Recueil des communications affichées - CC2015

Transcription

Recueil des communications affichées - CC2015
VERS Les
pratiques
de pointe
un mouvement
qui défie
les limites
RECUEIL Des communications AFFICHéeS
UNE présentation de :
en partenariat avec :
en collaboration avec :
table deS matières
Mot de bienvenue - Les pratiques de pointe : un mouvement qui défie les limites
p. 1
Mot de la présidente d’honneur, madame Anne Hébert
p. 2
Mot du présentateur de l’événement
p. 3
Membres du jury
p. 4
habitudes de vie
1.L’expérience de fréquentation de centres commerciaux pour les personnes ayant une
aphasie : le rôle de la réadaptation
p. 5
2. Effet de l’exercice sur la performance proprioceptive dans la maladie de Parkinson :
projet pilote
p. 5
3.L’utilisation du profil des activités instrumentales afin de contribuer à documenter le
besoin de protection d’une personne ayant subi un traumatisme crânien : étude de cas
p. 6
4. Mise en œuvre d’une pratique de pointe pour favoriser la transition des jeunes
dysphasiques vers l’âge adulte : l’expérience de l’irdpq
p. 6
5.Développement d’une mesure pour l’évaluation fonctionnelle de la capacité à utiliser le
téléphone chez des patients ayant eu un avc ou un tcc
p. 7
6.Optimisation d’un outil (questionnaire) permettant de cibler les différents profils de
motivation dans la pratique d’activité physique afin de maintenir, dans le temps, un
changement d’habitude de vie
p. 7
7. Use of Compensatory Strategies to Enhance Older Drivers’ Mobility: Facilitators and Barriers
p. 8
8. Fréquentation des lieux publics par les aînés ayant un TCC
p. 8
9. Approche en cirque social (Cirque du Soleil) pour optimiser la participation sociale de
jeunes avec déficiences physiques en transition à la vie adulte_étude qualitative
p. 9
10.Création de rencontres d’échange sur la sexualité entre personnes ayant une maladie
neuromusculaire et leur évaluation
p. 9
11.Pratiques actuelles en évaluation de la conduite automobile auprès des personnes
ayant subi un traumatisme craniocérébral dans les centres de réadaptation en
déficience physique québécois
p. 10
table deS matières
12.Fonction exécutive et risque sexuel chez les personnes ayant subi un traumatisme
craniocérébral
p. 10
13.Formation sur l’interaction avec les gens ayant un trouble de communication :
un projet pilote pour du personnel travaillant auprès du public
p. 11
14.Chanter dans une chorale ou faire du théâtre peut-il aider les personnes aphasiques
dans leur processus de réadaptation?
p. 11
ENviroNNEment, cognition et comportement
15.The Cognitive Enrichment Program (CEP): Effectiveness of a Multimodal
Rehabilitation Program in Older Adults with Traumatic Brain Injury
p. 12
16.Emotional Recognition from Dynamic Facial, Vocal and Musical Expressions Following
Traumatic Brain Injury
p. 12
17.L’autohypnose en autogestion de la douleur chronique : une approche innovante
p. 13
18.Étude de validation d’une tâche objective mesurant les comportements inappropriés
socialement suite à un traumatisme craniocérébral : Social Responding Task-2
p. 13
19.Le Service aux proches d’une personne aphasique (SAPPA) : innover pour aider les
familles à mieux vivre avec les conséquences de l’aphasie
p. 14
20.Déclencheurs de l’accident vasculaire cérébral (AVC) selon une perspective
phénoménologique
p. 14
21.La réalité des jeunes aidants auprès d’un parent ayant une maladie chronique : l’enjeu
de la reconnaissance et les défis pour l’intervention (Communication annulée)
p. 15
Modèles conceptuels et transfert des connaissances
22.Les pratiques de pointe : développer de meilleures pratiques en misant sur
l’innovation et la recherche dans une perspective de transfert vers d’autres
organisations
p. 16
23.Gestion de projet et innovation sociale : un modèle gagnant pour développer les
pratiques de pointe à l’IRDPQ
p. 16
24. Jumeler l’action à la réflexion pour la création, en consortium, d’une unité d’évaluation
des technologies et des modes d’intervention (UETMI) en réadaptation physique
p. 17
25.Training of Occupational Therapists in Sensory Impairment: Are We Doing Enough?
p. 17
table deS matières
26.Partage et création de connaissances dans la communauté de pratique du
Laboratoire vivant de réadaptation : résultats après un an
p. 18
27.Lignes directrices et recommandations pour la réadaptation de personnes âgées
ayant un traumatisme craniocérébral
p. 18
28.Implantation d’une approche interdisciplinaire basée sur les meilleures pratiques
pour le traitement de l’héminégligence : une étude de faisabilité
p. 19
29. Élaboration d’un modèle de réadaptation pour les personnes ayant eu un TCC pour
optimiser la communication en situation de participation sociale
p. 19
30. Comparaison conceptuelle entre trois outils d’évaluation de l’autonomie utilisés
auprès d’une clientèle neurologique : la MIF, le MPAI-4 et le SMAF
p. 20
31.Situation de trouble grave du comportement : les intervenants sont la solution !
p. 20
TechnologieS et aideS techniqueS à la mobilité
32.Exploration des besoins en robotique interactive dans les activités quotidiennes
pour les personnes atteintes de conditions neurologiques et neurodégénératives :
protocole du volet qualitatif
p. 21
33.Suivi post-attribution d’une adaptation de véhicule : évidences scientifiques et
perception des professionnels
p. 21
34. Wheelchair Training Self-efficacy Enhanced For Use (WheelSeeU): Peer-led Wheelchair
Training for Older Adults
p. 22
35.Milieu d’hébergement domotisé pour la clientèle ayant une déficience cognitive : de
l’implantation à l’évaluation
p. 22
36. La téléréadaptation : une modalité d’intervention à distance à la fine pointe de la
technologie
p. 23
37. Le Club des Apps: comment optimiser ma participation sociale au moyen des
applications mobiles?
p. 23
38. Utilisation d’une tablette électronique dans le cadre d’interventions cliniques au PATMP
p. 24
39. Opportunité de financement en transfert des connaissances : projets de recherche en
réadaptation Edith Strauss de l’Université McGill
p. 25
Mot de bienvenue
Les pratiques de pointe : un mouvement qui défie les limites
Le Carrefour des connaissances est un événement phare de notre établissement depuis 13 ans.
C’est aussi et surtout une réelle tribune qui permet l’émergence d’idées et de projets cliniques et
de recherche novateurs en réadaptation. C’est un lieu d’échanges ou naissent d’extraordinaires
collaborations avec les acteurs de notre milieu et nos partenaires du réseau de la santé et des
services sociaux, les maisons d’enseignement et le milieu communautaire. C’est un moment de
l’année où nous mettons de l’avant le dynamisme de nos fonctions universitaires. Cette année,
nous faisons place aux pratiques de pointe : un mouvement qui défie les limites.
Savoir, savoir oser et oser faire sont les mots qui définissent depuis toujours notre engagement
de faire autrement pour notre clientèle. Ce sont les mots qui ont inspiré notre démarche vers
l’obtention de notre Milieu novateur en 2012, une certification dont nous sommes fiers et qui
définit fidèlement notre détermination à toujours nous surpasser.
RECUEIL DES communications affichées
Se surpasser, c’est accepter et savoir défier ses limites. D’abord, celles de sa pratique professionnelle pour continuellement s’adapter aux besoins en constante évolution de la clientèle.
C’est aussi avoir des idées et les mener plus loin grâce aux données probantes. C’est savoir
les partager, les intégrer à la pratique. C’est finalement les faire rayonner pour en faire profiter
d’autres missions et d’autres clientèles.
Depuis 13 ans, la réadaptation s’affiche au Carrefour des connaissances. Depuis 13 ans, nous
contribuons concrètement au potentiel de réadaptation, de participation et d’inclusion sociale
de nos usagers qui, plus que jamais, font partie de la solution grâce à l’approche patient-partenaire
qui est à la base de nos interventions.
Nous remercions notre présidente d’honneur, madame Anne Hébert, directrice générale par intérim
de l’Office des personnes handicapées du Québec d’avoir accepté notre invitation, de même que
nos partenaires qui permettent l’autofinancement de l’événement.
Nous vous souhaitons un 13e Carrefour des connaissances rempli de découvertes et de rencontres.
Pierre Paul Milette
Louis Rocheleau
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau du
Directeur des services professionnels, de la qualité et des activités universitaires
CIUSSS du Centre-Est-de-l’Île-de-Montréal
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau du
CIUSSS du Centre-Est-de-l’Île-de-Montréal
1
Mot de la présidente d’honneur
Madame Anne Hébert
Avant toute chose, je tiens à remercier le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau de m’avoir
confié la présidence d’honneur de cette treizième édition du Carrefour des connaissances.
L’Office des personnes handicapées du Québec reconnaît le caractère essentiel de l’expérimentation et de la recherche en matière de réadaptation en déficience physique, et il est
de ceux qui soutiennent les idées novatrices et encouragent le partage de toute avancée
pouvant concourir à l’innovation en ce domaine.
Depuis sa création, ce rendez-vous annuel a permis la diffusion de plusieurs idées et
projets ayant éventuellement fait l’objet d’une intégration dans la pratique ou contribué à
RECUEIL DES communications affichées
l’ouverture de nouvelles avenues de recherche. En ce sens, l’Office salue l’initiative lancée
en 2003 par le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau.
Le thème choisi pour l’événement de cette année suggère que dans notre quête incessante d’amélioration, il faut défier les limites, les repousser. J’ajouterais que le partage des
connaissances issues de nos travaux respectifs est tout aussi essentiel.
Longue vie au Carrefour des connaissances!
Anne Hébert
Directrice générale par intérim
Office des personnes handicapées du Québec
2
Mot du présentateur de l’événement
Au nom des membres du conseil d’administration de la Fondation du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, je me fais le porte-parole pour exprimer notre grande fierté de s’associer au 13e Carrefour des connaissances à titre de partenaire principal de l’événement.
La mission de notre fondation est claire : recueillir des fonds pour promouvoir l’intégration
sociale des personnes ayant une déficience physique et aider le Centre de réadaptation
Lucie-Bruneau à réaliser sa mission en soutenant la création de différents projets. C’est précisément pour combler ce deuxième volet que nous avons accepté, sans hésiter, d’investir
dans le Carrefour des connaissances. Parce qu’à lui seul, l’événement permet d’améliorer
les services à la clientèle; soutient le développement de la recherche et des technologies
au Centre; et contribue à améliorer la qualité de vie et l’intégration sociale des personnes
ayant une déficience physique. Ce sont exactement les trois cibles visées par la Fondation
quand vient le moment d’allouer du financement aux projets du Centre.
recherche dont le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau désire se doter. Ce projet de 10
millions de dollars fera éventuellement l’objet d’une campagne de financement majeure.
Au fil des années, le Carrefour des connaissances a servi de tremplin à bon nombre d’idées
dont plusieurs ont évolué en projets cliniques ou de recherche. D’autres ont émergé vers
des pratiques de pointe, et certains sont désormais intégrés à l’offre de services de l’établissement. Parmi ceux-ci, deux ont obtenu le soutien financier de la Fondation : le CRLBVirtuel et le chien de réadaptation. D’ailleurs, la Fondation remettra aujourd’hui une bourse
de 500 $ pour le 3e prix décerné par les membres du jury.
Prendre part au 13e Carrefour des connaissances, c’est l’occasion de rayonner auprès
des employés et des partenaires du Centre, particulièrement ceux issus de la fusion ayant
donné naissance au CIUSSS du Centre-Est-de-l’Île-de-Montréal.
RECUEIL DES communications affichées
Au cours de votre visite, je vous invite à découvrir notre affiche qui présente le centre de
Nous vous souhaitons des rencontres enrichissantes et de belles découvertes!
Alexandre Poce
Président et directeur général
Fondation du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau
3
Membres du jury
Catherine Truchon, Ph.D.
Conseillère-cadre en réadaptation spécialisée
Institut national d’excellence en santé et services
sociaux (INESSS)
RECUEIL DES communications affichées
Anouk Lamontagne, pht., Ph.D.
