LE CASTING DU 24 SEPTEMBRE 2011
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LE CASTING DU 24 SEPTEMBRE 2011
24/25 SEPT 11 Parution irrégulière Surface approx. (cm²) : 873 N° de page : 2 11 RUE BERANGER 75154 PARIS - 01 42 76 17 89 Page 1/3 LE CASTING DU 24 SEPTEMBRE 2011 PAGE XX PAGE VIII PAGE XVI PAGE X JE ME SOUVIENS BOURRE-PAF PORTFOLIO Michel Poucault La fin de la guillotine et après? Tornade de cuivres en Louisiane Frédéric Mitterrand Le ministre sert la soupe Jeffrey Sîivertnorn® Cadavres expo Star de la série Treme, le flamboyant tromboniste veut rester à La NouvelleOrléans, où il a débute à l'âge de 5 ans. Première incursion d'un ministre dans la télé-réalité, Frédéric Mitterrand s'invite sur Mo dans Un dîner presque parfait ANDYLEVIN ERIC PIERMONT AFP En 1981, le philosophe s'attaque aux peines de substitution alors que l'abolition de la peine de mort est débattue à l'Assemblée. AFP VU 0385459200509/GSD/ACR/1 Le photographe américain a passé vingt ans à la morgue de Rhode Island. Son travail est montre à Pans. AGENCE VU PAGE XIII LA SEMAINE DE L'ECRIVAIN u^.^ Le Tellier • Tout est relatif De Nancy à Montréal, l'écrivain attend le client au Salon du livre et se prépare à essayer de comprendre les neutrinos. CATHY BISTOUB Eléments de recherche : AGENCE ou GALERIE VU : agence de photographes, toutes citations PAGE IV ENQUETE G*»«-arH I ^i-^her Le Sénat dans tous ses états Le plan de rigueur imposé par son président suffirat-il à faire barrage à la gauche, lors des sénatoriales de dimanche? E FEFERBtRG AFP 24/25 SEPT 11 Parution irrégulière Surface approx. (cm²) : 873 N° de page : 2 11 RUE BERANGER 75154 PARIS - 01 42 76 17 89 Page 2/3 Angle morP Jeffrey Silverthorne a photographié pendant vingt ans les cadavres passés par l'institut médico-légal de Rhode Island. Son travail est exposé à Paris. Par BRIGITTE OLLIER Photos JEFFREY SILVERTHORNE. AGENCE VU es 1972 et jusqu'en 1991, Jeffrey Silverthorne se rend à la morgue dè l'Etat de Rhode Island. Nul besoin d'obtenir l'autorisation des familles pour être là, il a l'accord de l'attorney général, responsable de l'institut médico-légal. «Aujourd 'hai, u serait probablement impossible de mener ce travail, constate le photographe, les lois et les droits privés ont change. Les Etats Unis sont devenus un autre pay s, plus organisés autour de la peur que de l'espoir. » VU 0385459200509/GSD/ACR/1 Eléments de recherche : AGENCE ou GALERIE VU : agence de photographes, toutes citations 24/25 SEPT 11 Parution irrégulière Surface approx. (cm²) : 873 N° de page : 2 11 RUE BERANGER 75154 PARIS - 01 42 76 17 89 Page 3/3 Corps d'enfants béants. Jeune femme décédée dans son sommeil, bras droit replié, torse recousu à gros points. Homme nu, poing serré, épidémie marbre. Homme vêtu d'un blouson en jean, bouche ouverte, cri muet. Et celui-ci, victime d'un arrêt cardiaque, enseveli sous un drap sombre remonté jusqu'au cou, comme pour le protéger du froid. Incisions en forme d'Y. Coutures barbares. Chairs allongées sur des planches de bois. Aucun repos pour les yeux, encore moins pour le cœur, rien n'est beau à voir à la morgue, refuge éphémère des morts en attente, vers l'au delà du miroir. Quasi inconnu en Europe, Jeffrey Sil verthorne est né en 1946, à Honolulu, capitale de l'archipel d'Hawaii. Grâce à ces photographies douloureuses montrées à Paris-Photo en 2007, jaillit la re nommée, tel un ouragan. Anne Biro leau-Lemagny, conservateur général à la Bibliothèque nationale de France, les repère, et les achète pour la collection de la BNF. Stupeur à l'automne 2008, quand certaines de ces images apparaissent dans l'exposition «Seventies : le choc de la photographie américaine». Anne Biroleau-Lemagny témoigne: «Je n'ai pas été choquée par son travail qui me paraissait correspondre à un champ que travaillait également Diane Arbus -1'univers des transsexuels, photos de morgue en moins. Je crois fondamentalement, sinon je rn 'occuperais d'horticulture, que le photographe est libre de ses sujets. Tout est dans la manière de les aborder, dans une recherche de vérité qui ne peut pas faire l'économie des thèmes les plus hosti les a l'optimisme béat. Nous vivons dans une societé dure, et pour faire oublier cette dureté, il convient de masquer le réel ultime . la mort. Si on se réfère au souci de la mort et du cadavre, si on remonte quasiment aux origines de l'humanité, c'est en ce ^!a morf ' du devenir de ses morts, qu "homo sa piens s'est humanisé. En fait, c'est la mort comme abstraction que je trouve choquante, comme si nous devions vivre dans une perpétuelle enfance. » Depuis les daguerréotypes du XIXe siècle, les photographes recueillent le souvenir des morts. Comme un substitut d'embaumement. Un rituel «respectueux, selon Jeffrey Silverthorne, dans îa texture et la friction du moment». Depuis, il poursuit ses recherches autour du grotesque de l'existence, persuadé que «laphotographie n'existe qu'en dehors du temps». •»• i BN F souci PLANS 1970-2010 de Jeffrey Silverthorne, Galerie VU' 58 rue Saint-Lazare, 75009 Rens oi 53OI 858l, jusqu'au 29 octobre Et le catalogue de lexposition, paru chez Noorderlicht-Editions de l'oeil, 96 pp,30 e «Je crois fondamentalement, sinon je m'occuperais d'horticulture, que le photographe est libre de ses sujets. > Anne Biroleau-Lemagny conservateur à la BNF VU 0385459200509/GSD/ACR/1 Eléments de recherche : AGENCE ou GALERIE VU : agence de photographes, toutes citations