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Saint-Egrève
178
N°
mars
2012
le journal
Logement
Saint-Egrève construit pour demain
Evénement
Semaine du développement durable
L’AGENCE LA PLUS
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G E S T I O N
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178
n°
édito
Catherine Kamowski
maire de Saint-Egrève
N
otre ville évolue, se développe et s’adapte aux
attentes des citoyens du 21e siècle. Vous pouvez le voir par vous même tous les jours en vous
déplaçant dans notre ville. Vous le découvrirez
également à la lecture de cette nouvelle édition
de ce journal.
Saint-Egrève a la réputation enviable – et enviée –
d’une commune qui sait proposer à ses habitants
– aujourd’hui comme hier – des services publics
nombreux et de qualité : petite enfance, CCAS,
écoles, restauration scolaire, culturels, pour la
jeunesse, les personnes âgées, les écoliers et les
associations. Ces services se sont développés
selon les besoins et les attentes des habitants
et nous pouvons constater qu’ils attirent de
plus en plus de jeunes couples qui viennent à
Saint-Egrève pour fonder ou agrandir une famille.
Voilà un signe fort du dynamisme et de l’attractivité de la ville que nous avons tous contribué à
construire.
De nouveaux enjeux nous attendent, en particulier dans le domaine de la Petite Enfance avec
l’extension de notre capacité d’accueil municipal
et le projet de reconstruction de l’Établissement
Prédieu-Fiancey ou dans le domaine de la Jeunesse avec la création d’un service municipal et
la construction d’un nouvel équipement dédié
à nos jeunes. C’est pour nos enfants ou petitsenfants que nous construisons le Saint-Egrève
de demain, comme nos parents l’ont fait en leur
temps.
Par ailleurs, la récente révision du Plan Local
d’Urbanisme nous permet d’envisager un accroissement progressif de la population dans de bonnes
conditions d’accueil, pour arriver tranquillement,
d’ici 5 à 10 ans, au seuil de 18 000 habitants.
C’est un objectif raisonnable qui correspond à
la fois aux besoins des habitants de notre agglomération – pour lesquels nous devons prendre
notre part – et, surtout, à notre volonté d’offrir
aux Saint-Egrévois un cadre de vie maîtrisé et
de qualité. Cette qualité de vie qui fait de SaintEgrève ce qu’elle est aujourd’hui est notre bien
le plus précieux. Ainsi, la ville que nous aimons
tous sera encore plus dynamique et encore plus
accueillante.
4-9
❘ les actualités
Participez au projet de l’équipement jeunesse
La MFR s’ouvre à l’Europe
La nouvelle vie des friches de Val des Prés
Vers un nouvel Hôpital
❘ la Ville
10-11
Evénement
La Semaine du développement durable,
c’est du concret !
12-15
❘ le dossier
La Ville construit pour demain
❘ les loisirs
Focus
16-19
Il était une fois la place Pompée
Evénement
Musique et lecture au féminin
Agenda
Programme du mois
20 Info pratique
21 Petites annonces
22 Expression politique
Dépôt légal : mars 2012
Hôtel de Ville, BP 120 - 38521 Saint-Egrève, 04 76 56 53 72
Journal municipal de la Ville de Saint-Egrève tiré à 8 200 exemplaires sur papier recyclé avec encres végétales
Directeur de Publication : Geneviève Ducarre n Directeur de la Communication : François Hernandez
Rédaction : Bruno Gimmig, Stéphanie Dellasanta, Pierre Rota n Secrétariat : Elodie Durand n Maquette : service communication
Mise en pages : Thierry Lemaître, Le Grand-Lemps n Impression : Imprimerie des Eaux-Claires, Echirolles
Régie Publicitaire : Publi-Z, Saint-Martin-d’Hères n Distribution : AA Distribution, Grenoble.
❘ les actualités
Zapping du mois
Equipement jeunesse
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Musique..
Conservatoire de
Le Pôle Jeunesse propose un accueil informel
L
e projet de construction d’un
nouvel équipement jeunesse,
dans lequel s’installera le Pôle
Jeunesse actuellement établi
à Prédieu, suit son cours à un
rythme soutenu. Ce bâtiment,
qui pour d’évidentes raisons
de centralité sera vraisemblablement implanté au Pont-deVence, a déjà fait l’objet d’une
enquête dont l’objectif était
de faire remonter les attentes
des futurs utilisateurs. Que ce
soient les jeunes eux-mêmes ou
les partenaires institutionnels
comme les collèges, l’association MJC, la MEEN, l’APASE,
le Chemin et diverses associations, nombreux sont ceux
qui ont été consultés avant la
mise en forme d’un “schéma
fonctionnel”. Ce dernier liste
notamment la nécessité de
concevoir des salles d’activités
polyvalentes et d’autres plus
spécialisées ainsi qu’un hall
confortable permettant à la fois
un accueil formel et informel du
public jeune dans un bâtiment à
la fois compact, fonctionnel et
économe.
Aujourd’hui, la ville de SaintEgrève souhaite constituer
un groupe d’une quinzaine de
jeunes saint-égrévois, âgés de
14 à 16 ans, afin de les faire
participer à la conception
de certaines parties du futur
équipement. Issus des différents
quartiers de la Ville, ces SaintEgrévois qui seront les premiers
utilisateurs du site sont invités
à déposer leur candidature au
Pôle Jeunesse. n
Le service minimum,
comment ça marche ?
M
is en place par le Ministère
de l’Education Nationale
au premier semestre 2007, la
Ville doit assurer un service
minimum d’accueil pour les
écoles publiques maternelles
et élémentaires en cas de grève
des personnels enseignants dudit ministère. Concrètement,
quand 25% des effectifs d’un
groupe scolaire se déclarent
grévistes, ce sont des personnels de la Ville qui doivent
être mobilisés pour organiser
un accueil dans les locaux des
écoles. Pas question ici de
remplacer les enseignants dans
leur fonction de transmission
du savoir mais bel et bien de
fournir aux enfants un accueil
de qualité à Saint-Egrève. Ce
sont les agents qualifiés du
périscolaire et les ATSEM qui
assurent ce service en animant
Dépôt de candidature (du 12 au 26 mars) auprès de Baligh Ziat,
coordinateur du Pôle Jeunesse, permanences sur place le mercredi
toute la journée. 04 38 75 01 00 ou [email protected]
2 000 000e
ces journées et en garantissant
la sécurité des enfants. Attention, quand le taux de grévistes
est inférieur à 25 %, ce sont les
services de l’Etat qui s’occupent
l’accueil des enfants concernés
dans l’enceinte de l’école. n
C’est le budget qui est consacré à la construction de
ce bâtiment qui s’adressera en priorité aux
48h à l’ava nce du
DE LA I : le mai re doit être info rmé
tion
12-25 ans mais qui bien évidemment n’exclura pourcentage de grévistes de l’éduca nationale afin de
eil min imu m
pas les autres Saint-Egrévois pouvoir préparer la mise en œuvre de cet accu
Saint-Egrève Le journal - Mars 2012
4
les actualités ❘
Des jardins partagés poussent à l’Hôpital
C’
est un projet original qui a
germé entre la Maison des
Solidarités et des Familles et la
Maison des Usagers du Centre
Hospitalier Alpes-Isère. L’idée
est de permettre à des personnes confrontées à une situation financière difficile ou de solitude ainsi qu’à des patients du
CHAI en dehors de leur programme de soin de s’organiser
pour créer un jardin potager.
Après quelques mois de travail conjoint entre le CCAS,
l’Hôpital et l’association Vivre
Ensemble le Handicap Psychique (VELHP), l’idée a pris
racine et un terrain de 2000 m2
est actuellement en cours de
préparation dans l’enceinte de
l’Hôpital afin d’accueillir les premiers jardiniers dès avril 2012.
“Le service des espaces verts du
Centre Hospitalier a défriché le
terrain, enlevé les arbustes.
Des jardins partagés : un projet solidaire
Le centre technique municipal
devrait très bientôt labourer la terre
pour permettre la mise en place
de ce jardin collectif”, explique
Virginie Guiol, coordinatrice de
la MSF qui suit ce projet pour
le compte du CCAS de la Ville.
“C’est un projet partenarial. L’hôpital fournit le terrain, à charge au
CCAS d’acheter l’outillage et VELHP,
une association qui s’occupe de
patients stabilisés prend en charge
les semis. Un jardin partagé est un
lieu propice aux rencontres mais
aussi au développement d’activités
annexes comme des ateliers cuisine, des repas ou des animations
festives”.
