kyab-chi dzong-treng

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kyab-chi dzong-treng
KYAB-CHI DZONG-TRENG
« Instructions qui barricadent la forteresse » de Padmasambhava
qui introduisent
LE SYSTEME EN SIX PARTIES DES MAHASIDDHAS
pour comprendre les Tantras
(d'après un enseignement de Khenchen Palden Sherab Rinpoché)
Le document suivant a été assemblé à partir de notes qui avaient été initialement prises par moi, l'inconstant upasaka
padma shugchang, durant un enseignement généreusement offert par mon Lama, Khenchen Palden Sherab Rinpoché, à
l'occasion de l'anniversaire de Gourou Padmasambhava pendant la retraite d'été (1993) dans un quartier ouest de l'état
de New-York. Toutes les erreurs que vous y trouverez sont miennes. Puissent ces notes aider à clarifier les
enseignements et points cruciaux de la pratique aux membres de la sangha vajra et pour les autres, suffisamment
fortunés pour y assister, puissent elles approfondir la compréhensible beauté des Tantras. Puissent tous les êtres trouver
le bonheur et les causes du bonheur!
Padma Shugchang
Traduit de l'anglais par Karma Sönam Gyaltsen, dans les limites de sa modeste compréhension de la langue anglaise et
du contenu de l'enseignement, en novembre 2008.
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Padmasambhava
Les Six Points sont les suivants :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
La vue qui donne une idée claire ou la certitude pour ce qui doit être compris
Maintien de la vue au travers du samaya de la méditation
Progresser dans l'étape du développement grâce à la conduite
Recevoir des initiations et garder ses samayas
Rendre effectif grâce aux initiations
Accomplir le désir de faire bénéficier, soi et les autres, en mettant en pratique les
instructions de la lignée
1. La vue qui donne une idée claire, ou la certitude pour ce qui doit être compris
ha-ba : la vue, une compréhension claire basée dans la sagesse primordiale, la connaissance
immédiate de la réalité telle-qu'elle.
Elle a trois aspects :
1. La vue des objets et phénomènes (chö-chin lta-ba)
2. La vue de la réalité absolue ou vérité (chö-nyid lta-ba)
3. La vue de la conscience du moi dans la non-dualité (rang-rig lta-ba)
1. La vue des objets et phénomènes (chö-chin lta-ba) a deux catégories : pure et impure. Nous
sommes déjà très habitués à la vue impure. Reconnaître les cinq agrégats et les éléments
comme non-séparés des Bouddhas mâles et femelles est la forme purifiée de la vérité
relative, symbolisée par la Déité de l'attraction Initiale. C'est le début de l'étape de
développement et de la voie de l'accumulation. Sur la voie de l'accumulation, vos canaux
devenant plus fins, cela devient la Déité des Vents. Sur la voie qui consiste à voir, la déité
yidam est le Bouddha de la Claire Lumière. Sur la voie de la méditation, elle/il est le
Bouddha de la Grande Équanimité. Finalement, en pratiquant de cette façon, on
transformera les trois portes en les kayas de la réalité indestructible.
2. La vue de la réalité absolue ou vérité (chö-nyid lta-ba) présente le non-né, sans origine,
sunyata sans début et sans fin, comme étant la transcendante matrice cosmique, l'absolue au
delà du temps et des changements, naissance et mort, enfermement et libération, la base
primordiale.
Voir la réfutation des systèmes logiques (qui développe l'existence inhérente d'objets
séparés) par Nagarjuna, impliquant que les phénomènes n'ont pas de source ou de
destination discernables (réalité).
3. La vue de la conscience du moi ou vérité (rang-rig lta-ba), formules en quatre parties du
Soutra du Coeur, réalise la vue absolue, la fusion virtuelle des phénomènes (samsara) et de
la vacuité (nirvana) comme étant l'état de rig-pa ou véritable présence. Ce qui est né est
véritablement non-né. Ayant découvert la source inconditionnelle, le véritable mode
d'existence et la véritable destinée de l'esprit, toutes les émotions et formes mentales sont
auto-libérées lorsqu'elles apparaissent grâce à la simple reconnaissance du dualisme sujetobjet à la lumière de l'origine interdépendante, comprenant clairement le mécanisme des
apparences et reconnaissant intuitivement la Non-née et Véritable Nature du Gourou, du moi
et de la Réalité. C'est l'essence de Dzogchen. Poursuivre cette recherche jusqu'à sa fin,
initiation et illumination, est appelé « fermement s'établir dans la vue ».
