Aïn-Taya - Algerie ma memoire

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Aïn-Taya - Algerie ma memoire
INFO 313
« NON au 19 Mars »
VOICI quelques articles de presse ou de contributeurs sélectionnés à votre attention :
1/ La ville d’AÏN-TAYA
La commune d'Aïn-Taya, située sur la bande côtière algérienne à 22 km à l'est d'Alger, est construite en bordure
d'une falaise escarpée au pied de laquelle s'étend une plage de sable fin. Adossée à la mer Méditerranée.
Relief et hydrographie
Aïn Taya est construite en bordure d'une falaise escarpée au pied de laquelle s'étend une plage de sable fin.
Adossée à la mer Méditerranée, elle fait face à d'innombrables ilots dont les rochers de Bonnettah et de la
Bordelaise. Elle a été fondée sur l'emplacement d'un marécage alimenté par différentes sources. On compte
essentiellement quatre sources principales. Outre la source des oiseaux (Aïn Tir) d'où vient probablement le
nom d'Aïn Taya, on peut citer la source blanche (Aïn Beïda), la source noire (Aïn Kahlà) ainsi que la source
publique (Aïn El Baylek).
Histoire
C’est sur ce territoire de plus de 3 000 hectares, connu alors sous le nom de LA RASSAUTA (issu de ferme de
Ras el Outa « la tête, ou le sommet, de la plaine » que naîtra en 1853 le village d’Aïn-Taya. Ce lieu était, à
l’époque, une immense étendue de broussailles truffées de palmiers nains et de fourrés, pratiquement
inaccessible à l’homme qui ne pouvait se frayer un passage qu’en suivant les traces de battues organisées
contre les bêtes fauves de l’endroit.
Un projet de colonisation concernant cette région inhospitalière située entre l’oued Hamiz à l’Ouest, et l’Oued
Boudouaou, à l’Est, fut présenté à l’Administration le 24 Juillet 1847 par le Comte Eugène GUYOT, directeur des
affaires civiles en Algérie (dont Guyotville (Ndlr : info 240) portera son nom, en 1843). La situation n’était pas si
mauvaise que cela eu égard à la présence des trois bonnes sources, précitées ci-dessus, offrant des possibilités
d’irrigation.
La fondation d’un village de 60 familles fut proposée pour Aïn-Taya avec deux annexes : Aïn Beida pour 10
familles et Aïn-Kahlà pour 8 familles ; les trois centres occupant une superficie de 1.200 ha.
Les Mahonnais :
Il fallut attendre 6 ans et le 30 Septembre 1853 pour que le Décret signé par Louis-Napoléon Bonaparte,
Empereur des France, donne le feu vert pour l’occupation des terres. Les premiers colons furent des émigrants
des Iles Baléares, plus connus sous le surnom de Mahonnais ; ils venaient de faire leurs preuves, 3 ans plus tôt,
en transformant le territoire voisin, plus à l’Ouest, de Fort de l’Eau, en magnifiques jardins potagers, grâce à leur
labeur et savoir-faire. Durs à la peine, doués pour l’agriculture, les mahonnais avaient trouvé en Algérie les
mêmes conditions climatiques que dans leur île.
Les noms typiques de ces valeureux pionniers dominent sur la liste des premiers concessionnaires de ces
villages, accompagnés souvent d’un sobriquet pour les distinguer les uns des autres (c’était la coutume à
Minorque). On y retrouve, par exemple, 6 SINTES, 5 PON, plusieurs BAGUR, COLL, JUANICO, MARQUES ou
MERCADAL entre 1855 et 1859. Quelques familles Génoises ou Françaises vinrent se joindre aux Mahonnais
pour compléter la population de ces villages. A peine 8 mois plus tard, ces hardis pionniers avaient défriché plus
de 60 ha et construit une trentaine d’habitations.
[A l’indépendance l’église a été aménagée en salle d'arts martiaux et de conférences, près du « marché couvert » (bâtisse
regroupant des stands généralement occupées par des marchands de légumes ou des bouchers). En 2000, un incendie
ravagea ce bâtiment déjà en ruines]
A la fin des années 1854, toutes les maisons étaient achevées et les plantations donnaient déjà des récoltes.
