dossier de presse

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dossier de presse
DOSSIER DE PRESSE
RÉSIDENCE DE COMPOSITION MUSICALE 2015.2017
ALL
AROUND
musique | livret Yann Apperry | musique Régis Huby
MARDI 3 & MERCREDI 4 NOVEMBRE 2015
MARDI À 20H30
MERCREDI À 19H30
tarifs › 27 € tarif normal 18 € +60 ans, billet découverte, groupe à partir de 8 personnes, carte famille nombreuse,
comités d’entreprise, collectivités, abonnés des théâtres partenaires, adhérents cinéma, médiathèque Pablo Neruda,
ACLAM et Conservatoire intercommunal de Malakoff, associations des Amis de la Maison des Arts de Malakoff et
des Z’amis du Conservatoire 13€ –30 ans, demandeurs d’emploi, intermittents du spectacle, personnes handicapées
9 € –12 ans, bénéficiaires du RSA, –30 ans pour l’Association des Z’amis du Conservatoire et les élèves du Conservatoire intercommunal de Malakoff
le Théâtre 71 Scène Nationale
de Malakoff est subventionné par
avec le soutien
M° LIGNE 13 MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES - PÉRIPHÉRIQUE PORTE BRANCION
THEATRE71.COM SCÈNE NATIONALE DE MALAKOFF
3, PLACE DU 11 NOVEMBRE – 92240 MALAKOFF 01 55 48 91 00
SERVICES PRESSE
Dominique Abdesselam 01 43 74 71 89 - 06 88 74 92 74 - [email protected]
Zef Isabelle Muraour 01 43 73 08 88 – 06 18 46 67 37 – [email protected]
ALL AROUND
l’équipe artistique
musique Régis Huby
livret Yann Apperry (Abalone Productions, 2010)
avec
Maria Laura Baccarini voix
Régis Huby violon
Sabine Balasse violoncelle
Jean-Marc Larché saxophone
Catherine Delaunay clarinette
Jean-Marc Foltz clarinette basse
Olivier Benoit guitare acoustique et électrique
Bruno Angelini piano
Yves Rousseau contrebasse
Guillaume Séguron contrebasse et guitare basse
Christophe Marguet batterie
durée 1h20
ingénieur son Sylvain Thévenard
Production déléguée
Théâtre 71 Scène Nationale de Malakoff
Avec le soutien de
la DGCA/Sacem dans le cadre du dispositif des compositeurs associés dans les scènes pluridisciplinaires
En résidence
au Théâtre 71 Scène Nationale de Malakoff (novembre 2015)
TOURNÉE
2015 › 2016 (en cours)
3 et 4 nov 2015 Théâtre 71 Scène Nationale de Malakoff | 01 55 48 91 00
UNE AVENTURE
EN NEUF MOUVEMENTS
Au cœur de la ville, une jeune fille contemple de sa fenêtre le vaste et mystérieux terrain vague
qui s’étend en face de chez elle. Entre deux immeubles, derrière une palissade à demi défoncée,
il offre à l’enfant un paysage inquiétant et fabuleux d’arbustes et d’herbes folles, un labyrinthe
végétal jonché de détritus colorés. C’est la première image d’All Around, celle qu’évoque les
images de la scénographie, celle que décrit le narrateur sous la forme d’un poème chanté, et le
début de l’aventure en neuf mouvements. Sa fuite loin de la ville, son odyssée du cœur de la ville
au cœur d’une nature enchantée. La nuit tombe quand, attirée par une voix qui l’appelle depuis
les fourrés, la jeune fille quitte à tâtons sa maison et se glisse par une brèche dans la clôture. Le
cœur battant, elle pénètre la broussaille. Les arbustes autour d’elle se mettent à grandir ; la terre
sous ses pieds à s’étendre et à se gondoler. Quant à la rumeur de la ville, elle est remplacée par
les cris d’oiseaux nocturnes et le son du vent dans le feuillage.
Soudain, elle n’est plus dans un terrain vague mais dans une forêt. Un carcajou lui apparaît. Doué
de parole, il se propose de la guider et entraîne l’enfant dans une course folle à travers les bois.
Les neuf chapitres de son voyage correspondent aux neuf mouvements du spectacle qui, à
travers les témoignages des créatures qu’elle rencontre, animaux et esprits, ouvrent la
conscience de l’enfant aux ravages que subit la Terre : dans un ciel battu par des pluies acides,
les oiseaux prennent feu ; rivières et mers se veinent de noir ; partout le sentiment du miracle de
l’être et de la communion des humains avec lui se perd, et c’est ce simple message qu’elle
recueille de la gueule des bêtes, du frémissement des branches et du bec des oiseaux. L’aube
point quand elle retrouve son chemin — la forêt redevient terrain vague, et dans la tête de
l’enfant résonne le chant des fées : « Souviens-toi, souviens-toi, tu es ici et tout autour, ici et tout
autour… You are here and all around. »
All Around est une exploration musicale et poétique de ce lien, jamais plus ténu, jamais plus
essentiel qu’aujourd’hui, des humains à ce rythme, à ce chant perdu dans le bruit et les fumées
de nos vies, et qui exige, pour être à nouveau affirmé, l’écoute et le regard de l’enfance.
Le spectacle est une suite en neuf mouvements pour un orchestre de dix éléments, une
chanteuse et un narrateur. Aux pupitres, dix grands noms de la jeune scène jazzistique et de la
musique contemporaine. La jeune fille est interprétée par Maria Laura Baccarini.
Ce disque n’aurait probablement jamais vu le jour si en 2005, le violoniste et compositeur Régis
Huby et la chanteuse Maria Laura Baccarini, embarqués conjointement dans l’aventure transgenre du spectacle de Lambert Wilson, Nuit Américaine, consacré à la mélodie US dans tous ses
états, ne s’étaient soudain découvert ce type d’ « affinités électives » auxquelles il serait parfaitement inconvenant de ne pas succomber.