2. Maintien de la vue au travers du samaya de la méditation
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Padmasambhava
Maîtriser l'éléphant sauvage de l'esprit et établir l'équanimité est la fin de la méditation. Pendant la
pratique, nous utilisons des techniques telles que, la récitation de mantras, la pratique de moudras et
la visualisation. Se maintenir sur une seule pensée et tranquillement rester dans cette état s'appelle
gzhi-ne ou shamata. Au delà de la tranquillité est vipassana ou lhag-thong qui signifie vue
supérieure ou suprême. La conscience de la sagesse observant l'inexistence de l'égo, la vacuité et
l'impermanence de tous les phénomènes. Tous les sons sont entendus comme étant des mantras, la
conscience des pensées est le dharmakaya primordial, et les apparences sont le mandala des déités.
Tout cela est en rapport avec les pratiques de l'étape de génération et développement.
Les pratiques de l'étape de finalisation ont deux parties :
1. La méditation avec objet
2. La méditation sans objet
1. La méditation avec un objet nécessite d'avoir une compréhension claire des canaux, vents et
gouttes.
LES CANAUX, tsa, il en existe 1072 principaux canaux qui se réunissent en trois méridiens
principaux :
1. roma sur la droite, visualisé blanc
2. kyang-ma sur la gauche, visualisé rouge
3. uma au centre, visualisé bleu
(1 et 2 sont inversés pour les femmes)
Les méridiens circulent verticalement à travers le corps, du muladhara à la couronne (de la tête)
avec des jonctions (points) à chacun des chakras.
Le Modèle à cinq roues des Chakras tibétains
Chakra
Couleur
Syllabe
Qualité
Points
Orientation
couronne
blanc
OM
Grande Jouissance
32
Vers le bas
parole
rouge
AH
Très forte joie
16
Vers le haut
cœur
bleu
HUM
Dharma
8
Vers le bas
nombril
jaune
SO
émanation
64
Vers le haut
secret
vert
HA
Pleine jouissance
32
Vers le bas
LES VENTS, rlung, il existe cinq vents principaux et cinq vents d'embranchement.
Les Cinq Principaux Vents
vent
couleur
Famille de
Bouddha
élément
endroit
fonction
support-de-vie
blanc
Akshobhya
eau
cœur
Force de vie
Vidage-par-le-bas
jaune
Ratnasambhava
terre
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Anus et génitales Rétention et relâche
Padmasambhava
mouvement-haut
rouge
Amitabha
feu
gorge
parole
existe-identiquement
vert
Amoghasiddhi
vent
nombril
Chaleur et digestion
pénétrant
bleu
Vairochana
espace Jointures et cavités Rendre disponible
Les Cinq Vents d'embranchement
Vent
couleur
Met en énergie
bougeant
rouge
La conscience visuelle
Bougeant intensément
bleu
La conscience auditive
Bougeant parfaitement
jaune
La conscience olfactive
Fortement bougeant
blanc
La conscience gustative
Bougeant définitivement
vert
La conscience tactile
En moyenne, un être humain inhale 21.600 fois par jour.
Toutes les 200 aspirations, un air de sagesse est envoyé dans les canaux.
Cela fait 72 fois en moyenne durant les heures éveillées,
4,5 fois par heure ou chaque 13 minutes
Les pratiques méditatives telles que la visualisation, la récitation de mantras et Dzogchen ou la
méditation Mahamoudra nous aide à réaliser et à stabiliser ces airs de sagesse. Cette ve-shes rlung
s'intensifie chaque fois que vous méditez. Le système de vents contrôle les émotions, c'est pour cela
que nous commençons par des exercices de respiration avant la pratique proprement dite. Beaucoup
d'autres pratiques sont en relation avec les air-de-sagesses tel que les pratiques du grand et petit vase
ainsi que chevauchant-les-vents.
LES GOUTTES, Thig-le, bindu : Les éléments racine hérités de nos parents sont présent partout
dans le corps. Ils sont de deux sortes : subtil (blanc) et grossier (rouge). La pratique de candali ou
tum-mo se focalise sur ces points séminaux, les amenant vers le bas, du chakra de la couronne en
tant que grande jouissance tandis que le yogin transcende le mouvement en restant dans l'état de
Mahamoudra. Toutes notions duelles doivent être transcendées pour s'engager dans ces pratiques.
Cela s'appelle les pratiques de l'étape de finalisation ou de perfection accompagnée par des signes.
2. Les pratiques de l'étape de finalisation sans objet.
En méditant sur l'état de nature primordiale au delà des catégories et caractéristiques, pure depuis le
début et restant dans cette condition. Reconnaissance de l'esprit comme étant un phénomène
momentané dont chaque instant apparaît comme la continuité de la condition primordiale,
réfléchissant la pureté première,symbolisé par un irradiant AH blanc dans un ciel bleu. Celui-ci se
multiplie en une infinité de plus petits AH blancs qui purifient la totalité de l'univers et se dissolvent
graduellement jusqu'à ce que seul le AH central reste. A la fin, celui-ci aussi disparaît.