L’administration traça quelques rues, construisit trois fontaines, et un lavoir, ouvrit des chemins entre les 3
sources et aménagea le premier canal d’irrigation. Visitant le village, un journaliste algérois écrivit dans l’Akbhar,
les propos suivants : « A la place de l’inextricable fourré qui couvrait auparavant le plateau qui domine le rivage
et à travers lequel je n’étais pas parvenu à me frayer un passage, quelques années plus tôt, je découvris un
village ! Un village naissant en train d’éclore avec déjà de jolies fontaines, un abreuvoir, un lavoir couvert, des
rues, une grande place, une briqueterie, un four à chaux, plusieurs maisons blanches et coquettes solidement
construites, derrière chacun d’elles un jardin où des légumes de toutes espèces abondent… ».
Erigée en commune de plein exercice en 1870 AÏN-TAYA possède 1666 habitants à cette époque dont 594
français. Elle devait sa prospérité à l’agriculture mais devint, bien vite, une station balnéaire très fréquentée, ses
plages attirant les algérois, séduits par leur beauté et le climat. En effet Aïn-Taya connaissait un régime
climatique plus agréable que celui d’Alger plus humide ; les vents y étaient retenus par une ligne de hautes
collines.
Les habitants d’Aïn-Taya se groupèrent autour de la place centrale, à la jonction de deux routes, la Nationale 26
et la départementale 121, l’une parallèle au littoral, l’autre venant de Rouiba. Les maisons s’alignèrent le long de
ses rues, au tracé régulier, entouré d’un boulevard planté de magnifiques platanes. Les constructions du début,
maisonnettes rurales ou granges, laissèrent place à des villas, des immeubles et des hôtels où s’épanouissaient
des fleurs aux vives couleurs.
L’ouverture d’un canal de dérivation conduisait l’eau à un bassin de partage, d’où une conduite en fonte
alimentait une belle fontaine en pierres de taille et divers canaux irriguaient abondamment les jardins contigus
aux habitations.
Le littoral Aïn Taya, d’une longueur de 8 km, est entouré par des nouvelles stations balnéaires ou ports de pêche
et plaisance portant les noms des plus célèbres navigateurs et corsaires de France : La Pérouse, village de
pêcheurs fondé en 1897, à l’Ouest, à l’intérieur de la baie ; Surcouf village de pêcheurs à 1800 mètres à l’Est,
hors de la baie, créé en 1893 ; Jean Bart, port de pêche créé en 1892, près de la pointe du Cap Matifou, au NordOuest, et enfin Suffren, l’ex Aïn-Beida, au Nord Ouest aussi, entre Jean Bart et Aïn-Taya.
Les plages, la pêche, le bateau et la plongée sous-marine attirèrent irrésistiblement les algérois vers ces lieux
mais aussi les guinguettes pendant la période estivale et plus encore, les fêtes annuelles. Ah, ces merveilleuses
fêtes de nos villages côtiers !
[Plage des Tamaris]
De 1870 à 1962 plusieurs générations d’administrateurs aidés par des conseils municipaux groupés des 12
maires qui se sont succédés à Aïn-Taya ont dirigé l’essor de la commune ; il convenait de leur rendre hommage
dans ces lignes. Ce furent :
-Joseph GUYOT de 1870 à 1878 – Jean DABADIE de 1879 à 1884 – Casimir FABRE de 1884 à 1894 – Paul
OUDAILLE de 1891 à 1895 – Désiré DULIN de 1896 à 1898 – Joseph CHABERT de 1898 à 1904 – Paul FABRE de
1904 à 1910 – Charles PELLEGRIN de 1910 à 1919 – Michel SINTES de 1920 à 1935 – Auguste ALLIER de 1935 à
1945 – Emile BERTONI de 1945 à 1948 (il décède en cours de mandat) et Hector BURKHARDT puis Monsieur
GARDEL de 1949 à 1962.
[La Mairie]
Toutes ces municipalités conçurent et réalisèrent progressivement la modernisation et l’extension du village et
de la commune qui fit d’Aïn-Taya l’un des joyaux de la côte algéroise.
[Le Monument aux morts]
Qu’est-il devenu ? Si vous avez une information, MERCI de bien vouloir faire suivre.
