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Baccalauréat Professionnel
« Services de Proximité
et Vie Locale »
P
Paarroollee dd’’ééllèèvvee
Je me suis intéressé au Bac Pro SPVL car j’aime le contact avec les personnes au travers des mises en situation
d’animation et de médiation. J’apprécie le travail de groupe, mais aussi de pouvoir mettre en œuvre des projets en
autonomie. Nous avons mené des projets passionnants comme la prévention du cancer du sein dans le cadre
d’Octobre Rose, une action de sensibilisation au handicap…
En plus, le bac pro SPVL va me permettre de m’orienter vers les carrières du secteur social qui m’attirent
particulièrement.
U
Unnee ffoorrm
maattiioonn pprraattiiqquuee eett tthhééoorriiqquuee
Le Baccalauréat professionnel SPVL s’articule autour de 2 secteurs d’activité :
* A1 : Activités de soutien et d’aide à l’intégration
♦ Accompagnement de publics aux demandes spécifiques, pour l’accès à des services administratifs, médicosociaux, techniques
♦ Animation de dispositifs d’information ou de points d’écoute personnalisée
♦ Organisation et animation d’actions auprès du public.
* A2 : Activités participant à la socialisation et au développement de la citoyenneté
♦ Organisation et participation à l’animation d’activités :
éducatives, récréatives
de valorisation du patrimoine local
d’associations, de lieux ressources et d’espaces de vie collective.
Matières
1ère et 2ième année
Français - histoire géographie
5h
Langue vivante étrangère (Anglais)
2h
LV2 (Espagnol)
2h
Arts Appliqués
1h
Prévention Santé Environnement
1h
EPS
3h
Mathématiques
2h
Enseignement professionnel
14h
Accompagnement personnalisé
2h
Total
32h
Période de formation en milieu
professionnel (PFMP) :
22 semaines de stages réparties sur les 3
années de formation
« Ma PFMP en structure d’accueil pour les
personnes en situation de handicap m’a permis de
découvrir beaucoup sur moi-même et a changé
mon regard sur ces personnes. J’ai appris à être
encore plus à l’écoute des autres. Cette PFMP m’a
aussi confortée dans mon choix d’orientation et
mon projet professionnel. »
Lucie B.—Terminale SPVL
LLeess m
miissssiioonnss
Intervenant de proximité pouvant s’adresser à différents publics (enfants, adolescents, habitants d’un quartier,
usagers d’un service public), il contribue, par ses activités, au maintien du lien social.
Il met en œuvre des projets avec d’autres professionnels, anime et coordonne des équipes de terrain.
Activités exercées :
* Accueil, écoute des besoins et des personnes, dialogue ;
* Observation et diagnostic des situations ;
* Information et orientation vers d’autres professionnels (travailleurs sociaux) ;
* Accompagnement des personnes vers les services compétents ;
* Médiation sociale pour prévenir les conflits et les dégradations ;
* Organisation et mise en œuvre d’actions à destination de différents publics.
LLee pprrooffiill rreecchheerrcchhéé
Public concerné : élèves issus de 3ème
Qualités requises :
* Bonne expression orale et écrite
* Dynamisme, sens de la relation et des responsabilités
* Aptitude à communiquer et à travailler en équipe
* Qualités d’organisation
* Qualité d’écoute, de neutralité et de diplomatie
* Esprit d’initiative et envie d’aider les autres
* Discrétion (respect du secret professionnel)
LLeess ddéébboouucchhééss
* Agent de guichet unique,
* Agent social,
* Auxiliaire de vie scolaire,
* Agent de prévention et de médiation,
* Animateur de prévention, des quartiers, socioéducatif,
* Médiateur social et culturel,
* Agent de développement social des quartiers,
Pour une insertion professionnelle, il est nécessaire de poursuivre des formations
après le Bac Pro SPVL
P
Poouurrssuuiittee ddee ffoorrm
maattiioonn
BTS Économie Sociale et Familiale, BTS Services de prestations des secteurs sanitaire et social.
Formation de Moniteur Éducateur, ou métiers de l’animation...
DEAMP : Diplôme d’Etat d’Aide Médico-Psychologique
Prépa sociale
DUT Carrières Sociales...
LLeess pplluuss dduu LLyyccééee TTooccqquueevviilllee
* Le suivi et l’accompagnement des élèves.
* Un internat et un foyer récents.
* Des ateliers restructurés
LL’’iinnssccrriippttiioonn
La demande d’inscription se fera par l’intermédiaire de votre établissement d’origine.
Lycée Alexis de Tocqueville
34 Avenue Henri Poincaré - BP 308 - 50103 Cherbourg-Octeville
Tél. : 02 33 88 35 00 - www.etab.ac-caen.fr/tocquev
Etes-vous fait pour le « Social » ?
