Recueil des communications affichées - CC2015
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Recueil des communications affichées - CC2015
VERS Les pratiques de pointe un mouvement qui défie les limites RECUEIL Des communications AFFICHéeS UNE présentation de : en partenariat avec : en collaboration avec : table deS matières Mot de bienvenue - Les pratiques de pointe : un mouvement qui défie les limites p. 1 Mot de la présidente d’honneur, madame Anne Hébert p. 2 Mot du présentateur de l’événement p. 3 Membres du jury p. 4 habitudes de vie 1.L’expérience de fréquentation de centres commerciaux pour les personnes ayant une aphasie : le rôle de la réadaptation p. 5 2. Effet de l’exercice sur la performance proprioceptive dans la maladie de Parkinson : projet pilote p. 5 3.L’utilisation du profil des activités instrumentales afin de contribuer à documenter le besoin de protection d’une personne ayant subi un traumatisme crânien : étude de cas p. 6 4. Mise en œuvre d’une pratique de pointe pour favoriser la transition des jeunes dysphasiques vers l’âge adulte : l’expérience de l’irdpq p. 6 5.Développement d’une mesure pour l’évaluation fonctionnelle de la capacité à utiliser le téléphone chez des patients ayant eu un avc ou un tcc p. 7 6.Optimisation d’un outil (questionnaire) permettant de cibler les différents profils de motivation dans la pratique d’activité physique afin de maintenir, dans le temps, un changement d’habitude de vie p. 7 7. Use of Compensatory Strategies to Enhance Older Drivers’ Mobility: Facilitators and Barriers p. 8 8. Fréquentation des lieux publics par les aînés ayant un TCC p. 8 9. Approche en cirque social (Cirque du Soleil) pour optimiser la participation sociale de jeunes avec déficiences physiques en transition à la vie adulte_étude qualitative p. 9 10.Création de rencontres d’échange sur la sexualité entre personnes ayant une maladie neuromusculaire et leur évaluation p. 9 11.Pratiques actuelles en évaluation de la conduite automobile auprès des personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral dans les centres de réadaptation en déficience physique québécois p. 10 table deS matières 12.Fonction exécutive et risque sexuel chez les personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral p. 10 13.Formation sur l’interaction avec les gens ayant un trouble de communication : un projet pilote pour du personnel travaillant auprès du public p. 11 14.Chanter dans une chorale ou faire du théâtre peut-il aider les personnes aphasiques dans leur processus de réadaptation? p. 11 ENviroNNEment, cognition et comportement 15.The Cognitive Enrichment Program (CEP): Effectiveness of a Multimodal Rehabilitation Program in Older Adults with Traumatic Brain Injury p. 12 16.Emotional Recognition from Dynamic Facial, Vocal and Musical Expressions Following Traumatic Brain Injury p. 12 17.L’autohypnose en autogestion de la douleur chronique : une approche innovante p. 13 18.Étude de validation d’une tâche objective mesurant les comportements inappropriés socialement suite à un traumatisme craniocérébral : Social Responding Task-2 p. 13 19.Le Service aux proches d’une personne aphasique (SAPPA) : innover pour aider les familles à mieux vivre avec les conséquences de l’aphasie p. 14 20.Déclencheurs de l’accident vasculaire cérébral (AVC) selon une perspective phénoménologique p. 14 21.La réalité des jeunes aidants auprès d’un parent ayant une maladie chronique : l’enjeu de la reconnaissance et les défis pour l’intervention (Communication annulée) p. 15 Modèles conceptuels et transfert des connaissances 22.Les pratiques de pointe : développer de meilleures pratiques en misant sur l’innovation et la recherche dans une perspective de transfert vers d’autres organisations p. 16 23.Gestion de projet et innovation sociale : un modèle gagnant pour développer les pratiques de pointe à l’IRDPQ p. 16 24. Jumeler l’action à la réflexion pour la création, en consortium, d’une unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention (UETMI) en réadaptation physique p. 17 25.Training of Occupational Therapists in Sensory Impairment: Are We Doing Enough? p. 17 table deS matières 26.Partage et création de connaissances dans la communauté de pratique du Laboratoire vivant de réadaptation : résultats après un an p. 18 27.Lignes directrices et recommandations pour la réadaptation de personnes âgées ayant un traumatisme craniocérébral p. 18 28.Implantation d’une approche interdisciplinaire basée sur les meilleures pratiques pour le traitement de l’héminégligence : une étude de faisabilité p. 19 29. Élaboration d’un modèle de réadaptation pour les personnes ayant eu un TCC pour optimiser la communication en situation de participation sociale p. 19 30. Comparaison conceptuelle entre trois outils d’évaluation de l’autonomie utilisés auprès d’une clientèle neurologique : la MIF, le MPAI-4 et le SMAF p. 20 31.Situation de trouble grave du comportement : les intervenants sont la solution ! p. 20 TechnologieS et aideS techniqueS à la mobilité 32.Exploration des besoins en robotique interactive dans les activités quotidiennes pour les personnes atteintes de conditions neurologiques et neurodégénératives : protocole du volet qualitatif p. 21 33.Suivi post-attribution d’une adaptation de véhicule : évidences scientifiques et perception des professionnels p. 21 34. Wheelchair Training Self-efficacy Enhanced For Use (WheelSeeU): Peer-led Wheelchair Training for Older Adults p. 22 35.Milieu d’hébergement domotisé pour la clientèle ayant une déficience cognitive : de l’implantation à l’évaluation p. 22 36. La téléréadaptation : une modalité d’intervention à distance à la fine pointe de la technologie p. 23 37. Le Club des Apps: comment optimiser ma participation sociale au moyen des applications mobiles? p. 23 38. Utilisation d’une tablette électronique dans le cadre d’interventions cliniques au PATMP p. 24 39. Opportunité de financement en transfert des connaissances : projets de recherche en réadaptation Edith Strauss de l’Université McGill p. 25 Mot de bienvenue Les pratiques de pointe : un mouvement qui défie les limites Le Carrefour des connaissances est un événement phare de notre établissement depuis 13 ans. C’est aussi et surtout une réelle tribune qui permet l’émergence d’idées et de projets cliniques et de recherche novateurs en réadaptation. C’est un lieu d’échanges ou naissent d’extraordinaires collaborations avec les acteurs de notre milieu et nos partenaires du réseau de la santé et des services sociaux, les maisons d’enseignement et le milieu communautaire. C’est un moment de l’année où nous mettons de l’avant le dynamisme de nos fonctions universitaires. Cette année, nous faisons place aux pratiques de pointe : un mouvement qui défie les limites. Savoir, savoir oser et oser faire sont les mots qui définissent depuis toujours notre engagement de faire autrement pour notre clientèle. Ce sont les mots qui ont inspiré notre démarche vers l’obtention de notre Milieu novateur en 2012, une certification dont nous sommes fiers et qui définit fidèlement notre détermination à toujours nous surpasser. RECUEIL DES communications affichées Se surpasser, c’est accepter et savoir défier ses limites. D’abord, celles de sa pratique professionnelle pour continuellement s’adapter aux besoins en constante évolution de la clientèle. C’est aussi avoir des idées et les mener plus loin grâce aux données probantes. C’est savoir les partager, les intégrer à la pratique. C’est finalement les faire rayonner pour en faire profiter d’autres missions et d’autres clientèles. Depuis 13 ans, la réadaptation s’affiche au Carrefour des connaissances. Depuis 13 ans, nous contribuons concrètement au potentiel de réadaptation, de participation et d’inclusion sociale de nos usagers qui, plus que jamais, font partie de la solution grâce à l’approche patient-partenaire qui est à la base de nos interventions. Nous remercions notre présidente d’honneur, madame Anne Hébert, directrice générale par intérim de l’Office des personnes handicapées du Québec d’avoir accepté notre invitation, de même que nos partenaires qui permettent l’autofinancement de l’événement. Nous vous souhaitons un 13e Carrefour des connaissances rempli de découvertes et de rencontres. Pierre Paul Milette Louis Rocheleau Centre de réadaptation Lucie-Bruneau du Directeur des services professionnels, de la qualité et des activités universitaires CIUSSS du Centre-Est-de-l’Île-de-Montréal Centre de réadaptation Lucie-Bruneau du CIUSSS du Centre-Est-de-l’Île-de-Montréal 1 Mot de la présidente d’honneur Madame Anne Hébert Avant toute chose, je tiens à remercier le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau de m’avoir confié la présidence d’honneur de cette treizième édition du Carrefour des connaissances. L’Office des personnes handicapées du Québec reconnaît le caractère essentiel de l’expérimentation et de la recherche en matière de réadaptation en déficience physique, et il est de ceux qui soutiennent les idées novatrices et encouragent le partage de toute avancée pouvant concourir à l’innovation en ce domaine. Depuis sa création, ce rendez-vous annuel a permis la diffusion de plusieurs idées et projets ayant éventuellement fait l’objet d’une intégration dans la pratique ou contribué à RECUEIL DES communications affichées l’ouverture de nouvelles avenues de recherche. En ce sens, l’Office salue l’initiative lancée en 2003 par le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau. Le thème choisi pour l’événement de cette année suggère que dans notre quête incessante d’amélioration, il faut défier les limites, les repousser. J’ajouterais que le partage des connaissances issues de nos travaux respectifs est tout aussi essentiel. Longue vie au Carrefour des connaissances! Anne Hébert Directrice générale par intérim Office des personnes handicapées du Québec 2 Mot du présentateur de l’événement Au nom des membres du conseil d’administration de la Fondation du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, je me fais le porte-parole pour exprimer notre grande fierté de s’associer au 13e Carrefour des connaissances à titre de partenaire principal de l’événement. La mission de notre fondation est claire : recueillir des fonds pour promouvoir l’intégration sociale des personnes ayant une déficience physique et aider le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau à réaliser sa mission en soutenant la création de différents projets. C’est précisément pour combler ce deuxième volet que nous avons accepté, sans hésiter, d’investir dans le Carrefour des connaissances. Parce qu’à lui seul, l’événement permet d’améliorer les services à la clientèle; soutient le développement de la recherche et des technologies au Centre; et contribue à améliorer la qualité de vie et l’intégration sociale des personnes ayant une déficience physique. Ce sont exactement les trois cibles visées par la Fondation quand vient le moment d’allouer du financement aux projets du Centre. recherche dont le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau désire se doter. Ce projet de 10 millions de dollars fera éventuellement l’objet d’une campagne de financement majeure. Au fil des années, le Carrefour des connaissances a servi de tremplin à bon nombre d’idées dont plusieurs ont évolué en projets cliniques ou de recherche. D’autres ont émergé vers des pratiques de pointe, et certains sont désormais intégrés à l’offre de services de l’établissement. Parmi ceux-ci, deux ont obtenu le soutien financier de la Fondation : le CRLBVirtuel et le chien de réadaptation. D’ailleurs, la Fondation remettra aujourd’hui une bourse de 500 $ pour le 3e prix décerné par les membres du jury. Prendre part au 13e Carrefour des connaissances, c’est l’occasion de rayonner auprès des employés et des partenaires du Centre, particulièrement ceux issus de la fusion ayant donné naissance au CIUSSS du Centre-Est-de-l’Île-de-Montréal. RECUEIL DES communications affichées Au cours de votre visite, je vous invite à découvrir notre affiche qui présente le centre de Nous vous souhaitons des rencontres enrichissantes et de belles découvertes! Alexandre Poce Président et directeur général Fondation du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau 3 Membres du jury Catherine Truchon, Ph.D. Conseillère-cadre en réadaptation spécialisée Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) RECUEIL DES communications affichées Anouk Lamontagne, pht., Ph.D. Chercheur