Aïn-Taya - Algerie ma memoire
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Aïn-Taya - Algerie ma memoire
INFO 313 « NON au 19 Mars » VOICI quelques articles de presse ou de contributeurs sélectionnés à votre attention : 1/ La ville d’AÏN-TAYA La commune d'Aïn-Taya, située sur la bande côtière algérienne à 22 km à l'est d'Alger, est construite en bordure d'une falaise escarpée au pied de laquelle s'étend une plage de sable fin. Adossée à la mer Méditerranée. Relief et hydrographie Aïn Taya est construite en bordure d'une falaise escarpée au pied de laquelle s'étend une plage de sable fin. Adossée à la mer Méditerranée, elle fait face à d'innombrables ilots dont les rochers de Bonnettah et de la Bordelaise. Elle a été fondée sur l'emplacement d'un marécage alimenté par différentes sources. On compte essentiellement quatre sources principales. Outre la source des oiseaux (Aïn Tir) d'où vient probablement le nom d'Aïn Taya, on peut citer la source blanche (Aïn Beïda), la source noire (Aïn Kahlà) ainsi que la source publique (Aïn El Baylek). Histoire C’est sur ce territoire de plus de 3 000 hectares, connu alors sous le nom de LA RASSAUTA (issu de ferme de Ras el Outa « la tête, ou le sommet, de la plaine » que naîtra en 1853 le village d’Aïn-Taya. Ce lieu était, à l’époque, une immense étendue de broussailles truffées de palmiers nains et de fourrés, pratiquement inaccessible à l’homme qui ne pouvait se frayer un passage qu’en suivant les traces de battues organisées contre les bêtes fauves de l’endroit. Un projet de colonisation concernant cette région inhospitalière située entre l’oued Hamiz à l’Ouest, et l’Oued Boudouaou, à l’Est, fut présenté à l’Administration le 24 Juillet 1847 par le Comte Eugène GUYOT, directeur des affaires civiles en Algérie (dont Guyotville (Ndlr : info 240) portera son nom, en 1843). La situation n’était pas si mauvaise que cela eu égard à la présence des trois bonnes sources, précitées ci-dessus, offrant des possibilités d’irrigation. La fondation d’un village de 60 familles fut proposée pour Aïn-Taya avec deux annexes : Aïn Beida pour 10 familles et Aïn-Kahlà pour 8 familles ; les trois centres occupant une superficie de 1.200 ha. Les Mahonnais : Il fallut attendre 6 ans et le 30 Septembre 1853 pour que le Décret signé par Louis-Napoléon Bonaparte, Empereur des France, donne le feu vert pour l’occupation des terres. Les premiers colons furent des émigrants des Iles Baléares, plus connus sous le surnom de Mahonnais ; ils venaient de faire leurs preuves, 3 ans plus tôt, en transformant le territoire voisin, plus à l’Ouest, de Fort de l’Eau, en magnifiques jardins potagers, grâce à leur labeur et savoir-faire. Durs à la peine, doués pour l’agriculture, les mahonnais avaient trouvé en Algérie les mêmes conditions climatiques que dans leur île. Les noms typiques de ces valeureux pionniers dominent sur la liste des premiers concessionnaires de ces villages, accompagnés souvent d’un sobriquet pour les distinguer les uns des autres (c’était la coutume à Minorque). On y retrouve, par exemple, 6 SINTES, 5 PON, plusieurs BAGUR, COLL, JUANICO, MARQUES ou MERCADAL entre 1855 et 1859. Quelques familles Génoises ou Françaises vinrent se joindre aux Mahonnais pour compléter la population de ces villages. A peine 8 mois plus tard, ces hardis pionniers avaient défriché plus de 60 ha et construit une trentaine d’habitations. [A l’indépendance l’église a été aménagée en salle d'arts martiaux et de conférences, près du « marché couvert » (bâtisse regroupant des stands généralement occupées par des marchands de légumes ou des bouchers). En 2000, un incendie ravagea ce bâtiment déjà en ruines] A la fin des années 1854, toutes les maisons étaient achevées et les plantations donnaient déjà des récoltes. L’administration traça quelques rues, construisit trois fontaines, et un lavoir, ouvrit