wÎi - DAG Repository
Transcription
wÎi - DAG Repository
United Nations Nations Unies SECURITY COUNCIL UNllESTRIC'IllD 0/1315 3 ma1 191+9 CONSEIL , FI€N'J!I DE SECURITE 1 ORIGiNAL : E NGL:ŒiR ] j j : IFTTRE l'lflOYEF IF } !',AI 1949 PAR IE RtPRESE~'TANT D'I'"'oRAEL Ail PRESIDF.:r. DU CO~<':IL DE .SECURI'iE, peUR LUI ADRESSER UN RAPPORT sm L' ,\SSASSIllAT DU CCHlE FOL.'Œ BEF,l/ACOT'lJ! ET DU eaLcœL Al/llll': SEROl' Monsieur le ~Dldentj J'ai l 'honneur de voue adreeeer BO'J.B ce pl!} conformément à la r4eolut1on adopLéc le 19 octcbre 194B pcr le Coneeil de sécU:'ité, un rapport our l'n.ea'lBdnnt du conte Folke :2ornndotte et (]u colonel l'"!ndr6 Sérot; BUl'VrnU à JéruealcC1 Il' 17 E:';.-:te!llhl'e 1948. Jet croh bon d lüttlrcr l'otro 1Jt~(nt1on elJ,r le pU:c'!lgra:phe 9 du r'lppOl"t cl-jo'nt J où le Œouverne:nent d lIsrl~'él déclare qu t 11 ne considère priEl l t uffu1re CCJe10 cll.l.806o. Je saisie cette {Jcccaion pour veue <lire l t horreur profor.de que mon Gouvo:rnement rti~!'cuvc pour le crime seuvoge dont u. été vietitr,(1 l'hœ:ne qui j au service des Nations Vnies, ~:(':tte El. , Inauguré ! poLttiqut" do r.:6d1ütlon ot de conciliation dont les :résultats "pr-a.rn1nae-nt. mn1ntnmnt de manière Bi éclatantE. Jo ~OUB prie, Monai~ur le Prêe1dent J d1agréer l'assurance de ma hnute considération. S1Gné; Aubrey S. Eben Rep~oentar.t Auprès des Nat~on8 Un1esQ . )', ,":'.'- ',:;~1 :'wÎi 8/1315 ltrench Page 2 RAPPORT SÛR L' AilSASSINAT DU COM:Œ FOL/Ji BER1l'ADOT'J'E: ET DU COLONEL AlIDFE SERGT PFESEN'IE AU CONSEIL IlE SECURm--rn L' ORGANISATIQ'I DES NATIONS UNIES PM LE GOUVERNEMENT D'ISRAEL Le Gouvernement d'Israël Ill'ésente le rapport Clue voici en exéoution de la résolution adoptée le 19 octobre 1948 par le Conseil de séourité. 19 Le rr septembre 1948, le comt.e Folke Bernadotte, Médiateur des Nations Unies eu Palestine, et le colonel André Béret ont été 8688881n58 à Jérusalem, Les meurtriers, qui se dépl89'81ent dans une jee;e., portaient l'unifo:crne militaire israëllen9 L'assassinat est survenu dans la partié de la ville CJ.utoccupalent les fOl'cee:; juives9 29 Une organisation qui la Patrie) B, p~bllquement SB donne le nom de Haz.it ba....mlJlfldoth ,(Front de et Baus réserve, assumé la rsnponsabilité de l.'ass86sinet, L 1enq'ilâte immédiatement c'...Y ·erte pa:r le Gouvernement provisoire d'Israël a montré ~ue le Front de la Patrie se compoBait, se~on toute probabilité, de personnes appartenant ou liées à une organisation militaire dlGsiàente appelée Lochame:1 Rel'outh Y:l,sl"ael ChrOl.lpe St,e:t'tr, désigné ci..aprèa sous le nom de 11LBYlI ) ~ Il est ressorti ds l'en~ugte sur les ~eB~Tes dB sécurité en vigueur à Jérusalem au COU1's: de la pél'lode immédiatement antérieure au 17 septembre 1948 que le regretté oomte J3ernadotte avait estimé inutile et m€me inopportun, en raison de Bea fonctions, de Be faire.accompagner dtune escorte armée. crest pour cette raison qulil n'a pas reçu de protection et qUe même les officiers de liaison israëllena attachés à la personne du Mediateur des Nations Un1e8 ne portaient pas d'armes 3. Dès qu'il ~ oppris l'assassinat du comte Follte Bernadotte et du colonel André Sérot, le Gouvernement proVisoire d'Israël El p!.'ia des mesuree 4. énerg1Ques pour essayer de découvrir les assassins et d'empgcher de nouveaux actes d l un c.aractè:re analogueG Ila fel t encercler et occuper lee c·ampB des lB!" à Jérusalem, arr~ter les personnes ~ui st Y trouvaient et Baie1r dlimpo~tantes quantités d'armes et de munitions. Le Médiateur par intérim, M. Ralph Bunche El rendu compte de ceB mesures dans un message du 19 septembre 1948, communiqué au Conseil de sécurité sous la cote S/1007~ Le Gouvernement provisoire El fa1t effectuer ceB opérations en vertu des pouvoirs que lui confèra1t la législation en vigueur à l'époque, olest_à_dire 5/131) Fronch Po:::;c- :; 1~ c~e r~nel ordinn1re !lvc..nt l'c.x:piret1on du et ln léGialetio~ dlexc~ption qui était en vigueur m~nde.t britannique ct qu.i n'était pas abrosée" W 20 Sl·ptt'l:lbr"e 194.3, 11 ~1 prœmlg'lé