régulier CRIR - Hôpital juif de réadaptation 4 Possédant un baccalauréat en physiothérapie ainsi qu’une maîtrise et Neuropsychologue de formation, madame Catherine Truchon a pra- un doctorat en neurobiologie (Université Laval), madame Anouk Lamon- tiqué près de 10 ans auprès de la clientèle traumatisée craniocé- tagne est professeure agrégée à l’École de physiothérapie et d’ergothé- rébrale (Hôpital de l’Enfant-Jésus et Institut de réadaptation en défi- rapie de l’Université McGill. Elle est également chercheuse au Centre de cience physique de Québec) avant de devenir chef des programmes recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain Sclérose en plaques et maladies neuromusculaires et Myélopathies, (CRIR) (site de l’Hôpital juif de réadaptation) et responsable de l’Axe 1 : un constituant du Centre d’expertise pour personnes blessées médul- fonctions et activités sensorielles, motrices et cognitives. laires de l’Est du Québec (CEBMEQ). Mme Lamontagne compte plusieurs publications à son actif et s’inté- Elle a entre autres collaboré à de nombreux projets de recherche resse particulièrement au contrôle visuomoteur et de l’équilibre pen- multicentrique en traumatologie avant de se joindre à l’équipe de dant la marche chez les personnes saines et hémiparétiques. l’INESSS en 2012. Christine Brassard, Ph.D. Agente de planification, de programmation et de recherche Coordination de l’enseignement et de la recherche CAU-CSSS Jeanne-Mance Titulaire d’un doctorat en sciences biomédicales de l’Université de Montréal (UdeM), madame Christine Brassard a œuvré une dizaine d’années comme agente de recherche au sein de l’École d’orthophonie et d’audiologie. Cette expérience l’a ainsi appelée à collaborer à plusieurs projets portant sur les conséquences des troubles acquis de la communication chez les adultes. Coordonnatrice de l’enseignement et de la recherche au CSSS Jeanne-Mance depuis 2004, avec un court détour aux Programmes de bioéthique de l’UdeM (2007-2009), elle se concentre sur l’enseignement (stages) et l’éthique de la recherche. Emmanuelle Simony Patiente-partenaire Centre universitaire de santé McGill Patiente-partenaire au Centre universitaire de santé McGill, madame Emmanuelle Simony demeure active malgré son diagnostic de sclérose en plaques. En plus de cet engagement, elle siège au comité des usagers de l’Hôpital neurologique de Montréal comme co-présidente. Enseignante en histoire au Collège Dawson, elle a cependant dû mettre en veille sa profession, d’ici l’atteinte d’un équilibre parfait avec la maladie. 13 e Carrefour des connaissances 2.Effet de l’exercice sur la performance proprioceptive dans la maladie de Parkinson : projet pilote Christine Alary Gauvreau1, Carole Anglade1,2, Bernard Michallet1,3,5, Eva Kehayia1,4, Guylaine Le Dorze1,2,5 Stéphanie Bergeron1,4, Pierre Blanchet2,3, David Mongeon1, Mariève Blanchet1, Mathieu Jean-Désilets1, Jonathan Tremblay1, François Prince1, Julie Messier1,4 Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 2Université de Montréal, 3Université du Québec à Trois-Rivières, 4Université McGill, 5Centre de réadaptation Lucie-Bruneau 1 Résumé Objectif : Explorer les facteurs qui influencent l’expérience de magasinage des personnes aphasiques (PA), selon les perceptions de celles-ci et de leurs proches. Méthodologie : Seize participants (8 PA, les 8 proches) ont été rencontrés en quatre groupes de discussion (les 2 groupes de PA, 2 groupes de proches). Cinq questions leur ont été posées, incluant « Comment le centre de réadaptation vous a-t-il préparé à fréquenter les centres commerciaux ? » Une analyse qualitative de contenu a été réalisée. Résultats : Les PA les plus indépendantes dans le magasinage étaient celles qui avaient reçu le plus d’aide concernant cette activité en réadaptation. Elles avaient une meilleure confiance et leurs proches savaient comment les aider. Inversement, les PA les plus dépendantes n’avaient pas reçu d’aide concernant le magasinage au moment de leur réadaptation. Elles attendaient d’aller « mieux » pour sortir et leurs proches ne savaient pas comment les aider. Conclusion : La sévérité de l’aphasie et les difficultés motrices ne sont pas les seuls facteurs qui influencent le niveau d’autonomie des PA dans les centres commerciaux. Les professionnels peuvent jouer un rôle important dans la reprise des activités de magasinage de leurs usagers en réadaptation, et les proches devraient être plus confiants de pouvoir aider la personne ayant une aphasie. 2 Résumé Contexte : Plusieurs recherches suggèrent que la pathophysiologie de la maladie de Parkinson (MP) inclut des déficits dans le traitement des informations proprioceptives. Des études récentes indiquent que la médication dopaminergique, utilisée pour améliorer les symptômes cliniques de la MP, n’améliore pas et parfois même dégrade la proprioception des patients. Objectif : Évaluer l’effet d’un programme d’exercice proprioceptif sur la performance de patients MP lors de tâches motrices complexes qui dépendent prioritairement de la proprioception. Habitudes de vie Introduction : L’objectif ultime de la réadaptation est la participation d’un individu dans son milieu (INESSS, 2012). La participation sociale peut être particulièrement altérée chez les personnes vivant avec une aphasie : un trouble de la communication lié à une atteinte neurologique. L’aphasie peut influencer les activités de magasinage, comme planifier la sortie, converser, effectuer une transaction. Département de kinésiologie de l’Université de Montréal, Département de stomatologie de l’Université de Montréal, 3 Services de neurologie du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, 4Institut universitaire de gériatrie de Montréal 1 RECUEIL DES communications affichées 1.L’expérience de fréquentation de centres commerciaux pour les personnes ayant une aphasie : le rôle de la réadaptation Méthodes : Nous avons testé la performance de sujets MP (n=5) lors d’une tâche d’atteinte manuelle et lors d’une tâche de limites de la stabilité posturale, avec et sans vision. Afin d’être retenus dans cette étude, les patients devaient démontrer une performance proprioceptive (pré-test) d’au moins une déviation standard sous la performance moyenne de sujets sains (n=9). La performance des patients a été évaluée suivant une période de 12 semaines d’entraînement (post-test). Résultats : Au pré-test, la précision moyenne 3D des sujets MP dans la tâche d’atteinte manuelle était inférieure à celle des sujetscontrôle dans la condition proprioceptive (> 2 S.D). Les limites de la stabilité posturale étaient également réduites chez les patients par rapport aux sujets sains, dans les deux conditions sensorielles (>2 S.D). Le programme d’exercice a permis de normaliser la performance proprioceptive des patients dans la tâche d’atteinte manuelle. Dans la tâche posturale, les patients ont augmenté la taille de leurs limites de la stabilité de 30 %. Conclusion : Ces résultats préliminaires suggèrent qu’un entraînement centré sur la proprioception améliore la performance proprioceptive des patients MP. 5 13 e Carrefour des connaissances 3.L’utilisation du Profil des activités instrumentales afin de contribuer à documenter le besoin de protection d’une personne ayant subi un traumatisme crânien : étude de cas Marie Blanchet , Tammy Huynh , Dominique Giroux Bottari1,2,5 1 1 , Carolina Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Université Laval, 4 Centre de recherche du CHU de Québec, 5Centre de réadaptation Lucie-Bruneau Habitudes de vie RECUEIL DES communications affichées Sylvie Chénard1, Geneviève Boivin1, Linda St-Hilaire1, Camille Parent1 3, 4 1 6 4.Mise en œuvre d’une pratique de pointe pour favoriser la transition des jeunes dysphasiques vers l’âge adulte : l’expérience de l’IRDPQ Résumé Introduction : Plusieurs ergothérapeutes ont à formuler des recommandations concernant l’aptitude d’un client à prendre soin de sa personne et à gérer ses biens. Il existe peu de balises pour encadrer ces évaluations auprès d’une clientèle adulte ayant subi un traumatisme cranio-cérébral (TCC). Objectif : Explorer la contribution potentielle du Profil des activités instrumentales (PAI) à la mise en évidence de difficultés pouvant contribuer à l’évaluation de l’inaptitude d’une personne ayant subi un TCC. 1 Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ) Résumé Introduction : La transition vers la vie adulte des jeunes dysphasiques présente un défi, autant pour les jeunes que pour leurs parents. Les études rapportent une grande dépendance envers les parents. Ceux-ci s’interrogent sur l’avenir de leur jeune, notamment en emploi, la vie en appartement et les ressources disponibles. Ils se disent mal préparés et connaissent peu les services offerts aux adultes. Ils perçoivent les services comme étant inconsistants, complexes et insensibles à leur réalité. Les écrits indiquent la nécessité de débuter tôt la préparation des jeunes à leur rôle d’adulte et d’impliquer la famille. L’expérience acquise par l’équipe qui accueille ces jeunes depuis 2005 rejoint sensiblement la littérature. D’où le besoin de développer un modèle de services intégré impliquant les jeunes, les parents et les partenaires (santé, éducation, organismes communautaires, etc.). Méthodologie : La performance au PAI d’un homme (LM) ayant été déclaré inapte à la suite d’un TCC sévère (46 ans, 53 mois-postTCC, scolarité 11 ans) a été comparée à celle de 8 sujets-contrôle (H, 49 ± 4 ans, scolarité 13,8 ± 0,5 ans). Les scores au PAI, les comportements observables et les verbalisations ont été comparés en utilisant des statistiques descriptives. ObjectiFS : • Partager une vision commune des services offerts aux jeunes et à leurs parents en lien avec la transition. • Consolider et pérenniser la collaboration entre les programmes de réadaptation et les partenaires scolaires et communautaires. • Améliorer les pratiques en matière de soutien à la collectivité afin de soutenir les jeunes et les parents de façon durable. Résultats : Le niveau d’indépendance de LM est inférieur à celui des sujets-contrôle pour sept des huit tâches du PAI (p<0,05), notamment préparer un repas et faire un budget, des tâches importantes en contexte d’inaptitude. LM se distingue par la persistance des difficultés dans plusieurs tâches ainsi que de la difficulté à critiquer le résultat obtenu et à poursuivre l’action lors de difficultés. Des ateliers de groupe visant le développement de compétences personnelles et sociales des jeunes et le soutien aux parents ont débuté en février 2014. Les écoles et une association sont impliquées. Des projets de recherche, d’évaluation et de partenariat sont développés autour du projet afin de générer de nouvelles connaissances transférables à d’autres clientèles. Conclusion : L’évaluation de plusieurs tâches en contexte écologique à l’aide du PAI permet de documenter des éléments essentiels tels que les enjeux de sécurité et la résolution de problème qui sont questionnés lors de l’évaluation de l’inaptitude d’une personne. 