des chemins entre les 3 sources et aménagea le premier canal d’irrigation. Visitant le village, un journaliste algérois écrivit dans l’Akbhar, les propos suivants : « A la place de l’inextricable fourré qui couvrait auparavant le plateau qui domine le rivage et à travers lequel je n’étais pas parvenu à me frayer un passage, quelques années plus tôt, je découvris un village ! Un village naissant en train d’éclore avec déjà de jolies fontaines, un abreuvoir, un lavoir couvert, des rues, une grande place, une briqueterie, un four à chaux, plusieurs maisons blanches et coquettes solidement construites, derrière chacun d’elles un jardin où des légumes de toutes espèces abondent… ». Erigée en commune de plein exercice en 1870 AÏN-TAYA possède 1666 habitants à cette époque dont 594 français. Elle devait sa prospérité à l’agriculture mais devint, bien vite, une station balnéaire très fréquentée, ses plages attirant les algérois, séduits par leur beauté et le climat. En effet Aïn-Taya connaissait un régime climatique plus agréable que celui d’Alger plus humide ; les vents y étaient retenus par une ligne de hautes collines. Les habitants d’Aïn-Taya se groupèrent autour de la place centrale, à la jonction de deux routes, la Nationale 26 et la départementale 121, l’une parallèle au littoral, l’autre venant de Rouiba. Les maisons s’alignèrent le long de ses rues, au tracé régulier, entouré d’un boulevard planté de magnifiques platanes. Les constructions du début, maisonnettes rurales ou granges, laissèrent place à des villas, des immeubles et des hôtels où s’épanouissaient des fleurs aux vives couleurs. L’ouverture d’un canal de dérivation conduisait l’eau à un bassin de partage, d’où une conduite en fonte alimentait une belle fontaine en pierres de taille et divers canaux irriguaient abondamment les jardins contigus aux habitations. Le littoral Aïn Taya, d’une longueur de 8 km, est entouré par des nouvelles stations balnéaires ou ports de pêche et plaisance portant les noms des plus célèbres navigateurs et corsaires de France : La Pérouse, village de pêcheurs fondé en 1897, à l’Ouest, à l’intérieur de la baie ; Surcouf village de pêcheurs à 1800 mètres à l’Est, hors de la baie, créé en 1893 ; Jean Bart, port de pêche créé en 1892, près de la pointe du Cap Matifou, au NordOuest, et enfin Suffren, l’ex Aïn-Beida, au Nord Ouest aussi, entre Jean Bart et Aïn-Taya. Les plages, la pêche, le bateau et la plongée sous-marine attirèrent irrésistiblement les algérois vers ces lieux mais aussi les guinguettes pendant la période estivale et plus encore, les fêtes annuelles. Ah, ces merveilleuses fêtes de nos villages côtiers ! [Plage des Tamaris] De 1870 à 1962 plusieurs générations d’administrateurs aidés par des conseils municipaux groupés des 12 maires qui se sont succédés à Aïn-Taya ont dirigé l’essor de la commune ; il convenait de leur rendre hommage dans ces lignes. Ce furent : -Joseph GUYOT de 1870 à 1878 – Jean DABADIE de 1879 à 1884 – Casimir FABRE de 1884 à 1894 – Paul OUDAILLE de 1891 à 1895 – Désiré DULIN de 1896 à 1898 – Joseph CHABERT de 1898 à 1904 – Paul FABRE de 1904 à 1910 – Charles PELLEGRIN de 1910 à 1919 – Michel SINTES de 1920 à 1935 – Auguste ALLIER de 1935 à 1945 – Emile BERTONI de 1945 à 1948 (il décède en cours de mandat) et Hector BURKHARDT puis Monsieur GARDEL de 1949 à 1962. [La Mairie] Toutes ces municipalités conçurent et réalisèrent progressivement la modernisation et l’extension du village et de la commune qui fit d’Aïn-Taya l’un des joyaux de la côte algéroise. [Le Monument aux morts] Qu’est-il devenu ? Si vous avez une information, MERCI de bien vouloir faire suivre. Démographie : Année 1958 : 5 674 habitants Synthèse établie grâce aux sites ci-dessous et à l’article de G.Tudury ET si vous souhaitez en savoir plus sur AÏN-TAYA, cliquez SVP, au choix, sur l’un de ces liens : http://encyclopedie-afn.org/Historique_Ain_Taya_-_Ville http://www.youtube.com/watch?v=BVrPSad_ONA http://alger-roi.fr/Alger/ain_taya/ain_taya.htm http://voyage-bons-plans.aufeminin.com/blog/see_14982_1/Algerie-mon-amour-comment-visiter-l-Algerie-voir-Ain-Tayasurcouf-suffren-j-beart-la-perouse-etc http://hlm.de.gambetta.oran.free.fr/collection_armoiries.htm http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1898_num_7_31_18092 http://www.piedsnoirs-aujourdhui.com/aintaya.html 2/ RAPPEL des premières étapes de la conquête d’Algérie La conquête et la prise d’Alger laissent l’opinion française presque indifférente et ne correspond à aucun projet politique d’envergure. Après la prise d'Alger, Polignac avait pensé convoquer une conférence internationale pour régler les intérêts de l'Europe : il négociait par ailleurs la remise d'Alger au gouvernement OTTOMAN, en échange d'un accroissement des concessions françaises et de l'occupation de Bône. Au même moment, les troupes françaises s'emparaient de Bône et d'Oran. Une tentative contre Blida se soldait par un échec mis sur le compte d'une trahison turque… Les premiers gouverneurs instituent un Bureau Arabe animé d'abord par La Moricière de 1833 à 1834 qui se transforme en Direction des Affaires arabes confiée à Pélissier de Reynaud de 1837 à 1839. Les successeurs de Valée se contentent d'étendre ces formules à l'ensemble de l'Algérie conquise. Le nouveau directeur des Affaires arabes de 1841 à 1847 est Eugène Daumas qui a étudié l'organisation d'Abd el-Kader. Il convertit Bugeaud au système du gouvernement indirect confié à des chefs arabes appartenant à la noblesse militaire ou religieuse. De 1830 à 1840, la colonisation est libre, voire anarchique. Après la prise d'Alger, les hommes coupent les forêts et tentent d'accaparer les terres. Le Général Bugeaud rêve d'une colonisation militaire et collectiviste mais ses projets sont rejetés. Bugeaud est d'abord hostile à toute colonisation rurale, puis il se met à rêver de colons à la romaine. Il fait une campagne publicitaire en France et à l'étranger. L'offre de concessions suscite un véritable engouement : les concessionnaires arrivent de France, de Suisse, d'Allemagne, par groupes d'un même village ou d'une même ville. Presque partout les colons sont consternés de ce qui les attend. Tout manque, à commencer par le logement. Il faut loger sous la tente ou dans des baraques rudimentaires. Les colons mangent dans des gamelles. Femmes et hommes travaillent ensemble. La dysenterie, ainsi que de terribles fièvres déciment adultes et enfants. L'alcool est un facteur aggravant. Les légitimistes qui refusent la Monarchie de Juillet sont ceux que Bugeaud appelle narquoisement "les colons à gants jaunes". Les pionniers vont de l'avant, recherchent un contact pacifique et amical avec les Indigènes. Des colonies militaires sont instituées à trois reprises: toutes ont échoué. La colonisation est fondée sur la création de villages et la concession gratuite de lots individuels. La colonisation est assistée par l'armée. Cette dernière ouvre des routes, construit des villages, entreprend le défrichement, réussit assez bien : de 1842 à 1845 trente-cinq centres sont créés, 105 000 ha concédés. Les immigrants affluent : 46 180 arrivées en 1845 et 1 882 demandes de concessions. Au départ de Bugeaud, on compte environ 15 000 colons ruraux et une population totale de 109 400 Européens, dont 47 274 Français. Dès le 15 avril 1845, une partie du territoire est assimilée au régime de la métropole. Le "colon marécageux". Un humble et héroïque travailleur qui allait féconder de sa sueur et de son sang la plaine. Il était un enfant de la misère de certaines régions d'Europe. Son travail le plus dur était le défrichement. Il consistait à arracher toutes les racines des palmiers nains qui, vieilles de plusieurs siècles, s'enfonçaient très