Les révélations de Jeune Afrique “Pourquoi j`ai été marqué par le
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Les révélations de Jeune Afrique “Pourquoi j`ai été marqué par le
CMJN LUNDI 7 DÉCEMBRE 2015 NUMÉRO 1340 100 F VERDICT DE LA COUR SUPRÊME EN FAVEUR DES ÉLÈVES-MAÎTRES L’Assemblée arme Serigne Mbaye Thiam RÉDUCTION MANDAT PRÉSIDENTIEL Les révélations de Jeune Afrique P. 2 CONFLITS AVOCATS/MAGISTRATS, CRISE À L’ASSEMBLÉE... Le cours magistral de Pape Demba Sy P. 3 SOULEYMANE NDÉNÉ NDIAYE “Pourquoi j’ai été marqué par le Super Diamono” P. 7 La Chronique d’Abdou Salam Kane Malraux, un voyant ? Plus de 70 parlementaires ont signé la demande de résolution de soutien au MEN Le ministre pas prêt à se conformer à la décision de la Cour Suprême Cissé Lô et Ibrahima Lô demandent l’exclusion des enseignants grévistes P. 5 A ndré Malraux fut, au siècle dernier, un écrivain immense. Mais “pas que….pour” parler très familièrement ! Sans doute, “l’espoir» et “la condition humaine” figurent–ils parmi les ouvrages les plus importants de la littérature française mais, il y a eu aussi que Malraux a été, 11 années durant, le ministre d’Etat... (LIRE À LA PAGE 2) EN COULISSES 2 La Chronique RÉDUCTION DU MANDAT PRÉSIDENTIEL d’Abdou Salam Kane Les révélations de Jeune Afrique Malraux, un voyant ? E A n février 2012, à la veille du second tour de la présidentielle, le candidat Macky Sall s'engageait à réduire le mandat présidentiel de sept à cinq ans et d'appliquer cette mesure à son premier mandat s'il est élu président de la République. Cette promesse maintes fois réitérée depuis son élection lui a valu les hommages de la Maison Blanche et de l'Elysée. Le magazine Jeune Afrique qui consacre une part belle à notre pays dans son dernier numéro paru ce dimanche, fait savoir que la gestion de ce dossier par Macky Sall est loin d'enthousiasmer au Sénégal où plusieurs camps ont des opinions différentes sur le sujet. Mais c'est surtout le camp présidentiel qui s'oppose à cette réforme voulue par Macky Sall qui a attiré l'attention de Jeune Afrique. Parmi plusieurs obstacles potentiels à cette réforme, J.A mentionne le calendrier et les incertitudes relatives aux contours du référendum. Rappelant que la réduction de la durée du mandat présidentiel devrait être noyée dans ce référendum portant sur un paquet de changements institutionnels soumis aux Sénégalais en mai 2016, Jeune Afrique envisage un scénario assez intéressant sur un revirement possible de cette promesse de Macky Sall par un subterfuge sur le dos du Conseil constitutionnel. Il s'agirait, selon Jeune Afrique, de faire en sorte que le Conseil constitutionnel rejette la réduction de la durée du mandat présidentiel de sept à cinq ans. S'appuyant sur les explications de certaines personnes dont le politologue Babacar Justin Ndiaye, Jeune Afrique fait savoir que Macky Sall étant tenu de consulter les “Cinq sages” avant de soumettre le référendum à son peuple, tout porte à croire que l'orthodoxie pourrait inspirer le Conseil constitutionnel à dire niet. L'argument majeur serait que Macky Sall a prêté serment sur la Constitution laquelle lui fixe un mandat d'une durée de sept ans. Et comme une nouvelle réforme ne saurait que modifier un mandat MARIAMA SARR Si jusque-là les différents ministres sont passés à l’Assemblée nationale sans anicroche, le passage hier de Mariama Sarr a été marqué par une vive tension. D’abord un débat houleux a eu lieu entre les députés à propos des financements destinés aux femmes. Un député a soutenu que seules les femmes apéristes en bénéficiaient. Une allégation que ses collègues ont tenté de démentir ; ce qui a créé un tohu-bohu car chacun voulait prendre la parole. La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance en a aussi pris pour son grade. Mariama Sarr a été obligée de s’expliquer sur des propos tenus dans la presse. “Les députés sont des demandeurs d’aumône”. Ce sont les propos Publications - Société éditrice Boulevard de l’Est-Point E Immeuble Samba Laobé Thiam Dakar Tél. : 33 825 07 31 E-mail : [email protected] Directeur général, Directeur de publication : Mahmoudou Wane Rédacteur en chef : Ibrahima Khalil Wade Rédacteur en chef délégué : Gaston Coly Rédaction : Bigué Bob, Matel Bocoum, Adama Coly, Georges Diatta, Viviane Diatta, Mame Talla Diaw, Aida Diène, Ousmane Laye Diop, Assane Mbaye, Aliou Ngamby Ndiaye, Fatou Sy, Babacar Willane Correcteur : Boubacar Ndiaye Directeur artistique : Fodé Baldé Maquette : Penda Aly Ngom Sène, Bollé Cissé Service commercial : [email protected] Tél. : 33 825 07 31 - 778341190 70 746 50 16 Impression : AFRICOME Mariama Sarr imputés à la ministre et pour lesquels la parlementaire libérale Fatou Thiam a demandé des explications. La ministre n’a pas hésité à s’exécuter. “Je discutais avec mon amie parlementaire Awa Niang sur un sujet large que je ne vais pas détailler ici et c’est elle qui m’a trahie car elle a divulgué notre conversation. La presse aussi a tronqué l’information en écrivant une partie”, a précisé Mariama Sarr. Puis, elle a exprimé ses regrets : “Dans ces circonstances, je demande pardon à tous les députés qui se sont sentis offensés par mes propos. Ce n’était pas mon intention.” Inutile de dire qu’Awa Niang a tenté de réagir mais la parole lui a été refusée. MARIAMA SARR (SUITE) Restons à l’Assemblée nationale pour signaler que lors du vote hier du budget du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, la ministre Mariama Sarr s’est vu ravir la vedette par son ministre délégué en charge de la Microfinance et de l'Economie solidaire, Moustapha Diop. Le maire de Louga a volé la vedette à son ministre de tutelle, grâce aux financements qu’il octroie aux femmes. Tous les députés qui sont intervenus l’ont félicité pour ses actions. Les femmes parlementaires ont véritablement chanté ses louanges en louant “sa disponibilité et son dynamisme”. Elles ont tellement glorifié le ministre délégué que les députés Abdou Mbow, Zator Mbaye et Moustapha Diakhaté ont été Macky Sall à venir et non celui en cours, Macky Sall garderait alors son fauteuil jusqu'en 2019. Il s'agirait alors pour Macky Sall de maquiller un revirement qui lui serait trop préjudiciable si lui-même revenait ouvertement sur sa promesse, selon J.A. Un scénario que refuse d'envisager le rewmiste Thierno Bocoum dans J.A. Le camarade d'Idrissa Seck évoque une loi d'exception qui peut être rétroactive et rappelle que la position du Conseil constitutionnel n’est que purement consultative. obligés de sortir de leur réserve pour défendre Mariama Sarr. Ils ont demandé aux deux collaborateurs de ne pas écouter les sous-entendus et de veiller à ce qu’on ne les sépare pas. Cette sortie a semblé donner du courage à Mariama Sarr qui a voulu “remettre” son ministre délégué à sa place. “Sachez que si vous félicitez Moustapha Diop, c’est moi que vous félicitez car c’est moi qui ai plaidé sa cause auprès du Président Macky Sall. Il est entré à l’Apr grâce à moi. D’ailleurs il me dit toujours que je suis la seule personne envers qui il a une dette. Donc, tout ce qu’il fait, il le fait au nom du Président, plus précisément du département”, a-telle soutenu. APR KAOLACK Le responsable Apr de Kaolack et président du mouvement Rahma, Mohamed Ndiaye, a profité de l’annonce de la nouvelle alliance politique pour demander aux alliés du camp présidentiel de se déterminer. “Une autre coalition doit voir le jour pour permettre aux autres Sénégalais qui veulent travailler avec Macky Sall de le faire librement. Mais on ne peut pas accepter que le chef de l’État soit pris en otage par une coalition où ses composantes refusent de décliner leur position alors que l’élection présidentielle de 2017 pointe à l’horizon. Benno bokk yaakaar doit disparaître et céder la place à une autre entité plus vaste”, a-t-il déclaré. Ceci à l’occasion du ralliement du secrétaire général de la section A de Léona, Serigne Talla Ndiaye, et de quatre autres comités. Par ailleurs, il demande l’arbitrage du chef de l’Apr, Macky Sall, pour la représentativité des responsables. “On ne peut pas accepter que des gens viennent de nulle part pour nous insulter ou ternir notre image. Il faut qu’on sache le poids de chacun pour faire taire ces querelles qui ne servent à rien”, lance Mohamed Ndiaye. www.enqueteplus.com ndré Malraux fut, au siècle dernier, un écrivain immense. Mais “pas que… .pour” parler très familièrement ! Sans doute, “l’espoir” et “la condition humaine” figurent–ils parmi les ouvrages les plus importants de la littérature française mais, il y a eu aussi que Malraux a été, 11 années durant, le ministre d’Etat, ministre des Affaires culturelles du Général De Gaulle, ce qui n’était pas rien quand même. C’était entre 1958 et 1969. Durant la guerre, il fut un très grand résistant et avant-guerre déjà, celle de 1939-1945 veux-je dire, il avait été un magnifique et courageux combattant anti- fiscaliste au sein des brigades internationales qui s’étaient constituées pour défendre, entre 1936 et 1938, la République espagnole contre les troupes du Général Franco alliées aux Italiens et aux Allemands Hitler et Mussolini. Je ne demande pas si quelqu’un écoute Malraux car il est mort depuis des lustres mais le lit-on seulement encore ? Bien peu le feront, au Sénégal en tout cas, selon le peu que j’en sache. Par paresse intellectuelle, selon moi, mais de propos délibéré, selon quelque voix que je crois autorisée : les Sénégalais, à l’en croire, n’en auraient majoritairement plus rien à “cirer” avec la France, les Français et même leurs meilleurs auteurs, si prestigieux qu’ils puissent être ou avoir été. Voilà qui est tout à fait consternant dans un pays où la langue française, qu’on le veuille ou pas, demeure la langue officielle et est partie pour le rester longtemps encore ! Ça l’est davantage encore, consternant, de la part des musulmans auxquels le Prophète avait enjoint d’aller chercher la science partout et jusqu’en Chine s’il advenait qu’elle puisse s’y trouver. Mais pourquoi parler de “science” s’agissant de Malraux qui n’était qu’un homme de lettres ? Parce que justement quand il faisait œuvre d’écrivain, le penseur n’était jamais très lointain : il était bien autre chose qu’un simple littérateur. Ainsi, a-t-il écrit, dit et répété dès le milieu du 20e siècle que le suivant, celui dans lequel nous sommes précisément, serait “religieux ou ne serait pas”. Nous y sommes ! Or Malraux était agnostique, en ce sens qu’il ne croyait pas en Dieu, comme vous et moi, mais comme, je vais dire Robespierre “l’Incorruptible et sombre héros de la Terreur et de la Révolution française. Il croyait donc en l’existence d’un “Etre Suprême” qui voudrait que l’on fît le “Bien” pour lui-même c'est-à-dire pour ce qu’il est pour la Nation afin qu’elle reste libre et forte. Sous peine d’avoir à connaître de la guillotine ! Une sorte d’Ayatollah… laïc en somme ! Peut–être est-ce cet aspect de Malraux qui fit qu’avant quiconque et surtout, ces penseurs postmodernes ou néoconservateurs, il a vu venir la chute des idéologies et la montée du phénomène religieux dans un monde qui paraissait condamné au matérialisme. Qu’il soit scientifique ou à consumériste, à la soviétique ou à l’américaine. Le choc des civilisations annoncé ainsi est apparu dès lors que le communisme avait été vaincu ou s’était effondré sous le poids de ses propres péchés. Ils avaient été, ces péchés, commis au nom de la justice et de l’égalité et contre la dictature de l’argent et de la domination du profit pur et simple. Et la nature ayant, dit-on, horreur du vide, la Religion de remplacer l’idéologie. L’humanité aura-t-elle gagné au change ? Je ne le crois pas. D’autant plus qu’on n’aura pas eu à atteindre bien longtemps. Oussama Ben Laden que les Américains avaient couvé, parrainé, chouchouté pour faire la guerre aux Soviétiques en Afghanistan, se retourna contre eux dès que ces derniers eurent été boutés hors de Kaboul ! Enfin presque aussitôt, car c’est en septembre 2001 que l’on pourra faire partir la nouvelle ère de l’histoire du monde où se profile comme un affrontement entre des groupes se réclamant de l’Islam et des nouveaux croisés presque totalement déchristianisés. C’est, à la fois, paradoxal et tragique au possible. Car, on ne peut guère qualifier de “croisés” des gens qui ne sont souvent chrétiens que pour les statistiques et qui dans la vie réelle, franchement, s’accommodent de tout et tiennent à interdire quoi que ce soit ! Ainsi qu’on le proclamait en 1968 lors de la révolution permissive que l’on sait. Mais il reste la culture, c'est-à-dire précisément ce qui reste lors qu’on a tout perdu ! C’est ça qui est tragique parce qu’en face, c’est exactement pareil. Les terroristes, les jihadistes et autres ne sont pas plus musulmans que les occidentaux, déchristianisés pour la plupart, ne sont des croisés à proprement parler. Mais ils sont comme poussés, inexorablement, les uns contre les autres un peu comme l’Europe est entrée en guerre contre elle-même lors de la première guerre mondiale. C’est une situation terrible à se demander, parfois, ce que l’on a bien pu faire au Bon Dieu pour devoir mériter un tel sort. Les musulmans, les vrais, où qu’ils soient, se trouvent pris en otage par des gens, d’une part qui se réclament du même Dieu qu’eux-mêmes et commettent des atrocités et d’autres qui, pour beaucoup, ne croient guère qu’en eux-mêmes mais se souviennent encore de leurs leçons d’histoire. De Poitiers, de Charles Martel, de Pierre L’Hermite, de Saint-Louis et des croisades en un mot. Ah oui ! Ils se souviennent mais les autres aussi. C’est la guerre des mémoires, c’est la nouvelle guerre des cultures. Et apparemment, et pour notre plus grand plus malheur, nous y serions déjà entrés en plein. numéro 