Techniques d`entretien Techniques d entretien des
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RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Relais Régional des Etablissements de Santé de l’Ouest Brest - 24 mai 2007 Techniques dd’entretien entretien des locaux (nettoyage et procédés de désinfection, désinfection par voie aérienne par le peroxyde dd’hydrogène) hydrogène) Xavier VERDEIL Epidémiologie et Hygiène Hospitalière CHU Toulouse Purpan L ’entretien des locaux : les objectifs Concourir à l’hygiène yg ggénérale d’un établissement de soins Maîtriser le niveau de contamination microbienne de l’environnement Maintenir le matériel et l’environnement en bon état 2 Brest 24 mai 2007 1 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Définition Nettoyage Opération d’entretien et de maintenance des locaux et des équipements dont l’objectif principal est d’assurer un aspect agréable (notion de confort) et un niveau de propreté (notion d’hygiène). Cette opération d’élimination (avant tout macroscopique) des salissures particulaires biologiques, gq organiques g q ou liquides q est réalisée par un procédé respectant l’état des surfaces traitées et faisant appel, dans des proportions variables aux facteurs combinés suivants : action chimique, action mécanique et temps d’action 3 Brest 24 mai 2007 Définition Bionettoyage Défini comme un procédé destiné à réduire la contamination biologique g q des surfaces f ((norme NF X 50-790, Activités de service de nettoyage industriel – lexique de propreté). Obtenu par la combinaison (3 temps) D’un nettoyage D’une évacuation de la salissure et des produits utilisés De l’application d’un désinfectant Le terme Bionettoyage est souvent employé en pratique pour désigner les opérations d’entretien des locaux. 4 Brest 24 mai 2007 2 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Conditions d’une maîtrise du risque lié à l’environnement Reconnaissance de la fonction « entretien » au sein de l’établissement de la part de la direction, des instances et de l’ensemble l ensemble des professionnels Encadrement et mise en œuvre des procédures par du personnel ayant acquis des compétences spécifiques (formation initiale et/ou continue) Organisation de travail permettant la réalisation correcte de ces procédures Mise à disposition de locaux, de matériaux, de matériels et de produits adaptés, en conformité avec les exigences de l’entretien 5 Brest 24 mai 2007 Cadre réglementaire Décret N° 99 - 1034 du 6 décembre 1999 relatif à l'organisation de la lutte contre les infections nosocomiales dans les établissements de santé Circulaire DGS/DHOS/E2 n° 645 du 29 décembre 2000 relative à l'organisation de la lutte contre les infections nosocomiales dans les établissements de santé Domaines abordés : l’hygiène de base, la sécurité de l’environnement 6 Brest 24 mai 2007 3 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Cadre réglementaire 100 recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales CTIN – Deuxième édition 1999 (reco. (reco nn°50) 50)  Hygiène générale de l’environnement Envisagée par le CLIN de façon systématique avec le souci de proposer les techniques qui présentent le meilleur rapport coût-efficacité Entretien Entretien des locaux (sols et surfaces) Elaboration d’un cahier des charges définissant le type d’entretien (technique, fréquence) adapté à chaque secteur hospitalier Etablissement de fiches techniques d’entretien 7 Brest 24 mai 2007 Cadre réglementaire Classification des locaux selon le risque infectieux Références : guide bionettoyage 1994 recommandations « entretien des locaux des établissements de soins », CCLIN SudOuest, 2005 - Zones 1-2-3-4 8 Brest 24 mai 2007 4 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Nettoyages adaptés selon les zones Zone 1 : nettoyage quotidien de type domestique Zone 2 : bio-nettoyage quotidien avec alternance de produits détergents et détergents-désinfectants Zone 3 : bio-nettoyage quotidien et plus si nécessaire, avec alternance de produits détergents et détergentsdé i f désinfectants Zone 4 : bio-nettoyage pluriquotidien avec alternance de produits détergents et détergents-désinfectants 9 Brest 24 mai 2007 Principes p ggénéraux de Nettoyage - Désinfection 5 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Principes généraux Porter une tenue vestimentaire propre et adaptée Cette tenue doit prendre en compte certaines mesures spécifiques en cas d’isolement du patient (précautions particulières) i liè ) Pratiquer une hygiène des mains (lavage simple ou friction hydroalcoolique) au minimum en début et à la fin des opérations de nettoyage, et chaque fois que nécessaire Porter des g gants assure la pprotection du personnel p lors de la plupart des actions d’entretien Privilégier le port de gants à usage unique à manchettes longues (de préférence sans latex) Eliminer les gants entre chaque local 11 Brest 24 mai 2007 Principes généraux Respecter les précautions d’emploi des produits utilisés Respecter un ordre logique dans le déroulement des opérations Commencer par les locaux les moins contaminés Aller du propre vers le sale et de haut en bas Toujours nettoyer avant de désinfecter Vérifier que le matériel soit en bon état de fonctionnement et en conformité avec les règles de sécurité. Le matériel utilisé sera 12 nettoyé et désinfecté après utilisation Brest 24 mai 2007 6 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Le cercle de Sinner L’efficacité d’une opération de