13 e Carrefour des connaissances Annie Delyfer1,2, Barbara Mazer1,2,3 Hôpital juif de réadaptation; 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3École de réadaptation, Université McGill 1 Résumé Objectif : Élaborer un outil de mesure complet, fiable, valide et sensible qui permettra aux orthophonistes et aux ergothérapeutes d’évaluer la capacité à utiliser le téléphone, d’établir des objectifs d’intervention et de mesurer les progrès. Cet outil s’adaptera aux changements technologiques. Lucie Duchaine1, Isabelle St-Louis1, Geneviève Lemire1 1 Centre de réadaptation Lucie-Bruneau Résumé IntroductioN : Différents facteurs motivationnels influent sur la participation à l’activité physique (valeurs personnelles, bienfaits sur le plan social, maladies, volonté de changements, bénéfices santé). Nous voulions observer ce qui motive la personne à passer d’une étape à l’autre dans les phases de changement. Objectifs : Par des questionnaires identifier et comprendre les profils de motivation du participant afin de l’aider à renforcer, régulariser et/ou modifier son comportement. Résultats: L’outil contient 9 tâches et 32 items à coter. Il est maintenant prêt à être essayé dans un projet pilote avec 16 clients avec atteintes neurologiques. Méthodologie : Le projet consistait à proposer un éventail d’outils pour amener un groupe de 15 participants de différents programmes à s’entraîner assidûment durant 6 mois à raison de trois fois par semaine dans le but ultime d’effectuer l’ascension de trois montagnes à des niveaux différents. Description des différentes étapes : • évaluation initiale et finale de la condition physique des participants; • passation des questionnaires de motivation (début, mi-session et fin d’intervention); • élaboration des objectifs personnels pour chaque participant; • entraînement trois fois par semaine dont deux entraînements réalisés par l’usager seul en plus d’une participation hebdomadaire en groupe supervisé par les kinésiologues du projet, au Centre de réadaptation Lucie-Bruneau; • sortie pour l’ascension des trois montagnes. Conclusion : Cet outil de mesure permettra d’effectuer une évaluation plus précise et analytique des obstacles empêchant les clients d’utiliser le téléphone de façon fonctionnelle, de déterminer des objectifs de thérapie et de mesurer les progrès. conclusion : Par la passation des questionnaires, nous avons réussi à cibler plus rapidement les sept profils de motivation et à les combiner avec les outils appropriés afin de rendre nos interventions plus efficientes. Méthodologie : Une revue des outils d’évaluation fonctionnelle du téléphone et d’autres activités de la vie domestique (AVD) a été effectuée. Un groupe de discussion constitué de 2 orthophonistes et 2 ergothérapeutes a été mené afin d’arriver à un consensus sur les tâches, items, approches et méthodes de notation de l’outil de mesure. Une ébauche d’outil ainsi qu’un guide de cotation ont été créés, puis soumis à un deuxième groupe de discussion incluant 5 autres cliniciens. Des modifications ont ensuite été apportées. Habitudes de vie Introduction : L’utilisation du téléphone est l’activité de la vie domestique la plus importante selon des personnes âgées vivant dans la communauté (Fricke et al., (2001)). La difficulté à utiliser le téléphone peut affecter le retour à la maison des clients ayant eu un AVC ou un TCC et limiter leur réintégration dans la communauté. Pourtant, les outils cliniques pour évaluer l’utilisation du téléphone sont incomplets, limités et souvent désuets. 6.Optimisation d’un outil (questionnaire) permettant de cibler les différents profils de motivation dans la pratique d’activité physique afin de maintenir, dans le temps, un changement d’habitude de vie RECUEIL DES communications affichées 5.Développement d’une mesure pour l’évaluation fonctionnelle de la capacité à utiliser le téléphone chez des patients ayant eu un AVC ou un TCC 7 13 e Carrefour des connaissances 7. Use of Compensatory Strategies to Enhance Older Drivers’ Mobility: Facilitators and Barriers Mélanie Levasseur1,2, Jean-Claude Coallier1,2, Michel Bédard3,4, Maryke Beaudry2 1 Université de Sherbrooke, 2Research Centre on Aging, Health and Social Services Centre – University Institute of Geriatrics of Sherbrooke (CSSS-IUGS), 3Lakehead University, 4Centre for Research on Safe Driving RECUEIL DES communications affichées Habitudes de vie Résumé 8 Rationale : Use of compensatory strategies, i.e. conscious means used to adjust for diminished capacities, can optimize the community mobility of older drivers. However, although several investigations have been carried out on compensatory strategies, facilitators and barriers to the use of these strategies are mostly unknown. This study aims to explore facilitators and barriers to the use of compensatory strategies. Method : A qualitative design study was conducted with 11 older drivers, 14 healthcare professionals and 7 caregivers. Five focus group discussions were recorded, transcribed and analyzed. Results : Facilitators identified to the use of compensatory strategies were female gender; perceptions of capacities diminished, of dangers and of usefulness of strategies; disabilities; discomfort when driving; interventions of relatives and professionals; and having other transportation options. Barriers were ignorance of strategies; pride; lack of self-criticism; reluctance to intervene of relatives and doctors; costs related to some strategies; importance given to driving; complexity of driving situations or of using other transportation options; and lack of proximity to facilities and services. Increasing awareness with TV, radio, newspapers and information sessions about aging changes, community resources, compensatory strategies and their importance for safe driving could foster their use. Furthermore, to support older drivers in changing their driving habits and using compensatory strategies, it is important to involve their relatives and professionals. Conclusion : While promoting safe driving and the prevention of collisions and injuries on the roads, knowledge about facilitators and barriers to compensatory strategies could ultimately allow seniors to optimize their community mobility. 8.Fréquentation des lieux publics par les aînés ayant un TCC Marie Josée Levert1,2, Isabelle Gélinas1,2, Hélène Lefebvre1,2, Michelle Mckerral1,2, Odette Roy3 Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Hôpital MaisonneuveRosemont 1 Au cours de la dernière décennie, la prévalence du traumatisme craniocérébral (TCC) chez les personnes âgées a augmenté de manière remarquable. Les personnes de plus de 75 ans représentent la majorité des cas de consultation à l’urgence, d’hospitalisation et de décès consécutifs à un TCC. Elles sont aussi plus à risque de voir leurs capacités fonctionnelles se détériorer à la suite du TCC. OBJECTIFS : Ce projet pilote vise à documenter les barrières et les facilitateurs à la fréquentation des lieux publics par des personnes âgées ayant subi un TCC, puis les stratégies utilisées. Il vise également à tester la faisabilité et la pertinence de l’observation directe pour la collecte de données dans le contexte particulier de cette population. MÉTHODOLOGIE : L’étude repose sur le cadre conceptuel « Villes amies des aînés » de l’Organisation mondiale de la santé. L’échantillon est constitué de trois personnes âgées ayant un TCC, recrutées dans un projet en cours visant à implanter et évaluer une intervention d’accompagnement-citoyen personnalisée à l’intégration communautaire (APIC). CONCLUSION : L’étude permet de confirmer la pertinence des facteurs et obstacles identifiés par VADA et de cerner trois stratégies utilisées pour contrer les obstacles rencontrés (évitement, recours au soutien physique d’un tiers, planification des déplacements). Elle permet aussi de confirmer la pertinence et la faisabilité de la méthode par observation directe pour la cueillette de données auprès d’aînés avec TCC. 13 e Carrefour des connaissances Frédéric Loiselle Lafortune6 , Annie Rochette 1,2,3 , Sylvie Tétreault , Michel 1,2,3 10. Création de rencontres d’échange sur la sexualité entre personnes ayant une maladie neuromusculaire et leur évaluation Mahault Albarracin1 4,5 Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 2Université de Montréal, Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 4Université Laval et CIRRIS, 5Centre de réadaptation de l’Estrie, 6Programme de cirque social 1 3 Introduction : Les jeunes ayant une déficience physique en transition vers l’âge adulte éprouvent de grandes difficultés à optimiser leur participation sociale. Cette étude explore les retombées d’un programme de cirque social en réadaptation sur la participation sociale de ces jeunes, selon leur perception et selon le point de vue de leurs parents. Méthodologie : Étude qualitative exploratoire d’orientation phénoménologique. Neuf jeunes ayant une déficience physique, âgés de 18 et 25 ans ont été exposés à l’approche pendant neuf mois. (150 heures d’intervention dans la communauté, axées sur les arts du cirque, la dynamique de groupe et sur des expériences de vie concrètes et significatives). Corpus de trente-six entrevues. L’âge moyen des jeunes était de 20,0 ± 1,4 années. La perception de son niveau de participation sociale a été documentée par des entrevues semi-structurées en pré et post intervention avec les jeunes et un de leurs parents. Le guide d’entrevue est ancré dans le Processus de production du handicap (PPH) mais ne s’y restreint pas. L’enregistrement audio des entretiens a été transcrit intégralement en verbatim. Contenu analysé avec le logiciel Nvivo 9. Résumé Dans le cadre du stage SEX3101 et 3201 de Sexologie à l’UQÀM, 6 heures d’intervention devaient être mises en place avec une clientèle cible. Dystrophie Musculaire Canada a donc permis de mettre en place 4 rencontres d’une durée d’une heure trente chacune. Les personnes ayant une maladie neuromusculaire ne sont pas réellement accompagnées en matière de sexualité (Hanoubi, & Lincoln, 2003; Ho, & Fernandez, 2006). Celles-ci n’osent pas non plus aborder la sexualité avec les professionnels de la santé pour de multiples raisons (Higgins, Barker, & Begley, 2005; Ide, 2004). De fait, les personnes atteintes ressentent une insatisfaction quant à l’information qui leur est offerte en termes de sexualité. Pour adresser les besoins réels des patients atteints d’une dystrophie musculaire, des entrevues téléphoniques ont été conduites auprès de 9 patients, puis compilées dans Nvivo. Les thèmes les plus prévalents ont ensuite été ressortis pour faire l’objet de 4 rencontres. Ces thèmes ont été les relations interpersonnelles, le genre, la masturbation et les relations de couple. Après la création des rencontres, une première évaluation a été mise sur pied sous forme de focus groupe avec 5 patients atteints de maladies neuromusculaires. Habitudes de vie Résumé Université du Québec à Montréal 1 RECUEIL DES communications affichées 9.Approche en cirque social (Cirque du Soleil) pour optimiser la participation sociale de jeunes avec déficiences physiques en transition à la vie adulte_ Étude qualitative RÉSULTATS : Les résultats préliminaires du focus group sont positifs. Les participants apprécient plus particulièrement les rencontres lorsque celles-ci sont plus spécifiquement axées sur la maladie neuromusculaire en lien avec la sexualité, et plus particulièrement sur les aspects techniques de la sexualité. Résultats : La participation sociale de jeunes a été optimisée selon leur perception et celle de leurs parents. Tous ont partagé une meilleure perception d’eux-mêmes et de leur potentiel de participation sociale. En général, cela a renforcé certaines aptitudes et capacités (facteurs personnels) menant à un niveau plus grand d’autodétermination et d’autonomie au quotidien. Conclusion : Les résultats soutiennent fortement le potentiel du cirque social comme nouvelle approche en réadaptation physique pour cette population. 9 13 e Carrefour des connaissances 11.Pratiques actuelles en évaluation de la conduite automobile auprès des personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral dans les centres de réadaptation en déficience physique québécois Michelle McKerral1,2,5, Isabelle Gélinas1,3,4, Patricia Delhomme6, Yves Filion1,2 Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 2Université de Montréal, 3Hôpital juif de réadaptation, 4Université McGill, 5Centre de réadaptation LucieBruneau, 6Laboratoire de psychologie des comportements et des mobilités (AME) France RECUEIL DES communications affichées Habitudes de vie 1 10 Résumé Dans le cadre du projet de recherche « Retour à la conduite automobile des personnes traumatisées crâniennes après la réadaptation : évaluation des comportements de conduite et de leur dangerosité », des entrevues téléphoniques ont été tenues auprès de représentants des programmes d’évaluation de la conduite automobile afin de documenter les pratiques actuelles en évaluation de la conduite automobile (ÉCA) dans les centres de réadaptation québécois (CRDP). Douze CRDP ont été approchés, dont dix ont accepté de déléguer un répondant afin de participer à une entrevue téléphonique d’une trentaine de minutes. L’ensemble des répondants sont des ergothérapeutes avec en moyenne 9,36 (écart-type = 6,54) [2,5-19] ans d’expérience en ÉCA. Près de 40 pourcent (40 %) de ces répondants ont reçu une formation formelle en ÉCA. Les principaux référents au programme d’ÉCA sont les autres services ou programmes au CRPD, le client ou sa famille, d’autres institutions (CSSS-CLSC) et les médecins. Sept pourcent (7 %) des personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral (TCC) auraient été évaluées pour l’aptitude à la conduite automobile sur l’ensemble de la clientèle TCC accueillie en CRDP. Divers tests perceptivocognitifs sont utilisés pour l’évaluation en salle, certains