Mêlant activité de loisir et production alimentaire, ces jardins
seront dans un premier temps
ouverts à un groupe d’une quinzaine de personnes qui devront
s’organiser ensemble avec le
soutien de bénévoles... n
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So lid ari tés et de s Fa mi
ont été consacrés à la rénovation de la Maison
des Solidarités et des Familles qui a ouvert ses
portes en 2010.
Une touche d’art nouveau à la MSF
P
artant du constat que
l’entrée permettant d’accéder directement aux sous-sols
de la MSF était un peu “tristounette”, les responsables du
site ont eu l’idée d’en confier la
décoration... aux Saint-Egrévois.
Ainsi, les utilisateurs du site et
tous les habitants de la ville
sont invités à participer à un
projet de création artistique
original autour du Patchwork.
En effet, sous la direction de la
plasticienne Mireille Arbellot,
les personnes qui se seront
inscrites à cette initiative pourront peindre des carrés de 80
centimètres sur 80 aux motifs
inspirés de l’art nouveau. Des
ateliers de conception (le 29
mars et 5 avril pour les adultes
et les 10 et 11 avril pour tous à
partir de 10 ans) permettront à
chacun des participants de préparer sa partie de cette œuvre
collective dont la réalisation se
finalisera entre le 12 et le 14
avril si la météo le veut bien... n
Pratique : initiative ouverte à tous, inscription obligatoire auprès
de la MSF : 04 76 56 05 40
30 carrés formeront le patchwork qui sera peint
sur une des façades de la MSF.
5
❘ les actualités
La MFR veut s’ouvrir à l’Europe
S
itué sur le Parc de Vence et
principalement tourné vers
les métiers de la maintenance,
le Centre de Formation des
Maisons Familiales Rurales
n’est pas à court de projets. En
effet, la structure associative
qui dispense déjà à 150 élèves
des formations organisées en
trois filières (Maintenance industrielle, Maintenance informatique et réseaux et Maintenance énergétique) préparant
aux diplômes de Bac Pro et
de BTS spécialisé, ambitionne
aujourd’hui de prendre une dimension européenne. Comme
l’explique, Brahim Chelihi, le
directeur du centre, “les deux
premières phases d’évolution de
la Maison de la Maintenance
concernant son assise et l’acquis
des outils permettant de vivre
des projets ont été validés. Il est
nécessaire de passer un nouveau
cap dans l’évolution du Centre”
en visant un projet à dimension européenne. “Nous voulons
faire en sorte que la Maison de
la Maintenance devienne en 2015
la Maison européenne de la Maintenance. Nous voulons à terme
des formations à Saint-Egrève
avec des étrangers”, continue le
directeur dont l’équipe travaille
“sur un projet éducatif dont l’axe
stratégique est la citoyenneté européenne”.
Concrètement, cette volonté
d’ouverture se matérialise au
travers de contacts et de réunions de travail avec les réseaux
MFR à Barcelone, entre éducateurs et chefs d’entreprise pour
des formations essentiellement
sur la “Maintenance énergétique”. Afin de faciliter les
échanges, des cours de langues
sont aussi au programme.
Affaire à suivre ! n
Le directeur Brahim Chelihi, évoque la devise de la MFR :
“Apprendre le métier de vivre”
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mardi 6 mars une soirée d’information sur les métiers
6-03 La MEEN proposeduletram.
Un bon moyen de préparer l’arrivée de la ligne E.
AIAD, l’informatique pratique
U
ne main secourable. C’est ce
qu’apporte depuis un peu plus de
deux ans Philippe Descatoire à ceux
dont le disque dur a lâché ou dont
le système informatique part à la
dérive. Après des études de bio
géographie “de phytosociologie plus
exactement” le Saint-Egrévois venu
du Nord se reconvertit dans le développement logiciel. Après quelques
années en tant que chef de projet
chez HP puis quelques années de
collaboration avec une société locale
Depuis août dernier, AIAD a installé son atelier
au centre commercial Barnave
de maintenance informatique, il se lance
dans l’aventure en solo. “J’ai longtemps
porté le projet de développer ma propre
structure. Je me suis lancé il y a 2 ans en
créant AIAD ce qui me permet de travailler
comme je l’entends notamment avec des
associations”. Maintenance, dépannage,
vente de matériel mais aussi formations,
récupération de données perdues... Philippe Descatoire a plusieurs cordes à son
arc et s’efforce de réagir sur site dans les
24 à 48h suivant l’appel au secours de ses
clients. n
En savoir plus : www.aiad-services.com / 09 77 78 62 68
6
les actualités ❘
Zapping du mois
février
Samedi
4
Les bons chiffres
de la gendarmerie
L
es statistiques publiées par
le Ministère de l’Intérieur
sont l’occasion de savoir précisément ce qu’il s’est passé à
Saint-Egrève. En 2011, il apparaît que la délinquance générale
a connu une baisse de 31,42%
par rapport à 2010 tandis que
la délinquance de proximité
chutait, elle, de 42,29%. Même
s’ils sont en baisse les deux
points noirs que sont les cambriolages (-23%) et les vols à la
roulotte (-74%) sont toujours
une des priorités des hommes
en bleu. Toutefois pendant cette
période, la gendarmerie a aussi
Visite polaire !
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enregistré une augmentation
sensible des “atteintes volontaires à l’intégrité physique”
(+18,64%) s’expliquant par une
série de vols à l’arraché ainsi
qu’une hausse des vols à main
armée (+150%, ce qui représente cinq faits en 2011 contre
deux en 2010).
D’après le Capitaine Oger,
l’objectif de la brigade pour
2012 est donc de maintenir
à la baisse la délinquance
d’appropriation en accentuant
“la présence dans divers secteurs
sensibles” en étroite collaboration avec la Police Municipale. n
C’est le budget total consacré en 2012
pour la mise en place d’un système de vidéoprotection
Des friches défrichées
A
lors qu’en 2009, la crise économique transformait quasiment du jour au lendemain
quelques 15 000 m2 de bâtiments en friches industrielles,
le site de la rue du Lac connaît
actuellement une impressionnante reconversion. Pour attirer de nouveaux locataires dans
ces bâtiments vides, “on a fait
du clef en mains” explique Olivier Sériès, Directeur Général
et cheville ouvrière de cet ambitieux projet de revitalisation.
“Avec la physionomie du site et sa
situation privilégiée dans l’agglomération, notre capacité à adapter les anciens bâtiments industriels aux attentes des nouvelles
entreprises explique notre attractivité” continue l’entrepreneur en
appréciant les derniers préparatifs qui précèdent l’emménagement de Roche Diagnostics (au
Derniers préparatifs avant l’emménagement de Roche Diagnostics
liers de maintenance dans des
locaux entièrement rénovés et
adaptés. Un effort tout particulier a été apporté à la qualité des rénovations puisque les
différents bâtiments ont bénéficié d’isolation intérieure voire
extérieure.
Particulièrement
soigné, le volet environnemen-
début du mois de mars NDLR).
A l’instar de cette entreprise
médicale qui vient installer son
pôle logistique dans des locaux de 2 800 m2, Tyco electronics Idento a pris ses quartiers
saint-égrévois en août dernier
tandis que les cars VFD doivent
en avril y déménager leurs ate-
7
tal de la réhabilitation du site a
de plus été un atout pour améliorer encore son attractivité.
“L’utilisation systématique du bois
pour créer les espaces bureaux et
les salles de formation permet en
plus d’offrir une modularité très
intéressante des bâtiments” se félicite Olivier Sériès. n
❘ les actualités
Ironman est Saint-Egrévois
R
du sport l’a conduit a participer
à de nombreuses compétitions
dont le fameux “Ironman”, une
épreuve qui comprend 3,8 km
de nage, 180 de vélo et 42 de
course à pied. En 2011, le triathlète a participé à des épreuves
variées sous l’égide de l’union
départementale des SapeursPompiers de l’Isère, au championnat du monde à Barcelone
et au championnat de France
des Sapeurs-Pompiers où il
termine deuxième par équipe.
Le virus de l’effort, Romuald l’a
contracté à 8 ans, âge auquel
il adhère au groupement des
Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP)
omuald
Granade a une
double vie. A 38 ans, SapeurPompier professionnel au
centre de secours, il est aussi...
Ironman ! Et ça, ce n’est pas du
cinéma ! “J’ai une vie sportive
dans ma profession et une vie
sportive dans mon club”
lâche avec un grand
sourire le Sergentchef qui, quand il
ne court pas
pour venir en
aide aux personnes, pratique le triathlon au Fontanil.
Cette extrême passion
Concilier travail, sport et famille, n’est pas chose aisée et “cela
demande beaucoup d’organisation et surtout une cellule familiale qui
accepte ce style de vie avec ses contraintes”
Décès du Docteur Roibet
Le basket à tous bonds !