Chercheur régulier
CRIR - Hôpital juif de réadaptation
4
Possédant un baccalauréat en physiothérapie ainsi qu’une maîtrise et
Neuropsychologue de formation, madame Catherine Truchon a pra-
un doctorat en neurobiologie (Université Laval), madame Anouk Lamon-
tiqué près de 10 ans auprès de la clientèle traumatisée craniocé-
tagne est professeure agrégée à l’École de physiothérapie et d’ergothé-
rébrale (Hôpital de l’Enfant-Jésus et Institut de réadaptation en défi-
rapie de l’Université McGill. Elle est également chercheuse au Centre de
cience physique de Québec) avant de devenir chef des programmes
recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain
Sclérose en plaques et maladies neuromusculaires et Myélopathies,
(CRIR) (site de l’Hôpital juif de réadaptation) et responsable de l’Axe 1 :
un constituant du Centre d’expertise pour personnes blessées médul-
fonctions et activités sensorielles, motrices et cognitives.
laires de l’Est du Québec (CEBMEQ).
Mme Lamontagne compte plusieurs publications à son actif et s’inté-
Elle a entre autres collaboré à de nombreux projets de recherche
resse particulièrement au contrôle visuomoteur et de l’équilibre pen-
multicentrique en traumatologie avant de se joindre à l’équipe de
dant la marche chez les personnes saines et hémiparétiques.
l’INESSS en 2012.
Christine Brassard, Ph.D.
Agente de planification, de programmation
et de recherche
Coordination de l’enseignement et de la recherche
CAU-CSSS Jeanne-Mance
Titulaire d’un doctorat en sciences biomédicales de l’Université de
Montréal (UdeM), madame Christine Brassard a œuvré une dizaine
d’années comme agente de recherche au sein de l’École d’orthophonie et d’audiologie. Cette expérience l’a ainsi appelée à collaborer à
plusieurs projets portant sur les conséquences des troubles acquis de
la communication chez les adultes. Coordonnatrice de l’enseignement
et de la recherche au CSSS Jeanne-Mance depuis 2004, avec un court
détour aux Programmes de bioéthique de l’UdeM (2007-2009), elle se
concentre sur l’enseignement (stages) et l’éthique de la recherche.
Emmanuelle Simony
Patiente-partenaire
Centre universitaire de santé McGill
Patiente-partenaire au Centre universitaire de santé McGill, madame
Emmanuelle Simony demeure active malgré son diagnostic de sclérose en plaques. En plus de cet engagement, elle siège au comité des
usagers de l’Hôpital neurologique de Montréal comme co-présidente.
Enseignante en histoire au Collège Dawson, elle a cependant dû
mettre en veille sa profession, d’ici l’atteinte d’un équilibre parfait avec
la maladie.
13
e Carrefour des
connaissances
2.Effet de l’exercice sur la performance
proprioceptive dans la maladie de
Parkinson : projet pilote
Christine Alary Gauvreau1, Carole Anglade1,2, Bernard Michallet1,3,5,
Eva Kehayia1,4, Guylaine Le Dorze1,2,5
Stéphanie Bergeron1,4, Pierre Blanchet2,3, David Mongeon1, Mariève
Blanchet1, Mathieu Jean-Désilets1, Jonathan Tremblay1, François
Prince1, Julie Messier1,4
Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal
métropolitain (CRIR), 2Université de Montréal, 3Université du Québec
à Trois-Rivières, 4Université McGill, 5Centre de réadaptation Lucie-Bruneau
1
Résumé
Objectif : Explorer les facteurs qui influencent l’expérience de
magasinage des personnes aphasiques (PA), selon les perceptions
de celles-ci et de leurs proches.
Méthodologie : Seize participants (8 PA, les 8 proches) ont été
rencontrés en quatre groupes de discussion (les 2 groupes de PA, 2
groupes de proches). Cinq questions leur ont été posées, incluant
« Comment le centre de réadaptation vous a-t-il préparé à fréquenter
les centres commerciaux ? » Une analyse qualitative de contenu a
été réalisée.
Résultats : Les PA les plus indépendantes dans le magasinage
étaient celles qui avaient reçu le plus d’aide concernant cette activité
en réadaptation. Elles avaient une meilleure confiance et leurs
proches savaient comment les aider. Inversement, les PA les plus
dépendantes n’avaient pas reçu d’aide concernant le magasinage au
moment de leur réadaptation. Elles attendaient d’aller « mieux » pour
sortir et leurs proches ne savaient pas comment les aider.
Conclusion : La sévérité de l’aphasie et les difficultés motrices
ne sont pas les seuls facteurs qui influencent le niveau d’autonomie
des PA dans les centres commerciaux. Les professionnels peuvent
jouer un rôle important dans la reprise des activités de magasinage
de leurs usagers en réadaptation, et les proches devraient être plus
confiants de pouvoir aider la personne ayant une aphasie.
2
Résumé
Contexte : Plusieurs recherches suggèrent que la
pathophysiologie de la maladie de Parkinson (MP) inclut des déficits
dans le traitement des informations proprioceptives. Des études
récentes indiquent que la médication dopaminergique, utilisée pour
améliorer les symptômes cliniques de la MP, n’améliore pas et
parfois même dégrade la proprioception des patients.
Objectif : Évaluer l’effet d’un programme d’exercice proprioceptif
sur la performance de patients MP lors de tâches motrices
complexes qui dépendent prioritairement de la proprioception.
Habitudes de vie
Introduction : L’objectif ultime de la réadaptation est la
participation d’un individu dans son milieu (INESSS, 2012). La
participation sociale peut être particulièrement altérée chez les
personnes vivant avec une aphasie : un trouble de la communication
lié à une atteinte neurologique. L’aphasie peut influencer les activités
de magasinage, comme planifier la sortie, converser, effectuer une
transaction.
Département de kinésiologie de l’Université de Montréal,
Département de stomatologie de l’Université de Montréal,
3
Services de neurologie du Centre Hospitalier de l’Université de
Montréal, 4Institut universitaire de gériatrie de Montréal
1
RECUEIL DES communications affichées
1.L’expérience de fréquentation de centres
commerciaux pour les personnes ayant
une aphasie : le rôle de la réadaptation
Méthodes : Nous avons testé la performance de sujets MP (n=5)
lors d’une tâche d’atteinte manuelle et lors d’une tâche de limites
de la stabilité posturale, avec et sans vision. Afin d’être retenus
dans cette étude, les patients devaient démontrer une performance
proprioceptive (pré-test) d’au moins une déviation standard sous
la performance moyenne de sujets sains (n=9). La performance
des patients a été évaluée suivant une période de 12 semaines
d’entraînement (post-test).
Résultats : Au pré-test, la précision moyenne 3D des sujets MP
dans la tâche d’atteinte manuelle était inférieure à celle des sujetscontrôle dans la condition proprioceptive (> 2 S.D). Les limites de
la stabilité posturale étaient également réduites chez les patients
par rapport aux sujets sains, dans les deux conditions sensorielles
(>2 S.D). Le programme d’exercice a permis de normaliser la
performance proprioceptive des patients dans la tâche d’atteinte
manuelle. Dans la tâche posturale, les patients ont augmenté la taille
de leurs limites de la stabilité de 30 %.
Conclusion : Ces résultats préliminaires suggèrent qu’un
entraînement centré sur la proprioception améliore la performance
proprioceptive des patients MP.
5
13
e Carrefour des
connaissances
3.L’utilisation du Profil des activités
instrumentales afin de contribuer à
documenter le besoin de protection
d’une personne ayant subi un
traumatisme crânien : étude de cas
Marie Blanchet , Tammy Huynh , Dominique Giroux
Bottari1,2,5
1
1
, Carolina
Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire en
réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Université Laval,
4
Centre de recherche du CHU de Québec, 5Centre de réadaptation
Lucie-Bruneau
Habitudes de vie
RECUEIL DES communications affichées
Sylvie Chénard1, Geneviève Boivin1, Linda St-Hilaire1, Camille Parent1
3, 4
1
6
4.Mise en œuvre d’une pratique de pointe
pour favoriser la transition des jeunes
dysphasiques vers l’âge adulte :
l’expérience de l’IRDPQ
Résumé
Introduction : Plusieurs ergothérapeutes ont à formuler des
recommandations concernant l’aptitude d’un client à prendre soin
de sa personne et à gérer ses biens. Il existe peu de balises pour
encadrer ces évaluations auprès d’une clientèle adulte ayant subi un
traumatisme cranio-cérébral (TCC).
Objectif : Explorer la contribution potentielle du Profil des activités
instrumentales (PAI) à la mise en évidence de difficultés pouvant
contribuer à l’évaluation de l’inaptitude d’une personne ayant subi un
TCC.
1
Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ)
Résumé
Introduction : La transition vers la vie adulte des jeunes
dysphasiques présente un défi, autant pour les jeunes que pour
leurs parents. Les études rapportent une grande dépendance
envers les parents. Ceux-ci s’interrogent sur l’avenir de leur jeune,
notamment en emploi, la vie en appartement et les ressources
disponibles. Ils se disent mal préparés et connaissent peu les
services offerts aux adultes. Ils perçoivent les services comme étant
inconsistants, complexes et insensibles à leur réalité.
Les écrits indiquent la nécessité de débuter tôt la préparation des
jeunes à leur rôle d’adulte et d’impliquer la famille. L’expérience
acquise par l’équipe qui accueille ces jeunes depuis 2005 rejoint
sensiblement la littérature. D’où le besoin de développer un modèle
de services intégré impliquant les jeunes, les parents et les
partenaires (santé, éducation, organismes communautaires, etc.).
Méthodologie : La performance au PAI d’un homme (LM) ayant
été déclaré inapte à la suite d’un TCC sévère (46 ans, 53 mois-postTCC, scolarité 11 ans) a été comparée à celle de 8 sujets-contrôle
(H, 49 ± 4 ans, scolarité 13,8 ± 0,5 ans). Les scores au PAI, les
comportements observables et les verbalisations ont été comparés
en utilisant des statistiques descriptives.
ObjectiFS :
• Partager une vision commune des services offerts aux jeunes et à
leurs parents en lien avec la transition.
• Consolider et pérenniser la collaboration entre les programmes de
réadaptation et les partenaires scolaires et communautaires.
• Améliorer les pratiques en matière de soutien à la collectivité afin
de soutenir les jeunes et les parents de façon durable.
Résultats : Le niveau d’indépendance de LM est inférieur à celui
des sujets-contrôle pour sept des huit tâches du PAI (p<0,05),
notamment préparer un repas et faire un budget, des tâches
importantes en contexte d’inaptitude. LM se distingue par la
persistance des difficultés dans plusieurs tâches ainsi que de la
difficulté à critiquer le résultat obtenu et à poursuivre l’action lors de
difficultés.
Des ateliers de groupe visant le développement de compétences
personnelles et sociales des jeunes et le soutien aux parents
ont débuté en février 2014. Les écoles et une association sont
impliquées. Des projets de recherche, d’évaluation et de partenariat
sont développés autour du projet afin de générer de nouvelles
connaissances transférables à d’autres clientèles.
Conclusion : L’évaluation de plusieurs tâches en contexte
écologique à l’aide du PAI permet de documenter des éléments
essentiels tels que les enjeux de sécurité et la résolution de
problème qui sont questionnés lors de l’évaluation de l’inaptitude
d’une personne.
13
e Carrefour des
connaissances
Annie Delyfer1,2, Barbara Mazer1,2,3
Hôpital juif de réadaptation; 2Centre de recherche interdisciplinaire
en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3École de
réadaptation, Université McGill
1
Résumé
Objectif : Élaborer un outil de mesure complet, fiable, valide et
sensible qui permettra aux orthophonistes et aux ergothérapeutes
d’évaluer la capacité à utiliser le téléphone, d’établir des objectifs
d’intervention et de mesurer les progrès. Cet outil s’adaptera aux
changements technologiques.
Lucie Duchaine1, Isabelle St-Louis1, Geneviève Lemire1
1
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau
Résumé
IntroductioN : Différents facteurs motivationnels influent sur la
participation à l’activité physique (valeurs personnelles, bienfaits sur
le plan social, maladies, volonté de changements, bénéfices santé).