De ce coup de foudre artistique est né un premier projet entièrement dédié à l’univers du grand
compositeur de standards Cole Porter, dans lequel Huby, tel un couturier éperdument épris de
son modèle, mettait particulièrement en valeur dans ses arrangements le timbre chaud et
profondément sensuel de la chanteuse ainsi que sa façon très contemporaine de se situer
naturellement au carrefour de multiples tendances de la musique actuelle sans véritablement
s’inscrire dans aucun des grands genres établis (ni pop, ni jazz, ni « cabaret »…)
C’est d’une certaine manière dans la continuité de ce projet hybride s’aventurant dans des
climats résolument modernistes allant du jazz de chambre raffiné au free rock déstructuré que
Régis Huby et Maria Laura Baccarini, ont décidé aujourd’hui de poursuivre leur aventure commune en signant avec All Around une œuvre ambitieuse et parfaitement atypique dans le paysage musical contemporain hexagonal.
Car comment définir All Around ne serait-ce que d’un point de vue formel ? Opéra de chambre
post-moderne ? Féerie lyrique à une voix ? Monologue enchanté ? « Concept album » déroulant
son fil narratif en un chapelet de « chansons » mutantes ?
Conçu en étroite collaboration avec le romancier Yann Apperry, auteur ici d’un « livret » à la fois
poétique et subtilement « politique » dans sa dimension écologique pointant le fossé grandissant entre l’Homme et la nature, All Around n’entre véritablement dans aucune catégorie. Sur un
argument relevant du voyage initiatique et se jouant avec beaucoup de malice des grands
thèmes et topos des contes de fées de notre enfance, Régis Huby a en effet composé une
partition d’une grande subtilité empruntant sa grammaire autant aux musiques nouvelles issues
des divers courants minimalistes et des grandes fresques répétitives de Steve Reich que du jazz
moderne de tradition européenne, de la pop anglo-saxonne la plus moderniste ou encore des
musiques folkloriques celtiques revisitées à l’aune de la free music…
Soliste paradoxale, organiquement intégrée aux tissus sonores complexes d’une partition dense
pulsée de boucles rythmiques en métamorphoses permanentes, Maria Laura Baccarini tient tout
du long sur ses épaules cette fable musicale d’un genre nouveau, faisant preuve tout à la fois
d’une constante musicalité et d’une authentique force dramatique.
Œuvre subtile, ambitieuse et profondément singulière, All Around vient non seulement confirmer
les talents de compositeurs de Régis Huby et tout le potentiel créatif de sa collaboration avec
Maria Laura Baccarini, mais introduire insidieusement dans le petit monde musical français
encore terriblement formaté et cloisonné de nouvelles formes d’hybridations parfaitement
excitantes et riches d’avenir.
Stéphane Ollivier, Jazz Magazine/Jazz
RÉGIS HUBY
VIOLONISTE COMPOSITEUR
ARRANGEUR
› Régis Huby est un violoniste, improvisateur, compositeur et
producteur qui refuse les cloisonnements stylistiques et cherche
à développer une parole musicale authentique à travers trois axes :
« Trouver le moyen de savoir qui l’on est, se forger un vocabulaire,
aller vers une certaine spontanéité ».
Après un cursus au Conservatoire de Rennes dans la classe de
Catherine Luquin, une formation au Conservatoire National Supérieur
de Musique et de Danse de Paris (CNSMD), un parcours au cœur
de la musique traditionnelle et des rencontres importantes au travers
de Dominique Pifarely et Louis Sclavis, Régis Huby se consacre
pleinement à l’improvisation.
Impossible de rentrer dans le détail des rencontres et compagnonnages même si elles s’avèrent déterminantes. On peut citer par
exemple, la rencontre avec le violoncelliste Vincent Courtois avec qui
il forme un duo, mais aussi, celle de Guillaume Roy, avec lequel il
co-fonde le Quatuor IXI et avec lequel Joachim Künh enregistrera.
Directeur musical et arrangeur du spectacle de Lambert Wilson, Nuit Américaine, hommage à la
musique américaine du XXe siècle ou encore leader du groupe Simple Sound, Régis Huby est un
artiste accompli et l’un des violonistes les plus prisés de la scène improvisée.
Biographie complète
› http://www.abaloneproductions.com/liste-d-artistes/regis-huby.html
Discographie sélective
› It’s about Time George Russel - Survivre au temps Orchestra Label Bleu (1996)
› Le Sentiment des Brutes Régis Huby - Transes Européennes (Buda Musique) Nuit de distribution
& Day (1998)
› Linéal Quatuor IXI - La nuit transfigurée dist Harmonia Mundi (2000)
› Fées et Gestes Yves Rousseau - Label Hopi dist Harmonia Mundi (2000)
› Charmeditéranéen ONJ (Orchestre National de Jazz) - ECM (2002)
› Oui mais Régis Boulard & Régis Huby - Signature - Radio France (2002)
› Invisible Correspondance Quatuor IXI & Sound de choix (France Danemark) - Abalone
Productions (2004)
› Sarsara Yves Rousseau Quartet - Chant du Monde - Harmonia mundi (2004)
› Phrasen Joachim Kühn / Quatuor IXI - Signature - Radio France Harmonia Mundi (2005)
› Too Fast Pour Techno Serge Adam / Régis Huby - Quoi de neuf docteur (2005)
› Nuit Américaine Lambert Wilson - Maria Laura Baccarini - Stephy Haik.