profondément. L'installation commençait par des camps en plein air, entourés de charrettes et de pièces de bois. Jour et nuit, il fallait faire le guet, sans jamais quitter son fusil. On construisait ensuite des gourbis et enfin des baraques en planches. En dehors du travail dans les grandes fermes, des demandes de concessions étaient faites et elles avaient bien du mal à aboutir. En octobre 1839, sur trois cent seize familles ayant obtenu une concession dans la Mitidja, il y en avait six à Ben Nouarlouz et quinze à Ben Seman, près du camp de l'Arba. Rappelons que pour obtenir ces concessions il fallait posséder une somme variant de mille à cinq mille francs. « A cette époque, sans exagérer, la plaine de la Mitidja était le coin de terre au monde contenant le plus de cadavres au kilomètre carré », écrit Marie Elbe. A suivre… 3/ Eugène Daumas Melchior Joseph Eugène Daumas était un militaire, écrivain et homme politique français né le 4 octobre 1803 à Delémont (Suisse) et mort à Camblanes le 29 avril 1871. Biographie succincte Eugène Daumas s'engage dans l'armée en 1822. Nommé sous-lieutenant en 1827, il fut envoyé à l'École de cavalerie de Saumur. En 1835, il vint en Algérie, sous les ordres du maréchal Clauzel, fit les campagnes de Mascara et de Tlemcen. Il apprit l'arabe. De 1837 à 1839, il résida en qualité de consul à Mascara, auprès de l’émir Abd El-Kader. Le général de La Moricière lui confia ensuite la direction des affaires arabes dans la province d'Oran qu’il commandait. Peu après, le maréchal Bugeaud le chargea des affaires indigènes de toute l'Algérie. Il réorganisa l'administration des bureaux arabes. Après la prise d’Abd El-Kader (22 décembre 1847), il fut envoyé au fort Lamalgue, auprès de l’Émir. En 1849, les Béni-Sélem, fraction des Béni-Soliman, de la province d'Alger, ayant refusé de payer les contributions imposées par le colonisateur et chassé leur caïd, le colonel Daumas dirigea contre eux une expédition Il fut nommé en avril 1850 directeur des affaires de l’Algérie au ministère de la Guerre, puis général de division le 14 janvier 1853. Enfin il fut élevé à la distinction de sénateur du Second Empire le 12 août 1857 et au rang de Grand-croix de la Légion d'honneur le 28 décembre suivant. Il était aussi chevalier de l'Ordre de Saint-Joseph de Toscane (13 novembre 1847) et de l'Ordre de Charles III d'Espagne (6 décembre 1853). Principaux ouvrages : Le Sahara algérien études géographiques et historiques sur la région au sud des établissements français en Algérie, Paris, Langlois et Leclercq, 1845 La Grande Kabylie, Paris, Hachette, 1847 Le Grand désert ou itinéraire d'une caravane du Sahara au pays des nègres, Paris, Chaix et Cie, 1848 Moeurs et coutumes de l'Algérie, Paris, Hachette, 1853 Les Chevaux du Sahara et les mœurs du désert, Paris, Lévy, 1858 La Vie arabe et la société musulmane, Paris, Lévy, 1869 Correspondance du capitaine Daumas, consul à Mascara (1837-1839) / par Georges Yver,... ; Gouvernement général de l'Algérie ; Impr. de A. Jourdan (Alger)-1912 4/ Quand Eugène DAUMAS raconte la Kabylie (Auteur Youcef Zirem) http://www.algeria.com/forums/history-histoire/28067-la-kabylie-traditions-ancestrales-par-eug%E8ne-daumas.html Les traditions revisitées : La Kabylie est cette belle région d’Algérie qui fait rêver, qui accueille tous ceux qui veulent se retrouver avec eux-mêmes, faire un voyage dans le temps et l’espace. Ses montagnes, ses plaines, situées juste devant la mer Méditerranée ont de tout temps exercé une énorme fascination. Le général Eugène Daumas n’a pas échappé à ème cette attraction quand au 19 siècle, il parcourt ce pays des hommes libres. La Kabylie, traditions ancestrales est un texte qui arrive à restituer un tant soit peu l’ambiance d’une certaine époque. Bien sûr, la Kabylie d’aujourd’hui n’est guère comparable à celle de cette période mais il est bon de voir comment