Web sémantique
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Web sémantique
SRETI : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication Morgan MAGNIN Bureau S214 morgan.magnin CHEZ irccyn.ec-nantes.fr http://www.irccyn.ec-nantes.fr/~magnin/ Vendredi 2 décembre 2005 Public : EI3 Info - p. 1 - Petit historique d’Internet (1) 1962 : l’US Air Force souhaite la création d’un réseau de communication militaire capable de résister à une attaque nucléaire. 1964, modèle de Paul Baran : réseau sous forme de grande toile (et non plus centralisé). 1969 : réseau expérimental ARPANET, créé par l'Advanced Research Projects Agency dépendant du Department of Defense 1972 : invention du courrier électronique par Ray Tomlinson Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 2 - Petit historique d’Internet (2) 1972 : débuts du travail autour du protocole TCP pour acheminer des données sur un réseau en les fragmentant en petits paquets. 1978 : le protocole TCP est scindé en deux protocoles : TCP et IP 1984 : introduction du système de nommage Domain Name Service (DNS) 1980 : mise au point d’un système de navigation hypertexte par Tim Berners-Lee, chercheur au CERN de Genève. 1989 : Tim Berners-Lee met au point le protocole HTTP (Hyper Text Tranfer Protocol), ainsi que le langage HTML (HyperText Markup Language) permettant de naviguer à l'aide de liens hypertextes, à travers les réseaux. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 3 - Fonctionnement d’Internet : rappels (1) Internet : modèle en couches, calqué sur le modèle OSI. Protocole : ensemble de règles qui définissent un langage afin de faire communiquer plusieurs ordinateurs. Définis par des normes ouvertes, les RFC. IP (Internet Protocol) : définition du mode d'échange élémentaire entre les ordinateurs participant au réseau en leur donnant une adresse unique sur le réseau. TCP (Transmission Control Protocol) : établissement de la connexion et du contrôle de la transmission. Protocole de remise fiable (s'assure que le destinataire a bien reçu les données). – HTTP (HyperText Transfer Protocol) : chargement des pages Web. – HTTPS : pendant sécurisé du HTTP. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 4 - Fonctionnement d’Internet : rappels (2) – – – – – – FTP (File Transfer Protocol) : transfert de fichiers sur Internet SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) : échange du courriel en envoi. POP3 (Post Office Protocol version 3) : mode d'échange du courriel en réception. IMAP (Internet Message Access Protocol) IRC (Internet Relay Chat) : discussion instantanée. NNTP (Network News Transfert Protocol) : transfert de message utilisé par les forums de discussion Usenet – DNS (Domain Name System) : système de résolution de noms Internet. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 5 - Bibliographie autour de l’histoire d’Internet http://www.commentcamarche.net/histoire/internet.php3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet#Histoire http://www.7-dragons.com/portail/internet/histoire-internet.php Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 6 - Sommaire Introduction Vers un nouvel Internet ? Communiquer Collaborer Le nerf de la guerre : l’indexation Conclusion Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 7 - Sommaire Introduction Vers un nouvel Internet ? Web 2.0 Web sémantique Communiquer Collaborer Le nerf de la guerre : l’indexation Conclusion Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 8 - Vers un nouvel Internet ? W3C : World Wide Web Consortium Fondé en octobre 1994 Promotion de la compatibilité des technologies du World Wide Web Emet des recommandations, pas des normes Gestion conjointe : MIT, European Research Consortium for Informatics and Mathematics (ERCIM) et l'Université Keio. Intérêts pas toujours convergents avec les intérêts économiques Web 2.0 … Et/ou Web sémantique ? Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 9 - Qu’est-ce que le Web 2.0 ? Terme fourre-tout (buzzword) Désigne la manière dont nous allons travailler et interagir avec l’information sur le web. Technologies qui permettent aux données de devenir indépendantes de la personne qui les produit ou du site dont elles viennent. L’information peut être tranchée en unités qui jaillissent librement d’un site à un autre, souvent avec des manières que le producteur n’avait pas prévu. Source : http://www.elanceur.org/ Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 10 - Quelques définitions (1) Selon Kevin Kelly : « Le web 2.0 repose sur un ensemble de modèles de conception : des systèmes architecturaux plus intelligents qui permettent aux gens de les utiliser, des modèles d’affaires légers qui rendent possible la syndication et la coopération des données et des services… Le web 2.0 c’est le moment où les gens réalisent que ce n’est pas le logiciel qui fait le web, mais les services ! » Source : http://blogs.zdnet.fr/index.php/2005/10/30/web-20/ Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 11 - Quelques définitions (2) Selon Cyril Fievet : Deux aspects caractérisent le web 2.0 : les usages, marqués par le partage et la prise de parole des individus : peer to peer, blogs, wikis, réseaux sociaux, etc. les techniques, démultipliant le champ des possibles et notamment l’interactivité du Web : ce sont souvent des langages ou standards anciens mais qui parviennent à maturité, sont mieux maîtrisés ou utilisés conjointement pour produire des choses nouvelles (RSS, AJAX, Ruby…) Source : http://blogs.zdnet.fr/index.php/2005/09/28/le-web-20-lafranaise/ Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 12 - Quelques définitions (3) Selon Anicet Mbida : Web 1.0 : Type de Web : statique. Période : 1994-1997 Technologies associées : HTML, GIF Caractéristiques : pages Web = documents statiques rarement mis à jour. Web 1.5 Type de Web : dynamique Période : 1997-2003 Technologies associées : DHTML, ASP, CSS Caractéristiques : pages Web : construites à la volée à partir d'une ou plusieurs bases de données. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 13 - Quelques définitions (4) Web 2.0 Type de Web : collaboratif Période : 2003 Technologies associées : Ajax, DHTML, XML, Soap Caractéristiques : l'utilisateur devient contributeur, il publie des informations et manipule les données. Source : http://www.01net.com/article/294819.html Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 14 - AJAX (1) Asynchronous JavaScript And XML : méthode informatique de développement d'applications Web. Représente l’utilisation conjointe de : HTML (ou XHTML) et CSS pour la présentation des informations ; DOM et JavaScript pour afficher et interagir dynamiquement avec l'information présentée ; XML, XSLT et l'objet XMLHttpRequest pour échanger et manipuler les données de manière asynchrone avec le serveur web. Utilisation de ces applications au sein de navigateurs Web. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 15 - AJAX (2) Traditionnellement : Requête envoyée au serveur HTTP, qui agit en fonction de l'action et des données reçues, et retourne une nouvelle page. Consommation inutile de bande passante Temps de réponse de l'application dépendant fortement du temps de réponse du serveur HTTP. Avec AJAX : Envoie de requêtes au serveur HTTP pour récupérer uniquement les données nécessaires en utilisant la requête HTTP XMLHttpRequest Feuilles de style (CSS) et langage Javascript côté client pour interpreter la réponse du serveur HTTP. Plus de réactivité Seul le chargement initial peut être pénalisé. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 16 - AJAX (3) XMLHttpRequest : Objet Javascript permettant d'obtenir des données au format XML à l'aide de requêtes HTTP Permettant de charger des données depuis une autre page sans pour autant quitter celle où l’on se trouve ! Ce n’est pas un standard du W3C ! Applications AJAX : doivent être testées de manière très complète à cause des différences entre navigateurs. Idée principale : proposer des interfaces plus réactives et plus riches Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 17 - AJAX (4) Une révolution… … ou un « buzz » marketing ? Désigne le bon sens, l’utilisabilité et l’utilisation conjointe de techniques loin d’être nouvelles. Remplace le HTML Maître mots : Réactivité Utilisabilité Quid des standards et de l’accessibilité ? Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 18 - Bibliographie sur les technologies du Web 2.0 Définition : http://fr.wikipedia.org/wiki/AJAX http://www.framasoft.net/article3991.html Ajax : http://www.01net.com/article/294818_a.html http://www.01net.com/article/294818.html http://blogs.zdnet.fr/index.php /2005/09/05/ajax-vers-un-nouveau-web/ http://www.internetactu.net/index.php?p=6144 Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 19 - Un exemple de site Web 2.0 (1) Google Maps - http://maps.google.com/ 1 - Chargement par le navigateur d’une carte beaucoup plus grande que celle affichée et du code Javascript permettant de la manipuler. 2 - Quand on clique sur les boutons pour déplacer la carte, aucune requête n'est envoyée au serveur. Le code Javascript déplace la grande carte stockée en mémoire en utilisant DHTML. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 20 - Un exemple de site Web 2.0 (2) 3 - Quand l'internaute zoome sur la carte ou qu'il la déplace dans une zone limitrophe, le code Javascript envoie une requête au serveur via la fonction XMLHTTPRequest pour recevoir les prochains morceaux de carte à afficher. Il invoque alors un service Web sur le serveur. 4 - Ce dernier renvoie les morceaux manquants dans un format JSON, une sorte de Javascript binaire. 5 - Les données reçues sont interprétées et affichées par Javascript dans la fenêtre du navigateur. Si l'on repart en arrière, l'affichage est immédiat, car les données sont déjà dans l'antémémoire. Source : http://www.01net.com/article/294821.html Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 21 - D’autres exemples de sites web 2.0 http://www.meebo.com/ : accès en ligne à différentes messageries instantanées http://www.writely.com/ : traitement de textes en ligne (Word, OpenOffice, etc.) http://www.zimbra.com/ : gestion calendrier/clients/etc. à la Outlook http://webserver002.goowy.com/ : environnement de travail en ligne http://www.andale.com/ : analyse l’information des ventes venant d’eBay http://www.housingmaps.com : combine les annonces immobilières de la Craigslist avec la capacité des Google Maps pour visualiser rapidement une carte satellite de l’adresse exacte. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 22 - Fonctionnement pratique Construction de nouveaux services à partir de : L’information existante De données De services Réutilisation des informations d’une manière non prévue par les créateurs initiaux Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 23 - Web 1.0 vs Web 2.0 Web 1.0 --> Web 2.0 DoubleClick --> Google AdSense Ofoto --> Flickr Akamai --> BitTorrent mp3.com --> Napster Britannica Online --> Wikipedia personal websites --> blogging domain name speculation --> search engine optimization page views --> cost per click content management systems --> wikis • Source : http://www.oreillynet.com/pub/a/oreilly/tim/news/2005/09/30/what-isweb-20.html Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 24 - Web 2.0 : pour Emergence d’un système de recommandation : filtrage de l’information Plate-forme d'échange Soutien du web sémantique Monétarisation accrue Ajax et/ou Flash ? Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 25 - Web 2.0 : contre Tout le monde en parle… Mais qu’est-ce véritablement ? Techniquement : du HTML, du Javascipt, des feuilles de style CSS, des bases de données, etc., i.e. c’est le Web ! Créer une entreprise Web 2.0, c’est créer une boîte dans le seul espoir qu'elle soit rachetée par Yahoo ou Google ? Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 26 - Bibliographie sur le Web 2.0 Guide du Web 2.0 : http://www.elanceur.org/ Article fondateur du Web 2.0, par Tim O’Reilly : http://www. oreillynet.com/pub/a/oreilly/tim/news/2005/09/30/what-is -web-20.html Collectif recensant les experts francophones du Web 2.0 : http://louvre-boite.viabloga.com/texts/phenix.shtml Dossier consacré au Web 2.0 par 01net. : http://www.01net.com /article/294818.html Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 27 - De l’utilité de l’évolution du web (1) Recommandations du W3C pour présentation des contenus et leur proximité symbolique par les liens hypertextuels. Même partiellement respectées, une certaine efficacité. Mais déficit de maîtrise des contenus en raison même de leur volume. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 28 - De l’utilité de l’évolution du Web (2) Déplacement des objectifs de standardisation De la perspective du rapprochement pratique des informations Vers celle de leur distinction via toutes sortes de discriminations informatiques et humaines. Source : http://websemantique.org/ReperePointDepart Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 29 - Limites du Web actuel (1) Actuellement, le contenu du Web est fait pour des lecteurs humains, mais pas pour des ordinateurs. Problème pour les recherches, le moteur de recherche ne comprenant pas le sens des documents indexés . Généralement, les moteurs ne savent répondre qu'à deux questions : Quelles sont les pages contenant le terme X ? Quelles sont les pages les plus populaires au sujet de Y ? Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 30 - Limites du Web actuel (2) Incapacité à répondre à des questions telles que « Quelle est le club de sport la plus proche ayant un cours de squash ? » Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 31 - Idée sous-jacente au web sémantique Ce n'est pas : faire en sorte que les ordinateurs puissent comprendre le langage humain ou fonctionner en langage naturel ; programmer une intelligence artificielle permettant au Web de réfléchir. C’est : regrouper l'information de manière utile, comme pour une gigantesque base de données, où tout est écrit en langage structuré. Autrement dit : donner aux informations un sens que même les ordinateurs peuvent « comprendre ». Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 32 - Problématique du Web sémantique (1) Enjeu : mettre au point un langage universel afin de décrire les données et les rendre interopérables. Faire en sorte que la machine soit capable d’établir des relations avec des objets. Pour ce faire, l'humain doit aider l'ordinateur à « comprendre et interpréter ». Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 33 - Problématique du Web sémantique (2) A terme, les ordinateurs accèderont à une variété d'informations diverses et multiples, des informations souvent contradictoires. Et devront être capable de les discriminer : production de synthèse compréhensible pour le cerveau humain. Les meta-tags : une première avancée, très minime Principe : mettre à disposition un langage de recherche, qui complète le web d'aujourd'hui, et qui rende son contenu intelligible par des applications différentes. Autrement dit : donner du sens au web (d’où le terme « sémantique ») Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 34 - Web sémantique (1) « Le Web sémantique n'est pas un Web séparé, mais une extension du Web actuel dans lequel l'information est munie d'une signification bien définie permettant aux ordinateurs et aux personnes de mieux travailler en coopération. » T. Berners-Lee , J. Hendler et O.Lassila, Scientific American 2001 Entièrement fondé sur le Web « classique » : un moyen de publier et consulter des documents. Mais les documents traités par le Web sémantique contiennent : Non pas des textes en langage naturel (français, espagnol, chinois, etc.) Mais des informations formalisées pour être traitées automatiquement. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 35 - Web sémantique (2) Documents générés, traités, échangés par des logiciels qui permettent, souvent sans connaissance informatique : de générer des données sémantiques à partir de la saisie d'information par les utilisateurs d'agréger des données sémantiques afin d'être publiées ou traitées de publier des données sémantiques avec une mise en forme personnalisée ou spécialisée d'échanger automatiquement des données en fonction de leurs relations sémantiques de générer des données sémantiques automatiquement, sans saisie humaine, à partir de règles d'inférences. Source : Wikipedia - http://fr.wikipedia.org/wiki/Web_sémantique Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 36 - Intérêt du web sémantique Objectif : arriver à un Web « intelligent », où les informations ne seraient plus stockées mais « comprises » par les ordinateurs afin d'apporter à l'utilisateur ce qu'il cherche vraiment. Source : http://developpeur.journaldunet.com/tutoriel/xml /021115xml_websemantique1a.shtml Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 37 - Le web sémantique concrètement Rendre sémantique le web, c'est : Compléter les balises HTML par des balises porteuses de sens (XML) ; Multiplier et organiser les mots-clés dans le document même (sans que le lecteur ne voit de différence) ; Substituer à certaines animations Flash des animations SVG dont le texte est lisible pour les moteurs de recherche. A un niveau plus élevé : indexer toutes les ressources du web, documents et services (norme Resource Description Framework), pour une exploitation optimale. Source : http://websemantique.org/GuideWikiDifferences Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 38 - Pourquoi sémantique ? Parce que l'accès discriminé aux données constitue une longue perspective au cheminement incertain et ambitieux en comparaison de la relative facilité du succès quantitatif du premier web et au regard des faibles retombées de cet effort qui n'en n'est qu'à ses débuts. Parler de web sémantique, c'est supposer un potentiel extrêmement prometteur centré sur les possibilités de maîtrise des contenus. Source : http://websemantique.org/ReperePointDepart Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 39 - Ce que change le web sémantique (1) Grâce au Web sémantique, les moteurs de recherche n'auront plus à interpréter les pages HTML et à tenter d'y découvrir des mots clés. Chaque document (page XHTML, fiche XML) se décrit à l'aide d'un vocabulaire normé, reposant sur une ontologie. Une ontologie est un dictionnaire de définitions, qui découple le sens d'un concept de son « implémentation » linguistique : bon de commande, purchase order, Schein von Bestellung, etc. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 40 - Ce que change le web sémantique (2) La langue et les différences culturelles ne devraient ainsi plus être un frein aux interactions automatiques entre machines. Le Web sémantique s'appuie sur les standards RDF et OWL : RDF fournit le mécanisme technique pour représenter des relations entre ressources ; OWL s'appuie sur RDF pour guider les entreprises dans la construction d'ontologies. Source : http://www.01net.com/article/242540.html Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 41 - Les outils du web sémantique XML ne suffit pas : Langage de description de document Permet de structurer l’information Mais il ne donne pas la signification de ses structures ! C’est RDF qui permet de définir les structures : Triplets de type sujet/verbe/complément Mode de stockage des définitions Comparable, dans l’esprit, à une feuille de style CSS Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 42 - Rôle des concepteurs de sites web Selon Karl Dubost (in http://www.ledevoir.com /2004/07/26/59857.html), les concepteurs de sites Web devront permettre aux machines d'accéder aux données en structurant et en organisant les diverses informations qui composent une page Web Exemple : joconde.jpg L’ordinateur, contrairement à l’humain, ne sait rien du tableau par la seule donnée du fichier : Historique Créateur Lieu d’exposition, … Une première solution : introduction de méta-données Actuellement, peu d’applications concrètes de Web sémantique. Celles qui existent sont surtout destinées à des professionnels. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 43 - Principes techniques du web sémantique Fondations : les protocoles et langages standards du Web : le protocole HTTP les URI le langage XML À ces standards s'ajoutent ceux qui sont propres au Web sémantique : RDF : modèle conceptuel permettant de décrire toute donnée RDF Schema : langage permettant de créer des vocabulaires, ensembles de termes utilisés pour décrire des choses OWL : langage permettant de créer des vocabulaires complexes à des fins de traitements logiques poussés (inférences) Standards ouverts issus du W3C Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 44 - Quelques applications du web sémantique RSS Réseaux sociaux et FOAF (Friend of a Friend) Open Directory - DMOZ Voir http://sig.levillage.org/index.php?p=536 Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 45 - FOAF (1) Friend Of A Friend Application du web sémantique Vocabulaire permettant de décrire les personnes et les relations qu’elles entretiennent. L’utilisateur crée son fichier FOAF avec les informations de son choix : État civil Entreprise Liens avec d’autres personnes, nature de ces liens Projets Etudes Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 46 - FOAF (2) Des moteurs utilisant les données FOAF peuvent alors répondre à des questions telles que : « Quelles sont les personnes de moins de 30 ans habitant à Nantes, ayant un site web et aimant jouer au go ? » Exemple : http://iokanaan.net/iokanaan-foaf.xrdf Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 47 - Bibliographie Web Sémantique Définition Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki /Web_s%C3%A9mantique Pour une première approche technique : http://www.internenettes .fr/savoir/websemantic.html Présentation grand public du web sémantique : http://www. ledevoir.com/2004/07/26/59857.html Créer un site web sémantique : http://xmlfr.org /documentations/articles/010312-0001 Cours de Serge Stinkwich : http://www.iutc3.unicaen.fr/~stincs /2003-06-19.pdf Texte fondateur : http://www.urfist.cict.fr /lettres/lettre28/lettre28-22.html Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 48 - Introduction à RDF (1) RDF = Resource Description Framework RDF est un mode de stockage des définitions, basé sur la théorie des triplets. Tout document est décrit par les occurrences des trois données sujet/verbe/complement… ou plutôt : sujet, prédicat, objet (ou objet, attribut, valeur) A chaque tag XML correspond un triplet dans RDF. Représentation graphique de RDF : Sujet et objet sont représentés par des ellipses appelées « nœuds » Prédicat par une flèche qui va du sujet à l’objet Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 49 - Introduction à RDF (2) RDF permet de définir des méta-données afin de préciser les caractéristiques d'une information, comme le typage de certains termes et expressions. Des « triplets » se chargent d'associer les meta-données définies en amont (par groupe de trois). Les triplets combinent les termes par trois afin de composer des concepts de base. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 50 - Introduction à RDF (3) Les liens Web : utilisent des paires, comme l'association "Tim Berners-Lee" + "W3C". Le Web sémantique ajoute un troisième terme pour « typer » l'information: <Tim Berners-Lee> <fondateur> <W3C> <Morgan Magnin> <enseignant><Centrale Nantes> <Xavier Borderie> <employé> <Journal du Net> <François> <ami> <Jacques> Bien programmé, un ordinateur peut parfaitement décider quel fait doit logiquement être rattaché à un autre. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 51 - RDF et URI (1) Différence avec l’Intelligence Artificielle : IA : centralisation des données dans une BDD Web sémantique : les données peuvent être n’importe où, l’agent intelligent les récupère au cours de son parcours sans qu’elles aient besoin d’être stockées. Chaque partie du triplet RDF possède un identifiant baptisé Uniform Resource Identifier (URI) qui permet à l’agent de le repérer. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 52 - RDF et URI (2) Rôle des URI : Assurer que les concepts ne sont pas simplement des mots dans un document Mais plutôt qu’ils sont attachés à une définition unique trouvable sur le web. Possibilité, si les ordinateurs partagent les mêmes définitions, de travailler en peer to peer. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 53 - Place de XML, RDF et URI dans le web sémantique Un support qui organise le document : XML Un « langage » définissant la structure, i.e. la signification des tags XML : RDF Un univers non centralisé, mondial, qui partage ses définitions grâce, notamment, aux URIs Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 54 - Pourquoi parler d’ontologie ? (1) En philosophie : étude de l’être en tant qu’être Mais ici, terme emprunté au vocabulaire de la logique formelle. Une ontologie est la spécification formelle de la représentation des concepts, objets et entités, et de leurs relations. Taxonomie : définition de classes d’objets et de leurs relations Exemple : classification des animaux en embranchements, classes, ordres, familles, genres, espèces et sous-espèces Règles d’inférence telle que « si un code département est associé avec un code région et qu’une adresse utilise ce code département, alors cette adresse est associée avec le code région » Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 55 - Pourquoi parler d’ontologie ? (2) Une ontologie : Une taxonomie ; Un répertoire de règles d’inférence dans un domaine de connaissance donné. Langage permettant d’écrire des ontologies : OWL (Web Ontology Language) Combinaison OWL + RDF : création d’applications capables d’utiliser et de traiter les informations contenues dans des documents, indépendamment des humains. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 56 - Pourquoi parler d’ontologie ? (3) Illustration dans le commerce électronique : Un agent intelligent cherche les voitures correspondants à mes critères, compare les prix, vérifie la disponibilité, les délais de livraison, … Appel sur mon téléphone -> les autres appareils sonores voient leur volume baissé automatiquement. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 57 - RDF et ontologies RDF et OWL tentent de décrire des ontologies. L'ontologie est la description précise des termes et des relations d'un sujet précis. Avec des ontologies précises et complètes, les ordinateurs peuvent agir comme s'ils comprenaient les informations qu'ils transmettent. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 58 - Bibliographie sur RDF Présentation « RDF in real life » par le W3C : http://www.w3.org /2003/Talks/semtour-athens-rdfapp/Overview.html Les avantages de RDF : http://www.w3.org/2003/Talks/semtourathens-rdfapp/Overview.html Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 59 - URI (1) Protocole mis en place pour le World Wide Web qui normalise la syntaxe de courtes chaînes de caractères désignant un nom ou une adresse d'une ressource, physique ou abstraite. URL : cas particulier des URI. Tous les hyperliens du Web sont exprimés sous forme d'URI. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 60 - URI (2) URI d'usage courant : ftp://ftp.ec-nantes.fr : schéma ftp pour le service FTP http://www.ec-nantes.fr : schéma http pour le service HTTP mailto:[email protected] : schéma mailto pour les adresses électroniques news:comp.infosystems.www.servers.unix : schéma news pour les newsgroups Usenet telnet://melvyl.ucop.edu/ : schéma telnet pour les services interactifs via le protocole telnet Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 61 - OWL Basé sur la recherche effectuée dans le domaine des logiques de description. Format de fichier pour certaines logiques de descriptions. Permet de définir des terminologies (concepts et propriétés) pour décrire des domaines concrets. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 62 - Bibliographie sur URI et OWL http://fr.wikipedia.org/wiki/URI http://www.lacot.org/public/introduction_a_owl.pdf http://fr.wikipedia.org/wiki/Web_Ontology_Language http://www.la-grange.net/2004/08/05#rdf-poete Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 63 - Qu’est-ce que la syndication de contenu ? Procédé permettant à l'éditeur d'un site Web de proposer tout ou partie de son contenu pour la publication (généralement automatisée) sur un autre site Web. Plusieurs formats : RSS (RDF Site Summary, Rich Site Summary, Really Simple Syndication) ATOM Parallèle avec Google News Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 64 - Un peu d’histoire 1999: portail My Netscape Network (MNN) Juillet 1999 : RSS 0.91 Dès lors, développements dans deux directions différentes. 0.92, 0.93, 0.94 et enfin 2.0. RSS 1.0 par le groupe de travail RSS-DEV Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 65 - Introduction à RSS Format XML de syndication le plus utilisé actuellement sur Internet Moyen de décrire le contenu d’un site à l’aide de balises spécifiques. Gestion manuelle ou automatique (Content Management System - CMS) Icône Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 66 - Structure d’un fichier RSS <?xml version="1.0"?> <rss version="0.92"> <channel> <title>Titre du site Web/du flux syndiqué</title> <link>Adresse du site</link> <description>Description du site/flux</description> <lastBuildDate>Dernière date de publication du flux</lastBuildDate> <language>fr-fr</language> <webMaster>Le nom du webmaster</webMaster> <item> <title>Titre de l'article 1</title> <description>Description rapide du contenu de l'article 1</description> <link>Adresse absolue (lien permanent) de l'article 1</link> </item> </channel> </rss> Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 67 - Différences RSS/ATOM Dans RSS : title, link, date, language, creator, subject, description, content Dans ATOM : title, link, issued, modified, id, author, subject, summary, content ATOM : soutenu par le W3C, Google… Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 68 - Utilisations possibles de la syndication Affichage automatique, sur un site Internet donné, d'informations provenant d'un autre site. Lecture dans un logiciel dédié, appelé « agrégateur » ou « lecteur RSS » API Agrégateurs en ligne Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 69 - Inconvénients de la syndication La lecture d’un flux RSS dépend du bon vouloir du visiteur. Technologie encore trop « neuve » du point de vue des néophytes ? Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 70 - Avantages de la syndication Alternative au spam Accéder plus rapidement à l’information Fidéliser les visiteurs Segmentation des contenus Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 71 - Bibliographie sur la syndication RSS, Blogs - Un nouvel outil pour le management, par JeanClaude Morand, M2 Editions, novembre 2005 Définition : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndication http://planetes.joueb.com/news/12.shtml Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 72 - Sommaire Introduction Vers un nouvel Internet ? Communiquer Présentation des blogs Blogs et enseignement/politique/entreprise Conseils et cas d’étude Collaborer Le nerf de la guerre : l’indexation Conclusion Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 73 - L’essor des blogs 1996 : Les premiers blogs - http://oldweblogscomblog.scripting. com/historyOfWeblogs 1999 : Lancement de Blogger 11 septembre 2001 Janvier 2003 : Skyrock propose ses Skyblogs Septembre 2003 : Europe 2 Courant 2004 : des journalistes du Monde, du Nouvel Obs et de Libé bloguent officiellement. 