Nous voulions observer ce qui motive la personne à passer d’une
étape à l’autre dans les phases de changement.
Objectifs : Par des questionnaires identifier et comprendre les
profils de motivation du participant afin de l’aider à renforcer,
régulariser et/ou modifier son comportement.
Résultats: L’outil contient 9 tâches et 32 items à coter. Il est
maintenant prêt à être essayé dans un projet pilote avec 16 clients
avec atteintes neurologiques.
Méthodologie : Le projet consistait à proposer un éventail
d’outils pour amener un groupe de 15 participants de différents
programmes à s’entraîner assidûment durant 6 mois à raison de
trois fois par semaine dans le but ultime d’effectuer l’ascension de
trois montagnes à des niveaux différents.
Description des différentes étapes :
• évaluation initiale et finale de la condition physique des
participants;
• passation des questionnaires de motivation (début, mi-session et
fin d’intervention);
• élaboration des objectifs personnels pour chaque participant;
• entraînement trois fois par semaine dont deux entraînements
réalisés par l’usager seul en plus d’une participation hebdomadaire
en groupe supervisé par les kinésiologues du projet, au Centre de
réadaptation Lucie-Bruneau;
• sortie pour l’ascension des trois montagnes.
Conclusion : Cet outil de mesure permettra d’effectuer une
évaluation plus précise et analytique des obstacles empêchant les
clients d’utiliser le téléphone de façon fonctionnelle, de déterminer
des objectifs de thérapie et de mesurer les progrès.
conclusion : Par la passation des questionnaires, nous avons
réussi à cibler plus rapidement les sept profils de motivation et à les
combiner avec les outils appropriés afin de rendre nos interventions
plus efficientes.
Méthodologie : Une revue des outils d’évaluation fonctionnelle
du téléphone et d’autres activités de la vie domestique (AVD) a été
effectuée. Un groupe de discussion constitué de 2 orthophonistes
et 2 ergothérapeutes a été mené afin d’arriver à un consensus sur
les tâches, items, approches et méthodes de notation de l’outil de
mesure. Une ébauche d’outil ainsi qu’un guide de cotation ont été
créés, puis soumis à un deuxième groupe de discussion incluant 5
autres cliniciens. Des modifications ont ensuite été apportées.
Habitudes de vie
Introduction : L’utilisation du téléphone est l’activité de la vie
domestique la plus importante selon des personnes âgées vivant
dans la communauté (Fricke et al., (2001)). La difficulté à utiliser le
téléphone peut affecter le retour à la maison des clients ayant eu
un AVC ou un TCC et limiter leur réintégration dans la communauté.
Pourtant, les outils cliniques pour évaluer l’utilisation du téléphone
sont incomplets, limités et souvent désuets.
6.Optimisation d’un outil (questionnaire)
permettant de cibler les différents
profils de motivation dans la pratique
d’activité physique afin de maintenir,
dans le temps, un changement d’habitude
de vie
RECUEIL DES communications affichées
5.Développement d’une mesure pour
l’évaluation fonctionnelle de la
capacité à utiliser le téléphone chez des
patients ayant eu un AVC ou un TCC
7
13
e Carrefour des
connaissances
7. Use of Compensatory Strategies to
Enhance Older Drivers’ Mobility:
Facilitators and Barriers
Mélanie Levasseur1,2, Jean-Claude Coallier1,2, Michel Bédard3,4,
Maryke Beaudry2
1
Université de Sherbrooke, 2Research Centre on Aging, Health
and Social Services Centre – University Institute of Geriatrics of
Sherbrooke (CSSS-IUGS), 3Lakehead University, 4Centre for Research
on Safe Driving
RECUEIL DES communications affichées
Habitudes de vie
Résumé
8
Rationale : Use of compensatory strategies, i.e. conscious means
used to adjust for diminished capacities, can optimize the community
mobility of older drivers. However, although several investigations
have been carried out on compensatory strategies, facilitators
and barriers to the use of these strategies are mostly unknown.
This study aims to explore facilitators and barriers to the use of
compensatory strategies.
Method : A qualitative design study was conducted with 11 older
drivers, 14 healthcare professionals and 7 caregivers. Five focus
group discussions were recorded, transcribed and analyzed.
Results : Facilitators identified to the use of compensatory
strategies were female gender; perceptions of capacities diminished,
of dangers and of usefulness of strategies; disabilities; discomfort
when driving; interventions of relatives and professionals; and
having other transportation options. Barriers were ignorance of
strategies; pride; lack of self-criticism; reluctance to intervene of
relatives and doctors; costs related to some strategies; importance
given to driving; complexity of driving situations or of using other
transportation options; and lack of proximity to facilities and
services. Increasing awareness with TV, radio, newspapers and
information sessions about aging changes, community resources,
compensatory strategies and their importance for safe driving
could foster their use. Furthermore, to support older drivers in
changing their driving habits and using compensatory strategies, it is
important to involve their relatives and professionals.
Conclusion : While promoting safe driving and the prevention of
collisions and injuries on the roads, knowledge about facilitators and
barriers to compensatory strategies could ultimately allow seniors to
optimize their community mobility.
8.Fréquentation des lieux publics par les
aînés ayant un TCC
Marie Josée Levert1,2, Isabelle Gélinas1,2, Hélène Lefebvre1,2, Michelle
Mckerral1,2, Odette Roy3
Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire en
réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Hôpital MaisonneuveRosemont
1
Au cours de la dernière décennie, la prévalence du traumatisme
craniocérébral (TCC) chez les personnes âgées a augmenté
de manière remarquable. Les personnes de plus de 75 ans
représentent la majorité des cas de consultation à l’urgence,
d’hospitalisation et de décès consécutifs à un TCC. Elles sont aussi
plus à risque de voir leurs capacités fonctionnelles se détériorer à la
suite du TCC.
OBJECTIFS : Ce projet pilote vise à documenter les barrières et les
facilitateurs à la fréquentation des lieux publics par des personnes
âgées ayant subi un TCC, puis les stratégies utilisées. Il vise
également à tester la faisabilité et la pertinence de l’observation
directe pour la collecte de données dans le contexte particulier de
cette population.
MÉTHODOLOGIE : L’étude repose sur le cadre conceptuel
« Villes amies des aînés » de l’Organisation mondiale de la santé.
L’échantillon est constitué de trois personnes âgées ayant un TCC,
recrutées dans un projet en cours visant à implanter et évaluer une
intervention d’accompagnement-citoyen personnalisée à l’intégration
communautaire (APIC).
CONCLUSION : L’étude permet de confirmer la pertinence
des facteurs et obstacles identifiés par VADA et de cerner
trois stratégies utilisées pour contrer les obstacles rencontrés
(évitement, recours au soutien physique d’un tiers, planification des
déplacements). Elle permet aussi de confirmer la pertinence et la
faisabilité de la méthode par observation directe pour la cueillette de
données auprès d’aînés avec TCC.
13
e Carrefour des
connaissances
Frédéric Loiselle
Lafortune6
, Annie Rochette
1,2,3
, Sylvie Tétreault , Michel
1,2,3
10. Création de rencontres d’échange sur
la sexualité entre personnes ayant une
maladie neuromusculaire et leur
évaluation
Mahault Albarracin1
4,5
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 2Université de Montréal,
Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal
métropolitain (CRIR), 4Université Laval et CIRRIS, 5Centre de
réadaptation de l’Estrie, 6Programme de cirque social
1
3
Introduction : Les jeunes ayant une déficience physique en
transition vers l’âge adulte éprouvent de grandes difficultés
à optimiser leur participation sociale. Cette étude explore les
retombées d’un programme de cirque social en réadaptation sur la
participation sociale de ces jeunes, selon leur perception et selon le
point de vue de leurs parents.
Méthodologie : Étude qualitative exploratoire d’orientation
phénoménologique. Neuf jeunes ayant une déficience physique, âgés
de 18 et 25 ans ont été exposés à l’approche pendant neuf mois.
(150 heures d’intervention dans la communauté, axées sur les arts
du cirque, la dynamique de groupe et sur des expériences de vie
concrètes et significatives). Corpus de trente-six entrevues. L’âge
moyen des jeunes était de 20,0 ± 1,4 années.
La perception de son niveau de participation sociale a été
documentée par des entrevues semi-structurées en pré et post
intervention avec les jeunes et un de leurs parents. Le guide
d’entrevue est ancré dans le Processus de production du handicap
(PPH) mais ne s’y restreint pas. L’enregistrement audio des
entretiens a été transcrit intégralement en verbatim. Contenu analysé
avec le logiciel Nvivo 9.
Résumé
Dans le cadre du stage SEX3101 et 3201 de Sexologie à l’UQÀM, 6
heures d’intervention devaient être mises en place avec une clientèle
cible. Dystrophie Musculaire Canada a donc permis de mettre en
place 4 rencontres d’une durée d’une heure trente chacune.
Les personnes ayant une maladie neuromusculaire ne sont pas
réellement accompagnées en matière de sexualité (Hanoubi, &
Lincoln, 2003; Ho, & Fernandez, 2006). Celles-ci n’osent pas non
plus aborder la sexualité avec les professionnels de la santé pour
de multiples raisons (Higgins, Barker, & Begley, 2005; Ide, 2004).
De fait, les personnes atteintes ressentent une insatisfaction quant à
l’information qui leur est offerte en termes de sexualité.
Pour adresser les besoins réels des patients atteints d’une
dystrophie musculaire, des entrevues téléphoniques ont été
conduites auprès de 9 patients, puis compilées dans Nvivo. Les
thèmes les plus prévalents ont ensuite été ressortis pour faire l’objet
de 4 rencontres. Ces thèmes ont été les relations interpersonnelles,
le genre, la masturbation et les relations de couple. Après la
création des rencontres, une première évaluation a été mise sur
pied sous forme de focus groupe avec 5 patients atteints de
maladies neuromusculaires.
Habitudes de vie
Résumé
Université du Québec à Montréal
1
RECUEIL DES communications affichées
9.Approche en cirque social (Cirque du
Soleil) pour optimiser la participation
sociale de jeunes avec déficiences
physiques en transition à la vie adulte_
Étude qualitative
RÉSULTATS : Les résultats préliminaires du focus group sont
positifs. Les participants apprécient plus particulièrement les
rencontres lorsque celles-ci sont plus spécifiquement axées
sur la maladie neuromusculaire en lien avec la sexualité, et plus
particulièrement sur les aspects techniques de la sexualité.
Résultats : La participation sociale de jeunes a été optimisée
selon leur perception et celle de leurs parents. Tous ont partagé
une meilleure perception d’eux-mêmes et de leur potentiel de
participation sociale. En général, cela a renforcé certaines aptitudes
et capacités (facteurs personnels) menant à un niveau plus grand
d’autodétermination et d’autonomie au quotidien.
Conclusion : Les résultats soutiennent fortement le potentiel du
cirque social comme nouvelle approche en réadaptation physique
pour cette population.
9
13
e Carrefour des
connaissances
11.Pratiques actuelles en évaluation de
la conduite automobile auprès des
personnes ayant subi un traumatisme
craniocérébral dans les centres de
réadaptation en déficience physique
québécois
Michelle McKerral1,2,5, Isabelle Gélinas1,3,4, Patricia Delhomme6, Yves
Filion1,2
Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal
métropolitain (CRIR), 2Université de Montréal, 3Hôpital juif de
réadaptation, 4Université McGill, 5Centre de réadaptation LucieBruneau, 6Laboratoire de psychologie des comportements et des
mobilités (AME) France
RECUEIL DES communications affichées
Habitudes de vie
1
10
Résumé
Dans le cadre du projet de recherche « Retour à la conduite
automobile des personnes traumatisées crâniennes après la
réadaptation : évaluation des comportements de conduite et de leur
dangerosité », des entrevues téléphoniques ont été tenues auprès
de représentants des programmes d’évaluation de la conduite
automobile afin de documenter les pratiques actuelles en évaluation
de la conduite automobile (ÉCA) dans les centres de réadaptation
québécois (CRDP).