les jours et les hommes ont métamorphosé cette région. L’auteur de ce livre revient sur les différentes fractions kabyles, il essaie également de donner quelques aperçus historiques, plus ou moins réussis. «Nos excursions nous ont fait reconnaitre près d’Akbou des ruines sans importance, et à Toudja, les restes d’un aqueduc romain, quinze ou seize pilastres supportant le conduit qui amenait les eaux de la montagne à Bougie. En somme, ces vestiges de l’occupation romaine semblent moins répandus en Kabylie que dans aucune portion du littoral ; on n’y reconnait point d’ailleurs l’assiette, l’étendue, la magnificence monumentale qui caractérisent de puissantes cités. N’est-il pas permis d’en conclure que la conquête de ce pays fut toujours une œuvre incomplète, même à l’époque des conquérants du monde ?», se demande Eugène Daumas. Le général français parle de Bougie comme étant la capitale naturelle de la Kabylie ; même si quand cette ville est occupée par les Espagnols, la Haute Kabylie se désintéresse du sort de cette cité. Le militaire français rappelle également que les Turcs n’exercèrent jamais d’autorité durable en Kabylie. «Le Kabyle travaille énormément et en toute saison ; la paresse est une honte à ses yeux», affirme Eugène Daumas qui constate la proximité et l’amour des Kabyles de la nature. «Politiquement parlant, la Kabylie est une espèce de Suisse sauvage. Elle se compose de tribus indépendantes les unes des autres, du moins en droit, se gouvernant ellesmêmes, comme des cantons, comme des états distincts, et dont la fédération n’a pas même de caractère permanent, ni de gouvernement central», constate le général français qui tente de comprendre les codes de cette société qui lui semble tout à fait cohérente. «Les Kabyles, seuls parmi les nations musulmanes, possèdent des codes à eux, dont les prescriptions ne dérivent ni du Coran, ni des commentaires sacrés, mais d’usages antérieurs qui se sont maintenus à travers les siècles», fait-il remarquer. Comme toute la littérature colonialiste, le général français compare le Kabyle à l’Arabe à qui il trouve plein de défauts : la politique de diviser pour mieux régner était à ce moment-là bien en vigueur. 5/ Armée Algérienne : à quoi va servir la hausse du budget de la défense ? [Le projet de loi de finance 2014 mentionne 12,45 milliards de dollars pour la Défense. © Reuters ] Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Il revient cette semaine sur la très forte hausse du budget de la défense algérienne. Intervention occidentale contre Kaddafi, instabilité dangereuse en Libye, menace terroriste en Tunisie, guerre civile en Syrie, guerre au Mali, prise d'otages massive d'In Amenas, résilience des groupes jihadistes dans le Sahara, prise d'otage massive de Nairobi, "terrobanditisme" aux frontières... La litanie des crises ne cesse de s'allonger sur le pourtour méditerranéen et dans de nombreux pays en Afrique. L'Algérie, qui s'affirme chaque année davantage en puissance régionale, observe attentivement ces événements. Elle jauge les menaces potentielles (ou fantasmées) afin de les anticiper plutôt que de les subir. La mesure la plus emblématique de cette logique porte sur un budget de défense, une fois encore, en augmentation. Le projet de loi de finance 2014 présenté le 28 octobre 2013 et adopté le 12 novembre, mentionne 12,45 milliards de dollars de crédits pour le ministère de la Défense soit plus d'un milliard de plus qu'en 2013. Si un gel des dépenses militaires à partir de 2017 est parfois évoqué, pour l'heure il n'en est rien : l'acquisition de nouveaux matériels et la modernisation des forces se poursuit. Et sur ce marché toujours florissant, les industries d'armement russes ont le vent en poupe : la résolution de Moscou dans la crise syrienne, démontrant par les faits que les Russes ne lâchent pas (plus) leurs alliés, n'y est pas pour