un décI'e>t d lexcept1cn pour 10. lutte contre le terrorisme, dent lE' M"ôdiatcur lm.r intoJrim. a co~uniQ.ué l t easE nt:l.ul , "', i; nu 00n8(>11 de f.IJk:lil:lt0 ÔllOS le dOCUlllent s/loc8.. A la même ènte, le Journcl off1c101 a publié 10. dtkiaion par la.iuolle 10 Gouvernement proolr..mai t les LEY _._' et 10 --Hozlt h1"l....rr,CtleJc'th OrRl::oia::tt.lo!ls urrorietea nu Bene où. l'entend ce d~crot. 1948) le- Conaril provisoire d tEtat, à (la 19ème La 25 ecpt(!mbre séance J e. npprouv{: les mosureG prises l'uaenimi té tJO; pe~ 10 Gouvc..'ncmcat et I:l. c-oo.:f'1nué à en faisant une ordoar..anoc, le déc!'e-t d'exc.aption pour lu lu.tte coo-u"S la terrorisme", Ni 10 dlcret d'exception ni llodonnanoe ne t:looifiaieni bien entendu, les: d1epoaitlone tO'Jcbent la r(:(Jponsrih111té pénale des indivH-:.lI des masures 9p~~lelde cont~ lca membres des or8an1~Rtion8 terror1st~B. D1aprLn l~ prc~(.durc n~~ole, 11 fout prouver lè 'hl(>n-rondé d lune flc";lon jud:1ciai~ ~~V[;r~t da pouvoir engog<,r dea poursuites mn1s elles prévoy~ient nontra deo personOE>S accusées de ptn'tlcipflt1on à un crimo~ LI objet du décret à 'exception pour lB lutt.e contre le t.errorisme étoit double: le Gouverna-t:l.ent .:.'. espérait, cn premier lieu) que, Brace aux o~in dU1Upl ID HD.::~1 t h'l ..moledeth 11 ri:untrsl t d,os él~~nts œeau~o prieee contre 100 LHY, au passait pour l3.'vo1r rec:t'U.té ses mombres.l do preuve suffisants pour jU8tifier den poursuites p6nalcs centre ceuxqul avolent personnellement commis le crime; il • ...•• .". e'opl:rai't J en deuxH'me lieu, pouvoir prt..~ndre des rlGsuree contre les poT6onnea qui t.l'valent entretenu l'atmosphère de violence penlettant de tels actes, nê~~ Bl Elles n'nvn1ent pes pnrtlcipé de ~eqon personnelle ct directe à 11 llS3flBU1 r~rjt~ 5~ A 10. dete du 2} Sf:pto.J.brc 1948, c l('ot_à_dlre jusqu'à la r6union du Conneil prov1aolrfl d Ttat, le Gonvcrnunlont !l'mit fs.it c:rrSter 184 t:1€'wbros deo 'LEY à J6rusalt~l:l et 82 à Tl'l_j\viv et Bur d'autres pointe du territoire.. Il ova1t fait procéder à ces a) Pou:r P<'!rtl.ettro une &rr~atat1onB en.lu~te ; eJCtrê':np.ment minutieuse SUl' les de cee organieat1ono, ~n vue do dûcouvrir ceux qui avalant p~raonnellement commis l'acaoBcinnt; b) Pour briser la force~;,de ces organisations ellee.. mêmee .. memb~a Le 29 septembre 1948, deux chefs des LHY, Mat~tiahu Shmuele'/1 tz et No..thon Fricdmnn-Yel11n ont ·été découverts et err~tés à II'a:'i.ffa.l0ù 11s oe cachaient~ -.!.. ~. 8/13 15 French Page 4. 6. ., MEÙ@'é cette enquète ep1>l'ofond.:!.e, le Go'.1.V8mement n'a pu, réunir aSSez d.'é16mtlllte de :preuve pour engager dee poursuites pénales. d.," L1aeaBI'lEdr."l.t lui-mtli.i8 eet survenu da::l.6 un endrott iBO::'é. Le prinoipal téIllOln oculalre était le général Lundat:rôm J à' l'époClt.e chef d.létat-ma~or (lu Médiateur, 'lui li d.éclaré : "Nous a.vons soudain été arr$'tée par une .1eep militaire iSI'aéliBnne rempl:l,e d.'hCi:rumsa en unifcrme juif. j'ai vu un homme d.ûscend.re en COTi"'6!lt Au ::nè':me IOClment, :i.e la jeep, mais .j'y ai prêté }Jeu d.' attention, pensant qU':l.l a le,gif.:lsai t simp161Il.er,t d' une nouvelle opéraUon de contrÔlsQ eSté et 8. Lihomme li poueeé U-Tle m.itraillette par ::'e. l'enêtrs de mon :rait feu sur le comte Bernadotte et le colonel Sérot. Il En outre, l'enq'.lé'te ll1enée par la poUoe eu: 'S! toI il et .Ô, 8. e. révélé que cinq en.fants avalont soit assisté à l'a9sa.."lsinat J soit vu 1ee agresseurs 8Var.t 2.8 cr1me~ Les enfants eux~mGme8 ont décrit l~s assassina, mais àB maniète si différente que l'on nIa mB-..o.e pee pu util'ieer 101J.ra témo1gr.a.ges Jlour org~l~ser une oonfrontationo Lee dhél'see v~r1f1cation8 et enqüêt8s n'ayant pas ,donnécle résultat, le GouvaInement a par la suite remis en ].:!.bert31a majGritéd.es inili vidue arrt'té.e, en leur fa1eant 'P:-oer,dre l'engageillElnt' écrit de rompre toua liens avec lee en o~8anieatiùns ae~tembre en ~uest:on. sont restée en Lee ini1vldua qutil n'a pas 1ibarée ~étent~on préve~t1ve jusqu'à 2.tamni~tie générale accord.