privilégiés plus que d’autres. En ce qui a trait à l’évaluation sur la route, elle est différente si l’on a affaire à une clientèle TCC, entre autres en étant plus longue, et quant au type de trajet utilisé et ses variations. Les résultats présentés seront utiles pour déterminer les besoins prioritaires (organisationnels, professionnels, formation, outils, etc.) en ÉCA auprès de la clientèle TCC en CRDP. 12.Fonction exécutive et risque sexuel chez les personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral Jhon Alexander Moreno1,2,3, Michelle McKerral1,2,3 1 Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Centre de réadaptation Lucie-Bruneau Résumé Introduction : Après un traumatisme craniocérébral (TCC), les problèmes cognitifs dont les symptômes dysexécutifs sont fréquents. Ceux-ci peuvent possiblement avoir un impact sur les comportements sexuels, mais peu d’études existent à cet égard. Objectif : Explorer la relation entre les symptômes dysexécutifs et le risque sexuel post-TCC. Fonction exécutive et risque sexuel chez les personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral. Méthodologie : Quarante-deux personnes qui ont subi un TCC léger, modéré ou grave et qui ont participé à un programme de réadaptation ont été recrutées au Centre de réadaptation LucieBruneau. L’échantillon de participants TCC comprend un âge moyen de 37,9 ans (ÉT=9,2), 12,8 années d’éducation (ÉT=3,3) et un score à l’Échelle de Glasgow à l’admission de 12,5 (ÉT=3,0). Le temps post-accident était de 3,3 ans (ÉT=4,3). Le risque sexuel fut évalué avec l’Échelle de Risque Sexuel et les symptômes dysexécutifs avec le Questionnaire des Symptômes Dysexécutifs (DEX). Résultats : Les corrélations de Pearson ont montré une association entre la fréquence et la sévérité des symptômes dysexécutifs et le risque sexuel (r = .36, p < .05) pour certains des domaines du risque sexuel : prise de risque avec des partenaires non-engagés (r= .49, p < 0,01), comportements sexuels impulsifs (r = .39, p < 0,05) et l’intention de s’engager dans des comportements sexuels à risque (r= .34, p < 0,05). Conclusion : Les approches neuropsychologiques visant l’évaluation, l’éducation et la réadaptation cognitive des symptômes dysexécutifs pourraient mener à la diminution du risque sexuel postTCC. D’autres études pour approfondir le sujet sont nécessaires. 13 e Carrefour des connaissances 14.Chanter dans une chorale ou faire du théâtre peut-il aider les personnes aphasiques dans leur processus de réadaptation? Alexandra Tessier1, Claire Croteau1,2,3, Karina Aktouf1, Claudine Charbonneau1, Marie-Pier Lajoie1, Guylaine Le Dorze1,2,3, Hélène Lefebvre1,2,3, Jean Gagnon1,2,3, Marie Josée Levert1,2,3 Anna Zumbansen1,3,4,5, Isabelle Peretz2,3,4, Carole Anglade1, Josée Bilodeau5, Suzanne Généreux5, Michelyne Hubert5, Sylvie Hébert1,3,4,5 Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Centre de réadaptation Lucie-Bruneau 1 Résumé Objectifs : Le but de ce projet-pilote est de sensibiliser et former des employés travaillant auprès du public à faciliter l’échange et l’accueil des personnes avec un trouble de communication. Méthodologie : La formation a été développée à l’aide d’une revue de littérature sur les formations existantes, d’observations sur le terrain, de principes pédagogiques ainsi que de discussions. Ces recherches nous ont permis de relever certaines particularités effectives sur lesquelles nous nous sommes appuyés. Notamment, nous avons inclus des vidéos démontrant des stratégies à utiliser lors de trouble de communication et également des activités d’intégration. L’efficacité de la formation sera documentée en comparant les résultats pré et post formation d’un questionnaire sur les attitudes facilitant la communication Résultats ATTENDUS : La formation sera testée au printemps 2015. Nous espérons que les résultats révèleront que les participants connaissent davantage les impacts d’un trouble de communication et qu’ainsi ils seront sensibilisés à faciliter l’interaction des personnes ayant un trouble de communication. Plus largement, une communication facilitée favorisera la participation sociale des personnes avec un trouble de communication. Résumé Bien que la récupération du langage soit encore possible plusieurs années après une lésion cérébrale, le système de santé ne permet pas d’offrir de services prolongés aux patients avec aphasie chronique. Les orthophonistes peuvent toutefois les orienter vers des associations offrant des activités sociales telles que des ateliers hebdomadaires de théâtre ou de chorale. Le chant avec paroles constitue un lien intéressant entre la production de musique (habileté conservée) et de langage (habileté déficitaire). Habitudes de vie Introduction : Dans les lieux publics, plusieurs adaptations sont nécessaires afin de faciliter la participation communautaire des personnes avec des incapacités. Les personnes avec un trouble de communication sont malheureusement souvent oubliées. Pourtant, ces personnes sont susceptibles de vivre des expériences de communication difficiles, ce qui les amènent bien souvent à éviter la fréquentation des lieux publics et à s’isoler socialement. 1 Université de Montréal, 2Départment de Psychologie, Université de Montréal, 3Centre for Research on Brain, Language and Music, McGill University (CRBLM), 4International Laboratory for Research on Brain, Music, and Sound (BRAMS), Université de Montréal, 5Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal (IUGM) RECUEIL DES communications affichées 13.Formation sur l’interaction avec les gens ayant un trouble de communication : un projet pilote pour du personnel travaillant auprès du public Nous présentons les résultats d’une étude pilote testant de façon contrôlée, randomisée et en aveugle les effets de six mois d’atelier chorale sur le langage, la parole, la communication non verbale, l’humeur et la qualité de vie de personnes avec aphasie chronique. De 37 volontaires évalués, 22 se sont révélés éligibles et ont été répartis pendant six mois en deux groupes d’ateliers: chorale (groupe expérimental) ou théâtre (groupe contrôle), et une liste d’attente (groupe témoin). Des orthophonistes ont évalué les participants avant et après cette période. Dix-sept participants ont terminé l’étude. Les analyses de groupe n’ont pas révélé de différence de progression entre les conditions. Divers changements significatifs chez différents participants ont cependant été notés ainsi qu’une corrélation positive entre le nombre de présences aux activités des associations et l’amélioration de la communication fonctionnelle. Les études futures devront tenir compte de facteurs pouvant masquer l’effet des activités étudiées, tels que la taille de l’échantillon, l’hétérogénéité des types d’aphasie ou la fréquence de l’activité. Entre-temps nous encourageons les personnes aphasiques à participer à toute activité sociale. 11 13 RECUEIL DES communications affichées ENVIRONNEMENT, COGNITION ET COMPORTEMENT e Carrefour des connaissances 15.The Cognitive Enrichment Program (CEP): Effectiveness of a multimodal rehabilitation program in older adults with traumatic brain injury Eduardo Cisneros , Sylvie Belleville , Élaine de Guise , Michelle McKerral1,2 2,3 1 1,2 Université de Montréal, Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Centre de réadaptation Lucie-Bruneau 1 2 Résumé Introduction: We have tailored a new modular cognitive rehabilitation program for older traumatic brain injured (TBI) individuals, the Cognitive Enrichment Program (CEP), by adapting approaches which were shown to be effective with normal subjects and other neurological conditions. Objective: To evaluate the effectiveness of the CEP in adults having sustained TBI during late adulthood. Design: A controlled single-blind intervention study. Participants: 32 TBI patients aged at least 57 years, assigned to two groups: experimental (n=20) receiving CEP training; control (n=12) receiving standard care. Interventions: The CEP has three modules: Introduction and Selfawareness, Attention and Memory, Executive functions, which were presented to small groups of participants in 90-minute sessions, twice weekly, during 12 weeks. Main outcome measures: Specific neuropsychological tests, selfreport questionnaires, and real-life situations related to cognitive functions targeted by the CEP were used as measures of efficacy, whereas non-specific measures were also obtained. Impact on life habits and psychological well-being was also assessed through questionnaires. Results: ANOVAs indicated significant (p<.05) improvement on variables targeted by the program, and no effect on non-specific variables. Effects were found in the experimental group for the following variables: Attention - auditory sustained attention; Memory memory for faces, word list memory; Executive functions - strategic organization, sorting and inhibition. Among the psychological variables, significant effects were present for general well-being, and social participation. Conclusion: The CEP, an intensive and relatively brief cognitive rehabilitation program, provides significant benefits in cognitive, psychological and daily functioning in older persons with TBI. 12 16.Emotional recognition from dynamic facial, vocal and musical expressions following traumatic brain injury Joanie Drapeau1,2,3,4, Nathalie Gosselin2,3,4, Isabelle Peretz3,4, Michelle McKerral1,2,4,5 Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 2Centre de recherche en neuropsychologie et cognition (CERNEC), 3Centre for Research on Brain, Language and Music (CRBLM) et Laboratoire International de Recherche sur le Cerveau, la Musique et le Son (BRAMS), 4Département de psychologie, Université de Montréal, 5Centre de réadaptation LucieBruneau 1 Résumé Introduction : Emotional recognition plays a crucial role in social interactions. Previous studies have shown impairments in emotional recognition from both facial and vocal expressions following a TBI, which might contribute to psychosocial difficulties. Besides, little is known about emotional recognition from music in individuals with TBI, whereas musical intervention can be effectively used to address cognitive and emotional issues after brain injury. Objectives : To assess emotion recognition from dynamic facial, vocal and musical expressions in adults with traumatic brain injury (TBI), and to determine whether there are common underlying mechanisms across domains. Procedure : Forty-one (41) individuals participated in this study: ten adults with moderate-severe TBI, 9 with complicated mild TBI, 11 with mild TBI, and 11 healthy controls, who were administered emotional recognition tasks and control tasks for each domain. Results : Recognition of fearful faces was significantly impaired for adults with moderate-severe TBI and those with complicated mild TBI, as compared to adults with mild TBI and controls. Emotion recognition from auditory domains was preserved following TBI. However, for fearful voices recognition, error patterns (confusion between emotions) suggest a possible effect of TBI, irrespective of severity. All groups performed equally on control tasks, indicating no perceptual disorders. The relatively preserved emotional recognition from auditory domains, as compared to the impaired visual emotional recognition, might suggest common underlying mechanisms across vocal and musical expressions. Implications: This study can contribute to refine intervention models for emotional recognition from facial and vocal expressions, and supports the use of musical intervention following brain injuries. 