1340 • lundi 7 décembre 2015 POLITIQUE 3 CONFLIT ENTRE AVOCATS ET MAGISTRATS, CRISE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE Le cours magistral de Pape Demba Sy Le Professeur de droit public Pape Demba Sy estime que le bras de fer qui oppose les Magistrats et les avocats ne devait pas être sur la place publique. Il invite les deux parties à un règlement à l’amiable du conflit. L’enseignant de droit public n’a pas non plus manqué de donner son point de vue sur la crise à l’Assemblée nationale et l’absentéisme des députés. Pr Pape Demba Sy ABDOURAHIM BARRY (STAGIAIRE) “L orsqu’on accuse, il faut pouvoir le prouver, surtout sur des questions de corruption”. Ces propos sont du professeur Pape Demba Sy. Réagissant aux sujets brulants de l’actualité ce samedi, en marge d’une conférence qu’il animait sur la création d’un Etat fédérale africain à l’Ucad, il soutient que la corruption est un phénomène qui existe partout. “Ces pratiques ne sont pas absentes de notre justice. Il ne faut pas croire que ce sont les magistrats seulement qui sont concernés. Mais ça ne peut pas être des pratiques généralisées. Si on dit que tous les journalistes sont corrompus, vous allez vous sentir concernés. Pourquoi faire des accusations comme ça ? “ s’est-il interrogé devant les journalistes. L’agrégé en droit public de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) comprend la frustration des magistrats qui se sont sentis touchés dans leur honneur. Selon lui, que les accusations soient faites par maître Mame Adama Guèye ou un citoyen lambda, ce sont des choses qu’il faut prendre en compte. Pour apaiser la tension au sein du pouvoir judiciaire, il invite les concernés à discuter de la question sereinement. “Moi je pense qu’ils doivent discuter pour trouver une solution entre eux. Cette question ne devait pas tomber entre les mains de la presse. Elle ne devait pas non plus aller devant le juge car ce n’est pas un problème juridique, mais un conflit au sein de la compagnie judiciaire”, dit-il. Le théoricien du droit n’a pas aussi manqué de donner son avis sur la crise qui secoue l’Assemblée nationale depuis le dernier renouvelle- ment du bureau. Selon lui, il n’y a pas de débat juridique, c’est un problème purement politique. “Ce qu’on aurait pu faire, c’est respecter la tradition qui veut qu’on constitue les groupes parlementaires de façon consensuelle. Maintenant, s’il y a des contestations ou deux listes, on applique les textes de l’assemblée. Ces derniers disent que les groupes doivent être constitués et validés en plénière”, explique le juriste. Répondant à ceux qui accusent le président Moustapha Niasse d’avoir tranché en faveur de Modou Diagne Fada, il précise qu’il ne faut pas personnaliser le débat. C’est le bureau qui décide. “Dans tous les camps, les politiciens acceptent des choses quand ça les arrange et ils refusent si c’est le contraire.” Se prononçant sur l’absentéisme des députés, un autre sujet qui agite l’hémicycle ces dernières temps, il affirme que ce phénomène n’est pas nouveau. Il informe même que le règlement intérieur a des dispositions contre l’absentéisme, mais on ne les respecte pas. Interpellé par les journalistes sur la réduction du mandat présidentiel, Pape Demba Sy demande à Macky Sall de respecter son engagement tout en refusant d’entrer dans le débat juridique. “Le chef de l’Etat a dit qu’il va réduire son mandat en mai 2016. Je lui demande de respecter sa parole sinon, c’est lui qui sera devant le peuple”, a conclu le professeur Sy. PR BABACAR GUÈYE (CONSTITUTIONNALISTE) “Le mandat unique est l’antidote contre le patrimonialisme et la mal gouvernance” Théoricien du mandat unique dans un passé récent, le Pr Babacar Guèye est revenu à la charge ce week-end. Animant une conférence publique sur les transitions politiques et la limitation des mandats présidentiels, organisée par la Ligue démocratique de Mamadou Ndoye, l’enseignant en Droit constitutionnel a préconisé le mandat unique comme seul alternatif pour lutter plus efficacement contre certaines dérives politiques comme le patrimonialisme et la mal gouvernance. ASSANE MBAYE L e débat sur la limitation des mandats présidentiels n’est jusqu’ici pas épuisé dans beaucoup de pays africains. Au Sénégal, au moment où la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans promise par le président Macky Sall, tarde à se réaliser, c’est un flou total qui entoure la tenue de la prochaine présidentielle. Pour éviter toutes formes de dérives souvent constatées dans la gouvernance des États africains, y compris au Sénégal, le Pr Babacar Guèye préconise une thérapie toute simple : le mandat unique. L’enseignant-chercheur en Droit constitutionnel à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar qui animait ce week-end une conférence publique sur les transitions politiques et la limitation des mandats présidentiels, organisée par la Ligue démocratique (Ld), estime que “la limita- tion du nombre de mandat à deux est insuffisante”. D’ailleurs, souligne-t-il, “elle s’est révélée insuffisante pour combattre efficacement le patrimonialisme et la mal gouvernance”. Comme alternative efficace, l’enseignant-chercheur préconise ainsi le mandat unique qui, selon lui, “est le seul véritable antidote contre le patrimonialisme et la mal gouvernance”. “En empêchant le président de la République de briguer un deuxième mandat, supprimant ainsi la possibilité d’un long séjour à la tête de l’Etat”, le mandat unique préserve, à l’en croire, “les populations des nuisances d’un pouvoir présidentiel omnipotent et omniprésent”. A ses yeux, même si peu de gens adhèrent pour le moment à cette idée, il n’enlève en rien qu’elle soit en marche dans la doctrine et peutêtre dans un cercle restreint de chef d’Etat africain. Le professeur en Droit constitutionnel estime d’ailleurs que dans le domaine de la démocratie en Afrique, il y a encore d’importants progrès à réaliser et des acquis à consolider. Cela, d’autant que : “En Afrique, les constitutions ont, jusqu’au début des années 90, été conçues pour conforter la position du président de la République et non pour lui imposer des bornes.” Mais, “les clauses limitatives du nombre de mandats présidentiels qui étaient marginales dans les premières constitutions africaines sont devenues la pierre angulaire des chartes constitutionnelles des années 90”. Ainsi, “les dirigeants autoritaires africains, affaiblis par la vague de démocratisation de l’époque, ont été contraints d’accepter l’introduction de clauses limitatives du nombre de mandats, l’enjeu étant au fond, de pousser à la retraite les présidents inamovibles et de prévenir l’émer- www.enqueteplus.com gence de nouveaux chefs d’Etats inamovibles”. Outre cet aspect, le Pr Babacar Guèye soutient que “la limitation du nombre de mandats a plusieurs vertus”. D’abord, “elle consolide les acquis démocratiques en Afrique dès lors qu’elle permet, au-delà de la séparation des pouvoirs, le respect des libertés civiles et politiques, la tenue d’élections libres et justes considérées, en général, comme les éléments qui peuvent faire parler de l’existence ou non d’une démocratie”. Ensuite, “elle contribue à la promotion de la bonne gouvernance en ce sens qu’elle permet de lutter contre le patrimonialisme et le clientélisme politique qui induit l’achat des consciences et qui remet en cause la vocation même de l’élection censée exprimer le pluralisme politique, fonder la démocratie représentative et légitimer le pouvoir”. Enfin, de l’avis du professeur Guèye, “la limitation des mandats présidentiels permet également le renouvellement et la diversification de la classe politique, et favorise l’alternance politique”. VISITE À MBAO ET À THIAORYE Abdoulaye Diouf Sarr drague les dignitaires lébous Abdoulaye Diouf Sarr En tournée hier dans les communes de Mbao et Thiaroye, le ministre de la Gouvernance locale, Abdoulaye Diouf Sarr, a convié les dignitaires lébous à s’investir pour la réélection du président Macky Sall à la prochaine élection présidentielle. L e régime de Macky Sall multiplie ses opérations de charme en direction de la communauté lébou du Cap-Vert. En visite hier dans les communes de Mbao et Thiaroye, le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aména-gement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, a convié les dignitaires lébous à descendre sur le terrain pour assurer au président Macky Sall un second mandat à l’issue de la prochaine élection présidentielle. “Les dignitaires des deux communautés ont confirmé ici leur engagement et leur adhésion à nous accompagner dans notre œuvre pour une grande victoire du Président Sall lors des prochaines élections (présidentielle et législatives). Après Ngor, Yoff et les 12 “Penc” (assemblées lébou), voilà que Mbao et Thiaroye adhèrent à la dynamique”, a déclaré le responsable “apériste” de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr. Le maire de Yoff d’affirmer ainsi qu’il a reçu mandat de faire le tour des 128 villages lébous pour dire aux populations que “le meilleur choix pour un Sénégal émergent reste le Président Macky Sall”. Abdoulaye Diouf Sarr ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’il envisage de se rendre très prochainement à Bargny et dans les autres zones de la région du Cap-Vert dans le but, dit-il, “de mieux consolider les acquis de l’Alliance pour la république en perspective des prochaines joutes électorales qui se profilent à l’horizon” et qui s’annoncent rudes. Selon le coordonnateur des cadres du parti présidentiel, contrairement à ce qui se dit, l’Apr n’a pas perdu Dakar. A l’en croire, “si on fait le cumul des suffrages enregistrés par les différentes listes de l’Apr dans la région de Dakar, nous sommes largement vainqueurs”. Néanmoins, il a appelé à une mobilisation des militants et à une animation des instances à la base du parti et à reprendre en main le dispositif électoral pour que lors des prochaines élections, le parti puisse rapidement gagner dès le premier tour. CHEIKH THIAM numéro 1340 • lundi 7 décembre 2015 ÉCO-SOCIAL 4 VOTE DU BUDGET DU MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Retard des chantiers, négociations et œuvres sociales au menu Le retard sur les chantiers, les négociations avec les enseignants et les œuvres sociales ont occupé l’essentiel des débats hier à l’Assemblée nationale lors du budget du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Les dépenses prévisionnelles de ce département ont connu une hausse de 19 milliards de F CFA. Mary Teuw Niane BABACAR WILLANE L e ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est passé hier à l’Assemblée nationale. Le budget de son département a connu une hausse de 19 milliards par rapport à l’année dernière. La dotation est passée à 149 240 715 300 F Cfa en 2016 contre 130 197 482 440 F Cfa en 2015. Les parlementaires se sont intéressés entre autres questions au niveau d’exécution des chantiers, aux négo- ciations avec les enseignants et aux œuvres sociales souvent objet de perturbation. Par rapport au niveau d’exécution des chantiers, il est ressorti du rapport des travaux de commission et des débats que le ministère a envoyé à la représentation nationale un document présentant la situation d’exécution des projets. Mais les députés ont fait remarqué au ministre que ce dit document “n’informe ni sur les périodes de réalisation, ni sur le taux réel d’exécution des chan- tiers”. Inquiets du retard noté sur le démarrage de certains chantiers, ils ont voulu être édifiés sur les raisons du retard. Un intervenant a d’ailleurs fait remarquer au ministre que sur les 80 projets recensés, seuls 21 sont exécutés à hauteur de 50%. Le reste est à moins de 50%. Beaucoup d’autres n’ont même pas démarré. Les parlementaires ont demandé aussi à avoir l’état d’avancement des projets mais également des communications sur les possibilités de respecter les dates de fin de travaux annoncées. “Dans un souci de transparence et de clarté, ce document corrigé devra être envoyé à la presse sans aucune forme de commentaire”, recommandent-ils. Mais Mary Teuw Niane a affirmé qu’il s’agit là d’un ensemble d’infrastructures qui ne se réalisent pas en même temps, mais à l’espace de quelques années. L’autre point est lié aux négociations avec les enseignants. Et les parlementaires ont souhaité connaître l’avancement dans les pourparlers. Mary Teuw Niane indique que pour la deuxième cité des enseignants, il reste les derniers réglages relatifs à l’électricité. Quant à la loi-cadre qui a été déchirée par le SAES, elle est à nouveau envoyée à l’Assemblée nationale. Concernant les revendications à incidence financière, le sort des deux parties est suspendu à la réaction du ministère des Finances. Etats généraux du COUD Que ce soit la revendication sur la réforme des titres ou la retraite et la prime académique spéciale des enseignants du supérieur, il faut attendre l’évaluation financière et l’aval de l’argentier de l’Etat. Il faut croire que la réforme des titres ne saurait tarder, car Birima Mangara en charge du Budget a révélé que leur impact financier est de 3,2 milliards. Par ailleurs, Imam Mbaye Niang a rappelé à l’ancien recteur de l’UGB que l’organisation d’un séminaire avec les enseignants pour définir les critères d’orientation faisait partie aussi des accords. Ce qui n’est pas encore fait. Par rapport au dernier point relatif aux œuvres sociales, les parlementaires appellent à la tenue des états généraux du COUD. Une demande qui s’explique par les sommes englouties par l’institution sans pour autant donner satisfaction aux bénéficiaires. En guise de piste de réflexion, ils recommandent à ce que les œuvres sociales soient orientées vers le mérite et le pédagogique. C’est ainsi qu’ils suggèrent que les 10 000 