C’
est avec tristesse que
Saint-Egrève a appris le décès du médecin saint-égrévois
Michel Roibet le 9 janvier dernier. Médecin commandant des
Sapeurs-Pompiers de SaintEgrève après avoir été instructeur à la Croix rouge, il fut
une des pièces maîtresses du
jumelage avec Karben. Sportif accompli, passionné de ski,
de cyclisme et de handball il a
notamment rallié en solitaire
Saint-Egrève à Karben en vélo
et mis en place la section hand
de l’USSE avant de l’accompagner jusqu’aux sommets du
Championnat de France. Figure incontournable de l’USSE,
il y a été médecin omnisport
Présidée par Gaelle Grall, la section basket-ball de l’USSE compte 180
licenciés répartis en douze équipes. Dans le club, l’accent est mis sur la
formation avec notamment une école de basket chez les mini-poussins,
qui attire 19 enfants. Une relève émerge depuis quelques années, en
particulier chez les minimes qui évoluent au niveau régional et qui
joueront prochainement pour une seconde place de poule.Cette année,
l’équipe Junior qui joue en élite de championnat régional se prépare à
entamer les “play-off “ durant lesquels les Saint-Egrévois espèrent même
créer la surprise... Parmi les bons résultats du club on peut aussi citer
pêle-mêle ceux de l’équipe cadette France (en entente pour trois ans avec
La Tronche-Eybens jusqu’à la fin de la saison), ceux des Seniors garçons et
filles... Trésorière de la section Marie-José Perrot affirme que “le club a du
potentiel et on dit de nous que nous sommes un club familial...
Mais, nous avons aussi l’ambition de recruter plusieurs éléments
pour certaines équipes en Régionale.”
Zapping du mois
à Saint-Egrève. Et jusqu’à 16
ans il s’y entraîne au quotidien.
“J’y apprends le goût de l’effort,
de la compétition, de la course
à pied, de la natation”. Pompier
volontaire jusqu’à 19 ans, il
intègre le centre de secours de
Seyssinet en tant que professionnel après cinq ans d’armée
à Paris. Plongeur secouriste, il
rentre enfin au “bercail” saintégrévois où s’épanouit pleinement sa passion pour le sport
“grâce à un centre de secours
comme celui de Saint-Egrève,
très dynamique d’un point de vue
sportif, avec une pratique de deux
heures de sport par jour dans le
cursus professionnel”. n
février
Mardi
28
où il a soigné d’innombrables
athlètes. La Municipalité se
joint à la douleur de sa famille
et de ses proches.n
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les actualités ❘
Zapping du mois
Des zones bleues pour une
meilleure accessibilité
février
Lundi
13
Depuis 2009, des places de stationnement en “zone bleue” se
développent à Saint-Egrève. Initialement implantés aux abords de
la nouvelle poste, ces parkings gratuits mais accessibles pour un
temps limité permettent de faciliter l’accès du site aux clients.
Six nouvelles places en zone bleue vont prochainement être
installées rue des Mails au plus près de l’Hôtel de Ville et le
stationnement y sera réglementé de 8h30 à 12h et de 14h à 19h
(sauf les dimanches et jours fériés). Le parking municipal de la rue
de l’Isère va lui aussi être mis en zone bleue temporaire le temps
des chantiers prévus sur le secteur du Pont-de-Vence et les
commerçants de la place Saint-Christophe ont même demandé à
la Ville d’aménager de tels stationnements près de leurs magasins.
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Pont-de-Vence.
C’est le nombre de chantiers sur lesquels
travaillent actuellement le SMTC le long de la
RD 1075 afin de préparer l’arrivée du Tram E.
Fiancey, Pont-de-Vence et Saint-Robert
sont directement concernés.
Vers un nouvel Hôpital
FONTAINE : dans le parc Barnave, le service des
espaces verts procède à des travaux d’amélioration
du cheminement piéton en bordure duquel sera installée
une fontaine d’eau potable
Les deux premiers bâtiments d’une rénovation en profondeur
L
es deux nouveaux pavillons
inaugurés en septembre
2010 par le Centre Hospitalier
Alpes-Isère peuvent être considérés comme les premières
pierres du “nouvel hôpital”.
Un concours d’architecture
concernant la réalisation de
nouvelles unités de soin se
termine actuellement et la
construction de ces bâtiments
à venir devrait commencer dès
la fin 2012. Au final, 75 millions
d’euros d’investissement vont
être consacrés exclusivement à
ce projet de reconstruction qui
devrait se terminer en 2017.
A cette date, l’hôpital devrait
pouvoir compter 12 unités de
soin dont huit dédiées à la psychiatrie générale. S’il est encore
9
trop tôt pour savoir exactement
à quoi ressembleront les futurs
bâtiments du site, il existe toutefois un schéma directeur qui
donne les grandes lignes de ce
projet d’envergure. Il permettra
notamment la mise en place
d’un plateau technique/APEX
d’environ 2 600 m2 pour un coût
de 4 800 000€, de trois pôles
de psychiatrie de l’adulte (dont
deux comptant chacun quatre
unités de 25 lits repartis sur
près de 12 000 m2 de bâtiment)
de 3 800 m2 de zone logistique,
d’un secteur réservé à la filière
des Troubles Envahissants du
Développement de 5 000m2.
Mais si ces équipements
seront flambant neufs, l’âme
des lieux devrait aussi être
préservée puisque la perspective historique en front de
rue et notamment Tosquelle,
Administration et Esquirolles,
les bâtiments emblématiques
du site, continueront à garder la
personnalité des lieux. n
❘ la Ville
Développement durable
Ca c’est fait !
C’est du concret !
Le développement durable, c’est concret vous dit-on ! La preuve,
dans ce cadre des lettres de mission qui leur ont été confiées, les
membres du Conseil de l’Agenda 21 ont notamment mené une
réflexion poussée sur la mise en place d’instances participatives.
Résultat concret : Les Conseils des Habitants viennent de
prendre leur fonction. Ces mêmes membres du Conseil de
l’Agenda 21 ont aussi été invités à réfléchir sur les moyens de
sensibiliser les particuliers aux techniques douces de jardinage. Et
là aussi, l’idée s’est concrétisée via l’élaboration et la réalisation
d’une charte des jardiniers mise en place en 2011 et distribuée
à tous les horticulteurs amateurs de la Ville. Mise en place de la
semaine de sensibilisation aux handicaps, travail sur des sujets
comme l’énergie ou encore les déplacements... L’engagement
des citoyens de la Ville en matière de développement durable se
concrétise dans de nombreux projets.
Et ce n’est que le commencement.
Une conférence donnée lors de la dernière
Semaine du développement durable
Du 29 mars au 5 avril, Saint-Egrève
participera à la Semaine Nationale du
Développement Durable. L’occasion de
rappeler que le développement durable
c’est du concret !
N’
en déplaise aux esprits chagrins, à Saint-Egrève, le développement durable va bien au
delà des belles paroles... En effet, depuis l’adoption de son
Agenda 21, la Ville a compris
que c’est à travers de petites
actions que l’on donne corps
aux grands principes. Ainsi, depuis 2006, les Saint-Egrévois
sont associés à une foule de
projets d’importance variable
mais qui ont tous en commun
de rendre concrètes des notions parfois abstraites, de protection de l’environnement, de
gouvernance, d’économie soutenable et de solidarité.
Du concret nom de nom !
Préservation des parcs et des espaces verts, mise en place d’instances participatives comme le
Conseil de l’Agenda 21 ou les
Conseils des Habitants, insertion professionnelle des personnes non qualifiées en mettant notamment une clause
sociale dans le cadre des marSaint-Egrève Le journal - Mars 2012
88%
des Saint-Egrévois estiment
que l’engagement de la Ville pour le
développement durable est utile.
(source : enquête de perception de l’action municipale menée du 22
novembre au 2 décembre 2011 auprès de 601 personnes)
chés de travaux publics, incitation à la mise en place d’une
alimentation bio ou locale dans
les cantines... Les efforts de la
Ville en matière de développement durable sont visibles dans
chacune de ses actions. La semaine nationale dédiée à cette
thématique est justement l’occasion pour tous de vérifier que
“le développement durable, c’est
chaque jour plus concret”.
