La Yechiva s`adresse à vous…
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1 Mars 2014—29 Adar I 5774 Chabbat : 18h11 - 19h21 N°96 La Yechiva s'adresse à vous… PAR RAPPORT AUX QUATRE COUPES Le Talmud de Jérusalem dit que les quatre parachioth — Chekalim, Zakhor, Para et Hahodech, — ne doivent pas nécessairement être lues au cours de quatre chabbatoth consécutifs. Il peut y avoir interruption entre elles excepté entre la troisième et la quatrième section : Para et Hahodech. Nous voyons de là qu’il existe une analogie entre ces quatre parachioth et les quatre coupes de vin du Séder où on ne fait pas, non plus, d’interruption entre la troisième et la quatrième coupe. Quel est donc le rapport entre les quatre parachioth et celles-ci ? Le Minhath Ani l’explique en établissant un parallèle avec les quatre expressions de délivrance que les quatre coupes représentent : 1) Véhotséti : Je vais vous soustraire à l’oppression de l’Egypte désigne l’arrêt des persécutions pour permettre aux Enfants d’Israël de relever la tête. Parallèlement, la parachath Cheqalim commence par les mots « ki tissa eth roch bené Israël - lorsque tu relèveras les têtes des Enfants d’Israël [pour les dénombrer]. 2) Véhitsalti : Je vous délivrerai de leur servitude - Il s’agit là de la libération de l’esclavage, d’une délivrance physique. Parallèlement, la parachath Zakhor nous rappelle le projet d’Amaleq qui vise essentiellement la disparition physique du LES QUATRE PARACHIYOT peuple d’Israël. Le chabbath avant roch ’hodech adar chéni, on sort deux sifrei 3) Végaaleti : Je vous affranchirai par un bras étendu et de terribles châtiments - Tora et on lit, dans le second, la parachath Cheqalim (début de la Ki-Tissa), en souvenir du temps du beith hamiqdach où Ce terme désigne la délivrance spirituelle des Enfants d’Israël enfoncés dans les parachath l’on annonçait, le premier adar, par l’intermédiaire des batei quarante neuf portes d’impureté. En effet, les dix plaies d’Egypte avaient pour but dinim de chaque ville, qu’il était temps de préparer le mahatsith essentiel d’inculquer aux Hébreux l’existence de D., Sa providence sur terre et hachèqel et de l’apporter au beith haMiqdach. Dès roch hodech sommes ainsi d’extirper de leur cœur l’idolâtrie égyptienne. Ainsi, la paracha relative à cette nissan, on utilisait pour les sacrifices les troisième expression de délivrance est celle de Para, de la vache rousse dont les ramassées ; les qorbanoth provenaient donc depuis cette date de la nouvelle offrande. De plus, disent nos Sages, D. savait que cendres ont le pouvoir de débarrasser les Enfants d’Israël de leur impureté. Haman, plus tard, ferait peser des cheqalim pour détruire Israël, 4) Vélaqahti : Je vous prendrai pour Moi comme peuple et Je deviendrai votre D. comme il est dit : «et les dix mille kikar d’argent je les ferai peser Il s’agit du quatrième et ultime stade où D. élit le peuple d’Israël en lui donnant la par ceux qui sont chargés de la besogne» (Esther 3, 9) ; c’est Tora. Cette quatrième expression de délivrance est à mettre en parallèle avec la pourquoi D. pria les enfants d’Israël d’apporter leurs cheqalim afin que ceux-ci fassent contrepoids à ses cheqalim à lui. quatrième paracha, parachath hahodech, qui expose la première mitsva donnée au d’abord, Voilà pourquoi nous lisons la parachath Cheqalim ce chabbath. peuple d’Israël, prélude à leur acceptation de toutes les mitsvoth. On lit ensuite la haftara «wayikhroth Yehoyada...» (Melakhim/ Nous comprenons à présent la raison pour laquelle il ne peut pas y avoir Rois II, 11), qui parle également de cheqalim. d’interruption entre la troisième et la quatrième paracha. En effet, comment Le chabbath qui précède Pourim {parachath Wayiqra), on sort à deux sifrei Tora et on lit dans