métiers de la metallerie
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métiers de la metallerie
Mardi 12 avril 2016 Ville de Ris-Orangis [email protected] 2016-67 INFORMATION INFORMATION SUR LES MÉTIERS SUR de LA la MÉTALLERIE métallerie DE MIEUX CONNAÎTRE LES MÉTIERS DE LA MÉTALLERIE Les qualités techniques et esthétiques du métal imposent partout dans les bâtiments : dans leurs structures (charpente métallique, vérandas, cloisons…), dans leurs façades en verre, dans leurs modes d’accès (escaliers, passerelles), dans leurs fermetures (menuiseries, blindages, serrures, portails…), dans leurs éléments décoratifs (ferronnerie d’art, mobilier). Sa solidité, la modernité de son aspect et le panel infini des formes qu’il est capable de prendre, en font un matériau très prisé des architectes. En fines structures, il se marie avec le verre pour donner aux ouvrages légèreté et transparence. Ces constructions permettent au soleil et à la lumière de pénétrer abondamment à l’intérieur des bâtiments en hiver et associées à des protections solaires (stores intérieurs et extérieurs), elles régulent la température en été. Les besoins en énergie sont ainsi limités tout au long de l’année. Ces divers avantages font, sans aucun doute, de la métallerie un métier d’avenir, répondant aux attentes et enjeux de notre société. Environ 3 500 emplois se dégagent chaque année en France dans les métiers de la métallerie; les entreprises de métallerie cherchent des jeunes qualifiés pour assurer la relève. Le secteur embauche et les candidats manquent. L’apprentissage constitue l’une des sources principales de recrutement et les jeunes motivés évoluent plutôt rapidement. Le métallier est celui qui conçoit, fabrique et pose des ouvrages métalliques pour le bâtiment. Il ne faut pas confondre avec la métallurgie qui fabrique les métaux. C’est à partir de ces métaux que le métallier va travailler et réaliser des ouvrages ; les matériaux utilisés (acier, inox et aluminium, mais aussi laiton et cuivre) en font un métier varié et passionnant. Le travail du métal est le facteur commun de spécialités professionnelles bien distinctes. On dénombre 6 secteurs d’activités différents La métallerie traditionnelle : C’est la partie la plus traditionnelle du métier. La fonction sécurité, destinée à assurer la protection des biens et des personnes, y tient une place prépondérante. Mais l’activité a beaucoup évolué et s’est diversifiée grâce, notamment, au dynamisme de ses professionnels : installation d’ouvrages légers destinés au bâtiment, rampes d’escaliers, clôture ou renforcement de portes, mobilier urbain. La construction métallique : Métier moderne, la construction métallique intègre la conception et le dessin assistés par ordinateur (CAO et DAO), dans la réalisation d’ossatures de bâtiments, d’ouvrages ou encore de pylônes… Dans ce domaine, le métal se prête, sans limites, à toutes les audaces architecturales. La menuiserie aluminium : Utilisant les profilés des gammistes et les produits verriers, le métallier assemble et met en œuvre des ouvrages menuisés en aluminium, alliant des qualités esthétiques et des performances techniques, notamment dans les domaines de l’étanchéité ; de multiples applications existent, non seulement pour les façades et les murs rideaux, mais aussi les fenêtres, les portes, les cloisons ou encore pour l’intérieur de la maison. Enseignes, agencements magasins, terrasses, stands d’exposition… la gamme des produits et des matériaux s’élargit constamment afin d’améliorer le cadre de vie. La ferronnerie : La ferronnerie d’art dompte le métal pour lui imposer les formes et les styles issus de sa création. Tradition historique de haut niveau, la ferronnerie d’art se plie volontiers aux formes contemporaines. Grilles décoratives, portes façonnées, balustrades et ouvrages d’art sont des illustrations de ce savoir-faire ancestral. L’agencement – décoration : Ici, on touche à l’univers