ée à l'occasion lie l'ouverture d.e la session da l!Assemblée constituante, le 14 février 1949~ Cette amnistie ne concerne pas le meui'tre ou les autres criI:les POUl" lesquels la loi prévoit co1llttle pelne ms.x1mum l'emprisonnement à vie ou la mort; elle n~emIlêc~erD. donc pae de retr8.du:i.re Quelqurun e:::l justice peur lfassessinat du comte Bernadotte et du c()lanel Sérot, si des témoigr.ages et 1.e6 lnd,iees suffisants permettent un jour d'enga,ger une telle procédure. 7~ Les deux chefs d.es LIIY illentionné-13 :ç~us heu-t a.u :p8.r~grFl,phe Au coure du procès, les accu.sés on.t reconnu leurs lier.s avec les LEY et leur re8ponea.b111 té dane l'activité de cfj"lte organisation, à Joruoalam ~omne dans le re,qte tiu paye. 9. la 4 cnt été traduits Qevant un tr~bQnal militaire sDécial Bousl 1 inculIet1on d\agissements terroristes et d.'~Ilpartemmce è. de·,., groupes terrcrlsbes lnterd.its par le décret dl exception pour la lutte contre le terrorisme. Le ~roCè8 s'eat oU~ert le 5 iécembre 1948 et a duré jusqu'au 2 février 1949, d.ate à laQ.uelle la tribunal a rendu son jugement. au En conséquence, bieh que, faute d,lélétnents de ]Jl'euve ,fluffi.E.antB" le ministère publio n'ait pee di~ectement accusé les inculpés QS comp1ic1té co CG da tG pe fe s/13 15 Fr€ln~h pesa 5 dana le r.eurt:."e, la q\:eùt:ton de 1ft. fi occupJ I.U:.) partie l:liiorta:1w d~!1 l·eBF')r.e~b!:até des VIT Lians It:HH3oae:innt débats et du jegel!eut. LOB 1nculf'~(J eu:,:-mon..:lfJ ont nié qu'il ;/ eût. Il:!. re~Ji::d~o relat10ü entre lee LRY et ba com::'Bs:!no, ou quTal~Cun grcuI:8 de cet'~e or·~·.c.nloé.t_~on eÛ't pria u.TJC dec1s1on touchant un attentat CO:1trd la. vie- d'l CDD.tl3' .1Jornedotte. D'opro::J 8U..T.: J il ét.'1!t douteux. qufun da laure t:elIi.t::ree èe tlJru8!11em fat l'auteu!' dn cr1mo, ---- et 11s ont pl'éton.iu ne riGn COntlll1'tr3 ;le la c'.Jmpoaition du Eaz1t ~ ..i:tOlf'liJ.er:,h'l è.aclarcnt qu' 11 De fa1eai t nuUez::ont partie àô13 lbY. P. Dpne Bon arrêt 1 Id tribunal arr1'Çe eux conclusions ou1va.'1.tsG . -' 1 ~.e lire toutes les preuV;)B rréecztt·jee à la COIU' dill)B l' affa1re P f\E:jsassjnut du comte DernDiiottu, un aeul fal t QG dé..snGS cl::l.1rsJ'!:':omt, o'oet qu' 11 n'y a pee de l"IrBclvo d1recto; tOUtE:3 les p2'e'.l7eS 80nt :i.ndlrec tes .. I1 La jurisprudence dt;Je trlb'.1r.!.'IX d1 T':\lst1na veut 'l:.:.e, lor~Q.\)B les preuyeo sont ind~roct8B, cllC'B tl111~_,t tout&lB i8nB 10 Iœ'lne aenll, dans le sens de la. culrabtllté de l'accus·5, rai3f'n.·utblerœnt Bubsister è.B doute ou a autM ""0 Apr~6 avoir 6xftlI1né toue 108 86!'~B quI il pulE38e hYTDth~G. éléments je pra-c:ve qui 1'11 ont été :précfJntée, la Cour Bleeti::;.e- inc8.;H:iblo dl établir aveo qu·.:-lque certituoe ql;.,G le comte BerJ:e-dotte a été 8SS8f!siné sur Itcrdra des LIfi; la CoUX' t1GtlJIe donc qve les 00, en tant qu 1 orge.nlaatiùn inculpée, do1Vfmt avoit" l!J bénéfico du doute. l ' La tredl\ct~on des pa:rtlea psrtinenœe du JugelWnt figura en Ilrmexo nu pr6sfint. rapport. 9. I.e Gouvornan:t:Hjt d'IsrBlb'l accepte leB concluslcne lu mesura où ellee ont trait à ~luBB8aatnut du Cl)rnte au tt'ibunal dana Berr~adot-eo ct du colonel s~rotj ma.le Il tient à aJout.er qufil no ocr.alat·ra rll~ l'affD.lr'9 Cû:tII:e classée. C!!ttte sf2a:11'6 ee cuructér lec plU." le tr~8 pe t1 t ntl~brt1 den prouvas, directes au Bei b1(Jn q1l' :nd~r<3~tes. toutefois ~t le GoHvernomont L'enqué'ta se pour::3111t n1n,bendrmn9 8uoune Vloto , da..'1B l'espoir rcraietant. de trouver de nouvt.l\UX 1n.1!cE.s et dt'! e.6couV'r1r) "Çour 181:\ talr~ pesnel" an Juct1cc, lea auteurs de l ' as8ucelnat. . ....- ; «. i,.., S/13 15 Fl'snch Page 6 ANNEllE On trouvera ci-e.pr'ès la traduction cl 1 extraite du chapttl:'e 3 du jugement prononc~ par le Trib~nnl militaire ~écial 66is1 de 11 a Bsaaainat du comt e Bernadotte. ilLe Gouvernement a :publi~ sa Proclamation clu 20 septem1:Jre 1948 (déclarant organisations illégales les LEY et le ~Zlt ha~moledeth note d~ traduoteur), parce gu'!l 30upç0~nait les LEY d'être responsables du mem-tr!; d.u comte ]erno.d.otte. Le Ministère public B. affirmè que les aoupçona du Gouvernement. ètaient fondés et que les LilY ètaierrb respon3ables de Itae~aa8inat~ Les accusés ont répondu qu 111s n1ètaient . nullament responsables de l'assassinat, en s'appuyant sur la de Razit h~~moledeth, selon laquelle cette orr,anieation aurait aPRasainé le comte Bernadotte. Le Ministère public a répliqué Clue le !::=.z.2!. h9.