Source : Onisep.fr Les métiers du social 2008
Avant de vous lancer, mieux vaut vous interroger : votre personnalité et vos motivations
correspondent-elles à ce que l'on attend d'un travailleur social ?
Voici quelques pistes pour vous aider à faire le point.
Oui, si vous avez des qualités d'écoute.
C'est à cette seule condition que vous établirez le dialogue avec votre public et l'amènerez, petit à petit, à se prendre
en charge, dans un climat de confiance.
Réflexion d'un animateur socioculturel : «Animer, c'est comprendre ce qui intéresse les jeunes pour mettre en place,
avec eux, des projets qui leur permettent d'aller plus loin. »
Oui, si vous voulez aider les autres.
Mais attention, les bons sentiments et la bonne volonté ne suffisent pas : il vous faudra vous former. Avant de vous
engager dans cette filière, testez vos motivations en cumulant les expériences (colonies de vacances, soutien
scolaire, stages auprès de professionnels...). Elles vous apporteront la maturité tant attendue dans ce secteur. Et
vous permettront d'affronter la sélection à l'entrée des centres de formation.
Oui, si vous croyez en la capacité des gens à s'en sortir.
Vous pensez que rien n'est jamais perdu ? Un bon point pour vous. Il faut toujours croire que cela reste possible,
comme en témoigne un éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse : «Je suis là parce que je pense pouvoir
apporter aux jeunes mineurs délinquants ou en danger une alternative à la précarité et à l'exclusion. »
On ne peut aider les autres que s'ils le veulent bien. «Il faut toujours partir du projet de la personne et non pas lui
imposer ses propres vues, prévient une assistante sociale. Ça ne sert à rien et on perd son temps. » Conviction
partagée par une conseillère en économie sociale et familiale: «Je ne suis pas autoritaire. Quand on prend une
décision, c'est toujours en accord avec les familles. »
Oui, si vous êtes capable de faire face à de lourdes responsabilités.
Elles ne vous font pas peur ? Tant mieux, vous serez amené à prendre des décisions complexes. «Nous avons des
dispositifs précis à mettre en œuvre, mais chaque histoire étant différente, il n'y a pas de recette. Nous faisons du
sur-mesure», précise une assistante sociale. Idem dans le développement territorial : «II faut être capable de faire
des choix pour recadrer les projets en fonction des objectifs de la municipalité, reconnaît une directrice d'antenne de
quartier. Cela demande de savoir négocier et de gérer les conflits. »
Non, si vous êtes impatient d’aboutir.
Pas question de vouloir tout résoudre sur-le-champ. Face à certaines problématiques, on obtient rarement des
résultats immédiats. «Il faut plusieurs mois pour nouer une relation constructive avec un enfant en difficulté»,
rapporte une éducatrice spécialisée en foyer. «S'il ne faut pas négliger la détresse immédiate, confirme une
assistante sociale, c'est souvent sur le long terme qu'on arrive jusqu'à la racine des problèmes et qu'on peut espérer
les résoudre. »
Non, si vous êtes facilement émotif.
La moindre situation difficile vous bouleverse ? Le social n'est pas fait pour vous. On y est quotidiennement en
première ligne, face à des situations éprouvantes. Pour tenir le choc, il faut savoir maîtriser ses émotions.
Autre point important : être capable de garder ses distances pour ne pas endosser la misère des autres. Mieux vaut
donc être doté d'un bon équilibre psychique et avoir réglé ses problèmes personnels.
Non, si vous préférez mener un projet en solo.
Pas question de travailler dans son coin ! Au contraire, on aime se réunir pour parler des cas complexes et prendre
des décisions collectives. Entre travailleurs sociaux, mais aussi avec d'autres professionnels (médecins, psychologues,
juges des enfants, enseignants...). Comment une seule personne pourrait-elle, en effet, répondre à la multitude des
problèmes posés ? Qu'ils soient d'ordre familial, sanitaire, professionnel ou encore psychologique. «C'est très
confortable d'être épaulée, quand on est une jeune professionnelle », remarque une assistante sociale.
Les Débouchés
Source : Onisep.fr Les métiers du social 2008
Travail social, On vous attend !
Des besoins massifs de travailleurs sociaux se profilent à l'horizon. À tel point que les jeunes diplômés
manquent à l'appel. Des places plus qu'il n'en faut, à condition d'être mo-ti-vé.
Pas de doute, le secteur social recrute... La preuve : le nombre d'aides
d
médico-psychologiques
psychologiques et d'éducateurs de
jeunes enfants a presque doublé en 8 ans, passant de 21500 en 1998 à 42000 en 2006.