du décor : décor de la rue, décor du bureau, décor des commerces ou encore de l’intérieur de la maison, enseignes, agencement des magasins, terrasses, stands d’exposition… La gamme des produits et des matériaux s’élargit constamment afin d’améliorer le cadre de vie. La menuiserie métallique : Habillage de façades, portes et fenêtres, murs rideaux, vérandas, blocs-baies, verrières, le menuisier métallique, acier et inox, porte bien son surnom de « couturier du bâtiment ». Secteur en évolution constante, la menuiserie métallique s’adapte sans cesse aux nouveaux matériaux ou produits contribuant notamment à l’isolation thermique ainsi qu’au respect des exigences liées à la sécurité et à la protection au feu. * Informations extraites du site de la FFB Les métiers de la métallerie Ris emploi 04/04/2016 4 Menuisier aluminium Le menuisier aluminium utilise l’aluminium et le PVC pour concevoir et installer des vérandas, des verrières ou des portes-fenêtres. Comment devenir menuisier aluminium ? Retrouvez, ici, les missions, formation nécessaire, rémunération... Missions du métier : Le menuisier aluminium a pour mission de réaliser, pour ses clients, des vérandas, des verrières ou encore des portes-fenêtres. Entre savoir-faire artisanal et connaissances techniques, son métier impose une certaine polyvalence. Artisan ou salarié d’une entreprise, il va : • démarcher de nouveaux clients pour accroître son activité ; • réaliser des devis pour ses clients en utilisant l’outil informatique ; • tracer les plans du projet commandé par le client ou utiliser des plans préexistants ; • usiner différentes pièces en atelier à l’aide d’un outillage spécifique ; • préparer les vitrages à mettre en place sur l’ouvrage à réaliser ; • assurer la pose de l’ouvrage chez le client ; • assurer la maintenance de l’ouvrage ; • veiller au respect des normes en vigueur dans son secteur professionnel. Devenir menuisier aluminium : qualités requises Pour réaliser les plans d’un ouvrage, le menuisier aluminium doit être à l’aise avec les mathématiques et notamment avec la géométrie. Il doit également maîtriser les outils informatiques indispensables à la conception des plans. Le travail de menuisier aluminium nécessite de porter des charges parfois lourdes. Le métier demande ainsi une très bonne condition physique. En outre, le menuisier aluminium doit être mobile pour se déplacer sur un chantier ou chez des particuliers. Il doit savoir respecter les délais fixés par le client et parfois gérer des périodes de stress ou de suractivité. Enfin, que ce soit lors de la pose d’un ouvrage ou pour la réalisation d’un devis, le menuisier aluminium est en contact régulier avec sa clientèle. Il doit avoir le goût du contact humain. Menuisier aluminium : carrière / possibilités d’évolution Les jeunes menuisiers aluminium ne rencontrent pas de difficultés particulières à trouver un premier emploi. C’est d’autant plus vrai lorsqu’ils suivent une formation en apprentissage qui leur permet d’avoir un premier pied dans le métier. Après quelques années d’expérience, un menuisier aluminium peut devenir chef d’équipe ou contremaître. Il peut également monter sa propre entreprise artisanale après une formation en techniques commerciales et en gestion. Salaire brut mensuel d’un débutant 1430 € Devenir menuisier aluminium : formation nécessaire Plusieurs formations de type CAP, Bac pro ou BP permettent d’accéder au métier de menuisier aluminium. Les mieux reconnues par les employeurs sont : -Le CAP constructeur d’ouvrages du bâtiment en aluminium, verre et matériaux de synthèse, le CAP menuisier installateur ou le CAP serrurerie métallerie ; -Le Bac pro technicien menuisier-agenceur ou le Bac pro structures métalliques du bâtiment ; -Le BP construction d’ouvrages du bâtiment en aluminium ou le BP menuisier. Le métier de menuisier aluminium permet une formation tout au long de la vie professionnelle afin d’acquérir une spécialisation