nettoyage ou d’entretien dépend de 4 facteurs qui interviennent pour 25% dans le résultat 13 Brest 24 mai 2007 1. Pression Action c o qui qu permet pe e par pa frottement o e e de décrocher la saleté du sol A. Le lavage manuel Méthode qui produit la pression la plus faible B. Le lavage mécanique (Monobrosse, autolaveuse, (Monobrosse autolaveuse rotocleaner ,…)) Permet d’exercer une pression supérieure (+ 10 fois) 14 Brest 24 mai 2007 7 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 2. Physicochimie Permet d’éliminer les saletés du sol Les différents produits prod its utilisés tilisés sont : A. Le détergent Produit chimiquement neutre qui élimine les salissures courantes  Détergent + récupération des eaux sales = sol propre et hygiénique B. Le détergent-désinfectant Produit qui attaque la saleté et assure un dépôt de désinfectant sur le sol  Création d’un film à la surface du matériau 15 Brest 24 mai 2007 3. Temps d’action du produit Le facteur temps est parfois nécessaire pour Obtenir une décomposition des couches de protection Remettre en état un local fortement encrassé Eliminer des traces de chaussures 16 Brest 24 mai 2007 8 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 4. Température L’action de nettoyage avec une eau chaude h d ddonne ddes résultats é lt t plus l performants qu’un nettoyage à l’eau froide (meilleur pouvoir mouillant) Une eau chaude est plus efficace que ll’eau eau froide sur la saleté, mais également sur les graisses 17 Brest 24 mai 2007 Les produits Détergents é e ge s Détergents-désinfectants Désinfectants Détergents-détartrants-désinfectants Produits Produits de protection et dd’entretien entretien 18 Brest 24 mai 2007 9 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Détergents Produits de nettoyage (tensio-actifs) action chimique devant être conjuguée avec un temps d'application une température déterminée une action mécanique élimination des souillures (particulaires, biologiques liquides) adhérentes biologiques, adhérentes, incrustées visibles ou non, conformément à un objectif préalablement déterminé 19 Brest 24 mai 2007 Détergents Utilisation pour le nettoyage de tous les locaux et du mobilier Nécessité de rinçage si désinfection ultérieure pour le secteur alimentaire pour le linge Critères de choix à respecter 20 Brest 24 mai 2007 10 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Détergents-Désinfectants (DD) Produits présentant la double propriété de détergence et de désinfection Se caractérisent généralement par un bon pouvoir désinfectant mais une faible détergence Ne nécessitent généralement pas de rinçage Cas particulier Lingettes pré-imprégnées de DD DD agréés au contact alimentaire Détergent-détartrant-désinfectant 21 Brest 24 mai 2007 Désinfectants Produits utilisés pour la désinfection des milieux inertes (dont sols et surfaces) Contiennent au moins un principe actif doué de propriétés antimicrobiennes et dont l’activité est déterminée par un système normatif reconnu (norme NFT ou EN) Application précédée d’un nettoyage Utilisés par contact direct ou en spray 22 Brest 24 mai 2007 11 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Techniques d’entretien Les techniques de dépoussiérage Essuyage y g humide des surfaces f Balayage humide Nettoyage par aspiration Les techniques de lavage des sols Lavage manuel Lavage mécanisé Lavage Les techniques de traitement des sols La technique d’entretien par la vapeur 23 Brest 24 mai 2007 Techniques d ’entretien des locaux Technique Matériel Nettoyage humide des surfaces (hors sols) éliminer poussières et souillures support type papier à usage unique imprégné de produit détergent-désinfectant 24 Brest 24 mai 2007 12 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Techniques d ’entretien des locaux Matériel Technique 1ère étape Balayage humide Interdiction du balayage à sec (arrêté du 20/06/74) décoller, dé ll piéger ié les l poussières afin d'éviter leur mise en suspension dans l'air Balai plat type trapèze + gaze humidifiée à usage unique i 25 Brest 24 mai 2007 Techniques d ’entretien des locaux Technique 2ème étape Lavage au quotidien après l'opération de balayage humide Matériel Lavage manuel balai plat (trapèze) + bandeau de lavage imprégné de détergent ou détergent-désinfectant lavage mécanisé Autolaveuse (détergent ou détergentdésinfectant) 26 Brest 24 mai 2007 13 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Techniques d ’entretien des locaux Technique Matériel Lavage mécanisé Lavage approfondi après l'opération de balayage humide Autolaveuse (détergent) Monobrosse (détergent) + aspiration + rinçage Technique vapeur g manuel Lavage balai plat (trapèze) + bandeau de lavage imprégné de détergent 27 Brest 24 mai 2007 Comparatif des méthodes de lavage des sols Type de lavage Avantages Inconvénients Lavage m anuel Facilité d’accès à toutes les surfaces M ise i en œ uvre im médiate D étergence assurée H aute efficacité Sols mouillés N otion d’ergonomie T Temps Lavage m écanisé m onobrosse Lavage m écanisé autolaveuse M ise en œ uvre longue N écessite aspiration après lavage Pas d’utilisation quotidienne N otion d’ergonomie g G ain de temps N écessité d’un important : aspiration détartrage régulier à la et séchage instantanés monobrosse Efficacité Ergonomie 28 Brest 24 mai 2007 14 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Technique de décapage et pose d’émulsion Objectif Eliminer tous les dépôts et les salissures incrustées Protéger les sols en les