-xr:o~~ &te,1t une orGanisation fictive et ne conet:ttuai t qu lun car,;ouflaGe des urY destlnè à permettre à CEJux..ci de rej.eter toute re6:ponl3~bi1:.l.té de ce crime. Le Tribur.al 8s'time qUe ai le Minist'èra public parvient è. prouver que les LEY sont responsables QU meurtre du comte Bernadotte J le Tribu~AI pourra conclu~a 'a 1a cul 118.bilite' des accusee , sans avoir a, examiner les au t res e'1'emen"t,s , lie p:reu'\re qui lui ont èté );lrésentéa. C'est pourquoi le Tribunal considère qu'il ioit en premier lieu téterminer si les LEY sont responsables ou lion du meurtre du comte :Bernnd.otte ,u " un expose" des c~rconstar.ces dar.s lesquelles le meQrtre a ete " ;" A pres ' 'a1a d.eclaration { ;; .. citee ~ i comm.s, confo~mement du general Lundetrom au :pUJ:'agraphe 6 d.u rapport selon laquelle les meurtriers étaient vraisemblablemel de llo~ganieation .. d.eclarat~on qui a prie le des Juire, le jugement no~ ~oursuit: "Le tlmoin GabrielZifroni a déclaré dans sa dèposition devant le Tribuna: (compte rendu du procès, page 1081) qu 1il savait, col'!lme de nom'breux autres journa:istes J y compris un agent de liaison des LHY repondant au no~ de Gabby, que le comte Bernadotte etait attendu ~ Jél~usalem le samedi 18 septembre 1948. Ce renseignement leur était parvenu Qeux ou trois jours auparavant. Le 16 e811teronre 1948, c'est.à_dire la veille de llassssetnat, les journalistes savaient 'lue le comte avait décidé d'avancer sa visite li'un jour. Le vendred.i 17 8eptembr~ 1948, au matin, des journalistes ont , reçu une communication officielle du B~reau des Nations Unies de Jerusalem selon laquelle le comte arriverait à Jérusalem dana l'apr~s-midi. Ce temoi n a a'ec l ' que 1 ..; " a.. are e " meme jOU!'J a10:l:'9 que le comte etait arrive < Jél;'uealem et se trouvait dans 11 immeuble de l'YMCA J i l 1:11 avait pet:'lt et avait appris de 'lui qUe le comte envisageait de transférer son ~\ • ptp ;M, ""'. d , ... _%W,k$,fjCM"M -No/Ai U z ) "Jt P44#h!( US W4HXA#J&' _". "'' ' ' '/H>'>'·1 , 8/1315 Frenç~: Pace 7 qual"t1 er f.'~n6:ral de :modes ,à Joruoolem du Journal de n Jérusalem. ta téooln.1 qui est correSlJondcnt Tel"f~vlv "B'abnk9r"} a envoyé à sen jourrJ8.1 lIn compte re:n-lu cO.l:lplet des fc.ita et r,)!'ltos du comte Bernadotte le jour du tieurtre et co cct:pte rendu a au dossier eOUe !Sté remis P.U r:::'ribunel par la d~i'en(le et figure la cote Fi/57. nSclon coo rense1gnel:lents , le CQ!Iltt't le district de ù~:r-uBnl~ 'Vere t=lidi. Il Bernadotte est arrivé dans li atterri è. l'a6rodroma d IAtaroth et a dOJeuné A Rfll"allah avoc le Chef arabe de la Lé[':ion arabe. • 11 a rflGll~ le oecteur juif de Jérusalem :r:f\I' la conclusion dT9.l'TeEllF'6uente apèc:1aur. Il a pO'..U"6u1vl San chemin la porte ManaelbaUJ.:I, a:pl'~s jusqu'à l'1mm6ublr de 1IYMCA" O~t il devait passer la nuit. t A 14 h.15 .. I l e~t 1mm6d1atement entré en cctU'6rence av:,c :'ec obo(lrvateura a:i"fecté3 ~ , l ~ 1 " l JfJruea am. ' Il tJta1t accomparne( dll~ r~c:lf.,,"'~l /llIler1ca1n Ri l ey et du genera au~doi8 :Lundstr(}m. situation à Ile ont paee~ un lLt;,,~ roc:llt.nt h conf~rer sur la ;éruea1e~. t1A 15 h.30, le comte a;ost :ren~u au J1a.ln.ie du Gouvernement où 6e t~ouVe le ulè~e do la Crolx-RouP6 internat1onale; c 1eBt dane cet lrmneuble ' l'!U t 11 envisaree.1t de tranBferer eon quartier , , ~enel'nl de Rhodes. Aprol3 avoir visité le Palais et la zone d~mil!tariBée qui entoure cet 11ll1J1ouble et la ferme mod~~e, il eat rep4rti à 17 heuras pour Jérusalem où 11 devait avoir un entretien h 18 heures avec le GoUverneur militaire Juif de Jérusalem, loi. J08flph. tlEntre los quartiers