ou de renforcer ses connaissances dans le domaine. Situation du métier / contexte pour devenir menuisier aluminium Les employeurs favorisent aujourd’hui les jeunes menuisiers aluminium ayant une double formation dans la menuiserie et dans l’électricité. Cette double qualification est devenue essentielle en raison de la diffusion des systèmes automatisés de fermeture. Toutefois, une méconnaissance des installations électriques n’est pas un frein pour accéder à l’emploi. En effet, les fabricants peuvent assurer eux-mêmes une formation permettant l’installation de leurs produits. Ferronnier d’art Un ferronnier d’art est un artisan qui travaille le métal (acier, fer forgé, fonte...). A la fois créateur de formes originales et restaurateur, le ferronnier peut aussi bien fabriquer du mobilier intérieur qu’intervenir sur la restauration de la grille d’un château. Comment devenir ferronnier d’art ? Retrouvez ici les missions, formation nécessaire, rémunération... Missions du métier : Possesseur d’un savoir-faire ancestral mais aussi imaginatif, le ferronnier d’art est capable de travailler différents métaux. Connaissances techniques et minutie sont des qualités indispensables. A l’écoute des besoins de ses clients, il est créatif mais connaît également les décors anciens pour intervenir sur les monuments historiques. Le ferronnier d’art travaille dans différents domaines : • même si le fer est le matériau qu’il utilise le plus, le ferronnier d’art est à même de pouvoir travailler d’autres métaux comme l’acier ou le plomb. Il connaît leurs propriétés et maîtrise toutes les techniques particulières nécessaires à leur travail ; • la ferronnerie d’art nécessite de bonnes capacités de dessinateur pour reproduire des formes anciennes ou pour réaliser une commande unique. A l’écoute de ses clients, il doit pouvoir retranscrire leurs souhaits et réaliser une maquette avant l’œuvre définitive ; • pour la réalisation de copies d’anciens dans le cadre d’une restauration, le ferronnier d’art peut être amené à utiliser des techniques anciennes alors qu’une pièce contemporaine lui demandera un matériel plus récent. Passer du chalumeau à la forge, d’un portail du XVIII siècle à une rampe d’escalier dans un loft sont autant de challenges à relever pour le ferronnier d’art ; • qu’il s’agisse de petites pièces décoratives comme des lampes ou d’éléments plus importants comme une grille de balcon, la ferronnerie d’art touche de nombreux domaines de la décoration et de l’architecture. Le ferronnier est tour à tour un artisan qui travaille pour des particuliers ou des décorateurs ou, un artiste à part entière ; • le travail du métal peut amener le ferronnier d’art à exécuter des travaux de serrurerie ancienne ou moderne. Devenir ferronnier d’art : qualités requises Le travail du métal est un art particulier qui requiert des compétences physiques, théoriques et pratiques. Dans le cadre d’une restauration, le ferronnier d’art doit appliquer ses connaissances en histoire des arts pour reproduire fidèlement des motifs anciens en travaillant parfois de concert avec un architecte ou un décorateur. à la minutie du dessin répond celle de l’exécution, car la ferronnerie d’art est un travail de patience et d’exactitude. Le matériel utilisé est potentiellement dangereux s’il n’est pas utilisé correctement L’environnement de travail de la ferronnerie d’art peut être difficile à supporter, car les températures de la forge sont par définition élevées et le travail de grosses pièces peut nécessiter une certaine force physique. Ferronnier d’art : carrière / possibilités d’évolution Le recrutement se fait souvent auprès de l’artisan qui a encadré le stagiaire ferronnier d’art. Mais le stagiaire peut également décider, après une formation en gestion, de s’installer à son propre compte. Les années d’apprentissage permettent également au ferronnier de se spécialiser dans la restauration, qu’il s’agisse de