rendant imperméables Améliorer la brillance Augmenter la durée de vie Faciliter l’entretien Indications Sols plastiques neufs non traités d’origine ou sols anciens Périodicité à déterminer selon les flux :1 fois par an 29 Brest 24 mai 2007 Techniques d ’entretien des locaux Technique Décapage p g Mouillé + pose d ’émulsion Matériel Monobrosse ((450 tours/ mn) et raclette ou autolaveuse équipée de disque marron ou noir Produit décapant Balai Balai trapèze et bandeaux de lavage pour rinçage Cire pour sol après décapage 30 Brest 24 mai 2007 15 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Techniques d ’entretien des locaux Technique Matériel Méth d Spray Méthode S B l i trapèze Balai t è ett gazes à sec + méthode spray Monobrosse (450 tours/ mn) équipée de disque rouge Pulvérisateur adapté p à la monobrosse ou pulvérisateur ordinaire Produit Spray adapté 31 (cirant et peu détergent) Brest 24 mai 2007 Technique : Nettoyage à la Vapeur Objectif Nettoyage y g de toutes les surfaces, f matériaux et équipements La Vapeur détersive, biocide (effets conjugués température et pression) agent nettoyant performant (dissout les graisses et nettoie en profondeur) Absence de produits en entretien quotidien 32 Brest 24 mai 2007 16 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Périodicité des opérations de nettoyage Exemple : entretien des locaux zone 3 Exemple d’une chambre Pluriquotidien 1 fois/jour Evacuation déchets et linge sale + + Surfaces horizontales et accessoires + + Extérieurs appareils médicaux, médicaux mobilier, mobilier lit* 1 fois/sem et/ou départ patient + + Sanitaires, lavabos, WC* + + + Balayage humide des sols* + + + Lavage des sols* + + + Supports poubelles* + 1 fois/mois Tous les 3 mois + Méthode spray des sols* + Lavage mécanisé des sols* + Intérieur mobilier, placard* + + Vitres*, murs, grilles ventilation + + Portes + + + * Toute surface sale doit être nettoyée chaque fois que nécessaire. Cette périodicité est proposée à titre 33 indicatif, d’où le choix entre plusieurs fréquences, qui sera déterminée selon la nature et la fréquentation des locaux Brest 24 mai 2007 La désinfection des locaux en 2007 Une réflexion des pratiques hétérogènes à l’origine de procédures parfois inadaptées, faussement sécurisantes : utilisations de confort, inutiles ou inefficaces ? références bibliographiques : pas de consensus Un constat Enquêtes auprès d’établissements de soins procédures utilisées et leurs indications Des évolutions en terme de réglementation de nouvelles techniques de recommandations 34 Brest 24 mai 2007 17 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Désinfection des locaux L’étape de désinfection des sols et des surfaces peut faire suite aux étapes de nettoyage dans certains secteurs hospitaliers Plusieurs techniques Désinfection f « par voie aérienne » Désinfection par spray alcoolique Désinfection de contact (application) 35 Brest 24 mai 2007 Désinfection des locaux : Références bibliographiques Routine disinfection of patients’ p environmental surfaces : myth or reality ? Dharan and Pittet J Hosp Infec 1999 Surface disinfection : should we do it ? Rutala and Weber J Hosp Infec 2001 Should we routinely disinfect floors ? Rüden and Daschner J Hosp Infec 2002 36 Brest 24 mai 2007 18 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Does disinfection of environmental surfaces influence nosocomial infection rates ? Dettenkofer k f andd Daschner h Am A J Infect f Control C l 2004 (236 articles) Seules 4 références concernent des enquêtes de cohorte Aucune d’entre elles ne met en évidence la supériorité supé o té de laa désinfection dés ect o systématique systé at que des locaux par rapport au nettoyage simple avec un détergent en terme de réduction du taux des infections nosocomiales 37 Brest 24 mai 2007 Techniques de désinfection des surfaces Dispersats non dirigés par voie « Désinfection p aérienne » (DVA) Hors présence humaine stricte Aérosolisation/fumigation pp avec un appareil automatique Couple appareil/produit Dispersats dirigés p y alcooliques q Sprays Présence humaine (opérateur) Pulvérisateur manuel, pneumatique et/ou électrique Appareil ≠ produit 38 Brest 24 mai 2007 19 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Techniques de désinfection des surfaces Dispersats non dirigés Formaldéhyde Glutaraldéhyde Alcools Dispersats dirigés Alcools +++ Biguanides Ammoniums quaternaires Couple appareil/produit indissociable si teneur en aldéhyde formique > 3% Marquage CE Agrément ministériel Teneur en alcool ≤ 30% Marquage CE (produits revendiquant une utilisation sur les surfaces de dispositifs médicaux ) Liste positive désinfectants (SFHH) 39 Brest 24 mai 2007 40 Brest 24 mai 2007 20 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Liste positive des désinfectants SFHH A. Produits détergents-désinfectants pour sols,, surfaces et mobilier B. Dispersats dirigés pour la désinfection des surfaces (sprays) Nom commercial Fabricant ou distributeur P i i Principes actifs tif de d base b (indications (i di ti du d fournisseur) Concentration d’utilisation Spécificité (marquage CE) Présentation 41 Brest 24 mai 2007 Enquête concernant les procédures de désinfection des locaux Questionnaire adressé en mai-juin 2004 aux équipes d ’hygiène yg des CHU et CLCC 66 questionnaires envoyés 54 établissements répondeurs (82%) Type d’établissements Nombre % réponse AP/HP-AP/HM HCL 12/19 63 CHU autres 22/25 88 CLCC 16/20 80 42 Brest 24 mai 2007 21 