Douze CRDP ont été approchés, dont dix ont accepté de déléguer
un répondant afin de participer à une entrevue téléphonique
d’une trentaine de minutes. L’ensemble des répondants sont
des ergothérapeutes avec en moyenne 9,36 (écart-type = 6,54)
[2,5-19] ans d’expérience en ÉCA. Près de 40 pourcent (40 %)
de ces répondants ont reçu une formation formelle en ÉCA. Les
principaux référents au programme d’ÉCA sont les autres services
ou programmes au CRPD, le client ou sa famille, d’autres institutions
(CSSS-CLSC) et les médecins. Sept pourcent (7 %) des personnes
ayant subi un traumatisme craniocérébral (TCC) auraient été
évaluées pour l’aptitude à la conduite automobile sur l’ensemble de
la clientèle TCC accueillie en CRDP.
Divers tests perceptivocognitifs sont utilisés pour l’évaluation en
salle, certains privilégiés plus que d’autres. En ce qui a trait à
l’évaluation sur la route, elle est différente si l’on a affaire à une
clientèle TCC, entre autres en étant plus longue, et quant au type
de trajet utilisé et ses variations. Les résultats présentés seront
utiles pour déterminer les besoins prioritaires (organisationnels,
professionnels, formation, outils, etc.) en ÉCA auprès de la clientèle
TCC en CRDP.
12.Fonction exécutive et risque sexuel
chez les personnes ayant subi un
traumatisme craniocérébral
Jhon Alexander Moreno1,2,3, Michelle McKerral1,2,3
1
Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire
en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Centre de
réadaptation Lucie-Bruneau
Résumé
Introduction : Après un traumatisme craniocérébral (TCC),
les problèmes cognitifs dont les symptômes dysexécutifs sont
fréquents. Ceux-ci peuvent possiblement avoir un impact sur les
comportements sexuels, mais peu d’études existent à cet égard.
Objectif : Explorer la relation entre les symptômes dysexécutifs et
le risque sexuel post-TCC. Fonction exécutive et risque sexuel chez
les personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral.
Méthodologie : Quarante-deux personnes qui ont subi un TCC
léger, modéré ou grave et qui ont participé à un programme de
réadaptation ont été recrutées au Centre de réadaptation LucieBruneau. L’échantillon de participants TCC comprend un âge moyen
de 37,9 ans (ÉT=9,2), 12,8 années d’éducation (ÉT=3,3) et un
score à l’Échelle de Glasgow à l’admission de 12,5 (ÉT=3,0). Le
temps post-accident était de 3,3 ans (ÉT=4,3). Le risque sexuel
fut évalué avec l’Échelle de Risque Sexuel et les symptômes
dysexécutifs avec le Questionnaire des Symptômes Dysexécutifs
(DEX).
Résultats : Les corrélations de Pearson ont montré une
association entre la fréquence et la sévérité des symptômes
dysexécutifs et le risque sexuel (r = .36, p < .05) pour certains des
domaines du risque sexuel : prise de risque avec des partenaires
non-engagés (r= .49, p < 0,01), comportements sexuels
impulsifs (r = .39, p < 0,05) et l’intention de s’engager dans des
comportements sexuels à risque (r= .34, p < 0,05).
Conclusion : Les approches neuropsychologiques visant
l’évaluation, l’éducation et la réadaptation cognitive des symptômes
dysexécutifs pourraient mener à la diminution du risque sexuel postTCC. D’autres études pour approfondir le sujet sont nécessaires.
13
e Carrefour des
connaissances
14.Chanter dans une chorale ou faire du
théâtre peut-il aider les personnes
aphasiques dans leur processus de
réadaptation?
Alexandra Tessier1, Claire Croteau1,2,3, Karina Aktouf1, Claudine
Charbonneau1, Marie-Pier Lajoie1, Guylaine Le Dorze1,2,3, Hélène
Lefebvre1,2,3, Jean Gagnon1,2,3, Marie Josée Levert1,2,3
Anna Zumbansen1,3,4,5, Isabelle Peretz2,3,4, Carole Anglade1, Josée
Bilodeau5, Suzanne Généreux5, Michelyne Hubert5, Sylvie Hébert1,3,4,5
Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire
en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Centre de
réadaptation Lucie-Bruneau
1
Résumé
Objectifs : Le but de ce projet-pilote est de sensibiliser et former
des employés travaillant auprès du public à faciliter l’échange et
l’accueil des personnes avec un trouble de communication.
Méthodologie : La formation a été développée à l’aide d’une
revue de littérature sur les formations existantes, d’observations
sur le terrain, de principes pédagogiques ainsi que de discussions.
Ces recherches nous ont permis de relever certaines particularités
effectives sur lesquelles nous nous sommes appuyés. Notamment,
nous avons inclus des vidéos démontrant des stratégies à utiliser
lors de trouble de communication et également des activités
d’intégration. L’efficacité de la formation sera documentée en
comparant les résultats pré et post formation d’un questionnaire sur
les attitudes facilitant la communication
Résultats ATTENDUS : La formation sera testée au printemps
2015. Nous espérons que les résultats révèleront que les
participants connaissent davantage les impacts d’un trouble
de communication et qu’ainsi ils seront sensibilisés à faciliter
l’interaction des personnes ayant un trouble de communication. Plus
largement, une communication facilitée favorisera la participation
sociale des personnes avec un trouble de communication.
Résumé
Bien que la récupération du langage soit encore possible plusieurs
années après une lésion cérébrale, le système de santé ne permet
pas d’offrir de services prolongés aux patients avec aphasie
chronique. Les orthophonistes peuvent toutefois les orienter vers
des associations offrant des activités sociales telles que des ateliers
hebdomadaires de théâtre ou de chorale. Le chant avec paroles
constitue un lien intéressant entre la production de musique (habileté
conservée) et de langage (habileté déficitaire).
Habitudes de vie
Introduction : Dans les lieux publics, plusieurs adaptations sont
nécessaires afin de faciliter la participation communautaire des
personnes avec des incapacités. Les personnes avec un trouble de
communication sont malheureusement souvent oubliées. Pourtant,
ces personnes sont susceptibles de vivre des expériences de
communication difficiles, ce qui les amènent bien souvent à éviter la
fréquentation des lieux publics et à s’isoler socialement.
1
Université de Montréal, 2Départment de Psychologie, Université
de Montréal, 3Centre for Research on Brain, Language and Music,
McGill University (CRBLM), 4International Laboratory for Research on
Brain, Music, and Sound (BRAMS), Université de Montréal, 5Institut
Universitaire de Gériatrie de Montréal (IUGM)
RECUEIL DES communications affichées
13.Formation sur l’interaction avec les
gens ayant un trouble de communication :
un projet pilote pour du personnel
travaillant auprès du public
Nous présentons les résultats d’une étude pilote testant de
façon contrôlée, randomisée et en aveugle les effets de six mois
d’atelier chorale sur le langage, la parole, la communication non
verbale, l’humeur et la qualité de vie de personnes avec aphasie
chronique. De 37 volontaires évalués, 22 se sont révélés éligibles
et ont été répartis pendant six mois en deux groupes d’ateliers:
chorale (groupe expérimental) ou théâtre (groupe contrôle), et une
liste d’attente (groupe témoin). Des orthophonistes ont évalué les
participants avant et après cette période.
Dix-sept participants ont terminé l’étude. Les analyses de groupe
n’ont pas révélé de différence de progression entre les conditions.
Divers changements significatifs chez différents participants ont
cependant été notés ainsi qu’une corrélation positive entre le nombre
de présences aux activités des associations et l’amélioration de la
communication fonctionnelle.
Les études futures devront tenir compte de facteurs pouvant
masquer l’effet des activités étudiées, tels que la taille de
l’échantillon, l’hétérogénéité des types d’aphasie ou la fréquence de
l’activité. Entre-temps nous encourageons les personnes aphasiques
à participer à toute activité sociale.
11
13
RECUEIL DES communications affichées
ENVIRONNEMENT, COGNITION ET COMPORTEMENT
e Carrefour des
connaissances
15.The Cognitive Enrichment Program (CEP):
Effectiveness of a multimodal
rehabilitation program in older adults
with traumatic brain injury
Eduardo Cisneros , Sylvie Belleville , Élaine de Guise , Michelle
McKerral1,2
2,3
1
1,2
Université de Montréal, Centre de recherche interdisciplinaire
en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Centre de
réadaptation Lucie-Bruneau
1
2
Résumé
Introduction: We have tailored a new modular cognitive
rehabilitation program for older traumatic brain injured (TBI)
individuals, the Cognitive Enrichment Program (CEP), by adapting
approaches which were shown to be effective with normal subjects
and other neurological conditions.
Objective: To evaluate the effectiveness of the CEP in adults having
sustained TBI during late adulthood.
Design: A controlled single-blind intervention study.
Participants: 32 TBI patients aged at least 57 years, assigned to two
groups: experimental (n=20) receiving CEP training; control (n=12)
receiving standard care.
Interventions: The CEP has three modules: Introduction and Selfawareness, Attention and Memory, Executive functions, which were
presented to small groups of participants in 90-minute sessions,
twice weekly, during 12 weeks.
Main outcome measures: Specific neuropsychological tests, selfreport questionnaires, and real-life situations related to cognitive
functions targeted by the CEP were used as measures of efficacy,
whereas non-specific measures were also obtained. Impact on life
habits and psychological well-being was also assessed through
questionnaires.
Results: ANOVAs indicated significant (p<.05) improvement on
variables targeted by the program, and no effect on non-specific
variables. Effects were found in the experimental group for the
following variables: Attention - auditory sustained attention; Memory memory for faces, word list memory; Executive functions - strategic
organization, sorting and inhibition. Among the psychological
variables, significant effects were present for general well-being, and
social participation.
Conclusion: The CEP, an intensive and relatively brief cognitive
rehabilitation program, provides significant benefits in cognitive,
psychological and daily functioning in older persons with TBI.
12
16.Emotional recognition from dynamic
facial, vocal and musical expressions
following traumatic brain injury
Joanie Drapeau1,2,3,4, Nathalie Gosselin2,3,4, Isabelle Peretz3,4, Michelle
McKerral1,2,4,5
Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal
métropolitain (CRIR), 2Centre de recherche en neuropsychologie
et cognition (CERNEC), 3Centre for Research on Brain, Language
and Music (CRBLM) et Laboratoire International de Recherche
sur le Cerveau, la Musique et le Son (BRAMS), 4Département de
psychologie, Université de Montréal, 5Centre de réadaptation LucieBruneau
1
Résumé
Introduction : Emotional recognition plays a crucial role in social
interactions. Previous studies have shown impairments in emotional
recognition from both facial and vocal expressions following a TBI,
which might contribute to psychosocial difficulties. Besides, little is
known about emotional recognition from music in individuals with
TBI, whereas musical intervention can be effectively used to address
cognitive and emotional issues after brain injury.
Objectives : To assess emotion recognition from dynamic facial,
vocal and musical expressions in adults with traumatic brain injury
(TBI), and to determine whether there are common underlying
mechanisms across domains.
Procedure : Forty-one (41) individuals participated in this study:
ten adults with moderate-severe TBI, 9 with complicated mild TBI,
11 with mild TBI, and 11 healthy controls, who were administered
emotional recognition tasks and control tasks for each domain.
Results : Recognition of fearful faces was significantly impaired
for adults with moderate-severe TBI and those with complicated
mild TBI, as compared to adults with mild TBI and controls. Emotion
recognition from auditory domains was preserved following TBI.
However, for fearful voices recognition, error patterns (confusion
between emotions) suggest a possible effect of TBI, irrespective of
severity. All groups performed equally on control tasks, indicating
no perceptual disorders. The relatively preserved emotional
recognition from auditory domains, as compared to the impaired
visual emotional recognition, might suggest common underlying
mechanisms across vocal and musical expressions.
Implications: This study can contribute to refine intervention
models for emotional recognition from facial and vocal expressions,
and supports the use of musical intervention following brain injuries.
13
e Carrefour des
connaissances
Thibault du Chéné1, Michael Choi1, Martine Leroux1, Natacha Viens1,
Andréanne Guindon1,2
Centre de réadaptation Constance-Lethbridge, 2Centre de recherche
interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR)
1
Résumé
Objectifs : Cet essai clinique vise à évaluer si l’enseignement de
l’autohypnose permet aux clients de mieux gérer leur condition et
ainsi avoir un impact positif sur la reprise des habitudes de vie.