lits à construire soient réservés aux meilleurs étudiants. Mais audelà de la révision, ils ont plaidé pour plus de moyens pour le COUD. Le ministre Mary Teuw Niane partage sans doute l’avis des députés. Car, il a estimé qu’une réforme des œuvres sociales est à envisager après la réforme pédagogique. “Le master pour tous n’existe pas” L es députés se sont également intéressés aux étudiants orientés dans le privé par l’Etat. Ils ont voulu savoir leur nombre et ce qu’ils deviennent après la licence. Si le ministre a omis de répondre à la première question, il a apporté des indications à la seconde. Mary Teuw Niane a précisé que l’Etat prend en charge les étudiants orientés dans les établissements privés d’enseignement supérieur jusqu’à la licence. Après le diplôme de licence, ils peuvent postuler à une sélection en master, sachant cependant que le master pour tous n’existe pas. Les meilleurs seront accompagnés par l’Etat. Soit ils sont acceptés dans les universités publiques, soit ils continuent dans le privé. Pour les autres par contre, ils connaissent le même sort que leurs camarades qui n’ont pas de place en master dans le public. Il leur appartient, avec l’aide de leurs parents, de trouver des solutions alternatives, en dehors de l’intervention de l’Etat. MAHAMMAD BOUN ABDALLAH DIONNE À L’OUVERTURE DE LA FIDAK “Nous devons travailler à l’instauration d’une zone de libre-échange” Le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne a demandé ce samedi aux pays africains de travailler à l’instauration d’une zone de libre-échange afin, dit-il, de faciliter le commerce interafricain. VIVIANE DIATTA L a 24ème édition de la Foire Internationale de Dakar (FIDAK) s’est ouverte ce samedi avec comme invité d’honneur le Cameroun. Selon le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne qui a présidé la cérémonie dont le thème est “facilitation des échanges et développement régional défis et opportunités”, ce choix du thème découle d’une volonté de corriger une situation à bien des égards peu enviable du continent. “Nos performances en matière d’échange interafricain sont encore très peu. Les chiffres qui l’illustrent sont à la fois éloquents et cruels. Alors que le volume des échanges inter-asiatiques et intraeuropéens tourne respectivement autour de 52% et de 72%, celui des échanges interafricains peine à franchir le seuil de 12%. L’Afrique, à l’exclusion des pays méditerranéens, reste une des zones où le commerce international est le plus coûteux”, a soutenu le Premier ministre sénégalais. Ainsi, de l’avis de ce dernier, onze des pays dans lesquels le coût des exportations est le plus élevé dans le monde sont situés en Afrique, dont un en Afrique de l’ouest et 6 en Afrique centrale. En moyenne, “il faut 33 jours pour transiter en Afrique subsaharienne contre 11 jours dans les pays de l’OCD. L’exportation d’un conteneur normalisé, prend en moyenne 37 jours pour un coût de 2 567 dollars alors qu’il prend 22 jours pour un coût de 958 dollars pour l’Asie du sudest et le Pacifique. Face à ces chiffres éloquents d’enseignement et lourds de défis, il nous faut agir vite pour lever ces obstacles dont les plus saillants demeurent la fragmentation géographique et économique, le manque d’infrastructures, la faiblesse du secteur manufacturier et désormais le terrorisme”, a souligné M. Dionne. Ce constat, a dit le ministre, les interpelle tous au regard de tout le potentiel que le continent et ses populations gagneraient en organisant des flux commerciaux plus intenses et plus fluides pour notre production et nos produits. Sur ce, il demande aux pays de travailler à l’instauration d’une zone de libreéchange. “On en parle mais ça tarde. Il faut aussi œuvrer à une réalisation de corridor et d’infrastructures au plan sous régional à travers le Nepad. C’est seulement dans ces conditions que nous pouvons envisager un saut qualitatif dans la nécessaire intensification www.enqueteplus.com Mahammad Dionne de nos échanges”, a soutenu Mahammad Dionne. Aussi, selon le PM, dans un contexte actuel de globalisation et de concurrence, il y a un réel besoin à développer le commerce “à nos portes et à nos voisins les plus immédiats”. “La facilitation des échanges est devenue un enjeu au plan interafricain et entre l’Afrique et le reste du monde. Elle est devenue un défi mais également une opportunité pour nos pays de s’inscrire dans la voie de l’émergence à travers des stratégies axées sur la simplification, la vulgarisation et l’harmonisation des procédures relatives au commerce international”, a-t-il conclu. De son côté, le ministre délégué chargé des Relations extérieurs du Cameroun Adoum Gargoum a lancé un appel pour l’unité des pays africains pour mieux faire face aux différents défis du continent. “Nous sommes malheureusement victimes des gens qui n’ont ni foi ni loi, qui ne savent même pas ce qu’ils veulent. Ils veulent apprendre l’islam aux gens qui sont musulmans ; nous les combattons fermement. Nous combattons les terroristes et nous sommes en train de les vaincre et bientôt ce ne sera qu’un mauvais souvenir. Il faut que nous soyons unis et solidaires pour vaincre ce mal du siècle”, a lancé M. Gargoum. numéro 1340 • lundi 7 décembre 2015 ÉCO-SOCIAL SOUTIEN DES DÉPUTÉS DANS LE COMBAT CONTRE LES ÉLÈVES-MAÎTRES Le bouclier parlementaire de Serigne Mbaye Thiam Dans son combat contre les 690 élèves-maîtres, le ministre de l’Éducation nationale sait désormais qu’il peut compter sur les députés. Déjà 70 parlementaires ont signé la demande de résolution de soutien à Serigne Mbaye Thiam et la liste est loin d’être close. L e ministre de l’Éducation nationale était avant-hier à l’Assemblée nationale pour le vote du budget de son département. Le dossier des élèves-maîtres a occupé une position centrale dans les débats. Il s’agit des 690 individus dont la formation a été interrompue par le ministre qui les accuse d’avoir fraudé au concours de recrutement. Sur ce sujet, les parlementaires ont décidé de constituer un bouclier autour de Serigne Mbaye Thiam pour mener le combat avec lui. Déjà, dans le rapport issu des travaux de commission, il est ressorti que les députés “ont encouragé le ministre dans la traque des fraudeurs et ont exhorté le gouvernement à être ferme à l’égard des élèves-maîtres exclus des centres de formation pédagogique et de ne jamais envisager leur réintégration ni dans la formation ni dans la fonction enseignante”. Lors de la plénière, comme s’ils s’étaient passé le mot, une bonne partie des parlementaires sont revenus sur Serigne Mbaye iam cette question pour apporter un soutien indéfectible au patron de l’Éducation. Et c’est effectivement le cas, puisque Moustapha Diakhaté affirme que 70 députés ont déjà signé la demande de résolution de soutien pour la lutte contre la fraude. Il ajoute même que la liste n’est pas close puisque d’autres ont exprimé À l’arrivée au pouvoir du Président Macky Sall en 2012, la somme nécessaire pour résorber les abris provisoires était évaluée à 73 milliards. Après des efforts consentis entre 2012 et 2015, les abris provisoires sont passés de 18% à 11% de l’infrastructure existante. Le gouvernement a aujourd’hui besoin de 65 milliards pour que toutes les salles de classe soient en dur. Les ministres de l’Éducation nationale et du Budget ont donné la nouvelle samedi à l’Assemblée nationale. Birima Mangara a fait savoir que ce rythme est intenable pour le gouvernement. Une autre solution est donc à l’étude. Si l’on en croit le ministre Serigne Mbaye Thiam, des partenaires privés ont proposé à l’État de payer la construction pour ensuite avoir un contrat de location-vente avec l’autorité. Ce que les décideurs sont en train d’étudier. leur volonté d’y apposer leur signature. “On n’acceptera pas que la fraude tue l’école publique. On va plutôt tuer la fraude”, promet-il. Son collègue Ibrahima Sané renchérit : “Après le Président et le Premier ministre, vous êtes le garant de la qualité des ressources humaines. Voilà des gens qui ont fraudé, et au lieu de raser les murs, ils se permettent d’ester en justice pour des questions de procédure.” Ragaillardi par tant de soutien, le ministre a exprimé toute sa détermination. Il a retracé les péripéties de la fraude en brandissant des documents à chaque étape. Serigne Mbaye Thiam a sorti une copie en guise d’exemple. Il explique que le candidat a eu une note de 6 dans une matière. Cette même note est reconduite dans son relevé personnel. Dans le relevé général, il se retrouve avec le 6 et la note 1 obtenue dans une autre matière. Mais curieusement, à la saisie dans l’ordinateur, les deux notes deviennent respectivement CRITIQUES ACERBES DE CERTAINS DÉPUTÉS Les enseignants noyés dans Lo Certains députés avaient sans doute besoin de trouver une tribune pour dire tout le mal qu’ils pensent des syndicats d’enseignants. Le passage du ministre de l’Éducation nationale à l’Assemblée leur en a donné l’occasion. Il y a cependant d’autres qui ont une opinion plus positive, parmi lesquels le ministre lui-même. P 12 et 13,25 et le candidat est admis. En plus, d’après lui, l’inspecteur interne du ministère et l’informaticien ont tous avoué leur forfait. Or, insiste-t-il, à la différence d’un examen où il faut avoir la moyenne pour passer, le concours lui a un nombre de places limité. Le sort des candidats est donc lié. Ce qui veut dire que toute personne déclarée admise à la suite d’une fraude a nécessairement pris, de manière indue, la place du vrai méritant. Cependant, au-delà, des appuis et des convictions, il y a un problème qui se pose : la position à adopter face à la décision de la Cour suprême. Sans être formel dans ses propos, le ministre a indiqué la suite qui sera donnée à cette affaire. Serigne Mbaye Thiam avoue que le gouvernement est dans un dilemme sur cette question. “On a deux éthiques : l’éthique de responsabilité et l’éthique de conviction.” L’éthique de responsabilité est composée de deux éléments : la responsabilité d’un républicain qui doit respecter la décision de justice et la responsabilité de l’autorité à préserver le système éducatif et l’intérêt général. Pas prêt à se conformer à la décision de la Cour 65 milliards pour en finir avec les abris provisoires our certains députés à l’image de Moustapha Cissé Lo et Ibrahima Lo, il n’est pas question de rater le passage du ministre de l’Education à l’hémicycle. L’occasion est idéale pour eux et certains de leurs collègues de jeter l’anathème sur les syndicats d’enseignants. Et ils s’en sont donné à cœur joie. Moustapha Cissé Lô a été le plus virulent parmi tous. “Il faut couper leur salaire ou même les exclure. Des gens qui n’ont que 5 personnes créent leur syndicat et prennent l’école en otage. Si on m’avait confié le pays pour juste une 5 BABACAR WILLANE année, il n’y aurait plus de grève. Je serais comme Yahya Jammeh”, vocifère-t-il. Après lui, un autre Lo, de son prénom Ibrahima. “Que les enseignants ne nous fatiguent pas ! Vous ne pouvez pas faire plus. Il faut éradiquer les syndicats, enlever les enseignants qui sont là et ramener les retraités pour redresser le système. On ne peut pas compter sur eux !” Une opinion qui n’est pas celle de deux de leurs collègues. Ndèye Lucie Cissé prend d’emblée ses distances. “Je ne suis pas d’accord avec le procès des syndicats et des enseignants. Il y a syndicats et syndicats. Ce n’est pas juste de mettre tout le monde dans le même sac”, relativise-t-elle. Quant à Hélène Tine, elle a invité le ministre à ne pas accepter l’invitation qui lui est faite de forger un bras de fer avec les enseignants. Pour elle, la solution est dans l’élection de représentativité syndicale. Une élection qui justement aura lieu avant la fin de l’année 2016, selon le ministre. S’agissant de l’appel à éviter la confrontation, elle a trouvé une oreille attentive. Serigne Mbaye Thiam fait remarquer aux députés que la grève est www.enqueteplus.com A ce niveau, le Socialiste invoque Abraham Lincoln à qui on avait demandé si dans telle décision, il avait respecté la constitution américaine. A la suite de cet ancien président des USA, il se pose la question suivante : “Est-il possible de perdre la nation en préservant la constitution ?” Reprenant toujours cette Figure du pays de l’oncle Sam, il fait remarquer qu’il arrive qu’on ampute une partie du corps pour sauver la vie, mais qu’on n’a jamais élimé une vie pour sauver un membre. “Des mesures à la limite de la constitutionalité pourraient devenir licites, en devenant indispensables à la préservation de la constitution par la préservation de la nation”, disait Lincoln. Serigne Mbaye Thiam lui déclare : “On arrive à une situation où on se dit : est-ce que des mesures ne peuvent pas être indispensables pour préserver la qualité, l’intégrité du concours pour préserver la qualité du système” ? Si on reprend ces propos dans un langage moins imagé, cela veut dire tout simplement que le ministre ne compte pas se conformer à la décision de la Cour suprême. Ceci, dit-il, pour l’intérêt du système éducatif et de la nation sénégalaise. constitutionnelle et qu’il ne faut pas jeter l’opprobre sur les enseignants. “Je leur rends hommage. Il faut reconnaître les efforts de la majorité d’entre eux”, tempère-t-il à son tour. Pour lui, rendre hommage aux méritants permet de rappeler à l’ordre ceux qui s’écartent du bon chemin d’un enseignant. Pour ce qui est de la validation, le ministre rappelle que le gouvernement va prendre en charge le tiers des 28 milliards nécessaires pour tout solder, soit 8,8 milliards. Selon Serigne Mbaye Thiam, il n’y a pas de retard à ce niveau, puisque le paiement doit avoir lieu en 2017 et 2018. Le coût de la revendication elle s’élève à 5 milliards. La part contributive au FNR est de 6,1 milliards à prendre en