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Techniques de désinfection utilisées dans l’établissement Désinfection par Voie Aérienne DVA dite « terminale » par fumigation de DVA F formaldéhyde (F) (couple appareil/produit agréé, indissociable si F > 3 %) Désinfection Désinfection par Voie Aérienne dite « terminale » par fumigation de DVA F désinfectants autres que le formaldéhyde 43 Brest 24 mai 2007 Désinfection de Contact DC Désinfection des surfaces par dispersats dirigés(sprays) contenant des aldéhydes DC SPA ne contenant pas des aldéhydes DC SPA Désinfection par application d ’un désinfectant après nettoyage des surfaces DC D Désinfection par application de détergent désinfectant seul sur les surfaces DC DD 44 Brest 24 mai 2007 22 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Techniques de désinfection utilisées dans l’établissement N=50 CHU ( 34) (n=34) CLCC ( 16) (n=16) N % N % N % 24 48 14 28 10 63 DC SP 37 74 26 76 11 69 DC 96 33 97 15 94 DVA 48 45 Brest 24 mai 2007 Techniques de désinfection utilisées dans l’établissement N=50 N % CHU (n=34) N % CLCC (n=16) N % DVA F 17 34 10 29 7 DVA F 7 14 4 12 3* 19 DC SPA 6 12 4 12 2 13 DC SPA 31 62 22 65 9 56 DC D 22 44 16 47 6 38 DC DD 45 90 32 94 13 81 44 46 Brest 24 mai 2007 23 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Désinfection par voie aérienne (DVA) : Indications Indications systématiques 12 établissements (5 CHU, 7 CLCC) Indications exceptionnelles 12 établissements (9 CHU, 2 + 1 CLCC) 47 Brest 24 mai 2007 DVA : Indications systématiques (12) Maladies à déclaration obligatoire (dont 7 tuberculose) Accueil d’un patient immunodéprimé Bloc opératoire après chirurgie septique, avant prothèse Unité de greffe de moelle/flux laminaire Contamination de l’environnement par Aspergillus Après travaux ou changement de filtres HEPA Salles propres et environnements maîtrisés (salle de ppréparation épa ation des nut nutritions itions pa parentérales) enté ales) BMR ayant une survie prolongée dans l’environnement Patient en isolement septique Patient porteur de BMR, de varicelle, de gale, de rotavirus, 48 de spores (C. difficile) Brest 24 mai 2007 24 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 DVA : indications exceptionnelles (12) Tuberculose bacillifère (4) non traitée ou traitement <72h Salles d’irradiation (préparation à une greffe de moelle) Salle blanche (reconstitution centralisée des chimiothérapies) Travaux de maintenance sur CTA (filtres HEPA) Contamination de l’environnement par Aspergillus (en hématologie) Maladies émergentes :SRAS, Ebola, variole Bioterrorisme « Il reste un appareil sur le CHU » 49 Brest 24 mai 2007 Abandon de la DVA 38 établissements sur 50 : 76% 79% des CHU, 69% des CLCC 26 établissements : abandon total 12 établissements : indications exceptionnelles Causes d’abandon : Toxicité (formaldhéhyde) pour le personnel (et pour les patients) 84% Cadre réglementaire non cohérent 66% Absence d’indication pour la maîtrise du risque infectieux 58% Technique exigeant des contraintes pour la mise en œuvre 53%50 Brest 24 mai 2007 25 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Année d’abandon de la DVA connues pour 29 établissements/38 (76%) Avant 1990 De 1990 à 1995 De 1996 à 2000 Depuis 2001 4 9 13 3 Décision du CLIN dans 22 cas/38 (58%) 51 Brest 24 mai 2007 Désinfection des surfaces par dispersats dirigés (sprays) : DC SP 35 établissements sur 50 (70%) Indications N=35 % En secteur dd’hospitalisation hospitalisation en cas dd’isolement isolement septique et/ou de patient porteur de BMR 21 60 En bloc opératoire de façon systématique (fin de programme) 15 43 En bloc opératoire après intervention septique et /ou avant pose de prothèse 14 40 Dans des locaux spécifiques : salles propres-environnements maîtrisés î i é et apparentés é (secteurs ( équipés i de d flux fl laminaire, l i i 13 37 6 17 unités de brûlés, locaux de radiothérapie(TBI), unité de préparation des cytostatiques, stérilisation, biberonnerie) Autres : MDO, MCJ, contamination aspergillaire, SRAS, véhicules sanitaires, zones difficiles d’accès à l’application manuelle de DD 52 Brest 24 mai 2007 26 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Désinfection des surfaces par dispersats dirigés (sprays) non utilisée : DC SP 15 établissements sur 50 (30%) 10 CHU, 5 CLCC 4 établissements ne l’ont jamais utilisée (4 CHU) 11 établissements (6 CHU, 5 CLCC) l’ont abandonnée pour 1 1. Toxicité pour le personnel et les patients : 9 2. Absence d’indication pour la maîtrise du risque infectieux : 5 3. Contraintes de mise en œuvre : 3 53 Brest 24 mai 2007 Année d’abandon de DC SP connue pour 8 /11 Avant 1990 Entre 1990 et 1995 Entre 1996 et 2000 Depuis 2001 1 0 3 4 Décision du CLIN dans 7 cas /9 Les 15 établissements non utilisateurs de DC SP citent, comme technique de « nettoyage-désinfection », l’application de détergent-désinfectant seul sur les surfaces L’emploi de désinfectant de surface de type eau de Javel est cité par 4 CHU dont 2 indications précisées pour des locaux hébergeant des patients porteurs de Clostridium 54 difficile Brest 24 mai 2007 27 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Evolution des pratiques (1) Enquête juin-août 2006 (28 CHU) 17 réponses au 05/09/06 (61 %) Q 1 : Evolution des pratiques depuis 2004 ? Oui dans 14 cas sur 17 Dans le sens : d’un abandon de la DVA (6 fois) d’un abandon (5 fois) ou d’une diminution des indications de la DC SP (3 fois) 55 Brest 24 mai 2007 Evolution des pratiques (2) Q 2 : Nécessité d’une étape complémentaire après application manuelle de produit dét détergent-désinfectant t dé i f t t sur les l surfaces f ? Oui dans 12 cas sur 17 Procédures et indications : DC SP : 7 fois pour locaux spécifiques , cas groupés d’infections (BMR) ou travaux E de Eau d Javel J l : 11 fois f i pour Clostridium Cl idi difficile diffi il Procédé vapeur : 6 fois dont 3 en cas de travaux Peroxyde d’hydrogène : 3 fois dont 2 pour cas groupés d’infections à BMR (un épisode) 56 Brest 24 mai 2007 28 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Evolution des pratiques (3) Non dans 4 cas sur 17 « faible rôle des surfaces dans la genèse des infections nosocomiales » « rôle modéré des surfaces et de l’air dans la transmission des infections et pour la part qui leur revient on dispose de méthodes suffisantes pour régler les problèmes courants » 57 Brest 24 mai 2007 Publication de recommandations nationales Les 50 établissements sont favorables à une telle publication, en souhaitant prioritairement : Les indications des différentes techniques (25) La validation scientifique des techniques de DVA et DC SP (14) L’évolution de la réglementation, MDO notamment (6) L’utilisation des produits : dilutions, précautions d’emploi, toxicité (4) Les nouvelles techniques (vapeur) (3) 58 Brest 24 mai 2007 29 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Recommandations DHOS/DGS CSHPF CTIN CCLIN AP/HP USDHHS CDC/MMWR IFIC Guide « La désinfection des surfaces des locaux » CCLIN Paris-Nord, 1997 La désinfection des locaux est souhaitable : 1 L 1. Lorsqu’un ’ malade l d Relève de mesures d’isolement septique respiratoire, cutané et entérique Est porteur de germes multirésistants 2. Avant l’admission d’un malade immunodéprimé bénéficiant d’un isolement aseptique 3 La désinfection des locaux est en outre 3. nécessaire Pour les secteurs à haut risque infectieux, tels que les blocs opératoires, les unités de réanimation Pour les secteurs protégés : hématologie, services de greffes, centres de traitement des grands brûlés 60 Brest 24 mai 2007 30 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Guide de bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux CSHPF-CTIN, 1998 «« Les indications générales et ll’intérêt intérêt de la désinfection par voie aérienne sont très discutés et semblent tout à fait inadaptés aux situations décrites, en raison de l’établissement d’un lien artificiel entre la dé i f ti des désinfection d locaux l ett la l déclaration dé l ti obligatoire d’une maladie » 61 Brest 24 mai 2007 100 recommandations CTIN, 1999 L’hygiène générale de l’établissement est envisagée par le CLIN avec le souci de proposer les techniques qui présentent le meilleur rapport coût-efficacité Entretien des locaux (sols et surfaces) : Elaboration d’un cahier des charges définissant le type d’entretien (technique, fréquence) adapté à chaque secteur hospitalier Établissement des fiches techniques d’entretien 62 Brest 24 mai 2007 31 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Avis du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France sur la transmission de la tuberculose 1996-1997 1996 1997 : « Aucune A mesure dde désinfection particulière des chambres n’est nécessaire si les mesures de prévention sont respectées » 2002-2003 : « Absence de mesures concernant la désinfection de l’air (intérêt limité des UVC) » 63 Brest 24 mai 2007 Guide « Nettoyage-bionettoyage à l’AP/HP » Guide de recommandations des bonnes pratiques, avril 2004 Désinfection Dé i f ti par projection j ti d’un d’ dispersat di t sur les surfaces : à l’étude, soumis à l’avis du CLIN local Objectif : limiter le risque de contamination aspergillaire p g de l’environnement avant l’accueil d’un patient neutropénique ou en aplasie 64 Brest 24 mai 2007 32 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Guide technique d’Hygiène Hospitalière CCLIN Sud-Est, 2ème version mai 2004 Les es procédés p océdés de désinfection dés ec o par pa voie vo e aérienne (dispersats non dirigés et sprays) n’ont pas montré de bénéfice par rapport à un nettoyage désinfectant classique « Un nettoyage désinfectant soigneux reste parfaitement f i suffisant ffi dans d toutes les situations » 65 Brest 24 mai 2007 Guide « Entretien des locaux des établissements de soins » CCLIN Sud-Ouest, avril 2005 « La désinfection des locaux p peut faire suite aux techniques de nettoyage dans certains secteurs hospitaliers » Classification des locaux : Zone 1 Risques minimes Nettoyage quotidien Zone 2 Risques moyens Nettoyagedésinfection quotidien Zone 3 Risques sévères Nettoyagedésinfection quotidien voire pluriquotidien Zone 4 Très hauts risques Nettoyagedésinfection pluriquotidien et étape de désinfection 66 Brest 24 mai 2007 33 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Guide « Recommandations pour l’entretien des blocs opératoires » CCLIN Sud-Ouest, août 2006 « Sur la base des recommandations et de la bibliographie existantes, il n’y a pas d’argument permettant de préconiser une étape de désinfection (complémentaire) par voie aérienne (aérosol ou désinfection de contact par spray) Avant intervention, quelle que soit l’intervention réalisée En cas d’intervention de classe III ou IV En cas d’intervention réalisée sur un patient porteur d’une BMR En fin de programme opératoire À un rythme hebdomadaire 67 Brest 24 mai 2007 Infection Control : Basic Concepts and Training International Federation of Infection C Control l IFIC, IFIC 