de Katamon et de Rehavia J près du sommet dEI la pente} À 1'" h~?O anv1ron, l<.na jeep d'un blanc pr1l3Ëtre a. aurri d'une 1::n}asll6 en 8e d1r~l1eant vera le!! véhicnJe13 du comtf)~ ,' ,... .' Trois hommes sont deozendus de 18 je~p et se BOnt approchée du premier véhicule où se trouvaient un offlci~r do liaison juif et p~USi9U~B observateurs. Apros '. avoir jeté un coup d t oe11 deuxtèm" véh1cule. à ltintbriellr, 1J.6 Ela Bont fl.pproch6" du Ils y ··eut '\'U le: cO::'lte Eert'.B.dotte, aBoie aUl" le sièce ar:'i~e du côte droit du v6hicule; pros de lui, était le oolonel sérot et., à côté du colonfl.l, la rènéral tundotrom. Les troie assaillante Be sont l'eC'Jl~a d'en\'lron un màtt"e et l'un d'entre eux a t1rè À travers la lunette o.r!"1~re de ;'a voiture. On a ontendu cinq détonations et le comte Bernadotte et le colonel Sél'ot ont ~té touch~e mortellement. Dea t6JOO1na oculaires qui Se trouvaient à proximite ont vu les aaenille.nta ee ... " e~pare:l'" et fuir dans diverses directions. Ils ont èf.!lllement vu le. jeep fUir en hâte en se diriGeant vera 11autre côté de la ville (cote H/47 dèpoBtt1on du colonel :ao~~ley) .. ilLe oor.;'te Derr.v.ê.nU,e avc.1t cha.ncè a-ea pla.na et avancé sa venve J&-uaaleOl d1un JD~. ::1 à n1est pas recté tlana la ville plua de troie heures. 1 8/1315 French 8 Pe.gA Dtlrant cet intervalle, i l a visitè d.iffé::."entea passè quelQue temps tJ. l Tl!lUUel~ble :paJ.~t1eB d.~ la "fille et e. de l'YMCA et au Palais d.u GO"J.verneIllent. Ceux qui pro Jetaient de l fatt6:g,uer ont dû suivre ta'lS 88S };las et cor.naître toue aOI3 déplacements ai'ln df'l Patte:1ndre au moment et an l1eu opportuns ~our la. perpétration de ~eur cr1mè. Cela n'ètait possible que si les aS6aillants disposaient d'un rèeeau BarrO dtagents ie renseignement entraînés qui :pouvaient les ter.1r au courant avec 1~ ra:pidit~ nécessaire , ê.e <les mouvements du comte pendant tO:.l.te la duree Bon " Ja"Ell:'usa1 em. sejour , , Un tel réseau ne pouvait ae composer que d1hommes rompus aux activites clandestines, sl l'cn sonee Que.l ritin4ra1re suivi par le corr.te pour aller du Palais du Gouvernement à la résidence t.u Gouverneur milita:re dG Jéruealem ne po\.lvait être connu ~ l'avance'. De même 1 la distribution d.et3 râles entre les ar:t,ressem"s' eux-mêmes, dont oertains d.evaient , pe~~etrer le crime ta~d1s q~e les autres restaient dans la ~ po~ fac:'11tsr la fuite de., assaillants en cae d.s 'diff'icult~ ou de rès1e.l.:.ance,' indiQue que l'aSE=!1lI3s1nat a ~té or.gà.nisé è l'avance dans see moindres détails. Même le fait que les trois assaillants ont f'ui d.ona des directions d1fi'èrentes et que la. je-:.E. en a pria une quatrième prouve que les assaillants ~taient des hommes au courant de ltexécution des activités tel'Toristes. "Ln fa.çon dont les assaillants ont ~ui'ormè du crime les jO'C.rnalistes et les corresponènnts (lNoU8 a:{ona tué Bernadotte parce qu'il travaillait pour 1eB Anglais et exécutait leurs ~drea') qui est enalocue ~ ce que ce~t~inea oreaniGations terroristos avaient coutume de faire du temps du. ~1B.ndat britannique, est une :preuve E!up:pl~mentaire du f'ait qu.e le meurtre a été orceniaÉÎ :par des hommes du mouvement clandeB'l-in. "Le meurtre tel qu 111 li été effectivement perpètrè} ainsi que tous le6 :pr~:paratifB qui llont accomI.Jagn~ ::'ont ressortir la :présence ries él~entB suivants: Berna~otte et du me~tl'e; a) la décision a.:r-rêtèe d f assa6siner le comte Itélaboration dfun·plan détaillé pour la :per:pétra~ion b) 1m rèseau com);:lexe d t eap10nnase capable de auiv:os lGS dé:placements du comte psndant la iurée de son séjour ~ Jérusalem de façon ~ :permeLtre è ceux ~ui étaient oharg~e de lfopération.de ~ixer le :ieu et le" moment du crime; c) des ho~es rompus à oe ge~e t'activité ou qu.i y avalent été préparée en temps VOUl:l; COnIDlunicat1on nécessaires, ainei qu f1;.n refuge d) les arIlles et les moyonfJ de sûr après :"emeurtre; e) un chef eXJ.:I&imenté chargè de la IJ'erpétration effect,ive. ure tout ce qui Vietlti 'être dit i l faut conclure que tracte a~tè , ' t 'a la deoieion, , ]e~pe' t re' coruormemen selon les plens.et sur 11 0r dre d'uue organisation clande8tine existante douèe d'une très grande experience,. ilLe Tribunal rejette colllme sane f'ondf>.:ment la posaïbilité que ce meurtrl1 t~ 1 _~.