Yole de Bantry Barque catalane
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Yole de Bantry Barque catalane
DIFFERENTS TYPESD'EMBARCATIONS PRESENTES Yole de Bantry La yole de Bantry (ou "Yole 1796") est une embarcation de bois se manœuvrant soit à l'aviron, soit à la voile. Une yole, du XVIIIe siècle, parfois appelée " chaloupe amirale", a servi de modèle pour la réalisation des yoles de Bantry actuelles. Depuis 1986, près de 80 yoles ont été construites sur le même modèle et la popularité de l’activité est grandissante. Barque catalane La barque catalane, ou simplement catalane, est un bateau de pêche traditionnel qui était utilisé le long de la côte occidentale de la Méditerranée. D'une longueur ne dépassant généralement pas 10 mètres, elle porte une grande voile latine dont la surface peut atteindre 90 m². Le pont de l'embarcation est doté d'un bouge important pour évacuer rapidement les paquets de mer. L'arrière est pointu. Ces caractéristiques permettaient de faire face aux faibles brises de la Méditerranée mais aussi aux vents violents comme la tramontane qui caractérisent la côte de la Catalogne. Les catalanes étaient nombreuses au début du XXe siècle, époque à laquelle elles étaient utilisées pour pêcher au filet la sardine et l'anchois. La catalane a donné son nom à un quartier de Marseille. DUNDEE (ou Dundée) Dundee est le nom d'un bateau de travail à voile, utilisé à la fin du XIXè siècle et au début du XXè siècle: en Manche, pour la pêche au hareng au filet dérivant, de Groix à Camaret, pour la pêche au thon à la traîne, en Mauritanie pour la pêche à la langouste et le chalutage d'hiver. MISAINIER THONIER Canot de pêche, 5 à 6 mètres, voile – aviron, 1 seul mât de misaine, plus un tape-cul avec arc-boutant, voile de misaine au tiers avec hunier et tape-cul voile à livarde Pêche : sardine l’été, l’hiver : drague, palangres, chevrettières Suite aux crises de la fin du 19ème siècle, les chaloupes sardinières furent progressivement remplacées par des canots misainiers, plus petits, de construction moins onéreuse et tous avec l’arrière à tableau sans ou peu de quête d’étambot. Équipage de 2 à 3 hommes YOLES Une yole est une embarcation légère propulsée soit à l'aviron (quelques bancs de nage) soit à la voile. L'étymologie du mot vient du danois jolle ou du néerlandais jol et désigne à l'origine une embarcation légère et allongée, d'un faible tirant d'eau, propulsée généralement à l'aviron. L'origine germanique du terme est évidente, mais il n'implique pas un mode de propulsion particulier, voile ou aviron. ILUR : La star des voile-avirons L'Ilur est une référence parmi les voile-avirons avec près de 1000 plans vendus ! Porteur et marin pour la navigation familiale ou la pêche, il reste facile à transporter et à mettre en œuvre. Construit à clins de contreplaqué, il existe en 2 versions de gréement : misainier ou sloup avec voile au tiers bomée et foc sur un petit bout-dehors. Comme pour l'Aber et l'Ebihen clins la petite largeur des clins (10 de chaque bord), bien que plus exigeante en temps de construction est un plus évident pour l'esthétique et la pureté des formes. BARQUES A RAMES - LLAGUT Llagut ou llaüt est un terme catalan désignant une petite embarcation de pêche et de cabotage à voile latine typique des rivages catalans, des Baléares et du Golfe du Lion. A l'origine tirées à terre sur les plages, la motorisation, la diminution de la petite pêche et le développement du tourisme les ont fait progressivement disparaître des côtes catalanes. Le llagut de l'Ebre était utilisé pour le transport, propulsé à la voile, à la rame ou à la perche, ou halé par des animaux ou des hommes. De caractéristiques très différentes du llagut de mer, il pouvait transporter plus de 30 tonnes de charbon, de produits agricoles ou de matériaux de construction entre les différents ports du fleuve. D'une longueur ne dépassant jamais 20 mètres, étroit, il était non ponté.