Ayant connu ce genre de
cycle auparavant, nous suivons de près la situation.
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
Passons à présent aux motomarines. En Amérique du
Nord la saison de 2015 s’est achevée le 30 septembre,
l’industrie en hausse dans le bas de la tranche de 10 à
20 pour cent. Le Sea-Doo a affiché de beaux résultats
pour la saison encore une fois, les ventes au détail se
situant en hausse dans le milieu de la tranche de 10 à
20 pour cent. La part de marché du Sea-Doo est plus
élevée qu’elle ne l’a été depuis 10 ans. Après deux
saisons sur le marché, je pense qu’on peut dire que le
Sea-Doo Spark a atteint ses objectifs. Le Sea-Doo
Spark a relancé l’industrie des motomarines puisqu’elle
a, pour la deuxième saison de suite, entraîné une
augmentation des ventes de l’industrie supérieure à
10 pour cent sur plusieurs marchés dans le monde.
À présent, les systèmes de propulsion. Nos ventes se
sont montées à 98 millions de dollars, une hausse de
18 pour cent par rapport à l’an dernier. Pour les moteurs
hors-bord, jusqu’ici pendant la saison, l’industrie est en
hausse dans le bas de la tranche de 0 à 10 pour cent,
tandis que les ventes de détail du Evinrude sont en
baisse dans le bas de la tranche de 0 à 10 pour cent.
Toutefois, le G2 a permis d’obtenir des parts de marché
dans la catégorie des moteurs de 200 HP et plus. Un
autre point saillant du trimestre, l’entente avec Sea Pro
Boats : l’entente avec ce constructeur était une autre
preuve des nombreux avantages de notre nouveau
moteur.
Ensuite les pièces, accessoires et vêtements. Les
ventes de ce secteur ont augmenté de 14 pour cent pour
atteindre 176 millions de dollars, grâce au volume plus
élevé de moteurs hors-bord et impulsé par la vente des
panneaux de couleur G2. Nous avons continué de
réaliser de bonnes ventes sur nos marchés
Sébastien Martel va maintenant passer en revue la
revue financière du trimestre.
Bonjour tout le monde. Ce matin nous avons annoncé
un revenu de 1 010 millions de dollars pour le troisième
trimestre de l’exercice 2016, en hausse de 10 pour cent
par rapport à l’exercice précédent. Nous avons dégagé
un bénéfice brut de 246 millions de dollars donnant lieu
à une marge brute de 24,4 pour cent, une baisse de
170 points de base par rapport à l’exercice précédent.
Cette baisse était surtout attribuable à une fluctuation
défavorable des taux de change. En fait, le taux de
change a eu un impact positif sur notre revenu, mais un
impact négatif sur notre marge brute. Ceci a entraîné un
impact négatif net de 260 points de base sur le
pourcentage de bénéfice brut. Notre BAIIA normalisé
pour le trimestre s’établit à 142 millions de dollars et se
monte à présent 286 millions de dollars après neuf mois.
Le bénéfice net par action s’est monté à 173 millions de
dollars et le bénéfice par action normalisé à 0,62 $.
Passons maintenant à nos revenus par catégories de
produits et par régions, à la diapositive 15. La répartition
de nos catégories de produits pendant ce trimestre était
semblable à celle de l’exercice précédent, 26 pour cent
des ventes attribuées aux produits toutes saisons, 47
pour cent aux produits saisonniers, 10 pour cent aux
systèmes de propulsion et 17 pour cent aux pièces,
accessoires et vêtements.
Quand nous considérons les différentes régions sur
lesquelles nous sommes présents, la cause principale
de la croissance est aux États-Unis, notamment grâce
au raffermissement du dollar américain par rapport au
dollar canadien, entraînant une augmentation de 30 pour
cent des revenus. Le Canada affiche une légère hausse
seulement, puisque l’ouest du Canada se ressent
toujours de la baisse du cours du pétrole.
Comme José Boisjoli l’a dit, l’économie dans l’ouest du
Canada, la conjoncture économique est défavorable, ce
qui entraîne affaiblissement global de la demande de
Page 4
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
produits de sports motorisés. Les revenus du secteur
international sont en baisse de 5 pour cent en raison de
la baisse des livraisons en Russie et de fluctuations
défavorables du taux de change. Cette baisse a été
partiellement contrebalancée par une hausse des
livraisons de motoneiges en Scandinavie.
À présent, le rapprochement du bénéfice net normalisé.
Le bénéfice net normalisé est en hausse de 1 million de
dollars par rapport au troisième trimestre de l’exercice
précédent. Nous avons enregistré un impact positif de
26 millions de dollars attribuable aux volumes, à la
composition, aux prix et aux programmes de vente,
partiellement compensé par une hausse des coûts de
production et des charges d’exploitation à raison de
11 millions de dollars, attribuable à une hausse des frais
généraux et des coûts des garanties; un impact négatif
des frais financiers nets et de la charge d’impôt
normalisé à raison de 1 million de dollars, une
augmentation de l’amortissement de 3 millions, et une
fluctuation défavorable du taux de change représentant
10 millions de dollars.
Passons à présent à la position financière et à la
trésorerie. Notre position de trésorerie à la fin du
trimestre s’établissait à 94 millions de dollars et notre
dette à long terme, à 31 millions de dollars, en hausse
par rapport à la fin de l’exercice, puisque le dollar
américain continue de se raffermir. Notre flux de
trésorerie libre pour les neuf premiers mois de l’année
est légèrement en baisse par rapport à l’exercice
précédent, malgré une augmentation de 64 millions de
dollars du BAIIA normalisé, puisque nous avons investi
davantage dans le capital de roulement pour étayer la
croissance de l’entreprise, et dans les immobilisations
qui sont en hausse de 42 millions de dollars, surtout en
raison des investissements dans la nouvelle usine de
Juárez. Enfin, nous avons racheté environ 1,7 million
d’actions pendant le troisième trimestre, moyennant un
total de 44 millions de dollars, portant le nombre total
d’actions rachetées depuis le lancement de l’offre de
rachat dans le cours normal des affaires à 2,9 millions
d’actions.
