PARTICIPANTS D`ENTEPRISE
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PARTICIPANTS D`ENTEPRISE
BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET MODÉRAT EUR Philippe Deschênes Analyste financier, BRP Inc. PRÉSENT ATION Téléphoniste CONFÉRENCIERS INVITÉS José Boisjoli Président et chef de la direction, BRP Inc. Sébastien Martel Chef de la direction financière, BRP Inc. PARTICIPANTS À LA CONFÉRENCE Steve Arthur RBC Marchés financiers Jaime Katz Morningstar Robin Farley UBS Valeurs mobilières Anthony Zicha Banque Scotia Martin Landry GMP Valeurs mobilières Benoit Poirier Desjardins Gerrick Johnson BMO Marchés des capitaux Mark Petrie CIBC Derek Dley Canaccord Genuity Tim Conder Wells Fargo Craig Kennison Baird Cameron Doerksen Financière Banque Nationale Bonjour Mesdames et Messieurs, bienvenue à la présentation des résultats de BRP pour le troisième trimestre 2016. L’appel est sur le point de débuter, je cède maintenant la parole à Monsieur Philippe Deschênes. Philippe Deschênes, analyste financier, BRP Inc. Bonjour, et bienvenue à la téléconférence du troisième trimestre de l’exercice 2016 de BRP. Je suis en compagnie de M. José Boisjoli, président et chef de la direction et de M. Sébastien Martel, chef de la direction financière. Je vous rappelle que certains énoncés prospectifs seront faits pendant cet appel qui sont sujets à divers risques et incertitudes. Je vous invite à prendre connaissance du Rapport de gestion de BRP pour en trouver la liste complète. Allusion sera faite pendant la téléconférence à des diapositives que vous trouverez sur notre site, à BRP.com, sous l’onglet Relations avec les investisseurs. Je donne la parole à José Boisjoli. José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Bonjour tout le monde. Je tiens à vous dire que les quelques derniers mois ont été positifs pour BRP, même si la conjoncture économique mondiale demeure délicate. Comme vous le savez, nos résultats financiers sont solides en raison de notre diversification au plan géographique, au plan industriel et au plan des produits, ainsi que de notre capacité d’innovation. Au niveau des marchés, les États-Unis demeurent notre but porteur, l’Europe occidentale, la Scandinavie et l’Asie-Pacifique affichant une amélioration notable. En revanche la Russie demeure un marché difficile, et difficile à prédire également. Plus près de nous, l’ouest du Canada donne des résultats décevants par rapport aux quelques dernières années, à cause du ralentissement économique entraîné par la baisse des prix du pétrole. Tous nos produits sont bien accueillis dans le monde et nous avons une trajectoire positive dans le monde entier. La mise en place de la chaîne de fabrication du Defender se déroule comme prévu à Juárez et nos Page 1 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET résultats au niveau des motomarines ont été excellents ainsi que dans les VTT. Jetons un coup d’œil aux faits saillants financiers du trimestre avec la diapositive 4. Les revenus ont augmenté de 10 pour cent, dépassant légèrement le milliard de dollars. Cette croissance a été surtout impulsée par de bonnes ventes aux États-Unis, qui ont bénéficié d’une variation favorable du taux de change. L’augmentation des revenus a également été attribuable à un enrichissement de la répartition des produits dans notre portefeuille. Au niveau du bénéfice, et malgré une baisse de 10 millions de dollars attribuable au taux de change, notre BAIIA normalisé atteint 142 millions de dollars, soit une augmentation de 7 millions, ce qui a donné lieu à un bénéfice par action dilué normalisé de 0,62 $, une augmentation de 3 pour cent sur l’an dernier. À présent nos résultats pour le secteur de détail. Nos ventes de détail en Amérique du Nord pour les produits saisonniers et toutes saisons ont augmenté de 7 pour cent; si l’on exclut les motoneiges, l’augmentation se monte à 11 pour cent. Nous avons entamé une trajectoire très favorable aux États-Unis avec une croissance dans le bas de la tranche des 10 à 20 pour cent pendant le trimestre, sous l’impulsion de bonnes ventes de véhicules hors-route et une bonne fin de saison pour les motomarines. La situation au Canada était très différente. Même si l’ouest du Canada a toujours été un bon marché pour BRP, la conjoncture difficile entraînée par la baisse du cours du pétrole a notamment affecté nos secteurs, entraînant une baisse se situant au milieu de la tranche de 0 à 10 pour cent pour nos ventes de détail au Canada pendant le troisième trimestre, y compris une chute de 30 pour cent dans l’ouest du Canada. Au fur et à mesure que progresse la saison de vente au détail de motoneiges, nous suivons la situation de très près. Malgré la volatilité du marché, je suis très satisfait de nos résultats. Au niveau de l’exploitation, tout fonctionne bien et tous nos programmes se déroulent comme prévu. M. Martel va vous donner dans quelques instants quelques détails supplémentaires sur nos résultats financiers. À présent j’aimerais passer en revue quelques événements clés du trimestre, à partir de la diapositive 5. Comme vous vous le rappellerez peutêtre, j’ai achevé la téléconférence du deuxième trimestre en précisant que nous étions sur le point d’inaugurer l’un de nos meilleurs clubs de nos concessionnaires dans notre histoire; en rétrospective, c’était sans doute peu dire, nos produits ont été très bien accueillis : depuis, le Club, nous avons accueilli 34 nouveaux concessionnaires dont 25 sont d’ores et déjà opérationnels. Nous sommes en bonne voie de parvenir à notre objectif de conclure des accords avec 75 à 85 nouveaux concessionnaires cette année. Ensuite, le lancement de produits à l’occasion de ce Club a été l’un des meilleurs que nous ayons jamais réalisés, notre équipe a fait un travail incroyable de création de produits novateurs qui vont favoriser notre croissance dans l’avenir. Nous avons lancé le Spyder F3-T, qui est dans la gamme du Spyder, en intéressant un groupe de motards semblables aux amateurs de Cruiser Bagger, il s’agit de l’un des plus grands marchés des motocyclettes. Nous avons également présenté le nouveau moteur Rotax 1630 ACE de 300 HP du Sea-Doo, un moteur de 300 HP qui est nouveau et plus puissant de 15 % que les générations antérieures. Nous pensons que ce moteur fera de nous un concurrent d’autant plus redoutable dans le marché des motomarines personnelles haut de gamme, qui représentent un secteur important de l’industrie en chiffre d’affaires. Un autre ajout intéressant à notre gamme, le Renegate X mr, le VTT conçu pour la boue le plus puissant sur le marché. Ceci confirme notre position comme étant le joueur le plus important sur le marché des VTT conçus pour la boue. Mais la grande nouvelle du Club, c’était certainement le Can-Am Defender. Avec le Defender, Can-Am se lance dans le marché des VCC utilitaires, le secteur le plus important de l’industrie, qui a connu une croissance rapide depuis quelques saisons, et nous sommes bien décidés à devenir un joueur clé dans ce secteur. Notre équipe de concepteurs et d’ingénieurs a travaillé directement sur le terrain avec des utilisateurs quotidiens de ces véhicules pour bien comprendre leurs besoins, et nous avons mis au point un véhicule qui est robuste, avec un couple moteur et une puissance à faible vitesse les meilleurs de sa catégorie, qui a des capacités exceptionnelles au niveau de la traction au niveau de la charge utile – encore une fois les meilleures de sa catégorie – et qui est également très astucieusement conçu avec son habitacle intuitif et vaste. Ce véhicule a été testé et a été favorablement accueilli par les médias, non seulement dans le secteur des VCC mais au niveau des publications de chasse et agricoles. Tout le monde s’accorde à dire que le Defender sera un solide