Méthodologie : La pratique de l’autohypnose a d’abord été
enseignée comme un outil d’autogestion à des clients recevant
des services interdisciplinaires sur une base individuelle. Puis,
l’enseignement a été adapté pour des clients suivis en jumelage/
petit groupe. Dans ce cheminement, les clients reçoivent 8 sessions
de 90 minutes en psychologie, combinées à des sessions en
kinésiologie.
À la fin de l’épisode de réadaptation, les clients sont invités à évaluer
les stratégies enseignées pour gérer leur condition. De plus, l’impact
subjectif de l’utilisation de ces outils sur la capacité des clients à
gérer leur condition ou à reprendre des habitudes de vie a été évalué
de façon qualitative.
Résultats : Les résultats préliminaires de l’essai semblent
démontrer que l’application régulière d’outils d’autogestion
incluant l’autohypnose entraîne des résultats positifs en termes
de changement d’habitudes de vie et de l’humeur. Le jumelage
ou l’enseignement en petit groupe de clients permet par ailleurs
d’optimiser le temps de prestation de services cliniques.
Conclusion : Cet essai démontre à ce jour des résultats
encourageants pour l’utilisation de l’autohypnose pour une clientèle
spécialisée et surspécialisée en douleur chronique.
Jean Gagnon1,2,3, Frédéric Messier3, François Chiocchio4, Charlottes Sordes1
Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire
en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Centre de
réadaptation Lucie-Bruneau, 4École de gestion Telfer, Université
d’Ottawa
1
Résumé
Introduction : Un traumatisme craniocérébral (TCC) peut entraîner
des comportements inappropriés socialement (CIS) qui peuvent
interférer avec la réinsertion sociale. La tâche Social Responding
Task (SRT; Gagnon, Henry, Decoste et al., 2013) a été développée
dans le but de mesurer la prise de décision en situation sociale à
partir de scénarios. Les participants doivent indiquer spontanément
la probabilité qu’ils adoptent un comportement pouvant être
approprié ou inapproprié socialement selon divers scénarios à l’aide
d’une échelle de Likert en 7 points.
Objectifs et méthodologie : Une première série d’études
menées auprès d’étudiants ont permis d’obtenir une validité de
contenu concernant 18 scénarios constituant la SRT-2. La cohérence
interne des items et la validité de construit ont été mesurées auprès
de deux groupes de participants : 30 personnes ayant un TCC et 44
contrôles. La validité écologique a été étudiée à partir d’une mesure
des gestes et commentaires inappropriés socialement observés
dans la vie quotidienne.
Résultats : Dix scénarios avec CIS (alpha=.736) et 2 scénarios
avec comportement approprié socialement (alpha=.609) ont été
retenus pour leur bonne cohérence interne. Le score moyen des
participants TCC (M=2,32; ET=0,98) est significativement plus élevé
que celui des contrôles (M=1,75; ET=0,58) sur les scénarios avec
CIS (t=3.16[72], p=0,002) alors que les deux groupes ne diffèrent
pas sur les scénarios avec comportement approprié socialement.
Il existe une corrélation positive et significative entre le score
des participants TCC obtenu sur la SRT-2 et les commentaires
inappropriés socialement (r=0,414, n=29, p=0,014) observés dans
la vie quotidienne.
ENVIRONNEMENT, COGNITION ET COMPORTEMENT
Introduction : La pratique de l’autohypnose inclut une relaxation
et une concentration sur des idées positives et contribue à
augmenter le sentiment de contrôle d’un individu (Yapko, 1997). Plus
spécifiquement, des études récentes démontrent que l’autohypnose
peut contribuer à réduire la douleur (Jensen, 2010). Un essai est
en cours au Centre de réadaptation Constance-Lethbridge (CRCL)
afin d’offrir et d’évaluer les retombées de l’autohypnose pour une
clientèle requérant des services spécialisés et surspécialisés en
douleur chronique.
18.Étude de validation d’une tâche objective
mesurant les comportements
inappropriés socialement suite à un
traumatisme craniocérébral : Social
Responding Task-2
RECUEIL DES communications affichées
17.L’autohypnose en autogestion de la
douleur chronique : Une approche
innovante
Conclusion : La présente étude démontre que la SRT-2 (12
scénarios) possède des qualités psychométriques très satisfaisantes
qui en font un instrument objectif et pratique pour les cliniciens et les
chercheurs désirant mesurer la prise de décision sociale et prédire
le risque de CIS dans la vie quotidienne.
13
13
RECUEIL DES communications affichées
ENVIRONNEMENT, COGNITION ET COMPORTEMENT
e Carrefour des
connaissances
14
19.Le Service aux proches d’une personne
aphasique (SAPPA) : innover pour aider
les familles à mieux vivre avec les
conséquences de l’aphasie
Perrine Léopold , Claire Croteau
Bourbonnais5
1
, Maureen Stafford
1,2,3,4
, Louise
3,4,5
Annie Rochette1,2,4, Philippe Gaulin2, Laury Chamelia1,3, Lucie
Hébert1,3, Marlène Lapierre3, Yan Deschaintre1,3
Université de Montréal, 2 Centre de recherche interdisciplinaire en
réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3CHUM, 4Centre de
réadaptation Lucie-Bruneau
1
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, Université de Montréal,
SAPPA, 4Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation
du Montréal métropolitain (CRIR), 5Association québécoise des
personnes aphasiques (AQPA)
1
20.Déclencheurs de l’accident vasculaire
cérébral (AVC) selon une perspective
phénoménologique
2
3
Résumé
Le Service aux proches d’une personne aphasique (SAPPA), mené
par l’AQPA et subventionné par APPUI Montréal depuis 2013 dessert
le territoire de l’île de Montréal. Ce service a pour objectif de
soutenir les proches d’une personne présentant une aphasie en les
outillant sur le plan de la communication, en leur donnant du soutien
et du répit, et en les orientant vers des ressources appropriées afin
de les aider à mieux vivre avec les conséquences de l’aphasie.
Le SAPPA offre les services d’une travailleuse sociale pour les
proches, en rencontres individuelles et/ou en groupe de soutien.
Des services en orthophonie sont également offerts à domicile,
permettant essentiellement de former l’aidant à mieux communiquer
avec son proche aphasique et de lui apporter du répit en favorisant
la participation sociale de la personne aphasique.
Peu à peu, le SAPPA se développe et se diversifie, notamment en
actualisant différents partenariats (Université de Montréal et CHUM
Notre-Dame) et l’offre de services (groupes pour les proches des
personnes avec aphasie progressive primaire). Une quarantaine de
familles ont été desservies par le SAPPA et des impacts positifs
émergent quant au soulagement de la détresse des proches. Un
projet de recherche mené par Claire Croteau Ph.D et coll. évaluera
l’efficacité des interventions en orthophonie.
Ce service offre un modèle très intéressant de services aux proches
et aux personnes aphasiques, et pourrait être offert via des CLSC ou
des centres de réadaptation axés sur l’intégration sociale.
Résumé :
Objectif : Documenter la perception des circonstances
spontanément associées à la survenue de l’AVC «ce jour-là».
Méthodologie : Perspective phénoménologique utilisant des
entrevues en profondeur menées entre 5 à 8 semaines post-AVC
auprès de 37 participants, avec une moyenne d’âge de 56,3 ans
± 11,9 et une proportion de 40,5 % (14/37) de femmes. Nous
avons utilisé un guide d’entrevue composé de questions ouvertes
et développé avec l’aide d’experts afin d’explorer en détail les
associations libres pouvant être reliées à des dates, événements
ou coïncidences entourant la survenue de l’AVC. Les verbatim ont
été analysés rigoureusement par deux membres de l’équipe et les
résultats discutés en équipe jusqu’à l’obtention d’un consensus sur
les thèmes essentiels.
Résultats : Les relations interpersonnelles ont émergé comme
le thème englobant lié au déclenchement de l’AVC avec les sousthèmes suivants interreliés : 1) anniversaire ou fête, 2) parent, 3)
finances, 4) être malade comme un bénéfice, et 5) alcool ou abus
de substance. L’AVC est survenu une journée qui était associée de
quelques façons à une personne significative avec laquelle la relation
est teintée d’une tension, d’un manque de transparence ou d’un
surinvestissement émotif.
Conclusion : Il y a un besoin d’adresser les perceptions
individuelles au moment de la prévention secondaire, ce que la
perspective phénoménologique permet. Les relations comme une
source potentielle de stress contribuant au déclenchement de l’AVC
devraient être ajoutées comme un thème à discuter avec les patients
pour une approche de prévention secondaire globale prenant en
compte les facteurs psychosociaux.
13
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Nos résultats suggèrent la présence de trois dynamiques de
reconnaissance décrivant des enjeux différents entourant la
réalité des jeunes aidants. Celles-ci mettent en évidence que les
conséquences auxquelles les jeunes peuvent être confrontés
proviennent moins de leur rôle d’aidant que de la dimension
relationnelle en ce qui concerne leur réalité. En outre, au croisement
des regards entre les participants, un point de divergence se
dégage et semble faire obstacle à notre manière de considérer
l’intervention. Il apparaît que, pour les intervenants, l’amélioration
de la situation des jeunes passe, entre autres, par le soutien qui
devrait être apporté aux parents, tandis que les adolescents mettent
un accent particulier sur la manière dont leur contribution est non
seulement valorisée par la famille, mais également soutenue par les
intervenants entourant leur famille.
ENVIRONNEMENT, COGNITION ET COMPORTEMENT
Notre recherche s’est intéressée aux adolescents qui sont des
aidants naturels auprès d’un parent aux prises avec une maladie
chronique et partait de l’interrogation sur la façon dont cette réalité
est vécue par les adolescents et dont elle est perçue et interprétée
par les intervenants de différents milieux de pratique. Nous nous
sommes appuyés sur le cadre théorique de la reconnaissance tel
que proposé par Honneth pour mieux comprendre les enjeux de
la reconnaissance dont la plupart des recherches parlent, mais
qui restent peu étudiés en lien avec les jeunes aidants. Ce cadre
conceptuel nous a permis d’analyser quatre entrevues semi-dirigées
avec des adolescents âgés de 15 à 19 ans, ainsi que sept entrevues
semi-dirigées avec des intervenants.
Co
ommun
ic
Résumé
lé
at
i
mmun
on
Université de Montréal
1
lé
e
annu
at
io
n
lé
e
annu
Benjamin Weiss1
RECUEIL DES communications affichées
21.La réalité des jeunes aidants auprès
d’un parent ayant une maladie
chronique : l’enjeu de la reconnaissance
et les défis pour l’intervention
ic
a
e Carrefour des
connaissances
15
13
RECUEIL DES communications affichées
MODÈLES CONCEPTUELS ET TRANSFERT DES CONNAISSANCES
e Carrefour des
connaissances
22.Les pratiques de pointe :
Développer de meilleures pratiques en
misant sur l’innovation et la recherche
dans une perspective de transfert vers
d’autres organisations
Geneviève Baril1,2,3, Yves Filion1,2,3, Louis Rocheleau1,3
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 2Centre de recherche
interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR),
3
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau
1
Résumé
Certifié Milieu novateur par le Conseil québécois d’agrément
(CQA), le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB) a le souci
constant de concevoir les meilleures pratiques en misant sur le
développement de l’innovation et de la recherche.
Pour ce faire, le CRLB met en place des conditions qui favorisent
l’éclosion de projets novateurs, c’est-à-dire des initiatives
encouragées, soutenues et soulignées, notamment au moyen
du Programme des projets spéciaux, des Bons coups du conseil
multidisciplinaire et des prix Bruneau. En plus de stimuler ses
équipes, le CRLB donne une réelle tribune aux idées créatives,
les positionne lors de leur phase de développement, les soutient
dans leur évolution. Ultimement, celles-ci deviennent une source
d’inspiration à l’interne et auprès d’autres organisations grâce au
transfert des connaissances.
Une pratique de pointe est fondamentalement un service novateur
et unique, recourant, dans certains cas, à des technologies
spécialisées, et faisant l’objet d’un processus structuré de
développement. Elle permet la mise en place de nouveaux
programmes spécialisés et surspécialisés, notamment en
réadaptation, et constitue une expertise faisant l’objet de recherches
ou d’évaluations et d’exportations au bénéfice des clientèles.