Direction musicale et arrangements Régis Huby - Le Chant du Monde - Harmonia Mundi (2005)
› Simple Sound Régis Huby Setxet - Le Chant du Monde - Harmonia Mundi (2007)
› Poète, vos papiers ! Yves Rousseau / Léo Ferré - Le Chant du Monde - Harmonia Mundi (2008)
› Midnight Torsion Eric Watson - Emouvance (2009)
› All Around Maria Laura Baccarini, Régis Huby, Yann Apperry - Abalone Productions (2010)
› H3B Denis Badault Quartet - Abalone Productions (2011)
› Cixircle Quatuor IXI - Abalone Productions (2011)
› Furrow (A Cole Porter Tribute) Maria Laura Baccarini - Abalone Productions (2011)
› Ways Out Claude Tchamitchian Quartet - Abalone Productions (2012)
› Songs no Songs Denis Badault, H3B - Abalone Productions (2012)
› Constellation Christophe Marguet Sextet - Abalone Productions (2013)
YANN APPERRY
AUTEUR
› De nationalités française et américaine, Yann Apperry a été
pensionnaire de la villa Médicis (1997 - 1998), de la Villa Kujojama
(Kyoto, 2004) et lauréat de la Fondation Hachette en 1997. Il écrit
pour le théâtre et comme librettiste. .
Romans
› Farrago, Grasset, 2003 (Prix Goncourt des Lycéens)
› Diabolus in musica, Grasset, 2000 (Prix Médicis)
› Paradoxe du ciel nocturne, Grasset, 1999
› Qui Vive, éditions de Minuit, 1997 (Prix Bretagne)
Scène
› Bruit Blanc, 2006, festival les Correspondances, Manosque, tournée
Jeunesse Musicale de France (JMF) 2007, avec Claude Barthélémy
› L’Âge tendre, mise en scène Serge Hureau, musique Claude
Barthélémy, La Chartreuse, 2006
› Les Hommes sans aveu, Bourse Beaumarchais 1996, Ed. Actes Sud, 2001, création Théâtre du
Gymnase (Marseille), 2003, Théâtre National de Chaillot, 2003
› Mercure apocryphe, mise en espace Théâtre Ouvert 2000, Petit Odéon 2002
› Je dirai ceci d’obscur, mise en espace Petit Odéon, 2002
› Au monde comme n’y étant pas d’Olivier Py, Manufacture des Œillets, collaboration artistique, 2001
› Io, mis en espace par Olivier Py, festival Pur Présent, CDN Orléans, 2000
› Revenant, co-animation stage Afdas théâtre et chant, avec Lisa Wurmser, 2000
› Anatomie d’un casque d’ouvrier, festival Les Lycéens brûlent les planches, 1994
Radio
› Les Sentimentales funérailles, pièce musicale, France Culture 2001 (Prix Gilson)
Parolier & librettiste
› All Around, 2006, suite pour orchestre et voix, musique Régis Huby
› Icon, a one woman musical, 2006, musique Régis Huby
› Six memos, 2000, Italie pour orchestre et voix récitante, musique Massimo Nunzi
› Vuoti a perdere, BO, disque, 1999, musique M. Nunzi
› Qui donc Quidam, 1999 (Bourse Lyrique Beaumarchais), musique M. Nunzi
Scénarios
› 24 mesures, de Jalil Lespert, production WY., tournage novembre 2006
› Sur un Plateau, de Sami Bouajila, 3B productions, en production, 2006
› Elle ment comme elle respire, de Radu Mihaileanu, en production, 2006
› Le Consultant, de Costa Gavras, en développement, 2006
MARIA LAURA BACCARINI
CHANT
› Artiste complète, comédienne, chanteuse, danseuse, Maria Laura
Baccarini commence sa carrière dans le théâtre musical, où elle
interprète les rôles les plus importants du répertoire des grands
classiques américains (Sally Bowles dans Cabaret, Cassie dans A
Chorus Line, Anita dans West Side Story, Roxie Hart dans Chicago,
entre autres).
En 2004, elle participe au projet Nuit Américaine, un hommage à la
musique américaine du XXe siècle avec Lambert Wilson, sous la
direction musicale de Régis Huby.
La rencontre avec Régis Huby est le début d’une longue collaboration qui donne vie à deux projets discographiques (Abalone Productions) : Furrow (A Cole Porter Tribute) - (Roccella Jazz Festival - Sons
d’Hiver - Les Enchanteuses - Paris Jazz Festival) et All Around, une
création originale de Régis Huby (musique) et Yann Apperry (livret).
La collaboration avec Yann Apperry continue dans plusieurs projets : Terra Vagans (musique de
Claude Barthélemy), La Foire aux chansons (musique de Régis Huby), et Calvinologie (musique de
Massimo Nunzi). Ces deux dernières pièces ayant été enregistrées pour Radio France.
Elle fait aussi partie du projet Poète, vos papiers !, compositions et arrangements d’Yves Rousseau, autour du célèbre recueil de poèmes de Léo Ferré.
Maria Laura Baccarini continue son parcours de comédienne en Italie dans Concerto per un
Poeta, I have a Dream, Ascolta il Canto del Vento, La Nuit des rois (de William Shakespeare), mais
surtout dans un projet qui lui est particulièrement cher : Gaber, io e le cose, duo violon-voix avec
Régis Huby, autour du répertoire de Giorgio Gaber, l’un des auteurs les plus engagés, intelligents
et poétiques de l’histoire de la chanson et du théâtre italien.
Ce spectacle concert a également conquis le public français.
En 2015 la nouvelle création, Waiting for the night to Smile, est le fruit de son amour pour la
musique de Stephen Sondheim, partagé avec la chanteuse et complice Stephy Haik. Elle est aussi
l’occasion heureuse de collaborer pour la première fois avec Stéphan Oliva et Bruno Angelini.