le second la fin de la imaginer une libération spirituelle, le rejet de l’impureté d’Egypte, sans que soit nouveau parachath Ki-Thetsé : « Zakhor eth acher assa lekha Amaleq » proposée, en parallèle, une voie de sanctification ? L’abandon du mal ne doit pas « Souviens-toi de ce que t’a fait Amaleq». Il faut lire cette rester stérile mais être immédiatement suivi d’une progression vers le bien. Un paracha très minutieusement, dans le meilleur séfer Tora du beith homme ne peut apaiser sa conscience en disant : « Je ne fais rien de méchant ». hakenesseth, parce que la plupart des décisionnaires pensent que Son amendement ne sera réel que s’il agit également dans le sens positif. Les la lecture de cette paracha est un commandement positif de la (mitswath assé min haTorah). Les fidèles aussi bien que deux dernières expressions de délivrance sont indissociables : la délivrance Tora l'officiant devront avoir l’intention de s’acquitter de leur spirituelle de l’Egypte va de pair avec l’acceptation de la Tora et des mitsvoth, la obligation. seule voie qui puisse amener l’homme à la sanctification de son être. Le chabbath Para, on sort deux sifrei Tora. On lit, dans le second Au moment où l’on trouva la coupe de Yossef dans le sac de Binyamin (Parachat séfer, la parachath Para (Bamidbar 19), jusqu’au verset ...wehanèfech hanogaath titma ad haarev. Cette paracha, Mikets), tous les frères déchirèrent leur C’est pour cela que Yossef donna trois 22 d’après de nombreux décisionnaires, est également une obligation cents pièces d’argent à Binyamin et pas aux autres, car ainsi, en lui donnant de la Tora ; bien que d’autres soient d’un avis différent, il seulement à lui, c’est comme s’il avait enlevé aux autres, et rétabli la justice. convient de respecter l’opinion plus stricte. On lira donc cette Imré Cohen paracha-là également dans le meilleur séfer que possède le beith hakenesseth. Les fidèles aussi bien que l'officiant devront avoir l’intention de s’acquitter de leur obligation, comme nous l’avons expliqué plus haut (paragraphe 4), à propos de la parachath U« Un homme est Sage tant qu'il court après la sagesse. Il devient un Imbécile quand il Zakhor. Après la lecture de la parachath Para, on lit la hafiara, dans Yehezqel 36 «ben adam beith Israël yochevim al pense l'avoir trouvé. » admatham» où il écrit : «Je vous aspergerai d’eau pure et vous Rabbi Chlomo Ibn Gabirol serez purifiés». Le chabbath avant Rosh Hodesh Nissan, on sort deux sifrei Tora et on lit la parachath haHodech hazè lakhem roch hodachim dans le second. Lorsque roch hodech nissan tombe un chabbath, on Comment apparait Hachem dans la Méguila ? sort trois sifrei Tora. On fait monter six personnes pour le Réponse de la semaine dernière : Pourquoi אחשורושn’arrivait pas à dormir après le Diner premier séfer, dans lequel on lit la paracha de la semaine ; le avec אסתרet ? המן septième complète le nombre d’appelés habituels et il lit, dans le אסתרa invité אחשורושet המןà un diner. Il s’est alors demandé pourquoi אסתרy a convié second séfer, depuis ouveyom haChabbath chenei khevassim aussi המן, et a craint à un complot entre אסתרet המןcontre lui. Il a alors essayé de se ouverachei hodecheikhem. Celui qui est appelé pour maftir monte rassurer en se disant que lors du dernier complot, on l’avait prévenu, c’est pour cette alors lire la parachath haHodech dans le troisième séfer. raison qu’il a demandé qu’on lui apporte les journaux du royaume pour voir s’il avait Le chabbath Para et le chabbath ha’Hodech se suivent toujours, et Cheqalim et suffisamment récompensé son informateur afin d’être de nouveau informé en cas de s’il y a un chabbath de plus, c’est entre Zakhor ou entre Zakhor et Para qu’on l’intercalera. nouveau complot. Un jour qu’il était simplement assis