Le processus de développement d’une pratique de pointe se
caractérise par différentes phases et met à contribution les
chercheurs du CRIR, les cliniciens/intervenants ainsi que les
gestionnaires et les usagers-partenaires.
Le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau est engagé dans le
développement des pratiques de pointe. Des exemples seront
présentés.
16
23.Gestion de projet et innovation sociale :
un modèle gagnant pour développer les
pratiques de pointe à l’IRDPQ
Isabelle Deaudelin1, Danielle Lévesque1
1
Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ)
Résumé
En 2011, l’IRDPQ développait un modèle de développement de
pratiques de pointe dans le cadre de ses mandats universitaires.
Inspiré des modèles d’innovation sociale et de gestion de projet,
celui adopté par l’établissement se veut un moyen d’encadrer
les équipes cliniques en permettant la latitude nécessaire au
déploiement de projets innovateurs qui répondent aux critères de
désignation ministériels.
Objectif : Présenter le modèle de développement des pratiques de
pointe et partager l’expérience des équipes de projet.
Méthodologie : Six programmes cliniques développent
actuellement des pratiques de pointe en collaboration avec la
recherche et l’évaluation. Des rencontres avec les équipes de projet
et leurs collaborateurs ont permis de documenter leur vécu depuis le
démarrage de leur pratique de pointe.
Résultats : Le modèle de l’IRDPQ prévoit un cadre théorique,
des outils, un processus de développement soutenu par des
professionnels ainsi que des mécanismes de coordination.
L’expérience démontre que ces éléments permettent un bon
encadrement des projets et en facilitent le suivi. Le soutien offert
aux équipes cliniques est aussi rapporté comme une des forces du
modèle. Toutefois, des limites ont été observées principalement en
lien avec la disponibilité des ressources cliniques, la gestion des
échéanciers et l’actualisation de la structure de gouvernance.
Conclusion : Le modèle de l’IRDPQ est apprécié par les équipes
cliniques et soutient le développement de six pratiques innovatrices
pour le réseau de la réadaptation québécois. La prochaine version
apportera les correctifs nécessaires afin d’encore mieux répondre
aux besoins des utilisateurs.
13
e Carrefour des
connaissances
Yves Filion1,2, Christel Akué3, Dominique Bélanger4, Nancie Brunet4,
Martine Gendron2,5, Dahlia Kairy2,4, Pierre-Paul Milette1, Martha
Visintin2,6
Résumé
Récipiendaire d’une bourse du Programme de soutien aux initiatives
en ETMI (PSI-ETMI) de l’INESSS, l’équipe de l’UETMI du Consortium
des établissements de réadaptation exploitant un institut universitaire
(CERIU) s’active autour d’un projet rassembleur qui suscite déjà
l’intérêt des milieux utilisateurs. Le projet d’évaluation s’intéresse
aux interventions de groupe destinées aux adultes et aux personnes
âgées en centre de réadaptation physique (incapacités motrices,
sensorielles et du langage). Ce projet vise à documenter si
l’intervention de groupe est une option gagnante pouvant faire l’objet
d’une transformation majeure de la façon d’offrir les services de
réadaptation en déficience physique.
L’unité travaille à documenter la sécurité, l’efficacité de l’intervention
de groupe. Elle inventorie les facilitateurs et les obstacles
à considérer, l’impact budgétaire lié à la transformation des
interventions individuelles en intervention de groupe, et identifie les
enjeux éthiques et légaux rattachés à l’intervention de groupe.
OBJECTIFS :
• Réaliser une évaluation conjointe
• Développer des capacités de production en ETMI dans un contexte
de consortiumnous encourage à développer une capacité de
production à la fois commune et spécifique aux établissements
membres et à contribuer à la conception d’une démarche
d’évaluation adaptée au monde de la réadaptation et aux services
sociaux.
Jonathan Jarry1,2, Daphne Mulrooney1,2, Elizabeth Barstow3, Aliki
Thomas4, Walter Wittich1,2
MAB-Mackay Rehabilitation Centre, 2Centre de recherche
interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR),
3
University of Alabama at Birmingham, 4McGill University
1
Résumé
Question : Are occupational therapy (OT) students prepared to
deliver services to clients with visual and/or hearing impairments?
Methodology : Phase 1 examined the curriculum content of the
five OT training programs across Quebec through semi-structured
interviews with the chairs of each curriculum committee. Phase 2
consisted of a survey of 103 members of the Order of Occupational
Therapists in Quebec in order to elucidate the self-reported level of
training on sensory loss. Phase 3 involved a focus group with ten
OTs who specialized in sensory rehabilitation to obtain their expert
recommendations on how to optimally prepare OT students for
sensory screening.
Results : University curricula displayed great variability where
sensory training was concerned. The survey results reflected these
findings, whereby the majority (65 %) of respondents indicated that
they received training related to vision impairment, compared to 37 %
having received training on hearing loss. Only 8 % indicated some
form of training related to dual sensory loss. The results stand in
stark contrast to the majority of respondents who reported providing
services to clients with some sort of sensory impairment. The main
recommendations that emerged during the phase 3 focus group
included the incorporation of normal sensory development across
the lifespan as a comparison standard, as well as the inclusion of
sensory impairment simulation techniques during instructions.
Conclusion : The integrated findings across the three phases
suggest that OTs working in Quebec with older adults have a need
for additional training on sensory deficits, based on the requirements
of their clientele.
MODÈLES CONCEPTUELS ET TRANSFERT DES CONNAISSANCES
1
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 2Centre de recherche
interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR),
3
Institut Nazareth et Louis-Braille, 4Institut de réadaptation GingrasLindsay-de-Montréal, 5Institut Raymond-Dewar, 6Hôpital juif de
réadaptation
25. Training of Occupational Therapists
in Sensory Impairment: Are We Doing
Enough?
RECUEIL DES communications affichées
24.Jumeler l’action à la réflexion pour la
création, en consortium, d’une unité
d’évaluation des technologies et des
modes d’intervention (UETMI) en
réadaptation physique
Les connaissances acquises et les produits de ce projet d’ETMI
permettront la prise de décision éclairée tant dans les milieux
utilisateurs du consortium que dans les autres centres de
réadaptation en déficience physique partageant le même contexte
d’organisation de services et même au-delà.
17
13
RECUEIL DES communications affichées
MODÈLES CONCEPTUELS ET TRANSFERT DES CONNAISSANCES
e Carrefour des
connaissances
18
26. Partage et création de connaissances
dans la communauté de pratique du
Laboratoire vivant de réadaptation :
Résultats après un an
27. Lignes directrices et recommandations
pour la réadaptation de personnes
âgées ayant un traumatisme
craniocérébral
Dahlia Kairy1,2, Barbara Mazer2,3, Andréanne Guindon2,4, Anna Maria
Civitella3
Jennifer Khalil1, Liliane Asseraf-Pasin1, Simon Dalle-Vedove3, Danielle
P. K. Kennedy, William Rinkenbach4, Marie Michelle Rousseau3,
Martha Visintin1,2
Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire en
réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Université McGill,
4
Centre de réadaptation Constance-Lethbridge
1
Résumé
Résumé
Méthodologie : Cette recherche propose une étude de cas unique
à devis mixte. Les données sont tirées de la plateforme en ligne,
du journal de l’animatrice, ainsi que de questionnaires et entrevues
téléphoniques réalisés avec les membres. Les analyses ont permis
d’évaluer la structure, les processus et les retombées de la CdP.
Upon searching the literature, no best practice guidelines for
geriatric TBI have been found. However, it is well established that
a geriatric population has different needs than an adult population
such as longer time for functional recovery or higher psychosocial
support. As such, programs and protocols need to be adapted to
best meet patient’s needs.
Résultats : Depuis juin 2013, 60,5 % des membres ont
participé à au moins une discussion en ligne, pour un total de 234
commentaires. Quatre rencontres en personne ont eu lieu, ainsi
qu’une activité de sensibilisation organisée par les membres. Une
membre a mené un projet de recherche qui a émergé de discussions
dans la CdP.
The literature review and telephone interviews with TBI program
coordinators allowed for the development of focus groups
questions. Focus group discussions were held at four (4) Montreal
region traumatic brain injury rehabilitation centres. Focus groups
were transcribed verbatim and the transcripts were analyzed via
constant comparison method.
L’analyse des questionnaires et des entrevues avec les participants
démontrent leur intérêt à partager et à apprendre des autres
personnes dans la CdP. La diversité des membres est une
caractéristique appréciée. Certains défis sont identifiés, notamment
la difficulté de trouver un but commun et le manque de temps pour
participer.
A total of 22 participants were recruited for the focus group
discussions. 1559 separate units were identified from the
transcripts, were grouped into 82 categories, and further grouped
into 17 sub-themes. From these, three overarching themes were
developed. The sub-themes identified from the analysis became
the basis of the guidelines proposed, grouped under three themes:
paving the road to recovery, rebuilding the individual based on their
foundation, and rejuvenating the healthcare system
1
Introduction : La communauté de pratique (CdP) du Laboratoire
vivant de réadaptation (RehabMaLL) est formée de 30 intervenants,
chercheurs, membres d’organismes communautaires, personnes
vivant avec des incapacités et représentants gouvernementaux. Les
membres partagent et collaborent sur des questions reliées à la
réadaptation et la participation sociale par une plateforme en ligne et
des rencontres en personne.
Conclusion : La CdP semble être une stratégie utile pour favoriser
le partage de connaissances dans le RehabMaLL. Un besoin
demeure d’identifier des stratégies permettant un échange continu
et actif de connaissances pouvant mener à la co-création de savoirs
entre les partenaires.
McGill University, 2Hôpital juif de réadaptation, 3Physiothérapie
Boisbriand, 4Complexe de réadaptation et Médecine sportive
The objective of this study was to formulate best-practice guidelines
and recommendations for the rehabilitation of the geriatric
population having sustained a traumatic brain injury (TBI). These
guidelines were developed based on a literature review, pre-existing
adult TBI programs, on healthcare professional’s clinical experience
and on their perceptions of the needs of this population.
Recommendations and guidelines specific for the treatment of
geriatric TBI patients were developed and will be assessed for their
clinical applicability.
13
e Carrefour des
connaissances
Geneviève LaGarde , Johanne Higgins , Lucie Tremblay
1,2
2,3
1
Institut de réadaptation Gingras-Lindsay de Montréal, 2Centre de
recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain
(CRIR), 3Université de Montréal
1
Résumé
OBJECTIF : En combinant les techniques les plus prometteuses,
nous avons proposé aux cliniciens du programme neurologie de
l’IRGLM un projet clinique visant à tester la faisabilité de l’implantation
d’une approche interdisciplinaire novatrice qui permettrait de
varier les contextes et de maximiser la fréquence et l’intensité des
interventions.
MÉTHODOLOGIE : Un programme intensif intégrant des techniques
de balayage visuel, d’adaptation prismatique et d’intégration
fonctionnelle du membre supérieur atteint a été administré par les
intervenants de quatre disciplines (physiothérapie, ergothérapie,
orthophonie et neuropsychologie) à 11 patients admissibles.
RÉSULTAT : Les mesures prises avant et après le programme
d’intervention ont permis de documenter le changement fonctionnel
chez 7 d’entre eux et d’objectiver une amélioration moyenne de 5
points à l’échelle Catherine Bergego pour ce groupe.
CONCLUSION : Si ce progrès de 16,6 % est susceptible de
retentir favorablement sur la qualité de vie des patients, notre
étude de faisabilité nous amène néanmoins à conclure que même
la combinaison de méthodes existantes a ses limites et que le
déploiement d’une telle approche comporte des défis d’envergure.
Ces enjeux relatifs à trois sphères principales 1) celle référant au
patient 2) celle référant à l’intervenant 3) celle référant au contexte
clinique, seront présentés en fonction du modèle de Haynes,
Devereaux & Guyatt (2002) et les bénéfices cliniques de l’étude
seront également discutés.