charge à partir de janvier 2016. L’alignement indiciaire qui est de 5 milliards est également prévu pour 2016. La formation des instituteurs adjoints était prévue au 1er août 2015. A cette date, affirme-t-il, 3 154 instituteurs adjoints ont démarré leur formation diplômante. “On ne peut pas former les CONCERTATION SUR LA MODERNISATION DES DAARA Les députés veulent la fin de la récréation L e budget du ministère de l’Education nationale a été voté samedi par les députés. Il est passé à 376 909 114 000 F en 2016, contre 370 742 561 060 F Cfa, soit une hausse de plus de 6 milliards. Il a été noté que le budget de fonctionnement a baissé de 8 milliards et a suscité la réaction de quelques leaders syndicaux. Mais le ministre du Budget Birima Mangara a expliqué que cette baisse est liée à l’intégration progressive des corps émergents dans la Fonction publique. Quant aux débats, outre le dossier des élèvesmaîtres et les relations avec les syndicats d’enseignants (voir ailleurs), ils ont été relatifs au projet de modernisation des daara. Les députés ont accordé un intérêt particulier aux daara modernes. Et à l’exception notoire de Samba Diouldé Thiam qui s’est dit contre la modernisation des daara, parce que dit-il, il ne doit y avoir qu’une école de la République dans laquelle seront envoyés tous les enfants du pays, tous les autres orateurs ont exprimé leur impatience de voir le projet aboutir. Certains parlementaires ont même déclaré qu’ils souhaitaient envoyer leurs propres fils dans les écoles coraniques. Ils ont rappelé au ministre qu’il a fait le tour du Sénégal pour présenter le texte aux différents khalifes généraux qui ont donné leur accord. Ils ne comprennent pas donc pourquoi la procédure doit connaître un retard parce que tout simplement il y a un petit groupe qui n’est pas d’accord. “Vous avez eu une démarche pratique, intelligente et transparente. Maintenant, il y a un lobby. Des gens qui étaient d’accord avec l’ancien régime sont désormais contre. Il faut amener le projet de loi à l’Assemblée, qu’on l’amende et le vote”, invite Imam Mbaye Niang. “Puisque tous les khalifes ont donné leur accord, je ne vois pas d’autres groupes qui puissent constituer un blocage”, ajoute Mouhammad Khoureychi Niasse. “Les maîtres coraniques ne sont pas unis. Tu as fini de discuter, il faut agir”, apostrophe Cheikh Tidiane Diouf. Un autre use même d’un verset du Coran dans lequel Dieu dit au prophète Mouhammad (SLHW), si tu prends ta décision, réfère-toi à Allah. Une façon de dire au ministre qu’il ne reste plus que sa détermination pour terminer le processus. Le ministre reste confiant et estime que ceux qui sont pour sont largement supérieurs à ceux qui sont contre. Il en veut pour preuve les 1 400 candidatures enregistrées à Fatick lors d’un appel d’offre pour la modernisation des daara, alors que le ministère avait juste 100 places à offrir. Pour les 64 daara, les sites ont été identifiés et l’avis de non-objection envoyé à la Banque islamique. Si la banque n’émet aucune réserve, les constructions vont démarrer en janvier prochain. 21 000 et quelques en une année, parce qu’il y a un problème de disponibilité de locaux et d’instituteurs. On ne peut les former que par cohorte”, prévient-il. En ce qui concerne les lenteurs administratives, le ministre indique que 38 961 dossiers ont été traités par ses services et envoyés aux ministères concernés. Par conséquent, croit savoir Serigne Mbaye Thiam, au vu des échéances, il n’y a pas encore de retard sur le respect des accords signés avec les enseignants. numéro 1340 • lundi 7 décembre 2015 CMJN SOCIÉTÉ 6 AMÉNAGEMENT D’UN PARC POUR ENFANT AU POINT E Des riverains et des Conseillers municipaux s’insurgent contre le projet Le maire de Fann-Point E-Amitié a entrepris d’aménager sur les Allées Seydou Nourou Tall un parc d’attraction et une aire de jeux pour enfants. Mais, certains riverains et conseillers de la commune se dressent contre le projet. Pour cause, ils évoquent des risques de dangers pour les enfants. Et surtout une violation de la procédure de déclassement du site. Allées Seydou Nourou Tall MAMADOU DIALLO U n chantier de parc d’attraction et d’aire de jeux pour enfants divise depuis quelques jours riverains, conseillers et maire de la Commune de Fann-Point E-Amitié. L’édile de la ville, Palla Samb, a entamé depuis une semaine sur les allées Seydou Nourou Tall des travaux d’aménagements d’un espace de loisir et de divertissement pour des enfants. Cependant, certains habitants, soutenus par des Conseillers de la mairie, dénoncent le projet. Ils trouvent le lieu mal indiqué pour des petits enfants. En effet, l’aménagement prévu se situe entre les deux voies du Point E, fortement empruntées par les automobilistes. “Les véhiculent y passent à vive allure. Les enfants sont exposés à des risques d’accidents”, s’est inquiété Moussa Diop. Selon le conseiller de ladite Commune, le projet est aussi prévu sur un canal d’évacuation des eaux usées. A cause de la vétusté du collecteur, il craint également des risques d’éboulement de la dalle. “Il y a un risque fécal. Le canal a fait l’objet de deux affaissements. C’est une question de sécurité publique. Aucune enquête exhaustive n’a été faite”, a fulminé le conseiller municipal. Le Conseiller dénonce par ailleurs une violation de la procédure du déclassement du site. A l’en croire, celui-ci est, contrairement à ce que prétend le maire, une voirie classée et non un domaine réservé. Donc, pour lui et certains riverains, toute décision concernant un tel lieu doit être impérativement précédé d’une délibération du Conseil municipal et une approbation des autorités administratives compétentes. Ce qui n’a pas été respecté, selon le conseiller Diop, par l’édile de la ville. “Il (le maire) devait d’abord disposer des documents attestant une étude technique de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), une autorisation de l’Ageroute, et une étude d’impact environnemental et social pour en ensuite saisir le Conseil municipal pour discussion et délibération”, at-il expliqué. De l’avis de Moussa Diop, c’est après ces étapes que le projet devait être soumis aux autorités administratives pour approbation. Il précise d’ailleurs qu’au niveau de l’emplacement prévu pour l’aménagement du parc d’attraction et l’aire de jeux pour les enfants, seuls des édifices d’embellissements sont autorisés. Car étant une voirie classée. Poursuivant son propos, le conseiller soutient que le maire Palla Samb est un habitué des faits. “Ce n’est pas la première fois qu’il viole les textes. La dernière fois, c’était avec la destruction du terrain de basket d’Amitié 2. Jusqu’à présent, l’affaire n’a pas encore été vidée”, a-t-il affirmé. Qualifiant de téméraire le premier magistrat de la ville, il promet avec certains de ses collègues et des riverains de saisir les autorités compétentes pour stopper les travaux. “Nous ne sommes pas contre le maire. Mais on ne peut pas faire des réalisations à l’encontre de la volonté des populations et du Conseil municipal”, a-t-il souligné. D’autres conseillers municipaux contactés par EnQuête ont abondé dans le même sens que leur camarade Moussa Diop, mais préfèrent rencontrer d’abord le gouverneur de la région de Dakar, avant de s’exprimer publiquement sur la question. PALLA SAMB, MAIRE DE FANN-POINT E-AMITIE “Je donne rendez-vous aux populations le 31 décembre” L e premier magistrat de la ville de Fann-Point E-Amitié balaie d’un revers de main toutes les accusations des riverains et des Conseillers. Selon Palla Samb, le projet a bel et bien respecté la procédure indiquée à cet effet. Il se dit d’ailleurs très surpris de la réaction du conseiller Moussa Diop et ses camarades. “Le projet a été présenté au Conseil municipal. La politique politicienne est révolue. Il faut que les gens se mettent au travail pour faire émerger le pays. Moi, J’ai été élu pour travailler”, a déclaré le maire. Il indique que toutes les dispositions sécuritaires sont prises pour prévenir tout danger. “Nous sommes assez responsables pour ne pas exposer les enfants à des dangers. Nous garantissons à ce niveau la sécurité des personnes et des biens. Ce n’est pas une chose qu’on a pris à la légère”, a-t-il précisé. Cependant, il explique en même temps que la Commune n’a pas assez d’espace pour l’aménagement d’un tel projet. A en croire l’édile de Fann-Point E-Amitié, le projet découle d’une demande des populations elles-mêmes. Il affirme que depuis 35 ans, les allées Seydou Nourou Tall sont occupées par des mécaniciens, des laveurs de voitures, des vendeurs, etc. mais, aucun de ses prédécesseurs n’a osé les déguerpir. Néanmoins, il dit comprendre les critiques d’une partie des populations. “Aucune œuvre humaine ne peut être adoptée à l’unanimité. Il y a des gens qui sont pour et d’autres contre. C’est normal ! Ce qui est important, c’est de favoriser le dialogue, discuter avec tout le monde”, a-t-il avancé. A son avis, le Sénégal est un pays démocratique dans lequel tous les citoyens sont libres d’exprimer leurs idées. “Chacun a son point de vue. Et je respecte l’opinion de tout un chacun. Autant il y a des gens qui sont contre, autant il y a d’autres qui sont pour. Je discute avec tout le monde”, a précisé M. Samb. Il annonce la fin des travaux au plus tard avant la fin de l’année. Et invite tous les habitants de sa Commune à venir nombreux le 31 décembre prochain pour célébrer au rond-point E la fête du nouvel an. BUDGET MINISTÈRE DU RENOUVEAU URBAIN “On ne comprend pas cette baisse...” Diène Farba Sarr a été financièrement ‘délesté’ de 23,29% par rapport à son budget de 2015. Un réajustement dû au cadrage macroéconomique, selon le ministre. Par ailleurs les députés se sont inquiétés des problèmes immobiliers récurrents et du retard accusé dans l’exécution des programmes d’habitats sociaux. OUSMANE LAYE DIOP U ne baisse de 7 milliards 359 millions 608 mille 640 F CFA dans le budget 2016, par rapport à l’exercice précédent du ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat, et du Cadre de vie. Malgré les initiatives coûteuses comme la télé demande d’autorisation de construire (Télédac), Diène Farba Sarr ne devra se contenter que de 24 milliards 244 millions 154 mille 520 F CFA pour mener à bien ses projets. Ce qui a intrigué le député de Tivaouane, Cheikh Tidiane Diouf qui ne “comprend pas la baisse du budget au moment où la barre des 3 000 milliards a été dépassée”, ainsi que le prési- dent de la commission des finances de l’Assemblée, Babacar Diamé, qui estime le “budget insuffisant pour les ambitions et les perspectives de ce ministère, et qu’il faut l’amener à au moins 25 milliards”. Mais pour le ministre, il est tout à fait possible de s’adapter à cette restriction budgétaire. “Avec le cadrage macroéconomique, c’était un peu difficile. Il va falloir travailler sous contrainte, les besoins sont alternatifs et concurrents mais il va falloir avoir des priorités. Le gouvernement voulait diminuer et transférer certains projets de mon département. Ce n’est pas grave, nous allons essayer de trouver des financements alternatifs au besoin”, a déclaré” Diène Farba Sarr. Diène Farba Sarr Tobago et Namora hors-compétence Dans les discussions générales, les 34 intervenants ont évité l’épineuse question du recasement des habitants qui avaient élu domicile derrière la Cité Tobago. Seul l’honorable Cheikh Tidiane Ndiaye s’est offusqué de cette situation. “Il ne faut pas attendre qu’une personne construise pour venir démolir. Ce qui s’est passé à Tobago, c’est grave. C’est à cause de la négligence car s’il y avait une surveillance effective, rien de tout cela ne serait arrivé”, a-t-il déploré. Une préoccupation que Diène Farba Sarr a éludée, puisque ne relevant pas de son domaine de compétence. “Mon ministère ne peut pas poser d’actes s’il n’y a pas de baux ou de titres. Tobago intéresse plutôt le ministre de l’Intérieur www.enqueteplus.com qui a géré ce dossier”, s’est-il défendu. Autre cas litigieux, l’escroquerie qu’ont subie les Sénégalais de l’extérieur avec Namora. Du nom de ce projet immobilier destiné aux expatriés où un opérateur privé de logements sociaux à Tivaouane Peul a disparu avec l’argent des immigrés, laissant derrière des dossiers problématiques. Le ministre, qui a livré la même réponse que sur le cas Tobago, a vu le député Adama Sow l’appeler à se saisir de la question. “Votre prédécesseur a fait une tournée à l’extérieur avec Abdoulaye Wade et Hadjibou Soumaré. Donc l’Etat du Sénégal s’est engagé. Je veux que ça soit votre dossier, que ça relève de votre compétence. Le ministre des Affaires étrangères était là l’an dernier et a dit que ce n’était pas de sa compétence. J’aimerais savoir de qui ça relève”, s’est demandé le parlementaire. “Namora n'est pas dans mes compétences. L’affaire a eu lieu bien avant 2012. C’est un promoteur véreux qui a raconté sa vie et mis les émigrés dans le désarroi. Ça ne nous concerne pas directement mais nous allons voir comment régler cette question pour atténuer ces bras véreux. Le fond de ce dossier est en train d’être étudié. Dans les prochains mois, on aura une idée claire et on vous contactera”, s’est défendu le ministre. numéro 1340 • lundi 7 décembre 2015 CMJN EN VUE 7 SOIRÉE HOMMAGE Omar Pène et consorts chantent Moussa Ngom Sous la houlette du chanteur Oumar Pène et son orchestre, le Super Diamono, les artistesmusiciens sénégalais ont rendu un vibrant hommage, ce samedi, à leur ami, le regretté Moussa Ngom, décédé en octobre dernier. C'est d'ailleurs au “Just for you” où Moussa Ngom a chanté pour la dernière fois, quelques heures avant sa mort, que cette soirée pleine d'émotion s'est tenue en présence d'éminentes figures de la culture et de la musique sénégalaise. MAMOUDOU WANE L a