serrurerie ancienne (petites pièces) ou d’œuvres plus imposantes (portails, rampes d’escaliers ou de balcons...). De nombreux architectes et institutions publiques font appel à des restaurateurs qualifiés. Les designers sont également demandeurs de ce savoir-faire spécifique pour exécuter des pièces de mobilier particulières, des lampes, ou tout autre accessoire. Enfin, le ferronnier d’art peut aussi se révéler être un artiste. Salaire brut mensuel d’un débutant 1430 € Devenir Ferronnier d’art : formation nécessaire La formation de ferronnier d’art peut se faire de deux façons : soit sous la forme d’une formation continue dans le cadre de contrats de professionnalisation auprès de l’AFPA, soit en apprentissage. Il existe deux CAP qui durent chacun deux ans : serrurier métallier ou métallier. Après l’une de ces deux formations, il est également possible de se spécialiser pour obtenir un FCIL escaliéteur rampiste. Situation du métier / contexte pour devenir ferronnier d’art La ferronnerie d’art est très recherchée, à la fois par les restaurateurs, les architectes et les designers, car il s’agit d’un savoir-faire très particulier et artistique. De nombreux particuliers ont également recours au talent d’un ferronnier d’art pour des travaux spécifiques. Ce travail, à la fois artistique et technique, demande de la rigueur ainsi que de la curiosité. Se tenir au courant du marché de la restauration, des nouvelles techniques si elles existent comme des anciennes ainsi que des nouveautés en matière de design, sont autant de qualités qui peuvent faire la différence auprès d’une clientèle qu’il faut conseiller. Serrurier-Métallier Le serrurier-métallier travaille le métal pour créer des ouvrages légers d’architecture (encadrement de fenêtres, rampes d’escaliers...) ou, comme son nom l’indique, des clés, gonds et serrures. Comment devenir serrurier-métallier ? Retrouvez ici les missions, formation nécessaire, rémunération... Missions du métier Le serrurier-métallier répartit son temps de travail entre le chantier et l’atelier. • Il reçoit les clients, écoute leurs demandes puis, il prend des mesures, choisit les matériaux et dessine des plans en fonction de leurs attentes ; • parfois, il reçoit directement les plans de la part de l’architecte ou de l’ingénieur en charge d’un chantier ; • En atelier, il travaille les métaux avec des outils mécaniques (perceuse, poinçonneuse, tronçonneuse à disque) ou à l’aide de machines à commande numérique ; • il débite les barres ou feuilles de métal, découpe, plie, meule et soude ou visse les différentes pièces ; • il manie toutes sortes de métaux : acier, aluminium, cuivre, laiton... • il fabrique ainsi des portails, vérandas, volutes, balcons... Il peut aussi se charger des installations de sécurité sur un bâtiment : pose de grilles de protection, blindage de portes, systèmes d’alarme... • sur le chantier, il pose les éléments et fait les ajustements nécessaires ; • parfois aussi, il se déplace chez des clients pour remplacer ou démonter des serrures, ou encore poser ou réparer des fermetures (porte de garage, alarme, rideau roulant...) ; • il peut également être amené à rénover ou entretenir des ouvrages déjà existants. Devenir serrurier-métallier : qualités requises Le métier nécessite de nombreuses compétences techniques. En effet, le serrurier-métallier sait lire un plan, visualiser les volumes dans l’espace, prendre des mesures. Il connaît les propriétés des différents métaux et a aussi des notions en électronique. Dans le cas de la ferronnerie d’art, une grande habileté manuelle et une sensibilité à l’harmonie des formes sont également nécessaires. Le métier est relativement physique et peut nécessiter de travailler en hauteur. Le serrurier-métallier est aussi souvent exposé au bruit. Enfin, il est recommandé d’avoir le sens du contact, utile pour traiter avec les clients et travailler en équipe sur un chantier. Serrurier-Métallier : carrière