Discographie
› Nuit Américaine Lambert Wilson - Maria Laura Baccarini - Stephy Haik / direction musicale et
arrangements Régis Huby - Le Chant du monde - Harmonia Mundi (2005)
› All Around Maria Laura Baccarini - Régis Huby - Yann Apperry - Abalone Productions (2010)
› Furrow (A Cole Porter Tribute) Maria Laura Baccarini - Abalone Productions (2011)
BRUNO ANGELINI
PIANO
› Il étudie le piano classique au conservatoire puis intègre la classe
de jazz de Guy Longnon à Marseille. Il continue sa formation jazz au
Centre d’Informations Musicales (CIM) dans la classe de Sammy
Abenaim entre 1990 et 1993 puis reprend, avec ce dernier, l’étude de
la technique pianistique, du répertoire classique et contemporain
jusqu’en 1998.
Il participe activement depuis la fin des années 1990 à la scène jazz
française et européenne en enregistrant et participant à de nombreux projets comme leader, co-leader ou sideman. Il a notamment
joué au côté de Kenny Wheeler, Riccardo Del Fra, Ichiro Onoe, Reggie
Workman, Andrew Cyrille, Ramon Lopez, Giovanni Falzone, Francesco
Bearzatti, Thierry Peala, Joe Fonda, Sébastien Texier, Christophe
Marguet, Jean-Jacques Avenel, John Betch , Norma Winstone, JeanPhilippe Viret, Gérard Lesne, Jean-Charles Richard, Mauro Gargano,
Fabrice Moreau, Régis Huby, Claude Tchamitchian, Jean-Luc Cappozo,
Edward Perraud, Joe Rosenberg, Jason Palmer …
Il joue actuellement au sein de plusieurs formations dont :
Son quartet avec Régis Huby, Claude Tchamitchian et Edward Perraud, son trio Sweet Raws suite
etc avec Sébastien Texier et Ramon Lopez ; L’If duo avec Giovanni Falzone, les quartet et quintet
Résistance poétique de Christophe Marguet, Move is avec Thierry Péala et Francesco Bearzatti ,
trio Angelini-Gargano-Moreau, Spiral quartet, Laurent Stoutzer Praxis, le trio
Angelini-Fonda- Lopez, le quintet de Sébastien Texier, le nouveau quartet de Giovanni Falzone… et
se produit en piano solo dans un programme consacré au cinéma de Sergio Leone A fistfull of
Blues.
Il collabore régulièrement avec les labels Abalone Productions de Régis Huby, Rethink-art de
Walter Beltrami et Sans Bruit de Phillipe Ghielmetti, Stéphane Oskéritzian et Stéphane
Berland. Il a écrit la musique originale des documentaires d’Hélène Milano, Nos amours de
vieillesse et Les Roses noires. Il participe comme membre co-fondateur à l’association d’artistes :
Scènes-Saint-Denis et enseigne depuis 1996 à l’école Bill Evans Piano Academy.
SABINE BALASSE
VIOLONCELLE
› Née en 1975, Sabine Balasse suit des études musicales à l’École
Nationale de Musique de Gennevilliers et au Conservatoire National
Régional de Paris. En 1999, elle entre au Conservatoire Royal de
Musique de Bruxelles dans la classe de violoncelle d’Edmond Baert
et Didier Poskin. Elle fut membre de l’Orchestre des Jeunes de la
Méditerranée sous la direction de Georges Phelivanian et de l’Orchestre de Chambre de l’Yonne.
Spécialiste du Tango elle est membre du sextet Las Malenas avec
lequel elle participe à la création d’un opéra argentin, Tango mon
Amour !, de Jacobo Romano et Jorge Zulueta avec Hanna Schygulla à
Hanovre (2004 - 2005).
Également comédienne, on la retrouve au cinéma dans les films Toi
et
Moi de Julie Lopez Curval (rôle de Corinne) et Suzanne et le vieillard
de Viviane Candas.
JEAN-MARC LARCHÉ
SAXOPHONE SOPRANO
› Jean-Marc Larché sort diplômé du Conservatoire à Rayonnement
Régional (CNR) de Besançon en 1981 et du Conservatoire National
Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Paris en 1984 où il
reçoit le premier prix de saxophone à l’unanimité. Depuis, il n’a eu de
cesse d’arpenter les territoires du jazz, des musiques du monde, de la
musique contemporaine, façonnant ainsi son univers musical aux
côtés de musiciens comme Martial Solal, François Couturier, Richard
Galliano, Anouar Brahem, Lambert Wilson, Palle Danielsson, Jon
Christensen, Anja Lechner, François Méchali, Jean-Louis Matinier,
Régis Huby, Christophe Marguet, Yves Rousseau, Michel Edelin,
Jean-Paul Célea, Gian-Luigi Trovesi ou l’Orchestre national de jazz.
Il joue essentiellement dans les formartions suivantes : trio François
Couturier et Jean-Louis Matinier, quartet Fées et Gestes d’Yves
Rousseau (avec Régis Huby et Christophe Marguet), quartet de
Christian Lété et François Méchali (avec Emmanuel Codjia), en trio
avec Michel Godard et Jean-Luc Cappozzo…
› Discographie sélective :
Nostalghia : Song for Tarkovsky (ECM 2006)
Charméditerranéen ONJ Damiani (ECM 2002)
Khomsa Anouar Brahem (ECM 1995)
Poête, vos papiers ! Yves Rousseau (Le chant du monde 2008)
Nuit Américaine Lambert Wilson (Le chant du monde 2005)
Sarsara Yves Rousseau (Le chant du monde 2004)
CATHERINE DELAUNAY
CLARINETTE
› Catherine Delaunay est titulaire d’un prix de clarinette et d’un prix
de musique de chambre du Conservatoire National Supérieur de
Musique de Lyon.