13 e Carrefour des connaissances Thibault du Chéné1, Michael Choi1, Martine Leroux1, Natacha Viens1, Andréanne Guindon1,2 Centre de réadaptation Constance-Lethbridge, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR) 1 Résumé Objectifs : Cet essai clinique vise à évaluer si l’enseignement de l’autohypnose permet aux clients de mieux gérer leur condition et ainsi avoir un impact positif sur la reprise des habitudes de vie. Méthodologie : La pratique de l’autohypnose a d’abord été enseignée comme un outil d’autogestion à des clients recevant des services interdisciplinaires sur une base individuelle. Puis, l’enseignement a été adapté pour des clients suivis en jumelage/ petit groupe. Dans ce cheminement, les clients reçoivent 8 sessions de 90 minutes en psychologie, combinées à des sessions en kinésiologie. À la fin de l’épisode de réadaptation, les clients sont invités à évaluer les stratégies enseignées pour gérer leur condition. De plus, l’impact subjectif de l’utilisation de ces outils sur la capacité des clients à gérer leur condition ou à reprendre des habitudes de vie a été évalué de façon qualitative. Résultats : Les résultats préliminaires de l’essai semblent démontrer que l’application régulière d’outils d’autogestion incluant l’autohypnose entraîne des résultats positifs en termes de changement d’habitudes de vie et de l’humeur. Le jumelage ou l’enseignement en petit groupe de clients permet par ailleurs d’optimiser le temps de prestation de services cliniques. Conclusion : Cet essai démontre à ce jour des résultats encourageants pour l’utilisation de l’autohypnose pour une clientèle spécialisée et surspécialisée en douleur chronique. Jean Gagnon1,2,3, Frédéric Messier3, François Chiocchio4, Charlottes Sordes1 Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 4École de gestion Telfer, Université d’Ottawa 1 Résumé Introduction : Un traumatisme craniocérébral (TCC) peut entraîner des comportements inappropriés socialement (CIS) qui peuvent interférer avec la réinsertion sociale. La tâche Social Responding Task (SRT; Gagnon, Henry, Decoste et al., 2013) a été développée dans le but de mesurer la prise de décision en situation sociale à partir de scénarios. Les participants doivent indiquer spontanément la probabilité qu’ils adoptent un comportement pouvant être approprié ou inapproprié socialement selon divers scénarios à l’aide d’une échelle de Likert en 7 points. Objectifs et méthodologie : Une première série d’études menées auprès d’étudiants ont permis d’obtenir une validité de contenu concernant 18 scénarios constituant la SRT-2. La cohérence interne des items et la validité de construit ont été mesurées auprès de deux groupes de participants : 30 personnes ayant un TCC et 44 contrôles. La validité écologique a été étudiée à partir d’une mesure des gestes et commentaires inappropriés socialement observés dans la vie quotidienne. Résultats : Dix scénarios avec CIS (alpha=.736) et 2 scénarios avec comportement approprié socialement (alpha=.609) ont été retenus pour leur bonne cohérence interne. Le score moyen des participants TCC (M=2,32; ET=0,98) est significativement plus élevé que celui des contrôles (M=1,75; ET=0,58) sur les scénarios avec CIS (t=3.16[72], p=0,002) alors que les deux groupes ne diffèrent pas sur les scénarios avec comportement approprié socialement. Il existe une corrélation positive et significative entre le score des participants TCC obtenu sur la SRT-2 et les commentaires inappropriés socialement (r=0,414, n=29, p=0,014) observés dans la vie quotidienne. ENVIRONNEMENT, COGNITION ET COMPORTEMENT Introduction : La pratique de l’autohypnose inclut une relaxation et une concentration sur des idées positives et contribue à augmenter le sentiment de contrôle d’un individu (Yapko, 1997). Plus spécifiquement, des études récentes démontrent que l’autohypnose peut contribuer à réduire la douleur (Jensen, 2010). Un essai est en cours au Centre de réadaptation Constance-Lethbridge (CRCL) afin d’offrir et d’évaluer les retombées de l’autohypnose pour une clientèle requérant des services spécialisés et surspécialisés en douleur chronique. 18.Étude de validation d’une tâche objective mesurant les comportements inappropriés socialement suite à un traumatisme craniocérébral : Social Responding Task-2 RECUEIL DES communications affichées 17.L’autohypnose en autogestion de la douleur chronique : Une approche innovante Conclusion : La présente étude démontre que la SRT-2 (12 scénarios) possède des qualités psychométriques très satisfaisantes qui en font un instrument objectif et pratique pour les cliniciens et les chercheurs désirant mesurer la prise de décision sociale et prédire le risque de CIS dans la vie quotidienne. 13 13 RECUEIL DES communications affichées ENVIRONNEMENT, COGNITION ET COMPORTEMENT e Carrefour des connaissances 14 19.Le Service aux proches d’une personne aphasique (SAPPA) : innover pour aider les familles à mieux vivre avec les conséquences de l’aphasie Perrine Léopold , Claire Croteau Bourbonnais5 1 , Maureen Stafford 1,2,3,4 , Louise 3,4,5 Annie Rochette1,2,4, Philippe Gaulin2, Laury Chamelia1,3, Lucie Hébert1,3, Marlène Lapierre3, Yan Deschaintre1,3 Université de Montréal, 2 Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3CHUM, 4Centre de réadaptation Lucie-Bruneau 1 Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, Université de Montréal, SAPPA, 4Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 5Association québécoise des personnes aphasiques (AQPA) 1 20.Déclencheurs de l’accident vasculaire cérébral (AVC) selon une perspective phénoménologique 2 3 Résumé Le Service aux proches d’une personne aphasique (SAPPA), mené par l’AQPA et subventionné par APPUI Montréal depuis 2013 dessert le territoire de l’île de Montréal. Ce service a pour objectif de soutenir les proches d’une personne présentant une aphasie en les outillant sur le plan de la communication, en leur donnant du soutien et du répit, et en les orientant vers des ressources appropriées afin de les aider à mieux vivre avec les conséquences de l’aphasie. Le SAPPA offre les services d’une travailleuse sociale pour les proches, en rencontres individuelles et/ou en groupe de soutien. Des services en orthophonie sont également offerts à domicile, permettant essentiellement de former l’aidant à mieux communiquer avec son proche aphasique et de lui apporter du répit en favorisant la participation sociale de la personne aphasique. Peu à peu, le SAPPA se développe et se diversifie, notamment en actualisant différents partenariats (Université de Montréal et CHUM Notre-Dame) et l’offre de services (groupes pour les proches des personnes avec aphasie progressive primaire). Une quarantaine de familles ont été desservies par le SAPPA et des impacts positifs émergent quant au soulagement de la détresse des proches. Un projet de recherche mené par Claire Croteau Ph.D et coll. évaluera l’efficacité des interventions en orthophonie. Ce service offre un modèle très intéressant de services aux proches et aux personnes aphasiques, et pourrait être offert via des CLSC ou des centres de réadaptation axés sur l’intégration sociale. Résumé : Objectif : Documenter la perception des circonstances spontanément associées à la survenue de l’AVC «ce jour-là». Méthodologie : Perspective phénoménologique utilisant des entrevues en profondeur menées entre 5 à 8 semaines post-AVC auprès de 37 participants, avec une moyenne d’âge de 56,3 ans ± 11,9 et une proportion de 40,5 % (14/37) de femmes. Nous avons utilisé un guide d’entrevue composé de questions ouvertes et développé avec l’aide d’experts afin d’explorer en détail les associations libres pouvant être reliées à des dates, événements ou coïncidences entourant la survenue de l’AVC. Les verbatim ont été analysés rigoureusement par deux membres de l’équipe et les résultats discutés en équipe jusqu’à l’obtention d’un consensus sur les thèmes essentiels. Résultats : Les relations interpersonnelles ont émergé comme le thème englobant lié au déclenchement de l’AVC avec les sousthèmes suivants interreliés : 1) anniversaire ou fête, 2) parent, 3) finances, 4) être malade comme un bénéfice, et 5) alcool ou abus de substance. L’AVC est survenu une journée qui était associée de quelques façons à une personne significative avec laquelle la relation est teintée d’une tension, d’un manque de transparence ou d’un surinvestissement émotif. Conclusion : Il y a un besoin d’adresser les perceptions individuelles au moment de la prévention secondaire, ce que la perspective phénoménologique permet. Les relations comme une source potentielle de stress contribuant au déclenchement de l’AVC devraient être ajoutées comme un thème à discuter avec les patients pour une approche de prévention secondaire globale prenant en compte les facteurs psychosociaux. 13 at i ic mmun Co e lé annu on e lé at i ic mmun at i Co e Co ic mmun at i lé e on lé annu e Co ic mmun at i lé annu on e lé annu on annu on ic mmun on at i ic mmun on lé annu e an Co e lé Co at i ic mmun at i e lé lé e annu on e lé annu on at i annu on at i ic annu lé e Co annu on at i ic Co mmun on at i ic mmun Co e lé annu on at i ic ommun mmun Co e lé annu on at i ic mmun Co e lé ic mmun Co e lé annu on at i ic mmun Co lé e annu on at i annu on Co e annu at i ic mmun Co e lé annu on at i ic mmun Co ic mmun at i mmun ann ic at io n mmun on e lé on at i ic mmun Co e lé annu Co ic Co ic annu e lé annu on ca ti Nos résultats suggèrent la présence de trois dynamiques de reconnaissance décrivant des enjeux différents entourant la réalité des jeunes aidants. Celles-ci mettent en évidence que les conséquences auxquelles les jeunes peuvent être confrontés proviennent moins de leur rôle d’aidant que de la dimension relationnelle en ce qui concerne leur réalité. En outre, au croisement des regards entre les participants, un point de divergence se dégage et semble faire obstacle à notre manière de considérer l’intervention. Il apparaît que, pour les intervenants, l’amélioration de la situation des jeunes passe, entre autres, par le soutien qui devrait être apporté aux parents, tandis que les adolescents mettent un accent particulier sur la manière dont leur contribution est non seulement valorisée par la famille, mais également soutenue par les intervenants entourant leur famille. ENVIRONNEMENT, COGNITION ET COMPORTEMENT Notre recherche s’est intéressée aux adolescents qui sont des aidants naturels auprès d’un parent aux prises avec une maladie chronique et partait de l’interrogation sur la façon dont cette réalité est vécue par les adolescents et dont elle est perçue et interprétée par les intervenants de différents milieux de pratique. Nous nous sommes appuyés sur le cadre théorique de la reconnaissance tel que proposé par Honneth pour mieux comprendre les enjeux de la reconnaissance dont la plupart des recherches parlent, mais qui restent peu étudiés en lien avec les jeunes aidants. Ce cadre conceptuel nous a permis d’analyser quatre entrevues semi-dirigées avec des adolescents âgés de 15 à 19 ans, ainsi que sept entrevues semi-dirigées avec des intervenants. Co ommun ic Résumé lé at i mmun on Université de Montréal 1 lé e annu at io n lé e annu Benjamin Weiss1 RECUEIL DES communications affichées 21.La réalité des jeunes aidants auprès d’un parent ayant une maladie chronique : l’enjeu de la reconnaissance et les défis pour l’intervention ic a e Carrefour des connaissances 15 13 RECUEIL DES communications affichées MODÈLES CONCEPTUELS ET TRANSFERT DES CONNAISSANCES e Carrefour des connaissances 22.Les pratiques de pointe : Développer de meilleures pratiques en misant sur l’innovation et la recherche dans une perspective de transfert vers d’autres organisations Geneviève Baril1,2,3, Yves Filion1,2,3, Louis Rocheleau1,3 Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3 Centre de réadaptation Lucie-Bruneau 1 Résumé Certifié Milieu novateur par le Conseil québécois d’agrément (CQA), le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB) a le souci constant de concevoir les meilleures pratiques en misant sur le développement de l’innovation et de la recherche. Pour ce faire, le CRLB met en place des conditions qui favorisent l’éclosion de projets novateurs, c’est-à-dire des initiatives encouragées, soutenues et soulignées, notamment au moyen du Programme des projets spéciaux, des Bons coups du conseil multidisciplinaire et des prix Bruneau. En plus de stimuler ses équipes, le CRLB donne une réelle tribune aux idées créatives, les positionne lors de leur phase de développement, les soutient dans leur évolution. Ultimement, celles-ci deviennent une source d’inspiration à l’interne et auprès d’autres organisations grâce au transfert des connaissances. Une pratique de pointe est fondamentalement un service novateur et unique, recourant, dans certains cas, à des technologies spécialisées, et faisant l’objet d’un processus structuré de développement. Elle permet la mise en place de nouveaux programmes spécialisés et surspécialisés, notamment en réadaptation, et constitue une expertise faisant l’objet de recherches ou d’évaluations et d’exportations au bénéfice des clientèles. Le processus de développement d’une pratique de pointe se caractérise par différentes phases et met à contribution les chercheurs du CRIR, les cliniciens/intervenants ainsi que les gestionnaires et les usagers-partenaires. Le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau est engagé dans le développement des pratiques de pointe. Des exemples seront présentés. 