2003 « Floors and surfaces should be clean with water and detergents Routine Routine use of disinfectants is unnecessary » 68 Brest 24 mai 2007 34 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Maîtrise de l’infection de pandémie grippale HHS Pandemic Influenza Plan US Department of Health an Human Services, november 2005 7. Nettoyage y g et désinfection de l’environnement b) nettoyage et désinfection de la chambre après le sortie du patient ou son transfert - Nettoyer et désinfecter toutes les surfaces qui ont été en contact avec le patient ou qui ont pu être contaminées durant les soins au patient - Ne pas utiliser de spray ou de brouillard désinfectant dans une chambre occupée ou vide Il s’agit là d’une pratique potentiellement dangereuse qui n’a pas fait la preuve de son efficacité 69 Brest 24 mai 2007 CDC/ MMWR Recommandations and Reports, june 2003 Guidelines for Environmental Infection Control in Health-Care Facilities E. Keep housekeeping surface visibly clean Use a registered hospital détergent/disinfectant Categorie II F. Do not perform disinfectant fogging in patientcare areas Categorie IB G. Avoid large surface cleaning methods that produce mists and aerosols or disperse dust in patient-care areas Categorie IB 70 Brest 24 mai 2007 35 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 VI. V . Spec Special a Pathogens a oge s A. Use appropriate hand hygiene and isolation precautions during cleaning and disinfecting procedures Categorie IB B Use B. U standard t d d cleaning l i andd disinfection di i f ti protocols to control environmental contamination Categorie IB 71 Brest 24 mai 2007 Réglementation 36 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Code de la Santé Publique (sans lien avec les établissements de santé) Art. L.14 : la désinfection est obligatoire pour tous les cas de maladies prévues à l’article L.11 Décret n°67-743 du 30 août 1967 et arrêté du 25 mars 1992 R l tif aux conditions Relatifs diti que doivent d i t remplir les procédés, produits et appareils destinés à la désinfection obligatoire (agrément des procédés) 73 Brest 24 mai 2007 Arrêté du 25 mars 1992 La désinfection des surfaces par voie aérienne ss’effectue effectue hors présence du malade au moyen de procédés suivants Catégorie 1 Couple indissociable appareil-produit : teneur en aldéhyde formique > 3% (poids/volume) Catégorie g 2 Couple dissociable appareil-produit : principe actif hydrosoluble à base d’aldéhyde formique teneur < 3% (poids/volume) 74 Brest 24 mai 2007 37 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Circulaire DGS/DHOS 382 du 30 juillet 2004 (1) Relative R l ti aux précautions é ti à observer b dans d les services d’anatomie et cytologie pathologiques, les salles d’autopsie, les chambres mortuaires et les laboratoires de biologie « spécialisés ATNC », vis-à-vis du risque de transmission des ATC et ATNC 75 Brest 24 mai 2007 Circulaire DGS/DHOS 382 du 30 juillet 2004 (2) Fiche 12 : entretien des locaux et des surfaces Le protocole standard comprend un nettoyage avec un produit détergent ou détergentdésinfectant suivi d’un rinçage et d’une exposition suffisante avec l’eau de Javel suivie d’un deuxième rinçage La pulvérisation et la fumigation (désinfection par voie aérienne hors présence humaine) sont des pratiques à proscrire. 76 Brest 24 mai 2007 38 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Bioterrorisme et mesures environnementales en milieu de soins Guide DGS/Département des situations d’urgences sanitaires, juin 2006 Fiche n°1 : Agents et toxines non identifiés Contexte qui doit amener à prendre, sur la base d’hypothèses défavorables et protectrices, des mesures de protection : De type variole pour les risques de contamination inter-humaine en raison de sa forte contagiosité De type charbon pour les risques de contamination environnementale en raison de sa résistance très importante dans l’environnement 77 Brest 24 mai 2007 3. Mesures environnementales 3.1. Locaux (sols, murs, plan de travail fixés) La procédure comporte les étapes suivantes : L application dd’un L’application un détergent suivie impérativement dd’un un rinçage Puis une désinfection de préférence à l’eau de Javel à la concentration de 0.5% de chlore actif. Si le matériau ne le permet pas, il est possible d’utiliser un détergentdésinfectant en usage dans l’établissement selon les procédures habituelles. habituelles Remarque : il est rappelé que la Désinfection par Voie Aérienne (DVA), à l’aide de produits à base de formaldéhyde, n’est pas préconisée dans les établissements de santé. 78 Brest 24 mai 2007 39 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Note DHOS/DGS 335 du 1er septembre 2006 relative aux recommandations de maîtrise de la diffusion des infections à Clostridium difficile dans les établissements de santé « Les mesures de contrôle adaptées qui doivent être rapidement instituées reposent sur : Le bionettoyage à l’eau de Javel de l’environnement du patient (sols et surfaces) » 79 Brest 24 mai 2007 « The important p thingg is not to stop questioning » Albert Einstein 40 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Evolution depuis 2004 Perspectives : Réglementation Tout produit désinfectant est soumis à la g européenne p relative aux réglementation produits biocides (directive 98/8/CE du 16 février 1998) Biocide : « substance active destinée à détruire, repousser ou rendre inoffensifs g nuisibles,, à en prévenir p les organismes l’action ou à les