communiqué - La Voix le Bocage

Menace de fermeture de l’Ecole d’Infirmiers et d’Aides
Soignants ? ( IFSI et IFAS)
Impossible d’attendre d’avoir tous les arguments nécessaires à la compréhension pour réagir à la
menace de fermeture de l’IFSI de Vire.
La méthode d’annonce est violente et nous demandons des explications claires quant aux arguments
des Services de l’Etat aboutissant à la fermeture de l’IFSI :
Le chômage de la profession : argument très discutable puisque le chômage est très variable selon les
régions.
Maillage du territoire : cela ne revient-il pas à renforcer la métropolisation ?, « plus on est gros et
plus on est efficace » au détriment des territoires ruraux qui perdent aussi de nombreux autres
services publics
Diversification des formations paramédicales : comment des formations universitaires pourraientelles être installées à Vire alors que la fermeture d’un département d’IUT nous a déjà été imposée ?
L’enseignement post bac est une priorité pour notre territoire et une vraie richesse ; les BTS, l’IUT ,
l’Ecole d’Infirmiers et d’Aides-Soignants , alors installons les formations nouvelles avant de fermer
les existantes.
Dans notre dernière intervention au Conseil de Vire Normandie, nous avons déploré le
démantèlement des services du Centre Hospitalier mais sans aller jusqu’à envisager la fermeture de
l’IFSI car cela nous paraissait inenvisageable, inacceptable : les faits nous donnent à craindre que
nous nous soyons trompés.
Le Maire de Vire aime à répéter « faites-moi confiance » , c’est l’occasion pour lui de la mériter, et de
nous prouver que sa stratégie de « négociation constructive » est la bonne pour Vire.
Catherine Godbarge (enseignante à l’IFSI pendant plusieurs années)
et le groupe d’opposition Municipale de Vire
Rappel de notre déclaration du 26 septembre 2016 :
Le Groupement Hospitalier de Territoire a été validé en juillet, et malgré le souhait unanime de tous
les élus et de tous les médecins, d’être rattaché à Caen, l’ARS a tranché pour un groupement avec le
CHIC des Andaines et Flers .
Nous sommes surpris que, lors de la réunion du Conseil de Surveillance de l’Hôpital, de Vire , une
seule voix ait défendu la candidature de Vire comme hôpital support , alors que la collectivité locale a
trois représentants élus : deux élus n’ont pas défendu leur hôpital.
Comment expliquer la position des élus du conseil de surveillance ?
C’est donc l’Hôpital de Flers qui a été désigné Hôpital Support de ce GHT.
Alors on assiste au démantèlement programmé des services de spécialités médicales, à qui on
demande de rejoindre l’Hôpital de Flers. Jusqu’à présent on parlait de coopération : les cardiologues ,
par exemple, se rendaient régulièrement dans le service de Flers ; un psychiatre de Flers venait
régulièrement à Vire ; mais aujourd’hui , non seulement les gastroentérologues vont travailler à Flers
3 jours par semaine, mais en plus, on demande à la cardiologie, un service des plus actifs, de
déménager à Flers !
Pouvez-vous nous expliquer exactement ce qui est acté ? (en dehors de la construction du service des
urgences).
Quelle négociation vous a permis d’accepter sans résistance aucune, une telle décision ?
Le Centre Hospitalier est encore le premier employeur de la ville de Vire, et nous savons que les
services de spécialité garantissent le fonctionnement d’un service de gériatrie de qualité.