Démographie : Année 1958 : 5 674 habitants
Synthèse établie grâce aux sites ci-dessous et à l’article de G.Tudury
ET si vous souhaitez en savoir plus sur AÏN-TAYA, cliquez SVP, au choix, sur l’un de ces liens :
http://encyclopedie-afn.org/Historique_Ain_Taya_-_Ville
http://www.youtube.com/watch?v=BVrPSad_ONA
http://alger-roi.fr/Alger/ain_taya/ain_taya.htm
http://voyage-bons-plans.aufeminin.com/blog/see_14982_1/Algerie-mon-amour-comment-visiter-l-Algerie-voir-Ain-Tayasurcouf-suffren-j-beart-la-perouse-etc
http://hlm.de.gambetta.oran.free.fr/collection_armoiries.htm
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1898_num_7_31_18092
http://www.piedsnoirs-aujourdhui.com/aintaya.html
2/ RAPPEL des premières étapes de la conquête d’Algérie
La conquête et la prise d’Alger laissent l’opinion française presque indifférente et ne correspond à aucun projet
politique d’envergure.
Après la prise d'Alger, Polignac avait pensé convoquer une conférence internationale pour régler les intérêts de
l'Europe : il négociait par ailleurs la remise d'Alger au gouvernement OTTOMAN, en échange d'un accroissement
des concessions françaises et de l'occupation de Bône. Au même moment, les troupes françaises s'emparaient
de Bône et d'Oran. Une tentative contre Blida se soldait par un échec mis sur le compte d'une trahison turque…
Les premiers gouverneurs instituent un Bureau Arabe animé d'abord par La Moricière de 1833 à 1834 qui se
transforme en Direction des Affaires arabes confiée à Pélissier de Reynaud de 1837 à 1839. Les successeurs de
Valée se contentent d'étendre ces formules à l'ensemble de l'Algérie conquise. Le nouveau directeur des Affaires
arabes de 1841 à 1847 est Eugène Daumas qui a étudié l'organisation d'Abd el-Kader. Il convertit Bugeaud au
système du gouvernement indirect confié à des chefs arabes appartenant à la noblesse militaire ou religieuse.
De 1830 à 1840, la colonisation est libre, voire anarchique. Après la prise d'Alger, les hommes coupent les forêts
et tentent d'accaparer les terres. Le Général Bugeaud rêve d'une colonisation militaire et collectiviste mais ses
projets sont rejetés. Bugeaud est d'abord hostile à toute colonisation rurale, puis il se met à rêver de colons à la
romaine. Il fait une campagne publicitaire en France et à l'étranger. L'offre de concessions suscite un véritable
engouement : les concessionnaires arrivent de France, de Suisse, d'Allemagne, par groupes d'un même village
ou d'une même ville. Presque partout les colons sont consternés de ce qui les attend. Tout manque, à
commencer par le logement. Il faut loger sous la tente ou dans des baraques rudimentaires. Les colons mangent
dans des gamelles. Femmes et hommes travaillent ensemble. La dysenterie, ainsi que de terribles fièvres
déciment adultes et enfants.
L'alcool est un facteur aggravant. Les légitimistes qui refusent la Monarchie de Juillet sont ceux que Bugeaud
appelle narquoisement "les colons à gants jaunes". Les pionniers vont de l'avant, recherchent un contact pacifique
et amical avec les Indigènes. Des colonies militaires sont instituées à trois reprises: toutes ont échoué. La
colonisation est fondée sur la création de villages et la concession gratuite de lots individuels. La colonisation
est assistée par l'armée. Cette dernière ouvre des routes, construit des villages, entreprend le défrichement,
réussit assez bien : de 1842 à 1845 trente-cinq centres sont créés, 105 000 ha concédés. Les immigrants affluent
: 46 180 arrivées en 1845 et 1 882 demandes de concessions. Au départ de Bugeaud, on compte environ 15 000
colons ruraux et une population totale de 109 400 Européens, dont 47 274 Français. Dès le 15 avril 1845, une
partie du territoire est assimilée au régime de la métropole.
Le "colon marécageux". Un humble et héroïque travailleur qui allait féconder de sa sueur et de son sang la
plaine. Il était un enfant de la misère de certaines régions d'Europe. Son travail le plus dur était le défrichement.