“Durant la Semaine du Développement Durable à Saint-Egrève,
la Ville et ses partenaires proposent cette année de découvrir
de manière concrète, ludique et
conviviale des gestes et des actions quotidiennes en faveur du
développement durable au travers d’ateliers pratiques, de conférences, de projections de films...”
explique Fabien Scarabelli, chargé de mission à la Ville de SaintEgrève qui a travaillé à l’élaboration du programme de cette
semaine en collaboration avec
les membres du Conseil de
l’Agenda 21. n
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vie quotidienne
Municipal...
la Ville ❘
Bourse aux plantes sur le marché
de la Monta
S
amedi 31 mars de 9h à 12h, Place Pompée,
l’Union de Quartier de la Monta et la Ville
proposent de participer à la seconde édition
de la bourse aux plantes. La règle du jeu est
très simple : il suffit aux amateurs de jardinage
d’apporter leurs plants, graines et autres
bulbes et de les échanger gratuitement avec
d’autres. A cette occasion, la Ville invite les
Saint-Egrévois à devenir des jardiniers
éco-responsables en signant la charte
“Jardinons autrement à Saint-Egrève”. n
3
C’est le nombre d’années durant
lesquelles l’artiste brésilien Vik Muniz
a suivi et photographié les ramasseurs de
déchets recyclables qui travaillent dans la
plus grande décharge du monde. De ce projet
artistique un peu fou est né le documentaire
“Waste-Land” à découvrir le mardi 3 avril à
20h30 à La Vence Scène (projection gratuite
suivie d’un débat avec les membres de
l’association Grenoble-Gounghin)
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Fa mi lia le su it la pro jec
Et si on éco-consommait ?
L’éco-consommation qu’est-ce que c’est que cette bête là ? Et bien, c’est tout simplement
une consommation qui prend en compte les aspects écologiques et sociaux.
P
arfois qualifiée de “consommaction”, l’éco-consommation essaie de s’appuyer sur
des critères objectifs comme la
traçabilité ou encore l’analyse
du cycle de vie d’un produit.
Bref, l’éco-consommation c’est
un engagement individuel qui
se manifeste par des actes
simples. Règle numéro un de
l’éco-consommation : éviter
d’acheter ce qu’on peut faire
soi-même ! En effet, plutôt
que d’acquérir à prix d’or
des produits manufacturés à l’autre bout
du monde et dont les
coûts du marketing et
du suremballage font
encore grimper la
facture.
Il est souvent plus amusant
de fabriquer quelque chose
soi-même. C’est pour cela
qu’en partenariat avec l’Agence
Locale de l’Énergie et du Climat
(ALEC), deux ateliers spéciale-
ment dédiés au “fait-maison”
sont proposés à la Maison
des Solidarités et des Familles.
Alors hop ! On se retrousse les
manches et on file le jeudi 29
mars, de 18h à 20h, apprendre
à fabriquer soi-même ses
produits “de cosmétiques
naturels”.
Au programme : deux
heures
d’échanges
et
d’atelier pratique au terme
desquelles les participants
repartiront avec des
connaissances utiles et
facilement reproductibles à
la maison... et leurs propres
produits cosmétiques ! En effet,
tout aussi efficaces que ceux
vendus dans le commerce,
ces produits “faits main” permettent de faire des économies
et de limiter les impacts sur la
santé et sur l’environnement de
son ménage !
Ménage qu’il sera désormais
possible de faire en utilisant les
produits “faits maison” présentés lors de l’atelier proposé le 5
avril de 18h à 20h. n
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11
sommaire du dossier
dossier
12
Logements
Principal poste de dépense dans le
budget des ménages, le logement fait
partie des principales préoccupations
des Français et les Saint-Egrévois
ne dérogent pas à la règle.
Accroissement de la population,
contrainte foncière, la situation
locale impose à Saint-Egrève
d’augmenter raisonnablement son
offre de logements afin de satisfaire
les besoins des Saint-Egrévois en
la matière. Bien évidemment cette
croissance maîtrisée doit se faire
de manière raisonnée. A la vue des
récents projets d’aménagement
qui fleurissent sur la commune, il
semblerait que la ville négocie en
douceur et de manière cohérente sa
croissance... Visite guidée dans une
ville en mutation.
❚ page 13
Saint-Egrève construit pour demain
❚ page 14
3 questions à Emmanuel Roux
❚ page 15
La Gare : un quartier d’avenir
Saint-Egrève
construit pour demain
A
vec ses parcs aérés, ses
équipements sportifs bichonnés, ses services publics développés et sa situation géographique privilégiée au
sein d’une agglomération dynamique, Saint-Egrève, c’est une
“qualité de Ville”. Sans tomber
dans le cliché de la carte postale idyllique, la commune est
attractive. Non seulement les
Saint-Egrévois de fraîche date
souhaitent le rester, mais de
plus, nombreux sont ceux qui
aspirent s’installer au pied du
Néron afin de profiter d’un
cadre de vie hors pair. Pour ce
faire, la condition sine qua non
est qu’il y ait suffisamment de
logements pour tous. Et cela, ce
n’est pas gagné.
En effet, en comparant la répartition de la taille des ménages
et la répartition de celle des
logements, il est possible de
constater que la commune
62%
compte trop peu de logements
de petite taille au regard de la
proportion de petits ménages
dans sa population, traduisant
une certaine sous-occupation
des logements. Ainsi, d’après
le Plan Local d’Urbanisme
“moins de 10% des logements
comptent 2 pièces ou moins alors
que les ménages de une à deux
personnes sont représentés à plus
de 60%” Conséquence logique :
il apparaît donc “nécessaire de
créer de nouveaux logements pour
accueillir les nouveaux venus”.
Multiplication
des projets
“En ce moment, plusieurs projets
très variés nous sont soumis”,
explique Yann Nguyen responsable du service urbanisme
de la Ville qui accompagne
les Saint-Egrévois dans leurs
démarches administratives lors
de leurs projets de construc-
c’est, à Saint-Egrève, la part de
logements collectifs par rapport
aux habitats individuels.
tion. Ce dernier n’a pas manqué
de constater que, depuis le PLU
révisé adopté en juin “les projets
d’aménagements de nouveaux
logements se multiplient à SaintEgrève et les plus visibles sont bien
évidemment ceux qui prévoient
la construction d’immeubles
d’habitation implantés en bordure
de la RD 1075”.En effet, alors
que l’ensemble “Vencéa” de
Cogédim qui compte 88 appartements - dont 35% destinés au
logement social - a été récemment présenté aux Saint-Egrévois, d’autres projets sont “dans
les tuyaux”. Très prochainement,
154 nouveaux appartements
devraient être créés le long
de l’axe de la future ligne E du
Tram.
L’accent
sur le logement social
Ainsi, au niveau du “Faubourg”
sur l’avenue du Général de
Gaulle, derrière le petit centre
commercial, un ancien bâtiment
municipal, aujourd’hui inoccupé,
va être détruit pour permettre
à Pluralis, le bailleur social, de
construire prochainement un
petit immeuble de 18 loge- •
13
Croissance
programmée
Dans le cadre du Contrat
d’Axe, signé le 14 mars 2011,
qui prévoit la densification
raisonnée de l’habitat le long de
l’axe du Tramway, Saint-Egrève
s’est engagée à créer quelques
570 nouveaux logements. Un
engagement, conforme au Plan
Local d’Urbanisme, qui aurait de
toutes façons été réalisé dans le
cadre du Programme Local pour
l’Habitat et du respect de la Loi
“SRU” imposant aux communes
20% de logements sociaux.
Réunion publique
d’information
Une présentation publique des
projets de logements du Faubourg
et de l’ex-maison Vicat portés par
Pluralis et soutenus par SaintEgrève est proposée le mercredi
21 mars à 19h30 en Mairie.
L’occasion de découvrir ces deux
projets qui vont permettre de
créer 46 logements locatifs aidés.
••
dossier
•••
ments. Comptant trois étages
et un attique, ce Bâtiment Basse
Consommation proposera un
T1, cinq T2, neuf T3 et trois T4 et
le programme s’accompagnera
de la mise en accessibilité de la
voirie permettant d’y accéder.
Les 14 appartements locatifs
sociaux de l’ex-maison Vicat,
située à l’angle de la rue de
la Gare et de l’Avenue du
Général de Gaulle doivent
pour leur part être prochainement détruits pour laisser
la possibilité à Pluralis de
reconstruire un ensemble de
28 appartements pour le moins
original. “L’immeuble vieillissait et
ne proposait plus des prestations
suffisantes à ses occupants” explique Frédérique Thonnérieux,
chargée de projet chez Pluralis.
“Nous avions le choix entre une
rénovation lourde et un projet plus
ambitieux de reconstruction. Nous
avons étudié la question avec la
ville de Saint-Egrève et avec l’Etat.