La
diapositive
18
montre
les
stocks
des
concessionnaires de sports motorisés nord-américains à
la fin du mois d’octobre. Le stock de notre réseau est en
hausse de 18 pour cent par rapport au troisième
trimestre de l’exercice précédent, mais la croissance des
stocks est en baisse par rapport au trimestre précédent.
Les stocks de notre réseau demeurent sains puisque
90 pour cent de l’augmentation est due à la livraison
plus précoce de motoneiges pendant cet exercice, et à
la constitution de stocks par les nouveaux
concessionnaires que nous avons recrutés depuis deux
ans. Le reste de l’augmentation est attribuable aux
lancements de nouveaux produits.
Enfin, nos perspectives pour l’exercice 2016, à la
diapositive 19. Neuf mois après la fin de l’exercice, nous
avons pu réaliser nos projections et nous considérons
que nous sommes bien placés à l’approche du
quatrième trimestre, avec un bon niveau de commandes
de VTT, de VCC et de motomarines des
concessionnaires. Toutefois la saison des motoneiges
vient de commencer, demeurent des incertitudes vu le
faible enneigement en Amérique du Nord, et compte
tenu du fait que la demande de ventes au détail dans
l’ouest du Canada demeure décevante. Comme José
Boisjoli l’a dit, la Russie demeure fragile, et les résultats
pourraient bien être moins favorables à cet égard que
prévu à l’origine. Compte tenu de tous les éléments
favorables et défavorables, nos perspectives demeurent
essentiellement inchangées à part de légers
rajustements aux revenus, au taux d’imposition et au
nombre d’actions.
Au niveau des revenus, ces changements portent notre
perspective totale au niveau des revenus d’une hausse
de 6 à 9 pour cent, par rapport à une hausse de 5 à
9 pour cent, au niveau de la rentabilité. Alors que nous
approchons de la fin de l’exercice, nous pouvons mieux
envisager la composition de nos bénéfices dans les
différentes juridictions fiscales, nous permettant de
réduire le plafond de notre perspective fiscale qui est à
présent de 27 à 28 pour cent; compte tenu de ce
rajustement, notre perspective au niveau du bénéfice net
normalisé est à présent une baisse de 3 pour cent et
une hausse de 4 pour cent, par rapport à une baisse de
5 pour cent et une hausse de 4 pour cent. Compte tenu
du rajustement du taux d’imposition et du rajustement du
nombre d’actions en circulation en fonction de l’offre de
rachat dans le cours normal des affaires, notre bénéfice
normalisé par action devrait se situer entre 1,60 $ et
1,72 $ puisque l’ajustement de la gamme d’imposition a
un impact positif de 0,03 $ sur le bas de la gamme, et
les progrès réalisés au niveau du rachat d’actions
devraient améliorer notre BPA de 0,02 $.
Je rends la parole à José Boisjoli.
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Merci, Sébastien Martel. Je suis heureux des progrès
que nous avons réalisés cette année. Nous avons
réalisé notre plan, tout en prenant des décisions clés
pour positionner l’entreprise en vue de notre objectif de
croissance à long terme. Nous sommes le leader
Page 5
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
mondial dans les motoneiges et les motomarines, la
Spark continue de remporter un grand succès, nous
conquérons une part du marché des VTT, nous avons
entamé une incursion dans le marché des VCC utilitaires
avec le Defender; la Spyder F3-T et le Evinrude E-TEC
G2 sont des produits novateurs qui nous aideront à
obtenir une croissance dans leurs catégories
respectives, et nous continuons sur notre lancée avec
l’expansion de notre réseau dans le monde entier.
Nous transformons notre entreprise de construction, de
fabrication, pour lui donner une plus grande agilité.
Toutes nos usines au Mexique sont en fonctionnement
intégral, y compris Juárez 2, et l’annonce de l’an dernier
réitère la contribution de Valcourt à l’avenir de BRP.
Même si les économies dans le monde demeurent
quelque peu instables, la diversification de notre
portefeuille de produits et notre solide présence dans le
monde nous permettent de poursuivre notre croissance
et d’obtenir des résultats favorables.
Enfin, je suis fier de la contribution de nos employés. Je
veux souligner leur engagement et leur persévérance à
l’égard de la transformation, nécessaire, que nous avons
accomplie au fil des années. En raison de la
mondialisation, nous avons dû prendre des décisions
difficiles pour accroître notre efficacité et demeurer
concurrentiels, notamment la semaine dernière nous
avons fait une annonce qui a affecté directement nos
employés de Valcourt; ils ont compris que nous prenons
ces décisions pour assurer que Valcourt demeure un
centre d’expertise pour la Compagnie, non seulement
aux niveaux de la conception, de l’innovation et de
l’ingénierie de produits, mais aussi pour la fabrication. Et
je les remercie de leur fidélité et de leur dévouement.
Merci. Et nous serons heureux de répondre à vos
questions.
QUESTIONS ET RÉPONSES
Steve Arthur, RBC Marchés financiers
Bonjour. Une ou deux questions. D’abord, le Defender :
les réactions au lancement, il y a deux mois, étaient très
positives; pouvez-vous nous donner une idée des
conséquences au niveau des commandes initiales, estce que c’était conforme ou supérieur à vos attentes? Au
niveau de la mise en service de l’usine du Mexique, estce que cela correspond à la demande initiale?
Je rends la parole à José Boisjoli.
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Bon, lorsque nous avons lancé le Defender, à Nashville,
nous avons dit aux concessionnaires qu’il y aurait un
processus d’allocation depuis le début de la production
jusqu’à la fin février. Par la suite, en mars, nous allons
essayer de resatisfaire la demande. Nous n’avons pas
pris de commandes à Nashville mais nous avons
demandé aux concessionnaires d’estimer leurs
commandes pour le premier semestre de l’an prochain,
et nous sommes très satisfaits de la réaction. À l’heure
actuelle, nous prenons des commandes pour des
livraisons en février, toujours en allocation, en janvier
nous allons prendre des commandes pour des livraisons
du mois de mars.