Pour les premiers. Une progression que l'on retrouve chez les éducateurs spécialisés, moniteurs-éducateurs
moniteurs
et
conseillers en économie sociale et familiale : entre 14 et 49 % en 8 ans (source : DREES).
Et ce n'est qu'un début. L'extension du chômage, de la pauvreté, la prise en charge accrue du handicap et du
vieillissement de la population se conjuguent à des départs massifs à la retraite de travailleurs sociaux. On estime
qu'en 2015, les professionnels de l'action sociale, culturelle et sportive dépasseront les 625000, contre environ
562000 actuellement (source : DARES).
Recherche travailleurs sociaux !
Face à cette envolée des besoins, les centres de formation (qui
dépendent des régions) peinent à assurer la relève. On constate déjà
des difficultés de recrutement, comme le note Joël Plantet (Lien
social / janvier 2008) : «Les besoins de renouvellement de 20 % par
an pour les éducateurs spécialisés, tes assistants de service social et
les moniteurs-éducateurs
éducateurs restent problématiques.» Conséquence?
Des postes demeurent vacants en permanence, certaines régions
sont en déficit chronique (Ile-de-France,
France, Picardie, Rhône-Alpes...)
Rhône
et
l'on pare aux urgences : «Le taux de personne/s sans qualification
reconnue est actuellement de 18 % dans le secteur socio-éducatif.»
socio
Des professions exposées...
Inutile de le cacher, la quasi-assurance
assurance de décrocher un emploi ne
doit pas faire oublier que le secteur est exigeant.
geant. Le travail social,
c'est en effet de nombreux CDD, un travail souvent en soussous
effectif, une articulation parfois difficile avec la vie privée, sans
compter un investissement psychologique
gique éprouvant. « On
constate un fort turnover dans nos métiers. En moyenne, les
travailleurs sociaux restent rarement plus de 3 ans chez nous»,
témoigne Brigitte Lucas, responsable d'un centre de jour du Samu
social.
Sans compter des salaires peu motivants, avec 4 % seulement de
niveau bac + 3 ou plus (source : DREES). Pour les assistants de
service social, les conseillers en économie sociale et familiale, les
éducateurs, de niveau bac + 2, le salaire de début de carrière
s'échelonne entre 1400 € brut dans le public et 1600 € dans
dan le
privé.
... mais attractives
Indéniablement, leur motivation est à chercher ailleurs. Avant tout
dans cette volonté d'être utile aux autres, propre aux métiers de
l'humain, mais aussi dans la possibilité d'exercer «plusieurs métiers
en un». Un éducateur spécialisé pourra ainsi travailler auprès
d'enfants, d'adolescents, de personnes âgées, ayant des difficultés
sociales, psychiques ou un handicap. La variété des publics, des
statuts et des environnements de travail (centre d'action sociale,
établissement
lissement d'éducation spécialisée, foyer d'hébergement...)
permet de prévenir l'usure. Sans oublier des évolutions possibles
avec la validation des acquis de l'expérience
périence (VAE), des passerelles
entre formations et des responsabilités à prendre. Histoire de
d ne
pas rester en première ligne toute sa carrière.
DREES et DARES : services de statistiques des ministères de la Santé et de
l'Emploi.
Animation :
une mine d'emplois
Maisons des jeunes, centres municipaux, établissements
pour personnes handicapées, maisons de retraite, foyers
de travailleurs... les établissements publics, privés ou
associatifs qui offrent des carrières d'animateur ne
manquent pas. Quoique très variés, tous cherchent le
même profil : un jeune qui a la «pêche» et le désir d'aller
vers les autres. C'est d'ailleurs la richesse des contacts,
plus que les salaires (entre 1200 € et 2700 € brut
mensuels), qui motive les quelque 200000 animateurs
socioculturels que compte la France, dont 60000 dans le
social selon la DREES.
Côté recrutement
ecrutement : l'avenir semble des plus radieux, avec
60364 embauches prévues en 2008*. Contrairement aux
animateurs sportifs et culturels, leurs collègues du social
bénéficient plus volontiers de contrat à l'année, les
personnes en difficultés sociales, physiques
phy
ou
psychologiques ayant les mêmes besoins de janvier à
décembre...
Jusqu'à il y a peu, il était difficile de distinguer les
animateurs sociaux des autres animateurs. La récente
refonte des diplômes devrait offrir une meilleure
reconnaissance à cette spécialité. Désormais, BPJEPS et
DEJEPS proposent une mention «animation sociale».
* Animateurs socioculturels, de sport et de loisirs y sont confondus.
Source : CREDOC, 2008.