soirée, essentiellement ponctuée de témoignages et de prestations musicales au son du répertoire de Moussa Ngom, a été l'occasion pour Oumar Pène et ses invités artistes de se rappeler la grandeur de son ami qui fit les beaux jours de la musique sénégambienne. Car faut-il le rappeler, Moussa Ngom, Omar Pène, Mamadou Lamine Maïga, Lappa Diagne, Cheikh Tidiane Tall et leur bande d'amis ont fait les beaux jours du mythique orchestre du Super Diamono jusqu'à l'implosion du groupe. La plupart des témoins et acteurs de cette époque étaient donc samedi au “Just for You” pour marquer à jamais leur amour et leur affection à l'illustre disparu et artiste talibé Baye Fall engagé pour l'unité entre le Sénégal et la Gambie. C'est ainsi qu'au-delà d’Oumar Pène, une vingtaine de musiciens dont Cheikh Ndigël Lô, Cheikh Tidiane Tall, Fallou Dieng, Jimmy Mbaye, Abraham Pipo Diop, Amdel Lô du groupe Ceddo, Yoro Ndiaye, parmi tant d'autres musi- ciens, se sont partagé la scène du “Just for you” pour distiller des décibels en hommage à Moussa Ngom. Youssou Ndour qui n'a pu faire le déplacement s'est fait représenter par Saint-Louis-Mané. Un public de connaisseurs, d'amis et de fans a aussi répondu présent au rendez-vous du Super Diamono pour maintenir éveillée la mémoire de Moussa Ngom. Parmi celui-ci il y avait Souleymane Ndéné Ndiaye, l'ancien Premier ministre du Sénégal et ami de Moussa Ngom, Aziz Dieng ex-PCA du Bureau sénégalais du droit d'auteur, Abdoul Aziz Mbaye Cheikh Lô et Omar Pène sur scène SOULEYMANE NDÉNÉ NDIAYE (ANCIEN PREMIER MINISTRE) “Pourquoi j’ai été marqué par le Super Diamono” Présent à la soirée d’hommage à Moussa Ngom, Souleymane Ndéné Ndiaye, coincé à la fin du concert offert par Omar Pène et le Super Diamono, explique pourquoi il est marqué par cet orchestre. Il se prononce aussi sur la vie sociale des artistes, parle de la prise en charge médicale dont ils devraient à son avis bénéficier. Fac de droit. Et à l’époque, j’étais le président de la commission culturelle de l’Amicale des étudiants de la faculté de droit et j’étais également membre de la commission sociale des étudiants… même, nous avait donné comme instruction de mettre en place un système de couverture sociale pour que les artistes, pendant leur activité, puissent cotiser une partie, l’Etat prenant en charge l’autre partie. D’abord qu’ils puissent être soignés chaque fois qu’ils sont malades et puis ensuite, au moment de leur retraite, qu’on puisse à côté de ce que le BSDA leur donne, qu’un système soit organisé pour leur permettre de vivre décemment. Malheureusement on n’a pas eu le temps de bien parfaire cette couverture sociale-là, même si c’était en place. Et je pense que l’actuel gouvernement qui a succédé au nôtre devrait poursuivre cet élan pour que les artistes puissent enfin pouvoir être pris en charge. On devrait faire davantage pour nos artistes. A l’époque c’est les années 80 ? M. WANE Qu’est-ce qui explique votre présence ici, à la soirée d’hommage à Moussa Ngom ? D’abord, je suis fan du Super Diamano et le hasard a fait que j’étais là au cours de la dernière prestation de Moussa Ngom. Et comme aujourd’hui, les musiciens du Super Diamono et leurs fans ont tenu à rendre hommage à Moussa Ngom, je n’ai pas voulu rater cette soirée-là. Pour vous dire à quel point je tenais à être présent, j’ai dû reporter un voyage de 24 heures pour assister à cette soirée. J’en ai été informé par Pape M. Diop qui est un ami à lui et voilà, j’ai tenu à être là. Vous étiez là lors de la dernière soirée de Moussa Ngom ? Absolument ! J’étais là, j’ai eu la chance de regarder Moussa Ngom pour la dernière fois se produire ici, au Just For U, et j’ai eu la surprise aussi d’apprendre dès le lendemain, assez tôt, qu’il avait quitté ce basmonde. C’est comme si ce jour-là, il était venu dire adieu à ses fans et aux mélomanes dakarois… On a l’impression que vous êtes assez lié à l’ancien Super Diamono qui date des années 80. N’est-ce pas ? Tout à fait ! Absolument ! Non, non vous ne vous trompez pas. Tous ceux qui ont fait cette université, le Pavillon A surtout, ont vécu ces moments intéressants où le Super Diamono se produisait sur le terrain de basket, assez souvent quand même, dans les amphis A et B de la ancien ministre de la Culture, Mamoudou Ibra Kane directeur général du groupe Futurs Médias et Badou Bèye, gérant du “Just For you”. Moussa Ngom, est mort à Dakar en octobre dernier à l’âge de 62 ans, quelques heures après avoir chanté quatre morceaux, assis sur une chaise sur la scène du “Just for you”. Une soirée qui sera à jamais gravée dans la mémoire et les cœurs de tous ceux qui ont pris part à l’hommage qui lui été rendu samedi dernier sur la même scène. Oui, c’étaient les années 80. Nous invitions souvent le Super Diamono, même les autres orchestres, les autres musiciens. Youssou Ndour s’est souvent produit ici ; Ismaïlo Lo, Baaba Maal étaient tous là à l’époque. De même que Souleymane Faye… Ce sont d’excellents souvenirs que je garde, mais j’étais plutôt moi un fan du Super Diamono, le grand orchestre du Super Diamono avec Ismaïla Lo, avec Maïga etc. Disons que c’était le bon vieux temps ! Des artistes fort talentueux nous quittent souvent dans le dénuement total. En tant qu’ancien Premier ministre, qu’est-ce que cela vous inspire ? Oui malheureusement, je le constate aussi. Alors comme vous le savez, les artistes n’ont pas de couverture sociale, ils pratiquent un art sans pour autant toujours recevoir en retour la contrepartie de leur talent, leur immense talent. Alors à l’époque, le président de la République, Me Abdoulaye Wade lui- www.enqueteplus.com Doudou Ndiaye Rose, le vieux Sing Faye, le père de Mbaye Dièye Faye, Prosper Niang. Chaque fois que vous passez dans un cimetière et que vous voyez le nom d’un artiste connu, on est toujours enclin à se pencher un peu, réciter les 11 Ikhlass pour cet artiste-là mais aussi pour tous les morts de ce cimetière. Je pense donc que l’Etat devrait faire un effort pour aménager une couverture sociale maladie, mais aussi une retraite pour les artistes, car ils font un art qui nous fait vivre et je pense que le moins que l’on puisse leur rendre, c’est de leur assurer une retraite. Mais tout cela, l’Etat doit, à partir de calcul fait par des spécialistes, voir comment prendre en charge la retraite des artistes, mais déjà de leur vivant comment leur assurer une couverture de façon que lorsqu’ils tombent malades... On a l’impression que les Sénégalais oublient assez facilement nos artistes qui nous donnent pourtant du plaisir… Vous avez une fibre culturelle bien visible, c’est dû à quoi ? Si on regarde un peu dans quelles conditions les artistes quittent ce bas-monde, on s’en rend compte. Il y a, les années écoulées, Makhourédja Guèye, et d’autres artistes même. Cette année, Moussa Ngom est parti, Demba Dia est parti, il y en a beaucoup qui sont partis et on les oublie facilement, alors qu’on ne devrait pas les oublier. « Artiste du daanu », comme l’a si bien chanté Moussa Ngom. Tout le monde parle encore de Ndongo Lô. Je vais vous raconter : le jour du Magal, j’ai prié sur la tombe de Ndongo Lo, j’ai trouvé un monde fou ; presque tous les jeunes qui étaient au Magal étaient pressés d’aller prier et nettoyer avec leur main la tombe de Ndongo Lo. Donc c’est pour vous dire un peu l’attachement que les gens ont souvent pour leurs artistes. Je suis sûr que pour Yandé Codou Sène, c’est la même chose. Le vieux La fibre culturelle ! Moi j’ai fait mes études dans un collège à Oussouye, en Casamance où il y avait un orchestre. Voyez-vous ! J’ai donc piqué cette fibre-là peut-être là-bas. Même auparavant, j’ai grandi à Guinguineo. J’ai des amis Gawlo. Vous avez entendu Youssou Ndour, le roi du Mbalax, parler de Birame Yacine Mbar. Eh bien ! Birame Yacine Mbar, c’est le père d’El hadj Bassirou Seck et les enfants d’El hadj Bassirou Seck, ceux qui ont le même âge que nous, étaient nos amis. Les autres étaient nos grands frères, ses filles étaient nos grandes sœurs. Doudou Seck que vous voyez là, sa maman était la fille d’El hadj Bassirou Seck. Donc chez lui on tapait le tam-tam, on chantait, on jouait à la guitare et aussi la Tumba ; donc peut-être, j’ai piqué le virus dans cette maison-là il y a une cinquantaine d’années. numéro 1340 • lundi 7 décembre 2015 AFRIQUE / MONDE 8 RÉGIONALES EN FRANCE Le FN en tête dans six régions, déception pour la droite Les premières estimations donnent l'extrême droite entre 27 et 29%, en tête dans six régions devant Les Républicains. Le PS résiste, lui, mieux que prévu. La présidente du Front National, Marine Le Pen U n FN qui vire en tête dans six des 13 régions que compte la nouvelle carte territoriale. Un parti socialiste classé troisième, qui résiste mieux que prévu, même s’il a tranché pour le douloureux choix du désistement dans trois régions pour faire barrage à l’extrême droite. Et une droite en deuxième position, coincée entre le mouvement lepéniste qu’elle talonne et le PS. Tels sont les enseignements que l’on peut tirer des estimations tombées tout au long de la soirée, à l’issue de ce premier tour des élections régionales. D'après l’institut Ipsos (pour France Télévisions), le FN est crédité de 27,2% des suffrages, suivi de près par LR (27%) puis du PS à 24%. Selon ce même institut, EE-LV totaliserait 6,6% des voix et le Front de gauche 4%. Le Maire : “la reconquête sera longue et difficile” Si cette tendance se confirme, c’est une déception pour la droite, un FN aussi haut affaiblissant le leadership de Nicolas Sarkozy, revenu en politique notamment pour contenir le parti de Marine Le Pen. En tête dans quatre régions (Ile-de-France, Normandie, Pays-deLoire, Auvergne-Rhône-Alpes), LR, qui a fait l’union dès le premier tour avec les centristes de l’UDI, pourrait, dimanche prochain, bénéficier d’un éventuel retrait des listes de gauche dans certaines régions pour faire barrage au FN. Mais sa probable victoire au second tour BURKINA : ASSASSINAT DE THOMAS SANKARA Gilbert Diendéré inculpé pour complicité A u Burkina Faso, le général Gilbert Diendéré, ex-chef d’état-major particulier de la présidence et homme de confiance de l'ancien président Blaise Compaoré, vient d'être inculpé pour “complicité” dans l’assassinat du capitaine Thomas Sankara lors du putsch du 15 octobre 1987. Selon plusieurs sources, le général Gilbert Diendéré a été inculpé de complicité dans l’assassinat du président Thomas Sankara. Le général Gilbert Diendéré devra donc s’expliquer sur le rôle qu’il aurait joué dans la préparation et l’exécution du coup d’Etat du 15 octobre 1987 qui a coûté la vie au capitaine Sankara et à douze autres personnes présentes à ses côtés. Tout en confirmant l’inculpation de son client, Me Mathieu Somé souligne qu’il prépare déjà la défense du général Gilbert Diendéré est, pour l’heure, éclipsée par la pole position frontiste. La droite se trouve, ce soir, prise en étau entre un PS qui résiste mieux que prévu et une extrême droite à un étiage très élevé. Il semble aussi que le petit parti souverainiste de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France, qui tourne autour de 4%, lui ait grappillé des points. Nicolas Sarkozy a tout de même voulu voir dans les résultats du scrutin le signe de “l’exaspération profonde des Français” et, excluant toute fusion avec les listes de gauche, a estimé que le message “s’adressait d’abord à ceux qui exercent les responsabilités à la tête de l’Etat et de presque toutes les régions de France”. “Vu les résultats du premier tour, on voit que la reconquête sera longue et difficile”, a néanmoins reconnu Bruno Le Maire. Crédité de sérieux espoirs de victoires en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Paca, le mouvement lepéniste sort donc vainqueur de ce premier tour. Outre les très bons scores de Marine Le Pen et de Marion Maréchal-Le Pen, toutes deux données au-dessus des 40%, il devrait également virer en tête en AlsaceChampagne-Ardenne-Lorraine, mais aussi en Bourgogne-Franche-Comté, en Midi-PyrénéesLanguedoc Roussillon et, surprise, dans le Centre-Val-de-Loire. “Un résultat magnifique que nous accueillons avec humilité”, s’est félicitée Marine Le Pen, elle-même donnée entre 40,3% et 42,1% des suffrages en Nord-Pasde-Calais-Picardie. La présidente du parti a lancé: “Le Front national est le seul front véritablement républicain.” En Paca, sa nièce, qui a obtenu 40,9% à 41,9% des voix, s’est réjouie d’un “score absolument historique” et, désistement de la gauche ou pas, s’est dite “convaincue [qu’elle pourrait] gagner même en duel”. pour “faire barrage républicain, en particulier en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et ProvenceAlpes-Côte d’Azur” mais aussi en AlsaceChampagne-Ardenne-Lorraine. Si le candidat de l’Est a écarté tout retrait et toute fusion, le candidat du Nord s'est conformé à la consigne de retrait de Solferino, tout comme Christophe Castaner, candidat socialiste en région Paca: “L’heure est grave, le score atteint par le FN est une menace. Il nous faut, et c’est cela aussi être socialiste, avoir le sens des responsabilités. Avoir le sens des responsabilités, c’est se retirer, avec beaucoup d’émotion, avec beaucoup de peine” a-t-il fini par déclarer en fin de soirée, après quelques heures de flottement. Outre la Bretagne, l’Aquitaine-LimousinPoitou-Charente et Languedoc-RoussillonMidi-Pyrénées que les socialistes ont de grandes chances de conserver, ils peuvent encore espérer créer la surprise en AuvergneRhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Normandie et Centre-Val-de-Loire. A la condition d’obtenir de bons reports des voix à gauche… “Le total de la gauche, qu’on disait en difficulté, doit dépasser les 36% et en fait le premier parti de France”, a même