Steve Arthur, RBC Marchés financiers
Très bien. Mais plus généralement, la concurrence est
féroce dans le secteur des produits toutes saisons,
quelles sont vos attentes aujourd’hui pour les quelques
mois à venir au niveau des programmes de ventes? Estce que vous avez des attentes, est-ce que vous pensez
que vous allez vous écarter de vos fourchettes
normales?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Téléphoniste
Bonjour Mesdames et Messieurs, bienvenue à la Merci.
Veuillez à présent appuyer sur étoile-un si vous désirez
poser une question.
La première question est posée par Steve Arthur de
RBC Marchés financiers.
La motoneige connaît un ralentissement en raison du
beau temps, vous pouvez prévoir, si la situation
continue, se poursuit trop longtemps, vous pouvez
prévoir des programmes très ambitieux de tous les
constructeurs en janvier et février pour tâcher
d’augmenter au maximum les ventes au détail, pendant
une saison qui sera très courte. Nous avons déjà vécu
ces cycles, c’est typiquement ce qui se produit.
Au niveau des VTT, je dirais que la compétitivité des
programmes est à peu près semblable à ce que nous
Page 6
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
avons vu pendant l’été et l’automne. Nous prenons notre
élan au niveau des VTT parce que la Outlander est très
bien accueillie. Mais pour les VCC, je dirais qu’il n’y a
pas de changement depuis le deuxième trimestre. Au
niveau des programmes il y a une chose qui se produit
dans le secteur des VCC, c’est le nombre de nouveaux
modèles qui sont annoncés par de nombreux
constructeurs, et l’environnement concurrentiel est plus
féroce qu’auparavant. Ceci étant dit, nous nous lançons
avec le Defender dans un segment qui représente plus
de la moitié du marché, et nous pouvons augmenter ce
segment.
Steve Arthur, RBC Marchés financiers
Et
des
encouragements
changements?
pour
Spyder,
des
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Non, nous sommes dans la basse saison pour le
Spyder – et les motomarines –, il n’y a pas de
changement là. Les ventes au détail vont recommencer
en février.
Téléphoniste
La question suivante est posée par Jaime Katz de
Morningstar.
Jaime Katz, Morningstar
Bonjour. Votre capacité d’augmenter les prix dans
certains segments, à la lumière de la compétitivité des
différents segments?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Les prix. Il faut toujours faire attention à la rapidité avec
laquelle on augmente les prix ou on réduit les prix parce
que, typiquement, on suscite des expéditions
transfrontalières entre concessionnaires et entre pays, et
c’est malsain pour tout le monde. À l’heure actuelle le
dollar américain est très fort et certains de nos
concurrents augmentent les prix. Au pays nous tentons
d’emboîter le pas, mais on ne peut pas monter ni baisser
trop rapidement parce qu’il est très difficile, bon, au
niveau de la valeur de revente des véhicules, des unités,
les
concessionnaires
font
des
expéditions
transfrontalières, donc nous procédons lentement.
Typiquement, chaque année, nous pouvons augmenter
les prix de 1 pour cent globalement; à l’heure actuelle,
compte tenu de la situation nous serons peut-être un
peu plus audacieux, mais on ne peut pas aller trop vite,
à la hausse comme à la baisse.
Jaime Katz, Morningstar
Très bien. Pour le VCC Can-Am, il semble que dans les
diapositives vous avez dit que les ventes au détail
étaient en baisse dans le milieu de la tranche de 0 à
10 pour cent, alors que l’industrie était en hausse. Quel
levier pouvez-vous actionner pour susciter des gains de
parts du marché au niveau du financement, des
promotions?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Si je considère l’industrie du VCC, nous rivalisons avec
le Maverick dans la catégorie sportive, ce qui représente
le tiers de l’industrie. Notre part de marché dans cette
catégorie est inchangée. Les utilitaires de loisir, nous
avons environ 30 pour cent de ce segment, ça
représente 10 pour cent de l’industrie et ce segment est
en baisse depuis un an, c’est la raison pour laquelle les
ventes de Commander sont affectées, à cause de cette
tendance du secteur. Mais nous nous lançons avec le
Defender sur un marché qui représente 55 pour cent de
l’industrie, c’est pourquoi nous sommes tellement
optimistes. Compte tenu de l’accueil réservé à l’unité, de
l’enthousiasme des concessionnaires, nous croyons que
nous pouvons afficher une bonne croissance dans le
secteur des VCC. Compte tenu de l’ensemble de la
situation.
Téléphoniste
Merci. La question suivante est posée par Robin Farley
de UBS Valeurs mobilières.
Robin Farley, UBS Valeurs mobilières
Bonjour. J’ai deux questions. D’abord, je voudrais
comprendre à quel point le taux de change a fait évoluer
vos perspectives en matière de revenus ce trimestre-ci
et le trimestre précédent, avec ce pourcentage de
changement. Pourriez-vous quantifier l’effet des taux de
Page 7
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
change sur vos perspectives pour l’exercice, par rapport
à ce que vous aviez dit un peu plus tôt dans l’année?
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
Lorsque nous avons annoncé nos orientations, le dollar
américain était d’environ 30 pour cent au-dessus du
dollar canadien, et c’est la tendance que nous
constatons aujourd’hui. Quand vous considérez au
niveau global, les fluctuations des taux de change que
nous avons constatées depuis neuf mois n’ont pas eu
d’influence considérable sur nos orientations pour la fin
de l’exercice. Quand vous considérez d’un exercice à
l’autre, bon, à l’exercice précédent le dollar américain
était aussi fort qu’il l’est à peu près, c’est pourquoi il y a
un tel écart au niveau des revenus. Je ne prévois pas
que les taux de change aient un effet de 8 pour cent sur
le revenu si le dollar américain demeurait au même
niveau puisque le taux de change du dollar américain a
commencé à augmenter à la fin de l’exercice précédent.