Or une conjonction de différents
facteurs tels que l’arrivée du Tram,
les contraintes du terrain dans le
cadre du PLU, les contraintes de
l’immeuble existant, le Grenelle de
l’environnement nous a amenés à
opter pour la solution consistant
à détruire les 14 logements
existants pour en reconstruire
28 mieux orientés, dans le cadre
d’un projet qui s’harmonise avec
la perspective de l’avenue du
Général de Gaulle”. Et en effet, le
projet de bâtiment BBC dessiné
par les architectes grenoblois
du cabinet Mur-mur donne un
bel exemple de reconstruction
de la ville sur la ville, le futur
immeuble proposera plus et
mieux que l’existant !
Mixité !
Thème cher au cœur de SaintEgrève, la mixité sociale n’est
pas un vain mot puisque 35%
des logements créés dans le
cadre de tous les programmes
collectifs doivent être réservés
au logement social. Mais la
mixité, c’est aussi celle des
formes de l’habitat. En effet,
en 2010 Nathalie Cabanne du
cabinet conseil Arche 5 qui
a accompagné la Ville durant
l’enrichissement de son PLU
expliquait qu’un “gros travail sur
une densification raisonnée” avait
été réalisé.
“Si la répartition des zones n’a
que peu évolué par rapport à
2006, les règles à l’intérieur des
zones elles-mêmes ont changé.
Par exemple, les limitations de
hauteur sont passées de un à deux
étages avec un niveau en retrait
dans les secteurs proches d’un
arrêt de tram” ce qui permet de
L’ex-maison Vicat
construire de petits ensemble
collectifs dans ces quartiers
sans pour autant en bouleverser
le fonctionnement. Sur ce plan,
le projet de Dauphilogis rue de
Visancourt (non loin de son
intersection avec l’avenue de La
Monta)est assez emblématique.
Petite opération bien intégrée
au cœur du quartier, le programme de 18 appartements
répartis sur deux bâtiments
comptant chacun deux étages
et d’un attique il devrait proposer six logements à la location
et douze à l’accession sociale à
la propriété. A deux pas de là,
sur la place Pompée, ce sont
17 appartements et des locaux
commerciaux qui vont être
construits très prochainement
dans le cadre de la requalifiquation du site...
Chez les particuliers
Ces thèmes de qualité de l’habitat, de densification raisonnée
et de mixité servent aussi de fil
directeur à d’autres projets qui,
s’ils en sont encore à un stade
précoce de leur développement devraient toutefois faire
questions à :
3
Emmanuel
Roux
Adjoint, en charge
du développement urbain,
délégué à l’urbanisme
Les projets immobiliers se multiplient. Comment expliquez vous cela ?
Plusieurs projets d’aménagement évoqués dans ce dossier “sortent” en effet dans un calendrier restreint. Il
y a plusieurs raisons à cela. La récente révision du PLU en est une, l’arrivée prochaine du Tram en est une
autre... Mais c’est avant tout pour répondre à des attentes fortes de la population que ces programmes
immobiliers ont été conçus soit par le secteur privé soit par les bailleurs sociaux.
Mais cette multiplication de logements ne va-t-elle pas bouleverser Saint-Egrève ?
C’est une évolution de la ville pas une révolution de son urbanisme. Nous sommes une partie intégrante de
l’agglomération et nous devons comme toutes les autres villes adapter les nouveaux logements aux besoins
et aux nouveaux modes de vie de ses habitants. Mais bien que soutenant une croissance raisonnée de la
ville l’équipe municipale est très attentive à la qualité de vie locale !
Tous les projets semblent concentrés le long de la RD 1075, cela ne va pas créer un déséquilibre sur cet axe très dense et le reste des quartiers de la ville ?
Il ne s’agit pas de bétonner l’avenue du Général de Gaulle au détriment de la qualité des aménagements
et des perspectives paysagères mais de permettre de créer du logement pour tous près du tram, des
équipements publics de proximité et des commerces dans un souci de renforcement de la qualité de vie. Et
c’est un objectif qui concerne les différents quartiers de Saint-Egrève et différents partenaires.
14
© Cabinet MUR MURS / PLURALIS
La future ex-maison Vicat
prochainement parler d’eux et
participer à dessiner la Ville de
demain.
Avec 37,8% de maisons individuelles souvent installées sur
“un parcellaire en lanière étroite”
pour reprendre les termes du
service urbanisme, Saint-Egrève
se développe aussi en dehors
des programmes immobiliers
de moyenne ou grande ampleur.
“Parmi les permis de construire
et déclarations de travaux que
nous instruisons, bon nombre sont
déposés par des particuliers qui
souhaitent bâtir leur maison ou
plus souvent l’agrandir”, explique
encore le responsable du
service urbanisme qui constate
que depuis les modifications
du PLU certains de ces projets
d’agrandissement “sont devenus
possibles grâce à l’évolution des
règles d’urbanisme. Ainsi, il est
désormais possible d’agrandir une
maison en limite de propriété”.
Ces évolutions donnent plus de
possibilités aux propriétaires
qui se saisissent de l’occasion
pour gagner une pièce dans
le cadre de leurs travaux de
rénovation. n
85
C’est le nombre total
de déclarations préalables de travaux
(50) et de permis de construire (35)
qui ont été déposés auprès du service
urbanisme de la Ville depuis juin 2011,
date du nouveau PLU.
Energie :
peut mieux faire...
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Si les constructions à venir ont en com
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de proposer un très bon bilan énergét
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date
principales
De ce fait, le
réglementation thermique de 1974.
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certes
très présent sur la commune possède
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une qualité thermique médiocre mais
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Cela
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l’intervention en isolation par l’extérie
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fait un parc privilégié pour mettre en
logement”
“outils d’optimisation énergétique du
thermique
tels que des programmes d’isolation
uis 2010,
des bâtiments par l’extérieur. Ainsi, dep
t-Egrève
cette démarche est engagée sur Sain
ramme
en partenariat avec la Métro via le prog
les
nt
Mur-mur qui accompagne financièreme
aux
trav
des
copropriétés souhaitant procéder à
d’amélioration de l’habitat...
En savoir + : www.la-metro.org
www.agenda21.saint-egreve.fr
La Gare : un quartier d’avenir
C
oncrétisation des principes
définis dans l’Agenda 21
de la commune qui a pour
ambition de placer le développement durable à la croisée
des sphères économiques,
environnementales et sociales,
le futur quartier durable de la
gare est une démarche globale
qui permettra dans les années
à venir de créer des logements
de qualité.
La démarche, lauréate de l’appel
à projet du Conseil régional
Rhône-Alpes pour la réalisation
d’éco-quartiers, reprend à son
compte les objectifs du PADD
et prévoit notamment de
renforcer la qualité du cadre
de vie. Mais elle a aussi pour
ambition d’explorer de nouvelles mobilités, de renforcer la
mixité fonctionnelle et sociale,
de transformer les contraintes
environnementales que sont la
gestion des eaux, le bruit ou le
climat en atouts pour le dessin
du futur quartier, de développer
les liens avec les polarités de
commerces, de services et
d’équipements et d’instaurer
une exigence de performance
énergétique à l’échelle du
quartier. n
15
❘ les loisirs
Patrimoine
Et pendant ce temps-là, la place Pompée
Aujourd’hui cœur de la Monta, la place Pompée vit actuellement une restructuration
en profondeur. La reconstruction de l’AFIPAEIM et la requalification programmée de
l’espace public sont autant d’occasion d’évoquer le passé de ce lieu d’avenir...
P
ar définition, une place
est une zone vide entre
des bâtiments. Mais quand
on regarde celle qui chaque
semaine accueille le marché
du quartier de la Monta avec
Anne-Marie Prat, le site s’emplit
de souvenirs et son histoire
envahit les moindres recoins de
ce lieu emblématique de SaintEgrève. En effet, avant d’être un
espace public où les riverains
se plaisent à faire leurs courses
deux fois par semaine, la place
appartenait à une famille
saint-égrévoise et a connu de
nombreux usages.
Naissance de la place
C’est pour perpétuer la mémoire d’un illustre Saint-Egrévois, et non pas en l’honneur du
général Romain, que la place a
reçu le nom de Pompée.
“Le terrain sur lequel est
aujourd’hui la place Pompée a été
donné à la Ville par sa veuve, ma
grand-tante, en 1930”, explique
Anne-Marie Prat. “Née PerrinBaillard elle avait épousé Jean
Pompée de vingt ans son aîné et
qui est mort en 1918.Veuve et sans
enfant, elle a fait don d’une partie
de son domaine à la Commune. Je
crois qu’elle s’entendait très bien
avec le maire de l’époque et que
c’était une manière pour elle de
perpétuer le souvenir du couple
Pompée”, explique Anne-Marie
Prat puisque c’est à la condition
expresse que la place porte le
nom de son défunt époux que
la place a été cédée à la Ville. Et
c’est ainsi que, sous le mandat
du Maire Marius Camet, SaintEgrève s’est enrichie de cette
parcelle d’un peu moins de
2000 m2.