combattre par une action chimique ou biologique » 82 Brest 24 mai 2007 41 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Groupe G oupe 1 : désinfectants dés ec s eet p produits odu s biocides généraux Type de produits 2 (TP2): produits utilisés pour désinfecter l’air, les surfaces, les matériaux, les é i équipements et le l mobilier bili dans d les l lieux privés, publics et industriels y compris les hôpitaux 83 Brest 24 mai 2007 Un produit biocide ne peut être mis sur le marché français s’il n’a été au préalable autorisé par le Ministère de l’ Ecologie et du Développement pp Durable (MEDD) A terme seuls les produits biocides contenant des substances inscrites sur des listes positives au niveau communautaire pourront être mis sur le marché L’autorisation des p produits au niveau national ainsi que l’inscription des substances au niveau communautaire n’intervient qu’après évaluation de leurs dangers, de leurs risques et de leur efficacité 84 Brest 24 mai 2007 42 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Organismes impliqués MEDD AFSSET INERIS INRS AFSSA AFSSAPS Ces agences se voient répartir l’évaluation des dangers, des risques et de l’efficacité selon leur domaine de compétence 85 Brest 24 mai 2007 La France doit évaluer un certain nombre de substances dont Produits 2 : désinfectants de locaux hospitaliers (L.513961) Les dispositions de la directive 98/8/CE pprévoient une reconnaissance mutuelle des AMM entre les états membres 86 Brest 24 mai 2007 43 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Article L 3114-1 du code de la Santé Publique Suppression du lien existant entre la désinfection et les maladies dites à déclaration obligatoire « lorsqu’elle est nécessaire en raison soit du caractère transmissible des infections des personnes hébergées, soignées ou transportées, soit des facteurs de risque d ’acquisition des infections par les personnes admises dans ces locaux ou transportées dans ces véhicules, il doit être procédé à la désinfection par des produits biocides : 87 …/… Brest 24 mai 2007 Article L 3114-1du CSP - des locaux ayant reçu ou hébergé des malades et de ceux ou sont donnés des soins médicaux, paramédicaux édi ou vétérinaires été i i - des véhicules de transport sanitaire ou de transport de corps - des locaux ou véhicules exposés aux microorganismes et toxines mentionnés à l ’article L 5139-1 Cette désinfection est réalisée selon des procédés ou avec des appareils agréés par l’AFSSAPS » 88 Brest 24 mai 2007 44 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Perspectives réglementaires La désinfection des locaux est prévue dans le cadre de l’application des dispositions précisées dans l’article L 3114-1 du Code de la Santé Publique (Loi (L i n°° 2004-806 2004 806 du d 9 août ût 2004 relative à la politique de Santé Publique) A ce titre, « la désinfection des locaux est réalisée selon des procédés ou avec des appareils agréés par l’AFSSAPS » Les arrêtés portant agrément pour des procédés de désinfection obligatoire (dernier arrêté en date du 4 mars 1997) et délivrant des agréments pour une durée de 10 ans, seront rapidement caduques (hors prolongation) 89 Brest 24 mai 2007 Décision du 14 mai 2004 portant modification de l’organisation générale de l’AFSSAPS 3 – Mission évaluation des produits biocides « ll’AFSSAPS AFSSAPS est chargé d ’évaluer évaluer, en vue de leur agrément, les procédés et appareils destinés à la désinfection des locaux ou véhicules de transport rendue nécessaire au regard des maladies transmissibles » Décision du 21 juin 2004 portant création à l’AFSSAPS d’un groupe d’experts sur l’évaluation des risques et de l’efficacité de substances et produits biocides 90 Brest 24 mai 2007 45 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Groupe « Biocides » de l ’AFSSAPS Décision de réalisation d ’une enquête sur les appareils et les procédés de désinfection commercialisés : évaluation de l ’efficacité et de la sécurité des produits - Procédés automatiques de désinfection des surfaces par voie aérienne (dispersats non dirigés) • Indications ?? - Procédés P édé manuels l de d dé désinfection i f ti des d surfaces f (dispersats dirigés) • Avantages de la dispersion versus application sur les surfaces? 91 Brest 24 mai 2007 Groupe « Biocides » de l ’AFSSAPS Surveillance du marché des désinfectants des locaux et véhicules Enquête q de contrôle des appareils pp et pprocédés (AFSSAPS), durant une période transitoire avant la mise en place des AMM biocides Recevabilité des dossiers (DEPPCB) Contrôles en cours en 2007 pour les couples appareils/produits (pour anciens agréments DVA, les dispersats dirigés et peroxyde d’hydrogène) Direction des Laboratoires et des Contrôles Site Montpellier – Vendargues Liste positive de substances actives autorisées 92 (2007-2008) Brest 24 mai 2007 46 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Autorisation de Mise sur le Marché Délivrée par le Ministère de l’environnement et du développement durable Dossier de demande d’AMM (2009) Premières AMM délivrées en 2009-2010 ? AMM biocide nationale (après évaluation de leurs dangers, de leurs risques et de leur efficacité) 93 Brest 24 mai 2007 Perspectives : Procédures techniques Mise à disposition de nouvelles techniques Désinfection par voie aérienne par des produits oxydants (peroxyde d’hydrogène, acide peracétique) Indications spécifiques ? Repositionnement de la DVA ? Place du procédé « vapeur » : action nettoyante doublée d’une action biocide : nettoyage-désinfection 94 Brest 24 mai 2007 47 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Désinfection par Voie Aérienne (DVA) « nouvelle génération » Dispersats spe sa s non o dirigés d gés Hors présence humaine Aérosolisation/brumisation avec un appareil automatique Î désinfection de toutes les surfaces (horizontales, verticales, masquées) 95 Brest 24 mai 2007 Taille des particules Méthode 15 → 100 μ 5 → 15 μ 0.1 → 1 à 5 μ Pulvérisation Brumisation (brouillard) Vaporisation de type gazeux Influence de la taille des particules Diamètre Vitesse de chute Surface traitée 30 μ 3μ 03μ 0.3 25cm/s 5cm/min 0 5 10x5 100x5 96 Brest 24 mai 2007 48 RRESO Dr. X. VERDEIL DVA Classique Aldéhydes Aldéhydes Formaldéhyde Glutaraldéhyde Alcools Agents potentialisateurs BREST – 24 mai 2007 DVA développement Produits oxydants Peroxyde d’hydrogène Acide peracétique Dioxyde de chlore 97 Brest 24 mai 2007 DVA : applications extrahospitalières Salles à atmosphère contrôlée Industrie pharmaceutique Industrie agro-alimentaire Laboratoires P3 P4 Biotechnologies Biotechnologies Biodéfense/Bioterrorisme 98 Brest 24 mai 2007 49 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 La Vapeur de Peroxyde d’Hydrogène (VHP) Principe actif 2H2O2 2H2O + O2 Utilisé pour la désinfection, l’antisepsie et la stérilisation. Spectre large Bactéricide, virucide, fongicide Sporicide : si concentration élevée (10 à 30 %), ou augmentation de température ou contact prolongé L’activité est légèrement meilleure sur les Gram + que sur les Gram – Avantages Non corrosif, non toxique Liquide transparent, incolore Respectueux de l’environnement Î pas de rinçage, 99 pas d’essuyage Brest 24 mai 2007 Pulvérisation humide versus brumisation sèche Documentation de STERINIS® 100 Brest 24 mai 2007 50 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 Exemples de Couples appareil-produit commercialisés Dénomination NOCOLYSE® STERUSIL® RBDS CLARUS C® STERIS VHP® Fabricant OXYPHARM STERINIS BIOQUELL STERIS H2O2 H2O2 H2O2 H 2O Composition H2O2 Cations d'Ag Ac.orthophosphorique AgNO3 (=stabilisant) Surfactant E bi osmosée Eau s sé Brouillard sec Brouillard sec d'H2O2 se d'H2O2 -> oxydation déposant lentement (20min) sur toutes les des mb cellulaires + surfaces ->ionisation) inhibition de la Particules de 5µ projetées synthèse protéïque à 80m/s à 37°C Particules de 8 à 12µ Mode d'action Bactéricide EN1040 Virucide NF T 72-180 Fongicide EN1275 Activité Sporicide (C.difficile? ) Indicateurs Bandelettes colorimétriques biologiques Brouillard sec d'H2O2 Brouillard + filtre HEPA Déshumidificateur sec d'H2O2 Bactéricide EN1040, EN1276, NF72-281 Virucide NF T 72180, Fongicide EN1275 Sporicide NF T 72230 Testé sur B.anthracis, Non renseigné Indicateurs "BQIs" Déshumidificateur B.subtilis, Testé sur bactéries, bactéries G.stearothermophilus , Virus, Champignons et spores Virus, Spores (Clostridium sp .) et Champignons Pas de référentiel Pas de référentiel Brest 24 mai 2007 Indicateurs biologiques et 101 chimiques Exemples de Couples appareil-produit commercialisés Dénomination Fabricant Marquage CE Production Temps NOCOLYSE® STERUSIL® RBDS CLARUS C® STERIS VHP® OXYPHARM STERINIS BIOQUELL STERIS CE0499 CE Non renseigné CE Non renseigné Non renseigné ISO 9001 & ISO 13485 3 50m -> 23min (3min de 3 50m -> 82min (22min d'immobilisat° d immobilisat diffusion+ 20min de temps de diffusion+ 60min de la salle de contact) de temps de contact) Maniabilité Portable programmable Pas de calfeutrage Cabinets médicaux Cliniques Domaines Maisons de retraite d'application Stations thermales Agro-alimentaire Transports frigorifiques "Tout environnement fréquenté par l'homme" Brest 24 mai 2007 55Kg Programmable Calcul automatique du volume à diffuser Pas de calfeutrage de 3 à 6heures (selon dimension salle, typologie, T°C, humidité…) 128Kg Prestation réalisée par des ingénieurs BIOQUELL Confiner la zone Non renseigné 227kg Non renseigné Biomédical Santé Hôpitaux Secteur hospitalier Recherche Laboratoires P2,P3,P4 public et privé Industrie Décontamination des Secteurs "sensibles" pharmaceutique unités médicales mobiles type industrie Bio-défense Centres médicaux pharmaceutique, environnement Cuisines centres médicalisés, Biotechnologie… Grandes surfaces 102 crèches…. "Infiniment Industrie de pointe Secteurs industriels déployable" 51 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 DVA : applications hospitalières A discuter Absence dd’indication indication en milieu de soins ? Maîtrise de la diffusion des Bactéries MultiRésistantes (BMR) en cas : de cas groupés à bactérie à survie environnementale et échec des procédures de nettoyage-désinfection classique Contamination des surfaces par spores (Aspergillus) après travaux 103 Brest 24 mai 2007 Au XVIème siècle, suite aux épidémies de peste et de choléra, des médecins, des parfumeurs et des fumigateurs interviennent Après un nettoyage des pièces « avec un mélange dd’eau, eau, de lessive et de vinaigre » Le 1er jour, ils enfumaient les maisons à l’aide de foin arrosé de vinaigre ou de mauvais vin, puis aéraient le soir Le 2ème jour ils parfumaient en brûlant romarin, lavande et genièvre Le 3ème jjour ils brûlaient des matières sulfureuses contenant mercure et arsenic Le 4ème jour on parfumait de nouveau avec genièvre, myrrhe et benzine MIKAILOFF N. les manières de propreté Ed Maloine 1990 104 Brest 24 mai 2007 52 RRESO Dr. X. VERDEIL BREST – 24 mai 2007 lavande genévrier Brest 24 mai 2007 romarin 105 53