Robin Farley, UBS Valeurs mobilières
Oui, mais si vous regardez du deuxième au troisième
trimestre, le taux de change était plutôt avantageux.
Donc vos perspectives pour l’intégralité de l’exercice, il y
a un trimestre vous avez dit qu’il y avait environ
600 points de base davantage tirés du taux de change;
comment chiffreriez-vous cela à l’heure actuelle?
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
un peu ralenti; nous avons réalisé des économies sur
des programmes et nous avons réinvesti ces sommes
au troisième trimestre. Vous avez vu la hausse que nous
avons obtenue au troisième trimestre, en octobre les
ventes de détail étaient semblables à celles du
deuxième trimestre.
Robin Farley, UBS Valeurs mobilières
Attribuez-vous cela à une baisse des activités de
promotion en novembre?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Non. Le deuxième trimestre est un trimestre un peu
bizarre parce que c’est la fin de la saison pour les
véhicules hors route, les constructeurs veulent passer à
une nouvelle année modèle… donc le deuxième
trimestre est toujours un peu bizarre. Le troisième
trimestre il y a la mise en service des produits de la
nouvelle année modèle et le niveau de stocks me paraît
satisfaisant, globalement. Parfois il nous manque des
produits dans un trimestre, par rapport à certains des
constructeurs. Voici globalement la situation. Comme je
l’ai dit auparavant, le Club a attiré de nombreux
concessionnaires puisque nous avons montré notre
engagement envers le secteur hors route – le Defender,
la nouvelle usine, l’engagement pour de nouveaux
produits au cours des 15 dernières années et les
innovations au niveau des VTT. C'est l’ensemble de ces
éléments qui font une différence et qui alimentent, donc,
cette progression.
Je dirais 6 à 7 pour cent, globalement.
Téléphoniste
Robin Farley, UBS Valeurs mobilières
La question suivante est posée par Anthony Zicha de
Scotia Bank.
Très bien, merci beaucoup. Et puis je ne sais pas si
vous pourriez commenter les ventes de VCC en
novembre? Vous ne connaissez peut-être pas la
situation de l’industrie, mais comment considérez-vous
que les ventes de VCC ont évolué?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Nous n’avons pas de données pour l’industrie.
Rappelez-vous, au deuxième trimestre notre tendance a
Anthony Zicha, Banque Scotia
Bonjour. José Boisjoli, pouvez-vous nous dire qu’est-ce
qui impulse les hausses de vente au détail de 7 pour
cent pour les produits saisonniers et toutes saisons? Et
puis parlez-nous du consommateur américain, est-ce
qu’il migre vers des prix plus bas, est-ce qu’il se tourne
vers des constructeurs asiatiques? Est-ce que quelque
chose a changé dans la psychologie du consommateur
américain?
Page 8
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
Téléphoniste
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Pour votre première question, bon, si on retranche les
motoneiges, comme je l’ai dit, les ventes au détail sont
en hausse de 11 pour cent. Bon, il y a eu une (inaudible
0:36:33) saison pour les véhicules hors route, et puis
nous avons réinvesti au troisième trimestre l’argent que
nous avions épargne au deuxième trimestre et nous
rivalisons contre les autres constructeurs pour l’année
modèle 2016. Donc voilà la situation qui explique la
bonne tendance au troisième trimestre, et jusqu’ici le
mois de novembre est positif.
La question suivante est posée par Martin Landry de
GMP Securities.
Martin Landry, GMP Valeurs mobilières
Bonjour. Ma question porte sur le Spyder. Les ventes
étaient inférieures à vos attentes, je me demande à quoi
ressemblent les stocks chez les concessionnaires.
J’aimerais bien savoir où vous en êtes au niveau des
unités, et au niveau de l’âge.
Quant à votre question au sujet des produits bas de
gamme, ce qui se produit dans toutes les industries –
vous voyez ce que nous avons fait avec la Spark dans
les motomarines, vous voyez les tendances dans les
motos, l’industrie des motocyclettes en 2015 était en
hausse dans le milieu de la tranche de 0 à 10 pour cent;
mais si vous retranchez les motocyclettes de bas de
gamme, elle était en baisse dans le milieu de la gamme
de 0 à 10 pour cent. Il y a une demande d’appareils plus
coûteux dans toutes les gammes de produits. Je pense
que, bon, il y a de bons produits construits en Asie, mais
je crois que là on se situe très bas dans la chaîne
alimentaire. O.K., il y a une tendance, mais je ne suis
pas sûr que le client américain achètera beaucoup de
produits asiatiques.
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Anthony Zicha, Banque Scotia
Notre approche est la suivante. Lorsque nous avons des
stocks, nous préférons, à la fin des années modèles,
tâcher de liquider dans toute la mesure du possible, de
manière agressive au besoin. Nous avons un bon niveau
de stocks de l’année modèle 2015 mais on n’a presque
pas de modèles 2014. Ceci étant dit, je suis très satisfait
des ventes de Spyder hors de l’Amérique du Nord. Le
nombre d’unités est plus petit mais, comme je l’ai dit,
quand on conclut l’année 2015, la saison 2015 était en
hausse de 30 pour cent. Et nous prévoyons, avec le F3T, que la croissance se poursuivra en Amérique du Nord
et au niveau international.
Une dernière question. Quant aux stocks chez les
concessionnaires, il y a eu une bonne amélioration du
deuxième au troisième trimestre, mais que penser du
quatrième trimestre? Est-ce que la tendance positive se
poursuit depuis un ou deux mois?
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
Oui, je prévois que les stocks pour le quatrième
trimestre soient légèrement en hausse, ça devrait être
dans le bas de la tranche de 0 à 10 pour cent. La saison
des motoneiges est un facteur important, très important
pour les ventes au détail, notamment au mois de janvier;
ça pourrait influencer l’instantané dont nous disposons
en fin d’exercice. Mais si la neige tombe et que les
ventes au détail de motoneiges se relance, je pense que
ce sera dans le bas de la tranche de 0 à 10 pour cent.