Guylaine Le Dorze1,2,4, Judith Villeneuve2,4, Carole Anglade2,4,
Anne Simard1, Pierre Vincent1, Geneviève Baril1,2, Josiane Crête1,2,
Claire Croteau1,2,4, Carolina Bottari1,2,4, Hélène Lefebvre1,2,4, Jean
Gagnon1,2,4, Bernard Michallet1,2,4
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 2Centre de recherche
interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR),
3
Université du Québec à Trois-Rivières, 4Université de Montréal
1
Résumé
Les traumatismes craniocérébraux (TCC) entraînent souvent
des troubles cognitivo-communicationnels qui, bien qu’invisibles,
perturbent la communication et le fonctionnement social de la
personne atteinte. Les conséquences psychosociales pour la
personne et ses proches peuvent être graves, mais pourraient
probablement être atténuées. Des recommandations récentes
insistent sur l’importance de travailler les comportements de
communication en considérant l’ensemble des milieux de vie
de la personne ayant eu un TCC. En choisissant des situations
appropriées à ces différents contextes, on facilite la communication
authentique en situation de participation sociale, c’est-à-dire la
communication réelle et naturelle qui existe entre des individus
engagés dans une relation, devant parfois faire des efforts pour se
comprendre.
Une analyse thématique exhaustive de 41 recherches étudiant les
effets d’interventions comportant des éléments de communication
authentique a été faite pour développer un modèle de réadaptation.
Celui-ci a été validé grâce à un partenariat entre chercheurs et
intervenants œuvrant auprès de cette population. Il comporte ceci :
1- entraînement/soutien des partenaires de communication de la
personne TCC;
2- entraînement/soutien de la personne TCC et de ses partenaires
dans des situations de communication problématiques;
3- interventions de groupe auprès des personnes TCC visant
l’utilisation de comportements communicationnels socialement
acceptables.
Le modèle et les principes ont été présentés auprès d’intervenants
spécialisés en réadaptation en traumatologie du Centre de
réadaptation Lucie-Bruneau. L’expertise clinique montre une
ouverture envers ce modèle de réadaptation de la communication,
mais plusieurs obstacles en termes d’opérationnalisation des
différents moyens ne permettent pas encore leur application.
MODÈLES CONCEPTUELS ET TRANSFERT DES CONNAISSANCES
L’une des plus importantes causes d’incapacité à la suite d’un
dommage cérébral est l’héminégligence. Bien que les données
empiriques soutiennent la pertinence de l’application de
différentes méthodes d’interventions spécifiques au traitement
de l’héminégligence, l’efficacité de chacune d’entre elles prises
isolément demeure limitée.
29.Élaboration d’un modèle de réadaptation
pour les personnes ayant eu un TCC
pour optimiser la communication en
situation de participation sociale
RECUEIL DES communications affichées
28.Implantation d’une approche
interdisciplinaire basée sur les
meilleures pratiques pour le traitement
de l’héminégligence : une étude de
faisabilité««
19
13
RECUEIL DES communications affichées
MODÈLES CONCEPTUELS ET TRANSFERT DES CONNAISSANCES
e Carrefour des
connaissances
20
30.Comparaison conceptuelle entre trois
outils d’évaluation de l’autonomie
utilisés auprès d’une clientèle
neurologique : la MIF, le MPAI-4
et le SMAF
Kenza Sassi1, Lise Poissant1,2,3, Isabelle David2,3
Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire
en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Institut de
réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal
1
Résumé
Introduction : Les personnes ayant une atteinte neurologique
peuvent avoir des difficultés cognitives, physiques, psychologiques
et sociales. Il est donc important d’évaluer leur niveau d’autonomie
fonctionnelle tout au long du continuum de soins. Toutefois, il existe
un manque d’homogénéité des outils d’évaluation de l’autonomie
utilisés dans les établissements de santé au Québec.
Objectif : Comparer la mesure de l’indépendance fonctionnelle
(MIF), l’inventaire d’adaptabilité de Mayo-Portland (MPAI-4) et le
Système de mesure de l’autonomie fonctionnelle (SMAF) au niveau
conceptuel.
Méthodologie : L’étude est menée à l’aide d’une méthodologie
de type Delphi. La participation d’ergothérapeutes ayant une
expertise avec la clientèle neurologique a été sollicitée dans deux
établissements de santé du Québec. La classification internationale
du fonctionnement et un pourcentage d’accord inter-participants ont
été utilisés pour analyser les résultats.
Résultats : Huit ergothérapeutes ont participé à l’étude. Plusieurs
items de la MIF, de la MPAI-4 et du SMAF sont similaires au niveau
conceptuel selon un pourcentage d’accord inter-participants qui
varie de 66,6 à 100 %. Chaque outil comporte aussi plusieurs
items spécifiques. Les échelles de cotations de chaque outil sont
également similaires au niveau conceptuel (50-100 %).
Conclusion : Plusieurs items et niveaux de cotations de la MIF, du
MPAI-4 et du SMAF sont comparables au niveau conceptuel. Il est
toutefois recommandé de poursuivre ou de préciser la comparaison
entre ces trois outils d’évaluation de l’autonomie.
31. Situation de trouble grave du
comportement : les intervenants
sont la solution !
Geneviève Thibault1, Sonia Di Lillo1, Pierre Vincent1
1
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau
Résumé
Historiquement, l’approche de collaboration (Ylvisaker, Feeney et
Jacobs, 2003) a été adoptée par l’équipe du Programme pour
les personnes présentant un trouble grave du comportement
(P-TGC) comme un cadre théorique lui permettant de guider ses
interventions. Il s’agit d’une approche validée auprès d’une clientèle
pédiatrique et adulte présentant des troubles de comportement
secondaires à une lésion cérébrale acquise. C’est une approche
préventive qui met l’accent sur les antécédents des comportements,
l’autodétermination et la réalisation personnelle des individus comme
moyens de réduire la probabilité d’apparition des comportements
problématiques.
Dans une volonté de développer des pratiques de pointe dans
le domaine des troubles du comportement liés à une déficience
physique, le P-TGC travaille à adapter son approche en fonction
des besoins des usagers et des équipes dans un contexte où les
problématiques rencontrées sont très complexes et les ressources
spécialisées sont rares.
Tout en respectant les principes fondateurs de l’approche de
collaboration, les stratégies d’intervention du P-TGC visent
l’implantation de mesures visant un soutien des intervenants dans
leurs interactions quotidiennes avec les usagers. Ces stratégies
incluent la formation des intervenants, le développement d’une
organisation du travail basée sur la définition et le respect des
rôles et des responsabilités de chacun, la standardisation des
interventions et l’implantation de mesures de suivi à long terme.
La mise en œuvre de ces stratégies est en constant
perfectionnement. Elle vise le maintien des services à long
terme pour les usagers à travers la réduction de l’impact de
comportements sur les intervenants.
13
e Carrefour des
connaissances
Claudine Auger1,2,4, Anne-Christine Boisvert1,2, Karina Jobin1,2, Jessica
Houde1,2, François Grondin3, David Brodeur3, François Michaud
Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire
en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Université de
Sherbrooke, 4Centre de réadaptation Lucie-Bruneau
1
Mise en contexte : L’audition artificielle est de plus en plus
présente autour de nous, ce qui nous permet de donner des
consignes mains libres lors de déplacements en voiture ou de dicter
des commandes à notre téléphone. L’audition artificielle pourrait être
mise au service des personnes avec une déficience physique ou
cognitive, mais les besoins et défis des clientèles en réadaptation
sont peu connus en lien avec cette technologie.
Objectif : L’étude principale vise à développer un système
d’audition artificielle avancé en robotique interactive. Dans une
perspective de design itératif centré sur les utilisateurs, le volet
qualitatif de l’étude explorera les applications possibles en
réadaptation d’un robot doté d’audition artificielle et de détection
des émotions afin d’influencer la conception du système. Elle vise
également à mieux comprendre les barrières et les facilitateurs en
lien avec cette nouvelle technologie robotique.
Méthodologie : Des entrevues individuelles seront administrées
auprès de la clientèle avec des conditions neurologiques ou
neurodégénératives. Des groupes de discussion focalisée seront
également réalisés pour recueillir l’opinion des professionnels de la
santé et des représentants de la clientèle. Une analyse des données
qualitatives sera conduite sur les caractéristiques identifiées par les
répondants.
Retombées potentielles : En connaissant ces besoins, il sera
possible, à la suite de l’exploration des avantages et des risques,
d’implanter une nouvelle technologie robotisée, de programmer et
d’ajuster les capacités du robot aux besoins occupationnels ainsi
qu’aux contraintes pratiques (vocabulaire, environnement, utilisation,
etc.) à considérer pour leur déploiement pour des personnes
atteintes d’une condition neurologique ou neurodégénérative.
Justine Bernatchez-Girard1, Claudine Auger1,2,3
1
Université de Montréal, 2Centre de recherche interdisciplinaire
en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR), 3Centre de
réadaptation Lucie-Bruneau
Résumé
Introduction : L’adaptation de véhicule vise à optimiser la
participation sociale chez les personnes avec des déficiences
physiques. Néanmoins, il existe peu d’études de suivi post-attribution
pour en quantifier les effets.
Objectifs : Faire l’état des connaissances et identifier les besoins
perçus par les professionnels en lien avec les mesures de résultats
des adaptations de véhicule.
Méthodologie : Une revue systématique a été effectuée afin
d’évaluer les mesures de résultats disponibles concernant les
adaptations de véhicule. Les études obtenues ont été classifiées
selon les trois dimensions de la taxonomie CATOR (Jutai, 2005) :
le fonctionnement, la pertinence sociale et le bien-être subjectif,
sont critiqués selon les critères GRADE (Atkins et al., 2005). Une
consultation d’experts comprenant une phase individuelle et une
phase en groupe, basée sur la méthode TRIAGE, a permis de
recueillir l’opinion des professionnels.
Résultats : Dans la littérature, six études rapportaient 26
catégories d’effets des adaptations de véhicule : 35 % traitaient
du fonctionnement, 23 % de la pertinence sociale et 42 % du
bien-être subjectif. Auprès des professionnels, 35 catégories
d’effets ont été recueillies : 34 % pour le fonctionnement, 40 %
pour la pertinence sociale et 26 % pour le bien-être subjectif. Les
quatre résultats prioritaires à documenter selon les professionnels
étaient : l’utilisation de l’adaptation de véhicule et ses composantes
(pertinence sociale), les effets sur la participation sociale
(fonctionnement), les effets sur la qualité de vie (bien-être subjectif)
et les impacts socio-économiques (pertinence sociale).
TECHNOLOGIEs ET AIDEs TECHNIQUEs À LA MOBILITÉ
Résumé
33.Suivi post-attribution d’une adaptation
de véhicule : évidences scientifiques et
perception des professionnels
RECUEIL DES communications affichées
32.Exploration des besoins en robotique
interactive dans les activités
quotidiennes pour les personnes
atteintes de conditions neurologiques
et neurodégénératives : protocole du
volet qualitatif
Conclusion : Les résultats permettront aux ergothérapeutes du
domaine d’identifier les effets potentiels des adaptations de véhicule
à prioriser lors du suivi.
21
13
RECUEIL DES communications affichées
TECHNOLOGIEs ET AIDEs TECHNIQUEs À LA MOBILITÉ
e Carrefour des
connaissances
34.Wheelchair Training Self-efficacy
Enhanced For Use (WheelSeeU): Peer-led
Wheelchair Training for Older Adults
35.Milieu d’hébergement domotisé pour la
clientèle ayant une déficience cognitive :
de l’implantation à l’évaluation
Krista Best1,2,3,4, William C. Miller2,5, Janice Eng2,6, François
Routhier3,4, Charles Goldsmith7
Stéphanie Pinard2, Josianne Côté9, Nathalie Bier2,5, Sylvain Giroux1,
Hélène Pigot1,6, Carolina Bottari2,8, Mélanie Couture5, Mélanie
Levasseur1, Kevin Bouchard1, Marisnel Olivares1,4, Taoufik Zayani1,
Sabrina Azzi1,3, Fanny Le Morellec1, Bonnie Swaine2,8, Pierre-Yves
Thériault7, Bruno Bouchard3, Abdenour Bouzouane3, Guylaine Le
Dorze2,8, Pierre De Loor4, André Thépault4, Brigitte Le Pevedic4,
Manon Carbonneau1
1
Graduate Program in Rehabilitation Sciences, University of British
Columbia, Vancouver, BC; 2GF Strong Rehabilitation Centre,
Vancouver, BC, 3Centre for Interdisciplinary Research in Rehabilitation
and Social Integration (CIRRIS), Québec, QC, 4Department of
Rehabilitation, Université Laval, Québec, QC, 5Department of
Occupational Science and Occupational Therapy, University of
British Columbia, Vancouver, BC, 6Department of Physical Therapy,
University of British Columbia, Vancouver, BC, 7Faculty of Health
Sciences, Simon Fraser University, Vancouver, BC
Résumé
Introduction : Manual wheelchairs (MWCs) can improve mobility
and social participation for individuals who experience difficulty
walking. Although recognized as an important component of MWC
procurement, older adults receive little to no training in the efficient
and safe use of a MWC. The Wheelchair Self-Efficacy Enhanced for
Use (WheelSeeU) research program provides self-efficacy enhanced
peer-led training that may positively influence wheelchair use while
reducing clinician burden.