concurrent. À présent, parlons de l’usine où le Defender est construit, l’usine de Juárez 2. Il s’agit d’une réalisation impressionnante puisque 10 mois seulement se sont écoulés entre le début des travaux et la sortie du Page 2 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET premier véhicule. Cette usine ultramoderne a été conçue et construite sur la base des principes de fabrication LEED pour la prochaine génération de véhicules VCC. Nous avons achevé les travaux dans les délais et conformément à notre budget. La mise en service de la chaîne de producteur du Defender est en cours, les premières unités ont été expédiées fin novembre; on prévoit que le rythme ordinaire de production sera atteint fin février. Je suis très fier de ce que notre équipe a réalisé et je crois que cette usine jouera un rôle essentiel pour nous permettre de parvenir à nos objectifs de croissance, qui comportent un nouveau modèle de VCC tous les six mois pour les quatre années à venir. Passons à présent aux catégories de produits, commençons par les produits toutes saisons à la diapositive 9. Les revenus tirés des produits toutes saisons ont atteint 260 millions de dollars, une augmentation de 14 pour cent, sous l’impulsion d’une variation favorable des taux de change et d’une composition favorable des ventes de VTT et de VCC. Au niveau des ventes de détail de véhicules hors route, pour les VCC nos ventes de détail en Amérique du Nord sont en hausse au milieu de la tranche de 1 à 10 pour cent, à ce jour pendant la saison, ce qui dépasse le rythme de l’industrie qui est dans le bas de la tranche de 1 à 10 pour cent – qui est en baisse dans le milieu de la tranche de 1 à 10 pour cent, plutôt. Nos résultats excellents ont été surtout impulsés par la famille Outlander L. Dans les VTT nous obtenons de très bons résultats sur les marchés internationaux, notre VTT Can-Am occupe la première place sur le marché en Scandinavie et continue de conquérir des parts de marché dans l’Europe occidentale, tout en consolidant sa position numéro 2. À présent, les véhicules côte à côte. À ce jour pendant la saison, l’industrie est en hausse dans le milieu de la tranche de 1 à 10 pour cent, alors que le Can-Am est en baisse dans le milieu de la tranche de 1 à 10 pour cent. Le déclin de nos produits VCC est attribuable à un lent départ de la saison aux mois de juillet et d’août. Depuis lors, nous avons pu investir les économies réalisées au deuxième trimestre dans un certain nombre de programmes supplémentaires pour le troisième trimestre, et nous avons repris notre élan dans une certaine mesure. En septembre et octobre aux ÉtatsUnis, les ventes de détail ont augmenté dans le milieu de la gamme de 1 à 10 pour cent, toutefois l’Ouest du Canada demeure difficile. Comme je l’ai dit tout à l’heure, nous venons de commencer à expédier le Defender, les premières expéditions sont réparties en fonction du principe que les concessionnaires puissent avoir des unités dans leurs salles de montre; l’impact initial du Defender sur les ventes au détail restera sensible pendant le premier trimestre de 2017. Passons à présent au Spyder. La saison de motocyclettes de 2015 a pris fin le 31 octobre, l’industrie en hausse dans la gamme de 1 à 10 pour cent; la Spyder Can-Am a achevé la saison avec les ventes au détail en baisse dans le milieu de la tranche de 1 à 10 pour cent. Nos résultats ont été affectés par une tendance défavorable sur le marché, puisque la croissance de l’industrie était essentiellement attribuable aux motocyclettes à faible coût. En revanche, les ventes de motocyclettes vendues au prix de 18 000 $ et plus, l’équivalent du Spyder, ont baissé dans le bas de la tranche de 1 à 10 pour cent. Malgré tout nous avions des attentes plus importantes pour la saison en Amérique du Nord et nous sommes déçus par nos résultats. Sur une note plus positive, la Spyder F3 donne de bons résultats sur le marché international. Comme je l’ai dit au deuxième trimestre, les premiers critères d’achat des consommateurs sont basés sur l’allure et les performances. Nous rajustons donc notre campagne de marketing. Le succès du Spyder F3 en Europe s’est poursuivi pendant le troisième trimestre et les ventes au détail de Spyder en Europe occidentale ont augmenté de plus de 30 pour cent au cours des 12 mois à venir. Nous constatons également une tendance positive au Japon. Avant de passer aux produits saisonniers, je voudrais revenir sur une autre annonce qui a été faite au moment du Club. Nous serons l’un des principaux commanditaires de la série Sprint Cup de courses NASCAR – grâce à notre marque Can-Am. En outre, nous avons annoncé que Can-Am sera le commanditaire en titre de deux des courses de la série Sprint Cup de NASCAR, le Can-Am Duel à Daytona et le Can-Am 500 au champ de courses Phoenix International Raceway. Nous pensons que cette commandite représente une occasion considérable d’accroître la notoriété de la marque Can-Am aux États-Unis au sein du marché cible de nos produits. Passons à présent aux produits saisonniers à la diapositive 10. Les revenus tirés des produits saisonniers ont augmenté de 5 pour cent, passant à 476 millions de dollars. Cette augmentation est attribuable à une fluctuation favorable des taux de change, mais a été partiellement contrebalancée par une baisse des livraisons en Russie. Le marché russe Page 3 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET demeure difficile, nous n’avons pas atteint notre objectif en termes de livraison. À la fin du troisième trimestre, l’enneigement dans la plus grande partie du pays est bon alors que nous abordons la période clé de la saison de motoneige, mais l’économie demeure fragile et l’accès au crédit demeure un défi pour bon nombre de concessionnaires. Du côté américain où l’enneigement est moins bon que l’an dernier, l’industrie des motoneiges à la fin novembre était en baisse au milieu de la tranche de 10 à 20 pour cent. La situation était en hausse dans l’est du continent et en baisse dans le centre et l’ouest. internationaux, surtout en Asie-Pacifique et en Europe de l’Ouest. Notre secteur PAV donne de beaux résultats et le lancement du Can-Am Defender va contribuer à étayer cette croissance. Les clients acheteurs de VCC utilitaires aiment bien garnir leur véhicule d’accessoires répondant à leurs besoins et Can-Am propose une gamme étendue d’accessoires spécialement adaptés au Defender. Entre-temps, le Ski-Doo a conquis une part de marché à raison du milieu de la tranche de 0 à 10 pour cent. Pour stimuler les ventes au détail nous avons lancé des programmes de vente début décembre dans la région de l’Ouest qui est la plus affectée. Ayant connu ce genre de cycle auparavant, nous suivons de près la situation. Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. Passons à présent aux motomarines. En Amérique du Nord la saison de 2015 s’est achevée le 30 septembre, l’industrie en hausse dans le bas de la tranche de 10 à 20 pour cent. Le Sea-Doo a affiché de beaux résultats pour la saison encore une fois, les ventes au détail se situant en hausse dans le milieu de la tranche de 10 à 20 pour cent. La part de marché du Sea-Doo est plus élevée qu’elle ne l’a été depuis 10 ans. Après deux saisons sur le marché, je pense qu’on peut dire que le Sea-Doo Spark a atteint ses objectifs. Le Sea-Doo Spark a relancé l’industrie des motomarines puisqu’elle a, pour la deuxième saison de suite, entraîné une augmentation des ventes de l’industrie supérieure à 10 pour cent sur plusieurs marchés dans le monde. À présent, les systèmes de propulsion. Nos ventes se sont montées à 98 millions de dollars, une hausse de 18 pour cent par rapport à l’an dernier. Pour les moteurs hors-bord, jusqu’ici pendant la saison, l’industrie est en hausse dans le bas de la tranche de 0 à 10 pour cent, tandis que les ventes de détail du Evinrude sont en baisse dans le bas de la tranche de 0 à 10 pour cent. Toutefois, le G2 a permis d’obtenir des parts de marché dans la catégorie des moteurs de 200 HP et plus. Un autre point saillant du trimestre, l’entente avec Sea Pro Boats : l’entente avec ce constructeur était une autre preuve des nombreux avantages de notre nouveau moteur. Ensuite les pièces, accessoires et vêtements. Les ventes de ce secteur ont augmenté de 14 pour cent pour atteindre 176 millions de dollars, grâce au volume plus élevé de moteurs hors-bord et impulsé par la vente des panneaux de couleur G2. Nous avons continué de réaliser de bonnes ventes sur nos marchés Sébastien Martel va maintenant passer en revue la revue financière du trimestre. Bonjour tout le monde. Ce matin nous avons annoncé un revenu de 1 010 millions de dollars pour le troisième trimestre de l’exercice 2016, en hausse de 10 pour cent par rapport à l’exercice précédent. Nous avons dégagé un bénéfice brut de 246 millions de dollars donnant lieu à une marge brute de 24,4 pour cent, une baisse de 170 points de base par rapport à l’exercice précédent. Cette baisse était surtout attribuable à une fluctuation défavorable des taux de change. En fait, le taux de change a eu un impact positif sur notre revenu, mais un impact négatif sur notre marge brute. Ceci a entraîné un impact négatif net de 260 points de base sur le pourcentage de bénéfice brut. Notre BAIIA normalisé pour le trimestre s’établit à 142 millions de dollars et se monte à présent 286 millions de dollars après neuf mois. Le bénéfice net par action s’est monté à 173 millions de dollars et le bénéfice par action normalisé à 0,62 $. Passons maintenant à nos revenus par catégories de produits et par régions, à la diapositive 15. La répartition de nos catégories de produits pendant ce trimestre était semblable à celle de l’exercice précédent, 26 pour cent des ventes attribuées aux produits toutes saisons, 47 pour cent aux produits saisonniers, 10 pour cent aux systèmes de propulsion et 17 pour cent aux pièces, accessoires et vêtements. Quand nous considérons les différentes régions sur lesquelles nous sommes présents, la cause principale de la croissance est aux États-Unis, notamment grâce au raffermissement du dollar américain par rapport au dollar canadien, entraînant une augmentation de 30 pour cent des revenus. Le Canada affiche une légère hausse seulement, puisque l’ouest du Canada se ressent toujours de la baisse du cours du pétrole. Comme José Boisjoli l’a dit, l’économie dans l’ouest du Canada, la conjoncture économique est défavorable, ce qui entraîne affaiblissement global de la demande de Page 4 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET produits de sports motorisés. Les revenus du secteur international sont en baisse de 5 pour cent en raison de la baisse des livraisons en Russie et de fluctuations défavorables du taux de change. Cette baisse a été partiellement contrebalancée par une hausse des livraisons de motoneiges en Scandinavie. À présent, le rapprochement du bénéfice net normalisé. Le bénéfice net normalisé est en hausse de 1 million de dollars par rapport au troisième trimestre de l’exercice précédent. Nous avons enregistré un impact positif de 26 millions de dollars attribuable aux volumes, à la composition, aux prix et aux programmes de vente, partiellement compensé par une hausse des coûts de production et des charges d’exploitation à raison de 11 millions de dollars, attribuable à une hausse des frais généraux et des coûts des garanties; un impact négatif des frais financiers nets et de la charge d’impôt normalisé à raison de 1 million de dollars, une augmentation de l’amortissement de 3 millions, et une fluctuation défavorable du taux de change représentant 10 millions de dollars. Passons à présent à la position financière et à la trésorerie. Notre position de trésorerie à la fin du trimestre s’établissait à 94 millions de dollars et notre dette à long terme, à 31 millions de dollars, en hausse par rapport à la fin de l’exercice, puisque le dollar américain continue de se raffermir. Notre flux de trésorerie libre pour les neuf premiers mois de l’année est légèrement en baisse par rapport à l’exercice précédent, malgré une augmentation de 64 millions de dollars du BAIIA normalisé, puisque nous avons investi davantage dans le capital de roulement pour étayer la croissance de l’entreprise, et dans les immobilisations qui sont en hausse de 42 millions de dollars, surtout en raison des investissements dans la nouvelle usine de Juárez. Enfin, nous avons racheté environ 1,7 million d’actions pendant le troisième trimestre, moyennant un total de 44 millions de dollars, portant le nombre total d’actions rachetées depuis le lancement de l’offre de rachat dans le cours normal des affaires à 2,9 millions d’actions. La diapositive 18 montre les stocks des concessionnaires de sports motorisés nord-américains à la fin du mois d’octobre. Le stock de notre réseau est en hausse de 18 pour cent par rapport au troisième trimestre de l’exercice précédent, mais la croissance des stocks est en baisse par rapport au trimestre précédent. Les stocks de notre réseau demeurent sains puisque 90 pour cent de l’augmentation est due à la livraison plus précoce de motoneiges pendant cet exercice, et à la constitution de stocks par les nouveaux concessionnaires que nous avons recrutés depuis deux ans. Le reste de l’augmentation est attribuable aux lancements de nouveaux produits. Enfin, nos perspectives pour l’exercice 2016, à la diapositive 19. Neuf mois après la fin de l’exercice, nous avons pu réaliser nos projections et nous considérons que nous sommes bien placés à l’approche du quatrième trimestre, avec un bon niveau de commandes de VTT, de VCC et de motomarines des concessionnaires. Toutefois la saison des motoneiges vient de commencer, demeurent des incertitudes vu le faible enneigement en Amérique du Nord, et compte tenu du fait que la demande de ventes au détail dans l’ouest du Canada demeure décevante. Comme José Boisjoli l’a dit, la Russie demeure fragile, et les résultats pourraient bien être moins favorables à cet égard que prévu à l’origine. Compte tenu de tous les éléments favorables et défavorables, nos perspectives demeurent essentiellement inchangées à part de légers rajustements aux revenus, au taux d’imposition et au nombre d’actions. Au niveau des revenus, ces changements portent notre perspective totale au niveau des revenus d’une hausse de 6 à 9 pour cent, par rapport à une hausse de 5 à 9 pour cent, au niveau de la rentabilité. Alors que nous approchons de la fin de l’exercice, nous pouvons mieux envisager la composition de nos bénéfices dans les différentes juridictions fiscales, nous permettant de réduire le plafond de notre perspective fiscale qui est à présent de 27 à 28 pour cent; compte tenu de ce rajustement, notre perspective au niveau du bénéfice net normalisé est à présent une baisse de 3 pour cent et une hausse de 4 pour cent, par rapport à une baisse de 5 pour cent et une hausse de 4 pour cent. Compte tenu du rajustement du taux d’imposition et du rajustement du nombre d’actions en circulation en fonction de l’offre de rachat dans le cours normal des affaires, notre bénéfice normalisé par action devrait se situer entre 1,60 $ et 1,72 $ puisque l’ajustement de la gamme d’imposition a un impact positif de 0,03 $ sur le bas de la gamme, et les progrès réalisés au niveau du rachat d’actions devraient améliorer notre BPA de 0,02 $. Je rends la parole à José Boisjoli. José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Merci, Sébastien Martel. Je suis heureux des progrès que nous avons réalisés cette année. Nous avons réalisé notre plan, tout en prenant