Bonjour. Oui, vous avez raison, nous avons été déçus
par la saison de la Spyder l’an dernier. L’un de nos
étonnements c’est que, malgré la bonne couverture
médiatique pour la lancement de la F3, la campagne de
marketing que nous avons mise en place, seul le tiers
des clients de Spyder, des propriétaires de Spyder,
connaissent l’existence de la F3. Ça, c’est nous a déçus.
Notre campagne de marketing n’a pas été aussi efficace
que nous l’avions prévu. Vous avez raison, le niveau de
stocks en Amérique du Nord est plus élevé que ce que
nous avions prévu. Mais ce sont surtout des produits de
l’année modèle 2015, nous n’avons pas tellement de
produits de l’année modèle 2014.
Martin Landry, GMP Valeurs mobilières
Très bien. Au niveau des motoneiges, vous avez dit que
vous aviez lancé des programmes de vente, est-ce que
c’est en réaction à vos concurrents ou si c’était plutôt
pour prévoir des ventes plus lentes, pour anticiper sur
des ventes plus lentes? Autrement dit, est-ce que vos
concurrents ont commencé à mettre en place des
programmes de vente?
Page 9
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
er
Le programme que nous avons lancé, le 1 décembre je
crois, est ce que nous appelons à l’interne un
« programme non non non » : le client achète une
motoneige et ne paie pas pour la première année. Pour
les gens qui sont incertains de leur situation financière,
nous nous efforçons de leur donner une raison de
franchir le pas. Ce n’était pas un programme agressif
jusqu’ici, de notre part ou de la part de concurrents. Et
cela ne s’est fait que dans l’Ouest, soit dit en passant.
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Bon, pour des raisons concurrentielles, je ne peux pas
trop développer cela, mais notre campagne de
marketing évoluera l’an prochain parce que… une des
déceptions que nous avions eues était que malgré
l’argent que nous avons investi l’an dernier, seul encore
une fois le tiers des propriétaires connaissaient
l’existence de la F3. Vous pouvez vous attendre à une
campagne de marketing très différente pour ce
printemps parce que c’est essentiel de trouver le moyen
d’augmenter la notoriété dès que possible. Nous savons
que nous avons un excellent produit avec la gamme FT
et la gamme RT.
Téléphoniste
La question suivante est posée par Benoit Poirier de
Desjardins.
Benoit Poirier, Desjardins
Bonjour. Pour revenir au Spyder, est-ce que vous
pensez que certaines des ventes ont été affectées par le
fait que les gens achetaient le nouveau Cruiser Bagger?
Parce que je crois que les expéditions devaient
commencer en décembre, alors est-ce que vous pensez
que cela a fait subir certaines pressions au niveau des
ventes?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Oui, bien sûr, certains clients attendaient la Bagger.
Parce que si vous achetez un F3-S et que vous voulez
l’équiper pour une meilleure protection contre le vent, un
équipement plus confortable pour le passager, ça coûte
cher. Alors bien sùr la Bagger c’est une bonne affaire
pour quelqu’un qui veut circuler à deux sur un produit
haut de gamme. Quand nous allons commencer à
expédier la F3-T, en décembre comme prévu, nous
verrons comment cela se produira. Mais à cette époque
de l’année les chiffres sont très faibles, il est trop tôt
pour avoir une idée de l’évolution des ventes au détail.
Benoit Poirier, Desjardins
Très bien. Et s’agissant des moteurs hors-bord, bien sûr
le marché reste sain mais est-ce qu’il est toujours axé
sur les nouveaux bateaux plutôt que sur le marché de la
remotorisation qui reste faible, ou s’il y a davantage une
tendance vers l’achat de moteurs plus petits par rapport
aux moteurs plus grands. Est-ce qu’il y a une tendance
au niveau des prix ou si, encore une fois, c’est impulsé
par les nouveaux bateaux?
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
La tendance que l’on voit c’est un marché très porteur
dans l’eau salée, la Floride, Texas, et puis les nouveaux
bateaux et les pontons. Les bateaux neufs et les
pontons, ça ce sont les secteurs où nous constatons une
croissance.
Benoit Poirier, Desjardins
Est-il juste de dire, donc, que le moteur G2, les moteurs
de 200 HP et plus, affichent une tendance de vente plus
favorable que celle de l’industrie?
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
Benoit Poirier, Desjardins
Et pour l’exercice 2017, que devrions-nous attendre au
niveau des ventes de F3, avec Spyder?
Nous avons obtenu de bons gains de parts de marché
avec le G2, c’est un produit neuf qui offre un avantage
clair au client, donc nous avons vu une tendance
positive. Toutefois, nous avons déjà dit que, bon, notre
réseau n’est pas aussi solide sur le marché de l’eau
Page 10
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
salée et donc nous n’avons pas constaté de hausse des
ventes de détail au troisième trimestre pour le G2, parce
que ce n’est pas un marché sur lequel nous sommes
forts. C'est bien plus dans le nord-est et le centre des
États-Unis que nous avons un bon parc de
concessionnaires.
Benoit Poirier, Desjardins
Et puis au niveau des réductions de coûts relatives à la
mise en service de Juarez 2 au Mexique, vous
envisagiez des économies de 25 millions à partir de
l’exercice 2017, je crois. Dans quelle mesure pensezvous que vous allez atteindre cet objectif de 25 millions
de réduction de coûts par rapport au Mexique l’an
prochain?