rien... Une flotte à prendre au sérieux… Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131115162408/algerie-defense-terrorismearmee-algerienne-blog-defense-armee-algerienne-a-quoi-va-servir-la-hausse-du-budget-de-la-defens 6/ Constantine fait peau neuve avant de devenir Capitale de la culture arabe en 2015 Alors que l’Algérie connaît une grave crise du logement, Constantine est en plein boom immobilier. La ville sera Capitale de la culture arabe en 2015 et les promoteurs immobiliers s’en frottent les mains. Cliquez SVP sur ce lien pour voir la VIDEO : http://www.france24.com/fr/20131115-algerie-constantine-fait-peau-neuve-avant-devenircapitale-culture-arabe-2015 7/Des chevaux «vedettes» : Le cheval est un élément de fierté et même de richesse. Au fil de l’histoire, beaucoup de chevaux ont eu une «belle carrière» à l’étranger. En matière de pur-sang arabe, on peut citer les juments Chérifa et Guenina offertes par Napoléon III au roi de Pologne. A partir de ces deux juments, les Polonais ont créé une lignée qui a dominé le monde. C’est dire que le pur-sang arabe polonais est célèbre. En matière de cheval barbe, la jumenterie de Tiaret est une référence mondiale, un label connu et reconnu. Un autre cheval barbe, sorti de ce haras, a été offert par le président Boumédiène à Valéry Giscard d’Estaing, il s’appelait Wassal. Ce cheval a eu une histoire particulière : arrivé en France, il a atterri au haras du Pin, et les Français l’ont utilisé comme souffleur : s’entend par souffleur le cheval qui prépare «la jument» avant que l’étalon ne vienne pour la reproduction. Les derniers en date à être sortis de la jumenterie sont un couple – un poulain (Samy) et une pouliche (Sajda) – qui ont été offerts au président François Hollande par Abdelaziz Bouteflika. Mais le cheval qui a eu le plus de succès est celui qui a été offert au président Sarkozy en 2007. Appelé Kheïr, il est, jusqu’à ce jour, une vedette en France, faisant de nombreux spectacles dans des cirques. Cliquez SVP sur ce lien pour lire l’intégralité de l’article : http://www.elwatan.com/actualite/le-croisement-reussi-des-chevauxbarbe-et-arabe-16-11-2013-235209_109.php Et aussi sur le même sujet : http://remmm.revues.org/7023 (très intéressant) 8/ AFFAIRE JOLY et les pieds-noirs Le 28 octobre 2013 j’avais écrit très courtoisement à Madame JOLY pour lui manifester ma surprise sur ses déclarations et demander aussi des explications. Cela avait été inséré dans l’INFO n°297. J’avais reçu la réponse ci-dessous : De : JOLY Gro Eva Date : 28/10/2013 11:26:53 A : jean_claude.rosso Sujet : RE: Vos déclarations sur les pieds-noirs... Cher Monsieur Rosso, Merci pour cet email dont j'accuse réception au nom de Madame Joly. Vous avez tout à fait raison. Madame Joly prépare un petit mot pour préciser une pensée qui n'avait aucunement pour but de blesser qui que ce soit. Il ne s'agissait pas pour elle de comparer ce qui n'est pas comparable. Je vous le transmettrai dès qu'il sera prêt. Bien Cordialement, Kévin Puisieux Attaché parlementaire d'Eva Joly Toujours dans l’attente du « petit mot…. ». J’ai adressé ce courriel le 9 novembre : De : jean_claude.rosso3 Date : 09/11/2013 07:53:53 A : [email protected] Sujet : Réf. : RE: Vos déclarations sur les pieds-noirs... Bonjour Monsieur Puisieux. A ce jour je suis toujours sans nouvelle concernant la réponse de Madame Joly à l'offense ressentie par les pieds-noirs, dont je suis. Dans l'attente de la réception du document promis je vous prie de croire à l'expression de mes salutations les plus cordiales. Jean-Claude Rosso Je n’ai toujours rien reçu ce qui prouve la courtoisie de ce député et aussi son mépris à l’égard de notre communauté. Il conviendra de s’en souvenir ; ce que je ferai au moment opportun des prochaines élections…. EPILOGUE AÏN TAYA Année 2008 = 34 501 habitants BONNE JOURNEE A TOUS Jean-Claude Rosso