Elle travaille régulièrement au sein des big bands et créations de
Laurent Dehors (Tous Dehors, Dommage à Glenn, Que tal Carmen...)
et de Luc Le Masne (le Manacuba, création franco-cubaine à la
Havane et à Paris) et pratique toute la gamme des clarinettes, incluant le cor de basset.
Improvisatrice et compositrice elle a enregistré Tocade’s, un album
remarqué en duo avec Bruno Tocanne, a monté une petite fanfare
avec, entre autres, Daniel Casimir et Didier Havet, Y’en a qui
manquent pas d’air dont le CD a été recommandé par Répertoire et
participe aux créations du réseau imuZZic en compagnie de Lionel
Martin, Benoît Keller et Bruno Tocanne auxquels ont été associés :
Denis Badault, Pasquale d’Inca, Alain Blesing, Patrick Charbonnier,
Damien Sabatier...
Catherine Delaunay s’est produit également au sein des orchestres de Jean-Marie Machado,
Claude Tchamitchian, Régis Huby, Daniel Goyonne, Lambert Wilson...
et aux côtés de Dave Burell, Denis Badault, Louis Sclavis, Emmanuel Bex, Jean-Philippe Viret, John
Greaves, Edouard Ferlet...
JEAN-MARC FOLTZ
CLARINETTE BASSE
› Être né dans une région frontalière prédispose-t-il au
décloisonnement des oreilles ? Jean-Marc Foltz a grandi entre
répertoire symphonique, musique vocale et orchestres de swing. Il
négocie ensuite de fructueux zigzags, favorisé par une curiosité
aiguisée et des rencontres opportunes qui font de lui un clarinettiste
majeur et des plus atypiques en ce début de siècle. Rompu à
l’interprétation classique, vite attiré par la musique contemporaine, il
intègre dès 1988 les ensembles Accroche Note, Musikfabrik,
InterContemporain ou United Instruments of Lucillin (France,
Allemagne, Luxembourg : le tropisme transfrontalier ?) qui l’aident à
creuser la relation instrumentiste-compositeur et à approfondir sa
connaissance des langages. Ouvert à la diversité des « familles » du
jazz, il noue, à partir de 2000 de solides liens avec Claude
Tchamitchian (Grand Lousadzak), Bill Carrothers (Armistice Band,
Playday, To The Moon), Armand Angster et Sylvain Kassap (Trio de
Clarinettes) et surtout Stéphan Oliva et Bruno Chevillon, complices et amis en duo ou trio…
Polyglotte, Jean-Marc Foltz possède un « bagage » de voyageur insatiable. Raison de plus pour
aller vers les musiciens traditionnels Araïk Bartikian et Keyvan Chemirani, le théâtre avec Hannah
Schygulla, travailler avec Denis Levaillant, accompagner la harpiste Anja Linder, développer ses
propres compositions ou imaginer avec Stéphan Oliva Vision Fugitive, un nouveau programme
en duo… Suite logique de cette pratique des musiques vives : la création « en trio », avec Philippe
Mouratoglou et Philippe Ghielmetti, de Vision Fugitive, label ouvert et éclectique.
OLIVIER BENOIT
GUITARE
› Qu’il se produise seul à la guitare ou à la tête d’orchestres aux
effectifs et géométries on ne peut plus variables, Olivier Benoit n’a
jamais eu qu’une obsession : explorer toujours plus avant ces
territoires très peu répertoriés sur les cartographies officielles des
musiques actuelles où le rock (pour le son et l’énergie), le jazz (pour
l’interaction collective et la plasticité du geste musical), le domaine
contemporain (pour le souci de la forme, la précision et la
sophistication du langage), et l’improvisation libre non idiomatique
(pour ses modes d’organisations horizontaux et sa fondamentale
immanence) échangent réellement leurs propriétés pour générer des
formes d’expression authentiquement syncrétiques et novatrices.
Après avoir entrepris l’étude du hautbois durant l’enfance, c’est à l’âge
de 18 ans qu’il décide de se consacrer sérieusement à la musique en
se tournant vers la guitare et la contrebasse classique. Inscrit à
l’Université de Lille en musicologie et au Conservatoire dans les
classes de jazz et de composition, il fait alors les rencontres décisives de Jean-François Canape et
Gérard Marais ainsi que de Fred Van Hove et Annick Nozati qui lui ouvrent les portes de la musique
improvisée. En 1992, il crée son premier quartet en leader, Happy House, pour une musique ancrée
dans l’idiome jazz mais fortement teintée de rock. En venant s’installer à Paris en 1995, Olivier
Benoit donne une nouvelle impulsion à sa carrière. Il fréquente la jeune scène expérimentale
gravitant autour des Instants Chavirés de Montreuil (Guillaume Orti, Bertrand Denzler, Thierry
Madiot, Pascal Battus…), rencontre Claude Tchamitchian ainsi que Philippe Deschepper, et intègre
le sextet puis le quartet de Christophe Marguet. En 1998, il crée son premier solo de guitare, fondé
essentiellement sur la matérialité et la spatialisation du son — geste artistique décisif qui, au terme
d’un long processus de maturation, oriente résolument sa pratique du côté de la musique
improvisée. Il s’engage dans la foulée dans des collaborations en duo(s) avec la pianiste Sophie
Agnel et le saxophoniste Jean-Luc Guionnet qui confirment cet engagement. Appelé en 2001 par
Paolo Damiani pour figurer dans son Orchestre National de Jazz, le guitariste rencontre alors une
nouvelle génération de musiciens de jazz (Régis Huby, Jean-Marc Larché, Paul Rogers…) et
multiplie les collaborations tous azimuts (Jacques Mahieux, Edward Perraud, Joëlle Léandre…).
