Frédérique Back, coach et thérapeute à Uccle Uccle Village a

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Frédérique Back, coach et thérapeute à Uccle Uccle Village a
Portrait : Frédérique Back, coach et thérapeute à Uccle
Uccle Village a rencontré Frédérique Back, responsable de l'Institut pour le développement et la
communication. Après un Master en Sciences Politiques et un MBA, Frédérique a travaillé comme
consultante pour diverses organisations (privées, multinationales, Nations Unies) dans divers pays.
Aujourd'hui, elle s'installe à Uccle comme thérapeute.
Ecoutons-là s'exprimer à propos de sa belle vocation ...
01. Quel est votre "core business" en tant que Coach et Psychothérapeute ?
Deux sujets sont fondamentaux : développer la confiance en soi et bien gérer ses relations avec les autres.
Ainsi, en coaching, j'aime particulièrement permettre aux clients de prendre une décision qui leur convient profondément
- quitte à apprendre à voir les choses autrement ou à modifier des paramètres de leur environnement.
En thérapie, le renforcement de l'estime de soi peut changer une vie. En outre, la thérapie de couple, dans sa dimension
de relation essentielle que les patients voudraient rendre vivante à nouveau, me passionne.
02. Bien que vous soyez nouvelle à Uccle en tant que coach et psychothérapeute, ce n’est pas votre première activité
professionnelle. Pouvez-vous nous brosser les grandes lignes de votre parcours ?
Je proviens d’un milieu cosmopolite : chaque personne de ma famille a des origines différentes (mauricienne, allemande,
chinoise, française, grec, anglaise et … belge). Très tôt ma mère m’a enseigné que « ce qui est vrai ici et pour moi ne
l’est pas nécessairement ailleurs ». Une croyance au Népal diffère d’une croyance au Rwanda par exemple : c’est mon
apprentissage de la différence dans le respect, de l’accueil de modèles du monde autres que les miens.
J’ai passé 12 années sous le sceau de la diversité à l’Ecole Européenne. J’ai ensuite complété mes études de Sciences
politiques (ULB) d’un MBA. J’ai travaillé près de 10 ans dans le conseil en entreprise (management, gestion de projet)
dans différents pays européens.
L’une de mes expériences phare fut de travailler sur le sujet sensible de la « carrière au féminin » pour une
multinationale : études qualitatives, quantitatives, coachings individuels, formations de groupes, etc. Mon objectif était
de renforcer les femmes managers dans leurs fonctions et les aider à être davantage en cohérence avec elles-mêmes.
Désireuse de donner un autre sens à mon action, j’ai ensuite repris la direction générale d’une ONG de Développement
qui œuvre en Afrique – tout en formant à la psychothérapie.
03. Quelle est l’approche de votre pratique ? En quoi se distingue-t-elle des autres thérapies ?
Mon approche est la "thérapie brève" - qu’on appelle dans notre jargon
"approche interactionnelle, stratégique ou systémique"» (le patient
n’est plus perçu comme un individu isolé et le thérapeute s’intéresse aux
interactions du patient avec son environnement). Ce courant est issu des
recherches de l’école de Palo Alto (Californie).
Je focalise l’entretien sur ce qui pose problème concrètement au
quotidien. Ainsi, la thérapie est généralement plus courte que dans
d’autres pratiques (10 séances en moyenne). Je m’appuie sur une
méthodologie de questionnement pour amener le patient à apprendre
d’autres types de comportements.
Il n’y a pas de miracle non plus : si la méthode est efficace c’est aussi
parce que le client est mis à contribution et que son implication entre les
séances (desquelles il ressort parfois avec des « tâches thérapeutiques »
à expérimenter) est cruciale. J’aime le fait qu’il soit acteur et responsable de ses avancées. Mon rôle consiste
simplement à lui fournir certains outils, de nouvelles façons de voir la situation et à lui permettre de renforcer sa
confiance en lui.
Mon approche est non-normative. Je ne décide pas pour le client, je l’accompagne. Par ailleurs, je crois que chacun est
unique. Et c’est comme cela que j’accueille chaque client. Je ne travaille pas avec des « étiquettes » ou d’idées
préconçues. Les gens viennent tels qu’ils sont, avec leur histoire, leurs problèmes. Sans le poids d’une étiquette (parfois
rassurante mais toujours enfermante), on va travailler spécifiquement sur ce qui leur pose problème. C’est simple et
efficace.
Une séance en thérapie brève ressemble, pour le patient, à une discussion naturelle. Je suis pleinement présente à la
relation. Il est important de se rappeler avec humilité qu’un des facteurs clé de la réussite d’une thérapie, c’est la qualité
de la relation avec son thérapeute.
04. Quel est le déclic qui a entraîné ce switch, cette migration de consultante en ressources humaines puis en directrice
générale à la psychothérapie ?
Lors d’une mission de conseil aux Nations Unies (Paris), j’ai compris que j’avais envie de mettre mes capacités
professionnelles et humaines au service de quelque chose d’utile, de plus grand que moi. Comme un revirement dans
ma vie ; j’ai passé un cap. J’avais envie d’être dans la transmission. A ce moment-là, j’ai eu la possibilité de reprendre la
direction générale d’une ONG de développement de 200 personnes (dans six pays). Cela fut pour moi une expérience
riche ! J’ai aussi accepté que ce qui m’intéressait vraiment, c’était le développement du potentiel de mes collaborateurs.
05. Comment vous ressourcez-vous ?
Tout le monde pense qu’un thérapeute est « vidé » après une séance !
Ce n’est pas mon cas ! Quand je suis avec un client, je suis
complètement présente à ce qu’il dit et à ce qu’il ressent. J’écoute
vraiment. Etre dans l’empathie ne signifie pas porter les souffrances de
l’autre ! Et d’ailleurs comment aiderai-je mon client si je souffrais avec lui
?