ObjectiVEs : The objectives of this study are to evaluate the
feasibility (primary) and clinical outcomes (secondary) of WheelSeeU.
It is hypothesized that WheelSeeU will be feasible (primary) to
administer and will have a positive influence on clinical outcomes
(secondary).
Method : A randomized control trial (RCT) recruits and randomly
assigns 40 community-living MWC users (55+ years) who can
self-propel and have mobility goals. Feasibility indicators assessing
process (e.g., recruitment, retention), resource (e.g., burden,
adherence), management (e.g., processing, protocol administration),
and treatment issues (e.g., safety, treatment effect) are measured
throughout the study. Effect sizes for clinical outcomes (wheelchair
skills, safety, self-efficacy, mobility, satisfaction with participation,
quality of life, health utility) are collected at three time points
(baseline, post-intervention, 3-month follow-up). Feasibility indicators
are treated as binary (successful/unsuccessful). Clinical outcomes
are evaluated using an intention-to-treat analysis of variance.
CLINICAL Implications : WheelSeeU provides an innovative
approach for teaching wheelchair skills to an aging population that
may improve wheelchair use and decrease clinician burden. RCTs are
expensive and challenging in rehabilitation. Therefore, establishing
feasibility prior to larger effectiveness trials is prudent.
22
Université de Sherbrooke, 2Université de Montréal, 3Université du
Québec à Chicoutimi, 4Télécom Bretagne, 5Centre de recherche de
l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, 6Institut universitaire
de santé de Sherbrooke, 7Université du Québec à Trois-Rivières,
8
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 9Centre de réadaptation Estrie
1
Résumé
Introduction : Au Canada, plus de 100 000 personnes sont
victimes d’un traumatisme craniocérébral (TCC) annuellement et
trouvent difficilement un milieu adapté à leurs besoins. Afin de
répondre à ces derniers, un projet novateur a permis de créer une
ressource d’hébergement alternative qui permettra d’optimiser
la participation sociale des résidents TCC grâce à différentes
technologies d’assistance et de télé-vigilance développées et
introduites progressivement. Une étude a permis de recueillir
les attentes et besoins exprimés par les résidents. À la suite
de cette étude, un projet interdisciplinaire a débuté en vue de
concevoir, implanter et évaluer l’effet d’un assistant-chef, une aide
technologique pour la cognition, lors de la préparation des repas.
objectifs :
1) Développer un assistant-chef pour la préparation de repas (volet
technologie).
2) Évaluer les effets sur la préparation de repas et l’autonomie des
résidents (volet recherche évaluative).
3) Évaluer les leviers et obstacles à son implantation (volet
recherche évaluative).
Cette recherche inclut différentes méthodologies, dont la conception
participative (volet technologique) et un devis mixte combinant
la recherche-action et une étude de cas uniques multiples (volet
recherche évaluative). Les retombées anticipées à court terme sont
de permettre aux résidents de recommencer à exercer une activité
significative pour eux, soit cuisiner de façon sécuritaire. Également,
à plus long terme, nous espérons que de tels outils favoriseront
l’indépendance des personnes avec troubles cognitifs, qu’ils
amélioreront l’efficience des professionnels de la santé en terme
d’intervention cognitive, qu’ils faciliteront le maintien à domicile et
qu’ils diminueront les coûts de santé.
13
e Carrefour des
connaissances
37.Le Club des Apps : comment optimiser
ma participation sociale au moyen des
applications mobiles?
Brigitte Fillion1,2, Enos Gakindi3, Véronique Lavoie4
Isabelle Forget1, Claudine Auger1,2,3
1
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 2Centre de recherche
interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR),
3
Centre de coordination et de référence du Ruis UdeM, 4Institut de
réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal
Résumé
L’objectif général du projet de téléréadaptation est de développer
une modalité d’intervention à distance par l’utilisation d’équipements
à la fine pointe de la technologie en vue, notamment, d’améliorer
l’accès aux services spécialisés et/ou surspécialisés de
réadaptation, d’évaluation et de consultation dans chacune des
organisations, mais également, de concevoir un modèle de
prestation de soins exportable à l’échelle provinciale.
Le CRLB et l’IRGLM offrent des services de réadaptation souvent sur
une base externe sous forme de suivis réguliers. Dans certains cas,
la clientèle peut difficilement se déplacer vers les établissements
et les interventions à domicile sont rarement une option. La
téléréadaptation peut alors s’avérer une modalité prometteuse pour
offrir les traitements à distance et maintenir une intensité de services
optimale.
Les deux organisations desservent aussi la population avec des
services spécialisés plus ponctuels d’évaluation et de consultation à
une échelle régionale et suprarégionale. Elles soutiennent par ailleurs
la pratique de professionnels de première et deuxième lignes. Dans
ces deux cas, la téléréadaptation rend l’intervention possible et
diminue les coûts en temps et en argent qu’engendre le déplacement
de professionnels.
Résumé
Introduction : Il devient incontournable de comprendre le rôle
des nouvelles technologies de l’information et de communication
pour favoriser la participation sociale des personnes avec
déficiences physiques.
Objectifs :
• Soutenir l’intégration des technologies et des applications mobiles
par l’exploration des appareils et des outils connexes utiles pour la
clientèle qui présente une déficience physique.
• Comprendre comment les usagers utilisent les appareils mobiles
pour optimiser l’autogestion de leurs habitudes de vie grâce à ces
technologies.
• Permettre une mise en commun continue des connaissances des
intervenants et des usagers pour optimiser la participation sociale.
Méthodologie : Le club des Apps est un groupe ouvert qui se
réunit 12 fois par année et qui est composé d’un maximum de
12 participants (usagers, usager-partenaire et intervenants). Les
animateurs cherchent à comprendre comment les participants
utilisent ces technologies en explorant un nouveau thème par atelier
pour couvrir l’ensemble des 12 catégories d’habitudes de vies du
Processus de production du handicap (PPH).
Conclusion : Il s’agit d’une première communauté d’échange mise
en place par un centre de réadaptation. Ce projet s’insère dans le
développement de la plateforme technologique du CRLB-Virtuel
et il permet d’identifier les forces et les lacunes dans l’offre
d’applications pour les personnes avec déficiences physiques.
Ces connaissances aideront les usagers à faire de meilleurs choix
avant de procéder à l’achat de produits coûteux ou d’optimiser leur
investissement dans les technologies ou outils connexes.
TECHNOLOGIEs ET AIDEs TECHNIQUEs À LA MOBILITÉ
La pénurie imminente de personnel spécialisé, les défis reliés à
l’accessibilité des soins ainsi que les objectifs de performance
auxquels sont soumises nos organisations sont des éléments qui
incitent à revoir nos modèles de prestation de soins. Le Centre
de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB) et l’Institut de réadaptation
Gingras-Lindsay-de-Montréal (IRGLM) se sont joints au Centre de
coordination et de référence (CCR) du RUIS de l’Université de
Montréal afin d’élaborer un projet de téléréadaptation conjoint.
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, 2Université de Montréal,
Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal
métropolitain (CRIR)
1
3
RECUEIL DES communications affichées
36.La téléréadaptation : une modalité
d’intervention à distance à la fine
pointe de la technologie
23
13
RECUEIL DES communications affichées
TECHNOLOGIEs ET AIDEs TECHNIQUEs À LA MOBILITÉ
e Carrefour des
connaissances
38.Utilisation d’une tablette électronique
dans le cadre d’interventions cliniques
au PATMP
François Thibault1
Centre de réadaptation Lucie-Bruneau
1
Résumé
Les outils informationnels ministériels récents (SIPAD et ISAT) ont un
impact important sur le fonctionnement du Programme des aides
techniques à la mobilité et à la posture (PATMP). Les interventions
y sont faites de manière ponctuelle et les cliniciens doivent avoir
accès aux données relatives aux usagers lors de la rencontre en
temps réel. Les documents remplis par les cliniciens lors des
interventions gagneraient à être complétés en format électronique
durant l’évaluation. L’appareil optimal semble être une tablette
électronique.
Objectifs :
1. Trouver un appareil permettant l’accès aux bases de données et
aux logiciels utilisés par l’équipe clinique.
2. Maximiser l’efficacité des interventions cliniques avec l’usager
grâce à une utilisation optimale de l’appareil choisi.
3. Améliorer la qualité et l’efficacité (diminution des délais et des
manipulations administratives) dans l’ensemble du processus
d’attribution ou modification d’ATP ou d’ATM.
Résultats :
1. L’appareil trouvé est une tablette/portable compatible avec les
bases de données lors des interventions, de même qu’avec les
logiciels pertinents. Une recherche d’un appareil plus adéquat est
encore en cours.
2. Les bases de données sont maintenant disponibles en temps réel
lors des interventions. Les documents en PDF utilisés lors des
interventions sont disponibles ou en processus d’élaboration.
L’utilisation ne permet pas encore un gain d’efficacité et
l’utilisation n’est pas généralisée, car un seul appareil est
disponible.
3. L’implantation de l’appareil est encore incomplète et les gains
d’efficacité possibles dans l’ensemble du processus n’ont pas
encore débuté.
Conclusion : L’implantation de l’appareil se poursuit. Les gains
d’efficacité à long terme, comme l’arrêt de dédoublement de
saisie de données, dépendront de la capacité de l’équipe à trouver
l’appareil le plus adéquat et à remodeler ses façons de faire tant
cliniques qu’administratives.
24
13
e Carrefour des
connaissances
39.Opportunité de financement en transfert des connaissances : projets de
recherche en réadaptation Edith
Strauss de l’Université McGill
Anita Menon1, Diana Zidarov1, Comité de direction des Projets de
recherche en réadaptation Edith Strauss1
1
Université McGill
L’objectif de cette affiche est de présenter aux professionnels
de la santé, aux décideurs et aux chercheurs les activités et les
opportunités de financement offertes dans le domaine du transfert des
connaissances (TC) par les Projets de recherche en réadaptation ES.
Les Projets de recherche en réadaptation ES tiennent un concours
biannuel où des projets innovants en TC impliquant une collaboration
entre les chercheurs, les décideurs et des professionnels de la
santé reçoivent une subvention. De plus, une journée interactive
annuelle gratuite est organisée pour offrir aux cliniciens et décideurs
l’opportunité :
1) d’assister à des conférences données par des experts reconnus
en TC et par les récipiendaires de subventions;
2) de suivre des ateliers de formation en lien avec le TC;
3) de développer leur réseau en TC.
RECUEIL DES communications affichées
La Fondation Richard & Edith Strauss du Canada finance, depuis
2008, les Projets de recherche en réadaptation Edith Strauss
(ES) de l’Université McGill. Sa mission est de renforcer les
partenariats cliniques et universitaires pour combler l’écart entre les
connaissances issues de la recherche et leur implantation dans la
pratique clinique.
Finalement, un soutien par l’équipe de direction est offert autant
pour l’élaboration d’un projet de recherche en TC que sous forme
d’ateliers éducatifs gratuits et sur mesure selon les besoins
d’apprentissage de votre organisation. Saisissez cette occasion
unique de favoriser la pratique fondée sur les preuves.
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e Carrefour des
connaissances
La réadaptation s’affiche!
14 avril 2015
12 h à 16 h 30
www.luciebruneau.qc.ca