Parallèlement à ses activités parisiennes, Olivier Benoit continue de s’impliquer sur la scène
musicale lilloise en participant activement à la création du collectif Circum ainsi que du Centre
Régional d’Improvisation et de Musique Expérimentale (CRIME) — deux associations qui
fusionneront une dizaine d’années plus tard pour donner naissance au collectif Muzzix. Pendant
plus de quinze ans, il demeurera l’un des membres les plus actifs de cette scène alternative,
prouvant notamment la singularité de ses talents d’écriture et de direction d’orchestre au sein de
deux grands ensembles, Circum Grand Orchestra et La Pieuvre (qu’il réunira finalement en 2007
en créant Feldspath, vaste formation de trente-deux musiciens). Développant de plus en plus son
goût pour les projets inter et pluridisciplinaires, Olivier Benoit a également travaillé durant cette
même période avec l’ensemble Ars Nova dirigé par Philippe Nahon, à la création d’un opéra
contemporain, et collaboré activement avec les chorégraphes David Flahaut et Karole Armitage,
la danseuse et trapéziste Clémence Coconnier ou encore le metteur en scène Thierry Roisin
(composition pour la pièce de théâtre musical La Vie dans les plis créée en 2011).
GUILLAUME SEGURON
CONTREBASSE
› Guillaume Seguron est un contrebassiste qui a toujours privilégié la
pluralité stylistique. La musique est pour lui un espace ouvert dans
lequel s’imbriquent des techniques instrumentales protéiformes et
de multiples influences (cinéma, peinture, histoire).
Plus par attitude que par doute, il explore tôt plusieurs directions. Il
mène conjointement un cursus universitaire d’histoire de l’art et
d’archéologie, une activité de plasticien et des études musicales au
conservatoire. Très vite arrivent les premiers groupes de jazz et de
musiques improvisées, les orchestres classiques, les opérettes…
On le retrouve ainsi se confrontant à des univers fort différents allant
du rock à la musique contemporaine et du théâtre à la danse.
À la fois discret et très actif sur la scène européenne du jazz et des
musiques improvisées, il est considéré par ses pairs comme un des
plus brillants contrebassistes de sa génération. Il se partage entre
une activité d’instrumentiste au sein de multiples ensembles et à ses
propres projets. Il collabore à plusieurs créations radiophoniques.
Ses deux dernières parutions discographiques ont été plébiscitées par la presse spécialisée, en
témoignent les récompenses Choc Jazz Magazine et Élue Citizen Jazz pour son trio Solo pour
Trois, 4 étoiles Jazz Magazine et Élue Citizen Jazz pour son disque solo - considéré comme une
prouesse - Nouvelles Réponses des Archives.
En décembre 2012, Franpi Barriaux lui consacrait un entretient fleuve dans les colonnes de
Citizen Jazz, tandis qu’en mai 2013, Karl Lippegaus faisait de lui un portrait biographique de
cinquante minutes sur les ondes de la WDR de Cologne.
Son trio Solo pour Trois a reçu le soutien de l’Association Jazzé Croisé au travers du programme
Jazz Migration 2013, dont il en est lauréat.
À propos de Solo pour trois, voici ce que son aîné, Didier Levallet (contrebassiste et compositeur,
ancien directeur de l’Orchestre National de Jazz) dit de lui :
« Contrebassiste à la magnifique sonorité, Guillaume Séguron est aussi un compositeur opérant
un remarquable travail sur la forme (…) Une brillante construction sensible, dont la publication
sur disque a été saluée comme un événement. Une rareté d’équilibre entre liberté et cohérence. »
YVES ROUSSEAU
CONTREBASSE
COMPOSITIONS
› Après l’obtention d’un baccalauréat littéraire à Cherbourg, il entame
à l’Institut National des Langues Orientales des études de chinois
qu’il abandonne en 1982 pour commencer à l’âge de 22 ans des
études musicales en intégrant la classe de contrebasse de Jacques
Cazauran au CNR (Conservatoire National de Région) de Versailles. Il
en sort cinq ans plus tard avec un second prix et après de multiples
expériences en orchestre de chambre et symphonique, ainsi que
quelques incursions dans la musique baroque, contemporaine et
électroacoustique.
Parallèlement à l’étude de la basse classique, il s’inscrit pendant
un an au Centre d’Informations Musicales pour y apprendre les
rudiments du jazz. Il rencontre, au sein de l’Ensemble francoallemand de Jazz, Jean-François Jenny-Clark qui changera sensiblement sa perception musicale. 1987 marque le début d’une riche
collaboration avec le vibraphoniste Franck Tortiller, avec lequel il
initie de très nombreux projets jusqu’en 1999. Entre 1988 et 1993, il co-organise un festival de jazz
à Flamanville, sur la côte normande. Entre 1990 et 1996, il enseigne la contrebasse au Centre
d’Informations Musicales ainsi qu’au département Musiques Improvisées du CNR de Metz entre
2003 et 2008.
Il intervient de temps à autres au département Jazz et musiques improvisées au Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMDP).
Il participe en 2001 à la musique de Laissez-Passer, long-métrage de Bertrand Tavernier et en 2002
à celle de Au plus près du paradis de Tonie Marshall.
Depuis 2004, il est régulièrement accueilli en résidence. À Nangis, il propose une série de
concerts, de créations et d’actions de sensibilisation des publics. C’est dans ce cadre qu’il crée en
2007, avec son sextet le programme Poète, Vos Papiers !, travail réalisé autour de poèmes de Léo
Ferré dont le deuxième volet est créé en 2010 avant d’être enregistré par Le Chant du monde/
Harmonia Mundi. En 2009, au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, il crée un nouveau répertoire
intitulé Yarin qui réunit cinq musiciens français et turcs, dont le joueur de ney, Kudsi Ergüner. En
2011, il mêle musique acoustique et numérique, chant et comédie, danse et images avec la
danseuse - chorégraphe Mié Coquempot, également en résidence à Enghien. Il participe, selon sa
propre volonté et en marge de ses projets personnels, à la vie de plusieurs orchestres pratiquant
des musiques très différentes les unes des autres, aux confins du jazz et des musiques improvisées, à l’image de sa collaboration avec l’Ensemble Archimusic depuis 1993.