~f e. it e't'e comm i s par un el1ene a.gi8~ant isolement ou :par U:l grou:{:e qui se se-r·"'" 8/131' French ?ace ~1 ' apontanene'nt. , pour la o:"!~ani Be ci:rconetanc~. cdB!;e ur..o orf:"Bn11!aticn Gui a'intitHle ~~Bcçèent La 11"'1 bUljlJ,l ccpata.to ql.:e e 111 .rr~it ho .. ooledet,h, Bea membrDs une tr~D >~'an~~ crpér~~nce des a~tiv1té8 cland~stihe8, usr.!:~:?p\lJant sur ca cctlr'.a~asancQ' du :PQ.Ss, le T1~1bl.lf;nl n~ p~'..~t :ruire e.utrè.'l'lcnt. qu r étabJ.ir que seules èeu:'t orcar;~ st\.t1ona J J.110 1IIY" ont pu :m toI tHJUl't-rc rIr:,\m Zvai Lt'Jtuni et a lopogne comettre un D:E.'urtre de Ce f"erlre. Pom- pcrp6trer il :!'allai t réunir tot.1tes les cond:ltiona essentielles :;nl·t1~r6('FJ lllua haut. ut los ). A Jéruoalem fi cette époque, seula IfIrrlU.t Zvai LeUl1l1 ~ d1apooaic~t dfo~5aniaet1ona clandestines et toue deux a~~1ent n::qu1a, d'lne le passé J une tl:'ès grande c:x:p61"1Cnce deEl act:!vit6a t.crror1etos. :.c Trfbur.al conotnte c:ue, Bi l'orc:an1aat1cn qui s'intitule Hczit }m··m'Jlee.l.'lth ~x16te t~t, réallemer.t J seo membres ne peuY~nt ~oven1r sue des ran~o de llIr~ln d\,t(} LHY t uree activnée du cot:lte I3C-:t....lb:JOttC !ÎCllA la pe.ya avaient donué lieu à. dl) 11",rnbrou8cs t'xpreealona de à.ésapPX'obllt~":·r. (;c la part do :i..a presse hébra~qu9 ~"t'A~t "1\ , ent.1ore. Certains , ~ollrnaux ave.~(.a't ~-;.'bl!e tomea v101cnto lE8 actlvitéa du C:'JllItE:. è.es articles crit~CJ.uant I,çs LEY ne GEl Bont pD.:::J (~:Jr.tont~l) de "~mrlN] art '.clcs do Jl]urna.UX J 11B sont al1~e plua loin,. ri te t.r!bun.e.l a dté un a.rticle Ciue rrier.tX1n·Yellin a éc:r-1t duns le u")!!:él'"l'l d'.:; 1) aertcmbro 1948 du jOltrnal 1tMtvrnk" et oÙ il d~!oo'r:.dait. llrxpu:olon 1l.Y::l~d~e.te du cO::Jlte Be!"nadotte et de sen observatouro ~ t,r1b\~t"J.Ù a concid6ré que cet article a contribu.~ 1e à la r.alA8ll.oct· de - .'Toupes illér'tlllX tala que 10- Bazit ha-~~cdath,. . En cutre, H. y,. Crriinbe.u.œ, Ministre!' de ltintérieur, a t:émo:l.enè (compte ~·tm1t:. dn p;:;-ocès, Di'!.ce 1,065) que 10 com:r.andant de lf l..,1té tr.1l1taire des Tn, connu BOUS , le ncm t'I.e Hdr, lui o,Vll i t '1 ' d'3c are: ''li on, nous nous '!isaoudrcne, Il:als cola nlEll'Wêcho pao qutil înut so ra.:ppeler la nttue.tl0Ti (lont 10 Gouvernement eat responsable, i''.Iiaql\ fil cut incl.lyeble de fu.lro 10 nécr:ocs.:!.ro cUma la. lu1,;te pour l'avenir de JéruBft.lot'l,; Le G;;,;U\'Arnpf,H:rnt doit coneid~rGr la aitllat1.on on i'onct::on dt) toua leo fnctDttl"a: 3it1 lat1on vén6ralc J forcea dont il diB~oDeJ etc. Kas membro8 J en r~vnnche, n 1ont, Ct,X, aucune roepc.nSl:lblli té {;t:nrrale de cct Q\'dra.. (~Nt c:hol\~a que le Gouvernement ne peut pas fa.ire" '" :f. Griin'baum déclo.ro: Noua pOm'Qn9 faire A la mê;oe pare, "C'oot nlnel qu'ils ra1sQr.nn:lcnt à l'époQue. tr Le t-t'tbunal Il m.::mt1ormé elU;luite uno é:n1ooion radir:tphonlque des LRY, d'l. 2 Roût 1948, (>t une nouvelle émiaa~,on eu 6 ELoGt 191#8, où leEr IJIY rcL61wçatont dû traiter les obaer'"nteura comme dCG espions, et <, vn ces tc.. . .rnIJ3: ll. FOl;r~n;iv1 ."r / . " SÎl315 Frenoh rage 10 l'SI allpi,l~'\;mt sm' ces faj,ts j lf), CoUr ccnstnte que 11 idée s' ~tai t répanctue purmi les ro.embl'~s (les I1IT g.u' ils ~ta.i ent 81;~cial(,ll'.ent l é:.ccc;.mplir cJ.es a.ctos l)(;litiques dlun Gonrc particulier, ël.es actes qui ·~C:18.p:pai6nt à la cQmr~tenc6 de l'Etat {;,lIsra'êl telle qulils deet:lnéo la c0mp::ce:mient} des actes dent un GQ1;.Vernemcnt resl}cncmble ne ]?cuvai t se m'èler! et que pouva1 t senle acccm:r;.lir une Cl"/jani sati cn tor::.'ox:iste clctée de grcuIles milit.aires çrganisés, tels 'luo le h~",.molecleth. Il .Irez! - - ,t .._ - Le Tdbtmal a mentlcnnè ensuite tUle d~monstr3tion contre le ccmte Ee:rhadotto ü:':'[;;l:J.nll:J0t! lJG.::C les LHY le 11 aot!:b 19~5, ct divoroE:ls menacea l~ac1icdiffuS8el3 p~.r les LUY, et i l est pas.eé ensuite à LU18 lettJ,e écrite ~ Frledr.El.n·";{el.lin·J/llr M. Sheib,,,ull des chefs des IlIY, lettre où If on peùt lire 188 pass~ge8 culvants : "1:.1. c'.