Il consistait à arracher toutes les racines des palmiers nains qui, vieilles de plusieurs siècles, s'enfonçaient très
profondément. L'installation commençait par des camps en plein air, entourés de charrettes et de pièces de bois.
Jour et nuit, il fallait faire le guet, sans jamais quitter son fusil. On construisait ensuite des gourbis et enfin des
baraques en planches. En dehors du travail dans les grandes fermes, des demandes de concessions étaient
faites et elles avaient bien du mal à aboutir. En octobre 1839, sur trois cent seize familles ayant obtenu une
concession dans la Mitidja, il y en avait six à Ben Nouarlouz et quinze à Ben Seman, près du camp de l'Arba.
Rappelons que pour obtenir ces concessions il fallait posséder une somme variant de mille à cinq mille francs.
« A cette époque, sans exagérer, la plaine de la Mitidja était le coin de terre au monde contenant le plus de
cadavres au kilomètre carré », écrit Marie Elbe.
A suivre…
3/ Eugène Daumas
Melchior Joseph Eugène Daumas était un militaire, écrivain et homme politique français né le 4 octobre 1803 à
Delémont (Suisse) et mort à Camblanes le 29 avril 1871.
Biographie succincte
Eugène Daumas s'engage dans l'armée en 1822. Nommé sous-lieutenant en 1827, il fut envoyé à l'École de
cavalerie de Saumur. En 1835, il vint en Algérie, sous les ordres du maréchal Clauzel, fit les campagnes de
Mascara et de Tlemcen. Il apprit l'arabe.
De 1837 à 1839, il résida en qualité de consul à Mascara, auprès de l’émir Abd El-Kader. Le général de La
Moricière lui confia ensuite la direction des affaires arabes dans la province d'Oran qu’il commandait. Peu après,
le maréchal Bugeaud le chargea des affaires indigènes de toute l'Algérie. Il réorganisa l'administration des
bureaux arabes. Après la prise d’Abd El-Kader (22 décembre 1847), il fut envoyé au fort Lamalgue, auprès de
l’Émir. En 1849, les Béni-Sélem, fraction des Béni-Soliman, de la province d'Alger, ayant refusé de payer les
contributions imposées par le colonisateur et chassé leur caïd, le colonel Daumas dirigea contre eux une
expédition
Il fut nommé en avril 1850 directeur des affaires de l’Algérie au ministère de la Guerre, puis général de division le
14 janvier 1853. Enfin il fut élevé à la distinction de sénateur du Second Empire le 12 août 1857 et au rang de
Grand-croix de la Légion d'honneur le 28 décembre suivant. Il était aussi chevalier de l'Ordre de Saint-Joseph de
Toscane (13 novembre 1847) et de l'Ordre de Charles III d'Espagne (6 décembre 1853).
Principaux ouvrages :
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Le Sahara algérien études géographiques et historiques sur la région au sud des établissements français
en Algérie, Paris, Langlois et Leclercq, 1845
La Grande Kabylie, Paris, Hachette, 1847
Le Grand désert ou itinéraire d'une caravane du Sahara au pays des nègres, Paris, Chaix et Cie, 1848
Moeurs et coutumes de l'Algérie, Paris, Hachette, 1853
Les Chevaux du Sahara et les mœurs du désert, Paris, Lévy, 1858
La Vie arabe et la société musulmane, Paris, Lévy, 1869
Correspondance du capitaine Daumas, consul à Mascara (1837-1839) / par Georges Yver,... ;
Gouvernement général de l'Algérie ; Impr. de A. Jourdan (Alger)-1912
4/ Quand Eugène DAUMAS raconte la Kabylie
(Auteur Youcef Zirem)
http://www.algeria.com/forums/history-histoire/28067-la-kabylie-traditions-ancestrales-par-eug%E8ne-daumas.html
Les traditions revisitées :
La Kabylie est cette belle région d’Algérie qui fait rêver, qui accueille tous ceux qui veulent se retrouver avec
eux-mêmes, faire un voyage dans le temps et l’espace. Ses montagnes, ses plaines, situées juste devant la mer
Méditerranée ont de tout temps exercé une énorme fascination. Le général Eugène Daumas n’a pas échappé à
ème
cette attraction quand au 19
siècle, il parcourt ce pays des hommes libres. La Kabylie, traditions ancestrales
est un texte qui arrive à restituer un tant soit peu l’ambiance d’une certaine époque. Bien sûr, la Kabylie
d’aujourd’hui n’est guère comparable à celle de cette période mais il est bon de voir comment les jours et les
hommes ont métamorphosé cette région. L’auteur de ce livre revient sur les différentes fractions kabyles, il
essaie également de donner quelques aperçus historiques, plus ou moins réussis. «Nos excursions nous ont fait
reconnaitre près d’Akbou des ruines sans importance, et à Toudja, les restes d’un aqueduc romain, quinze ou
seize pilastres supportant le conduit qui amenait les eaux de la montagne à Bougie. En somme, ces vestiges de
l’occupation romaine semblent moins répandus en Kabylie que dans aucune portion du littoral ; on n’y reconnait
point d’ailleurs l’assiette, l’étendue, la magnificence monumentale qui caractérisent de puissantes cités. N’est-il
pas permis d’en conclure que la conquête de ce pays fut toujours une œuvre incomplète, même à l’époque des
conquérants du monde ?», se demande Eugène Daumas.