Au Théâtre 71, il a ouvert le premier JazzaMalak ! en octobre 2011 avec son Quartet, présenté une
recréation de Poète, Vos Papiers ! en avril 2013 et Les Couleurs en mai 2013.
› web site
http://www.yvesrousseau.fr
CHRISTOPHE MARGUET
BATTERIE
› Né en 1965, il étudie avec Jacques Bonnardel, Michel Sardaby,
l’école Agostini, Keith Copeland.
En 1993, il fonde son propre trio et remporte en 1995, le premier prix
d’orchestre au concours de la Défense, ainsi que le premier prix de
composition. Il reçoit le « Django d’or » (Révélation Espoir Français)
et est nommé « Talents Adami Jazz 1998 ».
Il obtient le « Choc de l’année » chez Jazzmagazine/Jazzman pour
son CD Itrane en 2008, en 2012 pour son CD Pulsion et en 2013 pour
Looking for Parker.
Il a joué avec Barney Wilen, Alain Jean-Marie, Bud Shank, René
Urtreger, Buddy De Franco, Ted Curson, Louis Smith, Wild « Bill »
Davis Jr, Stephane Grappelli, Enrico Rava, Paolo Fresu, Glenn Ferris,
Michel Portal, Joachim Kühn, Henri Texier, Marc Ducret, Claude
Barthélémy, Christof Lauer, Ricardo Del Fra, Mat Maneri, Herb
Robertson, Barry Guy, Kenny Wheeler, Eric Watson, François Couturier,
Larry Schneider, Joëlle Leandre, Anouar Brahem, Evan Parker, Roswell Rudd, John Tchicai, Heinz
Sauer, Ndr Big Band (Hambourg), Steve Swallow, Chris Cheek, John Scofield, Joe Lovano…
Il a participé à l’enregistrement de musiques de film pour Bertrand Tavernier : Ça commence
aujourd’hui, musique de Louis Sclavis et Holy Lola, musique d’Henri Texier.
Actuellement, il travaille avec le trio Shakespeare Songs avec Guillaume De Chassy et Andy
Sheppard, le trio Looking for Parker avec Géraldine Laurent et Manu Codjia, en duo avec le
Saxophoniste Daniel Erdmann et collabore de façon régulière avec Yves Rousseau, Claude
Tchamitchian, Gérard Marais, Hélène Labarrière, David Venitucci, Jean-Charles Richard, Jean-Marc
Foltz, L’Œil de L’Éléphant (Guy Le Querrec, Michel Portal, Louis Sclavis, Henri Texier, Christophe
Marguet).
ÉCLAIRAGES AUTOUR
DE LA RÉSIDENCE DE
RÉGIS HUBY
› retrouvez tous les détails sur www.theatre71.com
ATELIER D’ÉCRITURE AVEC YANN APPERRY
› week-end 7/8 nov, au foyer-bar du théâtre
Yann Apperry, auteur de la fable d’All Around, a été pensionnaire de la villa Médicis et lauréat de la
Fondation hachette en 1997. Il écrit pour le théâtre et comme librettiste. Il est l’auteur, chez Minuit,
de Qui vive (1997), puis chez Grasset, de Paradoxe du ciel nocturne (1999), Diabolus in musica (Prix
Médicis, 2000) et de Farrago (Prix Goncourt des lycéens, 2003). Il propose aux participants amateurs
de s’inspirer de la thématique du spectacle et d’écrire la nature, leur nature, avec leurs mots, leur
perception des choses, leur sensibilité et leur poésie.
› renseignements et inscriptions | 01 55 48 91 12 [email protected]
› 70 € tarif normal, 46 € tarif abonné et demandeur d’emploi
PROMENADE › PRACTICE OPUS N°1
› semaine du 11 janvier
La danse n’est pas seulement la traduction en mouvement de la musique. elle ne cherche ni à la
reproduire, ni à l’illustrer. Le chorégraphe Alban Richard (également en résidence cette saison) a pris
depuis longtemps de la distance vis-à-vis de ce projet systématique de retranscrire des rythmes, des
mélodies ou des accents. Avec le compositeur et violoniste Régis Huby, il se prête à l’exercice de
composer le mouvement, devant vous. en relation avec le monde sonore, il trouve sa propre musicalité, met en exergue un même climat ou au contraire s’y oppose. De même, le musicien improvise
en réaction ou en devançant un contraste, un rythme, en lançant une structure nouvelle. Leurs
écritures spontanées font naître un dialogue, prémices d’une création composée de plusieurs opus
dont le premier sera présenté en partenariat avec l’Association des Amis de la Maison des Arts
(AAMAM). De cet opus, et des n°2 et n°3 expérimentés en milieu scolaire, le duo puisera certaines
textures pour composer non pas un puzzle mais une version inédite qu’il présentera avec ses invités
respectifs dans la grande salle du théâtre, le 15 mars 2016.
› détails prochainement sur theatre71.com
› entrée libre sur réservation 01 55 48 91 00
PROMENADE › VISITE D’UNE LUTHERIE
› sam 9 avril, 15h et 16h30, Sabatier Luthier
C’est un métier fait d’écoute autant que de savoir-faire. Au-delà de la facture instrumentale et des
réparations, l’artisan doit pouvoir répondre à des profils artistiques de musiciens pas toujours faciles.