applaudi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, en lançant “un appel au rassemblement de la gauche” pour le deuxième tour. Après avoir regretté que son parti n’ait pas eu des “scores plus hauts”, la secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, Emmanuelle Cosse, a, elle aussi, appelé à “travailler à la fusion des listes de gauche et des écologistes au second tour”. En Ile-de-France où un écologiste est elle-même tête de liste, le PS, arrivé troisième, mise sur cette alliance pour tenter de battre la droite. Pour EE-LV comme pour le Front de gauche, qui ont dû faire les frais du vote utile, les résultats ne sont pas bons. Tout en prônant le “rassemblement des forces de gauche”, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent a expliqué les “très mauvais” scores de la gauche par “dix ans des politiques gouvernementales qui ont continué à mettre en œuvre des politiques d’austérité de plus en plus dures”. Trois semaines après les attaques qui ont frappé Paris, plusieurs responsables socialistes espéraient une remobilisation au sein de leur électorat. Ils misaient notamment sur une traduction dans les urnes du formidable rebond de popularité présidentielle – François Hollande avait gagné entre 10 et 20 points en trois semaines. L’abstention devrait tourner autour de 49,5%. Grosso modo le même niveau qu’au premier tour des départementales de 2015 (49,8%). Mais treize points de moins qu’aux précédentes élections régionales de 2010, lors desquelles 53,6% des électeurs s’étaient abstenus. C’est possible. Les taux de participation semblent surtout varier d’une région à une autre, en fonction de l’enjeu (et notamment de la force du Front national) et de la médiatisation des têtes d’affiche. Outre la Corse, les participations les plus importantes ont été enregistrées en Nord-Pas-de-Calais-Picardie puis Paca. C’est en Ile-de-France que la participation a été la plus basse. (LIBERATION.FR) “Appel au rassemblement de la gauche” Bien que distancé par l’extrême droite et la droite, le PS, lui, semble limiter la casse, en tête dans deux régions (Bretagne et AquitaineLimousin-Poitou-Charente). Il est toutefois confronté au dilemme attendu dans trois régions qui peuvent tomber dans les mains du Front national: Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Paca et en Alsace-Champagne-ArdenneLorraine. A l'issue d'un bureau national convoqué ce dimanche soir, la direction du parti a voté à l'unanimité pour le retrait des listes PS Au cours d’une conférence de presse en octobre dernier, le directeur de la justice militaire avait déclaré qu’il n’était pas exclu que l’ancien président Blaise Compaoré et son bras droit, le général Gilbert Diendéré, soient poursuivis dans l’affaire du capitaine Sankara. Les avocats et la famille de Thomas Sankara attendent toujours les résultats du test ADN effectué dans la supposée tombe du père de la révolution burkinabè. Les rapports d’autopsie et balistiques avaient fait état de plusieurs impacts de balles sur le corps de Thomas Sankara. Selon l’un des avocats de sa famille, le président a été criblé de balles durant le putsch du 15 octobre 1987. Une dizaine de personnes, dont plusieurs soldats de l’ex-régiment de sécurité présidentielle, ont été inculpées pour leur implication présumée dans cette affaire. Concernant le général Gilbert Diendéré, tous les chefs d’inculpation n’ont pas été officiellement annoncés. (RFI.FR) www.enqueteplus.com numéro 1340 • lundi 7 décembre 2015 SERVICES & LOISIRS 9 horoscope MOTS FLÉCHÉS • N° 1305 (FORCE 3) Bélier ⌘ Relationnel : vous serez ouvert à l’imprévu et aux rencontres les plus farfelues. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : vous profiterez de ce début de semaine pour mettre les choses au clair. ☤ Bien-être : vous savez que vous pourrez compter sur une belle résistance. Taureau ⌘ Relationnel : beau début de semaine mis sous le signe de l’amour et du partage pour les couples. Célibataire, ça flirte, ça drague. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : votre esprit d’équipe sera très développé. ☤ Bien-être : c’est en allant vers les autres que vous vous ressourcerez. Gémeaux ⌘ Relationnel : vous aspirerez à une certaine forme d’harmonie. Ainsi, vous fuirez naturellement les tensions, ainsi que les rapports de force. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : en quête d’une certaine cohérence, vous opterez pour une organisation sans faille de vos diverses activités. ☤ Bien-être : vous serez en pleine possession de vos moyens. Cancer ⌘ Relationnel : ce devrait être une bonne journée pour aimer, pour partager, pour discuter et même pour aller vers une jolie rencontre, qu’elle soit amoureuse ou amicale. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : beau début de semaine qui vous permettra de faire pas mal de projets. ☤ Bien-être : vous gérerez parfaitement votre énergie. Lion ⌘ Relationnel : vous ferez passer la famille en premier. Pour certains, vous aspirez à plus de douceur dans votre quotidien amoureux ou familial. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : ce lundi vous verra prendre sur vous. Pour certains, vous devrez aller à l’essentiel. ☤ Bien-être : vous n’échapperez pas à quelques moments de lassitude. Vierge ⌘ Relationnel : vous profiterez de ce début de semaine pour resserrer vos liens avec vos proches ou votre moitié. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : bien organisé, vous parviendrez à avancer dans vos différents projets du moment. ☤ Bien-être : vous serez déterminé et efficace. Solutions SUDOKU N° 1012 Balance ⌘ Relationnel : vous aurez besoin d’évoluer dans un environnement où la douceur domine. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : vous réussirez à cibler vos priorités et cela vous permettra de mieux organiser votre semaine ainsi que vos projets. ☤ Bien-être : vous bénéficierez d’une belle résistance. Scorpion ⌘ Relationnel : vous serez plus attentif à votre entourage. Certains seront peut-être aux petits soins avec leur moitié. Célibataire, vous serez un bourreau des cœurs. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : vous irez là où votre cœur vous dira d’aller. Pour certains, vous serez en quête de passion. ☤ Bien-être : attention à ne pas faire d’excès que vous pourrez regretter. Sagittaire ⌘ Relationnel : vous vous efforcerez d’avoir la distance nécessaire pour bien vivre vos relations diverses. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : c’est un peu à contre cœur que vous démarrerez la semaine. ☤ Bien-être : bien que résistant, vous ne devrez pas surestimer de vos forces. Capricorne ⌘ Relationnel : vous aurez besoin de vous sentir entouré et soutenu dans vos différents projets. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : vous vous efforcerez d’améliorer vos relations professionnelles. Pour certains, vous profiterez de ce lundi pour demander un entretien avec un de vos supérieurs. ☤ Bien-être : vous n’échapperez pas à quelques moments de fatigue ou de lassitude. Verseau ⌘ Relationnel : vous donnerez une plus grande importance à votre vie sociale ou à l’amitié. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : vous démarrerez la semaine sur les chapeaux de roues. ☤ Bien-être : attention à la morosité ou à la fatigue. Poissons ⌘ Relationnel : vous serez ravi de faire de nouvelles connaissances. En couple, vous opterez pour l’originalité. 〶 Quotidien / Boulot / Argent : belle journée pour vous fixer de nouveaux défis et vous ouvrir à l’inconnu. ☤ Bien-être : vous vous sentirez plus en phase avec vous-même. MOT MÉLÉ EXPRESS N° 614 réunion sportive en soirée MOTS FLÉCHÉS N° 1304 SUDOKU N° 1011 HEURES DE PRIÈRES HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H MOTS MELÉS • N° 613 Administration centrale du ministère de la justice CHANCELLERIE • Martyrs de l’Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 6h30 - 18h30 • • • • • HEURES DE PRIERES MUSULMANES 06:19 Fadiar : 14:15 Tisbar : 16:45 Takussan : 18:43 Timis : 19:43 Guéwé : www.enqueteplus.com numéro 1340 • lundi 7 décembre 2015 LIBRE PAROLE 10 SÉNÉGAL ÉMERGENT Vers les grandes “autoroutes de l’eau” P as besoin de statistiques ardues, de comptabilités éreintantes et rhétoriques convenues pour ressasser après les hommes de Sciences et autres spécialistes en la matière, que l’eau constitue un enjeu pour l’avenir de l’Humanité, que l’or bleu est devenu vital pour la survie des populations au point de créer un “stress hydrique”un peu partout à travers la planète. Cet enjeu n’a point échappé au Président de la République, Macky Sall qui, à travers le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’inscrit dans la promotion, au Sénégal, de l’accès populaire et durable à l’eau potable en milieu rural et urbain, avec l’appui des partenaires techniques et financiers sans oublier la nécessité de l’implication du secteur privé. Pour la première fois, on sent une ambition réelle et une volonté politique effective de régler un vieux paradoxe au Sénégal : cerné par des fleuves, des rivières et des lacs, le Sénégal n’a que tant peiné, de l’indépendance à nos jours, à assurer son autosuffisance en eau. Il faut reconnaître qu’il a souvent manqué quelque audace dans la cartouchière d’une stratégie pour prendre des solutions durables, efficaces et efficientes. Une République est fondée “sur l'ambition de chaque citoyen, qui contient l'ambition des autres”, soutient Voltaire dans “Politique et législation”. Sans doute, l’ambition du Président Macky Sall et celle de son ministre de l’Hydraulique, Mansour Faye, contiennent celle de chaque diverses nappes semi-profondes à profondes disponibles et 24 autres milliards de mètres cube par an pour les eaux de surface incluant le Lac de Guiers et le Fleuve Sénégal. C’est pour l’avoir bien compris que le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a entrepris de faire dans l’innovation et la rupture dans les stratégies de mobilisation de ces immenses potentialités pour mettre les Sénégalais à l’abri des contingences en matière d’alimentation en eau. La révolution silencieuse Lac de Guiers citoyen sénégalais aspirant à l’accès à l’eau potable. Au niveau du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, une ambition évolutive chevillée à une détermination de traduire en actes concrets la politique du Président de la République en matière d’autosuffisance en eau se met méthodiquement mais sûrement en marche. Des éléments de bilan et de perspectives en la matière ont été d’ailleurs dégagés par le Ministre Mansour Faye, devant la représentation parlementaire, qui l’a largement remercié pour le travail accompli, lors du vote du budget 2016 de son Ministère le 27 novembre dernier. Ainsi, dans le cadre du Programme national des 300 forages en milieu rural, le Sénégal a enregistré des performances indéniables : la réception de 178 ouvrages de captage et de 111 châteaux d’eau. Rien que pour l’année 2015, sur le territoire national, 37 forages ont été réceptionnés et 27 autres sont en finalisation. Ils seront tous équipés de châteaux d’eau, de stations de pompage neufs et de réseaux en PVC desservant d’autres localités conformément à l’approche de desserte basée sur les adductions d’eau multi-villages. Il est établi que notre pays dispose de ressources en eau à mesure de lui assurer l’autosuffisance dans ce domaine. En effet, actuellement, il existe 500 milliards de mètres cube, à travers Quelques données essentielles sur le changement climatique Une question de définitions Un changement climatique – qui se dit aussi un dérèglement climatique – correspond à une modification durable des paramètres statistiques du climat global de la terre ou de ses divers climats régionaux à divers endroits géographiques de la planète, en termes de latitudes et de longitudes. La durabilité des modifications qui interviennent se chiffrent en décennies ou en millions d’années. Le changement climatique, expression souvent utilisée au pluriel, sous la formule “ les changements climatiques”, est dû à des processus intrinsèques à la terre, à des influences extérieures ou, plus récemment, à des activités humaines ainsi qu’au développement de l’industrialisation moderne. de la COP 21, qui se déroule à Paris, en France, depuis quelques jours, le changement climatique est analysé relativement aux activités humaines, face aux dangers de plus en plus pesants, que causent la pollution multiforme qui menace la santé humaine, la dégradation de l’environnement humain, les conséquences produites par la désertification, la sécheresse, le déboisement des forêts, la raréfaction et la détérioration de l’eau. Sous l’éclairage de telles données, les variations climatiques qui relèvent de la dérive des continents, du mouvement des astres et des planètes, de l’intensité des effets du Soleil, constituent des phénomènes contre lesquels les Scientifiques recherchent et trouvent progressivement les moyens de lutte les plus appropriés. Quelques données précises Le changement climatique est anthropique quand il est le fait des émissions de gaz à effet de serre engendrées par les activités humaines. Ces activités modifient la composition de l’atmosphère de la planète. Le changement climatique peut également provenir de variations naturelles du climat. Ainsi, le changement climatique, aujourd’hui, intègre une double référence, lorsqu’il traduit tout changement dans le temps, qu’il soit dû à la variabilité naturelle ou aux activités humaines. Présentement, et dans la philosophie Le changement climatique et l’Afrique Le réchauffement planétaire, comme indiqué ci-dessus, provient, tout à la fois, de données cosmiques et planétaires, d’une part, et cela depuis 450.000 ans avant Jésus-Christ, à l’époque de l’interglaciaire de Wall, puis 400.000 ans avant Jésus-Christ, au