des décisions clés pour positionner l’entreprise en vue de notre objectif de croissance à long terme. Nous sommes le leader Page 5 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET mondial dans les motoneiges et les motomarines, la Spark continue de remporter un grand succès, nous conquérons une part du marché des VTT, nous avons entamé une incursion dans le marché des VCC utilitaires avec le Defender; la Spyder F3-T et le Evinrude E-TEC G2 sont des produits novateurs qui nous aideront à obtenir une croissance dans leurs catégories respectives, et nous continuons sur notre lancée avec l’expansion de notre réseau dans le monde entier. Nous transformons notre entreprise de construction, de fabrication, pour lui donner une plus grande agilité. Toutes nos usines au Mexique sont en fonctionnement intégral, y compris Juárez 2, et l’annonce de l’an dernier réitère la contribution de Valcourt à l’avenir de BRP. Même si les économies dans le monde demeurent quelque peu instables, la diversification de notre portefeuille de produits et notre solide présence dans le monde nous permettent de poursuivre notre croissance et d’obtenir des résultats favorables. Enfin, je suis fier de la contribution de nos employés. Je veux souligner leur engagement et leur persévérance à l’égard de la transformation, nécessaire, que nous avons accomplie au fil des années. En raison de la mondialisation, nous avons dû prendre des décisions difficiles pour accroître notre efficacité et demeurer concurrentiels, notamment la semaine dernière nous avons fait une annonce qui a affecté directement nos employés de Valcourt; ils ont compris que nous prenons ces décisions pour assurer que Valcourt demeure un centre d’expertise pour la Compagnie, non seulement aux niveaux de la conception, de l’innovation et de l’ingénierie de produits, mais aussi pour la fabrication. Et je les remercie de leur fidélité et de leur dévouement. Merci. Et nous serons heureux de répondre à vos questions. QUESTIONS ET RÉPONSES Steve Arthur, RBC Marchés financiers Bonjour. Une ou deux questions. D’abord, le Defender : les réactions au lancement, il y a deux mois, étaient très positives; pouvez-vous nous donner une idée des conséquences au niveau des commandes initiales, estce que c’était conforme ou supérieur à vos attentes? Au niveau de la mise en service de l’usine du Mexique, estce que cela correspond à la demande initiale? Je rends la parole à José Boisjoli. José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Bon, lorsque nous avons lancé le Defender, à Nashville, nous avons dit aux concessionnaires qu’il y aurait un processus d’allocation depuis le début de la production jusqu’à la fin février. Par la suite, en mars, nous allons essayer de resatisfaire la demande. Nous n’avons pas pris de commandes à Nashville mais nous avons demandé aux concessionnaires d’estimer leurs commandes pour le premier semestre de l’an prochain, et nous sommes très satisfaits de la réaction. À l’heure actuelle, nous prenons des commandes pour des livraisons en février, toujours en allocation, en janvier nous allons prendre des commandes pour des livraisons du mois de mars. Steve Arthur, RBC Marchés financiers Très bien. Mais plus généralement, la concurrence est féroce dans le secteur des produits toutes saisons, quelles sont vos attentes aujourd’hui pour les quelques mois à venir au niveau des programmes de ventes? Estce que vous avez des attentes, est-ce que vous pensez que vous allez vous écarter de vos fourchettes normales? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Téléphoniste Bonjour Mesdames et Messieurs, bienvenue à la Merci. Veuillez à présent appuyer sur étoile-un si vous désirez poser une question. La première question est posée par Steve Arthur de RBC Marchés financiers. La motoneige connaît un ralentissement en raison du beau temps, vous pouvez prévoir, si la situation continue, se poursuit trop longtemps, vous pouvez prévoir des programmes très ambitieux de tous les constructeurs en janvier et février pour tâcher d’augmenter au maximum les ventes au détail, pendant une saison qui sera très courte. Nous avons déjà vécu ces cycles, c’est typiquement ce qui se produit. Au niveau des VTT, je dirais que la compétitivité des programmes est à peu près semblable à ce que nous Page 6 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET avons vu pendant l’été et l’automne. Nous prenons notre élan au niveau des VTT parce que la Outlander est très bien accueillie. Mais pour les VCC, je dirais qu’il n’y a pas de changement depuis le deuxième trimestre. Au niveau des programmes il y a une chose qui se produit dans le secteur des VCC, c’est le nombre de nouveaux modèles qui sont annoncés par de nombreux constructeurs, et l’environnement concurrentiel est plus féroce qu’auparavant. Ceci étant dit, nous nous lançons avec le Defender dans un segment qui représente plus de la moitié du marché, et nous pouvons augmenter ce segment. Steve Arthur, RBC Marchés financiers Et des encouragements changements? pour Spyder, des José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Non, nous sommes dans la basse saison pour le Spyder – et les motomarines –, il n’y a pas de changement là. Les ventes au détail vont recommencer en février. Téléphoniste La question suivante est posée par Jaime Katz de Morningstar. Jaime Katz, Morningstar Bonjour. Votre capacité d’augmenter les prix dans certains segments, à la lumière de la compétitivité des différents segments? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Les prix. Il faut toujours faire attention à la rapidité avec laquelle on augmente les prix ou on réduit les prix parce que, typiquement, on suscite des expéditions transfrontalières entre concessionnaires et entre pays, et c’est malsain pour tout le monde. À l’heure actuelle le dollar américain est très fort et certains de nos concurrents augmentent les prix. Au pays nous tentons d’emboîter le pas, mais on ne peut pas monter ni baisser trop rapidement parce qu’il est très difficile, bon, au niveau de la valeur de revente des véhicules, des unités, les concessionnaires font des expéditions transfrontalières, donc nous procédons lentement. Typiquement, chaque année, nous pouvons augmenter les prix de 1 pour cent globalement; à l’heure actuelle, compte tenu de la situation nous serons peut-être un peu plus audacieux, mais on ne peut pas aller trop vite, à la hausse comme à la baisse. Jaime Katz, Morningstar Très bien. Pour le VCC Can-Am, il semble que dans les diapositives vous avez dit que les ventes au détail étaient en baisse dans le milieu de la tranche de 0 à 10 pour cent, alors que l’industrie était en hausse. Quel levier pouvez-vous actionner pour susciter des gains de parts du marché au niveau du financement, des promotions? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Si je considère l’industrie du VCC, nous rivalisons avec le Maverick dans la catégorie sportive, ce qui représente le tiers de l’industrie. Notre part de marché dans cette catégorie est inchangée. Les utilitaires de loisir, nous avons environ 30 pour cent de ce segment, ça représente 10 pour cent de l’industrie et ce segment est en baisse depuis un an, c’est la raison pour laquelle les ventes de Commander sont affectées, à cause de cette tendance du secteur. Mais nous nous lançons avec le Defender sur un marché qui représente 55 pour cent de l’industrie, c’est pourquoi nous sommes tellement optimistes. Compte tenu de l’accueil réservé à l’unité, de l’enthousiasme des concessionnaires, nous croyons que nous pouvons afficher une bonne croissance dans le secteur des VCC. Compte tenu de l’ensemble de la situation. Téléphoniste Merci. La question suivante est posée par Robin Farley de UBS Valeurs mobilières. Robin Farley, UBS Valeurs mobilières Bonjour. J’ai deux questions. D’abord, je voudrais comprendre à quel point le taux de change a fait évoluer vos perspectives en matière de revenus ce trimestre-ci et le trimestre précédent, avec ce pourcentage de changement. Pourriez-vous quantifier l’effet des taux de Page 7 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET change sur vos perspectives pour l’exercice, par rapport à ce que vous aviez dit un peu plus tôt dans l’année? Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. Lorsque nous avons annoncé nos orientations, le dollar américain était d’environ 30 pour cent au-dessus du dollar canadien, et c’est la tendance que nous constatons aujourd’hui. Quand vous considérez au niveau global, les fluctuations des taux de change que nous avons constatées depuis neuf mois n’ont pas eu d’influence considérable sur nos orientations pour la fin de l’exercice. Quand vous considérez d’un exercice à l’autre, bon, à l’exercice précédent le dollar américain était aussi fort qu’il l’est à peu près, c’est pourquoi il y a un tel écart au niveau des revenus. Je ne prévois pas que les taux de change aient un effet de 8 pour cent sur le revenu si le dollar américain demeurait au même niveau puisque le taux de change du dollar américain a commencé à augmenter à la fin de l’exercice précédent. Robin Farley, UBS Valeurs mobilières Oui, mais si vous regardez du deuxième au troisième trimestre, le taux de change était plutôt avantageux. Donc vos perspectives pour l’intégralité de l’exercice, il y a un trimestre vous avez dit qu’il y avait environ 600 points de base davantage tirés du taux de change; comment chiffreriez-vous cela à l’heure actuelle? Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. un peu ralenti; nous avons réalisé des économies sur des programmes et nous avons réinvesti ces sommes au troisième trimestre. Vous avez vu la hausse que nous avons obtenue au troisième trimestre, en octobre les ventes de détail étaient semblables à celles du deuxième trimestre. Robin Farley, UBS Valeurs mobilières Attribuez-vous cela à une baisse des activités de promotion en novembre? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Non. Le deuxième trimestre est un trimestre un peu bizarre parce que c’est la fin de la saison pour les véhicules hors route, les constructeurs veulent passer à une nouvelle année modèle… donc le deuxième trimestre est toujours un peu bizarre. Le troisième trimestre il y a la mise en service des produits de la nouvelle année modèle et le niveau de stocks me paraît satisfaisant, globalement. Parfois il nous manque des produits dans un trimestre, par rapport à certains des constructeurs. Voici globalement la situation. Comme je l’ai dit auparavant, le Club a attiré de nombreux concessionnaires puisque nous avons montré notre engagement envers le secteur hors route – le Defender, la nouvelle usine, l’engagement pour de nouveaux produits au cours des 15 dernières années et les innovations au niveau des VTT. C'est l’ensemble de ces éléments qui font une différence et qui alimentent, donc, cette progression. Je dirais 6 à 7 pour cent, globalement. Téléphoniste Robin Farley, UBS Valeurs mobilières La question suivante est posée par Anthony Zicha de Scotia Bank. Très bien, merci beaucoup. Et puis je ne sais pas si vous pourriez commenter les ventes de VCC en novembre? Vous ne connaissez peut-être pas la situation de l’industrie, mais comment considérez-vous que les ventes de VCC ont évolué? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Nous n’avons pas de données pour l’industrie. Rappelez-vous, au deuxième trimestre notre tendance a Anthony Zicha, Banque Scotia Bonjour. José Boisjoli, pouvez-vous nous dire qu’est-ce qui impulse les hausses de vente au détail de 7 pour cent pour les produits saisonniers et toutes saisons? Et puis parlez-nous du consommateur américain, est-ce qu’il migre vers des prix plus bas, est-ce qu’il se tourne vers des constructeurs asiatiques? Est-ce que quelque chose a changé dans la psychologie du consommateur américain? Page 8 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET Téléphoniste José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Pour votre première question, bon, si on retranche les motoneiges, comme je l’ai dit, les ventes au détail sont en hausse de 11 pour cent. Bon, il y a eu une (inaudible 0:36:33) saison pour les véhicules hors route, et puis nous avons réinvesti au troisième trimestre l’argent que nous avions épargne au deuxième trimestre et nous rivalisons contre les autres constructeurs pour l’année modèle 2016. Donc voilà la situation qui explique la bonne tendance au troisième trimestre, et jusqu’ici le mois de novembre est positif. La question suivante est posée par Martin Landry de GMP Securities. Martin Landry, GMP Valeurs mobilières Bonjour. Ma question porte sur le Spyder. Les ventes étaient inférieures à vos attentes, je me demande à quoi ressemblent les stocks chez les concessionnaires. J’aimerais bien savoir où vous en êtes au niveau des unités, et au niveau de l’âge. Quant à votre question au sujet des produits bas de gamme, ce qui se produit dans toutes les industries – vous voyez ce que nous avons fait avec la Spark dans les motomarines, vous voyez les tendances dans les motos, l’industrie des motocyclettes en 2015 était en hausse dans le milieu de la tranche de 0 à 10 pour cent; mais si vous retranchez les motocyclettes de bas de gamme, elle était en baisse dans le milieu de la gamme de 0 à 10 pour cent. Il y a une demande d’appareils plus coûteux dans toutes les gammes de produits. Je pense que, bon, il y a de bons produits construits en Asie, mais je crois que là on se situe très bas dans la chaîne alimentaire. O.K., il y a une tendance, mais je ne suis pas sûr que le client américain achètera beaucoup de produits asiatiques. José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Anthony Zicha, Banque Scotia Notre approche est la suivante. Lorsque nous avons des stocks, nous préférons, à la fin des années modèles, tâcher de liquider dans toute la mesure du possible, de manière agressive au besoin. Nous avons un bon niveau de stocks de l’année modèle 2015 mais on n’a presque pas de modèles 2014. Ceci étant dit, je suis très satisfait des ventes de Spyder hors de l’Amérique du Nord. Le nombre d’unités est plus petit mais, comme je l’ai dit, quand on conclut l’année 2015, la saison 2015 était en hausse de 30 pour cent. Et nous prévoyons, avec le F3T, que la croissance se poursuivra en Amérique du Nord et au niveau international. Une dernière question. Quant aux stocks chez les concessionnaires, il y a eu une bonne amélioration du deuxième au troisième trimestre, mais que penser du quatrième trimestre? Est-ce que la tendance positive se poursuit depuis un ou deux mois? Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. Oui, je prévois que les stocks pour le quatrième trimestre soient légèrement en hausse, ça devrait être dans le bas de la tranche de 0 à 10 pour cent. La saison des motoneiges est un facteur important, très important pour les ventes au détail, notamment au mois de janvier; ça pourrait influencer l’instantané dont nous disposons en fin d’exercice. Mais si la neige tombe et que les ventes au détail de motoneiges se relance, je pense que ce sera dans le bas de la tranche de 0 à 10 pour cent. Bonjour. Oui, vous avez raison, nous avons été déçus par la saison de la Spyder l’an dernier. L’un de nos étonnements c’est que, malgré la bonne couverture médiatique pour la lancement de la F3, la campagne de marketing que nous avons mise en place, seul le tiers des clients de Spyder, des propriétaires de Spyder, connaissent l’existence de la F3. Ça, c’est nous a déçus. Notre campagne de marketing n’a pas été aussi efficace que nous l’avions prévu. Vous avez raison, le niveau de stocks en Amérique du Nord est plus élevé que ce que nous avions prévu. Mais ce sont surtout des produits de l’année modèle 2015, nous n’avons pas tellement de produits de l’année modèle 2014. Martin Landry, GMP Valeurs mobilières Très bien. Au niveau des motoneiges, vous avez dit que vous aviez lancé des programmes de vente, est-ce que c’est en réaction à vos concurrents ou si c’était plutôt pour prévoir des ventes plus lentes, pour anticiper sur des ventes plus lentes? Autrement dit, est-ce que vos concurrents ont commencé à mettre en place des programmes de vente? Page 9 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. er Le programme que nous avons lancé, le 1 décembre je crois, est ce que nous appelons à l’interne un « programme non non non » : le client achète une motoneige et ne paie pas pour la première année. Pour les gens qui sont incertains de leur situation financière, nous nous efforçons de leur donner une raison de franchir le pas. Ce n’était pas un programme agressif jusqu’ici, de notre part ou de la part de concurrents. Et cela ne s’est fait que dans l’Ouest, soit dit en passant. José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Bon, pour des raisons concurrentielles, je ne peux pas trop développer cela, mais notre campagne de marketing évoluera l’an prochain parce que… une des déceptions que nous avions eues était que malgré l’argent que nous avons investi l’an dernier, seul encore une fois le tiers des propriétaires connaissaient l’existence de la F3. Vous pouvez vous attendre à une campagne de marketing très différente pour ce printemps parce que c’est essentiel de trouver le moyen d’augmenter la notoriété dès que possible. Nous savons que nous avons un excellent produit avec la gamme FT et la gamme RT. Téléphoniste La question suivante est posée par Benoit Poirier de Desjardins. Benoit Poirier, Desjardins Bonjour. Pour revenir au Spyder, est-ce que vous pensez que certaines des ventes ont été affectées par le fait que les gens achetaient le nouveau Cruiser Bagger? Parce que je crois que les expéditions devaient commencer en décembre, alors est-ce que vous pensez que cela a fait subir certaines pressions au niveau des ventes? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Oui, bien sûr, certains clients attendaient la Bagger. Parce que si vous achetez un F3-S et que vous voulez l’équiper pour une meilleure protection contre le vent, un équipement plus confortable pour le passager, ça coûte cher. Alors bien sùr la Bagger c’est une bonne affaire pour quelqu’un qui veut circuler à deux sur un produit haut de gamme. Quand nous allons commencer à expédier la F3-T, en décembre comme prévu, nous verrons comment cela se produira. Mais à cette époque de l’année les chiffres sont très faibles, il est trop tôt pour avoir une idée de l’évolution des ventes au détail. Benoit Poirier, Desjardins Très bien. Et s’agissant des moteurs hors-bord, bien sûr le marché reste sain mais est-ce qu’il est toujours axé sur les nouveaux bateaux plutôt que sur le marché de la remotorisation qui reste faible, ou s’il y a davantage une tendance vers l’achat de moteurs plus petits par rapport aux moteurs plus grands. Est-ce qu’il y a une tendance au niveau des prix ou si, encore une fois, c’est impulsé par les nouveaux bateaux? Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. La tendance que l’on voit c’est un marché très porteur dans l’eau salée, la Floride, Texas, et puis les nouveaux bateaux et les pontons. Les bateaux neufs et les pontons, ça ce sont les secteurs où nous constatons une croissance. Benoit Poirier, Desjardins Est-il juste de dire, donc, que le moteur G2, les moteurs de 200 HP et plus, affichent une tendance de vente plus favorable que celle de l’industrie? Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. Benoit Poirier, Desjardins Et pour l’exercice 2017, que devrions-nous attendre au niveau des ventes de F3, avec Spyder? Nous avons obtenu de bons gains de parts de marché avec le G2, c’est un produit neuf qui offre un avantage clair au client, donc nous avons vu une tendance positive. Toutefois, nous avons déjà dit que, bon, notre réseau n’est pas aussi solide sur le marché de l’eau Page 10 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET salée et donc nous n’avons pas constaté de hausse des ventes de détail au troisième trimestre pour le G2, parce que ce n’est pas un marché sur lequel nous sommes forts. C'est bien plus dans le nord-est et le centre des États-Unis que nous avons un bon parc de concessionnaires. Benoit Poirier, Desjardins Et puis au niveau des réductions de coûts relatives à la mise en service de Juarez 2 au Mexique, vous envisagiez des économies de 25 millions à partir de l’exercice 2017, je crois. Dans quelle mesure pensezvous que vous allez atteindre cet objectif de 25 millions de réduction de coûts par rapport au Mexique l’an prochain? Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. L’an prochain, 100 pour cent des motomarines seront construites au Mexique, par conséquent, ça, ça va avoir des conséquences pour les bénéfices. Et puis nous avons maintenant une usine au Mexique qui ne va pas tourner à pleine capacité l’an prochain parce qu’elle construira « un » produit, mais avec le temps, enfin à mesure que nous lancerons de nouveaux produits, nous allons accroître encore notre efficacité avec notre exploitation au Mexique et cela se répercutera sur la marge et sur les bénéfices. motoneiges, il y a eu beaucoup de motoneiges multisegments ou de montagne qui ont eu de meilleurs profils de marge que la moyenne des motoneiges expédiées, livrées pendant ce trimestre. Mais également, comme José Boisjoli l’a dit, nous avons lancé une nouvelle version X mr conçue pour la boue et nous avons expédié, livré beaucoup d’unités pendant ce trimestre, ce qui a amélioré donc la marge, le pourcentage de marge brute. Gerrick Johnson, BMO Marchés des capitaux Très bien. Et vous avez dit que vous vouliez donc mieux rivaliser avec les Japonais, les autres constructeurs; estce qu’il y a eu un impact sur votre propre marge au niveau de l’augmentation des programmes et des promotions? Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. Oui, et ça c’est inclus dans la composition des prix et des programmes de vente. Nous avons investi pas mal de cet argent, que nous avions épargné au deuxième trimestre, au troisième trimestre afin d’améliorer les rendements au détail. Téléphoniste La question suivante est posée par Mark Petrie de CIBC. Téléphoniste La question suivante est posée par Gerrick Johnson de BMO Marchés financiers Mark Petrie, CIBC Gerrick Johnson, BMO Marchés des capitaux Bonjour. En ce qui concerne le stock de motoneiges, vous nous avez donné de bons détails pour le deuxième trimestre, les motoneiges étaient en hausse de 12 pour cent au niveau des stocks spécifiquement, mais pour le troisième trimestre quel était ce chiffre? Bonjour. Vous avez évoqué l’enrichissement de la répartition des produits, Outlander et Spark ont vraiment impulsé vos ventes, à quoi est attribuable cette amélioration de la composition des ventes? Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. L’impact sur les stocks était de 11 pour cent d’un exercice sur l’autre pour le troisième trimestre. Il y a eu deux gammes de produits qui ont eu de bons résultats, qui ont entraîné une amélioration de presque 300 points de base de la marge. Tout d’abord les Page 11 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET Mark Petrie, CIBC Donc les motoneiges étaient en hausse de 11 pour cent d’un exercice sur l’autre. Bon. Et je crois que le marché scandinave était relativement faible pour vous l’an dernier, au moins par rapport à l’Amérique du Nord, pour les motoneiges encore une fois. Quelles sont vos perspectives, à quoi ressemblera l’enneigement en Scandinavie et quelles sont vos perspectives au niveau de l’activité concurrentielle? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Nous n’entrons pas dans ces détails pour des raisons concurrentielles. Mark Petrie, CIBC Les VCC utilitaires sont un segment très important, quelles sont vos perspectives au niveau de la croissance de ce segment? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. La Scandinavie, l’an dernier, a été enneigée mais très tard, l’enneigement était très tardif. Et cette saison-ci, la saison commence très tardivement. Mais la fin de la saison – qui dure là-bas jusqu’à la fin mars, mi-avril – s’améliore, c’est ce qui s’est passé l’an dernier. Cette année le début de la saison est meilleur que l’an dernier et nous avons un bon commerce de détail. L’enneigement est très bon en Russie, mieux que depuis plusieurs années. La difficulté c’est la gamme de crédit. Nous prévoyons rattraper à la fin du troisième trimestre, mais nous pourrions ne pas atteindre notre cible d’ici la fin janvier, la saison est plus longue qu’ici. Mais c’est un bon début pour la Scandinavie. José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Nous avons constaté une croissance supérieure à 10 pour cent depuis quelques années et dans le haut de la tranche de 10 à 20 pour cent dans le secteur utilitaire. Il y a un ralentissement, je dirais que c’est sans doute, disons, dans le haut de la tranche de 0 à 10 pour cent pour l’instant. Ou au milieu de la tranche, 5 pour cent. Mais pour nous c’est une occasion énorme, c’est un segment qui représente 55 pour cent de l’industrie où nous étions totalement absents. C’est pourquoi j’aimerais que le segment continue de poursuivre sa croissance; mais même avec une croissance modérée, pour nous cela offre une excellente occasion parce que nous avons commencé à partir de zéro. Mark Petrie, CIBC Question d’un peu de suivi au niveau des VSS utilitaires, quel est le rythme de la production, la cadence de production à Juarez 2 pour la Defender? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. À l’heure actuelle nous avons un quart, à la base. Comme je l’ai dit, nous atteindrons la cadence quotidienne ou horaire ordinaire en janvier pour un quart, et nous pouvons augmenter en fonction de la demande. C'est pourquoi nous recevons les commandes de Defender en janvier pour livraison en mars, et nous allons nous ajuster en conséquence. Mark Petrie, CIBC Téléphoniste La question suivante est posée par Dereck Dley de Canaccord Genuity. Derek Dley, Canaccord Genuity Au niveau des stocks, la motoneige était en hausse de 11 pour cent, le reste, les 7 pour cent c’étaient les nouveaux concessionnaires? Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. Les nouveaux concessionnaires représentent 5 pour cent et le reste serait d’autres gammes de produits. Et quelle est cette cadence en unités par heure? Page 12 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET Derek Dley, Canaccord Genuity Derek Dley, Canaccord Genuity Très bien. Au niveau de la promotion sur les motoneiges, je crois comprendre que vous allez mettre en place des promotions au quatrième trimestre, est-ce que c’est aussi concurrentiel au niveau de l’environnement que dans les VTT ou les VCC? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Nous avons lancé des programmes « doux », je dirais, dans l’Ouest, un programme de financement. Mais selon la manière dont la saison des motoneiges évolue – nous avons déjà connu ces cycles et la saison est très, très courte, la saison détail est très courte – on devient plus agressif pour maximiser la part de marché. C'est l’un des risques que nous avons pour la fin de l’exercice. Un programme de vente pour les motoneiges, cela se produira sans doute après Noël, pour l’essentiel. Et puis une dernière question : pourriez-vous nous donner une mise à jour pour le taux d’imposition pour l’exercice 2017? Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. Nous vous dirons cela au mois de mars en publiant nos résultats pour le quatrième trimestre. Téléphoniste La question suivante est posée par Tim Conder de Wells Fargo. Tim Conder, Wells Fargo Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. La saison de vente au détail est très courte pour tous les constructeurs, les tendances dans l’industrie sont à la baisse, donc personne ne veut rester pris avec des stocks à la fin de la saison. Alors donc si la tendance se poursuit, les autres constructeurs vont eux aussi soutenir leurs concessionnaires avec des programmes d’encouragement. Bonjour, une ou deux questions, Messieurs. Vous avez donné quelques commentaires, vous développez votre réseau de concessionnaires aux États-Unis, est-ce que vous avez quelque chose à dire en ce qui concerne la cadence des ventes, disons au Texas, depuis quatre mois? Et puis aussi d’autres secteurs qui dépendent des produits de base : l’ouest du Canada, peut-être l’Australie, le Brésil – bon, le Brésil n’a pas que des problèmes de produits de base, mais des commentaires sur ces régions spécifiquement, au niveau de la cadence des ventes depuis quatre mois? Derek Dley, Canaccord Genuity Très bien. Et un ou deux détails, au niveau de la répartition des capitaux, est-ce que vous allez continuer d’acheter beaucoup d’actions? Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. Avec le cours actuel, l’offre de rachat dans le cours normal des affaires demeure une façon intéressante de restituer des capitaux aux actionnaires. Nous allons continuer d’envisager cela. L’offre actuelle expire à la fin mars et, le moment venu, nous allons avoir davantage de discussions au conseil d’administration pour décider ce que nous devons faire de cette trésorerie qui est au bilan. Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. Si vous prenez l’ouest du Canada, si vous regardez l’ensemble de l’industrie, il y a une baisse de 25 pour cent à l’heure actuelle, ce qui est une forte baisse. Aux États-Unis, il y a une légère baisse au Texas, dans des états comme celui-là, mais ce n’est pas notable, je dirais que c’est inférieur à 10 pour cent. Au Brésil au début de l’année lorsque le réal a reculé de 30 à 35 pour cent, tous les constructeurs ont relevé leurs prix à raison de 20 à 25 pour cent et nous avons assisté à une forte chute de la demande au Brésil. L’Asie-Pacifique, les ventes au détail augmentent; à l’évidence, avec l’affaiblissement du dollar américain, la rentabilité a baissé. Si vous considérez l’ensemble de la situation, c’est ce qui se produit globalement. Page 13 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET Tim Conder, Wells Fargo Très bien. Et puis au niveau du marché des motos – merci pour ces commentaires –, tout à l’heure vous avez dit que le segment de bas de gamme a donné de meilleurs résultats, d’après vous qu’est-ce qui peut changer cela, est-ce que Spyder peut progresser si le reste du marché dit lourd n’y parvient pas? Et puis un éclaircissement : au niveau des moteurs hors-bord, votre part – puisque vous êtes moins exposés au marché de l’eau salée, vous avez dit que votre part a peut-être diminué un petit peu? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Commençons par les motos. L’industrie des motocyclettes a connu une croissance dans le milieu de la tranche de 0 à 10 pour cent l’an dernier, mais le marché des motos lourdes, plus coûteuses, a baissé à raison du milieu de la tranche de 0 à 10 pour cent. La croissance se situe au niveau des produits bas de gamme, mais il reste quand même un marché assez important de motos qui se valent plus que 15 000 $. Je crois qu’il y a une tendance dans laquelle de nouveaux clients cherchent davantage de nouveaux produits de base – pour n’importe quelle gamme de produits. Mais il demeure beaucoup de clients qui recherchent des produits haut de gamme dans l’industrie des motocyclettes. pouvez-vous réapprovisionner le stock, en termes de semaines ou de mois? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Quand nous avons acheté l’usine Juarez 1, c’était une usine existante, nous avons transféré les VTT de Valcourt à Juarez 1. Ensuite nous avons lancé les VCC dans la même usine et nous manquions de place pour pouvoir construire les deux produits dans cette usine, nous avons dû sous-traiter certaines activités. Nous n’avions pas d’atelier de peinture pour les produits à Juarez 1. À Juarez 2, à l’heure actuelle, nous avons la capacité de fabriquer à l’interne tout ce qui concerne donc le châssis, nous réalisons la peinture nous-mêmes; c’est là où nous avons un gain d’efficacité. C’est pourquoi nous devions investir dans l’usine Juarez 2, pour être plus efficaces. En plus, les sites industriels sont toujours en devenir, en amélioration; cette usine fonctionne en fonction du flux flexible, du principe de flux flexible, c’est pourquoi nous allons pouvoir mettre en œuvre un aussi grand nombre de nouveaux modèles dans cette usine d’ici quelques années. Tim Conder, Wells Fargo Et les délais de réapprovisionnement, de reconstitution des stocks? Au niveau des moteurs hors-bord, comme Sébastien Martel l’a expliqué tout à l’heure, nous avons toujours été plus forts dans la remotorisation que dans les constructeurs de bateaux neufs, et nous tentons de renverser la tendance. Puisque la remotorisation baisse et que les bateaux neufs augmentent, c’est là où nous avons perdu notre part de marché. Ceci étant dit, nos systèmes de propulsion sont en hausse de 18 pour cent parce que, bon, le G2 n’est offert que dans les 200 HP et plus, alors que de toute évidence… où la marge est plus élevée. José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Tim Conder, Wells Fargo Téléphoniste Une dernière question. Quelques mots sur la construction qui se produit très bien, bonne exécution, à Juarez 2, est-ce que c’est relié au fait que vous avez type de processus « juste à temps »? Où on en est, estce que vous pouvez nous le dire, nous donner des commentaires? Si un concessionnaire vend un VCC ou un Spyder dans chacune des gammes, comment Très bien. La question suivante est posée par Craig Kennison de Baird. Les délais seraient de trois à quatre mois. Sébastien Martel, chef de la direction financière, BRP Inc. Nos objectifs sont de… bon, il s’agit de donner davantage de flexibilité aux concessionnaires. Page 14 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET Craig Kennison, Baird Merci d’avoir répondu à la question. Question ultime, une question sur le Defender : est-ce que vous avez des attentes à l’égard de l’impact sur le secteur des pièces et accessoires? J’imagine que le taux d’attachement des accessoires supplémentaires pour cet appareil est élevé? Oui, il y a deux éléments. Tout d’abord c’est comme ça que nous avions prévu cela : nous avons livré précocement les motoneiges au deuxième trimestre cette année, nous savions que nos livraisons au quatrième trimestre seraient plus basses. Et par ailleurs, oui, il y a la Russie, les livraisons en Russie seront plus basses que ce que nous avions prévu. En général nous avons de bonnes livraisons en Russie au quatrième trimestre, ça a donc un impact sur les chiffres. Mais la raison principale c’est le calendrier des livraisons. José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Cameron Doerksen, Financière Banque Nationale Oui, le Defender c’est le genre de produit pour lequel nous nous attendons à avoir beaucoup de dollars par unité. Mais je dirais que même avec les autres VCC nous avons un taux d’attachement élevé. Le Defender sera plus élevé, mais cela n’entraînera pas une grosse augmentation par rapport au Commander et au Maverick en dollars par unité. Deuxième question. Je sais qu’il est un peu tôt pour parler de l’exercice 2017, mais au niveau des grandes tendances qu’est-ce qui vous inquiète le plus alors que nous abordons le prochain exercice? C’est l’environnement de la demande, la concurrence, est-ce qu’il y a autre chose? J’aimerais recueillir vos observations sur les grandes tendances, les tendances lourdes, les plus gros points d’interrogation pour vous. Téléphoniste La question suivante est posée par Cameron Doerksen de Financière Banque Nationale. Cameron Doerksen, Financière Banque Nationale Bonjour. Tout d’abord une rapide question au niveau de vos perspectives pour les produits saisonniers. Les revenus tirés des produits saisonniers sont inchangés, entre 0 et 4 pour cent, cela signifie une baisse considérable d’un exercice sur l’autre du revenu dans ce segment, est-ce que cela reflète votre prudence à l’égard du marché des motoneiges avec la Russie et l’ouest du Canada, ou s’il y a des questions de calendrier? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Je dirais que quant à notre gramme de produits, nous sommes très à l’aise avec notre gamme de produits. Toutes nos gammes de produits sont très concurrentielles dans leurs industries respectives, donc aucun souci de ce côté-là. Au niveau de la demande, la demande devient plus imprévisible, il y a des fluctuations rapides. La demande est plus difficile à prédire. Mais encore une fois, je crois que maintenant on commence à constater l’une des forces de BRP, c’est notre diversification en matière de produits – et géographique, et aussi au niveau de la fabrication, au niveau industriel. Lorsque quelque chose se produit dans une gamme de produits dans un pays, nous avons plus d’une corde à notre arc, des leviers que nous pouvons actionner pour poursuivre notre croissance dans cette conjoncture volatile. Téléphoniste La question suivante est posée par Gerrick Johnson de BMO Marchés financiers Gerrick Johnson, BMO Marchés des capitaux Page 15 BELL Canada-BCE – BRP INC. – RÉSULTATS DU TROISIÈME TRIMESTRE 2016 Le vendredi 11 décembre 2015 – 09:00 ET Je voulais vous demander quelles sont les perspectives d’un Maverick Turbo, comment se porte le marché audelà des 20 000 $? Téléphoniste La conférence est terminée. Merci pour participation. Vous pouvez à présent raccrocher. votre José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Il est difficile d’estimer la situation dans la catégorie sport. Nous avons annoncé le Maverick 121 à la fin de la saison; c’était en novembre, c’était à la fin de la saison pour le sud-ouest. Nous avons eu un printemps acceptable. Ensuite nous avons annoncé le 131 et notre concurrent a lancé son 144 un mois plus tard, et il n’y a pas beaucoup de données sur l’industrie jusqu’ici au niveau des VCC. Alors nos ventes au détail sont à peu près… correspondent aux prévisions dans la catégorie des véhicules sportifs. Mais il est difficile pour moi de comparer à la concurrence. Je pourrais ajouter que notre produit est très concurrentiel, le Maverick 131 est un produit très concurrentiel. Gerrick Johnson, BMO Marchés des capitaux Donc vous voyez toujours un marché porteur dans les 20 000 $ et au-delà? José Boisjoli, président et chef de la direction, BRP Inc. Il y a, comment dire… Quand on franchit le seuil des 20 000 $, ça devient cher. Et il faut que nous fassions attention, en tant que constructeur, que nous soyons réalistes au niveau des prix. Il y a une certaine élasticité quand on dépasse les 20 000 $. Téléphoniste Il n’y a pas d’autres questions. Je rends la parole à Monsieur Philippe Deschênes. Philippe Deschênes, analyste financier, BRP Inc. Merci beaucoup. Merci à tous d’avoir été des nôtres ce matin, merci pour votre intérêt à l’égard de VRP. Nous attendrons avec plaisir de vous reparler au mois de mars pour notre téléconférence du quatrième trimestre. Au revoir et bonne journée. Page 16