Le général français parle de Bougie comme étant la capitale naturelle de la Kabylie ; même si quand cette ville
est occupée par les Espagnols, la Haute Kabylie se désintéresse du sort de cette cité. Le militaire français
rappelle également que les Turcs n’exercèrent jamais d’autorité durable en Kabylie. «Le Kabyle travaille
énormément et en toute saison ; la paresse est une honte à ses yeux», affirme Eugène Daumas qui constate la
proximité et l’amour des Kabyles de la nature. «Politiquement parlant, la Kabylie est une espèce de Suisse
sauvage. Elle se compose de tribus indépendantes les unes des autres, du moins en droit, se gouvernant ellesmêmes, comme des cantons, comme des états distincts, et dont la fédération n’a pas même de caractère
permanent, ni de gouvernement central», constate le général français qui tente de comprendre les codes de cette
société qui lui semble tout à fait cohérente. «Les Kabyles, seuls parmi les nations musulmanes, possèdent des
codes à eux, dont les prescriptions ne dérivent ni du Coran, ni des commentaires sacrés, mais d’usages
antérieurs qui se sont maintenus à travers les siècles», fait-il remarquer. Comme toute la littérature colonialiste,
le général français compare le Kabyle à l’Arabe à qui il trouve plein de défauts : la politique de diviser pour mieux
régner était à ce moment-là bien en vigueur.
5/ Armée Algérienne : à quoi va servir la hausse du budget de la défense ?
[Le projet de loi de finance 2014 mentionne 12,45 milliards de dollars pour la Défense. © Reuters ]
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à
plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Il
revient cette semaine sur la très forte hausse du budget de la défense algérienne.
Intervention occidentale contre Kaddafi, instabilité dangereuse en Libye, menace terroriste en Tunisie, guerre
civile en Syrie, guerre au Mali, prise d'otages massive d'In Amenas, résilience des groupes jihadistes dans le
Sahara, prise d'otage massive de Nairobi, "terrobanditisme" aux frontières... La litanie des crises ne cesse de
s'allonger sur le pourtour méditerranéen et dans de nombreux pays en Afrique. L'Algérie, qui s'affirme chaque
année davantage en puissance régionale, observe attentivement ces événements. Elle jauge les menaces
potentielles (ou fantasmées) afin de les anticiper plutôt que de les subir. La mesure la plus emblématique de
cette logique porte sur un budget de défense, une fois encore, en augmentation. Le projet de loi de finance 2014
présenté le 28 octobre 2013 et adopté le 12 novembre, mentionne 12,45 milliards de dollars de crédits pour le
ministère de la Défense soit plus d'un milliard de plus qu'en 2013.
Si un gel des dépenses militaires à partir de 2017 est parfois évoqué, pour l'heure il n'en est rien : l'acquisition de
nouveaux matériels et la modernisation des forces se poursuit. Et sur ce marché toujours florissant, les
industries d'armement russes ont le vent en poupe : la résolution de Moscou dans la crise syrienne, démontrant
par les faits que les Russes ne lâchent pas (plus) leurs alliés, n'y est pas pour rien...