16 23.Gestion de projet et innovation sociale : un modèle gagnant pour développer les pratiques de pointe à l’IRDPQ Isabelle Deaudelin1, Danielle Lévesque1 1 Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ) Résumé En 2011, l’IRDPQ développait un modèle de développement de pratiques de pointe dans le cadre de ses mandats universitaires. Inspiré des modèles d’innovation sociale et de gestion de projet, celui adopté par l’établissement se veut un moyen d’encadrer les équipes cliniques en permettant la latitude nécessaire au déploiement de projets innovateurs qui répondent aux critères de désignation ministériels. Objectif : Présenter le modèle de développement des pratiques de pointe et partager l’expérience des équipes de projet. Méthodologie : Six programmes cliniques développent actuellement des pratiques de pointe en collaboration avec la recherche et l’évaluation. Des rencontres avec les équipes de projet et leurs collaborateurs ont permis de documenter leur vécu depuis le démarrage de leur pratique de pointe. Résultats : Le modèle de l’IRDPQ prévoit un cadre théorique, des outils, un processus de développement soutenu par des professionnels ainsi que des mécanismes de coordination. L’expérience démontre que ces éléments permettent un bon encadrement des projets et en facilitent le suivi. Le soutien offert aux équipes cliniques est aussi rapporté comme une des forces du modèle. Toutefois, des limites ont été observées principalement en lien avec la disponibilité des ressources cliniques, la gestion des échéanciers et l’actualisation de la structure de gouvernance. Conclusion : Le modèle de l’IRDPQ est apprécié par les équipes cliniques et soutient le développement de six pratiques innovatrices pour le réseau de la réadaptation québécois. La prochaine version apportera les correctifs nécessaires afin d’encore mieux répondre aux besoins des utilisateurs. 13 e Carrefour des connaissances Yves Filion1,2, Christel Akué3, Dominique Bélanger4, Nancie Brunet4, Martine Gendron2,5, Dahlia Kairy2,4, Pierre-Paul Milette1, Martha Visintin2,6 Résumé Récipiendaire d’une bourse du Programme de soutien aux initiatives en ETMI (PSI-ETMI) de l’INESSS, l’équipe de l’UETMI du Consortium des établissements de réadaptation exploitant un institut universitaire (CERIU) s’active autour d’un projet rassembleur qui suscite déjà l’intérêt des milieux utilisateurs. Le projet d’évaluation s’intéresse aux interventions de groupe destinées aux adultes et aux personnes âgées en centre de réadaptation physique (incapacités motrices, sensorielles et du langage). Ce projet vise à documenter si l’intervention de groupe est une option gagnante pouvant faire l’objet d’une transformation majeure de la façon d’offrir les services de réadaptation en déficience physique. L’unité travaille à documenter la sécurité, l’efficacité de l’intervention de groupe. Elle inventorie les facilitateurs et les obstacles à considérer, l’impact budgétaire lié à la transformation des interventions individuelles en intervention de groupe, et identifie les enjeux éthiques et légaux rattachés à l’intervention de groupe. OBJECTIFS : • Réaliser une évaluation conjointe • Développer des capacités de production en ETMI dans un contexte de consortiumnous encourage à développer une capacité de production à la fois commune et spécifique aux établissements membres et à contribuer à la conception d’une démarche d’évaluation adaptée au monde de la réadaptation et aux services sociaux. Jonathan Jarry1,2, Daphne Mulrooney1,2, Elizabeth Barstow3, Aliki Thomas4, Walter Wittich1,2 MAB-Mackay Rehabilitation Centre, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3 University of Alabama at Birmingham, 4McGill University 1 Résumé Question : Are occupational therapy (OT) students prepared to deliver services to clients with visual and/or hearing impairments? Methodology : Phase 1 examined the curriculum content of the five OT training programs across Quebec through semi-structured interviews with the chairs of each curriculum committee. Phase 2 consisted of a survey of 103 members of the Order of Occupational Therapists in Quebec in order to elucidate the self-reported level of training on sensory loss. Phase 3 involved a focus group with ten OTs who specialized in sensory rehabilitation to obtain their expert recommendations on how to optimally prepare OT students for sensory screening. Results : University curricula displayed great variability where sensory training was concerned. The survey results reflected these findings, whereby the majority (65 %) of respondents indicated that they received training related to vision impairment, compared to 37 % having received training on hearing loss. Only 8 % indicated some form of training related to dual sensory loss. The results stand in stark contrast to the majority of respondents who reported providing services to clients with some sort of sensory impairment. The main recommendations that emerged during the phase 3 focus group included the incorporation of normal sensory development across the lifespan as a comparison standard, as well as the inclusion of sensory impairment simulation techniques during instructions. Conclusion : The integrated findings across the three phases suggest that OTs working in Quebec with older adults have a need for additional training on sensory deficits, based on the requirements of their clientele. MODÈLES CONCEPTUELS ET TRANSFERT DES CONNAISSANCES 1 Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3 Institut Nazareth et Louis-Braille, 4Institut de réadaptation GingrasLindsay-de-Montréal, 5Institut Raymond-Dewar, 6Hôpital juif de réadaptation 25. Training of Occupational Therapists in Sensory Impairment: Are We Doing Enough? RECUEIL DES communications affichées 24.Jumeler l’action à la réflexion pour la création, en consortium, d’une unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention (UETMI) en réadaptation physique Les connaissances acquises et les produits de ce projet d’ETMI permettront la prise de décision éclairée tant dans les milieux utilisateurs du consortium que dans les autres centres de réadaptation en déficience physique partageant le même contexte d’organisation de services et même au-delà. 17 13 RECUEIL DES communications affichées MODÈLES CONCEPTUELS ET TRANSFERT DES CONNAISSANCES e Carrefour des connaissances 18 26. Partage et création de connaissances dans la communauté de pratique du Laboratoire vivant de réadaptation : Résultats après un an 27. Lignes directrices et recommandations pour la réadaptation de personnes âgées ayant un traumatisme craniocérébral Dahlia Kairy1,2, Barbara Mazer2,3, Andréanne Guindon2,4, Anna Maria Civitella3 Jennifer Khalil1, Liliane Asseraf-Pasin1, Simon Dalle-Vedove3, Danielle P. K. Kennedy, William Rinkenbach4, Marie Michelle Rousseau3, Martha Visintin1,2 Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Université McGill, 4 Centre de réadaptation Constance-Lethbridge 1 Résumé Résumé Méthodologie : Cette recherche propose une étude de cas unique à devis mixte. Les données sont tirées de la plateforme en ligne, du journal de l’animatrice, ainsi que de questionnaires et entrevues téléphoniques réalisés avec les membres. Les analyses ont permis d’évaluer la structure, les processus et les retombées de la CdP. Upon searching the literature, no best practice guidelines for geriatric TBI have been found. However, it is well established that a geriatric population has different needs than an adult population such as longer time for functional recovery or higher psychosocial support. As such, programs and protocols need to be adapted to best meet patient’s needs. Résultats : Depuis juin 2013, 60,5 % des membres ont participé à au moins une discussion en ligne, pour un total de 234 commentaires. Quatre rencontres en personne ont eu lieu, ainsi qu’une activité de sensibilisation organisée par les membres. Une membre a mené un projet de recherche qui a émergé de discussions dans la CdP. The literature review and telephone interviews with TBI program coordinators allowed for the development of focus groups questions. Focus group discussions were held at four (4) Montreal region traumatic brain injury rehabilitation centres. Focus groups were transcribed verbatim and the transcripts were analyzed via constant comparison method. L’analyse des questionnaires et des entrevues avec les participants démontrent leur intérêt à partager et à apprendre des autres personnes dans la CdP. La diversité des membres est une caractéristique appréciée. Certains défis sont identifiés, notamment la difficulté de trouver un but commun et le manque de temps pour participer. A total of 22 participants were recruited for the focus group discussions. 1559 separate units were identified from the transcripts, were grouped into 82 categories, and further grouped into 17 sub-themes. From these, three overarching themes were developed. The sub-themes identified from the analysis became the basis of the guidelines proposed, grouped under three themes: paving the road to recovery, rebuilding the individual based on their foundation, and rejuvenating the healthcare system 1 Introduction : La communauté de pratique (CdP) du Laboratoire vivant de réadaptation (RehabMaLL) est formée de 30 intervenants, chercheurs, membres d’organismes communautaires, personnes vivant avec des incapacités et représentants gouvernementaux. Les membres partagent et collaborent sur des questions reliées à la réadaptation et la participation sociale par une plateforme en ligne et des rencontres en personne. Conclusion : La CdP semble être une stratégie utile pour favoriser le partage de connaissances dans le RehabMaLL. Un besoin demeure d’identifier des stratégies permettant un échange continu et actif de connaissances pouvant mener à la co-création de savoirs entre les partenaires. McGill University, 2Hôpital juif de réadaptation, 3Physiothérapie Boisbriand, 4Complexe de réadaptation et Médecine sportive The objective of this study was to formulate best-practice guidelines and recommendations for the rehabilitation of the geriatric population having sustained a traumatic brain injury (TBI). These guidelines were developed based on a literature review, pre-existing adult TBI programs, on healthcare professional’s clinical experience and on their perceptions of the needs of this population. Recommendations and guidelines specific for the treatment of geriatric TBI patients were developed and will be assessed for their clinical applicability. 