et possibilités d’évolution La plupart des serruriers-métalliers sont recrutés par de petites entreprises du bâtiment. Après quelques années d’expérience, vous pourrez devenir chef d’équipe ou de chantier. Il est également possible de se spécialiser dans un domaine, comme la serrurerie ou l’artisanat d’art. Si vous avez des bases en gestion et comptabilité, vous pourrez alors vous installer à votre compte comme artisan indépendant. Salaire brut mensuel d’un débutant : 1430 € Devenir Serrurier-Métallier : Formation nécessaire En sortant du collège, vous pouvez préparer un CAP serrurier-métallier, ou un BEP réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques. La formation dure deux ans. Ces diplômes sont suffisants pour être embauché sur un chantier. Cependant, si vous souhaitez évoluer vers des postes à responsabilités plus tard, il est recommandé de poursuivre la formation en passant un BP serrurerie-métallerie ou un Bac pro (il en existe deux : réalisation d’ouvrages chaudronnés et de structures métalliques et bâtiment : métal, aluminium verre et matériaux de synthèse). Vous pouvez enfin obtenir une formation de niveau Bac+2 en préparant un BTS constructions métalliques. Situation du métier / contexte pour devenir Serrurier-Métallier Le secteur offre de nombreux débouchés, car le serrurier-métallier peut travailler aussi bien dans la serrurerie que dans la construction métallique, l’agencement et la décoration d’intérieur, la ferronnerie d’art ou encore la menuiserie aluminium et PVC. Dessinateur-Projeteur La profession du dessinateur-projeteur se situe à la marge de la chaîne de réalisation des travaux, elle consiste principalement à éclairer et simplifier la mise en œuvre du chantier. Comment ? En transcrivant les schémas fournis par les ingénieurs et architectes en plans d’exécution directement exploitables par les exécutants sur le chantier. Comment devenir dessinateur-projeteur ? Retrouvez ici les missions, formation nécessaire, rémunération... Missions du métier Le dessinateur-projeteur est souvent salarié dans un bureau d’études, dans un cabinet d’architecture, en tant que sous-traitant ou dans une entreprise de BTP. Il peut également être l’employé d’une commune. Les missions du dessinateur-projeteur sont les suivantes : • son rôle premier est de concrétiser les idées développées au préalable et qui lui sont remises sous la forme de dessins : il compose alors les plans de l’ouvrage à concevoir. Les champs d’intervention du dessinateur-projeteur sont très variés : ils vont du secteur « Bâtiments Travaux Publics » (BTP) à l’aéronautique et la construction navale ; • dans le domaine du BTP, il reproduit ainsi les infrastructures en tenant compte de toutes les installations (électriques, sanitaires) ; • plus concrètement, il établit le dossier technique dans lequel figurent le cahier des charges, le dossier de matériel et les plans fonctionnels ; • à partir de celui-ci, il détermine les échelles et les matériaux les plus adaptés ; • sur le chantier, il joue un véritable rôle d’intermédiaire et de médiateur entre la réalité du chantier dépeinte par les exécutants et les ordres émanant des concepteurs. Dès lors, il peut être amené à modifier les schémas initiaux selon la direction des informations obtenues depuis le terrain ; • il est régulièrement amené à faire appel à une équipe de dessinateurs, qu’il sera chargé d’encadrer. Devenir dessinateur-projeteur : qualités requises Quel que soit le domaine d’intervention, les compétences requises sont similaires à une exception près. Si la fonction de dessinateur-projeteur s’effectuait surtout sur papier dans le passé, l’ordinateur est le support qui tend à se généraliser aujourd’hui. De fait, les logiciels diffèrent selon l’objet de conception et la maîtrise de plusieurs logiciels par un professionnel du secteur (parmi lesquels les logiciels de CAO et de DAO). En tant que dessinateur et véritable messager des