Tchad/Cameroun, le projet pipeline (PCC) ou une bombe chimique

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Tchad/Cameroun, le projet pipeline (PCC) ou une bombe chimique
Tchad/Cameroun, le projet pipeline (PCC) ou une bombe chimique à retardement ?
Écrit par http://www.alwihdainfo.com/
Dimanche, 07 Septembre 2014 17:01
Si les préoccupations sécuritaires et sanitaires occupent une bonne place dans les contrats qui
ont vue naitre la coopération Tchad/Cameroun autour du Projet pétrolier Pipeline qui s’étend
du champ de pétrole de Kribi jusqu’au Cameroun, sur le terrain, les réalités sont-elles que, la
vie des millions des personnes serait menacée.
Les installations de Pipeline qui traversent la frontière entre ces deux pays ne sont qu’une
bombe chimique à retardement. Selon les investigations de la rédaction d’Alwihda, sur les
1070 km, au long de pipeline, il n’y a pas
de plans d’intervention dans un domaine
spécifique, en cas de déversement de pétrole. Dans l’avenir proche, boire de l’eau, le long de
route, est un suicide. L’eau serait empoisonnée, puisque le PCC traverse 25/26 des grands
fleuves et des dizaines de petits cours d'eau qui sont vitales pour les populations locales et
autochtones. Selon l’une de nos sources, le pipeline n’a pas été conçu en conformité avec les
normes internationales. La procédure normale pour installer des pipelines dans ces cours
d'eau est de procéder au mode jacking/tunnel avec des tuyaux mais la compagnie Exxon mobil
(compagnie pétrolière américaine qui détient le projet) a préféré l'alternative moins chère, le
OPEN DIG pour toutes les traversées de rivières, ce qui serait sans doute, la cause de
l'empoisonnement inutile des eaux potables. Les méthodes de fouilles ouvertes, également,
ont déployé des milliers de tonnes de ciment mélangé avec du remblai, utilisé comme contrôle
de l'érosion. Une fois de plus, une méthode inefficace de protection de l’environnement. Quel
ravage environnemental !
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Dimanche, 07 Septembre 2014 17:01
Si les préoccupations sécuritaires et sanitaires occupent une bonne place dans les contrats
qui ont vue naitre la coopération Tchad/Cameroun autour du Projet pétrolier Pipeline qui
s’étend du champ de pétrole de Kribi jusqu’au Cameroun, sur le terrain, les réalités sont-elles
que, la vie des millions des personnes serait menacée. Les résultats des investigations que la
rédaction d’Alwihda a mené auprès des experts et des ingénieurs travaillant sur le terrain,
donnent lieu, de s’interroger sur les dispositions pratiques du Projet. Selon les révélations d’un
ancien ingénieur d’Exxon Mobil, Alan M. Dransfield, à Alwihda, le projet pipeline
Tchad/Cameroun a été exploité dans un vide juridique et il est prévu de continuer à fonctionner
dans cet état pendant plus de 25 à 30 ans. Cet ingénieur britannique a osé poser le problème
d’empoisonnement des eaux des rivières et des fleuves, tout au long des installations
pétrolières qui s’étend du Tchad vers le Cameroun, à ses supérieurs de la compagnie. Mais ce
dernier a été limogé par Exxon Mobil et immédiatement expulsé du Cameroun. Quel horreur !
Ce qui est dure à avaler parmi tous ces dégâts humains et environnementaux d’Exxon Mobil
sur le projet pipeline Tchad/Cameroun, est que, les autorités de surveillance du PCC étaient au
courant de ces irrégularités. Elles font sourde oreille et préfèrent sacrifier des millions de vie
que de perdre leurs postes, compte tenu du lobbying de la compagnie. Ce n’est pas tout, les
populations autochtones, le long de la voie ont été trompées par les demandes
d'indemnisation. Les agriculteurs locaux ont perdu leurs terres et ils deviennent de plus en
plus pauvres sans une couverture sociale de leurs gouvernements, moins encore d’Exxon
Mobil. Selon un sociologue camerounais, natif d’un village traversé par les installations, le
pipeline pétrole n'éliminera pas la pauvreté, ni au Tchad, ni au Cameroun. Dans l'avenir, ça
sera encore bien pire et le calvaire des autochtones et la population riveraine ne fait que
commencer. Sans compter sur la prostitution pendant la phase de la construction, qui a
encouragé la propagation des MST et du sida dans les zones équipées par Exxon Mobil. Les
options les plus sûres pour réparer ces dégâts seraient de démanteler les installations du
pipeline sans hésiter.
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