sur son canapé, Amnon leva les yeux vers le ”sommet" de la bibliothèque familiale, là où étaient disposés les livres les moins utilisés. C’est alors que son regard se posa sur deux livres qui le firent bondir de son confortable fauteuil en s’écriant : « Qui donc a eu l’audace de m’offrir des livres pour ma Bar Mitsva ? » En effet, un jeune non religieux n’a que faire de la littérature ! Il préfère recevoir de l’argent, ou un appareil électronique, etc. Mais certainement pas de vulgaires livres ! Quelle idée de cadeaux ! Il grimpa sur une chaise, saisi par la curiosité et l’envie de critiquer, et attrapa les deux ouvrages dont l’épaisse couche de poussière qui les recouvrait en disait long sur l’usage qui en avait été fait jusque là. Sur le premier était écrit en gros : Kitsour ChouVhan Aroukh (Titre voulant dire littéralement : Abrégé de la Table dressée. Livre de lois extrêmement populaire.) « Un livre de cuisine ? Mais qui m’a offert un livre de cuisine ? » se demanda Amnon. Il l’ouvrit et tomba "par hasard" sur les lois concernant le "Amen" que l’on dit après chaque Bénédiction que l’on entend. Il commença à lire ce passage, simplement parce que comme tout Juif traditionaliste, il lui arrivait de fréquenter la synagogue et de justement répondre "Amen" sans trop savoir pourquoi. Il se mit à lire tout le chapitre, et puis encore un chapitre et encore un autre, etc. Le deuxième livre était le Sefer Ha’hinoukh (Livre énumérant les six cent treize commandements et leurs significations). Pendant les jours qui suivirent il dévora tout ce qu’il put trouver de "littérature ״Juive à la maison, et ce fut le début d’une merveilleuse histoire d’amour entre Amnon et la Torah... C'est ainsi qu'il devint par la suite le Rav Amnon Itshak Réfléchissons à Aman le mécréant, et nous constaterons une chose surprenante. Aman était vice-roi, il dominait le monde entier, tous les citoyens du roi Assuérus, dans cent vingt sept pays, se prosternaient devant lui. Il était immensément riche, au point de n’avoir eu aucun problème pour remettre dix mille kikkars d'argent à la disposition des agents royaux. Il avait de nombreux fils, une grande fortune et une multitude d’enfants (Esther 5-11), mais, parce qu’un seul juif dans le monde ne se prosterne pas devant lui, il n’a pas honte de déclarer à son épouse Zérech (verset 13) : mais tout cela est sans prix à mes yeux ! S’il nous avait déclaré tout ceci, nous lui aurions répondu sans aucun doute : « Mon cher Aman, que veux-tu exactement ? Tu as des milliards de gens qui se prosternent devant toi, pourquoi veux-tu particulièrement le juif Mordéhaï ? Il ne se prosterne pas à ta face... Et alors ?... » Mais Aman pensait tout autrement... Car telle est la nature de l’homme... Il ne regarde pas ce qu’il a, mais constamment ce qui lui manque... Le manque le plus insignifiant lui fait ressentir que tout cela est sans prix... A présent, après avoir cerné le caractère d’Aman, nous pourrons comprendre les paroles du Talmud (Houlin 139b) : « D’où savons-nous que Aman est rappelé dans la Torah ? Cet arbre » (en hébreu « hamin haets » « העץ-»המן, il s’agit des mêmes lettres, sans la ponctuation on peut lire « Aman » )»»המן. Ces mots ont été dits à Adam après avoir mangé du fruit de l’arbre défendu (Béréchit 3-11): « »המן העץ אשר צויתיך לבלתי אכל ממנו אכלתCet arbre dont Je t'avais défendu de manger, tu en as donc mangé ? Il faut comprendre quel est le rapport entre les paroles dites à Adam et celles de Aman fils de Hamedata, l’Agaghite ? Est-ce qu’il s’agit d’une simple allusion dans les lettres du mot « Aman » et celles du mot « Amin », dont la compréhension est complètement différente, ou autre chose ? Effectivement, voici l’explication : il y a une similarité entre ce qui a été dit à Adam et à