3. Progresser dans l'étape de développement par les moyens de la conduite
Non-séparation de la vue et de la méditation, tous les deux ayant pour origine la bodhicitta.
Garder la vue des trois états vajra tout en maintenant amour et compassion.
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A un niveau plus élevé, cela vaut aussi dire reconnaître le mantra, les moudras et mandalas des
déités comme la véritable nature de ce monde et de ses divers phénomènes. Le Guhyagarbha Tantra
dit que la conduite doit être pratiquée sur trois modes :
1. un novice doit observer sa conduite comme le ferait un nouveau moine durant les premiers
jours de son ordination. Cette attitude doit être maintenue jusqu'à l'apparition de la
réalisation.
2. Lorsque la réalisation s'élève, on peut commencer à exécuter des activités de « follesagesse » au delà des attentes et des peurs conventionnelles, tout en conservant l'attitude de
la bodhicitta.
3. Éventuellement, la conduite de bodhisattva « comme un roi » suit le vœu originel.
Sakyamouni dit à ses disciples de modifier le Vinaya pour qu'il convienne au temps et à
l'endroit. Padmasambhava dit, « Gravir avec la conduite, descendre avec la vue ».
4. Recevoir des initiations et garder le samaya
Il existe des samayas à tous les stades de l'enseignement. A la base, ce sont des vœux sacrés
permettant de s'appliquer avec fermeté à la pratique de façon à accomplir les compréhensions et
réalisations de la voie. La continuité de la vue dans la pratique est dépendante du maintien des
samayas.
1. les samayas généraux ont trois aspects :
1. L'extérieur représenté par les enseignements du Tipitaka. Les moines qui observent le
vinaya suivent 240 règles. Les nones encore plus. La plupart garantissent ahimsa ou la
« faculté » de non-violence.
2. L'intérieur, représenté par la bodhicitta et les vœux de bodhisattva. Les bodhisattvas
prennent 18 vœux racine et 46 vœux secondaires, tout en œuvrant avec un esprit plein
d'attention. Les bodhisattvas génèrent des mérites en commettant des actions bénéficiant aux
êtres sensibles.
3. Le secret, représenté par le comportement tantrique qui comprend tous les trois niveaux de
samaya. Les tantras externes comprennent 14 vœux racine et huit branches majeures.
L'essence des samayas tantriques est de maintenir une compréhension de la pureté des phénomènes
en tant que mandala des déités. La faculté de non-violence du vinaya, mélangé à l'emphase du
Mahayana sur l'amour et la compassion conduisent à la perception pure, cœur du Vajrayana et des
samayas tantriques. L'approche unique utilisant les trois véhicules dans un même élan, est le fruit de
la voie du bouddhisme lorsqu'il arrive au Tibet.
Cinq samayas particuliers du Guhyagarbha
1.
2.
3.
4.
5.
ne jamais abandonner la vue insurpassable
avoir de la dévotion pour le gourou
ne jamais cesser de pratiquer mantras et moudras
ne pas écarter l'amour pour les membres de la famille vajra
maintenir le secret concernant les doctrines profondes en compagnie de non
initiés.
1. ne jamais abandonner l'insurpassable vue : la pureté des phénomènes comme une projection
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de la vacuité reconnue comme non-duelle et non-séparée de notre propre conscience la plus
interne, la sagesse de la conscience-primordiale, l'union de mahakaruna et de mahaprajna.
On pratique l'absence d'effort ou l'apparition spontanée de l'esprit de Samantabhadra.
2. Ayant établi la vue, dévotion au maître en tant que Bouddha. Gratitude naturelle pour avoir
rencontré le lama et reconnu sa gentillesse, même si sa propre réalisation n'est pas tout à fait
celle du Bouddha. Bouddha nous a déjà donné le Dharma, le maître racine est la
représentation de l'attention et la compassion qui apparaît pour votre bénéfice de façon
unique.
3. Demeurer dans les Trois États Vajra, qui consistent à reconnaître toutes les formes comme
étant le corps du Bouddha, tous les sons comme un mantra ou la parole du Bouddha, et la
conscience des pensées comme l'espace du Dharmakaya ou de l'esprit primordial. Le yoga
de la déité invoque sa propre nature originelle, le mantra évoque l'énergie de l'amour et de la
compassion en modifiant le mouvement des vents dans les canaux et les chakras et en
purifiant les obscurcissements dans les vents (rlung) racines (rtsa) et dans les éléments
essence (thig-le).
Cinq moudras ou phyag-rgya / moudra : sceau ou fixation, un signe ou un geste manuel.
1.
2.
3.
4.