13 e Carrefour des connaissances Geneviève LaGarde , Johanne Higgins , Lucie Tremblay 1,2 2,3 1 Institut de réadaptation Gingras-Lindsay de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Université de Montréal 1 Résumé OBJECTIF : En combinant les techniques les plus prometteuses, nous avons proposé aux cliniciens du programme neurologie de l’IRGLM un projet clinique visant à tester la faisabilité de l’implantation d’une approche interdisciplinaire novatrice qui permettrait de varier les contextes et de maximiser la fréquence et l’intensité des interventions. MÉTHODOLOGIE : Un programme intensif intégrant des techniques de balayage visuel, d’adaptation prismatique et d’intégration fonctionnelle du membre supérieur atteint a été administré par les intervenants de quatre disciplines (physiothérapie, ergothérapie, orthophonie et neuropsychologie) à 11 patients admissibles. RÉSULTAT : Les mesures prises avant et après le programme d’intervention ont permis de documenter le changement fonctionnel chez 7 d’entre eux et d’objectiver une amélioration moyenne de 5 points à l’échelle Catherine Bergego pour ce groupe. CONCLUSION : Si ce progrès de 16,6 % est susceptible de retentir favorablement sur la qualité de vie des patients, notre étude de faisabilité nous amène néanmoins à conclure que même la combinaison de méthodes existantes a ses limites et que le déploiement d’une telle approche comporte des défis d’envergure. Ces enjeux relatifs à trois sphères principales 1) celle référant au patient 2) celle référant à l’intervenant 3) celle référant au contexte clinique, seront présentés en fonction du modèle de Haynes, Devereaux & Guyatt (2002) et les bénéfices cliniques de l’étude seront également discutés. Guylaine Le Dorze1,2,4, Judith Villeneuve2,4, Carole Anglade2,4, Anne Simard1, Pierre Vincent1, Geneviève Baril1,2, Josiane Crête1,2, Claire Croteau1,2,4, Carolina Bottari1,2,4, Hélène Lefebvre1,2,4, Jean Gagnon1,2,4, Bernard Michallet1,2,4 Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3 Université du Québec à Trois-Rivières, 4Université de Montréal 1 Résumé Les traumatismes craniocérébraux (TCC) entraînent souvent des troubles cognitivo-communicationnels qui, bien qu’invisibles, perturbent la communication et le fonctionnement social de la personne atteinte. Les conséquences psychosociales pour la personne et ses proches peuvent être graves, mais pourraient probablement être atténuées. Des recommandations récentes insistent sur l’importance de travailler les comportements de communication en considérant l’ensemble des milieux de vie de la personne ayant eu un TCC. En choisissant des situations appropriées à ces différents contextes, on facilite la communication authentique en situation de participation sociale, c’est-à-dire la communication réelle et naturelle qui existe entre des individus engagés dans une relation, devant parfois faire des efforts pour se comprendre. Une analyse thématique exhaustive de 41 recherches étudiant les effets d’interventions comportant des éléments de communication authentique a été faite pour développer un modèle de réadaptation. Celui-ci a été validé grâce à un partenariat entre chercheurs et intervenants œuvrant auprès de cette population. Il comporte ceci : 1- entraînement/soutien des partenaires de communication de la personne TCC; 2- entraînement/soutien de la personne TCC et de ses partenaires dans des situations de communication problématiques; 3- interventions de groupe auprès des personnes TCC visant l’utilisation de comportements communicationnels socialement acceptables. Le modèle et les principes ont été présentés auprès d’intervenants spécialisés en réadaptation en traumatologie du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau. L’expertise clinique montre une ouverture envers ce modèle de réadaptation de la communication, mais plusieurs obstacles en termes d’opérationnalisation des différents moyens ne permettent pas encore leur application. MODÈLES CONCEPTUELS ET TRANSFERT DES CONNAISSANCES L’une des plus importantes causes d’incapacité à la suite d’un dommage cérébral est l’héminégligence. Bien que les données empiriques soutiennent la pertinence de l’application de différentes méthodes d’interventions spécifiques au traitement de l’héminégligence, l’efficacité de chacune d’entre elles prises isolément demeure limitée. 29.Élaboration d’un modèle de réadaptation pour les personnes ayant eu un TCC pour optimiser la communication en situation de participation sociale RECUEIL DES communications affichées 28.Implantation d’une approche interdisciplinaire basée sur les meilleures pratiques pour le traitement de l’héminégligence : une étude de faisabilité«« 19 13 RECUEIL DES communications affichées MODÈLES CONCEPTUELS ET TRANSFERT DES CONNAISSANCES e Carrefour des connaissances 20 30.Comparaison conceptuelle entre trois outils d’évaluation de l’autonomie utilisés auprès d’une clientèle neurologique : la MIF, le MPAI-4 et le SMAF Kenza Sassi1, Lise Poissant1,2,3, Isabelle David2,3 Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal 1 Résumé Introduction : Les personnes ayant une atteinte neurologique peuvent avoir des difficultés cognitives, physiques, psychologiques et sociales. Il est donc important d’évaluer leur niveau d’autonomie fonctionnelle tout au long du continuum de soins. Toutefois, il existe un manque d’homogénéité des outils d’évaluation de l’autonomie utilisés dans les établissements de santé au Québec. Objectif : Comparer la mesure de l’indépendance fonctionnelle (MIF), l’inventaire d’adaptabilité de Mayo-Portland (MPAI-4) et le Système de mesure de l’autonomie fonctionnelle (SMAF) au niveau conceptuel. Méthodologie : L’étude est menée à l’aide d’une méthodologie de type Delphi. La participation d’ergothérapeutes ayant une expertise avec la clientèle neurologique a été sollicitée dans deux établissements de santé du Québec. La classification internationale du fonctionnement et un pourcentage d’accord inter-participants ont été utilisés pour analyser les résultats. Résultats : Huit ergothérapeutes ont participé à l’étude. Plusieurs items de la MIF, de la MPAI-4 et du SMAF sont similaires au niveau conceptuel selon un pourcentage d’accord inter-participants qui varie de 66,6 à 100 %. Chaque outil comporte aussi plusieurs items spécifiques. Les échelles de cotations de chaque outil sont également similaires au niveau conceptuel (50-100 %). Conclusion : Plusieurs items et niveaux de cotations de la MIF, du MPAI-4 et du SMAF sont comparables au niveau conceptuel. Il est toutefois recommandé de poursuivre ou de préciser la comparaison entre ces trois outils d’évaluation de l’autonomie. 31. Situation de trouble grave du comportement : les intervenants sont la solution ! Geneviève Thibault1, Sonia Di Lillo1, Pierre Vincent1 1 Centre de réadaptation Lucie-Bruneau Résumé Historiquement, l’approche de collaboration (Ylvisaker, Feeney et Jacobs, 2003) a été adoptée par l’équipe du Programme pour les personnes présentant un trouble grave du comportement (P-TGC) comme un cadre théorique lui permettant de guider ses interventions. Il s’agit d’une approche validée auprès d’une clientèle pédiatrique et adulte présentant des troubles de comportement secondaires à une lésion cérébrale acquise. C’est une approche préventive qui met l’accent sur les antécédents des comportements, l’autodétermination et la réalisation personnelle des individus comme moyens de réduire la probabilité d’apparition des comportements problématiques. Dans une volonté de développer des pratiques de pointe dans le domaine des troubles du comportement liés à une déficience physique, le P-TGC travaille à adapter son approche en fonction des besoins des usagers et des équipes dans un contexte où les problématiques rencontrées sont très complexes et les ressources spécialisées sont rares. Tout en respectant les principes fondateurs de l’approche de collaboration, les stratégies d’intervention du P-TGC visent l’implantation de mesures visant un soutien des intervenants dans leurs interactions quotidiennes avec les usagers. Ces stratégies incluent la formation des intervenants, le développement d’une organisation du travail basée sur la définition et le respect des rôles et des responsabilités de chacun, la standardisation des interventions et l’implantation de mesures de suivi à long terme. La mise en œuvre de ces stratégies est en constant perfectionnement. Elle vise le maintien des services à long terme pour les usagers à travers la réduction de l’impact de comportements sur les intervenants. 13 e Carrefour des connaissances Claudine Auger1,2,4, Anne-Christine Boisvert1,2, Karina Jobin1,2, Jessica Houde1,2, François Grondin3, David Brodeur3, François Michaud Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Université de Sherbrooke, 4Centre de réadaptation Lucie-Bruneau 1 Mise en contexte : L’audition artificielle est de plus en plus présente autour de nous, ce qui nous permet de donner des consignes mains libres lors de déplacements en voiture ou de dicter des commandes à notre téléphone. L’audition artificielle pourrait être mise au service des personnes avec une déficience physique ou cognitive, mais les besoins et défis des clientèles en réadaptation sont peu connus en lien avec cette technologie. Objectif : L’étude principale vise à développer un système d’audition artificielle avancé en robotique interactive. Dans une perspective de design itératif centré sur les utilisateurs, le volet qualitatif de l’étude explorera les applications possibles en réadaptation d’un robot doté d’audition artificielle et de détection des émotions afin d’influencer la conception du système. Elle vise également à mieux comprendre les barrières et les facilitateurs en lien avec cette nouvelle technologie robotique. Méthodologie : Des entrevues individuelles seront administrées auprès de la clientèle avec des conditions neurologiques ou neurodégénératives. Des groupes de discussion focalisée seront également réalisés pour recueillir l’opinion des professionnels de la santé et des représentants de la clientèle. Une analyse des données qualitatives sera conduite sur les caractéristiques identifiées par les répondants. Retombées potentielles : En connaissant ces besoins, il sera possible, à la suite de l’exploration des avantages et des risques, d’implanter une nouvelle technologie robotisée, de programmer et d’ajuster les capacités du robot aux besoins occupationnels ainsi qu’aux contraintes pratiques (vocabulaire, environnement, utilisation, etc.) à considérer pour leur déploiement pour des personnes atteintes d’une condition neurologique ou neurodégénérative. Justine Bernatchez-Girard1, Claudine Auger1,2,3 1 Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Centre de réadaptation Lucie-Bruneau Résumé Introduction : L’adaptation de véhicule vise à optimiser la participation sociale chez les personnes avec des déficiences physiques. Néanmoins, il existe peu d’études de suivi post-attribution pour en quantifier les effets. Objectifs : Faire l’état des connaissances et identifier les besoins perçus par les professionnels en lien avec les mesures de résultats des adaptations de véhicule. Méthodologie : Une revue systématique a été effectuée afin d’évaluer les mesures de résultats disponibles concernant les adaptations de véhicule. Les études obtenues ont été classifiées selon les trois dimensions de la taxonomie CATOR (Jutai, 2005) : le fonctionnement, la pertinence sociale et le bien-être subjectif, sont critiqués selon les critères GRADE (Atkins et al., 2005). Une consultation d’experts comprenant une phase individuelle et une phase en groupe, basée sur la méthode TRIAGE, a permis de recueillir l’opinion des professionnels. Résultats : Dans la littérature, six études rapportaient 26 catégories d’effets des adaptations de véhicule : 35 % traitaient du fonctionnement, 23 % de la pertinence sociale et 42 % du bien-être subjectif. Auprès des professionnels, 35 catégories d’effets ont été recueillies : 34 % pour le fonctionnement, 40 % pour la pertinence sociale et 26 % pour le bien-être subjectif. Les quatre résultats prioritaires à documenter selon les professionnels étaient : l’utilisation de l’adaptation de véhicule et ses composantes (pertinence sociale), les effets sur la participation sociale (fonctionnement), les effets sur la qualité de vie (bien-être subjectif) et les impacts socio-économiques (pertinence sociale). TECHNOLOGIEs ET AIDEs TECHNIQUEs À LA MOBILITÉ Résumé 33.Suivi post-attribution d’une adaptation de véhicule : évidences scientifiques et perception des professionnels RECUEIL DES communications affichées 32.Exploration des besoins en robotique interactive dans les activités quotidiennes pour les personnes atteintes de conditions neurologiques et neurodégénératives : protocole du volet qualitatif Conclusion : Les résultats permettront aux ergothérapeutes du domaine d’identifier les effets potentiels des adaptations de véhicule à prioriser lors du suivi. 