temps de la glaciation de Günzou Nébraskien, en passant jusqu’il y a 70.000 ans, par la glaciation de Würmu. Il y a 11.625 années, est survenue la période interglaciaire de l’Holocène – Holocene Climatic Optimum -, désigné comme le nouveau réchauffement de l’Holocène. Ces références historiques permettent de retracer l’histoire humaine dans sa relation avec des variations climatiques qui ont commencé, en réalité, avant même l’apparition de l’homme sur terre. Ce genre de variations climatiques a conduit à la disparition des dinosaures. Il serait trop long de remonter à l’ouvrage du Philosophe grec Théophraste qui parlait déjà des raisons climatiques qui avaient conduit à la disparition de peuplements entiers comme l’Atlantide. La Paléoclimatologie permet, dans ce domaine, de suivre les variations liées aux changements climatiques ayant affecté les sols et les espèces, au fil de la dérive des continents et des périodes de glaciations successives, dont celle qui a frappé le continent européen pendant 100.000 ans. La communauté internationale – la COP 21 (21ème Conférence des parties à l’Accord International sur les Changements Climatiques et leurs effets) en est une illustration – s’est mobilisée activement pour faire face aux formes modernes du changement climatique. L’objectif est d’évaluer l’ensemble des informations d’ordre scientifique, technique et socioéconomique qui sont nécessaires à l’homme moderne pour comprendre et maîtriser les risques liés au changement climatique, dans le but fondamental de www.enqueteplus.com C’est ainsi qu’une révolution silencieuse, loin des effets de manche et d’annonce, est en train de s’opérer avec le lancement prochain de différentes études techniques qui concernent le Projet de Renforcement de la Résilience des Ecosystèmes du Ferlo, le PREFERLO et cela avec l’appui de la BAD pour plus de 400 millions de FCFA. Ainsi, c’est un formidable jalon qui est en train d’être posé dans le processus d’une autosuffisance en eau et qui va révolutionner le monde agricole, pastoral et sylvo-pastoral. En effet, ce transfert d’eau, à partir du Lac de Guiers dont, du reste, les apports en eau, ont été doublés. Ils sont passés de 1,20 à 2,34 milliards de mètres cube par an-, grâce aux travaux actuels du Projet de Restauration des Fonctions Ecologiques et Economiques du Lac de Guiers (PREFELAG), acheminera l’eau sur plusieurs centaines de kilomètres suivant l’itinéraire indicatif, Lac de Guiers-Linguère-Ranérou. trouver les stratégies les plus efficaces pour en combattre les conséquences et protéger l’humanité d’un désastre généralisé qui ferait que l’air ne serait plus respirable pour les humains, qu’il n’existerait plus, en quantités suffisantes, ni eau ni nourriture pour les humains et pour les animaux, ni même un espace physique pour se mouvoir sans dangers. Revenant à l’Afrique, il y a lieu de souligner le phénomène de la pollution de l’atmosphère terrestre, avec l’agression de l’effet de serre et le réchauffement de la planète, les menaces les plus graves sont la sécheresse, la salinisation des terres, la disparition des forêts, la désertification qui avance à grands pas – 12 kilomètres en moyenne chaque année , phénomènes visibles et vécus dans le Sahel et dans les déserts de Gobi et du Kalahari. Il est évident que l’Afrique est concernée au premier plan, dans ce combat pour sauver la planète terre et l’humanité, alors qu’elle produit le moins de gaz à effet de serre. Cependant, il est juste de rappeler que la désertification contribue, négativement, aux modifications locales et globales du climat, s’il s’y ajoute les incendies de savane, bien fréquents sur notre continent, avec la production de poussières récurrente sous la forme d’aérosols qui influent sur la pluviométrie et par leur albédo, plus importante qu’en milieu végétalisé, l’albédo se définissant comme un amplificateur de la pollution atmosphérique, et comme la proportion, en pourcentage, du rayonnement solaire arrivant au sol et réfléchi vers l’espace. En guise de conclusion, il y a lieu de souligner que la matière qu’est le changement climatique, est, à un degré plus A côté des grandes autoroutes bitumées en chantier, comme celui-phare d’Ila Touba qui tient tant au Président Macky Sall, le Sénégal va entrer bientôt dans l’ère des “autoroutes de l’eau”. Ainsi, ces “autoroutes de l’or bleu” constituent la traduction d’un nouveau concept et une nouvelle conception pour l’exploitation plus efficace et durable de la ressource, tout en valorisant les opportunités de transfert. Elles contribueront à régler définitivement les questions liées à la qualité et à la disponibilité en eau au Sénégal. Ce projet innovant et réaliste constitue ainsi une réponse pertinente aux ambitions du PSE, en ce sens qu’il contribue substantiellement à la politique de maitrise de l’eau, indispensable au développement de l’agriculture, notamment des Corridors céréaliers, mais aussi au développement de l’élevage, sans compter l’alimentation en eau potable des populations, la protection et l’entretien des écosystèmes. Le Lac de Guiers qui est l’épicentre dynamique de ces activités constitue une ressource nationale qu’il est absolument nécessaire de préserver pour le développement socio-économique du pays et pour les générations futures. Se situant dans cette trajectoire et cette dynamique, l’Office du Lacs de Guiers met en branle une série d’activités qui convergent vers des réponses pertinentes, efficaces et durables aux besoins quantitatif et qualitatif des différents usages. Autant dire qu’une révolution innovante s’annonce. Alors soyons comme George Bernard Shaw qui déclarait : “Vous voyez des choses et vous dites : “pourquoi ? “. Mais moi je rêve de choses qui n’ont jamais existé et je dis : “pourquoi pas ?” AMADOU BOCOUM qu’élevé, tellement chargé de données multiples et multiformes, que l’effort humain, présentement déployé, ne devrait être relâché sous aucun prétexte. Le génie humain, dont Dieu a doté ses créatures, bipèdes pensants, constitue une source inépuisable d’inventivité et d’immenses capacités pour faire face, à la condition fondamentale d’une solidarité préalable, planétaire, organisée et juste. C’est tout le combat, dans son contenu comme dans ses ambitions, qui est présentement mené à Paris, dans le cadre de la COP 21, 21ème Conférence des parties à l’Accord International sur les Changements climatiques. Au Bourget, toutes les nations, malheureusement à des degrés divers, en fonction d’intérêts contingents, sont mobilisées pour faire face aux phénomènes causés par les changements climatiques. Un Accord global, inclusif et contraignant, est un impératif non négociable et un objectif à atteindre. Dans le cas contraire, des pays, parmi les plus puissants, continueraient à produire des gaz à effet de serre, au détriment de l’humanité tout entière. Ce souvenir de la chute de la météorite du Chicxulub[MPN1] [MPN2] – qui a provoqué l’effondrement, depuis des millénaires, de la biodiversité à la fin du Jurassique (de – 201, 3 à – 145 millions d’années), permet une solidarité planétaire face aux dangers qui menacent la planète terre. Le Protocole de Kyoto, consacré aux questions liées au changement climatique, n’a pas été signé par deux grands pays de l’Hémisphère Nord. La COP 21 doit corriger cette situation et ramener l’humanité à la raison. Dakar, Décembre 2015 MOUSTAPHA NIASSE numéro 1340 • lundi 7 décembre 2015 SPORTS 11 FIFA REVUE TOUT TERRAIN Sepp Blatter et Jérôme Valcke bientôt arrêtés ? D'après des révélations de la presse anglaise, Sepp Blatter et Jérôme Valcke, pourraient bientôt être confrontés à la justice américaine. Jérôme Valcke (à gauche) et Sepp Blatter S elon l'édition dominicale du Daily Mail, Sepp Blatter, le président de la FIFA actuellement suspendu pour 90 jours, et son ancien bras droit, Jérôme Valcke, également écarté de la Fédération internationale, pourraient bientôt avoir à rendre des comptes à la justice américaine. Le journal britannique révèle que l’enquête américaine portant sur la corruption au sein de l’instance ce serait resserrée sur les deux hommes qui pourraient bientôt être à leur tour arrêtés. Toujours d’après le journal, Valcke aurait été identifié comme le “coconspirateur n°17” dans une mise à jour de l’acte de mise en accusation du département américain de la Justice. Un autre suspect, mentionné pour la première fois, serait présenté comme le “co-conspirateur n°14”. Décrit comme “un officiel de la FIFA haut placé”, il s’agirait de Sepp Blatter. Les deux hommes sont suspectés d’être impliqués dans un paiement de 10 millions de dollars effectué par l’Afrique du sud, via la FIFA, pour permettre au pays d’obtenir l’organisation de la Coupe du monde en 2010. Ce transfert d’argent aurait été autorisé par le “co- A lors que Michel Platini risque d'être radié à vie par la FIFA, une note datant de 1998 pourrait l'aider à sortir du scandale dans lequel il est empêtré depuis plusieurs mois. Dans son édition datée de ce dimanche, Le Journal du Dimanche affirme avoir consulté un rapport de 23 pages qui pourrait éviter à Michel Platini un bannissement à vie de la FIFA. Selon le JDD, le document révèle que tous les membres du bureau exécutif de l’UEFA en 1998, parmi lesquels se trouvaient trois membres de la Fédération internationale, étaient au courant que le salaire de Platini à la FIFA était d’un million de francs suisses annuels. En effet, cette note “qui ressemble à une des notes d'un service de renseignement”, d'après le journal, aurait été distribuée lors d'un comité exécutif de l'UEFA à Stockholm (Suède) il y a 17 ans. “Cette pièce vient démontrer, contrairement à la thèse sur laquelle repose toute l’accusation, que le contrat de Michel Platini avec la FIFA n’avait aucun caractère occulte, et que de nombreuses personnes, y compris à l’UEFA et à la FIFA en avaient connaissance dès 1998”, assure l’un des avocats du président de l’UEFA, suspendu de ses fonctions pendant 90 jours, cité par l’hebdomadaire. Le Sénégal rentre sans or La 12e édition des championnats d'Afrique de tir a baissé ses rideaux après une semaine de compétitions âprement disputées. Il LEQUIPE.FR Michel Platini sauvé par un document ? CHAMPIONNATS D'AFRIQUE DE TIR - 12E ÉDITION restait au skeet (Ball trap) de bien boucler la boucle et c'est dans un froid de canard que les quinze skeeteurs se sont alignés dès le samedi matin. A cette journée, les Sénégalais Hussein Zein, Clément Fakhoury et Hassan Ramlaoui se sont présentés au pas de tir. Une première série où on a constaté que seul Hussein Zein était dans le coup. Pour Clément, c'était moins grave que Hassan Ramlaoui qui n'était pas dedans. C'est dire conspirateur n°17” au bénéfice de Jack Warner, l'ancien patron de la CONCACAF, suspendu à vie par la FIFA pour corruption. Le Daily Mail diffuse également les extraits d’une interview de Jérôme Champagne, le candidat à la présidence de la FIFA, qui n’avait jamais été publiée. Il affirme que “le gouvernement (sud-africain) a demandé à la Fédération sud-africaine de demander à Valcke de payer 10 millions de dollars à Jack Warner sur la base de l’argent que le FIFA s’engage contractuellement à payer au comité local d’organisation. Vous devriez demander à Valcke comment l’argent a été transféré et s’il savait que le compte de Jack Warner (sur lequel la somme a été transférée) était un compte personnel”, interroge Champagne. que cela ne s'annonçait pas bien pour nos Lions qui avaient ensuite à cœur de se rattraper ce dimanche. Comme le dit le coach du Sénégal Francis Hoare, “on s'attendait à deux Lions en finale, on n’en a eu qu'un, Clément Fakhoury. Malheureusement, mon protégé n'a pas tenu ; fatigué qu'il était, vous l'avez vu, il fait cinq trous, c'est-à-dire, cinq coups manqués. Cela ne pardonne jamais en finale”, nous confie le coach. Du jamais vu, quand on connaît Clément Fakhoury. Il n'a jamais été aussi mauvais sur un parcours. Mais, c'est cela aussi la compétition. L’année dernière, il était vice-champion. Cette année, il est classé 6e dans une finale de très haut niveau remportée par l'Egyptien Franco Donato, très sympathique, la 2e place est pour un Sud-Africain suivi d'un Egyptien. Ainsi, avec le cœur meurtri, Clément Fakhoury qui pense au peuple sénégalais a très mal. Heureusement que le Sénégal, dès le matin, a gagné la médaille d'argent en équipes. Un lot de consolation pour le reste de la délégation restée actuellement au Caire. Le groupe est rentré depuis hier nuit. Au total, le Sénégal a remporté six médailles dont deux en argent et quatre en bronze. SOURCE FÉDÉRALE www.enqueteplus.com REAL Ronaldo taclé par Dijibril Cissé ! Depuis sa retraite en octobre dernier, l'ancien international tricolore, Djibril Cissé, multiplie les interventions médiatiques. Après avoir fait son mea culpa sur l'affaire Knysna, l'ancien buteur d'Auxerre s'en est pris cette fois à la star du Real Madrid, Cristiano Ronaldo (30 ans, 14 matchs et 10 buts en Liga cette saison). Le Portugais manquerait d'humilité à en croire le Français. “L'arrivée des réseaux sociaux a fait beaucoup de mal. Ronaldo qui pose avec ses huit ou neuf voitures sur son compte Instagram, je trouve ça moyen. Certains joueurs voient ça et font de la surenchère et on ne s'arrête jamais. Et le public de l'extérieur ne comprend pas”, a lâché Cissé dans les colonnes du quotidien Le Figaro. Plutôt excentrique durant sa carrière de joueur, Cissé semble s'être assagi avec le temps... PSG Adrien Rabiot fixe sa condition pour rester Actuellement très performant avec le Paris Saint-Germain, Adrien Rabiot (20 ans, 11 matchs en L1 cette saison) sait qu'il pourrait retrouver le banc lors des retours de Marco Verratti et Javier Pastore, actuellement blessés. Et le jeune milieu de terrain