Une flotte à prendre au sérieux…
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131115162408/algerie-defense-terrorismearmee-algerienne-blog-defense-armee-algerienne-a-quoi-va-servir-la-hausse-du-budget-de-la-defens
6/ Constantine fait peau neuve avant de devenir Capitale de la culture arabe en 2015
Alors que l’Algérie connaît une grave crise du logement, Constantine est en plein boom immobilier. La ville sera
Capitale de la culture arabe en 2015 et les promoteurs immobiliers s’en frottent les mains.
Cliquez SVP sur ce lien pour voir la VIDEO : http://www.france24.com/fr/20131115-algerie-constantine-fait-peau-neuve-avant-devenircapitale-culture-arabe-2015
7/Des chevaux «vedettes» :
Le cheval est un élément de fierté et même de richesse. Au fil de l’histoire, beaucoup de chevaux ont eu une
«belle carrière» à l’étranger. En matière de pur-sang arabe, on peut citer les juments Chérifa et Guenina offertes
par Napoléon III au roi de Pologne. A partir de ces deux juments, les Polonais ont créé une lignée qui a dominé le
monde. C’est dire que le pur-sang arabe polonais est célèbre. En matière de cheval barbe, la jumenterie de Tiaret
est une référence mondiale, un label connu et reconnu.
Un autre cheval barbe, sorti de ce haras, a été offert par le président Boumédiène à Valéry Giscard d’Estaing, il
s’appelait Wassal. Ce cheval a eu une histoire particulière : arrivé en France, il a atterri au haras du Pin, et les
Français l’ont utilisé comme souffleur : s’entend par souffleur le cheval qui prépare «la jument» avant que
l’étalon ne vienne pour la reproduction. Les derniers en date à être sortis de la jumenterie sont un couple – un
poulain (Samy) et une pouliche (Sajda) – qui ont été offerts au président François Hollande par Abdelaziz
Bouteflika. Mais le cheval qui a eu le plus de succès est celui qui a été offert au président Sarkozy en 2007.
Appelé Kheïr, il est, jusqu’à ce jour, une vedette en France, faisant de nombreux spectacles dans des cirques.
Cliquez SVP sur ce lien pour lire l’intégralité de l’article : http://www.elwatan.com/actualite/le-croisement-reussi-des-chevauxbarbe-et-arabe-16-11-2013-235209_109.php
Et aussi sur le même sujet : http://remmm.revues.org/7023
(très intéressant)
8/ AFFAIRE JOLY et les pieds-noirs
Le 28 octobre 2013 j’avais écrit très courtoisement à Madame JOLY pour lui manifester ma surprise sur ses
déclarations et demander aussi des explications. Cela avait été inséré dans l’INFO n°297.
J’avais reçu la réponse ci-dessous :
De : JOLY Gro Eva
Date : 28/10/2013 11:26:53
A : jean_claude.rosso
Sujet : RE: Vos déclarations sur les pieds-noirs...
Cher Monsieur Rosso,
Merci pour cet email dont j'accuse réception au nom de Madame Joly.
Vous avez tout à fait raison. Madame Joly prépare un petit mot pour préciser une pensée qui n'avait aucunement
pour but de blesser qui que ce soit. Il ne s'agissait pas pour elle de comparer ce qui n'est pas comparable. Je
vous le transmettrai dès qu'il sera prêt.
Bien Cordialement,
Kévin Puisieux
Attaché parlementaire d'Eva Joly
Toujours dans l’attente du « petit mot…. ». J’ai adressé ce courriel le 9 novembre :
De : jean_claude.rosso3
Date : 09/11/2013 07:53:53
A : [email protected]
Sujet : Réf. : RE: Vos déclarations sur les pieds-noirs...
Bonjour Monsieur Puisieux.
A ce jour je suis toujours sans nouvelle concernant la réponse de Madame Joly à l'offense ressentie par les
pieds-noirs, dont je suis.
Dans l'attente de la réception du document promis je vous prie de croire à l'expression de mes salutations les
plus cordiales.
Jean-Claude Rosso
Je n’ai toujours rien reçu ce qui prouve la courtoisie de ce député et aussi son mépris à l’égard de notre
communauté. Il conviendra de s’en souvenir ; ce que je ferai au moment opportun des prochaines élections….
EPILOGUE AÏN TAYA
Année 2008 = 34 501 habitants
BONNE JOURNEE A TOUS
Jean-Claude Rosso