Les jeux de hasard par province - Québec
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Les jeux de hasard par province - Québec
Québec Quel est le nombre approximatif d’établissements et de types de jeux de hasard ? Établissements et types de jeux au Québec en 2009-2010 Salles de bingo 45 Bars et bars-salons avec appareils de loterie vidéo (ALV) 1 938 avec 11 614 ALV Casinos avec machines à sous 4 (6 262 machines à sous) Hippodromes 2 (pas de machines à sous ni d’ALV dans les hippodromes) Points de vente de billets de loterie 8 731 Jeu en ligne Oui • En 2009-2010, le Québec a délivré 3 105 licences de jeu de bienfaisance, la plupart pour le bingo1. Qui exploite et régit les activités de jeu ? • Les casinos sont exploités par la Société des casinos du Québec (filiale de Loto-Québec) et régis par la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ). • Les ALV (hors casino) sont exploités par la Société des loteries vidéo du Québec (filiale de Loto-Québec) et régis par la RACJ. • Le bingo est commercialisé par la Société des bingos du Québec (filiale de Loto-Québec), mais les salles sont exploitées par des organismes à but non lucratif ou par des organismes communautaires de gestion privés, chacun devant obtenir une licence d’exploitation de la RACJ. • Les courses de chevaux sont exploitées par des organismes privés et des sociétés à but non lucratif, et régies par l’Agence canadienne du pari mutuel (ACPM) et la RACJ. • Les loteries à billets sont exploitées par la Société de la loterie interprovinciale (SLI) et LotoQuébec, et gérées par Loto-Québec. • Au Québec, tous les jeux commerciaux sont exploités par Loto-Québec. • Les jeux de bienfaisance autorisés sont exploités par des organismes de bienfaisance ou par des organismes religieux2. Quelles sont les activités de jeu les plus courantes ? • Chez les garçons du palier secondaire : jeux de cartes, jeux d’adresse et paris sportifs privés ; chez les filles du palier secondaire : billets de loterie instantanée3. • Chez les adultes : billets de loterie, machines à sous, poker et ALV4. Quels sont les taux de jeu problématique ? • Parmi les élèves du secondaire, 4,1 % sont à risque d’éprouver des problèmes de jeu et 2 % présentent des signes de jeu pathologique. Parmi les élèves du secondaire qui s’adonnent au jeu, 11 % sont à risque et 5 % sont probablement touchés par le jeu pathologique3. • Parmi les adultes, 1,3 % courent un risque modéré d’éprouver des problèmes de jeu et 0,7 % sont probablement touchés par le jeu pathologique4. Québec – mis à jour en octobre 2011 Page 1 de 4 • Parmi les personnes âgées (65 ans et plus), 3,15 % courent un risque moyen et ont des problèmes de jeu4. Quelles sont les activités de jeu les plus courantes chez les personnes qui ont des problèmes de jeu ? • L’usage d’ALV est l’activité la plus courante chez les adultes qui ont des problèmes de jeu4. À combien se chiffrent les recettes du jeu ? • En date du 1er mars 2011, les recettes totales étaient les suivantes5 : Loteries : 1,788 milliard de dollars Casinos : 891,0 millions de dollars ALV : 1,001 milliard de dollars Bingo :31,334 millions de dollars • Les recettes des courses de chevaux pour l’exercice 2009-2010 (après paiement des lots et avant déduction des frais) se sont élevées à 19 579 000 $1. • Les recettes des jeux de bienfaisance en 2009-2010 (après paiement des lots et avant déduction des frais) ont atteint 67 086 000 $, le bingo ayant rapporté le plus d’argent1. À quoi servent les recettes du jeu ? • En 2010-2011, Loto-Québec a affecté 31,1 millions de dollars au jeu problématique. Le ministère de la Santé et des Services sociaux a reçu 22 millions de dollars, dont une partie est affectée à des services de traitement gratuits offerts aux joueurs compulsifs dans une centaine de centres situés dans la province. La RACJ a reçu 3 millions de dollars de LotoQuébec6. • La totalité des recettes du bingo servent à financer des organismes à but non lucratif, et les profits tirés des ALV sont remis au gouvernement pour le financement de services et de programmes destinés à la population québécoise6. • En 2010-2011, 26,49 % des recettes tirées des loteries ont été versées au gouvernement du Québec. • Pendant l’exercice 2010-2011, Loto-Québec a versé au ministère des Finances des dividendes totalisant 1,247 milliard de dollars6. Qui prend des mesures de réduction des méfaits associés au jeu, et quelles sont ces mesures ? Loto-Québec : • a établi un code de conduite et créé Mise sur toi. En mars 