Aman le mécréant... Tout comme Aman le mécréant ne s’est pas contenté de tous les milliards de gens qui se prosternaient devant lui, cela n’avait aucune valeur à ses yeux tant que Mordéhaï ne se prosternerait pas à sa face, ainsi Adam ne s’est pas contenté de tout le bien du gan éden, et il a eu besoin de manger du fruit de cet arbre qui lui avait été défendu... Voici donc le grand danger : la nature de l’homme est de ne pas se contenter de ce qu’il possède, mais de toujours vouloir plus... Cet attribut, nous ne devons pas l’oublier et nous devons être très vigilants, car il risque d’entraîner l’homme à trébucher fréquemment et à tomber au plus bas ! Nétivé Or Question : Est-il permis de souscrire à une assurance vie ? Réponse : L’origine de cette question réside dans le fait que nous avons la Emouna (la Foi) en Hachem qui nourrit et subvient aux besoins de toutes Ses créatures. Il y a donc lieu de débattre sur le fait de souscrire à une assurance vie, car « il n’y a pas d’obstacle devant la délivrance d’Hachem », et il est certain que l’homme se doit de placer sa confiance en Hachem, qui subviendra aux besoins de tous ses héritiers après lui. S’il était décrété par le Ciel sur les descendants, qu’ils doivent vivre dans la misère, aucune assurance vie ne pourrait y changer quelque chose, car il est même probable qu’ils perdraient tout l’argent de cet héritage. C’est pour cela qu’à priori, il n’y a pas de sens à souscrire à une telle assurance. Qui plus est, cela peut être assimilé à un manque de confiance en Hachem. De plus, le fait de souscrire à une assurance vie, dans laquelle sont exprimés des termes pouvant entraîner des malheurs sur la personne, par exemple, « Si Mr, Mme X meurt, nous paierons telle somme à ses héritiers ». Des telles expressions représentent ce que l’on appelle « Ouvrir sa bouche au Satan » (Al Tifta’h Pé LaSatan), car dire (ou signer) des paroles de mauvais augure, peut entraîner leur réalisation immédiate. Cependant, nous avons expliqué la semaine dernière, au sujet de la Hichtadlout (l’effort personnel de l’homme) pour la Parnassa (la subsistance matérielle), que la volonté d’Hachem est que le monde soit géré et dirigé, de façon générale, par le naturel. Il n’est pas tellement fréquent qu’Hachem accomplisse des miracles dévoilés pour diriger le monde. Et même quand c’est le cas, pour de très grands Tsadikim (justes) qui le méritent, Il ne le fait que pour une grande nécessité. C’est pourquoi, notre maitre le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l écrit que même s’il est enseigné dans la Guémara Sota (48b) que l’attitude des gens pieux (« H’assidim » selon la définition du Talmud) est de ne jamais se soucier du lendemain, et qu’ils ne se fatiguent que pour obtenir la subsistance du jour, mais pour ce qui est du lendemain, ils placent toute leur confiance en Hahsem qui leur procurera tout ce dont ils ont besoin, malgré tout, cet enseignement ne concerne qu’une élite d’individus, très élevés dans la Torah, et qui, du fait de leur niveau, n’ont plus le droit de s’interroger sur le lendemain. Mais pour ce qui est de la généralité des individus, il est tout à fait permis de se soucier même d’un argent dont on n’a pas besoin aujourd’hui, à la seule condition de garder à l’esprit que ce n’est pas notre effort personnel pour aller gagner cet argent, qui nous le fait obtenir, mais que seule la décision d’Hachem définie le fait que nous l’obtiendrons. Il est strictement interdit de considérer que c’est notre intelligence personnelle et notre faculté qui nous fait réussir dans nos affaires. C’est d’ailleurs ce qu’écrit le Meïri dans son commentaire sur Michlé (chap.19 verset 21), que l’homme doit placer sa confiance en Hachem dans tout ce qu’il entreprend, sans s’appuyer sur son