En savoir plus
300 m2 de surfaces commerciales devraient être créés sur la future
place Pompée. Elles devraient permettre notamment l’implantation
d’un point “multiservices” qui viendra compléter l’offre commerciale du
secteur notamment proposée par le marché, qui se tient les mercredis
et les samedis.
Les souvenirs reviennent en
force à l’évocation de ces années
passées à La Monta, car, tout
comme sa mère et ses propres
enfants, Anne-Marie Prat a
habité sous le même toit que la
veuve qui vivait des rentes de la
fortune qu’avait bâtie son mari.
“Elle avait l’habitude de régulièrement faire des dons à des associations comme la Croix Rouge. Une
femme généreuse, mais avec un
caractère bien trempé, Madame
Pompée” se souvient amusée la
descendante.
Oui mais avant ?
“C’est à la fin du XIXe siècle, en
1893, que Jean Pompée s’est installé sur les rives du Canal des Usiniers et a repris la tannerie léguée
par son oncle. Cette manufacture
de cuir, qui s’étendait sur un
domaine immense, a fonctionné
jusqu’à la première Guerre Mondiale mais a cessé ses activités en
1918 à la mort de Jean” explique
encore Anne-Marie Prat. “Puis
c’est une scierie qui a occupé le
site. Après un incendie, les terrains
ont ensuite été loués en 1923 à la
compagnie des Tissages de Vizille.
16
Elle rachète les lieux en 1943
puis la soierie ferme ses portes à
son tour en 1963 et les terrains
sont vendus à l’AFIPAEIM qui s’y
installe”.
Et demain ?
La récente déconstruction de la
Maison de Jean et Anne-Marie
Pompée a d’ores et déjà donné
une nouvelle physionomie à la
place dont la redynamisation
est en cours.
En effet, alors que la bâtisse a
laissé la place qui va permettre
la réalisation d’un programme
mixte de locaux commerciaux
et de logements, la place ellemême va être redessinée et
valorisée afin de permettre
notamment au marché de se
restructurer et de devenir
encore plus attractif.
L’avenir de la Place Pompée
passe aussi par la mise en valeur
de son passé puisque le canal
des usiniers, jusqu’alors enterré,
a d’ores et déjà été remis au
jour et délimite désormais la
frontière entre l’AFIPAEIM et la
place elle-même. n
les loisirs ❘
Non elle ne veut pas chanter... mais peut-être !
I
Anne Baquet dans un spectacle inclassable
l faut être sacrément têtue
pour affirmer “Non, je ne veux
pas chanter” quand, comme
Anne Baquet, des auteurs tels
que François Morel, Juliette,
René de Obaldia, Anne Sylvestre, Victor Haïm, JeanJacques Sempé - le dessinateur
et tant d’autres ont accepté
pour elle d’écrire et d’être mis
en musique par des artistes tels
que Roland Vincent, le compositeur de Michel Delpech et de
Claude François par exemple,
François Rauber l’arrangeur
de Jacques Brel, Juliette Gréco
ou Anne Sylvestre… et bien
d’autres. Mais puisqu’elle vous
dit qu’elle ne veut pas chanter !
il à
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63
48
au 04 76 75
BRASLAVIE : le 6 avril prochain, L’Unisson annonce
un embarquement immédiat pour la Braslavie, un pays
imaginaire à découvrir via sa musique interprétée à
La Vence Scène par le département jazz du Conservatoire
Est-ce bien la peine de se
rendre le vendredi 16 mars à
La Vence Scène pour assister
au spectacle que la Soprano
donne à 20h30 dans le cadre du
Mois des Femmes ?
La réponse est bien évidemment un grand oui ! Car le petit
doigt de la rédaction du Journal
de Saint-Egrève (toujours bien
informé), s’autorise à penser
que la chanteuse va finalement
revenir sur sa décision et
devrait, accompagnée d’un
simple piano, interpréter une
ribambelle de créations originales et emporter son public au
fil de sa voix dans un univers ou
rire et larmes se côtoient... n
Les femmes
sur grand écran !
En avance de deux jours sur la Journée internationale
des droits des Femmes, le cinéma de La “Vence
Scène” en association avec le Centre de Planification
accueille une soirée ciné-débat exceptionnelle autour
du film, “La source des femmes” réalisé par Radu
Mihaileanu. La projection de ce long métrage, inspiré
de faits réels, est suivie d’un débat animé par Mathilde
Dubesset, historienne et présidente du Mouvement
Français pour le Planning Familial de l’Isère (MFPF38)
ainsi que par Mireille Baurens, Maîtresse de
conférences à l’IUFM de Lyon et des membres de
l’équipe du Centre de Planification.
Musique et lecture
au féminin !
F
emmes de lettres et femmes
de notes sont le samedi 10
mars conviées à la Bibliothèque
Barnave pour une soirée qui les
met à l’honneur. En effet, dès
17h30 à l’occasion du Mois des
Femmes, la Bibliothèque Municipale et L’Unisson en partenariat
avec l’association Elise ont mis
en place une soirée exclusivement consacrée aux femmes
compositrices et musiciennes.
Originalité de l’événement,
alors que les pièces musicales
évoquant l’œuvre de Mel Bonis,
Germaine Taillefer ou encore
Nadia et Lili Boulanger sont
interprétées, des textes littéraires ont été choisis et doivent
être lus par les bibliothécaires
et les membres d’Elise. n
Pour en savoir plus sur cet événement dont l’entrée est libre dans
la limite des places disponibles : www.bibliotheque.saint-egreve.fr
ou 04 76 75 40 63.
17
❘ les loisirs
Zapping du mois
Les Restos du Cœur
février
Mercredi
8
L
es 9 et 10 mars, les Restos
du Cœur organisent, avec
l’aide des étudiants de l’IUT 2
de Grenoble, une collecte dans
le centre commercial Carrefour
de Saint-Egrève. Ce projet est
réalisé par six étudiants du
département Techniques de
Commercialisation, en partenariat avec le centre de collecte
et de distribution de Grenoble
et avec l’aide de Brigitte Cotte,
responsable du site “Chorrier”.
Plus que jamais, une très forte
mobilisation de tous est attendue pour soutenir localement
cette collecte nationale. n
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76 94 90 59.
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En
agenda
de mars
Samedi 10 mars
Carnaval par l’Union
de quartier de Fiancey sur
la place Salvador Allende.
Défilé costumés, animation
et goûter partagé sont de la
fête. 15h.
Samedi 17 mars
Diaporama, “La Syrie
et la Jordanie” sont présentées au public par l’Union
de Quartier de Fiancey qui
propose une découverte photographique de ces pays dans
la salle polyvalente. 17h.
Bourse aux vêtements
organisée par l’Association
Familiale à l’Espace Robert
Fiat. De 9h30 à 12h30 et de
14h à 16h30.
Tél. 04 76 75 27 57
Samedi 24 mars
Natation, compétition avenir poussin à la piscine Tournesol.
Lundi 26 mars
Soirée Ciné Rencontre autour de L’enfant
de Kaboul de Barmak Akram
à La Vence Scène en partenariat avec le Collège Barnave
et l’Association Solidarité
Provence Afghanistan. 20h30
Renseignements : service
culturel, 04 76 56 53 63 ou
sur www.lavencescene.saintegreve.fr
SEANCE ANIMEE : le cinéma de La Vence Scène
propose le 14 mars à 15h une séance animée autour du film
Le Gruffalo dont la projection est suivie par une animation
“Monstrueuse” en partenariat avec la Bibliothèque
2
tem ps du Livre 201
RE NC ON TR E : à l’oc casi on du Prin
m qui vien t à
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eur s sain t-ég révo is
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la ren con tre de ses
ven dre di 30 mar s à 18h 30
70
c’est en moyenne le nombre de spectateurs qui se
sont déplacés pour chacune des six séances animées
spécialement programmées par le cinéma de La Vence
Scène durant les vacances d’hiver.
Cyclotourisme :
à la découverte
de la Chartreuse
A
vis aux amateurs d’efforts et
de contreforts ! La section
Cyclotourisme de l’USSE organise une randonnée sur ceux
de Chartreuse le jeudi 5 avril
prochain. En effet, l’association
invite tous les cyclistes épris de
paysages grandioses à découvrir
(ou à redécouvrir) les contreforts du massif montagneux
qui surplombe Saint-Egrève
en pédalant sur l’un des deux
parcours tracés pour l’occasion.