2009, Mise sur toi est devenu un organisme indépendant, privé et à but non lucratif, qui regroupe des personnes et des institutions provenant de divers milieux qui adhèrent à sa mission sociale. Il a pour mission d'informer, de sensibiliser et d'outiller les jeunes et les adultes du Québec afin qu'ils puissent prendre des décisions éclairées et développer des comportements responsables face au jeu. Cet organisme renseigne aussi le public sur les conséquences du jeu excessif ; • en collaboration avec Mise sur toi, applique des mesures de jeu responsable en ce qui a trait aux ALV, aux loteries, aux casinos, aux salons de jeux et aux salles de bingo ; • a mis en place un programme d’autoexclusion dans les salons de jeux et les casinos, qui peut comprendre les services d’un conseiller, et participe à d’autres initiatives de promotion du jeu responsable ; • organise une semaine annuelle de sensibilisation à l’intention de son personnel. Québec – mis à jour en octobre 2011 Page 2 de 4 Mise sur toi : • a élaboré, en collaboration avec des intervenants clés, les initiatives suivantes destinées au grand public, aux personnes qui s’adonnent au jeu, à leur famille, à leurs amis et à leur entourage ainsi qu’aux joueurs à risque élevé : - sensibilisation et éducation ; - promotion du jeu responsable ; - information sur les conséquences négatives du jeu excessif ; - promotion et soutien de la recherche ; • finance un centre d’information sur le jeu responsable dans tous les établissements de jeu de Loto-Québec. Le Centre international d’étude sur le jeu et les comportements à risque chez les jeunes : • mène des recherches et des évaluations des besoins, élabore des outils de prévention et tient des ateliers à l’intention d’une variété d’auditoires au pays et à l’étranger ; • participe à des projets financés par le Fonds de recherche sur la société et la culture, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, le Centre ontarien de recherche sur le jeu problématique et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada ; • participe à la formation, au traitement, à la prévention et à l’élaboration de politiques ; • offre des services de consultation aux médias et aux législateurs, et héberge un site Web pour les jeunes ; • diffuse des résultats de recherches et des renseignements sur les traitements par l’entremise d’une base de données en ligne et d’un centre d’échange de données ; • publie un bulletin trimestriel en ligne et une mise à jour mensuelle en ligne. Le Centre québécois d’excellence pour la prévention et le traitement du jeu, Université Laval, Québec : • mène des recherches sur le jeu et le jeu problématique ; • participe à la création de programmes et de ressources de prévention, comme les vidéos Histoires de jeu et Lucky le clown ; • publie À tout hasard, un bulletin gratuit sur le jeu et le jeu problématique ; • offre une formation aux cliniciens qui s’intéressent au jeu problématique. Jeu : Aide et référence : • est offert par le Centre de référence du Grand Montréal ; • est financé par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec ; • est un service téléphonique d’information, d’écoute, de soutien et de référence, disponible jour et nuit, tous les jours, dans tout le Québec. Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec – Dépendances : • finance des centres publics de traitement du jeu problématique et d’autres dépendances dans toutes les régions administratives du Québec ; • mène des campagnes annuelles d’information. Le Fonds de recherche du Québec – Société et culture : • finance des projets de recherche sur le jeu problématique et d’autres initiatives connexes. Québec – mis à jour en octobre 2011 Page 3 de 4 Sources 1. Canadian Partnership for Responsible Gambling. Avril 2010. Canadian gambling digest 2009-2010. 2. Canadian Partnership for Responsible Gambling. 2010. Organization and management of gambling in Canada. 3. Dubé, G., M. Bordeleau, L. Cazale, C. Fournier et I. Martin. Janvier 2010. « Alors que le cigarillo perd des adeptes, le poker gagne du terrain chez les élèves du secondaire », Zoom santé, Institut de la statistique du Québec, n° 19. 4. Kairouz, S., et L. Nadeau. Portrait du jeu au Québec : Prévalence, incidence et trajectoires sur quatre ans, Université Concordia, Université de Montréal, Fonds de recherche sur la société et la culture, 2010. 5. Loto-Québec. 2011. Vers un nouvel équilibre – Rapport annuel 2011. 6. Site Web de Loto-Québec. Québec – mis à jour en octobre 2011 Page 4 de 4