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
L’an prochain, 100 pour cent des motomarines seront
construites au Mexique, par conséquent, ça, ça va avoir
des conséquences pour les bénéfices. Et puis nous
avons maintenant une usine au Mexique qui ne va pas
tourner à pleine capacité l’an prochain parce qu’elle
construira « un » produit, mais avec le temps, enfin à
mesure que nous lancerons de nouveaux produits, nous
allons accroître encore notre efficacité avec notre
exploitation au Mexique et cela se répercutera sur la
marge et sur les bénéfices.
motoneiges, il y a eu beaucoup de motoneiges multisegments ou de montagne qui ont eu de meilleurs profils
de marge que la moyenne des motoneiges expédiées,
livrées pendant ce trimestre. Mais également, comme
José Boisjoli l’a dit, nous avons lancé une nouvelle
version X mr conçue pour la boue et nous avons
expédié, livré beaucoup d’unités pendant ce trimestre,
ce qui a amélioré donc la marge, le pourcentage de
marge brute.
Gerrick Johnson, BMO Marchés des capitaux
Très bien. Et vous avez dit que vous vouliez donc mieux
rivaliser avec les Japonais, les autres constructeurs; estce qu’il y a eu un impact sur votre propre marge au
niveau de l’augmentation des programmes et des
promotions?
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
Oui, et ça c’est inclus dans la composition des prix et
des programmes de vente. Nous avons investi pas mal
de cet argent, que nous avions épargné au deuxième
trimestre, au troisième trimestre afin d’améliorer les
rendements au détail.
Téléphoniste
La question suivante est posée par Mark Petrie de
CIBC.
Téléphoniste
La question suivante est posée par Gerrick Johnson de
BMO Marchés financiers
Mark Petrie, CIBC
Gerrick Johnson, BMO Marchés des capitaux
Bonjour. En ce qui concerne le stock de motoneiges,
vous nous avez donné de bons détails pour le deuxième
trimestre, les motoneiges étaient en hausse de 12 pour
cent au niveau des stocks spécifiquement, mais pour le
troisième trimestre quel était ce chiffre?
Bonjour. Vous avez évoqué l’enrichissement de la
répartition des produits, Outlander et Spark ont vraiment
impulsé vos ventes, à quoi est attribuable cette
amélioration de la composition des ventes?
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
L’impact sur les stocks était de 11 pour cent d’un
exercice sur l’autre pour le troisième trimestre.
Il y a eu deux gammes de produits qui ont eu de bons
résultats, qui ont entraîné une amélioration de presque
300 points de base de la marge. Tout d’abord les
Page 11
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
Mark Petrie, CIBC
Donc les motoneiges étaient en hausse de 11 pour cent
d’un exercice sur l’autre. Bon. Et je crois que le marché
scandinave était relativement faible pour vous l’an
dernier, au moins par rapport à l’Amérique du Nord, pour
les motoneiges encore une fois. Quelles sont vos
perspectives, à quoi ressemblera l’enneigement en
Scandinavie et quelles sont vos perspectives au niveau
de l’activité concurrentielle?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Nous n’entrons pas dans ces détails pour des raisons
concurrentielles.
Mark Petrie, CIBC
Les VCC utilitaires sont un segment très important,
quelles sont vos perspectives au niveau de la croissance
de ce segment?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
La Scandinavie, l’an dernier, a été enneigée mais très
tard, l’enneigement était très tardif. Et cette saison-ci, la
saison commence très tardivement. Mais la fin de la
saison – qui dure là-bas jusqu’à la fin mars, mi-avril –
s’améliore, c’est ce qui s’est passé l’an dernier. Cette
année le début de la saison est meilleur que l’an dernier
et nous avons un bon commerce de détail.
L’enneigement est très bon en Russie, mieux que depuis
plusieurs années. La difficulté c’est la gamme de crédit.
Nous prévoyons rattraper à la fin du troisième trimestre,
mais nous pourrions ne pas atteindre notre cible d’ici la
fin janvier, la saison est plus longue qu’ici. Mais c’est un
bon début pour la Scandinavie.
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Nous avons constaté une croissance supérieure à
10 pour cent depuis quelques années et dans le haut de
la tranche de 10 à 20 pour cent dans le secteur utilitaire.
Il y a un ralentissement, je dirais que c’est sans doute,
disons, dans le haut de la tranche de 0 à 10 pour cent
pour l’instant. Ou au milieu de la tranche, 5 pour cent.
Mais pour nous c’est une occasion énorme, c’est un
segment qui représente 55 pour cent de l’industrie où
nous étions totalement absents. C’est pourquoi
j’aimerais que le segment continue de poursuivre sa
croissance; mais même avec une croissance modérée,
pour nous cela offre une excellente occasion parce que
nous avons commencé à partir de zéro.
Mark Petrie, CIBC
Question d’un peu de suivi au niveau des VSS utilitaires,
quel est le rythme de la production, la cadence de
production à Juarez 2 pour la Defender?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
À l’heure actuelle nous avons un quart, à la base.
Comme je l’ai dit, nous atteindrons la cadence
quotidienne ou horaire ordinaire en janvier pour un
quart, et nous pouvons augmenter en fonction de la
demande. C'est pourquoi nous recevons les
commandes de Defender en janvier pour livraison en
mars, et nous allons nous ajuster en conséquence.
Mark Petrie, CIBC
Téléphoniste
La question suivante est posée par Dereck Dley de
Canaccord Genuity.
Derek Dley, Canaccord Genuity
Au niveau des stocks, la motoneige était en hausse de
11 pour cent, le reste, les 7 pour cent c’étaient les
nouveaux concessionnaires?
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
Les nouveaux concessionnaires représentent 5 pour
cent et le reste serait d’autres gammes de produits.
Et quelle est cette cadence en unités par heure?
Page 12
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
Derek Dley, Canaccord Genuity
Derek Dley, Canaccord Genuity
Très bien. Au niveau de la promotion sur les
motoneiges, je crois comprendre que vous allez mettre
en place des promotions au quatrième trimestre, est-ce
que c’est aussi concurrentiel au niveau de
l’environnement que dans les VTT ou les VCC?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Nous avons lancé des programmes « doux », je dirais,
dans l’Ouest, un programme de financement. Mais selon
la manière dont la saison des motoneiges évolue – nous
avons déjà connu ces cycles et la saison est très, très
courte, la saison détail est très courte – on devient plus
agressif pour maximiser la part de marché. C'est l’un
des risques que nous avons pour la fin de l’exercice. Un
programme de vente pour les motoneiges, cela se
produira sans doute après Noël, pour l’essentiel.