21 13 RECUEIL DES communications affichées TECHNOLOGIEs ET AIDEs TECHNIQUEs À LA MOBILITÉ e Carrefour des connaissances 34.Wheelchair Training Self-efficacy Enhanced For Use (WheelSeeU): Peer-led Wheelchair Training for Older Adults 35.Milieu d’hébergement domotisé pour la clientèle ayant une déficience cognitive : de l’implantation à l’évaluation Krista Best1,2,3,4, William C. Miller2,5, Janice Eng2,6, François Routhier3,4, Charles Goldsmith7 Stéphanie Pinard2, Josianne Côté9, Nathalie Bier2,5, Sylvain Giroux1, Hélène Pigot1,6, Carolina Bottari2,8, Mélanie Couture5, Mélanie Levasseur1, Kevin Bouchard1, Marisnel Olivares1,4, Taoufik Zayani1, Sabrina Azzi1,3, Fanny Le Morellec1, Bonnie Swaine2,8, Pierre-Yves Thériault7, Bruno Bouchard3, Abdenour Bouzouane3, Guylaine Le Dorze2,8, Pierre De Loor4, André Thépault4, Brigitte Le Pevedic4, Manon Carbonneau1 1 Graduate Program in Rehabilitation Sciences, University of British Columbia, Vancouver, BC; 2GF Strong Rehabilitation Centre, Vancouver, BC, 3Centre for Interdisciplinary Research in Rehabilitation and Social Integration (CIRRIS), Québec, QC, 4Department of Rehabilitation, Université Laval, Québec, QC, 5Department of Occupational Science and Occupational Therapy, University of British Columbia, Vancouver, BC, 6Department of Physical Therapy, University of British Columbia, Vancouver, BC, 7Faculty of Health Sciences, Simon Fraser University, Vancouver, BC Résumé Introduction : Manual wheelchairs (MWCs) can improve mobility and social participation for individuals who experience difficulty walking. Although recognized as an important component of MWC procurement, older adults receive little to no training in the efficient and safe use of a MWC. The Wheelchair Self-Efficacy Enhanced for Use (WheelSeeU) research program provides self-efficacy enhanced peer-led training that may positively influence wheelchair use while reducing clinician burden. ObjectiVEs : The objectives of this study are to evaluate the feasibility (primary) and clinical outcomes (secondary) of WheelSeeU. It is hypothesized that WheelSeeU will be feasible (primary) to administer and will have a positive influence on clinical outcomes (secondary). Method : A randomized control trial (RCT) recruits and randomly assigns 40 community-living MWC users (55+ years) who can self-propel and have mobility goals. Feasibility indicators assessing process (e.g., recruitment, retention), resource (e.g., burden, adherence), management (e.g., processing, protocol administration), and treatment issues (e.g., safety, treatment effect) are measured throughout the study. Effect sizes for clinical outcomes (wheelchair skills, safety, self-efficacy, mobility, satisfaction with participation, quality of life, health utility) are collected at three time points (baseline, post-intervention, 3-month follow-up). Feasibility indicators are treated as binary (successful/unsuccessful). Clinical outcomes are evaluated using an intention-to-treat analysis of variance. CLINICAL Implications : WheelSeeU provides an innovative approach for teaching wheelchair skills to an aging population that may improve wheelchair use and decrease clinician burden. RCTs are expensive and challenging in rehabilitation. Therefore, establishing feasibility prior to larger effectiveness trials is prudent. 22 Université de Sherbrooke, 2Université de Montréal, 3Université du Québec à Chicoutimi, 4Télécom Bretagne, 5Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, 6Institut universitaire de santé de Sherbrooke, 7Université du Québec à Trois-Rivières, 8 Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 9Centre de réadaptation Estrie 1 Résumé Introduction : Au Canada, plus de 100 000 personnes sont victimes d’un traumatisme craniocérébral (TCC) annuellement et trouvent difficilement un milieu adapté à leurs besoins. Afin de répondre à ces derniers, un projet novateur a permis de créer une ressource d’hébergement alternative qui permettra d’optimiser la participation sociale des résidents TCC grâce à différentes technologies d’assistance et de télé-vigilance développées et introduites progressivement. Une étude a permis de recueillir les attentes et besoins exprimés par les résidents. À la suite de cette étude, un projet interdisciplinaire a débuté en vue de concevoir, implanter et évaluer l’effet d’un assistant-chef, une aide technologique pour la cognition, lors de la préparation des repas. objectifs : 1) Développer un assistant-chef pour la préparation de repas (volet technologie). 2) Évaluer les effets sur la préparation de repas et l’autonomie des résidents (volet recherche évaluative). 3) Évaluer les leviers et obstacles à son implantation (volet recherche évaluative). Cette recherche inclut différentes méthodologies, dont la conception participative (volet technologique) et un devis mixte combinant la recherche-action et une étude de cas uniques multiples (volet recherche évaluative). Les retombées anticipées à court terme sont de permettre aux résidents de recommencer à exercer une activité significative pour eux, soit cuisiner de façon sécuritaire. Également, à plus long terme, nous espérons que de tels outils favoriseront l’indépendance des personnes avec troubles cognitifs, qu’ils amélioreront l’efficience des professionnels de la santé en terme d’intervention cognitive, qu’ils faciliteront le maintien à domicile et qu’ils diminueront les coûts de santé. 13 e Carrefour des connaissances 37.Le Club des Apps : comment optimiser ma participation sociale au moyen des applications mobiles? Brigitte Fillion1,2, Enos Gakindi3, Véronique Lavoie4 Isabelle Forget1, Claudine Auger1,2,3 1 Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 2Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3 Centre de coordination et de référence du Ruis UdeM, 4Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal Résumé L’objectif général du projet de téléréadaptation est de développer une modalité d’intervention à distance par l’utilisation d’équipements à la fine pointe de la technologie en vue, notamment, d’améliorer l’accès aux services spécialisés et/ou surspécialisés de réadaptation, d’évaluation et de consultation dans chacune des organisations, mais également, de concevoir un modèle de prestation de soins exportable à l’échelle provinciale. Le CRLB et l’IRGLM offrent des services de réadaptation souvent sur une base externe sous forme de suivis réguliers. Dans certains cas, la clientèle peut difficilement se déplacer vers les établissements et les interventions à domicile sont rarement une option. La téléréadaptation peut alors s’avérer une modalité prometteuse pour offrir les traitements à distance et maintenir une intensité de services optimale. Les deux organisations desservent aussi la population avec des services spécialisés plus ponctuels d’évaluation et de consultation à une échelle régionale et suprarégionale. Elles soutiennent par ailleurs la pratique de professionnels de première et deuxième lignes. Dans ces deux cas, la téléréadaptation rend l’intervention possible et diminue les coûts en temps et en argent qu’engendre le déplacement de professionnels. Résumé Introduction : Il devient incontournable de comprendre le rôle des nouvelles technologies de l’information et de communication pour favoriser la participation sociale des personnes avec déficiences physiques. Objectifs : • Soutenir l’intégration des technologies et des applications mobiles par l’exploration des appareils et des outils connexes utiles pour la clientèle qui présente une déficience physique. • Comprendre comment les usagers utilisent les appareils mobiles pour optimiser l’autogestion de leurs habitudes de vie grâce à ces technologies. • Permettre une mise en commun continue des connaissances des intervenants et des usagers pour optimiser la participation sociale. Méthodologie : Le club des Apps est un groupe ouvert qui se réunit 12 fois par année et qui est composé d’un maximum de 12 participants (usagers, usager-partenaire et intervenants). Les animateurs cherchent à comprendre comment les participants utilisent ces technologies en explorant un nouveau thème par atelier pour couvrir l’ensemble des 12 catégories d’habitudes de vies du Processus de production du handicap (PPH). Conclusion : Il s’agit d’une première communauté d’échange mise en place par un centre de réadaptation. Ce projet s’insère dans le développement de la plateforme technologique du CRLB-Virtuel et il permet d’identifier les forces et les lacunes dans l’offre d’applications pour les personnes avec déficiences physiques. Ces connaissances aideront les usagers à faire de meilleurs choix avant de procéder à l’achat de produits coûteux ou d’optimiser leur investissement dans les technologies ou outils connexes. TECHNOLOGIEs ET AIDEs TECHNIQUEs À LA MOBILITÉ La pénurie imminente de personnel spécialisé, les défis reliés à l’accessibilité des soins ainsi que les objectifs de performance auxquels sont soumises nos organisations sont des éléments qui incitent à revoir nos modèles de prestation de soins. Le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB) et l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal (IRGLM) se sont joints au Centre de coordination et de référence (CCR) du RUIS de l’Université de Montréal afin d’élaborer un projet de téléréadaptation conjoint. Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 2Université de Montréal, Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR) 1 3 RECUEIL DES communications affichées 36.La téléréadaptation : une modalité d’intervention à distance à la fine pointe de la technologie 23 13 RECUEIL DES communications affichées TECHNOLOGIEs ET AIDEs TECHNIQUEs À LA MOBILITÉ e Carrefour des connaissances 38.Utilisation d’une tablette électronique dans le cadre d’interventions cliniques au PATMP François Thibault1 Centre de réadaptation Lucie-Bruneau 1 Résumé Les outils informationnels ministériels récents (SIPAD et ISAT) ont un impact important sur le fonctionnement du Programme des aides techniques à la mobilité et à la posture (PATMP). Les interventions y sont faites de manière ponctuelle et les cliniciens doivent avoir accès aux données relatives aux usagers lors de la rencontre en temps réel. Les documents remplis par les cliniciens lors des interventions gagneraient à être complétés en format électronique durant l’évaluation. L’appareil optimal semble être une tablette électronique. Objectifs : 1. Trouver un appareil permettant l’accès aux bases de données et aux logiciels utilisés par l’équipe clinique. 2. Maximiser l’efficacité des interventions cliniques avec l’usager grâce à une utilisation optimale de l’appareil choisi. 3. Améliorer la qualité et l’efficacité (diminution des délais et des manipulations administratives) dans l’ensemble du processus d’attribution ou modification d’ATP ou d’ATM. Résultats : 1. L’appareil trouvé est une tablette/portable compatible avec les bases de données lors des interventions, de même qu’avec les logiciels pertinents. Une recherche d’un appareil plus adéquat est encore en cours. 2. Les bases de données sont maintenant disponibles en temps réel lors des interventions. Les documents en PDF utilisés lors des interventions sont disponibles ou en processus d’élaboration. L’utilisation ne permet pas encore un gain d’efficacité et l’utilisation n’est pas généralisée, car un seul appareil est disponible. 3. L’implantation de l’appareil est encore incomplète et les gains d’efficacité possibles dans l’ensemble du processus n’ont pas encore débuté. Conclusion : L’implantation de l’appareil se poursuit. Les gains d’efficacité à long terme, comme l’arrêt de dédoublement de saisie de données, dépendront de la capacité de l’équipe à trouver l’appareil le plus adéquat et à remodeler ses façons de faire tant cliniques qu’administratives. 24 13 e Carrefour des connaissances 39.Opportunité de financement en transfert des connaissances : projets de recherche en réadaptation Edith Strauss de l’Université McGill Anita Menon1, Diana Zidarov1, Comité de direction des Projets de recherche en réadaptation Edith Strauss1 1 Université McGill L’objectif de cette affiche est de présenter aux professionnels de la santé, aux décideurs et aux chercheurs les activités et les opportunités de financement offertes dans le domaine du transfert des connaissances (TC) par les Projets de recherche en réadaptation ES. Les Projets de recherche en réadaptation ES tiennent un concours biannuel où des projets innovants en TC impliquant une collaboration entre les chercheurs, les décideurs et des professionnels de la santé reçoivent une subvention. De plus, une journée interactive annuelle gratuite est organisée pour offrir aux cliniciens et décideurs l’opportunité : 1) d’assister à des conférences données par des experts reconnus en TC et par les récipiendaires de subventions; 2) de suivre des ateliers de formation en lien avec le TC; 3) de développer leur réseau en TC. RECUEIL DES communications affichées La Fondation Richard & Edith Strauss du Canada finance, depuis 2008, les Projets de recherche en réadaptation Edith Strauss (ES) de l’Université McGill. Sa mission est de renforcer les partenariats cliniques et universitaires pour combler l’écart entre les connaissances issues de la recherche et leur implantation dans la pratique clinique. Finalement, un soutien par l’équipe de direction est offert autant pour l’élaboration d’un projet de recherche en TC que sous forme d’ateliers éducatifs gratuits et sur mesure selon les besoins d’apprentissage de votre organisation. Saisissez cette occasion unique de favoriser la pratique fondée sur les preuves. 25 13 e Carrefour des connaissances La réadaptation s’affiche! 14 avril 2015 12 h à 16 h 30 www.luciebruneau.qc.ca