idées développées par les concepteurs, il doit faire preuve de rigueur, de méthode et de précision. Plus qu’un exécutant, il gagnera ses galons auprès de ses supérieurs hiérarchiques en s’affirmant en tant que force de proposition et en faisant preuve de créativité. De formation polyvalente, il dispose tant de notions solides en géométrie de l’espace (perspective et descriptive) que d’une connaissance appuyée en matière de règlementation juridique. Il peut, enfin, être sollicité pour établir des devis ou des études de prix ; Ainsi, disposer de notions en économie peut être un plus. Dessinateur-Projeteur : carrière et possibilités d’évolution L’une des particularités du métier de dessinateur-projeteur est qu’il offre de nombreuses possibilités d’évolution. Un bon dessinateur-projeteur, ayant démontré des qualités notables de management et d’organisation, pourrait être promu chargé d’études, d’affaires ou chef de projet au sein d’une entreprise. Salaire brut mensuel d’un débutant 1430 € Devenir dessinateur-projeteur : formation nécessaire Il est parfaitement possible d’accéder à la profession via un Brevet professionnel (BP), mais le jeune professionnel verra ses capacités de progression très fortement réduites. Les Bacs pros « technicien du bâtiment, études et économie » et « technicien du bâtiment » semblent les plus appropriés. De fait, une formation, au minimum, niveau Bac +2 permet aujourd’hui au dessinateur-projeteur de connaître par la suite des évolutions tout au long de sa carrière. La préparation d’un Brevet de technicien supérieur (BTS) « constructions métalliques », « travaux publics » ou « bâtiment », est possible après un Baccalauréat STI2D. Les formations en Instituts universitaires de technologie (IUT) en « génie civil » ou en BTS « géomètre-topographe », accessibles après un Baccalauréat « S » constituent une voie privilégiée. Précisons qu’une fois le BTS obtenu, le choix d’effectuer une année supplémentaire de spécialisation peut être judicieux. Situation du métier / contexte pour devenir dessinateur-projeteur Les recruteurs du secteur du BTP sont aujourd’hui à la recherche de jeunes professionnels ayant développé une spécialisation supplémentaire lors de leur formation académique. La profession de dessinateur-projeteur est très attractive et figure parmi les plus courtisées en France. En effet, si le salaire de départ se situe aux alentours du SMIC, il peut aller jusqu’à doubler après deux ans d’expérience. L’attractivité du métier est plus importante dans le secteur du BTP, où les jeunes diplômés sont au minimum rémunérés 2 000 euros nets. Les formations qualifiantes proposées par le centre de formation de l’AFPA de Lardy Ris emploi 04/04/2016 13 Métallier-ière LE MÉTIER Le-la métallier-ière réalise les ouvrages métalliques à la construction et l’aménagement de bâtiments tels que des grilles, garde-corps, portes, portails, mobilier urbain, structures métalliques, mezzanines, escaliers. Il-elle fabrique des structures tridimensionnelles : pare-soleil orientables, supports de panneaux photovoltaïques, menuiseries métalliques avec des profilés à rupture de ponts thermiques… Le-la métallier-ière étudie les plans des pièces à réaliser afin d’établir le processus de fabrication. Il-elle débite, usine et forme les profils et les tôles ; Il-elle assemble, effectue la finition. Il-elle pose l’ouvrage ou l’expédie chez le client. Le travail s’effectue seul, sur tous les postes, sous la direction du chef d’atelier. Les horaires sont en général réguliers, liés à la charge de travail. Il-elle utilise des équipements de protection individuels et respecte les règles de sécurité individuelle et collective. Aptitudes souhaitées : bonne condition physique, habilité manuelle, bonne coordination des mouvements, résistance à la station debout, aptitude au port de charges, intelligence pratique, précision et rigueur. LA FORMATION Programme : la formation se compose de 7 