avoue publiquement vouloir être prêté cet hiver s'il considère que son temps de jeu n'est pas assez élevé. “On entend tous les jours qu’on est dans un grand club, qu'on gagne beaucoup d'argent, mais ça ne suffit pas, a confié le Parisien dans Téléfoot. Si j'étais titulaire au PSG, je verrais les choses différemment, c'est sûr. J'ai demandé au président de pouvoir être prêté en janvier si mon temps de jeu venait à baisser d'ici janvier. C'est quelque chose qu’il ne pourra pas refuser, car j'ai été présent quand il fallait et je sais qu’il m’aime beaucoup.” Reste à savoir ce qu'en pense Laurent Blanc... PSG Ibrahimovic dépasse Mustapha Dahleb Mais l'ancien milieu de terrain de l'OL ne se sent pas prêt à démarrer sa carrière de coach. “Je vais le dire honnêtement : bien sûr que j’ai toujours envie de commencer une nouvelle vie dans le foot. Mais je ne suis pas prêt. Comme joueur, tu prends ton sac, tu signes trois, quatre ans de contrat et tu commences à jouer peu à peu. Mais comme entraîneur, ce n’est pas parce que je m’appelle Juninho, que j’ai une histoire à Lyon, que je ne vais pas être viré au bout de trois, quatre, cinq ou six mois si les choses ne marchent pas bien”, a confié le Brésilien sur RMC. Pour le moment, Fournier reste sur le banc du club rhodanien pour les deux prochains matchs face au FC Valence et au PSG. BARÇA Javier Mascherano, prison avec sursis ! La justice a tranché ! Coupable de ne pas avoir déclaré une somme de 1,5 M€ au fisc espagnol, le défenseur du FC Barcelone, Javier Mascherano (31 ans, 11 matchs en Liga cette saison), a été condamné avec fermeté. Ainsi, l'Argentin a écopé de 18 mois de prison avec sursis ainsi que d'une amende salée de 816 000 €. De quoi dissuader le joueur albiceleste de récidiver à l'avenir ! Plusieurs joueurs du FC Barcelone ont été épinglés par le fisc par le passé à l'image de Lionel Messi ou encore de Xavi, parti depuis au Qatar… France 17e journée Nice - Paris SG 0-3 Lyon - Angers 0-2 Toulouse - Lorient 2-3 GFC Ajaccio - Nantes 1-1 Bastia - Monaco 1-2 Reims - Troyes 1-1 Caen - Lille 1-2 Marseille - Montpellier 2-2 Bordeaux - Guingamp 1-0 Saint-Étienne - Rennes 1-1 Angleterre - 15e journée Stoke City - Man. City 2-0 Southampton - Aston Villa 1-1 Swansea - Leicester 0-3 Watford - Norwich 2-0 Arsenal - Sunderland 3-1 West Brom - Tottenham 1-1 Man. United - West Ham 0-0 Chelsea - Bournemouth 0-1 Newcastle - Liverpool 2-0 Aujourd’hui 20h Everton - Crystal Palace Espagne - 14e journée Real Madrid - Getafe 4-1 Grenade - Atlético Madrid 0-2 Valence - Barcelone 1-1 La Corogne - Séville 1-1 Real Bétis - Celta Vigo 1-1 Real Sociedad - Eibar 2-1 Villarreal - Rayo Vallecano 2-1 Gijon - Las Palmas 3-1 Athletic Bilbao - Malaga 0-0 Aujourd’hui 19h30 Espanyol - Levante Italie - 15e journée Auteur d'un penalty, ce vendredi soir à Nice juste avant la mi-temps, Zlatan Ibrahimovic est devenu le meilleur buteur de l'histoire du PSG en Championnat (Division 1 puis Ligue 1). Avec 86 réalisations dans l'élite, l'attaquant suédois dépasse l'Algérien Mustapha Dahleb (85), avec qui il était à égalité avant la rencontre. Lazio - Juventus 0-2 Torino - Rome 1-1 Inter - Genoa 1-0 Bologne - Naples 3-2 Atalanta - Palerme 3-0 Fiorentina - Udinese 3-0 Frosinone - Chievo 0-2 Hellas Verona - Empoli 0-1 Sampdoria - Sassuolo 0-3 Carpi - Milan 0-0 LYON Allemagne - 15e journée Juninho n'est pas prêt pour le banc Alors que l'avenir d'Hubert Fournier sur le banc de l'Olympique Lyonnais reste très incertain, le nom de Juninho a circulé ces derniers jours pour prendre la succession de l'entraîneur lyonnais. Schalke 04 - Hanovre 3-1 M'gladbach - Bayern Munich 3-1 Hambourg SV - Mayence 1-3 Cologne - Augsbourg 0-1 Hertha BSC - Leverkusen 2-1 Ingolstadt - Hoffenheim 1-1 Wolfsbourg - Dortmund 1-2 Stuttgart - Werder Brême 1-1 Frankfort - Darmstadt 0-1 numéro 1340 • lundi 7 décembre 2015 CMJN SPORTS 12 FOOT - TRANSFERT Un scout de Premier League pour Cheikh Ndoye Confirmant de journée en journée son talent, Cheikh Ndoye serait dans le viseur des clubs de Premier League. Des superviseurs ont suivi le Sénégalais qui a inscrit un doublé, samedi, lors de la victoire (0-2) d’Angers à Lyon. ADAMA COLY L e Sco d’Angers va avoir des difficultés à retenir longtemps Cheikh Ndoye. Certains doutent même que le milieu de terrain international sénégalais termine la saison en France. Selon des informations de Footmercato.net, “un scout de Stoke City était ainsi présent dans les travées de Gerland (samedi), pour observer la performance du joueur. Nul doute qu’avec son doublé, le compte-rendu sera positif...” Le site affirme que le milieu de terrain, auteur d'un doublé, a aussi permis au scout anglais venu l'observer de justifier son voyage, pour ce que l'on imagine être le début d'une vague d'intérêts pour l'une des grandes révélations de la campagne de L1”. C’est quasiment certain car Ndoye Cheikh Ndoye a encore certifié son talent et mis tout le monde d’accord sur son potentiel et son impact, ce samedi, sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais. Le joueur de 29 ans a gâché, à lui seul, la fête du club du président Aulas. Lyon, qui jouait son dernier match au stade de Gerland avant de rejoindre son nouveau joyau (le Stade des Lumières), s’est incliné Les supporters de la Médina ont rencontré le coach L es supporters du Jaraaf de Dakar ne sont pas insensibles à la crise qui sévit actuellement au sein de leur club. "Le bureau, l’encadrement technique et les supporters profitent de la trêve pour sortir le club de cette situation. L’équipe est actuellement à Saint-Louis pour préparer la reprise. Hier, (vendredi dernier ndlr), le comité national des supporters a rencontré l’entraîneur pour voir ce qui n’a pas marché afin de pallier les manquements. Nous espérons qu’à la reprise, le Jaraaf va se tirer d’affaire", a dit le coordonnateur de l’assemblée générale et représentant du Comité national des supporters. Matar Mbengue a tenu ces propos à l’occasion de l’assemblée générale du Comité des supporters de la Médina. Le club entraîné par Alassane Dia occupe la 13e place du classement de la Ligue 1 après trois journées disputées. L’équipe de la Médina n’a engrangé qu’un seul point. CAN U23 - AFFICHES ½ FINALES Sénégal-Nigeria et Algérie-Afrique du Sud Le Sénégal rencontrera le Nigeria, ce mercredi, en ouverture des demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations (Can) U23. Les Nigérians ont terminé 2e du groupe B après leur nul (0-0), ce samedi, face au leader Algérie, qui affrontera l’Afrique du Sud. LOUIS GEORGES DIATTA L es affiches du dernier carré de la Coupe d’Afrique des nations (Can) U23 sont connues à l’issue de la 3e journée du groupe B jouée ce samedi. Le Sénégal, leader du groupe A (9 MEILLEURS SPORTIFS DE L’ANPS Le Gala prévu le 11 décembre Le 10e Gala des Meilleurs sportifs 2015 sera en même temps l’occasion de célébrer le 45e anniversaire de l’ANPS. La cérémonie se tiendra le vendredi 11 décembre au King Fahd Palace à partir de 19h30. Les lauréats de la saison 2014 - 2015: Ballon d’or Sénégal Sadio Mané de Southampton ; Meilleurs sportifs, les Lionnes du basket, championnes d’Afrique ; Meilleur lutteur, Serigne Ousmane Dia (Bombardier) ; Meilleur footballeur local Ibrahima Sory Keita (As Douanes) Prix spéciaux : a) les médaillés d’or des Jeux africains Brazzaville Fara Ndiaye de (pétanque) ; Mame Fatou Thiaw (karaté) ; Adama Diatta (lutte) ; Equipe nationale triplette (pétanque) ; Equipe nationale football U 23 ; Bineta Diédhiou (taekwondo) ; Youssou Diouf (handisport). b) personnes et autre Mamadou Diagna Ndiaye, nouveau membre du Comité international olympique, Lamine Diack, ancien président de l’IAAF ; Pr Sakhir THIAM, propriétaire de chevaux et leadership dans le milieu des courses hippiques sénégalaises ; Seydou Diouf, président de la Fédération sénégalaise de hand ball ; Equipe féminine handball (challenge Trophy). Légendes du sport sénégalais : FOOT - JARAAF OUMAR BAYO BA devant l’immense talent et la combativité de Cheikh Ndoye. Le joueur venu de Créteil durant l’intersaison a planté un doublé pour conforter Angers (29 points) à sa place de dauphin de Paris Saint-Germain (PSG). Tous les deux buts sur coups de pied arrêtés. C’est d’abord sur un coupfranc (17e)puis un corner (81e) qu’il a dominé ses adversaires avec son énorme gabarit pour tromper le gardien. Le capitaine angevin ne cesse donc d’impressionner la Ligue 1 française qu’il a découverte seulement l’été dernier. L’ancien pensionnaire de Ligue 2 “poursuit sur sa lancée avec ses 5 buts, et fait surtout montre de sa panoplie de milieu tout terrain, aussi à l’aise à la finition qu’aux basses œuvres de la récupération. Un profil athlétique qui, sans surprise, a tapé dans l’œil de formations de Premier League”, fait remarquer Footmercato.net. Cheikh Ndoye est donc parti pour quitter Angers. Les dirigeants ne sont d’ailleurs pas opposés à un départ mais à condition de sortir le chéquier. “Aux dernières nouvelles, le club angevin, qui n’avait pas déboursé un sou pour s’offrir ses services l’été dernier, attendrait 15 M€ pour libérer son homme fort. Une grosse somme que le Sénégalais semble justifier de semaine en semaine”, affirme la même source. points), affrontera le Nigeria, 2e du groupe B (5 pts, +1). L’Algérie (5 pts, +2) qui a fini première dans sa poule, sera opposée à l’Afrique du Sud (6 pts). Ces matches de demi-finales se joueront le mercredi prochain au stade Léopold Sédar Senghor. Dans le groupe B, la situation Elimane Sakho reconduit Le Comité des supporters de la section Médina a réélu son président sortant Elimane Sakho, seul candidat à sa propre succession. Il a été reconduit à l’unanimité par les 125 membres présents à l’assemblée générale. Satisfaits du travail de leur président qu’ils avaient élu en 2011, les membres du comité des supporters du Jaraaf/section Médina, sur proposition du comité directeur sortant, ont décidé à l’unanimité de le reconduire pour 4 ans. C’était sous les yeux des superviseurs Oumar étaient plutôt serrée. A part le Mali qui était éliminé, l’Algérie, le Nigeria, qui comptaient chacun 4 points, et l’Egypte (2 pts) avaient des chances pour la qualification. Pourtant, c’est le Mali qui a ouvert le boulevard aux 2 premiers. Dès la 19e minute, Souleymane Coulibaly ouvre le score pour les Aiglons. Les Pharaons n’ont pas réussi à revenir au score. Avec ce score (1-0) à Mbour, les Egyptiens étaient hors course. Les Flying Eagles et les Fennecs qui s’affrontaient au stade Léopold Sédar Senghor n’avaient qu’à gérer le match nul (0-0). Siasia Samson promet la victoire contre le Sénégal C’est le match entre le Sénégal et le Nigeria qui va ouvrir les affiches des demi-finales, ce mercredi au www.enqueteplus.com Cissé, du représentant du club, commissaire Cissé, et du secrétaire général, Moussa Ndiaye. Après sa réélection, Elimane Sakho a soutenu que le travail sera axé d’abord sur la mobilisation et l’animation lors des prochaines rencontres du Jaraaf. Des éléments importants pour accompagner le club des vert et blanc qui est actuellement en difficulté. Pour ce faire, il sollicite l’appui des jeunes du mouvement “navétanes”. "Actuellement, des campagnes de sensibilisation auprès des ASC (Associations sportives et culturelles) de la Médina (Damels, Koussoum, Jappo) pour qu’ils s’accrochent davantage au club sont en train d’être menées etc. Nous mettons aussi d’autres stratégies pour que l’équipe rayonne à nouveau", a-t-il dit. Il a aussi affiché son ambition de diriger le Comité national des supporters du Jaraaf dont l’assemblée générale est prévue en 2016. stade Léopold Sédar Senghor (15 heures). Le sélectionneur nigérian pense qu’il faut faire face à la réalité, les affiches étant déjà connues. “L’idéal, c’était d’éviter le Sénégal. Maintenant que nous allons rencontrer le pays hôte, nous allons jouer le match à fond”, a déclaré Siasia Samson. Même s’il s’attend à une rencontre âprement disputée, l’ancien international du Nigeria reste optimiste. “Ça sera un match difficile mais je promets de revenir vous (la presse) rencontrer après la victoire”, lance-t-il. Selon lui, le Sénégal a une “très bonne équipe”. “C’est l’occasion pour nous de donner le maximum. Il va falloir que nous jouions sur notre vraie valeur”, croit-il. L’adversaire des Lionceaux jouera sans son capitaine, Azubuike Omnisports Mamadou Sarr, athlète et entraîneur (athlétisme) ; Marème Boye, athlète (athlétisme) ; Sidate Niane, nageur et entraîneur (natation) ; Mamadou Sow , entraîneur (basket) ; Babacar Ndoye, arbitre (handball) ; “Double Less” Mamadou Sakho, champion de lutte (lutte sénégalaise) ; Famille Abdoulaye Baba SY, entraineur (volleyball) ; Mamadou Diallo, entraîneur, dirigeant et manager (boxe) ; Habib Guèye, judoka (judo) ; Rokhaya Pouye basketteuse, dirigeante (basket), Thierno Ciré Bal, pratiquant et entraîneur (tir). Football Famille Baye Mousse Paye, footballeur ; Saliou Cisse dit Chita , footballeur ; Demba Thioye, footballeur ; Famille Idrissa Olla SAMB, footballeur ; Mady Kouyaté dit Koya, footballeur et entraîneur Diogal Ndoye, footballeur ; Famille Mamadou Samb Deco, footballeur Presse sportive: Pathé Fall Dièye, fondateur ; Majib Sène, fondateur ; Famille Serigne Aly Cisse, fondateur ; Famille Pierre Monnet, pionnier ; FamilleTony Stephen Ogouki, pionnier *Les amis et partenaires de l’association seront également honorés. Les parrains sont El hadj Malick Sy Souris et Pape Diouf Okechukwu, suspendu pour deux avertissements. Résultats 3e journée Groupe A Sénégal - Zambie 1-0 Afrique du Sud - Tunisie 1-0 Groupe B Algérie - Nigeria 0-0 Egypte - Mali 0-1 Affiches - Demi-finales Mercredi 9 décembre Stade Léopold Sédar Senghor 15h Sénégal - Nigeria 18h30 Algérie - Afrique du Sud numéro 1340 • lundi 7 décembre 2015