~rr.ousti'aticn cOùtre J)02'na(lotte·8, prCivcqué un certain méGcnt.entem.en~ ellez. 9.uol'lUesMune de nos me.ln~l'es... Ilion ontendu; ce mèec:.ntentement ne présentel'a aUClUl :tncGnvÉlDient si nous décii!!cns de nous occuper cle lui sérieusement. Au ccntrall'8, nous avcr.G ffiontl'é ;]uoqu 1<!l. présent que ncus ni avons :ras l' ~.ntention de lui faire du mal, car il ce moment (c'e[lt-à":lil"e au mc:ment de la démcnstration nOUD 6ticnw a quelques u~tl'ea 0.8 lui,. note è,u t.~:·acl~cteur ~) Mais DI i l veut rnettre son de,iet da~s cette aff~ire} noua rùglorcns sen compte comme nous llavons ~écid~. ~on sen~iment,persGnn0l e~t ~n'il est fini et travaille dana le vide •• ," Le Tribtmal a mentionné ensui te cl' autres lettres ~crites à TI'riedTna1'l-Yell:in, dent i l rCSSGT't [Hf) 1é. tléciaiûn evnit étê prise dl en finir twecle CGmte, et Si est déclaré l;lersuac'.c, cn raison de toutes ces preuves J que les hcmmos Qui e,va;l.ent part.ic1p~ si'facH vement au lJleurtJ:'8 venaient principalement Qea Eaz\t ha-mGledetÈ a ra~s des LRY J et réoll~ment si l~GrbaniBatiçn appelée eXisté J ses membres étaient venus individuellement des rangs des LIlY. 11pDtU' ~ue Le Tribl.Ula.1 e ensuit!) déGlarb d~clarer les J"HY respcnsables du meurtre du cvmte Bernadotte} il faut J en vertu de la scction 7 du r~lenent exceptionnel concernant la lutte ccntl'ele terrorismo, pl'ouyer que le mamb's a lee c~(lres GXpr~s du Mouvement. pour eXercer une activité, LorSqUllUl groupe d'hommes s'organise à -:nit poi! tique, il est lndispeI1snble qui il soit dirig~ par un petit grcupe, Au fur et êta exécuté sur ·ln ccmit6 central, qui donne des ordres. à mesure que la sIlhère dTactivitLdU groupo Sl élargit: ou t'tans d'autres circonstances spéciales} il devient néceosaire que leccmité central transf~re une Dal~ie de son autcrité à un crganimne subsidiaire, , bien que les questions les plus importantes lui scient tOUjOl~S rGservées. 8/1315 French ?U[;6 i l I.ea actea (xllc:.lt~s sUl:' l t (;X'\b.'B èe 11 m~lianif.Ji_~e subsidiaire, dana los limitas do 110:ut...J.·~t6 que Il:';' e coli'e':réo la c~m1té central, Bout acccr.l:pJ.IB a.u nom LC3 ac·tes i.:x6cu~é8 (lU Ll'Ct})o. 0-:..1:." IGS instructh.no directes (lu CUlkta contrul et ql~1 r:lccss:.tont nn Cl'd:"C ilirect de 11 autvl'ité c6P.tl'Lle sent deB uctCB ucc,r;:;)~ls r:o.r ç,l~(ll"a dn l,!;l'I.H})e. l'l<~ù:":l.:m-Yc·lli'.n 111~(:c60J :~1uO c: d6clerô cu 2;7) : 1 ~~cu.s c(..;l11."a :Do',na le cas qui m.l'.S ,"CC\l~O, l'accusé de sa. clopcsitlcn (cl,.r.l!'>te r01'.cln (lu uvhns Cl.llVEntl q\11à Jôrusalem la aectiçn de .:rér\~ooJ.oM i'cZlctlQ'l..'1Crl'llit on t.a1!:Lé autl..!1(;ue (leno lQ do.l!'.D.ine (l.e J.(~ 'l'G)Sticndej (l.C ln ?;lr6:'c.:..·c,t.:..l.11 ct c1c 11 f..l\..3.n::.saticn. Une Doule C:H.:SO était lD.isaÉte à !~~ dé~ _ci~n, cf6~it 11aut~~i6Utiun ~o panser d l'act1LU. a lfc'):cu:t;;"ln ('Pur.e llUO, t.;.;Jt La vorité est sû',û.e aetiul (on un autre Gl1.(lxuit de l'c.rl''êt i l tt:!bl~ Cll.:o cc'\:..o,;e .:;;.ct';"<,;n Elst 1'attuque è-u V:tllfl{;e (l..e n6ir YL:.8fn ..en ; err; 1~'4a '- nt..to du tl'l..dHcteu.. ), ~l,;ndtont tc.ute cette !16:~::'c"_e Cllcl,.l,UO ectic.n nf~ ê:.:.6 cx.lcut6e \I ....'l.~~.;:.'() Ica à l:~CU incu lU co.n:> IJtH cutc-rioo.tiç,n.' rratl.v~e que le. r::l.-\U~ ~, exlltlinlleo au début du -préoont chapitre, 10 l'l'.... C1.U''UUl· u:l.litc.11'o el est fCllè5 eur ,"I.'aut!'es p:;.~euve8 c.:.util ~', i'ctlrn1es PI,jU!' o.ppu:·cr Brt th~se Clt n dt:.:r.lO:ldé d. le Cl-tU· do 108 ce;naicl6rer C VIiUllo preuves mtfJ.'iem-:.tClQ ";!C'l.U· oto-blir que 1(1 cante DCJ.'l1Bo.c,tte a été aElsufJsiné au ncm ll.CS r::y cu Btu~ leur u"(1.re. It;':Ld":-l~e cette th~e0 lea c..CCllSUO ot 1(\.1.:'0 -::.6ml..ins c:.nt décler6 avec fc.::'co Cfi.tl:!l ::'lI:! c.vo.J-t :-aQ (l.o dive::;'.,;once d'(rp.i.n~L:n Lll,.l Bein den Ury, ct tl,..UJ· lo.U,"s t6!:ldnD} tler.1bres :1,6fJ Les 8.ccl.wéa 1JI':} cnt <lff':i.ruG qu.' ils c.vaÜmt entendu nl.l.U' lu n:.