modules, complétés par une période en entreprise. Période d’intégration : accueil, présentation des objectifs de formation, connaissance de l’environnement professionnel, sensibilisation au développement durable et adaptation du parcours de formation (1 semaine). Module 1 : fabriquer des ouvrages métalliques de protection : fabrication d’ouvrages métalliques de protection (5 semaines). Module 2 : fabriquer des ouvrages métalliques de fermeture : fabrication et pose d’ouvrages métalliques de fermeture (4 semaines). Module 3 : fabriquer des ouvrages métalliques de stockage : fabrication d’ouvrages métalliques de stockage. (5 semaines). Module 4 : assembler au gabarit des ensembles soudés : assemblage au gabarit d’un ensemble soudé (4 semaines). Module 5 : intégrer des produits verriers dans des structures métalliques : intégration de produits verriers dans des structures métalliques (4 semaines). Module 6 : fabriquer des ouvrages métalliques de circulation : fabrication d’ouvrages métalliques de circulation (5 semaines). Module 7 : poser des structures métalliques : pose de structures métalliques (1 semaine). Période en entreprise (3 semaines), période de validation (1 semaine). CERTIFICATION L’ensemble des 7 modules permet d’accéder au titre professionnel de niveau V (CAP/BEP) de métallier-ière. Des qualifications partielles, sous forme de Certificats de compétences professionnelles (CCP) peuvent être obtenues en suivant un ou plusieurs modules : CCP/Fabriquer et poser des ouvrages de métallerie = module 1 + module 2 + module 3 CCP /Fabriquer et poser des structures métalliques = module 4 + module 5 + module 6 + module 7 Vous disposez d’un délai de 5 ans, à partir de l’obtention du premier CCP, pour obtenir le titre professionnel. DURÉE Parcours complet : 8 mois environ, 1 155 heures (dont 1050 heures en centre de formation) Durée indicative et ajustable en fonction des besoins des personnes PRÉREQUIS La maîtrise des savoirs de base (lire, écrire, compter) est nécessaire. Accès à la formation : dossier de candidature, évaluation, entretien. Aptitude à suivre la formation, y compris aptitude physique confirmée par un médecin. Date, lieux et places disponibles en temps réel sur www.afpa.fr, mot clé 9941 ou en appelant le 3936. Ferronnier-ière LE METIER Le-la ferronnier-ière trace une épure par rapport à un dessin et fabrique tous les éléments métalliques forgés du bâtiment, tels que les ouvrages d’accès (portes, portails…), les ouvrages décoratifs (panneaux de volutes, garde-corps, rampes…), les ouvrages défensifs (grilles…), les outils utilisés par les corps d’état du bâtiment (burins…). Il-elle les assemble entre eux par des liaisons démontables ou définitives : vis, rivets, soudures… Il-elle réalise également la quincaillerie utilisée en menuiserie tels que les gonds, loquets, targettes. Souvent autonomes dans les choix esthétiques et de mise en œuvre de l’ouvrage, le-la ferronnier-ière travaille en atelier, principalement dans des entreprises de moins de 10 salariés et essentiellement à partir des consignes orales, voire de schémas, sous contrôle ponctuel du chef d’entreprise. L’exercice du métier nécessite la station debout prolongée. Les horaires sont réguliers. Aptitude souhaitées : bonne condition physique, habilité manuelle, bonne coordination des mouvements, résistance à la station debout prolongée, goûts artistiques, sens de l’observation, goût du travail soigné. LA FORMATION Programme : la formation se compose de 2 modules, complétés par 1 période en entreprise. Période d’intégration : accueil, présentation des objectifs de formation, connaissance de l’environnement professionnel, sensibilisation au développement durable, adaptation du parcours de formation (1 semaine). Module 1 : réaliser des ouvrages de métallerie-ferronnerie : fabrication d’ouvrages barreaudés et d’ouvrages métalliques de fermeture, installation des ouvrages de métallerie ferronnerie (12 