Et puis une dernière question : pourriez-vous nous
donner une mise à jour pour le taux d’imposition pour
l’exercice 2017?
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
Nous vous dirons cela au mois de mars en publiant nos
résultats pour le quatrième trimestre.
Téléphoniste
La question suivante est posée par Tim Conder de Wells
Fargo.
Tim Conder, Wells Fargo
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
La saison de vente au détail est très courte pour tous les
constructeurs, les tendances dans l’industrie sont à la
baisse, donc personne ne veut rester pris avec des
stocks à la fin de la saison. Alors donc si la tendance se
poursuit, les autres constructeurs vont eux aussi
soutenir leurs concessionnaires avec des programmes
d’encouragement.
Bonjour, une ou deux questions, Messieurs. Vous avez
donné quelques commentaires, vous développez votre
réseau de concessionnaires aux États-Unis, est-ce que
vous avez quelque chose à dire en ce qui concerne la
cadence des ventes, disons au Texas, depuis quatre
mois? Et puis aussi d’autres secteurs qui dépendent des
produits de base : l’ouest du Canada, peut-être
l’Australie, le Brésil – bon, le Brésil n’a pas que des
problèmes de produits de base, mais des commentaires
sur ces régions spécifiquement, au niveau de la cadence
des ventes depuis quatre mois?
Derek Dley, Canaccord Genuity
Très bien. Et un ou deux détails, au niveau de la
répartition des capitaux, est-ce que vous allez continuer
d’acheter beaucoup d’actions?
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
Avec le cours actuel, l’offre de rachat dans le cours
normal des affaires demeure une façon intéressante de
restituer des capitaux aux actionnaires. Nous allons
continuer d’envisager cela. L’offre actuelle expire à la fin
mars et, le moment venu, nous allons avoir davantage
de discussions au conseil d’administration pour décider
ce que nous devons faire de cette trésorerie qui est au
bilan.
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
Si vous prenez l’ouest du Canada, si vous regardez
l’ensemble de l’industrie, il y a une baisse de 25 pour
cent à l’heure actuelle, ce qui est une forte baisse. Aux
États-Unis, il y a une légère baisse au Texas, dans des
états comme celui-là, mais ce n’est pas notable, je dirais
que c’est inférieur à 10 pour cent. Au Brésil au début de
l’année lorsque le réal a reculé de 30 à 35 pour cent,
tous les constructeurs ont relevé leurs prix à raison de
20 à 25 pour cent et nous avons assisté à une forte
chute de la demande au Brésil. L’Asie-Pacifique, les
ventes au détail augmentent; à l’évidence, avec
l’affaiblissement du dollar américain, la rentabilité a
baissé. Si vous considérez l’ensemble de la situation,
c’est ce qui se produit globalement.
Page 13
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
Tim Conder, Wells Fargo
Très bien. Et puis au niveau du marché des motos –
merci pour ces commentaires –, tout à l’heure vous avez
dit que le segment de bas de gamme a donné de
meilleurs résultats, d’après vous qu’est-ce qui peut
changer cela, est-ce que Spyder peut progresser si le
reste du marché dit lourd n’y parvient pas? Et puis un
éclaircissement : au niveau des moteurs hors-bord, votre
part – puisque vous êtes moins exposés au marché de
l’eau salée, vous avez dit que votre part a peut-être
diminué un petit peu?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Commençons par les motos. L’industrie des
motocyclettes a connu une croissance dans le milieu de
la tranche de 0 à 10 pour cent l’an dernier, mais le
marché des motos lourdes, plus coûteuses, a baissé à
raison du milieu de la tranche de 0 à 10 pour cent. La
croissance se situe au niveau des produits bas de
gamme, mais il reste quand même un marché assez
important de motos qui se valent plus que 15 000 $. Je
crois qu’il y a une tendance dans laquelle de nouveaux
clients cherchent davantage de nouveaux produits de
base – pour n’importe quelle gamme de produits. Mais il
demeure beaucoup de clients qui recherchent des
produits haut de gamme dans l’industrie des
motocyclettes.
pouvez-vous réapprovisionner le stock, en termes de
semaines ou de mois?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Quand nous avons acheté l’usine Juarez 1, c’était une
usine existante, nous avons transféré les VTT de
Valcourt à Juarez 1. Ensuite nous avons lancé les VCC
dans la même usine et nous manquions de place pour
pouvoir construire les deux produits dans cette usine,
nous avons dû sous-traiter certaines activités. Nous
n’avions pas d’atelier de peinture pour les produits à
Juarez 1. À Juarez 2, à l’heure actuelle, nous avons la
capacité de fabriquer à l’interne tout ce qui concerne
donc le châssis, nous réalisons la peinture nous-mêmes;
c’est là où nous avons un gain d’efficacité. C’est
pourquoi nous devions investir dans l’usine Juarez 2,
pour être plus efficaces. En plus, les sites industriels
sont toujours en devenir, en amélioration; cette usine
fonctionne en fonction du flux flexible, du principe de flux
flexible, c’est pourquoi nous allons pouvoir mettre en
œuvre un aussi grand nombre de nouveaux modèles
dans cette usine d’ici quelques années.
Tim Conder, Wells Fargo
Et les délais de réapprovisionnement, de reconstitution
des stocks?
Au niveau des moteurs hors-bord, comme Sébastien
Martel l’a expliqué tout à l’heure, nous avons toujours
été plus forts dans la remotorisation que dans les
constructeurs de bateaux neufs, et nous tentons de
renverser la tendance. Puisque la remotorisation baisse
et que les bateaux neufs augmentent, c’est là où nous
avons perdu notre part de marché. Ceci étant dit, nos
systèmes de propulsion sont en hausse de 18 pour cent
parce que, bon, le G2 n’est offert que dans les 200 HP
et plus, alors que de toute évidence… où la marge est
plus élevée.