5.
moudra corporel
moudra en tant que samaya corporel, comme dans le yoga de la déité
moudra de la récitation de mantra
moudra de l'activité mentale
karmamoudra, basée sur l'expérience des Trois États Vajra et des quatre activités :
pacification, enrichissement, magnétisation, destruction
4. ne pas écarter l'amour des membres de la famille vajra. Nous avons un socle commun et
devons travailler ensemble pour accomplir le bien être de tous les êtres, pour accomplir les
aspirations de tous les détenteurs de la doctrine et des bodhisattvas.
La famille vajra a quatre niveaux distincts :
1.
2.
3.
4.
tous les êtres sensibles – la sangha cosmique
tous les bouddhistes
votre groupe local
votre sangha de proximité
5. maintenir le secret concernant les doctrines profondes en compagnie des non-initiés, y
compris avoir de la discrimination et utiliser avec précaution l'affirmation de toutes formes
de vérité radicale, de symboles ésotériques, et de détails concernant des pratiques et des
axiomes non-conventionnels, etc ... cela s'applique même à l'art tantrique.
Ne révéler pas les siddhis ou même les rêves, garder vos pensées profondes loin des yeux et
des oreilles profanes. Gourou Padmasambhava dit « gardez vos réalisations comme une
pierre dans l'océan ». N'utilisez pas les expériences du passé pour affirmer l'identité de l'ego.
Beaucoup de choses marchent mieux si il n'y a pas connaissance de leur existence de la part
de ceux qui ne sont pas participants. Au Tibet, il existait une tradition de « retraites
secrètes », simplement pour éviter des complications. Au cours de vos pratiques dans une
sangha, vous aurez accès à des informations secrètes.
Maintenir la compassion en communiquant ce qui n'est pas toujours facilement vu ou
entendu, tel que des obscurcissements ou un manque de samaya chez les autres. Être
affectueux en assistant les autres à comprendre l'enseignement en relation directe avec leurs
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propres activités égotiques et/ou avec le retour du à celles-ci.
A l'origine Padmasambhava avait neuf étudiants qu'il amenait très loin dans la montagne au
dessus de Samye de façon à maintenir le secret sur la pratique.
5. Actualiser à travers les initiations : abhisheka, abhikhekata ou 'bang
Abhi : le plus haut ou direct, khekata : jeter ou relâcher. Une véritable initiation est un moyen
temporel et effectif d'accélérer et purifier les obscurations (sgrib-pa) en nous aidant à réaliser
l'esprit du lama.
Dans le Vajrayana, l'illumination est basée sur l'initiation. Elle prépare le sol et établit les conditions
appropriées pour l'accomplissement du Siddhi Suprême.
Il y a quatre sortes d'obscurcissements :
1.
2.
3.
4.
du corps / les émotions
de la parole / le savoir
de l'esprit / en tant qu'union de la pensée et des sentiments
des repères habituels, qui sont de quatre types :
1.
2.
3.
4.
celles de la journée
celles de la nuit
celles du sommeil profond
celles de la sensualité
Les Quatre Initiations
INITIATION DIMENSION
PURIFIE
CORPS
ACTUALISE
vase
corps
canaux
nirmanakaya
Étape de génération
secret
parole
vents
sambhogakaya
Étape de finalisation
sagesse
esprit
Gouttes (bindhu)
dharmakaya
Shes-rab yeshe
mot
tout
Énergie des habitudes
subtiles
svabhavikakaya
Rang-jung yeshe
6. Remplir les aspirations, pour son bénéfice et celui des autres, en pratiquant les
instructions de la lignée
drub-pa : accomplissement ngo-drub : siddhi
C'est le résultat d'une application assidue des cinq points précédents. La pratique doit être exempte
de paresse et de doute.
L'actualisation a deux aspects :
1. actualisation générale : expériences visionnaires, prédictions, paix, clarté, assainissement,
faculté de lire dans les esprits, clairvoyance, télépathie ...
2. actualisation absolue : samyak-sambodhi, parfait, inégalé, l'illumination complète est
réalisée à travers les quatre méthodes suivantes :
1. nyen-pa : rester proche de l'esprit du lama
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2. nye-bar nyen-pa : proximité au point d'un engagement intime
3. drub-pa : pratique effective, accomplissement
4. drub-pa chen-po : pratique illuminée, extraordinaire
« Samantabhadra donna cet enseignement sans notion de sujet et objet séparés, sans
la notion duelle de celui qui enseigne et celui qui suit les enseignements. Son puissant
éclat de rire résonne à travers le dharmadhatu. Détends toi dans ce qui est primordial
sans changer quoique ce soit. Maintiens la conscience auto-libérée. Ceci est
Mahamoudra, le grand sceau, le signe, la disposition et la démonstration de la
véritable nature, le symbole sublime de tous les Bouddhas. Ceux qui possèdent ce
moudra sont les détenteurs de lumière, les fils et filles de cœur, les maîtres qualifiés
pour enseigner autrui, les détenteurs de la lignée, vidyadharas. »
Khenchen Palden Sherab Rinpoché
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