semaines). Module 2 : façonner des ouvrages de style en ferronnerie : fabrication d’éléments d’ouvrages de style en ferronnerie, rénovation des ouvrages de ferronnerie, préparation de la finition et de la protection des ouvrages en ferronnerie, réalisation d’outils et application des traitements thermiques (13 semaines). Période en entreprise (3 semaines), session de validation (1 semaine). CERTIFICATION L’ensemble des modules (2 au total) permet d’accéder au Titre professionnel de niveau V (CAP/ BEP) de ferronnier-ière. Des qualifications partielles, sous forme de Certificats de compétences professionnelles (CCP) peuvent être obtenues en suivant un ou plusieurs modules : CCP/Réaliser des ouvrages de métallerie-ferronnerie = module 1 CCP/Façonner des ouvrages de style en ferronnerie = module 2 Vous disposez d’un délai de 5 ans, à partir de l’obtention du premier CCP, pour obtenir le titre professionnel. DURéE Parcours complet : 7 mois environ, 1050 heures (dont 910 d’heures en formation) Durée indicative et ajustable en fonction des besoins des personnes. PRéREQUIS La maîtrise des savoirs de base (lire, écrire, compter) est nécessaire. Accès à la formation : dossier de candidature, évaluation, entretien. Aptitude à suivre la formation, y compris aptitude physique confirmée par un médecin. Apprendre les métiers de la métallerie Ris emploi 04/04/2016 18 Le tableau ci-‐dessous vous aidera à comprendre vers quel-‐s métier-‐s de la métallerie votre formation vous dirige. Diplôme – Postes possibles Serrurier Métallier Métalu-‐verrier CAP Certificat d’aptitude professionnelle MC Mention complémentaire Métallier Menuisier aluminium Installateur BP Brevet professionnel Métallier confirmé Menuisier aluminium confirmé Installateur confirmé Chef d’équipe BAC PRO Baccalauréat professionnel Métallier confirmé Menuisier alu confirmé Installateur confirmé Chef d’équipe Après le BAC BTS Brevet de technicien supérieur CQP Certificat de qualification professionnelle Licence professionnelle Chef d’atelier Chef de chantier Aide-‐conducteur de travaux Technicien bureau d’études Chargé d’affaires junior Ris emploi 04/04/2016 CAP Métallier CAP Ferronnier CAP Menuisier aluminium verre : constructeur d’ouvrages du bâtiment en aluminium, verre et matériaux de synthèse BP Métallier BP Menuisier aluminium verre : construction d’ouvrages du bâtiment en aluminium, verre et matériaux de synthèse Bac Pro OBM (Ouvrages du Bâtiment en Métallerie) Bac Pro Menuisier aluminium verre : ouvrages du bâtiment en aluminium, verre et matériaux de synthèse BTS Construction métallique CQP Chargé d’affaires junior en métallerie Licence Pro Structures métalliques Licence Pro Arts et métiers du bâtiment : Métallerie Tous corps d’Etat : DUT Génie mécanique BTS Enveloppe du bâtiment CQP Assistant conducteur d’affaires Licence Pro Chargé d’affaires en bâtiment BTS Construction métallique CQP Chargé d’affaires junior en métallerie Licence Pro Structures métalliques Licence Pro Arts et métiers du bâtiment : Métallerie Tous corps d’Etat : DUT Génie mécanique BTS Enveloppe du bâtiment CQP Assistant conducteur d’affaires Licence Pro Chargé d’affaires en bâtiment 19 LIENS UTILES Observatoire prospectif des métiers et des qualifications du BTP www.métiers-btp.fr Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics www.ccca-btp.fr ORGANISMES DE FORMATION Les CAP du BTP www.cap-btp.com Ministère du travail de l’emploi et de la formation http://www.emploi.gouv.fr/dispositif/contrat-apprentissage AFPA 5, Route Nationale 91510 LARDY Tél. : 3936 http://www.afpa.fr/[email protected] GIM (Groupe des industries métallurgiques) 34, Avenue Charles de Gaulle 92523 NEUILLY SUR SEINE Cedex Tél. : 01 41 92 35 00 Fax : 01 41 92 35 99 www.gimrp.org UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) 238, rue de la justice Zone Industrielle de Vaux le Pénil 77000 MELUN www.uimm77.fr Ris emploi 01/04/2016 Ville de Ris-Orangis [email protected]