effort ou ses capacités au point de croire que c’est sa force et ses efforts qui l’ont fait parvenir jusque là. Bien au contraire, même s’il doit aussi être actif (il doit fournir un effort personnel pour obtenir sa Parnassa), il doit placer sa confiance en Hachem. Mais il ne doit pas aller non plus à l’autre extrême, au point de placer toute sa confiance en Hachem, sans fournir d’effort personnel, car dans tous les domaines, l’empressement est digne de louanges, et la paresse est détestable. Seulement, avec son effort personnel, l’homme doit placer sa confiance en Hachem et doit faire dépendre sa réussite de Lui. Comme il est dit : « De peur que tu dises : C’est ma force et la puissance de mon bras qui me donnent la possibilité de me battre. Tu te souviendras que c’est Hachem ton D. qui te donne la force pour te battre … » (Dévarim). Par conséquent, notre maître, le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l écrit que celui qui souscrit à une police d’assurance vie, ne transgresse aucun interdit, puisqu’en définitif, il croit au fait que c’est Hachem qui gère et dirige les choses, et que son action ne s’inscrit que dans le cadre de l’effort personnel que l’on investit de la même manière dans nos affaires liées à la Parnassa. C’est ainsi qu’il est expliqué par les Tossafot sur la Guémara Bava Kama (70b), au nom de Rabbenou Tam. Les Tossafot débattent sur l’interdit de prêter de l’argent avec intérêt. Ils font remarquer que si l’on prête de l’argent à un non juif, il est permis de prendre un intérêt, mais que nos maitres nous l’ont interdits, de peur de s’habituer à cela, et d’en arriver à le faire même avec un juif. Sur cela, les Tossafot écrivent, qu’à leur époque (moyen âge), il était totalement permis de prêter de l’argent avec intérêt à des non juifs, puisque ils vivaient parmi eux, et qu’ils n’avaient pas la possibilité de se nourrir autrement que par le commerce et les affaires avec les non juifs. En particulier, avec les impôts et taxes très élevés qu’ils devaient payer au roi, ainsi qu’aux princes. C’est pour cela que les Tossafot tranchent que dans de telles situations, il est permis de prêter de l’argent à un non juif, même avec intérêt. Le TOUR, ainsi que MARAN dans le Choul’han Arouh’ (Yoré Dea chap. 159) tranchent également cette Halah’a. Nous pouvons déduire de leurs propos qu’il n’y a pas lieu de craindre à un manque de confiance en Hachem, puisqu’ils ont permis, par difficulté, de prêter de l’argent avec intérêt à un non juif, afin de pouvoir se nourrir, sans pour autant trancher que l’homme doit espérer la délivrance d’Hachem sans passer par des moyens naturels pour se nourrir. Tout effort personnel, dans tous les domaines matériels de l’homme, est souhaité par Hachem, et parmi ces efforts, est inclue même la souscription à une assurance vie. C’est également ainsi que tranchent d’autres grands décisionnaires de ces dernières générations. Parmi eux, le chou’t LEH’EM CHELOMO, qui fut aussi consulté sur le fait que la souscription à une Assurance vie peut entraîner la prononciation de paroles de mauvais augure, qui peut provoquer leur réalisation, et il répondit qu’il n’y avait aucune crainte à avoir, puisque le RIBACH écrit (chap.114) qu’il est permis à un homme, même en bonne santé, de préparer sa tombe, ainsi que ses linceuls, même de son vivant, preuve en est faite à partir de la Guémara. Le Leh’em Chélomo ajoute que son oncle, le Gaon Rabbi Naftali z.ts.l, avait luimême souscrit à une assurance vie, et que s’il y avait le moindre interdit, il ne l’aurait jamais fait. Conclusion: Il est permis de souscrire à une Assurance vie, à la condition que tout soit fait selon la Halah’a, sur les fondements de notre Torah, dont les chemins sont agréables, et les voies ne sont que paix.