Ainsi, au départ de la Halle
Jean Balestas, les cyclotouristes
n’auront plus qu’à se laisser
guidés par les flèches pour
60 ou 80 km de bonheur. Un
ravitaillement sur le circuit et
une collation à l’arrivée sont
bien évidemment prévus pour
les courageux sportifs. n
En savoir plus : www.ussecyclo.org
18
les loisirs ❘
Urbi : une ville où il ne fait pas bon vivre
Dans la ville du Pouvoir, on vit bien, on travaille et on a des voisins, on lit le journal et on est d’accord avec le Pouvoir.
A
ttention : théâtre d’anticipation ! Avec Urbi, chapitre 3
donné les 23 et 24 mars à La
Vence Scène par La Troup’Ment,
les spectateurs sont invités
à découvrir un fantasme de
ville futuriste pour le moins
angoissante. En effet, dans cette
cité plantée au beau milieu
d’un monde apocalyptique, une
menace plane : les Cadrieux,
ennemis invisibles, chercheraient à s’infiltrer, ce qui a pour
effet de créer une méfiance
généralisée parmi les habitants
de cette cité sans nom. Dans
cette ambiance paranoïaque à
souhait, une exécution som-
maire vient bouleverser la vie
de l’immeuble FR-72-GF.
Une fois de plus, dans cette
nouvelle mise en scène de
Sébastien Géraci la troupe de
théâtre contemporain explore à
nouveau les méandres des relations humaines en revisitant un
texte de Marine Auriol dont la
NOUV ELLE PRES IDEN TE : Renée La Rizza a pris
saga théâtrale “Les Chroniques
du Grand Mouvement” a reçu
différentes aides et prix d’écriture comme le Beaumarchais et
dont le premier chapitre “Zig
et More” est traduit en anglais,
allemand et roumain dans le
cadre du programme TRAMES
(Comédie de Saint-Etienne). n
Réservations : 04 38 12 85 19
cette
la préside nce du Club Rencon tre Loisirs de Prédieu . Bienve nue à
e
âge...
retraité e qui entend bien redyna miser le club du 3
le temps
lire
Secteur adulte
Le Coeur régulier / Olivier Adam. - Editions de
l’Olivier.
Le Cœur régulier met en scène
Sarah, jeune femme au point de
bascule, à ce moment de la vie où
tout peut s’effondrer. Olivier Adam se
glisse dans sa peau. Comme tous ses
personnages, Sarah est en fuite, elle
se sauve pour se sauver, elle est venue
au Japon, “le cœur en cavale”, sur les
traces de son frère, mort quatre mois
plus tôt dans un accident de voiture,
peut-être suicidaire.
Secteur jeunesse
Philomène et les ogres lu par
Jean-Pierre Marielle et Agathe
Natanson / Arnaud Delalande, ill. :
Charles Dutertre, Musique: David
Chaillou. - Gallimard jeunesse
(Giboulées)
Frissons garantis avec l’histoire de cette
gamine prise au piège de la maison
d’un ogre... avant de l’être de sa propre
métamorphose en ogresse !
Deux expos
à découvrir en Mairie
U
ne fois de plus le programme
des expositions du mois
de mars est bien chargé à
Saint-Egrève. En effet, deux
événements se suivent dans
les salons de l’Hôtel de Ville
qui du 7 au 17 mars reçoivent
l’exposition collective “Rêve et
Révolution”, qui propose de
découvrir les gravures réalisées
par les artistes de l’Atelier de
Création et de Développement
Artistique de Saint-Egrève.
Pour ceux qui souhaiteraient
rencontrer l’ensemble des
contributeurs à cet événement,
un vernissage est prévu le mardi
6 mars à 18h30. Puis, du 28 mars
au 7 avril, place aux œuvres
réalisées par les membres
de l’association Culture et
Détente qui invite les SaintEgrévois à se plonger dans leur
“Eau en couleur” ! Là aussi un
vernissage est programmé le 5
avril à 18h30. n
19
info
pratique
ACCUEIL MAIRIE
36, av du Général de Gaulle 04 76 56 53 00
Lundi, mardi, mercredi et vendredi : de 8h30 à 12h15 et de 13h30
à 17h15 (fermeture des portes de l’Hôtel de Ville et accueil standard
jusqu’à 18h30 sauf le vendredi fermeture à 17h15). Jeudi : de 8h30 à
12h15 et de 13h30 à 19h30 (horaires élargis le soir jusqu’à 19h30
pour l’Etat Civil, l’Urbanisme, le Scolaire, la Culture, le Cabinet du Maire
et la Régie Municipale de l’eau et après prise de rendez-vous préalable)
Formalités administratives :
04 76 56 53 01
Lundi, mardi, mercredi, vendredi 8h30-12h15 et 13h30-17h15 et le
jeudi 8h30-12h15 et 13h30-19h30
Archives municipales : 04 76 56 53 04
04 76 56 53 05
CCAS : lundi, mardi, vendredi 13h30-17h15 - mercredi et jeudi 8h30-12h15.
Action sociale et logement sur RDV. Personnes Agées permanence
lundi après-midi et jeudi matin ou sur RDV
Permanence des élus :
04 76 56 53 41
Cabinet du Maire : Catherine Kamowski, sur RDV
Pierre Ribeaud, Conseiller général, sur RDV : 04 76 00 37 22
François Brottes, Député :
04 76 92 18 96
RDV le 1er vendredi de chaque mois 14h30-16h30 en mairie
Permanence Juridique : Maître Martin jeudi 1er mars de 17h à
19h30 et mercredi 21 mars de 16h à 18h30 sur rendez-vous.
Point écoute intercommunal : 04 38 86 45 31
Centre de planification et d’éducation familiale : 04 76 75 33 04
2 rue du 19 mars 1962.
Mardi et mercredi de 13h30 à 19h, jeudi et vendredi de 13h30 à 17h
ou sur rendez-vous en dehors de ces horaires.
PHARMACIES DE GARDE
17 ou 04 76 75 30 93
04 72 11 69 11
04 76 56 00 18
04 76 22 22 22
0 810 433 038
0 810 333 338
SANTÉ
Allosécu : SIDA Info Services (n°vert) : Ambulance VSL : Cliniques Vétérinaires
du Néron (Dr Moriceau et Moutard) : de Fiancey (Dr Eckert) : 0820 900 900
0800 840 800
04 76 75 34 04
04 76 04 84 69
04 76 75 32 84
Le samedi après-midi, le dimanche matin de 10h à 12h30, les jours fériés de
10h à 12h30, le lundi matin, de 9h à 12h, et tous les soirs (sauf le dimanche)
de 19h à 20h.
En dehors de ces heures, pour les urgences, serveur vocal : 3915
Du 03/03 au 09/03 : pharmacie de La Monta
11 rue de la Monta
Du 10/03 au 16/03 : pharmacie du Fontanil
rue du Moulin, Le Fontanil
Du 17/03 au 23/03 : pharmacie de Prédieu
Du 24/03 au 30/03 : pharmacie Chalier
domaine Barnave,
Du 31/03 au 06/04 : pharmacie Brossier Cohen
121C avenue Général Leclerc
04 76 75 60 69
04 76 75 51 48
04 76 75 31 67
04 76 75 43 42
04 76 75 49 33
SERVICES PUBLICS
MEEN :
04 76 13 18 05
4 av. Général de Gaulle. Permanence accueil information et orientation (PAIO) atelier de recherche d’emploi, Point Info Jeunesse
La Poste : 63, av. du Général de Gaulle 3631
Lundi, mardi, mercredi, vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h, jeudi
de 9h à 12h30 et de 14h30 à 18h et le samedi de 9h à 12h.
clic
04 76 28 65 24
SNCF Saint-Egrève : 1, rue des Bonnais
Du lundi au vendredi, 10h-13h et 14h-18h, samedi 8h45-12h15.
04 76 75 32 79
Trésorerie Principale : EDF-GDF : 0810 875 306
La Métro : Régie Assainissement : Collecte des ordures ménagères :
Déchèterie : 45, rue du Pont Noir
Du lundi au samedi, 9h-11h45 et 14h-17h45.
04 76 12 29 35
04 76 59 58 17
0800 500 027
0800 500 027
Régie municipale des eaux : 04 76 56 53 00
SERVICES
Radio Taxi banlieue : 04 76 54 17 18
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pratique
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Architecte : Sur RDV en mairie
04 76 56 53 17
Ecrivains Publics : 2e et 4e mardi du mois, 9h-11h.