11 décembre 2004 : Libération titre sur La blog génération 15 décembre 2004 : M6 lance son service de blog, juste après Le Monde http://embruns.net/blogosphere/petite_histoire_blogosphere.html Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 74 - Un vaste public Adolescent tenant son journal en ligne Journaliste Homme politique Expert d’un domaine publiant régulièrement l’actualité et ses analyses Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 75 - Quelques chiffres 1000 blogs se créent chaque jour 1070 millions d’internautes en 2005 54 millions de weblogs à la fin 2005 Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 76 - Qu’est-ce qu’un weblog ? Plusieurs définitions, selon qu’on s’attache : Au fond A la forme Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 77 - Qu’est-ce qu’un weblog, sur le fond ? Site Internet sur lequel des informations sont publiées fréquemment. Présentation par ordre ante-chronologique et par catégories. Informations très diverses : articles, brèves, sorties de disques, agenda de clubs, … Weblogs personnel, d'entreprise, d'école, etc. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 78 - Qu’est-ce qu’un weblog, sur la forme ? Outil permettant tout internaute de s’exprimer sur Internet en tenant un journal, son outil ne nécessitant aucune compétence technique. Famille des outils de gestion de contenu - Content Management System (CMS) Source : Les Blogs, par Benoît Desavoye Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 79 - Illustration : un weblog Exemple : http://www.pointblog.com Liste de notes avec : Lien permanent : url unique permettant d’accéder de façon permanente à la note Commentaire(s) Catégorie(s) Trackback(s) Archives Liste de liens : blogroll Syndication de contenu Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 80 - Quelques fonctionnalités avancées Mise à jour : Par courriel Par téléphone portable (moblog) Podcasting Abonnement, via RSS, pour recevoir directement les fichiers sons Videoblogging Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 81 - Quelques idées importantes Les Internautes reprennent le pouvoir Une présence plus marquée des individus Non seulement consommateurs, mais aussi producteurs Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 82 - Un blog n’est pas un forum Blog : un auteur écrit et échange éventuellement avec ses lecteurs Auteur identifiable Correspond à la pensée de l’auteur Forum : échanges basés sur la participation des membres de la communauté Groupe plus difficilement identifiable : déroutant Fils de discussion plus anarchiques Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 83 - Pourquoi bloguer ? Satisfaction de l’ego S’affirmer Lecteur narcissique S’évader : créer, se défouler,… Partager avec les autres Lutter contre le désoeuvrement Valoriser du contenu Evoluer dans une communauté : notion de « blogosphère » Créer du lien social Un type d’échange particulier Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 84 - Outils techniques Des plates-formes hébergeant des ensembles de blogs : des « fermes » Typepad : http://www.typepad.com/fr/ Viabloga : http://www.viabloga.com/ Skyrock : http://www.skyblog.com/ Outil de gestion de contenu à installer sur un serveur web : Wordpress : http://www.wordpress.org Dotclear : http://www.dotclear.net Movable Type : http://www.movabletype.org Technologies généralement utilisées : PHP ou Perl pour la gestion dynamique des pages ou XML MySQL Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 pour la gestion des données - p. 85 - Blogs et medias traditionnels Surinformation ? Filtrage réalisé par les blogueurs Meilleure connaissance de l’auteur Problème des blogs : trouver ceux qui sont utiles et pertinents Les médias traditionnels : sélection des journalistes en amont Le blog, concurrent du journalisme ? http://www.robinsloan.com/epic/ Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 86 - Blogs et politique (1) La France a mis du temps à s’y mettre. Balbutiements lors des élections régionales de mars 2004 Quelques hommes politiques d’envergure nationale : Alain Juppé Alain Lipietz Dominique Strauss-Kahn Le blog est considéré comme une tribune. Aux Etats-Unis (campagne présidentielle), le blog est plus central, sollicitant la participation des visiteurs : L’exemple Howard Dean Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 87 - Blogs et politique (2) Outils de débat… mais aussi de marketing ! Les blogs : un contre-pouvoir envers medias et politiques ? Le Rathergate Puteaux : une ville en avance sur son temps Blogs locaux Risques quand les règles du jeu ne sont pas respectées : Auteur difficile à authentifier Non respect des codes du blog Des limites de la « démocratie émergente » Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 88 - Blogs et enseignement Institut St Joseph, Quebec, sous l’impulsion de Mario Asselin Weblogs Wikis Blogs à l’EPFL : http://blogs.epfl.ch/ Partager, valoriser, communiquer Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 89 - Blogs et entreprise Communication interne Communication externe Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 90 - Blog et communication interne (1) Intranet : généralement ennuyeux ! Objectif : humaniser l’intranet Blog : technologie de bas niveau pour faciliter communication et coopération « klog » : weblog sur intranet Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 91 - Blog et communication interne (2) BBC Londres : 50 blogs internes avec 150 auteurs Nécessité d’une charte définissant les règles du jeu Blog projet ? Pas forcément la panacée. Recourir plutôt aux wikis Bientôt des blogs syndicaux ? Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 92 - Comment mettre en place un blog en interne ? (1) Repérer les « potentiels » Assister et encourager Insister sur le partage : histoire, photos, … Promouvoir le langage visuel Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 93 - Comment mettre en place un blog en interne ? (2) Vaincre les freins : Inertie Nouvelle technologie à appréhender Langue de bois Communication trop formelle Garder l’information pour soi Eventuellement, commencer par passer par le courriel Miser sur l’aspect « viral » Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 94 - Blog et communication externe (1) Objectifs : Extension de la notoriété de la marque Recruter de nouveaux visiteurs et clients Fidéliser les visiteurs et clients existants Echanger pour mieux connaître Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 95 - Blog et communication externe (2) « Corporate blogging » … Randy Beseler (Boeing, division marketing) cible : les connaisseurs, les analyses de l’aviation, les collaborateurs de Boeing mais aussi ceux d’Airbus Michel-Edouard Leclerc … ou outil marketing ? Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 96 - Blog et marketing (1) Marketing tribal : soutenir le lien entre clients en les aidant à partager leur passion Identifier les groupes sur lesquels se concentrer S’adapter aux codes des blogueurs Faire de son produit un élément renforçant les liens au sein de la communauté Prendre garde à ne pas s’enfermer dans quelques communautés Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 97 - Blog et marketing (2) The Daily Snkr : http://www.thedailysnkr.com/ Collaboratif Soutenu par Nike Objectif : « revaloriser l’image de Nike auprès des leaders d’opinion » Sony, Spiderman et Blogger/LiveJournal Contre-exemple : Raging Cow Des blogueurs en fait payés pour dire du bien de la boisson Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 98 - Blog et marketing (3) Pire contre-exemple francophone : Vichy Le « Journal de ma peau » Tenu par Claire, personnage fictif commentant les produits Commentaires trop modérés Manque d’authenticité Sauvé par un revirement complet Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 99 - Blog et communication professionnelle Communiquer et informer : gestion de la relation client Michel de Guilhermier, pour Photoways La Fraise, vendeur de T-shirts Mais encore… ? Consultants Informaticiens Spécialistes des ressources humaines Dessinateurs Et bientôt artisans, commerçants ? Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 100 - Quelques conseils Aller lentement pour éviter les dérapages Charte éditoriale Quelle licence pour le contenu ? Que dit-on de vous ? Moteurs de recherche Statistiques Technorati : http://www.technorati.com Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 101 - Quelques idées Blog de veille technologique Eventuellement sous la simple forme d’un blog de liens Avantages : Structuration de l’information Pense-bête « Preuve » de votre travail Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 102 - Bibliographie sur les blogs (1) Blog Story, par Cyril Fievet et Emily Turrettini, Eyrolles, septembre 2004 Les Blogs - Nouveau média pour tous, par Benoît Desavoye, Christophe Ducamp, Xavier de Mazenod, Xavier Moissant, M2 Editions, mars 2005 Blogs pour les pros, par Loïc Le Meur et Laurence Beauvais, Dunod, novembre 2005 Institut St Joseph : http://www.st-joseph.qc.ca/ Blogs : http://blogs.epfl.ch/ EPFL Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 103 - Bibliographie sur les blogs (2) Les blogs d’entreprise : http://www.cyber.ccip.fr/arch_tr220905. asp Le Journal de ma Peau : http://www.journaldemapeau.fr/blog/ Charte Yahoo! : http://jeremy.zawodny.com/yahoo/yahoo-blog -guidelines.pdf Projet ECN : http://planetes.joueb.com/ Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 104 - Sommaire Introduction Vers un nouvel Internet ? Communiquer Collaborer Wikis Réseaux sociaux Le nerf de la guerre : l’indexation Conclusion Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 105 - Qu’est-ce qu’un wiki ? Terme dérivé de l'hawaïen wikiwiki qui signifie « rapide » Site web dynamique dont tout visiteur peut modifier les pages comme bon lui semble. Tout visiteur peut contribuer à l'édifice : communication et diffusion de l'information Modèle collaboratif Le plus connu : l'encyclopédie libre Wikipedia (http://fr. wikipedia.org pour la version française) Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 106 - Dans quels cadres utiliser un wiki ? Travail collaboratif Amélioration continue de documents Gestion de documentation Exemples : http://dim.ec-nantes.fr/ei3-info/ http://romeo.rts-software.org/trac http://easybindings.net Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 107 - Bibliographie sur les wikis Les Wikis, par Jérôme Delacroix, M2 Editions, mars 2005 L’Actualité des Wikis : http://pointwiki.viabloga.com/ Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 108 - Relations sociales en ligne - Social Networking (1) Des individus qui utilisent Internet pour : Se présenter Nouer des contacts Travailler ensemble sur des projets de groupe Charnière : 2002/2003 Travail en groupe : les wikis Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 109 - Relations sociales en ligne - Social Networking (2) Sites de réseaux sociaux : Friendster - http://www.friendster.com Viaduc - http://www.viaduc.com LinkedIn - https://www.linkedin.com/ Orkut - https://www.orkut.com .node - http://www.dotnode.com Mais aussi Copains d’Avant ! http://copainsdavant.linternaute. com/ Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 110 - Les sites de réseaux sociaux Précept de base : la théorie des six degrés, du psychologue Stanley Milgram (années 60) A l’inscription, l’utilisateur saisit les informations de son CV. Création de connexions : Avec des membres déjà inscrits En invitant des connaissances Il devient dès lors possible d’entrer en relation avec les contacts de ses contacts. Mécanisme de co-optation Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 111 - Etat des lieux des réseaux sociaux Utilisation de langages propriétaires et non interopérables Pour une meilleure « couverture », nécessité de s’inscrire à plusieurs de ces « annuaires » Outil complémentaire : les blogs Les blogs, utilisés avec FOAF, devraient constituer une alternative à ces sites. Mais, à l’heure actuelle, tout le monde ne dispose pas de blog, ni de FOAF. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 112 - Quelques chiffres sur les réseaux sociaux Interview de Thierry Lunati, fondateur de Viaduc (in Les Blogs de Benoît Desavoye) 500 demandes de mise en relation par jour 40% des demandes de mises en relations dédiées à l’emploi 30% de demandes d’expertise 30% de recherche de fournisseurs, de clients ou de partenaires. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 113 - Bibliographie sur les réseaux sociaux Toile : l'Université de Columbia confirme la théorie des « six degrés » : http://www.journaldunet.com/0308/030826sixdegrees. shtml Les Réseaux Sociaux - Pivot de l’Internet 2.0, par Alain Lefebvre, M2 Editions, octobre 2005 Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 114 - Sommaire Introduction Vers un nouvel Internet ? Communiquer Collaborer Le nerf de la guerre : l’indexation Annuaires Web, moteurs de recherche et méta-moteurs Mieux maîtriser son indexation Conclusion Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 115 - Annuaires Web Site Web proposant une liste classée de sites Web Classement dans une arborescence de catégories. Annuaires généralistes ou thématiques Contrairement aux moteurs de recherche, la classification est réalisée par des humains. Modèle « entreprise » : Yahoo! Modèle « communautaire » : DMOZ (ou ODP) Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 116 - Moteurs de recherche (1) Outils de recherche constitué de « robots » (spiders, crawlers ou agents) qui parcourent les sites à intervalles réguliers et de façon automatique pour indexer les différentes pages. Fonctionnement : Exploration récursive du Web par des robots d’indexation qui suivent tous les liens Indexation des ressources en extrayant les mots considérés comme significatifs. Mise en place d’un critère de pertinence (algorithme secret) pour définir la correspondance entre un mot et une page. Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 117 - Moteurs de recherche (2) Moteur de recherche à recherche par racine : AltaVista Moteur de recherche à mot dans un contexte : Google Annuaire/Moteur de recherche : Yahoo! Financement : Publicité Vente de technologie Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 118 - Les meta-moteurs Logiciel qui puise ses informations à travers plusieurs moteurs de recherche. Le meta-moteur envoie ses requêtes à plusieurs moteurs de recherche, et retourne les résultats obtenus (après analyse et/ou filtrage éventuels). Quelques meta-moteurs : Meta-moteur de recherche à graphe sémantique : http://www. kartoo.com/ http://www.startissimo.com/ http://www.seek.fr/ http://www.franceevasion.com/ Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 119 - Bibliographie autour des annuaires et moteurs de recherche http://fr.wikipedia.org/wiki/Annuaire_web http://dmoz.org/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Moteur_de_recherche http://www.lesmoteursderecherche.com http://fr.wikipedia.org/wiki/Métamoteur http://www.google.fr/intl/fr/why_use.html http://www.vaughns-1-pagers.com/internet/google-rankingfactors.htm http://www.webrankinfo.com/google/pagerank/augmenter.php Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 120 - L’ogre Google Google, moteur de recherche : près de 80% de parts de trafic en France et en Europe, indexe 8 milliards de documents Aperçu de l’offre : Gmail : courrier électronique Google Desktop : moteur de recherche local Google Maps : plans Google Earth : images satellite Google Print : bibliothèque en ligne Google Reader : syndication Google Analytics : statistiques Google Base Où mènera une telle hégémonie ? Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 121 - L’enjeu de l’indexation (1) Bien classé dans Google -> meilleure connaissance de la marque -> image renforcée -> gains financiers Evaluation de la pertinence d’une page web via le PageRank Principe du PageRank Des dangers de la fraude Qu’est-ce qu’une Google Bomb ? Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 122 - L’enjeu de l’indexation (2) Développement d’un vrai marché du référencement : http://www.lasorcieredureferencement.com/ Livres et autres sites … Problème du spam De commentaires dans les weblogs De wikis Parade des moteurs de recherche : soutien de l’attribut rel=”nofollow” Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 123 - Google Adwords Publicité ciblée par Google Liens commerciaux apparaissant lors de la recherche de certains mots clefs Choix d’un certain nombre de mots-clefs et d’une certaine somme qui sera payée par clic Paiement seulement lors du clic Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 124 - Google Adsense (1) Installer de la publicité (contre revenu) sur son site web Même si l’audience du site est limitée Morceau de code à intégrer sur sa page Analyse automatique du contenu de la page par Google afin de générer une publicité ciblée Rémunération au clic (et non à l’affichage) Quelques chiffres : Taux de clics généralement constaté : entre 0.2 et 1% Revenus générés pour 1000 pages vues : moins de 1 euros Quelques exemples : Pascal Weeks, recettes de cuisine (100 000 pages/mois) : 10/15$ par mois Richard Menneveux, annonces recrutement : 614$ en six mois : -http://www.internetactu.net/index.php?p=6035 Source Morgan MAGNIN 2 décembre 2005 - p. 125 - Google Adsense (2) Tarif du clic : fonction du prix que l’annonceur est prêt à payer Positionnement des annonceurs : dépend de ce prix Certains thèmes sont plus porteurs que d’autres. L’anglais est beaucoup plus rémunérateur (facteur 10 à 20) : Exemple de blogueur anglophone (400 000 pages/mois) : 400$ par mois Emily Turrettini, téléphonie mobile (1 500 000 pages par mois) : 3 500/4 000 $ par mois Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 126 - Mieux maîtriser son indexation Faire apparaître les mots pertinents dans l’URL de la page Faire apparaître les mots pertinents au niveau de l’attribut <title> de la page Faire apparaître les mots pertinents en <h1>, <h2> ou <h3> Se faire référencer dans l’annuaire DMOZ Susciter des liens entrants venant de sites bien référencés Bien formater les liens conduisant vers ses propres pages Bannir les <a href="page2.htm">ici</a> Ne pas recourir aux méthodes « interdites » Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 127 - Notion d’identité numérique L’illusion de l’anonymat : que peut-on encore cacher ? Un nouveau sport lors des recrutements : googler le candidat Une question de crédibilité De la cohérence d’un projet Exemples A quand une identité numérique unique ? Problème de l’usurpation d’identité Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 128 - Bibliographie http://embruns.net/internet/reponse_au_spam_nofollow.html http://padawan.info/fr/web/nofollow _contre_le_spam_traduction_geekneuneu.html http://earth.google.com/ http://print.google.com/ http://www.google.com/analytics/ http://maps.google.com/ http://desktop.google.fr Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 129 - Sommaire Introduction Vers un nouvel Internet ? Communiquer Collaborer Le nerf de la guerre : l’indexation Conclusion Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 130 - Conclusion Le Web est plus mouvant que jamais. Web 2.0, Web sémantique : des évolutions antogonistes ? Indexer et classer pertinemment : un défi sans cesse renouvelé Lors de l’introduction de nouvelles technologies, accompagner les utilisateurs ! Des freins tant techniques que psychologiques à vaincre. A suivre… Morgan MAGNIN - 2 décembre 2005 - p. 131 -