Bernard Sabatier, luthier, vous raconte son quotidien avec son franc-parler et sa longue expérience, et
Régis huby, violoniste, le rapport qu’il entretient avec lui et son instrument. Les luthiers ont commencé dans des entresols de la rue de Rome, puis, vers les années 1920, Charles henel a été le premier à
ouvrir une boutique. Dans le quartier, la devanture de Bernard Sabatier retient l’attention : elle date de
1936. Son magasin, il le bichonne. Dès 9 heures du matin, vous pouvez le voir sur le pont qui nettoie
la passerelle avec, dans le fond, un amoncellement de violoncelles. Puis trois marches plus bas,
l’atelier où pendent des centaines de violons : ça sent bon le bois, la colle, le vernis, le chaud.
› Sabatier Luthier 45 rue de Rome, Paris 8e – M° europe, Villiers, Liège
› entrée libre sur réservation 01 55 48 91 00
PROCHAINS RENDEZ-VOUS
ARTISTIQUES AVEC
RÉGIS HUBY
PRACTICE › 15 MARS À 20H30
création danse musique | chorégraphie et danse Alban Richard | composition et violons Régis Huby
avec les danseurs Alban Richard, Max Fossati et les musiciens Régis Huby violons, Michele Rabbia
percussions | durée 1h
L’un est violoniste compositeur, l’autre interprète chorégraphe, tous deux en résidence de
création cette saison au Théâtre 71. Artistes sans frontières stylistiques et friands de rencontres
inédites, ils entrent avec leurs « guests » sur le plateau tels des golfeurs sur le practice. À leur
disposition un espace à habiter et à habiller de leur art. La règle du jeu : être à l’écoute de l’autre
pour inventer un dialogue spontané entre la musique et la danse. Sur la base d’improvisations
réciproques, danseurs et musiciens écrivent en direct une trame nourrie de l’inspiration de
l’autre, dans laquelle chacun laisse son langage s’imprégner de sonorités, de souffles, de
rythmes, de mouvements. ensemble ils questionnent : que se passe-t-il lorsque le son et le geste
émergent non plus du musicien d’un coté et du danseur de l’autre ? Ensemble ils expérimentent :
comment composer à quatre en se soutenant, se confrontant, se surprenant ? Le spectateur se
fait complice de leur imaginaire et de l’énergie du moment, au plus près du processus de
création.
EQUAL CROSSING › 12 MAI À 20H30
jazz # 3 | foyer-bar | compositions Régis Huby | avec Régis Huby violons, Marc Ducret guitare, Bruno
Angelini piano, Michele Rabbia percussions | durée env. 1h20
Régis Huby, violoniste étonnant, recherche un langage musical authentique, que ce soit à travers sa
propre musique ou avec des musiciens comme eric Watson, Claude Tchamitchian, Denis Badault,
Joachim Kühn. Entendu à Malakoff aux côtés d’Yves Rousseau (Wanderer Septet) et dans des projets
plus personnels (All Around, Practice), Régis Huby rencontre, avec ce nouveau quartet, un autre
casting de rêve : Marc Ducret, guitariste majeur, ici tout en retenue et maîtrise ; Bruno Angelini
distille ses notes à deux bras pour trois claviers et Michele Rabbia derrière ses fûts, cymbales et
ordinateur se transforme en percussionniste-bruitiste-friseur de boucles diverses. Une musique de
chambre électro-acoustique à la croisée de l’écrit et de l’improvisé, de différents styles, histoires et
cultures... à la recherche d’un équilibre, d’un « Equal Crossing ». Une aventure sonore précisément
orchestrée, aux climats changeants où chaque nouvelle mesure dévoile la prochaine scène d’un film
imaginaire au suspens haletant. Une musique actuelle bouillonnante et multidirectionnelle qui
confirme la position de Régis Huby comme l’un des musiciens européens les plus passionnants du
moment.
ACCÈS
La salle du théâtre est accessible aux personnes à mobilité réduite. Pour mieux vous accueillir,
pensez à réserver 48h avant et à vous signaler à votre arrivée.
métro 10 min de Montparnasse, ligne 13 station Malakoff-Plateau de Vanves, sortie 2
(à 3 min à pied du théâtre)
bus 126 de la Porte d’Orléans – arrêt Gabriel Péri-André Coin
bus 191 de la Porte de Vanves – Gabriel Péri-André Coin
vélib’ / autolib’ à la sortie du métro et autour de la place
voiture périphérique porte Brancion puis direction Malakoff centre-ville
parking VINCI rue Gabriel Crié, entre le théâtre et La Poste
BAR
Ouvert 1h avant et 1h après les représentations, il vous accueille pour boire un verre, grignoter
ou goûter ses spécialités maison. Un endroit convivial pour partager autour des spectacles.
> si vous êtes nombreux, n’hésitez pas à réserver – Émilie Baboz 06 09 59 83 04
.
WANDERER SEPTET
YVES ROUSSEAU
SCHILLER
YVES BEAUNESNE
RÉGIS HUBY
YANN APPERRY
OMAR PORRAS
L’HISTOIRE DU SOLDAT
LA VISITE DE LA VIEILLE DAME
CONCERTS-BRUNCHS
LES ANGES AU PLAFOND
ADRIEN M/CLAIRE B
IN-PULSE
DAVID LESCOT
ANNE-LAURE LIÉGEOIS
L’ART DE LA COMÉDIE
PATRICK PINEAU
ALBAN RICHARD
MOUTIN FACTORY 5TET
MARTO!
MOBY DICK
TRIO OPUS 71
FRAGILE
THEATRE71.COM SCÈNE NATIONALE MALAKOFF
3 PLACE DU 11 NOVEMBRE 92240 MALAKOFF
M MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES 01 55 48 91 00
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