Sécurité Sociale : en mairie les mercredis 14h-16h
CRAM : 04 72 91 90 83
Tous les 1er lundis du mois 9h-12h ou sur RDV en mairie
Médiation : Edouard Tournier, conciliateur de Justice 04 76 56 53 00
les 1er jeudis du mois, 14h-17h sur RDV en mairie
SÉCURITÉ-URGENCES
Gendarmerie : 12 rue des Peupliers
Centre antipoisons Lyon : Centre de secours : 2, rue de Planfay Secours en montagne, Isère : Urgence Gaz : Urgence électricité : petites
annonces
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Ecrire en lettres majuscules, une lettre par case. Cochez la rubrique choisie :
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DIVERS
A renvoyer avant le 10 de chaque mois pour une parution le mois suivant : Hôtel de ville - service communication - BP 120 - 38521 Saint-Egrève
* merci de joindre un justificatif de domicile avec votre demande
Groupe
Groupe
écologie, solidarité, démocratie
Groupe
Au cœur de Saint-Egrève
Piscine : le projet prend l’eau
Le projet “d’espace aquatique” intercommunal
Parlons clair : Une piscine publique avec
tous et pour tous !
Nous avons la chance de bénéficier de deux
piscines à Saint Egrève. La piscine Tournesol,
construite en 1976, gérée par le syndicat intercommunal (SIVOM), est aujourd’hui en fin de vie.
La piscine des Mails ne fonctionne qu’en été. Elles
ont très bien rempli leur rôle pour l’apprentissage
de la natation par les scolaires, pour les clubs
sportifs et pour tous ceux, jeunes et anciens, qui
viennent y trouver le plaisir de nager, de s’amuser
et de se rafraîchir en période chaude. Le moment
est venu d’en envisager le renouvellement, un
constat largement partagé par les Saint Egrèvois.
Depuis longtemps, nous avons demandé qu’une
réflexion associant les habitants des communes
concernées, des élus et des professionnels, ait lieu
sur des projets importants comme celui-ci. Il s’agit
d’un investissement lourd qui ne sera pas payé sur
la part communale des impôts locaux, mais sur
la part “syndicat de communes”, qui représente
environ 12% de la taxe d’habitation et 9% de la
taxe foncière. Son coût devrait représenter de 4 à
7 ans du budget d’investissement du SIVOM.
De nombreuses questions méritaient un débat
entre élus, spécialistes et habitants. Quel type
d’équipement pour maintenir un prix abordable
et offrir une bonne prestation? Entièrement
fermé, ouvrable comme la piscine Tournesol ?
Quelle taille, quelle répartition des petit/moyen/
grand bassins et des espaces de jeux etc... ?
Quelle intégration architecturale avec son cadre ?
Des options à confronter évidemment aux
coûts d’investissement/fonctionnement. Quels
arguments pour le choix du site : accessibilité par
le tram, position centrale pour les 3 principales
communes, …Et se pose aussi le problème, pour
le site visiblement déjà choisi, de la situation en
zone humide. Enfin, quelle coordination avec les
autres chantiers qui s’annoncent : équipements
publics amenés à bouger (l’espace jeunesse), tram
et opérations immobilières le long de son tracé ?
Nous avons appris par le Dauphiné Libéré que ce
projet d’espace aquatique était déjà bien avancé,
le début des travaux étant prévu pour 2014.
Nous regrettons qu’il n’ait pas été l’occasion
d’un moment de réelle démocratie participative.
La “concertation” annoncée risque de se réduire
à une information des élus des communes du
SIVOM puis de la population, sur un projet largement mis en forme. On y débattra de la couleur
des carrelages sans que les choix de fond aient
été discutés.
L’expertise de professionnels est indispensable,
mais se priver, au début de l’élaboration d’une
projet, de l’avis et des idées des habitants, dans
une démarche qui demande à tous un effort de
réalisme et d’anticipation, n’est pas, selon nous, un
bon message au moment même où vont démarrer
les conseils d’habitants.
En 2008, nous vous avions proposé de construire
une “piscine publique Haute Qualité Environnementale couverte avec deux bassins (6 lignes de
natation, gym aquatique, …)”. Cela faisait partie de
nos 80 engagements de mandat pour Saint-Egrève
et les Saint-Egrévois.
Aujourd’hui, ce projet est toujours d’actualité. Nous travaillons depuis maintenant plusieurs
années avec nos partenaires du SIVOM du Néron
pour étudier l’ensemble des possibilités techniques et financières de ce grand projet qui doit
répondre aux exigences des nageurs, qu’ils soient
sportifs, scolaires ou plus simplement des familles
qui viennent profiter de cet équipement pour se
détendre et se rafraichir pendant les chaleurs de
l’été.
Ce travail de préparation doit maintenant s’achever : les différentes hypothèses (conservation et
rénovation d’une ou des piscines existantes et/
ou construction d’un nouvel équipement) et leurs
coûts sont connus. Il reste – et ce n’est pas de
moindre importance – à voir si nous pouvons être
aidés financièrement par d’autres collectivités
(Métro, Conseil Général, …). Des réponses sont
encore en attente.
Aujourd’hui, le temps est venu de partager ce
travail. D’une part, avec l’ensemble des élus
municipaux des communes membres du SIVOM
puisque cette réalisation bénéficiera à toutes nos
communes et que, compte tenu des règles de
financement du SIVOM, les communes devront
participer à son financement. D’autre part, nous
souhaitons également que le SIVOM du Néron
organise une deuxième réunion, publique celle-ci,
ouverte à tous les habitants et aux usagers des
piscines actuelles pour faire partager, en toute responsabilité démocratique, au plus grand nombre
l’état d’avancement et les questions en cours sur
cet investissement majeur.
C’est le sens du courrier que Catherine Kamowski
le Maire de Saint-Egrève, a adressé le 31 janvier
au Président du SIVOM du Néron. C’est aussi
la condition pour que cette réalisation soit une
réussite partagée par vous tous.
Socialiste, Communiste
et Apparentés
Qu’il est loin le temps de la campagne des élections municipales pendant laquelle les candidats de
l’actuelle majorité assuraient qu’un an seulement
après les élections le chantier de la nouvelle
piscine serait lancé. Pour finir de convaincre les
dubitatifs, la candidate tête de liste oubliait même
de préciser que la future piscine serait intercommunale et non pas municipale.
Quatre ans après rien n’est fait, non seulement la
future piscine n’est pas encore en chantier mais
l’actuelle tombe en ruine faute d’entretien. Elle
vient d’ailleurs d’être fermée en urgence pour colmater une fuite et réparer une chaudière qui peine
à maintenir une température d’eau acceptable.
Quand bien même le projet du futur équipement
serait parfaitement défini, il nous faudrait dans
tous les cas entretenir l’actuelle piscine Tournesol
jusqu’à la livraison du futur stade nautique ce qui
pourrait prendre plusieurs années. Le maintien en
l’état du bassin actuel reste donc une nécessité
absolue.
Malheureusement nous sommes loin de voir
émerger un projet clair pour la future piscine.
Quelle enveloppe budgétaire sera allouée pour
cet investissement ? Les projections sont larges :
entre 8 et 15 M€ . Combien de bassins ? 1 ou 2 ?
Combien de lignes d’eau dans le bassin principal?
5 ou 6 ? Quel emplacement pour accueillir cet
équipement? Dans le parc de Fiancey, à coté du
collège chartreuse, sur l’actuelle piscine des mails,
ailleurs ? Quel mode de financement ? Via les
seuls impôts prélevés par le SIVOM ou bien les
Saint-Egrévois seront-ils obligés de participer une
seconde fois via le budget communal ? A moins
qu’un partenariat public privé soit proposé, ce qui
coûtera au final plus cher car l’économie d’investissement sera grassement remboursée par le prix
des tickets d’entrée majorés.
Force est de constater que ces questions importantes peinent à trouver réponse et que le climat
de défiance qui règne au SIVOM entre les élus
Saint-Egrèvois et nos partenaires, ne rend pas la
situation plus lisible. Après avoir imposé la politique de la chaise vide en ne siégeant plus au sein
du SIVOM, voici que Madame le Maire demande
de changer les statuts de ce syndicat pour modifier le nombre de délégués. Alors que le consensus
était la règle dans cette intercommunalité, les
nouvelles clés de répartition proposées rendront
les clivages plus nombreux et les motifs de blocage
plus fréquents. Pas sûr que ces manœuvres fassent
avancer plus rapidement ce projet complexe.
Cette nouvelle agitation constituerait-elle une
échappatoire pour tenter de justifier un renoncement annoncé ?
Olivier Gonnard, Janine Saint-Sulpice, Denise Monzies,
Francois Tarricone, Pierre Francou et Jacques Stolzenberg
http://saint-egreve.parti-socialiste.fr/
Vos élus du groupe Ecologie, Solidarité et Démocratie,
Mathilde Dubesset et Jean-Pierre Moy
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Gilles Eymery
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