-o:..llh'G !L,ia le nU;l ~.u Jk<.zt t hll~èC.lct\ot:l r..u t~cmcnt do la o. • • l~ubli{:o.t1t.n de la d~clara.tiLn (,~ 11 revonc'.1quo.it le. rosptns-~bll1tG tlll rlOu~·tr0. lie nI uvo.::'ent aUl"{l.l'n.V.::.nt aliCl1nO c~·nnal1308r..ce do 1 t exictollce r. t une tolle t.l'LC'.niao.t1 en. !l'Do tl:ntoo les pJ:ouvou !'lréot.ntéeo Il la Ccur dans l'af'f.21:i.'o de l' D.ncu13oinat- (l.~: ccmto Dcrn.edcttc, l.U1 seul fait se dé{:PLe clairol:lent, ct am n:y u ]ca de p~ouvo ~irocto; tt.utOB lOB prouves ocnt i~)ti~octea. !lIA l~Urltlp:rl-.(l.enCQ den tr':"b'l.u:B.t'.X rto P~;lo6i.ine veut qu.a) lCl,'oque les ~a111 -,rouvc:3 ol.nt LlÙ.lrectoB.1 ollco aillent teuton dans 10 1:lêrJ.() Gono; clans le ;;'1€no de l:l c\\1:pabiL.t6 (18 lluccucé-. Da,ns lfl:.:lpol C'J.'üt1nel Ife. 17/38~ la CUlt!' B'~~)rôt.lc 01 SDt o::q,rlma.o dc:.nD loti tal';~oG Qu1~nta III Pour qno l t cccuo6 J!1.~i cao ll' 'êtrD CLndeDUIÔ que sur preuvco incl.ll'octco J laD cl.ncl1'sil.-no tiréos dos faits prç,Lwéa ddvant aller t.cutc::o c1.;:mo le l1l~:""lO Benn, dnnn la 8e~1S (1.0 12, Cl,.ùpe.b:l.li tG do l'accusé, oo.no .1 Q,i.l l :il puiooe l'll:Lsl..lLmblcl..1Out r.mboi~tcl.' de clente c:.u dfo.utre h:'J1H..:t:lèoo 1 IILoo nccub6s nB fJvnt ~a ~l'ym2UB .:1 l'éfuter ent13rcment tentes le8 c.ccu8tl.ticllS (lu Pr(..curQtU~ ~lilitni1'e, t'Ais ils sent tcutof ...1D parvenus à d~ 11 it1pl~e13131cn ~ la. Cour qu' 11 y El quolqUQ l'a.laLn c:~ C1'c1:re que le \ '.;' "'~ , 8/131:; Frencll Pa;;e 12 1. ." S ( comte Be~nadctt8 a ~tè a8sassin~ par deS membres des LHY qui ntétaien~ pas dl accOl.'d avec ·la ligne llol1t1q,ue adolJtée pal" ce mouvement, et quI ils ont cômnJis cet assassinat :penr leur propre ccm:pte et non sur 11 Ol"a.rO dU Mouvement cu en son ncm, en utilisant 11 équipement technique dont ils diapoeai0nt et en faisant serv::::r à leux' crime l' crGan1sat1çn clandestine à la déclaraUc:l. de l1acc~s6 8hmuelovitz {compta rendu du prcc~s, Dage 1.911} qui a dit des LHY, la Cour attache une. 1m:x,rtance particlÙière ~UtSi je ma sens llsut-3tre coupable, c'est d1une culptl.ùllltu L1.vnt jè ::1'ai pas à renc1~~e comp';e a un tl.'ibunal, mais au lilOlwement. st 11" était );1l'Guv6 Clue les merri.bree du. IIazi t ha-nlolcdoth lJent réellement dés IJiY, alQ~o neus, les chere du Mcuvameni) sommes reapQlsablea d'une seule chose, du m6o::;ntcnt"emant ~'Pl'.'oUYé par ce~ains à. ne·ue La sitl~~ion est ccmparnb~e ~ la fièvre véir sortis de l'llléGalité. de ~elui Mp. !lue 11 ch vlEnt d.s vaccinor cO:Jtre le t;yphU6. ---,_.- St i l est CO' A jamais Ilrcu'V~ que le Hezit ha..mc.ledeth se cClllJ?osait de membres des LHY _.- GO" clarul.esti~ité) alors nous )ctU'1'0nS dire que nous avens été coupables, cax nous nt aurions !las dÛ. c:..nsiètérer qui voUlaient rester dans la oette cr1se camme Una v~l~itable. t fi~vre de vaccin, maia bien ecn~e une lnaladie co attache éc;alement une im.porta.nee :parti eUli'ère aux l)arüles ~rcnoncées par liecclmé ~urruâlevitz au cctwa de sa ~éçlaration finale IlLa COla' (coro.pte !tendu ètu lJrQo~s) 'page 1.913} : nlLe pl'ccureUX' militaire m1a ctemanct.é, page 723 : lQ".lGBtlon: Je ne àemande pas s'il ya eu l)réméclftaUçn. à.emano.e ce quo voua pensiez. Je Affirmez-vous ne pcuvcir vous so:.l.venir si vous pensiez avoir des hommes dans le ;Iazi ~ ha-lllogdeth~ Il est possible qn' i l y ait en la des hommos qui avaient quitté :es 1HY cu s'~taient révoltés c0ntl~e eux) ou qui lR~pcn.S8 étaient mécontents de voir lOB LIN scrtls de la clandestinité. t~~e aUjolŒd'hui) Je le crGie encore QC6siblo. t , "Après avoi.r e:œminé tellE l.es éléments de preuve qui lui ont été , presentes; la COUl~ s'estime inca~able dl~tablir avec quelguo certitude été assassiné" sur lt ordre des IJiY et il estime peur cette raison qUe les LHY) en tant qU'0rgânieation inculpée, d01vent que le· ceIute Be!'llad"tte a avoi:r le b6néfice dU doute.!! ,