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Tim Conder, Wells Fargo
Téléphoniste
Une dernière question. Quelques mots sur la
construction qui se produit très bien, bonne exécution, à
Juarez 2, est-ce que c’est relié au fait que vous avez
type de processus « juste à temps »? Où on en est, estce que vous pouvez nous le dire, nous donner des
commentaires? Si un concessionnaire vend un VCC ou
un Spyder dans chacune des gammes, comment
Très bien. La question suivante est posée par Craig
Kennison de Baird.
Les délais seraient de trois à quatre mois.
Sébastien Martel, chef de la direction financière,
BRP Inc.
Nos objectifs sont de… bon, il s’agit de donner
davantage de flexibilité aux concessionnaires.
Page 14
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
Craig Kennison, Baird
Merci d’avoir répondu à la question. Question ultime,
une question sur le Defender : est-ce que vous avez des
attentes à l’égard de l’impact sur le secteur des pièces et
accessoires? J’imagine que le taux d’attachement des
accessoires supplémentaires pour cet appareil est
élevé?
Oui, il y a deux éléments. Tout d’abord c’est comme ça
que nous avions prévu cela : nous avons livré
précocement les motoneiges au deuxième trimestre
cette année, nous savions que nos livraisons au
quatrième trimestre seraient plus basses. Et par ailleurs,
oui, il y a la Russie, les livraisons en Russie seront plus
basses que ce que nous avions prévu. En général nous
avons de bonnes livraisons en Russie au quatrième
trimestre, ça a donc un impact sur les chiffres. Mais la
raison principale c’est le calendrier des livraisons.
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Cameron Doerksen, Financière Banque Nationale
Oui, le Defender c’est le genre de produit pour lequel
nous nous attendons à avoir beaucoup de dollars par
unité. Mais je dirais que même avec les autres VCC
nous avons un taux d’attachement élevé. Le Defender
sera plus élevé, mais cela n’entraînera pas une grosse
augmentation par rapport au Commander et au Maverick
en dollars par unité.
Deuxième question. Je sais qu’il est un peu tôt pour
parler de l’exercice 2017, mais au niveau des grandes
tendances qu’est-ce qui vous inquiète le plus alors que
nous
abordons
le
prochain
exercice?
C’est
l’environnement de la demande, la concurrence, est-ce
qu’il y a autre chose? J’aimerais recueillir vos
observations sur les grandes tendances, les tendances
lourdes, les plus gros points d’interrogation pour vous.
Téléphoniste
La question suivante est posée par Cameron Doerksen
de Financière Banque Nationale.
Cameron Doerksen, Financière Banque Nationale
Bonjour. Tout d’abord une rapide question au niveau de
vos perspectives pour les produits saisonniers. Les
revenus tirés des produits saisonniers sont inchangés,
entre 0 et 4 pour cent, cela signifie une baisse
considérable d’un exercice sur l’autre du revenu dans ce
segment, est-ce que cela reflète votre prudence à
l’égard du marché des motoneiges avec la Russie et
l’ouest du Canada, ou s’il y a des questions de
calendrier?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Je dirais que quant à notre gramme de produits, nous
sommes très à l’aise avec notre gamme de produits.
Toutes nos gammes de produits sont très
concurrentielles dans leurs industries respectives, donc
aucun souci de ce côté-là.
Au niveau de la demande, la demande devient plus
imprévisible, il y a des fluctuations rapides. La demande
est plus difficile à prédire. Mais encore une fois, je crois
que maintenant on commence à constater l’une des
forces de BRP, c’est notre diversification en matière de
produits – et géographique, et aussi au niveau de la
fabrication, au niveau industriel. Lorsque quelque chose
se produit dans une gamme de produits dans un pays,
nous avons plus d’une corde à notre arc, des leviers que
nous pouvons actionner pour poursuivre notre
croissance dans cette conjoncture volatile.
Téléphoniste
La question suivante est posée par Gerrick Johnson de
BMO Marchés financiers
Gerrick Johnson, BMO Marchés des capitaux
Page 15
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016
Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET
Je voulais vous demander quelles sont les perspectives
d’un Maverick Turbo, comment se porte le marché audelà des 20 000 $?
Téléphoniste
La conférence est terminée. Merci pour
participation. Vous pouvez à présent raccrocher.
votre
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Il est difficile d’estimer la situation dans la catégorie
sport. Nous avons annoncé le Maverick 121 à la fin de la
saison; c’était en novembre, c’était à la fin de la saison
pour le sud-ouest. Nous avons eu un printemps
acceptable. Ensuite nous avons annoncé le 131 et notre
concurrent a lancé son 144 un mois plus tard, et il n’y a
pas beaucoup de données sur l’industrie jusqu’ici au
niveau des VCC. Alors nos ventes au détail sont à peu
près… correspondent aux prévisions dans la catégorie
des véhicules sportifs. Mais il est difficile pour moi de
comparer à la concurrence. Je pourrais ajouter que
notre produit est très concurrentiel, le Maverick 131 est
un produit très concurrentiel.
Gerrick Johnson, BMO Marchés des capitaux
Donc vous voyez toujours un marché porteur dans les
20 000 $ et au-delà?
José Boisjoli, président et chef de la direction,
BRP Inc.
Il y a, comment dire… Quand on franchit le seuil des
20 000 $, ça devient cher. Et il faut que nous fassions
attention, en tant que constructeur, que nous soyons
réalistes au niveau des prix. Il y a une certaine élasticité
quand on dépasse les 20 000 $.
Téléphoniste
Il n’y a pas d’autres questions. Je rends la parole à
Monsieur Philippe Deschênes.
Philippe Deschênes, analyste financier, BRP Inc.
Merci beaucoup. Merci à tous d’avoir été des nôtres ce
matin, merci pour votre intérêt à l’égard de VRP. Nous
attendrons avec plaisir de vous reparler au mois de mars
pour notre téléconférence du quatrième trimestre. Au
revoir et bonne journée.
Page 16

Documents pareils