06. Quelle est votre devise ?
« Rien n’est impossible ! ». Parfois le plus fastidieux est d’identifier quel est son rêve…
Je crois que si l’on veut vraiment quelque chose - et qu’on accepte donc d’en payer le prix, on peut mettre les choses en
action et l’obtenir.
07. Cette passion, déployer le potentiel des gens est-elle en vous depuis toujours ?
Cette passion de l’humain a toujours été présente en moi. Mais je pense
que mon chemin était d’abord de développer mon propre potentiel pour
en reconnaître la puissance et avoir envie de le transmettre à d’autres. A
ce moment-là, je m’en suis donnée les moyens et ai développé mes
capacités (formations). C’est beau de voir un être humain qui se
développe et muscle ses ailes pour s’envoler comme le papillon.
08. En quoi le pouvoir des mots est-il important ?
On s’aime et on se fait du mal à coup de mots. Oui, pour moi, les mots peuvent autant tuer que faire renaître quelqu’un
aussi (sur le plan symbolique et émotionnel évidemment).
Ce n’est pas pour rien que je me suis spécialisée sur le sujet de la communication : thérapie de couple, coaching et
formation. Il me tient à cœur que la communication soit respectueuse pour soi et pour les autres, qu’elle atteigne son
objectif (=efficace), qu’elle respecte certaines règles, etc.
09. Nul n’ignore que l’on vit dans un monde agité, nos vies sont devenues un véritable tourbillon, les machines ont été
créées pour nous libérer de certaines tâches mais au contraire, les hommes sont de plus en plus occupés, ...
(...) individualistes et courant après des formes de bonheur provisoires qui leur coûtent cher (les loisirs). Comment est-il
possible d’accorder de l’attention aux autres, aux générations qui nous précèdent, aux personnes âgées, si la plupart
d’entre-nous sommes pressés, agités, dispersés et confondent l’émotion de l’amour et l’Amour. Y a-t-il une solution,
docteur ?
On ne peut donner que ce que l'on a. Le secret réside donc paradoxalement dans le fait de se donner (à soi même) le
plus possible : du temps, de l'attention, de l'amour. Certes, si nous avons moins de temps pour les autres, celui que
nous leur accordons sera alors un temps de qualité. Or, dans une vie agitée, le plus important à préserver pour être
satisfait de sa vie, ce sont les moments de qualité.
Etre présent d'abord à soi, et puis aux autres, cela s'apprend en thérapie. C'est l'apprentissage du bonheur selon moi.
10. Quelle est votre propre définition du coaching ?
Le coaching est plutôt un accompagnement vers un objectif clarifié et identifié avec le client. Pour ce faire, une multitude
d’outils sont à notre disposition. Même si ce sont des problématiques liées au travail, le cœur du sujet est souvent
profond (« je ne sais plus qui je suis ou ce que je veux professionnellement »). Nous sommes moins dans des formes
stratégiques ou subtiles que dans une dynamique d’action. On travaille avec une efficacité de l’entreprise en réalité.
11. Qu’est-ce qui fait qu’une personne vient chez vous plutôt qu’ailleurs ?
Je pense qu’il doit y avoir un élément de réussite du travail effectué ensemble. Les gens sont satisfaits, retrouvent leur
vitalité et le goût de faire des projets qui leur plaisent - ils en parlent autour d’eux.
12. Quelle est votre plus grande passion ?
C’est la vie : l’essence de vie présente en chacun de nous et que nous cultivons dans nos relations. Et ce que nous
faisons pour maintenir la flamme de la vie active !
13. Quel est votre quartier ou lieu-dit "coup de cœur" ici à Uccle ?
Mon coup de cœur à Uccle, c'est chez moi ! En cette période en particulier où deux groupes de perruches vertes se
déplacent de l'avant à l'arrière de ma maison tous les jours. J'aime mon quartier; il est vivant, sécurisant et chaleureux.
14. Quelles sont vos adresses de prédilection à Uccle ? Shopping, sorties, bars, restos.
Pour les soins esthétiques, de très loin, "Doublement belle" pour la qualité des soins, les petits détails bien pensés de
l'Institut et l'accueil des deux sœurs jumelles qui l'ont monté. Chaussée d'Alsemberg, 528 - 1180 Uccle - 02.347.29.39
Pour les massages (et les cours de massages) : Zen Centre avec Yanou - rue Joseph Bens, 19 - 1180 Uccle - Tel : 0475
95 57 75 et 02 345 49 36
Pour les livres et leur sélection, La Licorne, Chaussée d'Alsemberg
Pour ses conseils avisés et fouillés, et son accueil personnalisé, Madame Hordies - Pharmacie Hordies - Chaussée
d'Alsemberg, 623 -02 343 02 87
Pour les moments de régression et de plaisir du palais le matin ou en journée, le Pain Quotidien du Parvis Saint Pierre.
Pour les meilleurs sandwichs et les plateaux de fromages à raclette en hiver : l'Olivier, rue Vanderkindere 148, 1180
Bruxelles. Tel.: 02 345 36 27
Enfin, pour se retrouver en Italie en une seconde : Il Primo Spettacolo. Tout le monde y parle italien, Esther la serveuse
est un amour et les petits plats authentiques peuvent s'adapter à la mesure de vos préférences personnelles sans aucun
problème! Rue Vanderkindere 138 - 02.346.36.09
Frédérique BACK
Coach & Psychothérapeute
Consultations : 119, avenue Montjoie à Uccle
GSM : 0479.30.44.42
[email protected] – www.idevcom.be
Propos recueillis par Mary Gasparoly dans le cadre du concept "Village.be"

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